Presse et revues
8 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1951-02-12
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 février 1951 12 février 1951
Description : 1951/02/12 (A6,N1509). 1951/02/12 (A6,N1509).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101633g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2022
Sdsationnel redressement de Bergerac au dépens de Castres, en regby N !
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E HAVRE, NETTEMENT VICTORIEUX A STRASBOURG...
CONSOLIDE BRILLAMMENT
SA POSITION DE “ LEADER ”
Jl n’y a plus de traditions : deux clubs
seulement gagnent chez eux,., mais non
point Lille défait , d’une façon bien
inattendue, par Toulouse
Le RACiNG qui bat le STADE en péril
s'accroche aux basques des Havrais
l’examen du classement du Championnat professionnel de
’ Première Division donne lieu à quelques remarques dont l’en-
lemble confère à cette vingt-troisième journée un caractère parti
culier et à l’épreuve un peu plus de clarté tout de même. Nous
constatons en effet que :
i IL Y A ETIREMENT DU PELOTON DE TETE et promesse de
| dégagement d’une situation encombrée. A la veille de cette
Ajournée, il fallait aller jusqu’à la neuvième place incluse pour
trouver un écart de 4 points seulement avec le leader. Aujour
d’hui l’on ne trouve cet écart de 4 points qu’entre le premier et
le quatrième.
les deux grands bénéficiaires
de la journée sont Le Havre et
le Racing qui, tous d,aux vain
queurs, maintiennent leur situa
tion respective et prennent de
l’avance sur leurs suivants im
médiats. Très nettes ont été d’ail
leurs les victoires du Havre sur
PSlrosbourg et du Racing sur le
Stade. Pour le Racing, cela n’est
pas pour nous étonner, car
l’équipe a atteint une condition
satisfaisante, sinon constante.
| ; Mais le onze du Racing ne sait
toujours pas maintenir son al
lure en seconde mi-temps. Le
repos entre les deux parties du
match lui est nuisible, car il
rompt sa cadence.
La belle victoire remportée par
les Havrais à Strasbourg étonne
davantage. L’on s’accordait en effet
à trouver les Havrais marqués par
les signes de la fatigue, du moins
dans leur défense qui n’avait vas
été bien brillante, à Lyon, mardi
dernier, dans l’équipe de France B
contre Yougoslavie B. Ce déclin
était donc plus apparent que réel.
Mais la lourde défaite subie par
les Alsaciens les relègue dans la
seconde moitié du tableau, alors
qu’ils avaient été si longtemps au
commandement.
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite p. 8, rub. Football)
DIVISION I (23 e journée)
Le Havre (1) b. *STRASB.
(7)
4
-1 0-1
RC PARIS (2) b. ST.-R.S. (17)
3
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*St-ETIENNE (2) et Reims
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1
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Toulouse (4) b. ‘LILLE (4) ..
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«BORDEAUX (10) b. Sète (15)
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Classement
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5
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38
4. Reims (4) ... 26 23 9
8
6
39
36
5. Marseille (7) 25 23 7
11
5
35 26
Bord. (10) .. 25 23 10
5
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40
32
Rennes (4) .. 25 23 11
3
9 51
41
Lille (4) 25 23 9
7
7
36
29
Nice (7) 25 23 11
3
9
47
41
Nîmes (10) .. 25 23 9
7
7
37
38
11. Strasb. (7) .. 24 23 10
4
9 32
38
12. Nancy (12) .. 22 23 9
4 10
40
42
13. Roubaix (13) . 20 23 S
4 11
35
40
Toulouse (14) . 20 23 8
4 11
29
45
15. Sochaux (16) 18 22 8
2
12
37
41
16. Sète (15) ... 17 22 8
5 11
30
35
17. Lens (18) ... 15 23 5
5 13
37
58
Stade-R.S. (17) 15 23 5
5 13
27
45
DEUX ÉVÉNEMENTS DANS LE MONDE DES MOYENS A 48 HEURES D'INTERVALLE
ENTEND MIEUX FAIRE
CE SOIR CONTRE
DAUTHUILLE
que Ray Robinson...
lequel à Chicago affronte mercredi
iake La Motta
POUR LE TITRE /
WALZACK
COUPS DE GONG
20 h. 10, 8x3 Légers : Serge Ceuster-
mans c. Jacques Bouhier.
20 h. 45, 8x3 plume : André Janowsk!
c. Jacques Legendre.
21 h. 20, 12x3 moyens : Jean STOCK
c. Jacques Royer-Crécy.
22 h. 10, 10x3 moyens : Laurent DAU*
THUILLE c. Jean Walzack.
23 h., 10x3 coq : Emile CHEMAMA c.
Gaétan Annaloro.
Jean KROUTCHTEIN
notre envoyé spécial permanent
aux Etats-Unis
est parti hier pour Chicago
où il assistera après-demain
au Championnat du monde
Ray ROBINSON-
Jake LA MOTTA
(Lire page 5 le câble que nous
a adressé Jean KROUTCHTEIN
avant son départ de New-York)
j» LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE BASKET-BALL
LE RACING (grâce à Nemeth)
affirme ses prétentions
T BAT DES RECORDS !
Auboué donne au P.U.C. un sérieux avertissement
com^ Cham P ionnat de France aurait plus d’intérêt s’il était plus
A P r ® s la troisième trêve, il ne reprendra ses droits que dans
Iptrtic j°urs. Comment voulez-vous ne pas en perdre le fil ? Tous les
[ ‘JP ant s subissent plus ou moins les méfaits de ces coupures.
trêves de trois semaines pendant * la saison, alors que trois
^ Pourra ^ dis ^ utés P endant les Championnats du monde. Comprenne
tem'va *' roisi ® m e journée des matches retour n’a donné lieu qu’à un
•lur Üe sur P rise > avec la victoire de la savante JDA Ménilmontant,
? laladr oits et peu entraînés Tourangeaux de l’ASPO.
«t ie n ement rAS Villeurbanne
) tike. acin S ont conservé leur
l des rnn eader > mais en affichant
lt Js bien différents en ren-
• res Pectivement le dernier
ie ur poule.
biornnhi a ? lp l on6 . be France ont
écart, se p de b A via par un faible
! « a 8 J? oints - alors que le Ra-
Réelle! » 27 points aux Hi-
preuve s -f 6 ® Coutures qui, jusqu’à
fleurs à l’Àvia° ntraire ' 6 ° nt ^P 6 "
i Co Marniîo am 1 pionnat e n cours
a for mule de poule.
d tour, la poule B s’avère
e gKu
CLEVELAND
Meilleur nageur
du inonde
Sur . 100 Y- en 49” 6/10
d’Ai ' >af ' e ree0|, d
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° os en 56” 3/10
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Conserve
J es Rances de
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*** r *»î)rio P°ge 5
9Ue R ugby XUI y
plus « étoffée » que la première.
Le Racing malgré sa grande maî
trise, peut encore redouter Belle-
garde et Championnet, tandis que
dans le premier groupe, la lutte est
circonscrite entre l’AS Villeurbanne
et le PUC.
Le club universitaire peut envi
sager coiffer les champions de
France, avant même le match qui
doit opposer les deux équipes. Au
moment opportun, les Pucistes
viennent de recevoir un avertisse
ment sans frais des petite Lorrains
d’Auboué qui, sans faire un grand
match, désorganisèrent leur systè
me de défense, remis en place par
un Owen qui n’était pourtant pas
en condition physique. Le PUC,
que nous considérons comme fina
liste, aurait été battu, hier, par
Gilbert BIDEAUX.
(Lire la suite p. 6, rub. Basket)
Débuts au Palais des Sports du « coq »
CHEMAMA contre ANNALORO et revan
che entre Jean STOCK et ROYER-CRÉCY
Les deux meilleurs poids moyens du monde vont combattre
à 48 heures d’intervalle et à plus de 6.000 km. de distance. Laurent
Dauthuille, ce soir, au Palais des Sports de Paris, Ray « Sugar »
Robinson après-demain, dans le ring du Chicago Stadium.
Si Ray Robinson va enfin avoir l’occasion, dans la nuit de
mercredi à jeudi, de confirmer officiellement sa suprématie mon
diale dans la catégorie — cela ne fait pour nous aucun doute et
nous y reviendrons — il est logique de considérer aujourd’hui
Laurent Dauthuille comme son suivant immédiat et son challen
ger logique de demain.
Laurent a, en effet, battu une
fois La Motta et il allait rééditer
son exploit le 13 septembre dernier
à l’Olympique Stadium de Detroit
lorsque, 13 secondes avant le gong
final, nous fûmes les témoins d’une
des plus miraculeuses renversées de
l’histoire du ring, à la suite d’une
navrante et catastrophique erreur
de tactique du Français dans ce
dramatique dernier round.
Mais une erreur unique ne peut
effacer un ensemble remarquable
de performances — une quinzaine
de victoires — réalisées en deux
ans aux Etats-Unis et au Canada
devant des adversaires de classe,
allant de Steve Belloise à Paddy
Young.
C’est de l’autre côté de l’Atlanti
que— après la tragique disparition
de Marcel Cerdan — que Laurent
Dauthuille est devenu le Français
n* 1 de la catégorie. On ne l’a pas
vu boxer à Paris depuis ce soir
d’octobre 1948 où 11 rencontra Ti-
berio Mitri dans ce même ring du
Palais des Sports où nous allons
le retrouver aujourd’hui.
Faire mieux que Robinson
Gilbert Benaïm, en désignant
Jean Walzack comme adversaire de
rentrée pour Laurent Dauthuille, a
voulu surtout retenir le boxeur qui
fut le seul à tenir la limite devant
Ray Sugar Robinson au cours de la
récente tournée européenne du
prestigieux champion noir. Il don-
Georges PEETERS.
("Lire la suite p. 5, rubrique Boxe)
c MOI, J’ADORE LES FILMS DE TARZAN... »
« A MOI ! »
CRIE GERMAIN
NICE. — Samuelsson (à dr.),
l’arrière droit niçois, est pru
dent. Plutôt que de dégager
sous le nez de Dard ( en
blanc), il préfère adresser la
balle à Germain, son portier,
qui, d’ailleurs, la lui réclamait
avec autorité. Au milieu, Min-
donnet, l’arrière central des
Aiglons, grimace.
(Belinogramme)
SUR LE TRES DUR ET TRES HUMIDE
PARCOURS DE MARSAN N AY
R. RONDEAUX
sans adversaires directs
a reconquis le titre
national de cyclocross
A plus de V 30 99 du vainqueur 9 le Limousin
Dufraisse, révélation 1951, sort vainqueur
d’un farouche duel avec le Berrichon Meunier
(D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)'
DIJON. — Une fois encore, la domination de Roger Rondeaux sur
le petit monde français du cyclocross s’est exercée de la manière la
plus convaincante. Qu’il s’agisse du sol gréseux de la forêt de Fontai
nebleau ou de la riche et grasse terre bourguignonne, saturée d’eau, il
triomphe avec la même netteté, menant à la victoire avec une sorte
d’allégresse qui lui est particulière, sa bicyclette Terrot revêtue d’une
épaisse couche de boue et équipée de pneus Hutchinson fort heureu
sement antidérapants.
Car ce tracé de Marsannay-la-Côte, déjà très lourd en période nor
male, était devenu effroyablement collant à la suite des chutes de pluie
presque ininterrompues de la nuit et de la matinée. Les concurrente
de ce Championnat 1951 se souviendront sans doute longtemps de cer
tain passage de terre labourée, aux
VAINQUEURS DES « 3 HEURES » DU VEL’ D’HIV’ » QU’ILS DOMINERENT LARGEMENT
Bruylandt-Adriaenssens
ONT IMPOSÉ LA LOI D ANVERS...
L’industrie dijonnaise
victorieuse
Dijon est une gronde ville du cycle,
du tait de la présence des usines
Terrot et Le Simplex. On put voir,
sur le parcours du Championnat de
France, MM. Paul et Pierre Dion, re
présentant Terrot, et M. Lucien Juy,
entouré de tout l'état-major Simplex.
Les deux marques dijonnoises se tail
lèrent d'ailleurs la part du lion à
l'arrivée.
sillons profonds, dans lesquels ils
s’enlisaient littéralement.
Donnons d’ailleurs une précision
éloquente : le Dîjonnais Marchai
i ,yant eu la malchance de « peroer »
alors qu’il était parfaitement pla*
■ :é, préféra continuer avec son
meu arrière à plat plutôt que de
jrendre le temps de remplacer son
joyau. C’est dire à quel point
otait important le rôle de la par-
(Lire la suite p. 3, rub. Cyolisme)
...et repartent
avec un contrat
POUR LES SIX JOURS
Avec eux les Hollandais Peters-Van Est et
les Français Sérés-Le Nizerhy ont confirmé
la forme « Six Jours »
En s’alignant, hier, au départ de la Trois Heures du Vél’
d’Hiv’, Bruylandt-Adriaenssens savaient ce qu’ils avaient à f aire.
Quelques jours plus tôt, profitant de la présence d André
Mouton aux Six Jours d’Anvers, ils lui avaient, en effet,
demandé s’ils pouvaient espérer disputer ceux de Paris.
« Peut-être », s’était contenté de leur répondre Mouton
en faisant tomber la cendre de son cigare avec une lueur de
malice dans le regard. Façon comme une autre de dire aux
deux Belges : « Imposez-vous ». Mouton n’a pas eu à le leur
répéter.
AMERICAINE « 3 HEURES »
1. Bruylandt - Adriaenssens, 9 pts,
139 km. 910 en 3 h.; à 1 t. : 2.
Van Est-Peters, 30 pts; à 2 t. : 3.
Sérès-R. Le Nizerhy, 32 pts; 4. Gous-
sot-Mignat, 19 pts; à 3 t. : 5. Go-
deau-Bareth; à 4 t. : 6. Reynès-G.
Le Nizerhy, 14 pts; à 5 t. : 7. Loge-
rot-Monticelli, 8 pts; 8. Prat-Grauss;
9. Coppi-Bevilacqua; à 7 t. : 10.
Piel-Surbatis, 10 pts; à 8 t. : 11-
Idée-Queugnet, 2 pts; 12. Brun-Zbin-
den; à 9 t. : 13. Challeau-Delfosse,
2 pts; 14. Rota-Fournier; à 11 t. :
15. Macé-Pasquier, 2 pts; 16. Testu-
Garcia.
Abandons : Strom - Arnold (mala
des) et Delescluses-Prévotal.
A MONTLUÇON
MAGNIFIQUE TENUE
de J. Chartier
battu de justesse
par Bonnardel
(Lire page 5, en rubrique Boxe
l’article de notre envoyé spécial
Robert COLOMBINI)
BRVIYLANDT-
ADRIAENSSENS ?
UNE BONNE PAIRE
D’AMERICAINS !
On plaisante souvent Adriaens.
sens sur son gabarit « enve
loppé ». Il ne s’en soucie
guère d’ailleurs. L’essentiel
pour lui est d’être, pour l’élé
gant Bruylandt, à la moustache
de jeune premier, un équipier
rêvé, aussi puissant dans la
chassa que dans les relais.
En dix minutes de temps
Nous pourrions même ajou
ter que cela n’a guère traîné.
Sortant de la six-days anver-
soise, Bruylandt-Adriaenssens
s’accordèrent quatre-vingts mi
nutes environ pour s’échauffer.
Après ?
Après. . il n’y eut plue qu’eux
en piste !
Un démarrage bien appliqué de
Bruylandt, deux ou trois relais en
force du rondouillard Adriaenssens
et les deux poulains de Driessens
venaient avec les Hollandais Peters-
Van Est, rejoindre Godeau-Bareth
et Piel-Surbatis qui, jusque-là,
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. 2, rub. eyoüsme)
MONTLUÇON. — Une phase animée du choc violent et serré qui mit
aux prises quinze rounds durant Francis Bonnardel et son challen
ger Jules Chartier : ce dernier vient de lancer un swing du droit qui
est arrivé au-dessus de la tète de son adversaire.
-(Photo Raymond)
ROGER MARCHE
L’inamovible arrière gauche et
capitaine de l’équipe de France,
qui a vaincu la Yougoslavie, le
rempart de l’équipe du Stade de
Reims, nous dit i
Avant un match, je me sens par
fois un peu nerveux. Ça passe bien
vite ! Ce qui est le plus gênant,
c’est que cette nervosité me saisit
à l’instant même où jë dois pren
dre mon déjeuner de façon à la fois
substantielle et légère. Ce n’est donc
pas • le moment de permettre à
l’estomac de se serrer. Mais, depuis
le temps, je suis averti. Aussi je
fais choix, pour un des éléments es
sentiels pour ce menu d’avant
match, d’un mets que mon estomac
acceptera facilement, et qui soit à
la fois léger, riche en calories et
agréable à Messire Gaster.
Donc, pâtes et fruits.
Les pâtes sont à mon avis l’ali
ment qui convient le mieux aux foot
balleurs. Point important et même
primordial : je suis sûr que, ces
pâtes, j’aurai fini de les digérer
lorsque j’entrerai sur le terrain,
balle au pied.
Mon docteur m’a d’ailleurs entiè
rement approuvé : « Un plat de
pâtes vaut plusieurs biftecks ».
Je n’ai jamais personnellement,
et pour cause, vérifié le nombre de
calories de tel on tel aliment.
Mais ce que je sais bien, c’est
qu’après avoir mangé une bonne
grillade accompagnée d’un beau plat
de nouilles ou de spaghetti, je peux
tenir tout le match sans défaillance
jusqu’à la 90* minute... ou pendant
les pralongatton*, al c’est un match
de Coups.
Lire tous les détails
EN PACE 4
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l’examen du classement du Championnat professionnel de
’ Première Division donne lieu à quelques remarques dont l’en-
lemble confère à cette vingt-troisième journée un caractère parti
culier et à l’épreuve un peu plus de clarté tout de même. Nous
constatons en effet que :
i IL Y A ETIREMENT DU PELOTON DE TETE et promesse de
| dégagement d’une situation encombrée. A la veille de cette
Ajournée, il fallait aller jusqu’à la neuvième place incluse pour
trouver un écart de 4 points seulement avec le leader. Aujour
d’hui l’on ne trouve cet écart de 4 points qu’entre le premier et
le quatrième.
les deux grands bénéficiaires
de la journée sont Le Havre et
le Racing qui, tous d,aux vain
queurs, maintiennent leur situa
tion respective et prennent de
l’avance sur leurs suivants im
médiats. Très nettes ont été d’ail
leurs les victoires du Havre sur
PSlrosbourg et du Racing sur le
Stade. Pour le Racing, cela n’est
pas pour nous étonner, car
l’équipe a atteint une condition
satisfaisante, sinon constante.
| ; Mais le onze du Racing ne sait
toujours pas maintenir son al
lure en seconde mi-temps. Le
repos entre les deux parties du
match lui est nuisible, car il
rompt sa cadence.
La belle victoire remportée par
les Havrais à Strasbourg étonne
davantage. L’on s’accordait en effet
à trouver les Havrais marqués par
les signes de la fatigue, du moins
dans leur défense qui n’avait vas
été bien brillante, à Lyon, mardi
dernier, dans l’équipe de France B
contre Yougoslavie B. Ce déclin
était donc plus apparent que réel.
Mais la lourde défaite subie par
les Alsaciens les relègue dans la
seconde moitié du tableau, alors
qu’ils avaient été si longtemps au
commandement.
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite p. 8, rub. Football)
DIVISION I (23 e journée)
Le Havre (1) b. *STRASB.
(7)
4
-1 0-1
RC PARIS (2) b. ST.-R.S. (17)
3
-0
-1
*St-ETIENNE (2) et Reims
(4)
1
■1
)-0
Toulouse (4) b. ‘LILLE (4) ..
2
-1 0-2
Lens (18) b. ‘RENNES (4) ..
2
-1
L-2
‘NICE (7) et MARSEILLE
(7)
2
-2
1-3
«BORDEAUX (10) b. Sète (15)
4
-0
1-1
«NIMES (10) b. Roubaix
(13)
2
-1 0-2
Sochaux (16) b. ‘NANCY
(12)
4
-3
3-3
Classement
1 *?.
1 V
1 P
N.
P.
P
C.
1. HAVRE (1) .. 30 23 14
2
7
42
25
2 RC Paris (2) . 28 23 11
6
6
44
33
3. St-Etien. (2) . 27 23 11
5
7
43
38
4. Reims (4) ... 26 23 9
8
6
39
36
5. Marseille (7) 25 23 7
11
5
35 26
Bord. (10) .. 25 23 10
5
8
40
32
Rennes (4) .. 25 23 11
3
9 51
41
Lille (4) 25 23 9
7
7
36
29
Nice (7) 25 23 11
3
9
47
41
Nîmes (10) .. 25 23 9
7
7
37
38
11. Strasb. (7) .. 24 23 10
4
9 32
38
12. Nancy (12) .. 22 23 9
4 10
40
42
13. Roubaix (13) . 20 23 S
4 11
35
40
Toulouse (14) . 20 23 8
4 11
29
45
15. Sochaux (16) 18 22 8
2
12
37
41
16. Sète (15) ... 17 22 8
5 11
30
35
17. Lens (18) ... 15 23 5
5 13
37
58
Stade-R.S. (17) 15 23 5
5 13
27
45
DEUX ÉVÉNEMENTS DANS LE MONDE DES MOYENS A 48 HEURES D'INTERVALLE
ENTEND MIEUX FAIRE
CE SOIR CONTRE
DAUTHUILLE
que Ray Robinson...
lequel à Chicago affronte mercredi
iake La Motta
POUR LE TITRE /
WALZACK
COUPS DE GONG
20 h. 10, 8x3 Légers : Serge Ceuster-
mans c. Jacques Bouhier.
20 h. 45, 8x3 plume : André Janowsk!
c. Jacques Legendre.
21 h. 20, 12x3 moyens : Jean STOCK
c. Jacques Royer-Crécy.
22 h. 10, 10x3 moyens : Laurent DAU*
THUILLE c. Jean Walzack.
23 h., 10x3 coq : Emile CHEMAMA c.
Gaétan Annaloro.
Jean KROUTCHTEIN
notre envoyé spécial permanent
aux Etats-Unis
est parti hier pour Chicago
où il assistera après-demain
au Championnat du monde
Ray ROBINSON-
Jake LA MOTTA
(Lire page 5 le câble que nous
a adressé Jean KROUTCHTEIN
avant son départ de New-York)
j» LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE BASKET-BALL
LE RACING (grâce à Nemeth)
affirme ses prétentions
T BAT DES RECORDS !
Auboué donne au P.U.C. un sérieux avertissement
com^ Cham P ionnat de France aurait plus d’intérêt s’il était plus
A P r ® s la troisième trêve, il ne reprendra ses droits que dans
Iptrtic j°urs. Comment voulez-vous ne pas en perdre le fil ? Tous les
[ ‘JP ant s subissent plus ou moins les méfaits de ces coupures.
trêves de trois semaines pendant * la saison, alors que trois
^ Pourra ^ dis ^ utés P endant les Championnats du monde. Comprenne
tem'va *' roisi ® m e journée des matches retour n’a donné lieu qu’à un
•lur Üe sur P rise > avec la victoire de la savante JDA Ménilmontant,
? laladr oits et peu entraînés Tourangeaux de l’ASPO.
«t ie n ement rAS Villeurbanne
) tike. acin S ont conservé leur
l des rnn eader > mais en affichant
lt Js bien différents en ren-
• res Pectivement le dernier
ie ur poule.
biornnhi a ? lp l on6 . be France ont
écart, se p de b A via par un faible
! « a 8 J? oints - alors que le Ra-
Réelle! » 27 points aux Hi-
preuve s -f 6 ® Coutures qui, jusqu’à
fleurs à l’Àvia° ntraire ' 6 ° nt ^P 6 "
i Co Marniîo am 1 pionnat e n cours
a for mule de poule.
d tour, la poule B s’avère
e gKu
CLEVELAND
Meilleur nageur
du inonde
Sur . 100 Y- en 49” 6/10
d’Ai ' >af ' e ree0|, d
/'«n Ford (49”7/10)
<|ue )«k Taylor
j sse celui du 100 y.
° os en 56” 3/10
d V| CTORIEUX
-i^L LENEUVE
Ly on XIII
Conserve
J es Rances de
^lification
le* j -
*** r *»î)rio P°ge 5
9Ue R ugby XUI y
plus « étoffée » que la première.
Le Racing malgré sa grande maî
trise, peut encore redouter Belle-
garde et Championnet, tandis que
dans le premier groupe, la lutte est
circonscrite entre l’AS Villeurbanne
et le PUC.
Le club universitaire peut envi
sager coiffer les champions de
France, avant même le match qui
doit opposer les deux équipes. Au
moment opportun, les Pucistes
viennent de recevoir un avertisse
ment sans frais des petite Lorrains
d’Auboué qui, sans faire un grand
match, désorganisèrent leur systè
me de défense, remis en place par
un Owen qui n’était pourtant pas
en condition physique. Le PUC,
que nous considérons comme fina
liste, aurait été battu, hier, par
Gilbert BIDEAUX.
(Lire la suite p. 6, rub. Basket)
Débuts au Palais des Sports du « coq »
CHEMAMA contre ANNALORO et revan
che entre Jean STOCK et ROYER-CRÉCY
Les deux meilleurs poids moyens du monde vont combattre
à 48 heures d’intervalle et à plus de 6.000 km. de distance. Laurent
Dauthuille, ce soir, au Palais des Sports de Paris, Ray « Sugar »
Robinson après-demain, dans le ring du Chicago Stadium.
Si Ray Robinson va enfin avoir l’occasion, dans la nuit de
mercredi à jeudi, de confirmer officiellement sa suprématie mon
diale dans la catégorie — cela ne fait pour nous aucun doute et
nous y reviendrons — il est logique de considérer aujourd’hui
Laurent Dauthuille comme son suivant immédiat et son challen
ger logique de demain.
Laurent a, en effet, battu une
fois La Motta et il allait rééditer
son exploit le 13 septembre dernier
à l’Olympique Stadium de Detroit
lorsque, 13 secondes avant le gong
final, nous fûmes les témoins d’une
des plus miraculeuses renversées de
l’histoire du ring, à la suite d’une
navrante et catastrophique erreur
de tactique du Français dans ce
dramatique dernier round.
Mais une erreur unique ne peut
effacer un ensemble remarquable
de performances — une quinzaine
de victoires — réalisées en deux
ans aux Etats-Unis et au Canada
devant des adversaires de classe,
allant de Steve Belloise à Paddy
Young.
C’est de l’autre côté de l’Atlanti
que— après la tragique disparition
de Marcel Cerdan — que Laurent
Dauthuille est devenu le Français
n* 1 de la catégorie. On ne l’a pas
vu boxer à Paris depuis ce soir
d’octobre 1948 où 11 rencontra Ti-
berio Mitri dans ce même ring du
Palais des Sports où nous allons
le retrouver aujourd’hui.
Faire mieux que Robinson
Gilbert Benaïm, en désignant
Jean Walzack comme adversaire de
rentrée pour Laurent Dauthuille, a
voulu surtout retenir le boxeur qui
fut le seul à tenir la limite devant
Ray Sugar Robinson au cours de la
récente tournée européenne du
prestigieux champion noir. Il don-
Georges PEETERS.
("Lire la suite p. 5, rubrique Boxe)
c MOI, J’ADORE LES FILMS DE TARZAN... »
« A MOI ! »
CRIE GERMAIN
NICE. — Samuelsson (à dr.),
l’arrière droit niçois, est pru
dent. Plutôt que de dégager
sous le nez de Dard ( en
blanc), il préfère adresser la
balle à Germain, son portier,
qui, d’ailleurs, la lui réclamait
avec autorité. Au milieu, Min-
donnet, l’arrière central des
Aiglons, grimace.
(Belinogramme)
SUR LE TRES DUR ET TRES HUMIDE
PARCOURS DE MARSAN N AY
R. RONDEAUX
sans adversaires directs
a reconquis le titre
national de cyclocross
A plus de V 30 99 du vainqueur 9 le Limousin
Dufraisse, révélation 1951, sort vainqueur
d’un farouche duel avec le Berrichon Meunier
(D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)'
DIJON. — Une fois encore, la domination de Roger Rondeaux sur
le petit monde français du cyclocross s’est exercée de la manière la
plus convaincante. Qu’il s’agisse du sol gréseux de la forêt de Fontai
nebleau ou de la riche et grasse terre bourguignonne, saturée d’eau, il
triomphe avec la même netteté, menant à la victoire avec une sorte
d’allégresse qui lui est particulière, sa bicyclette Terrot revêtue d’une
épaisse couche de boue et équipée de pneus Hutchinson fort heureu
sement antidérapants.
Car ce tracé de Marsannay-la-Côte, déjà très lourd en période nor
male, était devenu effroyablement collant à la suite des chutes de pluie
presque ininterrompues de la nuit et de la matinée. Les concurrente
de ce Championnat 1951 se souviendront sans doute longtemps de cer
tain passage de terre labourée, aux
VAINQUEURS DES « 3 HEURES » DU VEL’ D’HIV’ » QU’ILS DOMINERENT LARGEMENT
Bruylandt-Adriaenssens
ONT IMPOSÉ LA LOI D ANVERS...
L’industrie dijonnaise
victorieuse
Dijon est une gronde ville du cycle,
du tait de la présence des usines
Terrot et Le Simplex. On put voir,
sur le parcours du Championnat de
France, MM. Paul et Pierre Dion, re
présentant Terrot, et M. Lucien Juy,
entouré de tout l'état-major Simplex.
Les deux marques dijonnoises se tail
lèrent d'ailleurs la part du lion à
l'arrivée.
sillons profonds, dans lesquels ils
s’enlisaient littéralement.
Donnons d’ailleurs une précision
éloquente : le Dîjonnais Marchai
i ,yant eu la malchance de « peroer »
alors qu’il était parfaitement pla*
■ :é, préféra continuer avec son
meu arrière à plat plutôt que de
jrendre le temps de remplacer son
joyau. C’est dire à quel point
otait important le rôle de la par-
(Lire la suite p. 3, rub. Cyolisme)
...et repartent
avec un contrat
POUR LES SIX JOURS
Avec eux les Hollandais Peters-Van Est et
les Français Sérés-Le Nizerhy ont confirmé
la forme « Six Jours »
En s’alignant, hier, au départ de la Trois Heures du Vél’
d’Hiv’, Bruylandt-Adriaenssens savaient ce qu’ils avaient à f aire.
Quelques jours plus tôt, profitant de la présence d André
Mouton aux Six Jours d’Anvers, ils lui avaient, en effet,
demandé s’ils pouvaient espérer disputer ceux de Paris.
« Peut-être », s’était contenté de leur répondre Mouton
en faisant tomber la cendre de son cigare avec une lueur de
malice dans le regard. Façon comme une autre de dire aux
deux Belges : « Imposez-vous ». Mouton n’a pas eu à le leur
répéter.
AMERICAINE « 3 HEURES »
1. Bruylandt - Adriaenssens, 9 pts,
139 km. 910 en 3 h.; à 1 t. : 2.
Van Est-Peters, 30 pts; à 2 t. : 3.
Sérès-R. Le Nizerhy, 32 pts; 4. Gous-
sot-Mignat, 19 pts; à 3 t. : 5. Go-
deau-Bareth; à 4 t. : 6. Reynès-G.
Le Nizerhy, 14 pts; à 5 t. : 7. Loge-
rot-Monticelli, 8 pts; 8. Prat-Grauss;
9. Coppi-Bevilacqua; à 7 t. : 10.
Piel-Surbatis, 10 pts; à 8 t. : 11-
Idée-Queugnet, 2 pts; 12. Brun-Zbin-
den; à 9 t. : 13. Challeau-Delfosse,
2 pts; 14. Rota-Fournier; à 11 t. :
15. Macé-Pasquier, 2 pts; 16. Testu-
Garcia.
Abandons : Strom - Arnold (mala
des) et Delescluses-Prévotal.
A MONTLUÇON
MAGNIFIQUE TENUE
de J. Chartier
battu de justesse
par Bonnardel
(Lire page 5, en rubrique Boxe
l’article de notre envoyé spécial
Robert COLOMBINI)
BRVIYLANDT-
ADRIAENSSENS ?
UNE BONNE PAIRE
D’AMERICAINS !
On plaisante souvent Adriaens.
sens sur son gabarit « enve
loppé ». Il ne s’en soucie
guère d’ailleurs. L’essentiel
pour lui est d’être, pour l’élé
gant Bruylandt, à la moustache
de jeune premier, un équipier
rêvé, aussi puissant dans la
chassa que dans les relais.
En dix minutes de temps
Nous pourrions même ajou
ter que cela n’a guère traîné.
Sortant de la six-days anver-
soise, Bruylandt-Adriaenssens
s’accordèrent quatre-vingts mi
nutes environ pour s’échauffer.
Après ?
Après. . il n’y eut plue qu’eux
en piste !
Un démarrage bien appliqué de
Bruylandt, deux ou trois relais en
force du rondouillard Adriaenssens
et les deux poulains de Driessens
venaient avec les Hollandais Peters-
Van Est, rejoindre Godeau-Bareth
et Piel-Surbatis qui, jusque-là,
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. 2, rub. eyoüsme)
MONTLUÇON. — Une phase animée du choc violent et serré qui mit
aux prises quinze rounds durant Francis Bonnardel et son challen
ger Jules Chartier : ce dernier vient de lancer un swing du droit qui
est arrivé au-dessus de la tète de son adversaire.
-(Photo Raymond)
ROGER MARCHE
L’inamovible arrière gauche et
capitaine de l’équipe de France,
qui a vaincu la Yougoslavie, le
rempart de l’équipe du Stade de
Reims, nous dit i
Avant un match, je me sens par
fois un peu nerveux. Ça passe bien
vite ! Ce qui est le plus gênant,
c’est que cette nervosité me saisit
à l’instant même où jë dois pren
dre mon déjeuner de façon à la fois
substantielle et légère. Ce n’est donc
pas • le moment de permettre à
l’estomac de se serrer. Mais, depuis
le temps, je suis averti. Aussi je
fais choix, pour un des éléments es
sentiels pour ce menu d’avant
match, d’un mets que mon estomac
acceptera facilement, et qui soit à
la fois léger, riche en calories et
agréable à Messire Gaster.
Donc, pâtes et fruits.
Les pâtes sont à mon avis l’ali
ment qui convient le mieux aux foot
balleurs. Point important et même
primordial : je suis sûr que, ces
pâtes, j’aurai fini de les digérer
lorsque j’entrerai sur le terrain,
balle au pied.
Mon docteur m’a d’ailleurs entiè
rement approuvé : « Un plat de
pâtes vaut plusieurs biftecks ».
Je n’ai jamais personnellement,
et pour cause, vérifié le nombre de
calories de tel on tel aliment.
Mais ce que je sais bien, c’est
qu’après avoir mangé une bonne
grillade accompagnée d’un beau plat
de nouilles ou de spaghetti, je peux
tenir tout le match sans défaillance
jusqu’à la 90* minute... ou pendant
les pralongatton*, al c’est un match
de Coups.
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