Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-08-09
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 août 1950 09 août 1950
Description : 1950/08/09 (A5,N1350). 1950/08/09 (A5,N1350).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51017858
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
LU
RTi
JOURNAL m TOUR
0INUE EN PAGE 6
IN MAILLOT JAUNE :
par Ferdi KUBLER
COMPTE POSTAL : 4 237-93
SCOOTER
Tamli relia
Le plus rapide... Le plus résistant...
Le plus perfectionné du monde
FRANCE - AUTOS - S PORTS
12. avenue de la Porte-Champerret, 12
PARIS (17*) Téléphone : Q AL vaut #9-73
LIVRAISON IMMEDIATE
1 MWl soigneur
1 ^révèle
VOICI POURQUOI BOBET A PERDU LE TOUR 1950 !
et
ire a
le tnêr
emple.
ache,
icoup
ireux dei
ion blés
? champ
uelques
t de pr
satisfa
gagner
ut était compromis - déjà - à Perpignan
la catastrophe de Nîmes ne fut qu’une
conséquence...
Le secret avait été bien gardé et c'est par
lV,
CE SOIR, A 20 H. 30, A GENEVE
1NRICH et MIMOUN
nt l’occasion de préciser
ir retour en forme !
ailleurs Bally, Schewetta, Chypre , Frayer
ni et Sillon seront les vedettes de la soirée
avec les Suisses Sutter et Wahli
jourd’hui à Genève et demain à Bruxelles, quelques-uns
illeurs athlètes français procéderont à une dernière
entraînement avant les Championnats d’Europe, qui
iVheureiï' ceron ti on le sait, le 23 août au stade du Heysel, à
es...
e coura
l’ambitio
lue ce si
îière.
mx de
urne au
du mot
t-il.
r un aut
uvoir êt
3 ; il a
ige
oler, nou
fc plus f
5tait Bo
mandant
.n crime
ss reviendrons demain sur la nocturne de l’Union Saint-
responsa
de Frani
it à se
t.
r de froJGsnève, la nocturne organisée par le CA Genève sous
re. tout, de Guy Lapointe réunira quelques sélectionnés pour
es. S’il ne faut pas s’attendre à de très grandes perfor-
— et pour cause — on
mais il cependant apprécier la
me part | g q ue iq Ues athlètes qui,
ps derniers, avaient don-
ques inquiétudes : Hein-
Mimoun.
hasard que la précaution s'avéra inutile
Il faut savoir comment Louis Bobet -et les gars de Véquipe dé France furent soignés pour com
prendre les lignes qui vont suivre.
Tous les jours, un homme au cheveux grisonnants, aux yeux clairs et francs, avait pour charge
de « réceptionner » le champion de France, de le soigner, de s’occuper de son corps d’athlète avec
le maximum de sérieux, de compétence. Cet homme, dont on a peu parlé, est un ami de Bobet qu’il
connut à ses débuts aux Espoirs de l’Ouest, puis chez Stella.
Raymond Le Sert, originaire de Saint-Brieuc ; fut l’homme qui,
avec Jean Bidot,' et peut-être . plus que Jean Bidot, recueillit le
premier les impressions de Louison t traduites en joies ou en peines.
Il découvrait le premier, en palpant chacun des muscles du
champion de France, qu’il connaît sur le bout des doigts, l’accident
physique qui fait souffrir et attaque le moral du Breton, sujet,
plus que tout autre, à l’inquiétude, r „ r r .. ,,,
la Louison : « En vous effleurant.
Doué d’une patience étonnante, j H vous soulage ! »
Le Bert, que l’équipe de France '
appelait couramment ((Raymond», ^ partir de .Saint-Gauden*
est un homme solide, trapu et Raymond a tenu à jour un petit
fort ; mais il avait une délicatesse carnet sur lequel il a marqué tout
dans le toucher qui faisait dire Ce 1 u 2 pouvait expliquer une défait-
Gaston MEYER.
luite p. 4, rubr. Athlétisme)
-il. la
dé par
bien. Si
venir à
i, dès cet
irvices :
pour
a aidé,
uvelle du
ê point ;
s gagné
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uis l’est]
sans excej
éminiani,
tâche
i e persoi
.qu’un,
ouison ui
exemplej
léclare
l aurait
>ur de Fi
la j’e-n 1
bonhomi
pas s’en
n sensible]
«happée
tre Briai
c-il, Jean
les senti
lent, voyr
ait, j’ai
me dit
! tu accoi
Tour. Soi
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s vite, et
épuisé et
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lent. J. et(
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STE D’INSCRIPTIONS I
RUXELLES EST CLOSE
;0 VIÉTIQUES
Ch ampionnats
d'Europe
[8 août : «ne date cruciale
| Fédérations puisque à mi
tait définitivement close la
i Inscriptions aux Chani-
d’Europe.
lavons pu Joindre au télé-
i. Clemmé, secrétaire géné-
a Ligue Belge, grand res-
de l’organisation,
fce heures, nous avons 14
| engagées représentant 300
ir les 6.000 places de la grande
! du Heysel, les seules mises en
a. il reste environ 800 places
mais d’ici un ou deux jours,
l*era loué », nous a déclaré M.
télégrammes conti-
[tffluer ; car il suffit de pos-
avant ce soir pour que
r -ent soit valable ; il nous
[donc attendre deux jours
f s pouvoir établir une liste
d’autant plus que les Fé-
éprouvent le besoin d’ap-
fs changements à leur lfs-
pWe instant : j’ai déjà rec-
fois le nom des sélection-
F^hques ; et les Finlandais
[j 1 le texte du télégramme reçu
pscou par la LBA : « Une
soviétique participera aux
pionnats d’Europe. La déléga-
| ( 9ninrendra 40 personnes dont
lyaineurs et Juges et le diri-
[«idrianov. Détails suivront par
Kaiinine. »
voulu attendre dimanche
„ : je leur ai câblé que
^Possible.
Russes ?
Itends un coup de télépho.
Ambassade soviétique en-
3 0 et 17 h. 50. »
l?T°hs rappelé un peu plus
belge et cette fois of-
M. clemmé a pu nous
Fhte Soviétiques seront à
TJ a liste officielle nous est
[Par avion.
Imposante participation so-
1 sonnera aux Championnats
T:. lln nouvel intérêt. Il y au-
,sensation du 23 au 27
du Heysel.
IL AURAIT PU ETRE
D’EUROPE !.
CHAMPION
STUTTGART. — Eprouvé par l’allure extra-rapide de la première
partie du parcours, Hubert Huppertz enlève en 47” 4/10 le Cham
pionnat d’Allemagne du 400 mètres, laissant à deux mètres Geister,
qui finit beaucoup plus vite que le vainqueur. Si l’Allemagne avait
pu être représentée à Bruxelles, Huppertz, en dépit des Anglais Lewis.
Pugh, de l’Italien Siddi, du Français Lunis, eût été le favori du 400 m.
lance ou un renouveau de vigueur.
Ce carnet est resté relativement
vierge jusqu’à Saint-Gaudens où il
nota cependant :
« Bel effort de Louison, heureux
de son étape pyrénéenne. Très bon
état général. »
C’est à partir de ce jour-là que
Raymond ressentit de l’inquiétude
et en fit part à Jean Bidot.
Bobet se confiant plus totale
ment à lui, lui livrant ses pensées
secrètes sans chercher à les camou
fler, lui demandait de ne pas les
dévoiler alors, afin de ne pas offrir
éventuellement un flanc blessé à la
vue de l’adversaire.
Bobet a donc voulu, maintenant
que le Tour est fini, que l'on sache
comment il avait perdu le Tour en
demandant à Le Bert de nous livrer
quelques-uns des fragments les plus
importants de son journal de route.
Pierre BOURBILLON.
(Lire la suite page 3)
MM. RODONI
ET JOINARD
se sont rencontrés
pour chercher
A EFFACER
les incidents
du Tour
MM. Rodoni, président de l’Union
Vélocipédiqua Italienne, et Aifredo
Binda, directeur technique de cette
fédération, se trouvaient, hier à
Paris, se rendant vers Liège pour
les Championnats du monde de
cyclisme.
MM. Rodoni et Binda ont tenu
à rencontrer M. Joinard en sa
qualité de président de la Fédéra
tion Française de Cyclisme, afin
de lui dire que les relations entre
le cyclisme italien et le cyclisme
français ne devaient être en rien
altérées par Tes incidents du ré
cent Tour de France. MM. Rodoni
et Joinard ont cherché ensemble
le moyen de manifester publique
ment l’intention commune de leurs
(LIRE LA SUITE PAGE 3)
LES HOMMES ET LES EPREUVES EVOLUENT...
En 1950, pas de grimpeurs ailés
mais des lévriers victorieux sur toute la ligne
tandis que les grands “emballeurs” se font rares
AISANCE, EQUILIBRE
Cette très belle photo de Loui
son Bobet a été prise au cours
de la première partie du Tour.
Le leader français respire la
force, l’aisance, l’équilibre. Plus
tard, après Perpignan, il devra
lutter non seulement contre ses
adversaires, mais encore contre
une courte, mais fatale défail
lance intestinale. Il nous mon
trera, dans les Alpes, le même
spectacle harmonieux, démon
trant ainsi ses belles facultés
de récupération.
Une étude de
Claude TILLET
Pour la première fois depuis bien longtemps, la montagne n’a pas
exercé une influence prédominante sur les destinées du Tour de France.
Saluons cet événement, puisqu'il est l’indice du retour à l’équilibre
recherché par l’Organisateur.
Mais n’est-il pas permis de noter, également, à ce propos, que rare
ment les véritables grimpeurs furent aussi peu nombreux. Il serait
d’ailleurs intéressant de savoir, s’il s’agit d'une pénurie passagère ou du genre « homme complet » comme
d’une véritable évolution du routier, type Tour de France. Aux tout speicher, Antonin Magne et Leducq ?
premiers rangs du classement géné : où étaient les grim pe U rs « ailés » ? Ce n ’ est ^ encore certain, mais il
Evidemment, Marinelli avait aban- est hors de doute due nous semblons
ral, trois lévriers : Kubler, Bobet et
Géminiani, contre un « châssis ré
duit » : Ockers. Au palmarès du
« Meilleur grimpeur », un lévrier :
Bobet. Une seule révélation fran
çaise : Meunier, autre lévrier...
MANCHE TRAVERSÉE POUR LA PREMIERE FOIS... CETTE ANNEE
,r sre, aux Tourelles, télé-
s °n journal :
aux 50 mètres Josette
per d du terrain car elle a
Li*
Aj..
^ u tez, mon vieux, réplique
a l'autre bout du
FLORENCE CHADWICK
s’entraînait la nuit, avec les requins
pour battre, en 13 h. 23, le record
de G. Iderlé :
14 h. 31 !
Shirley May France
a échoué
. ^cs.,
tombait assez mal, on en
fai*!
12:01 - Hte
i, qui (t
liante
sser .
pento
"'ira,
V W. Chiarisoli, dirigeant
l-Hs' j N s ’ en souviendra
Ttrw des 40*’ Championnats
' ^ natation,
it Co QI ?t, a la gare de Lyon
Ig, | t'é sa valise à un par
is., 0 lui restitua à la sortie.
s 'oDe° UVron t celle-ci M. Chia-
’ : d'h n r?u t Qu'elle contenait les
|% J 9endarrr,e.
I.s'er, dernier il promenait
I
■orrno d °uter deux chronos et
Paquet de licences.
J c dUr$ H
l>e C i au pentathlon féminin
ii^füsn^ * e Pistolet du star-
"t Q V . n ^ obstinément à partir
lr recours au . fusil de
Hait k-
L 5l J t'_. ,' en Que cela arrive un
putr e
temps
en athlétisme.
que l'on parle
Kel
Uir,
hansenne.
Suite page 5)
L’Américaine Florence Chad-
'vick (31 ans) vient de pulvéri
ser, en 13 h. 23’, le record de la
traversée de la Manche de sa
compatriote Gertrude Ederle,
que celle-ci détenait pourtant en
14 h. 31”.
Shirley May France ayant
abandonné, sa compatriote Flo
rence Chadwick est donc la pre
mière à traverser la Manche
cette année. De nombreux au
tres concurrents suivront — du
moins nous l’espérons — sur
tout le 22 août quand les concur
rents pour le « Marathon de
la Manche », organisé par le
« Daily Mail » avec le patro
nage de « L’Equipe » pour la
France, s’élanceront du même
point que l’Américaine (Gris-
Nez) pour se disputer l’honneur
de toucher les premiers les côtes
Georges DUCHESNE.
(Lire ia suite page 4, rubr. Natation)
donné et Lazaridès était dans une nous acheminer vers cette formule
condition médiocre; évidemment, en- ° n s . en r èj° u it, ici, car de cetu
core. les Italiens n’étaient plus là... man ière le champ des vainqueurs
Mais, avant le départ des Transal- Possibles sera autrement plus ouvert
pins on avait noté que Bartali avait D
dû se contenter de gagner au sprint. Race en . vo,e de disparition
à Saint-Gaudens, l’étape des Pyré- ies sprinters .
nées dont un autre lévrier : Piot par contre, on déplorera haute-
s’était fait la vedette ! Enfin, qui ment, ici, la disparition quasi totale
prenait le maillot jaune après cette (dans le Tour) des grands sprinters
première journée en montagne ? Le on se passionnait autrefois pour
molosse Magni... matches sans merci que se livraient;
En résumé, le seul grimpeur pur< parfois pendant trois ou quatre éta-
du type précédent, que l’on ait vu pes consécutives, des Charles Pélis-
émerger de temps à autre est Robic. s i er e t Di Paco, des Le Grevés et
Nous sommes donc bien loin de ces Meulenberg, des Leducq et Jean
« Tours » éminemment favorables Aerts, etc., etc. A chaque arrivée
aux coureurs de petit gabarit et, ava i t lieu - un duel serré, qui se ter
ri 'une manière générale, aux spécia- rn.in.ait à l’occasion par des incident
listes de l’escalade que nous connû- que p on pouvait, certes, regretter
mes - mais qui constituaient le témoigna-
Faut-il en conclure que nous en ge de l’ardeur des concurrents,
reviendrons bientôt à des gagnants
Qu’avons-nous eu, à cet egard, au
cours des dernières semaines ? Quel
ques arrivées au sprint, bien sûr
mais sans aucun rapport avec ces
emballages tumultueux et passion
nants auxquels nous assistâmes dans
le passé. Dans cet ordre d’idées, la
plus belle arrivée fut sans dou
cette année, celle de Liège, où l'un
des seuls spécialistes en lice. Adolfo
Leoni, arracha de peu la victoire
Les succès de Pasotti furent acquis
sans bavure mais he soulevèrent pas
l’enthousiasme; et si le sprint victo
rieux de Lauredi, à Angers, fut très
bon, il ne dépassa pas, lui non plus,
les limites du satisfaisant. En réalité,
les empoignades les plus féroces
eurent sans doute lieu à Dijon et au
Parc des Princes, où JSciardis devant
(Lire la suite page 6)
II
L'EQVÎPË I
PRESENTE LES GRANDES FORMATIONS 50-51
A Nice, on compte sur Âmalfi,
Vandooren... un Argentin,
un Hollandais et Firoud!
Disparaissent : Luciano, Skocen , Rolland
Stekiw et Gallard
(De notre envoyé spécial Jacques DE RYSWICK)]
La saison officielle de football commencera, chez les professionnels,
le 27 août. Mais déjà toutes les équipes sont à pied d’oeuvre.
Comme les reporters de « L’Equipe » qui vont vous présenter tour
à tour les 36 clubs du Championnat professionnel divisions I et II.
Voici le premier « papier ». Il est de Jacques de Ryswick qui vous
présente Nice et Cannes. Demain, vous pourrez lire l’activité et les
espoirs de Toulon et Monaco.
DEUX « PAPILLONS »
UNISSENT
LEURS DESTINÉES...
Odette Casteur et Maurice Lu-
sien. du Stade Français, se sont
mariés, hier matin, à Créteil,
avant leur départ pour les
Championnats d’Europe de na
tation qui seront disputés à
Vienne (20-27 août). Samedi et
dimanche, ils remportaient cha
cun un titre de champion de
France du 200 brasse (en « pa
pillon »). On voit ici Odette
Casteur félicitant le recordman
d’Europe, aux Tourelles, après
sa victoire.
(Voir notre article en rubrique
Natation, page 4),
NICE. — Treize prog niçois étaient, ce matin, au travail sur un terrain
situé au lieudit La Californie, tout au bout de la Promenade des Anglais,
Il s’agissait des anciens : Germain, Gaillard, Firoud, Rossi, Mindonnet,
Boiiifaci, Sérone, Carré, Ben Tifour, Ben Nacef, auxquels s’ajoutaient Pe~
dini, qui redevient Niçois après un séjour de trois saisons à Sochaux,
Fassonne, prêté l’an dernier à Toulon et, enfin, le Brésilien Yeso Amalfi.
De l’effectif pro actuel, seul man
quait à cette séance, .Belver, légère
ment blessé au pied.
: Nous avons commencé la mise
en train athlétique, il y a une
bonne semaine, me disait le nouvel
entraîneur niçois Elly Rous, mais
c’est aujourd’hui seulement que mes
joueurs reprennent vraiment contact
avec le ballon. Notre travail sera
mené progressivement. Dimanche,
nous aurons notre premier match
tout à fait amical, ici, contre nos
amateurs. Puis, après avoir joué le
15 à Toulon, nous recevrons, le 20,
l’équipe viennoise de Florisdorf. J’es
père ainsi amener mon équipe à un
excellent degré de préparation pour
1- samedi 26. date à laquelle elle ou.
vrira, à Bordeaux, contre les cham
pions de France, le bal du Cham
pionnat 1950-51 »
On sait que dans son effectif de
Tan dernier l’OGCN a perdu Lu
ciano, qui est toujours à Nice, mais
s’apprête à rejoindre, d’ici quelques
jours son nouveau club, le Réal de
Madrid ; d’autre part, on n’ignore
pas que Skocen est parti pour » le
Canada (à moins que ce ne soit
pour New-York où il aurait, paraît-
il, été vu ces temps derniers !) que
Rolland et Stekiw ont été transférés
à Lyon et que Gallard a été acquis
par le CAP-
Vandooren ?
En fegard de ces départs, quelles
ont été les acquisitions de l’OGC
Nice ? On a noté, plus haut, les ren
trées de Pedinl et de Fassonne. On
(Lire la suite page 5, rubr. Football)
SUR LE RING
OU CERDAN AVAIT
CONQUIS
SA COURONNE...
RAY ROBINSON
pour 350 fr.
met son titre
en jeu
devant FUSARI
Le poids, seul véritable
danger pour le champion
(De notre envoyé spécial
perin. J. KROUTCHTEIN)
NEW-YORK (par fil spécial. A.F.P.).
— Pour 350 francs, Ray Robinson : .et-
tra en jeu son titre de champion du
monde des poids welters, ce mercredi
soir, devant Charlie Fusari. Le match
aura lieu à Jersey City, sur ce même
ring du Roosevelt Stadium où Marcel
Cerdan avait ravi à Tony Zaie le
titre mondial des moyens.
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)
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JOURNAL m TOUR
0INUE EN PAGE 6
IN MAILLOT JAUNE :
par Ferdi KUBLER
COMPTE POSTAL : 4 237-93
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Le plus perfectionné du monde
FRANCE - AUTOS - S PORTS
12. avenue de la Porte-Champerret, 12
PARIS (17*) Téléphone : Q AL vaut #9-73
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VOICI POURQUOI BOBET A PERDU LE TOUR 1950 !
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Il faut savoir comment Louis Bobet -et les gars de Véquipe dé France furent soignés pour com
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Tous les jours, un homme au cheveux grisonnants, aux yeux clairs et francs, avait pour charge
de « réceptionner » le champion de France, de le soigner, de s’occuper de son corps d’athlète avec
le maximum de sérieux, de compétence. Cet homme, dont on a peu parlé, est un ami de Bobet qu’il
connut à ses débuts aux Espoirs de l’Ouest, puis chez Stella.
Raymond Le Sert, originaire de Saint-Brieuc ; fut l’homme qui,
avec Jean Bidot,' et peut-être . plus que Jean Bidot, recueillit le
premier les impressions de Louison t traduites en joies ou en peines.
Il découvrait le premier, en palpant chacun des muscles du
champion de France, qu’il connaît sur le bout des doigts, l’accident
physique qui fait souffrir et attaque le moral du Breton, sujet,
plus que tout autre, à l’inquiétude, r „ r r .. ,,,
la Louison : « En vous effleurant.
Doué d’une patience étonnante, j H vous soulage ! »
Le Bert, que l’équipe de France '
appelait couramment ((Raymond», ^ partir de .Saint-Gauden*
est un homme solide, trapu et Raymond a tenu à jour un petit
fort ; mais il avait une délicatesse carnet sur lequel il a marqué tout
dans le toucher qui faisait dire Ce 1 u 2 pouvait expliquer une défait-
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[8 août : «ne date cruciale
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! du Heysel, les seules mises en
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mais d’ici un ou deux jours,
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avant ce soir pour que
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F^hques ; et les Finlandais
[j 1 le texte du télégramme reçu
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soviétique participera aux
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Ambassade soviétique en-
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M. clemmé a pu nous
Fhte Soviétiques seront à
TJ a liste officielle nous est
[Par avion.
Imposante participation so-
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T:. lln nouvel intérêt. Il y au-
,sensation du 23 au 27
du Heysel.
IL AURAIT PU ETRE
D’EUROPE !.
CHAMPION
STUTTGART. — Eprouvé par l’allure extra-rapide de la première
partie du parcours, Hubert Huppertz enlève en 47” 4/10 le Cham
pionnat d’Allemagne du 400 mètres, laissant à deux mètres Geister,
qui finit beaucoup plus vite que le vainqueur. Si l’Allemagne avait
pu être représentée à Bruxelles, Huppertz, en dépit des Anglais Lewis.
Pugh, de l’Italien Siddi, du Français Lunis, eût été le favori du 400 m.
lance ou un renouveau de vigueur.
Ce carnet est resté relativement
vierge jusqu’à Saint-Gaudens où il
nota cependant :
« Bel effort de Louison, heureux
de son étape pyrénéenne. Très bon
état général. »
C’est à partir de ce jour-là que
Raymond ressentit de l’inquiétude
et en fit part à Jean Bidot.
Bobet se confiant plus totale
ment à lui, lui livrant ses pensées
secrètes sans chercher à les camou
fler, lui demandait de ne pas les
dévoiler alors, afin de ne pas offrir
éventuellement un flanc blessé à la
vue de l’adversaire.
Bobet a donc voulu, maintenant
que le Tour est fini, que l'on sache
comment il avait perdu le Tour en
demandant à Le Bert de nous livrer
quelques-uns des fragments les plus
importants de son journal de route.
Pierre BOURBILLON.
(Lire la suite page 3)
MM. RODONI
ET JOINARD
se sont rencontrés
pour chercher
A EFFACER
les incidents
du Tour
MM. Rodoni, président de l’Union
Vélocipédiqua Italienne, et Aifredo
Binda, directeur technique de cette
fédération, se trouvaient, hier à
Paris, se rendant vers Liège pour
les Championnats du monde de
cyclisme.
MM. Rodoni et Binda ont tenu
à rencontrer M. Joinard en sa
qualité de président de la Fédéra
tion Française de Cyclisme, afin
de lui dire que les relations entre
le cyclisme italien et le cyclisme
français ne devaient être en rien
altérées par Tes incidents du ré
cent Tour de France. MM. Rodoni
et Joinard ont cherché ensemble
le moyen de manifester publique
ment l’intention commune de leurs
(LIRE LA SUITE PAGE 3)
LES HOMMES ET LES EPREUVES EVOLUENT...
En 1950, pas de grimpeurs ailés
mais des lévriers victorieux sur toute la ligne
tandis que les grands “emballeurs” se font rares
AISANCE, EQUILIBRE
Cette très belle photo de Loui
son Bobet a été prise au cours
de la première partie du Tour.
Le leader français respire la
force, l’aisance, l’équilibre. Plus
tard, après Perpignan, il devra
lutter non seulement contre ses
adversaires, mais encore contre
une courte, mais fatale défail
lance intestinale. Il nous mon
trera, dans les Alpes, le même
spectacle harmonieux, démon
trant ainsi ses belles facultés
de récupération.
Une étude de
Claude TILLET
Pour la première fois depuis bien longtemps, la montagne n’a pas
exercé une influence prédominante sur les destinées du Tour de France.
Saluons cet événement, puisqu'il est l’indice du retour à l’équilibre
recherché par l’Organisateur.
Mais n’est-il pas permis de noter, également, à ce propos, que rare
ment les véritables grimpeurs furent aussi peu nombreux. Il serait
d’ailleurs intéressant de savoir, s’il s’agit d'une pénurie passagère ou du genre « homme complet » comme
d’une véritable évolution du routier, type Tour de France. Aux tout speicher, Antonin Magne et Leducq ?
premiers rangs du classement géné : où étaient les grim pe U rs « ailés » ? Ce n ’ est ^ encore certain, mais il
Evidemment, Marinelli avait aban- est hors de doute due nous semblons
ral, trois lévriers : Kubler, Bobet et
Géminiani, contre un « châssis ré
duit » : Ockers. Au palmarès du
« Meilleur grimpeur », un lévrier :
Bobet. Une seule révélation fran
çaise : Meunier, autre lévrier...
MANCHE TRAVERSÉE POUR LA PREMIERE FOIS... CETTE ANNEE
,r sre, aux Tourelles, télé-
s °n journal :
aux 50 mètres Josette
per d du terrain car elle a
Li*
Aj..
^ u tez, mon vieux, réplique
a l'autre bout du
FLORENCE CHADWICK
s’entraînait la nuit, avec les requins
pour battre, en 13 h. 23, le record
de G. Iderlé :
14 h. 31 !
Shirley May France
a échoué
. ^cs.,
tombait assez mal, on en
fai*!
12:01 - Hte
i, qui (t
liante
sser .
pento
"'ira,
V W. Chiarisoli, dirigeant
l-Hs' j N s ’ en souviendra
Ttrw des 40*’ Championnats
' ^ natation,
it Co QI ?t, a la gare de Lyon
Ig, | t'é sa valise à un par
is., 0 lui restitua à la sortie.
s 'oDe° UVron t celle-ci M. Chia-
’ : d'h n r?u t Qu'elle contenait les
|% J 9endarrr,e.
I.s'er, dernier il promenait
I
■orrno d °uter deux chronos et
Paquet de licences.
J c dUr$ H
l>e C i au pentathlon féminin
ii^füsn^ * e Pistolet du star-
"t Q V . n ^ obstinément à partir
lr recours au . fusil de
Hait k-
L 5l J t'_. ,' en Que cela arrive un
putr e
temps
en athlétisme.
que l'on parle
Kel
Uir,
hansenne.
Suite page 5)
L’Américaine Florence Chad-
'vick (31 ans) vient de pulvéri
ser, en 13 h. 23’, le record de la
traversée de la Manche de sa
compatriote Gertrude Ederle,
que celle-ci détenait pourtant en
14 h. 31”.
Shirley May France ayant
abandonné, sa compatriote Flo
rence Chadwick est donc la pre
mière à traverser la Manche
cette année. De nombreux au
tres concurrents suivront — du
moins nous l’espérons — sur
tout le 22 août quand les concur
rents pour le « Marathon de
la Manche », organisé par le
« Daily Mail » avec le patro
nage de « L’Equipe » pour la
France, s’élanceront du même
point que l’Américaine (Gris-
Nez) pour se disputer l’honneur
de toucher les premiers les côtes
Georges DUCHESNE.
(Lire ia suite page 4, rubr. Natation)
donné et Lazaridès était dans une nous acheminer vers cette formule
condition médiocre; évidemment, en- ° n s . en r èj° u it, ici, car de cetu
core. les Italiens n’étaient plus là... man ière le champ des vainqueurs
Mais, avant le départ des Transal- Possibles sera autrement plus ouvert
pins on avait noté que Bartali avait D
dû se contenter de gagner au sprint. Race en . vo,e de disparition
à Saint-Gaudens, l’étape des Pyré- ies sprinters .
nées dont un autre lévrier : Piot par contre, on déplorera haute-
s’était fait la vedette ! Enfin, qui ment, ici, la disparition quasi totale
prenait le maillot jaune après cette (dans le Tour) des grands sprinters
première journée en montagne ? Le on se passionnait autrefois pour
molosse Magni... matches sans merci que se livraient;
En résumé, le seul grimpeur pur< parfois pendant trois ou quatre éta-
du type précédent, que l’on ait vu pes consécutives, des Charles Pélis-
émerger de temps à autre est Robic. s i er e t Di Paco, des Le Grevés et
Nous sommes donc bien loin de ces Meulenberg, des Leducq et Jean
« Tours » éminemment favorables Aerts, etc., etc. A chaque arrivée
aux coureurs de petit gabarit et, ava i t lieu - un duel serré, qui se ter
ri 'une manière générale, aux spécia- rn.in.ait à l’occasion par des incident
listes de l’escalade que nous connû- que p on pouvait, certes, regretter
mes - mais qui constituaient le témoigna-
Faut-il en conclure que nous en ge de l’ardeur des concurrents,
reviendrons bientôt à des gagnants
Qu’avons-nous eu, à cet egard, au
cours des dernières semaines ? Quel
ques arrivées au sprint, bien sûr
mais sans aucun rapport avec ces
emballages tumultueux et passion
nants auxquels nous assistâmes dans
le passé. Dans cet ordre d’idées, la
plus belle arrivée fut sans dou
cette année, celle de Liège, où l'un
des seuls spécialistes en lice. Adolfo
Leoni, arracha de peu la victoire
Les succès de Pasotti furent acquis
sans bavure mais he soulevèrent pas
l’enthousiasme; et si le sprint victo
rieux de Lauredi, à Angers, fut très
bon, il ne dépassa pas, lui non plus,
les limites du satisfaisant. En réalité,
les empoignades les plus féroces
eurent sans doute lieu à Dijon et au
Parc des Princes, où JSciardis devant
(Lire la suite page 6)
II
L'EQVÎPË I
PRESENTE LES GRANDES FORMATIONS 50-51
A Nice, on compte sur Âmalfi,
Vandooren... un Argentin,
un Hollandais et Firoud!
Disparaissent : Luciano, Skocen , Rolland
Stekiw et Gallard
(De notre envoyé spécial Jacques DE RYSWICK)]
La saison officielle de football commencera, chez les professionnels,
le 27 août. Mais déjà toutes les équipes sont à pied d’oeuvre.
Comme les reporters de « L’Equipe » qui vont vous présenter tour
à tour les 36 clubs du Championnat professionnel divisions I et II.
Voici le premier « papier ». Il est de Jacques de Ryswick qui vous
présente Nice et Cannes. Demain, vous pourrez lire l’activité et les
espoirs de Toulon et Monaco.
DEUX « PAPILLONS »
UNISSENT
LEURS DESTINÉES...
Odette Casteur et Maurice Lu-
sien. du Stade Français, se sont
mariés, hier matin, à Créteil,
avant leur départ pour les
Championnats d’Europe de na
tation qui seront disputés à
Vienne (20-27 août). Samedi et
dimanche, ils remportaient cha
cun un titre de champion de
France du 200 brasse (en « pa
pillon »). On voit ici Odette
Casteur félicitant le recordman
d’Europe, aux Tourelles, après
sa victoire.
(Voir notre article en rubrique
Natation, page 4),
NICE. — Treize prog niçois étaient, ce matin, au travail sur un terrain
situé au lieudit La Californie, tout au bout de la Promenade des Anglais,
Il s’agissait des anciens : Germain, Gaillard, Firoud, Rossi, Mindonnet,
Boiiifaci, Sérone, Carré, Ben Tifour, Ben Nacef, auxquels s’ajoutaient Pe~
dini, qui redevient Niçois après un séjour de trois saisons à Sochaux,
Fassonne, prêté l’an dernier à Toulon et, enfin, le Brésilien Yeso Amalfi.
De l’effectif pro actuel, seul man
quait à cette séance, .Belver, légère
ment blessé au pied.
: Nous avons commencé la mise
en train athlétique, il y a une
bonne semaine, me disait le nouvel
entraîneur niçois Elly Rous, mais
c’est aujourd’hui seulement que mes
joueurs reprennent vraiment contact
avec le ballon. Notre travail sera
mené progressivement. Dimanche,
nous aurons notre premier match
tout à fait amical, ici, contre nos
amateurs. Puis, après avoir joué le
15 à Toulon, nous recevrons, le 20,
l’équipe viennoise de Florisdorf. J’es
père ainsi amener mon équipe à un
excellent degré de préparation pour
1- samedi 26. date à laquelle elle ou.
vrira, à Bordeaux, contre les cham
pions de France, le bal du Cham
pionnat 1950-51 »
On sait que dans son effectif de
Tan dernier l’OGCN a perdu Lu
ciano, qui est toujours à Nice, mais
s’apprête à rejoindre, d’ici quelques
jours son nouveau club, le Réal de
Madrid ; d’autre part, on n’ignore
pas que Skocen est parti pour » le
Canada (à moins que ce ne soit
pour New-York où il aurait, paraît-
il, été vu ces temps derniers !) que
Rolland et Stekiw ont été transférés
à Lyon et que Gallard a été acquis
par le CAP-
Vandooren ?
En fegard de ces départs, quelles
ont été les acquisitions de l’OGC
Nice ? On a noté, plus haut, les ren
trées de Pedinl et de Fassonne. On
(Lire la suite page 5, rubr. Football)
SUR LE RING
OU CERDAN AVAIT
CONQUIS
SA COURONNE...
RAY ROBINSON
pour 350 fr.
met son titre
en jeu
devant FUSARI
Le poids, seul véritable
danger pour le champion
(De notre envoyé spécial
perin. J. KROUTCHTEIN)
NEW-YORK (par fil spécial. A.F.P.).
— Pour 350 francs, Ray Robinson : .et-
tra en jeu son titre de champion du
monde des poids welters, ce mercredi
soir, devant Charlie Fusari. Le match
aura lieu à Jersey City, sur ce même
ring du Roosevelt Stadium où Marcel
Cerdan avait ravi à Tony Zaie le
titre mondial des moyens.
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)
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