Presse et revues
8 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-09-18
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 septembre 1950 18 septembre 1950
Description : 1950/09/18 (A5,N1383). 1950/09/18 (A5,N1383).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51018189
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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12 avenue de la Porte-Champerret, 12
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LUNDI 18
5* ANNEE
SEPTEMBRE 1950
N” 1383
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b» ROUTE OE LA REINE - BOULOGNE V SÊ1NF
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%
g
T
PASSIONNANT DE BOUT EN BOUT, LE GRAND PRIX DES NATIONS
organisé par L'EQUIPE et PARIS-PRESSE el doté de la Coupe MARTINI ’ei ROSSI
w-aurice BLOMME, irrésistible par son extrême régularité
triomphe d’un BER TON
FUT SENSATIONNEL !
nt le départ
ice à la tempête
IK CELUI OUI
I S’EST PAS
1IE VENT...
Jacques CODDET
/allait voir, au cours de
cette première heure, sur la
large nationale Paris-Brest,
Iles hommes arc-boutés cou
vent, les reins tendus por-
l'écrasante charge de la
ente. Effroyable épreuve de
lene, qui les contraignait
xctivement à• se ramasser, à
i ndir, à rechercher sur le
mche de la route l’abri, sa
le plus mince, celui d’une
parente futaie, ou le plus
celui d’une chaumière pla-
;u bord du chemin...
début du Grand Prix des
ms 1950 influença entière-
le sort de la course. Les
es de la pédale, les muscu-
qui voulurent passer en
dans l’ouragan, commet-,
i folie de tirer sur des dé
ments trop grands, s’ef-
(Lire ta tuile page 3)
Derrière les 2 premiers, d’une course rendue encore plus dure
par le vent en sa première partie, ont émergé Redolfi (parti
trop vite), Rolland (bien revenu), Idée (de plus en plus brillant)
Déceptions : Koblet, Van Est 9 J. Dupont
Mattéoli et Coste
Clair, net et précis ! Au 40 e kilomètre, Maurice Blomme pas
sait en 8 e position avec 1* 11” de retard sur le leader, Berton; au
81 e , il était 2* à 35” seulement du même homme de tête; au 100 e ,
il était au commandement avec 43” d’avance sur le Bordelais; au
125% il avait porté son avantage à 2’ 59”; au Parc des Princes, il
triomphait avec 4’ 18” 4/5, Berton conservant la seconde place.
Le poulain d’André Bertin- d / accentuer récart non seulemen t
Wolber a remporte le succès que p ar ra pp 0 rt à son rival malheureux
nous attendions de lui, et il l’a mais encore, à une exception près,
fait avec une maîtrise totale, par rapport aux autres ! Tout cela,
Son constructeur ne s’était pas uotons-le, avec une machine sans
ému de le voir distancé au cours d0 ^te très allégée mais parfaitement
, , .. , orthodoxe quant au montage. Bravo,
de la première heure : Blomme, bravo, Bertin !... et bravo le
e C’est normal, nous disait-il de cyclisme belge qui, en cette fin de
voiture à voiture, il lui faut 50 ki- sa j Bon 1950, semble s’acheminer vers
«vvvvvvv^vvwww^a^vv i e rétablissement espéré depuis si
La meilleure performance sur les longtemps !
deux tours de piste au Parc des Prin
ces, a été réalisée par Emile Idée et Eole, maître du jour
Charles Coste en V 13” 4/5, devant „, , ... , , .
Roger Piel et Mattéoli i* 15” 1/5. Mais esquissons brièvement la phy-
Bionomie de la compétition.
, .. . , Entre Saint-Cyr et Trappes, puis
lometres pour trouver la bonne car- d€ Trappes à Houdan en passant par
dence. » Bertin, ex-routier de va^ pontchartrain, un spectacle diffici-
leur, connaissait à la fois son affai- le à oublier. Les hommes peinaient
re et son bonhomme! Dès la seconde dans les rafales et" se battaient con-
heure, Blomme entamait une pro- tre un vent sans cesse plus violent,
digieuse remontée qui le conduisait, , uns 6 obstinaient à pousser un
% Y développement visiblement trop
au début de la troisième au sommet grand Gallis> Moujica, Mattéoii,
de la course. Ensuite, il ne cessait Koblet, par exemple ; d’autres es
sayaient de tourner en souplesse et,
au nombre de ceux-là. il faut citer
Klabinsky. De son côté, Berton rou
lait avec une aisance certaine, en
multiplication unique et pignon fixe.
Blomme était dans la bonne moyen-
Le clasgement
1. MAURICE BLOMME (Belqe), les
141 km. 300 en 3 h. 41'52"3/5
(moy. 36 km. 89.8), (sur bic. An
dré Bertin, pn. Wolber) ;
2. BERTON (Fr) 3 h. 46' 11” 2/5;
3. Ant. Rolland (Fr) 3 h. 48' 39”
3/5 :
4. Idée (Fr) 3 h. 48' 43" 1/5 ;
5. Redolfi (Fr) 3 h. 48' 43” 4/5 ;
6. Gallis (Fr) 3 h. 49' 36" 3/5 ;
7. Rey (Fr) 3 h. 50' 47” 1/5 ;
8. M. Dupont (Bel) 3 h. 51'9"3/5;
9. Klabinsky (Pol) 3 h. 51' 28" ;
10. Morvan (Fr) 3 h. 51' 42"^2/5 ;
11. J. DupontTFnr-3^'32’-32” ;
12. Mattéoli (Fr) 3 h. 53' 32" 4/5;
13. Koblet (Suis) 3 h. 53' 47" 2/5 ;
14. Piel (Fr) 3 h.* 54' 4" 1/5 ;
15. Diot (Fr) 3 h. 55' 0" ;
16. Moujica (Fr) 3 h. 55' 21" ;
17. Dotto (Fr) 3 h. 58' 41" 2/5 ;
18. Van Est (Holl) 4 h. 1' 58" ;
19. Coste (Fr) 4 h. 2' 45" 3/5 ;
20. Sabbadini (Fr) 4 h. 11' 35" 1/5-
ne ; Antonin Rolland luttait d’une
manière assez désordonnée mais
avec une incontestable efficacité.
On devait, tenez-vous bien, mettre
14’ 16” de plus que l’an dernier
pour atteindre Houdan : T h. 8’ 9”
pour Berton contre , 54’ 53” pour
Coppl. soit près d’un quart d’heure
de différence en moins de 40 kilo
mètres ! Et, dans le fond, ces der
niers chiffres constituent à eux seuls
la majeure partie de l’explication
de la course. Tous les hommes qui
s’imposèrent au cours de cette meur
trière première heure un travail par
Claude TILLET.
(Lire la suite page 3, rub. Cyclisme)
ET DE TROIS !...
Masque volontaire, arc-bouté sur sa machine, Blomme vient de déborder
Roger Piel dans la descente de Ville-d’Avray et fonce, en vainqueur,
vers le Parc des Princes. Piel était parti de la grille de l’Orangerie 12 minutes avant lui! Entre temps,
Blomme avait rejoint Antonin Rolland et Koblet. Un beau tableau de chasse.
LE R,C, PARIS DEVIENT SEUL LEADER DU CHAMPIONNAT DE FOOTBALL
LE RACING JOUE EN EQUIPE
et déloge les Bretons, dispersés, de la première place !
-1-
DIVISION I (4 e
journée)
*R.C. PARIS (1) b. Rennes
(1).
4-2
*Reims (6) b. LILLE
(3)..
4-3
«MARSEILLE (12) et
Strasb.
(3)
2-2
«LE HAVRE (12) b. Sète
(5)
1-0
«ST-ETIENNE (6) et
Nîmes
(6).
1-1
«NANCY (6) b. STADE-R.S.
(6).
2-1
«Roubaix (15) et BORDEAUX
(6)
1-1
«TOULOUSE (15) b. Lens (12)
3-2
«SOCHAUX (15) b. Nice
(15)
3-2
P”
J.
G. N.
P.
P-
c.
1. RC PARIS (1) 8
4
4
0
0
15
4
2. Rennes (1).. 6
4
3
0
1
20
7
— Strasbourg (3) 6
4
2
2
0
7
4
4. Lille (3) 5
4
2
1
1
10
6
— Reims (6).... 5
4
2
1
1
9
9
— Nancy (6) 5
4
2
1
1
6
6
7. Sète (5) 4
4
1
2
1
8
6
— Nîmes (6). ... 4
4
1
2
1
7
5
— Bordeaux (6) 4
4
1
2
1
5
6
— La Havre (12). 4
4
2
0
2
3
4
— St-Etienne (6) 4
4
1
2
1
5
8
12 . Marseille (12) 3
4
1
1
2
6
6
— Stade-R.S. (6) 3
4
0
3
1
3
4
— Sochaux (15) 3
4
1
1
2
5
11
— Toulouse (15) 3
4
1
1
2
5
12
16. Lens (12) 2
4
1
0
3
5
10
— Roubaix (15).. 2
4
0
2
2
4
9
18. Nice (15).... 1
4
0
1
3
5
11
_
Strasbourg, la formation invaincue (avec le R.C. P.), surprend en
• arrachant un point aux Marseillais
Reims, à l'énergie, finit par avoir raison de Lille
INTENSITÉ
Tous les regards sont tendus
vers la balle que Moreel vient
de shooter au but malgré un
plongeon de Mansat, arrière
breton. Cette photo donne une
idée de l’intensité du match et
de la mise hors position des dé
fenseurs rennais par la tourbil
lonnante attaque du Racing.
On reconnaît, de gauche à dr. :
Moreel, Mansat (à terre) mas
quant plus ou moins Gud-
mundsson, Nilcitis. Le Maître.
Au fond à droite : Salva monté
en attaque sans opposition.
La caractéristique de cette 4 e journée de Championnat profes
sionnel de football en division nationale est, sans aucun doute, l’in
vincibilité des équipes jouant devant leur public.
En effet, sur 9 victoires, il y eut six victoires du club à domicile
et trois matehes nuis.
Racing-Rennes était la tête d’affiche. Le match de Colombes a
tenu ce qu’il promettait entre ces deux formations invaincues jus
qu’alors et dont les attaques avaient fait des étincelles. Comme il se
devait, six buts furent marqués en tout, mais cètte fois partagés et
nettement à l’avantage des adversaires des Bretons.
Le onze animé par Grumellon se battit comme un lion, fit
preuve de fougue, de dynamisme, d’une foi inaltérable, mais il
avait devant lui une formation complète dont la défense, soutenue
au paroxysme de la réussite par Vignal, ne se laissa pas impression'
ner par les percées fulgurantes des avants bretons, peut-être trop
fulgurantes, car imprécises dans la finition.
Jean Combot rata de la sorte
deux buts paraissant imparables
La manière du Racing troubla fré
quemment la défense bretonne
qui se défendit avec acharnement
mais fut souvent mise hors de po
sition par les virevoltants avants
parisiens. /
Racing-Rennes, s’il permit de
battre un record de recette du
Championnat avec ses 7 millions
et demi de francs, nous a donné
également un leader de bonne fac
ture. ,
Le Racing, aujourd’hui, demeure
la seule formation totalisant un
maximum de 8 points. Derrière le
club parisien, nous trouvons main
tenant deux équipes comptant six
points (dont Rennes). Strasbourg
dernière formation invaincue avec
le Racing est là, à une place d’hon
neur, maintenue grâce à son matbh
nul de Marseille. Performance de
taille dans laquelle les deux ex-
Joueurs de Marseille : Nagy et
Bihel entrent pour une bonne part.
Le record de recette
du Championnat
est battu
Le match RC Paris-Rennes a battu
le record de recette pour un match
de Championnat avec 7.401.275 francs
contre 6-581.500 francs à la rencontre
Bordeaux-Lille (12-2-50).
Le record de spectateurs reste au
match Marseille-Lille (13-3-49) qui at
tira 40.264 personnes.
Précisons que l’on n’avait jamais vu
autant d’affluence qu’à Colombes,
hier, pour un match intéressant la
quatrième journée.
Choc d'envergure
Après cette incidente faite en
raison du classement élogieux de
Strasbourg, passons au second choc
d’envergure de la Journée : Reims-
Lille.
Il tint lui aussi ce qu’il promet
tait et il semble même que Reims
se surpassa. Les Champenois me
naient par 2 à 0 après une domi
nation efficace quand ils se firent
rejoindre et dépasser.
René COTTEAUX.
(Lira la’ suit» page B, rub. Football)
EXCELLENTE TENUE DES
NOUVEAUX CHEZ LES XII
CARPENTRAS
a failli 'vaincre
les CATALANS!
Toulon, malgré la nette
victoire de Bordeaux
fait bonne impression
(Lire l’article de Roger Bastide
en page 5, rubrique Rugby XIII)
SOUS LE PATRONAGE
DE « L’EQUIPE »
BRULÉ, agressif
GODEY, très à l’aise
DOMINENT
AU MOTOCROSS
d’ARGENTEUIL
(Lire
les détails page 2,
•n rubrique Moto)
LE TEMPS
ET LES HAUSSES
INSIGNIFIANTES
Les hausses, d’abord réduites,
mais répétées qui, depuis juil
let, s’accumulent, font prévoir
sur le renouvellement de cer
taines marchandises une aug
mentation sensible des prix.
Plus le temps passera, plus
élevés seront ces prix.
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SEPTEMBRE 1950
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I S’EST PAS
1IE VENT...
Jacques CODDET
/allait voir, au cours de
cette première heure, sur la
large nationale Paris-Brest,
Iles hommes arc-boutés cou
vent, les reins tendus por-
l'écrasante charge de la
ente. Effroyable épreuve de
lene, qui les contraignait
xctivement à• se ramasser, à
i ndir, à rechercher sur le
mche de la route l’abri, sa
le plus mince, celui d’une
parente futaie, ou le plus
celui d’une chaumière pla-
;u bord du chemin...
début du Grand Prix des
ms 1950 influença entière-
le sort de la course. Les
es de la pédale, les muscu-
qui voulurent passer en
dans l’ouragan, commet-,
i folie de tirer sur des dé
ments trop grands, s’ef-
(Lire ta tuile page 3)
Derrière les 2 premiers, d’une course rendue encore plus dure
par le vent en sa première partie, ont émergé Redolfi (parti
trop vite), Rolland (bien revenu), Idée (de plus en plus brillant)
Déceptions : Koblet, Van Est 9 J. Dupont
Mattéoli et Coste
Clair, net et précis ! Au 40 e kilomètre, Maurice Blomme pas
sait en 8 e position avec 1* 11” de retard sur le leader, Berton; au
81 e , il était 2* à 35” seulement du même homme de tête; au 100 e ,
il était au commandement avec 43” d’avance sur le Bordelais; au
125% il avait porté son avantage à 2’ 59”; au Parc des Princes, il
triomphait avec 4’ 18” 4/5, Berton conservant la seconde place.
Le poulain d’André Bertin- d / accentuer récart non seulemen t
Wolber a remporte le succès que p ar ra pp 0 rt à son rival malheureux
nous attendions de lui, et il l’a mais encore, à une exception près,
fait avec une maîtrise totale, par rapport aux autres ! Tout cela,
Son constructeur ne s’était pas uotons-le, avec une machine sans
ému de le voir distancé au cours d0 ^te très allégée mais parfaitement
, , .. , orthodoxe quant au montage. Bravo,
de la première heure : Blomme, bravo, Bertin !... et bravo le
e C’est normal, nous disait-il de cyclisme belge qui, en cette fin de
voiture à voiture, il lui faut 50 ki- sa j Bon 1950, semble s’acheminer vers
«vvvvvvv^vvwww^a^vv i e rétablissement espéré depuis si
La meilleure performance sur les longtemps !
deux tours de piste au Parc des Prin
ces, a été réalisée par Emile Idée et Eole, maître du jour
Charles Coste en V 13” 4/5, devant „, , ... , , .
Roger Piel et Mattéoli i* 15” 1/5. Mais esquissons brièvement la phy-
Bionomie de la compétition.
, .. . , Entre Saint-Cyr et Trappes, puis
lometres pour trouver la bonne car- d€ Trappes à Houdan en passant par
dence. » Bertin, ex-routier de va^ pontchartrain, un spectacle diffici-
leur, connaissait à la fois son affai- le à oublier. Les hommes peinaient
re et son bonhomme! Dès la seconde dans les rafales et" se battaient con-
heure, Blomme entamait une pro- tre un vent sans cesse plus violent,
digieuse remontée qui le conduisait, , uns 6 obstinaient à pousser un
% Y développement visiblement trop
au début de la troisième au sommet grand Gallis> Moujica, Mattéoii,
de la course. Ensuite, il ne cessait Koblet, par exemple ; d’autres es
sayaient de tourner en souplesse et,
au nombre de ceux-là. il faut citer
Klabinsky. De son côté, Berton rou
lait avec une aisance certaine, en
multiplication unique et pignon fixe.
Blomme était dans la bonne moyen-
Le clasgement
1. MAURICE BLOMME (Belqe), les
141 km. 300 en 3 h. 41'52"3/5
(moy. 36 km. 89.8), (sur bic. An
dré Bertin, pn. Wolber) ;
2. BERTON (Fr) 3 h. 46' 11” 2/5;
3. Ant. Rolland (Fr) 3 h. 48' 39”
3/5 :
4. Idée (Fr) 3 h. 48' 43" 1/5 ;
5. Redolfi (Fr) 3 h. 48' 43” 4/5 ;
6. Gallis (Fr) 3 h. 49' 36" 3/5 ;
7. Rey (Fr) 3 h. 50' 47” 1/5 ;
8. M. Dupont (Bel) 3 h. 51'9"3/5;
9. Klabinsky (Pol) 3 h. 51' 28" ;
10. Morvan (Fr) 3 h. 51' 42"^2/5 ;
11. J. DupontTFnr-3^'32’-32” ;
12. Mattéoli (Fr) 3 h. 53' 32" 4/5;
13. Koblet (Suis) 3 h. 53' 47" 2/5 ;
14. Piel (Fr) 3 h.* 54' 4" 1/5 ;
15. Diot (Fr) 3 h. 55' 0" ;
16. Moujica (Fr) 3 h. 55' 21" ;
17. Dotto (Fr) 3 h. 58' 41" 2/5 ;
18. Van Est (Holl) 4 h. 1' 58" ;
19. Coste (Fr) 4 h. 2' 45" 3/5 ;
20. Sabbadini (Fr) 4 h. 11' 35" 1/5-
ne ; Antonin Rolland luttait d’une
manière assez désordonnée mais
avec une incontestable efficacité.
On devait, tenez-vous bien, mettre
14’ 16” de plus que l’an dernier
pour atteindre Houdan : T h. 8’ 9”
pour Berton contre , 54’ 53” pour
Coppl. soit près d’un quart d’heure
de différence en moins de 40 kilo
mètres ! Et, dans le fond, ces der
niers chiffres constituent à eux seuls
la majeure partie de l’explication
de la course. Tous les hommes qui
s’imposèrent au cours de cette meur
trière première heure un travail par
Claude TILLET.
(Lire la suite page 3, rub. Cyclisme)
ET DE TROIS !...
Masque volontaire, arc-bouté sur sa machine, Blomme vient de déborder
Roger Piel dans la descente de Ville-d’Avray et fonce, en vainqueur,
vers le Parc des Princes. Piel était parti de la grille de l’Orangerie 12 minutes avant lui! Entre temps,
Blomme avait rejoint Antonin Rolland et Koblet. Un beau tableau de chasse.
LE R,C, PARIS DEVIENT SEUL LEADER DU CHAMPIONNAT DE FOOTBALL
LE RACING JOUE EN EQUIPE
et déloge les Bretons, dispersés, de la première place !
-1-
DIVISION I (4 e
journée)
*R.C. PARIS (1) b. Rennes
(1).
4-2
*Reims (6) b. LILLE
(3)..
4-3
«MARSEILLE (12) et
Strasb.
(3)
2-2
«LE HAVRE (12) b. Sète
(5)
1-0
«ST-ETIENNE (6) et
Nîmes
(6).
1-1
«NANCY (6) b. STADE-R.S.
(6).
2-1
«Roubaix (15) et BORDEAUX
(6)
1-1
«TOULOUSE (15) b. Lens (12)
3-2
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(15)
3-2
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— Sochaux (15) 3
4
1
1
2
5
11
— Toulouse (15) 3
4
1
1
2
5
12
16. Lens (12) 2
4
1
0
3
5
10
— Roubaix (15).. 2
4
0
2
2
4
9
18. Nice (15).... 1
4
0
1
3
5
11
_
Strasbourg, la formation invaincue (avec le R.C. P.), surprend en
• arrachant un point aux Marseillais
Reims, à l'énergie, finit par avoir raison de Lille
INTENSITÉ
Tous les regards sont tendus
vers la balle que Moreel vient
de shooter au but malgré un
plongeon de Mansat, arrière
breton. Cette photo donne une
idée de l’intensité du match et
de la mise hors position des dé
fenseurs rennais par la tourbil
lonnante attaque du Racing.
On reconnaît, de gauche à dr. :
Moreel, Mansat (à terre) mas
quant plus ou moins Gud-
mundsson, Nilcitis. Le Maître.
Au fond à droite : Salva monté
en attaque sans opposition.
La caractéristique de cette 4 e journée de Championnat profes
sionnel de football en division nationale est, sans aucun doute, l’in
vincibilité des équipes jouant devant leur public.
En effet, sur 9 victoires, il y eut six victoires du club à domicile
et trois matehes nuis.
Racing-Rennes était la tête d’affiche. Le match de Colombes a
tenu ce qu’il promettait entre ces deux formations invaincues jus
qu’alors et dont les attaques avaient fait des étincelles. Comme il se
devait, six buts furent marqués en tout, mais cètte fois partagés et
nettement à l’avantage des adversaires des Bretons.
Le onze animé par Grumellon se battit comme un lion, fit
preuve de fougue, de dynamisme, d’une foi inaltérable, mais il
avait devant lui une formation complète dont la défense, soutenue
au paroxysme de la réussite par Vignal, ne se laissa pas impression'
ner par les percées fulgurantes des avants bretons, peut-être trop
fulgurantes, car imprécises dans la finition.
Jean Combot rata de la sorte
deux buts paraissant imparables
La manière du Racing troubla fré
quemment la défense bretonne
qui se défendit avec acharnement
mais fut souvent mise hors de po
sition par les virevoltants avants
parisiens. /
Racing-Rennes, s’il permit de
battre un record de recette du
Championnat avec ses 7 millions
et demi de francs, nous a donné
également un leader de bonne fac
ture. ,
Le Racing, aujourd’hui, demeure
la seule formation totalisant un
maximum de 8 points. Derrière le
club parisien, nous trouvons main
tenant deux équipes comptant six
points (dont Rennes). Strasbourg
dernière formation invaincue avec
le Racing est là, à une place d’hon
neur, maintenue grâce à son matbh
nul de Marseille. Performance de
taille dans laquelle les deux ex-
Joueurs de Marseille : Nagy et
Bihel entrent pour une bonne part.
Le record de recette
du Championnat
est battu
Le match RC Paris-Rennes a battu
le record de recette pour un match
de Championnat avec 7.401.275 francs
contre 6-581.500 francs à la rencontre
Bordeaux-Lille (12-2-50).
Le record de spectateurs reste au
match Marseille-Lille (13-3-49) qui at
tira 40.264 personnes.
Précisons que l’on n’avait jamais vu
autant d’affluence qu’à Colombes,
hier, pour un match intéressant la
quatrième journée.
Choc d'envergure
Après cette incidente faite en
raison du classement élogieux de
Strasbourg, passons au second choc
d’envergure de la Journée : Reims-
Lille.
Il tint lui aussi ce qu’il promet
tait et il semble même que Reims
se surpassa. Les Champenois me
naient par 2 à 0 après une domi
nation efficace quand ils se firent
rejoindre et dépasser.
René COTTEAUX.
(Lira la’ suit» page B, rub. Football)
EXCELLENTE TENUE DES
NOUVEAUX CHEZ LES XII
CARPENTRAS
a failli 'vaincre
les CATALANS!
Toulon, malgré la nette
victoire de Bordeaux
fait bonne impression
(Lire l’article de Roger Bastide
en page 5, rubrique Rugby XIII)
SOUS LE PATRONAGE
DE « L’EQUIPE »
BRULÉ, agressif
GODEY, très à l’aise
DOMINENT
AU MOTOCROSS
d’ARGENTEUIL
(Lire
les détails page 2,
•n rubrique Moto)
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