Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-03-20
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mars 1950 20 mars 1950
Description : 1950/03/20 (A5,N1229). 1950/03/20 (A5,N1229).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100635z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
IaRTALI RESSUSCITE DANS MILAN-SAN REMO. - LES SIX JOURS
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LUNDI 20 MARS 1950
5* ANNEE N° 1229
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TAITBOUT 70-80 ET LA SUITE
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AFRIQUE
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ACHETEZ OU OFFREZ I
UN APPAREIL PHOTO,
CINÉMA . RADIO , |
UNE JUMELLE . UN PHONO ET DES DISQUES
PHOTO - PLAIT
37. RUE LAFAYETTE.PAR!59 e ou dansées succursales.
CATALOGUE \9$0-H?26'.)<)2 PAGES.CONTRE ENVOI DE 10O FRANCS
REMBOURSABLES SUR LE RACHAT DE 1.5QO Fus.'F acilitas de Paiement)
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LE ne subit plus l’emprise du RACING, mène «aux points»
]mais Conrteanx, en 8’, gagne par l o.
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LE VA CONCEDER SON DEUXIEME BUT
Voici la phase de jeu
qui précéda le deuxième
i R-C. Paris contre Lille, hier, à Colombes. Le gardien lillois Angel (à gauche) vient de frapper
balle et prolonge son coup de pied. Tant pis pour le tibia (gauche) de Moreel ! Une situation
! ta se produire au sein de la déf ense nordiste : Courteaux — aux 18 métrés — reprendra la balle
et tirera fort et bien pour marquer son second bpt.
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dont !«|
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DEPUIS LA LIBERATION
PREMIERES DEMI-FINALES
SANS LILLE !
Nous connaissons donc trois des quatre demi-finalistes qui,
le 16 avril, joueront l’avant-dernier acte de l’épr«uve. Ce sont :
le RC PARIS, REIMS et NIMES.
Le quatrième sera le vainqueur du match à rejouer jeudi :
TROYES-BESANÇON.
Le résultat du match-vedette RC Paris-Lille était généralement
prévu. Il a permis au tenant de l’épreuve de se qualifier, après
avoir éliminé son plus dangereux rival, et de se poser ainsi en
favori numéro 1 des demi-finales et (en cas de victoire) de la
finale.
Lille battu, c’est une extraordinaire performance qui cesse.
Le LOSC a participé, depuis sa création (4P 1944), à toutes les
finales de la Coupe, triomphant trois fois (1946, 1947 et 1948) et
s’inclinant en 1945 et 1949 (devant le Racing). Nous aurons donc,
pour la première fois depuis la Libération, des demi-finales sans
Lillois. Et nous pourrons affirmer : en Coupe, une seule équipe
peut battre Lille : le RC Paris.
Le second qualifié, c’est Reims, champion de France 1948-1949.
Les Champenois, dont on ne donnait pas cher en début de saison,
sont maintenant les seuls à posséder des chances sérieuses de
réaliser le fameux doublé : Coupe-Championnat. C’est la première
fois que Reims participe aux demi-finales de la Coupe (si l’on
admet que les résultats acquis de 1940 à 1944 « ne comptent pas »).
Le troisième qualifié est Nîmes, leader de division II, déjà
vainqueur, en Coupe, de Toulouse (2-1), Rouen (3-1) et Bor
deaux (4-1). Ajoutons-y Sochaux : quel beau tableau de chasse !
On pensait que les Méridionaux, handicapés par la blessure de
plusieurs joueurs, s’inclineraient devant les Sochaliens. Ils ont
triomphé malgré ce handicap, à la prolongation, après avoir été
menés 0-2. C’est là un résultat remarquable qui place, à notre
sens, les Gardois à égalité de chances avec le Racing et Reims
pour la fin de l’épreuve. Signalons que Nîmes, comme Reims, n’a
jamais joué de demi-finales.
Comme en seizièmes de finale, et comme en huitièmes, Besan
çon a commencé par un match nul. Battra-t-il Troyes jeudi comme
il triompha de Montpellier et de Monaco ? Quel que soit le vain
queur du match à rejouer, il sera, lui aussi, un « inédit » en
demi-finales.
Et nous aurons à l’avant-dernier tour :
— Deux division I (Reims et Racing), et deux division II
(Nîmes et Besançon ou Troyes) ;
— Un « habitué » (Racing) et trois inédits.
Jacques FERRAN.
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'rfés par
S AVANTS BAYONNAIS
ombent» l’A.S. Montferrandaise!
|ire vedette des "quarts" du rugby XV, le
; ing, par ses trois-quarts, estoque l'U. S. A.
fpignan... sans crampons
fuccès prévus de la Section
Paloise et de Castres
A vec le RCP, deux autres qualifiés
des demi-finales de la Coupe:
NIMES, qui arrache la victoire à
Sochaux, et REIMS (fin de l'aventure
pour Sedan)
TROYES ET BESANÇON REJOUERONT
JEUDI (EN PRINCIPE)
Les quatre « quarts »
Division 1 contre Division I
RC PARIS (5) b. Lille (2) 2-0
Division I contre Division 11
Nîmes (1) b. SOCHAUX (7) prol. 4-3
Division 1 contre Amateurs
REIMS (2) b. Sedan (1) 2-0
Division II contre Division II
BESANÇON (4) et Troyes (10)'pr. 1-1
Mis à part ceux d’entre eux qui étaient venus là uniquement
pour « voir gagner le Racing », je ne pense pas que les 56.541
spectateurs (payant.%) de Colombes en aient eu pour leur argent.
Plus il se crée d’engouement autour d’une rencontre, et plus d'infériorité, comme en la plupart
on attend d’elle. Souvent à tort d’ailleurs, et ce fut le cas hier. Car des précédentes occasions.
celle-ci ne nous donna rien, ou presque. Ce fut un mauvais match, 4 U contraire : c’est l équipe lilloise
» •»»' j’ i i i „ . ’ qui a le plus souvent, hier, mené
entaille a erreurs techniques et tactiques colossales, de « trous d air », i e jeu. C’est elle qui s’assura le plus
de passages à vide déconcertants, désespérants. Ce fut un match, couramment le ballon, et c’est en
fermé, sans ampleur, sans variété, sans inspiration, je ne parle pas définitive son effort qui fut (rela-
Se connaissent-ils trop ?
bien entendu ï — de génie... C’est regrettable. Car parmi cette
foule se trouvaient quantité de
gens ne se rendant au football que
dans les « grandes occasions » :
-public casuel, public encore tout
neuf et qu’on eût aimé voir défi
nitivement conquis grâce à un
« événement » comme celui-ci.
A la suite du match d’hier, Lille,
le Racing et... le football peuvent
dire : « Au temps pour nous ».
RECETTE :
10.908.243 FRANCS
RECORD !
A Colombes, la recette de RCP-
Lille s'est élevée à 10.908.243 francs.
Le précédent record, 10.665.986
francs, avait été enregistré pour
France-Yougoslavie (1-1), le 30 octo
bre dernier.
Mais, hier, ce quart de finale
de Coupe n’a attiré que 56.541 spec
tateurs, alors que la finale du
8 mai 1949 avait été jouée devant
61.473 spectateurs.
QUARTS DE F US A LE
Toulouse : Av, Bay. b. MONTFER. 8-3
Béziers : 8. PALOISE b. Carmaux 8-0
Clerm. . CASTR. OL. b. Limog. 6-3
Grenoble : RAC. CF b. Perpign. 17-0
. (J i t _ Il est prématuré d’avancer le
^•on 1949-1950 est bien entamée... et BayoïVne, Racing moindre pronostic à ce sujet, car
èal i a5,res i° u Pront le 2 avril les demi-finales du Champion- les demi-finales Bayonne-Racing
j tenant — Castres — et trois anciens champions de et Castres-Pau s’annoncent toutes
^rnt ainsi
. _ l’avant.dernière phase...
L , P°®vait espérer meilleure figuration et, quoi qu’il
a finale — en principe le 16 avril, à Toulouse —- sera Miracle
deux très ouvertes.
les avants de l’Aviron
^ndes finales et le club qui sera promu champion sera Après le Stade Toulousain, le FC
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!> GRANDS et PLUS ADROITS
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Senties nôtres: 52-38
(28-10)
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tueurs ont été d’abord privés
(l iï°n, p U i s se sont rachetés — Bons
ts ^ e Lacourte 9 élu de la dernière heure
notre correspondant général Jean RETI)
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I les b'aùr est avcc un retard de p ,us de doux heures et
• *irs, et*} ettei,rs français sont arrivés hier à Budapest par la
T Huantàp C|U ’ à la dernière minute on ne savait trop à quoi
'Maérnri arrivée de l'avion. Finalement toutes les personnes
: îr «il n““ r °. me poussèrent un grand ouf ! de soulagement lors-
Doinn'-yr Muuaocictn un grand ouf ! de soulagement lors'
lrî honof nit à ( horizon. En raison de ce retard, la cérémonie
lntr ainem Se écourtée, et les joueurs prirent tout de suite
binent, dès leur arrivée, sur le lieu même de la ren-
(Lire la suite page 7, rubrique Basket)
* Av
titre... Lourdes... • l’Aviron Rayonnais vient
d'épingler à son tableau de chasse un
nouveau gibier de choix l’AS Mont
ferrand qui a toujours eu grand
mal à passer le cap des quarts de
finale...
Nouvelle victoire de classe qui ap
paraîtra comme un triomphe ! Por
tés par l’enthousiasme, vivant un
beau rêve, les Basques qui ont pris
confiance en leurs moyens, entre
voient-ils déjà le titre que leurs
ainés enlevèrent à . trois reprises ?
On ne sait...
Les Montferrandais, eux, sont
bombés en beauté. Malheureux au
possible l’arrière Degironde a préci
pité la défaite de son équipe, la
botte de Fournet n’a pas fonct’on-
né... sous la pluie et — ô miracle
— les avants bayonnais se sont im
posés... car la manœuvre de leurs
3/4 ne pouvait s’effectuer sur ter
rain gras. Alors si les avants de l’A
viron se mettent à l’unisson des
attaquants !
Où était la furia ?
17 à o ! Qui l’eût cru ? Même
chez les supporters 1 les plus achar
nés du Racing CF. Ecrasée, l’USA
Perpignan n’a pas réagi devant la
virtuosité des attaquants parisiens
Gérard Dufau, en grand capitaine, a
bouleversé les plans des avants ca
talans. Les Jeanjean, Cazenave,
Porthault... et Francis Desclaux ont
joué à la catalane, faisant mordre
la poussière à leurs adversaires pas
sifs et incapables du moindre sur
saut !
Louis FERDLMAMh
(Lire la suite page 6, rubr. Rugby XV)
On avait vu de remarquables Lïlle-
Racing, comme ce premier quart de
finale 1948, joué sur ce même ter
rain de Colombes (3-3), et dont la
plénitude de jeu avait enthousiasmé
un public beaucoup moins dense
que celui d’hier. On avait vu des
Racing-Lille à sens unique, menes ra p as la finale de la Coupe. Son
tambour battant par un Racing frin- équipe h’a fait ni mieux ni plus
gant, inspiré, voire génial, comme mal que ce qu’on pouvait attendre
cette finale 1949, enlevée par le onze d’elle à la suite de ses récentes per-
parisien (5-2) au rythme d’une char- formances. Et au moins trouvera-
ge de brigade légère. Il y a quinze t-elle une consolation à cette « pré-
iours, on avait vu en Championnat, coce / » élimination; pour la premiè-
au stade Henri-Jooris, un Lille-Ra- re f 0 i s depuis longtemps, elle n’a
cing (2-2) âpre, terriblement tendu, pas été impressionnée par sa rivale
vigoureux, passionné jusqu’à l’excès parisienne, elle n’a pas subi l’emprise
parfois, avec seulement 25 minutes ,j e celle-ci au point de sembler en-
cie football de classe peut-être, mais vahie par un implacable complexe
qui, à tout prendre, avec ses défauts
et qualités, nous avait laissé une
impression autrement marquante que
ce duel insipide; incolore, livré pa r
des adversaires aussi peu sûrs d’eux-
mêmes... Etait-ce donc à force de
trop se rencontrer et de trop se
connaître que Lille et le Racing
semblaient, hier, s'annihiler mutuel
lement ?
Lille menait « aux points k
Le Racing a gagné. Il n’y a pas à
lui contester la légitimité d’un suc
cès qui. pourtant, n’ajoutera rien
à sa gloire. Lille a perdu. Pour la
première fois depuis 1945, il ne joue-
tivement) le plus constructif, et
aussi le plus soutenu. Le LOSC fut,
hier, à l’image d’un boxeur vienant
« aux points », mais dont l’adver
saire gagne finalement... par k.o.,
sans avoir fait tellement autre chose
que de rechercher le coup décisif !
Travaux d’approche et... c’est tout
Entre le Racing d’hier et celui
dont nous avions ici même vanté
la sérénité, manifestée une semaine
plus tôt devant Nancy, il y eut un
monde. Entre le Gabet du match
Jacques de RYSWICK.
(Lire la suite p. 8, rubrique Football)
ïùpwf m
DARSE SANS MUSIQUE
NEW-YORK. — Dans ce Madi-
son Square Garden de New-
York, l'astucieux Willie Pep,
grand maître de ballet, avait
Raymond Famechon (à droite)
pour partenaire.
Raymond, ému, et peut - être
contracté, chercha beaucoup
Willie Pep. Possesseur de jam
bes agiles — trop agiles — le
champion du monde des poids
plume se montra parfait dan
seur, et Ray, trop appliqué, ne
put suivre la mesure. Qu’im
porte : Ray, honorablement
battu, a tiré pourtant d’utiles
enseignements de ce premier
contact.
(Lire nos articles page 3)
Futur comptable
maintenant, tu en sais
plus long que tu ne crois
Le métier de comptable est main
tenant un métier bien payé, une
■ profession agréable. Cette situa
tion est à votre portée. Y avez-
vous songé ?
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sans rien changer à vos occupa
tions habituelles.
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de Comptabilité, 91, av. Républi
que, Paris. Ne pas joindre de tim
bres. Préparation aux examens
officiels d’Etat.
'entures du POSTILLON, le Roi de la BOUTEILLE
>u r ,
DE NEW-YORK A MONTREAL (CETTE NUIT)
VILLEMAIN pour battre KID GAVILAN
a plus d’atouts dans son jea
que DAUTHUILLE
...car notre champion 9 d’ailleurs favori 9
se présentera à un poids favorable
(De notre envoyé spécial Georges PEETERS)
NEW-YORK (service spécial A.F.P.). — Après la déception du
Championnat du Garden, nous partons pour Montréal où nous espérons
que nous n’alibns pas connaître une pareille aventure.
Ici, nous croyons, au contraire, assister à une grande performance
de Robert Villemain contre le Cubain Kid Gavilan.
Robert va jouer, dans ce Forum de Montréal, une partie sans doute
plus importante que lors de son second match contre La Motta. On se
rappelle la dérobade de La Motta pour un troisième combat contre
(Lire la suite page 3, rubrique Boxe)
En Sport
^L'ÉQUIPE connaît
A VICTOIRE
si elle est composée
SXÿV de joueurs de qualité
animés d'une foi ardente
^L'EQUIPE connaît
§L4 VICTOIRE
si elle est dirigée par
un bon capitaine.
•
Toutes ces qualités sont
celles de
L'ÉQUIPE
que dirige A. lebarthe
et qui conduit à
LA VICTOIRE
■Constellationl
I
I
I
S:
lecteurs de
N L'ÉQUIPE remportez
§1.4 VICTOIRE
sur l’ignorance et l'ennui
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en lisant chaque mois
|
Constellation
qui n'est pas indigeste
PAS DE PHOTO SANS "LUMIERE"
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LUNDI 20 MARS 1950
5* ANNEE N° 1229
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TAITBOUT 70-80 ET LA SUITE
CORSE
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12 1r.
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37. RUE LAFAYETTE.PAR!59 e ou dansées succursales.
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Voici la phase de jeu
qui précéda le deuxième
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balle et prolonge son coup de pied. Tant pis pour le tibia (gauche) de Moreel ! Une situation
! ta se produire au sein de la déf ense nordiste : Courteaux — aux 18 métrés — reprendra la balle
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DEPUIS LA LIBERATION
PREMIERES DEMI-FINALES
SANS LILLE !
Nous connaissons donc trois des quatre demi-finalistes qui,
le 16 avril, joueront l’avant-dernier acte de l’épr«uve. Ce sont :
le RC PARIS, REIMS et NIMES.
Le quatrième sera le vainqueur du match à rejouer jeudi :
TROYES-BESANÇON.
Le résultat du match-vedette RC Paris-Lille était généralement
prévu. Il a permis au tenant de l’épreuve de se qualifier, après
avoir éliminé son plus dangereux rival, et de se poser ainsi en
favori numéro 1 des demi-finales et (en cas de victoire) de la
finale.
Lille battu, c’est une extraordinaire performance qui cesse.
Le LOSC a participé, depuis sa création (4P 1944), à toutes les
finales de la Coupe, triomphant trois fois (1946, 1947 et 1948) et
s’inclinant en 1945 et 1949 (devant le Racing). Nous aurons donc,
pour la première fois depuis la Libération, des demi-finales sans
Lillois. Et nous pourrons affirmer : en Coupe, une seule équipe
peut battre Lille : le RC Paris.
Le second qualifié, c’est Reims, champion de France 1948-1949.
Les Champenois, dont on ne donnait pas cher en début de saison,
sont maintenant les seuls à posséder des chances sérieuses de
réaliser le fameux doublé : Coupe-Championnat. C’est la première
fois que Reims participe aux demi-finales de la Coupe (si l’on
admet que les résultats acquis de 1940 à 1944 « ne comptent pas »).
Le troisième qualifié est Nîmes, leader de division II, déjà
vainqueur, en Coupe, de Toulouse (2-1), Rouen (3-1) et Bor
deaux (4-1). Ajoutons-y Sochaux : quel beau tableau de chasse !
On pensait que les Méridionaux, handicapés par la blessure de
plusieurs joueurs, s’inclineraient devant les Sochaliens. Ils ont
triomphé malgré ce handicap, à la prolongation, après avoir été
menés 0-2. C’est là un résultat remarquable qui place, à notre
sens, les Gardois à égalité de chances avec le Racing et Reims
pour la fin de l’épreuve. Signalons que Nîmes, comme Reims, n’a
jamais joué de demi-finales.
Comme en seizièmes de finale, et comme en huitièmes, Besan
çon a commencé par un match nul. Battra-t-il Troyes jeudi comme
il triompha de Montpellier et de Monaco ? Quel que soit le vain
queur du match à rejouer, il sera, lui aussi, un « inédit » en
demi-finales.
Et nous aurons à l’avant-dernier tour :
— Deux division I (Reims et Racing), et deux division II
(Nîmes et Besançon ou Troyes) ;
— Un « habitué » (Racing) et trois inédits.
Jacques FERRAN.
et Dli
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1BOUI
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S AVANTS BAYONNAIS
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|ire vedette des "quarts" du rugby XV, le
; ing, par ses trois-quarts, estoque l'U. S. A.
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Paloise et de Castres
A vec le RCP, deux autres qualifiés
des demi-finales de la Coupe:
NIMES, qui arrache la victoire à
Sochaux, et REIMS (fin de l'aventure
pour Sedan)
TROYES ET BESANÇON REJOUERONT
JEUDI (EN PRINCIPE)
Les quatre « quarts »
Division 1 contre Division I
RC PARIS (5) b. Lille (2) 2-0
Division I contre Division 11
Nîmes (1) b. SOCHAUX (7) prol. 4-3
Division 1 contre Amateurs
REIMS (2) b. Sedan (1) 2-0
Division II contre Division II
BESANÇON (4) et Troyes (10)'pr. 1-1
Mis à part ceux d’entre eux qui étaient venus là uniquement
pour « voir gagner le Racing », je ne pense pas que les 56.541
spectateurs (payant.%) de Colombes en aient eu pour leur argent.
Plus il se crée d’engouement autour d’une rencontre, et plus d'infériorité, comme en la plupart
on attend d’elle. Souvent à tort d’ailleurs, et ce fut le cas hier. Car des précédentes occasions.
celle-ci ne nous donna rien, ou presque. Ce fut un mauvais match, 4 U contraire : c’est l équipe lilloise
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entaille a erreurs techniques et tactiques colossales, de « trous d air », i e jeu. C’est elle qui s’assura le plus
de passages à vide déconcertants, désespérants. Ce fut un match, couramment le ballon, et c’est en
fermé, sans ampleur, sans variété, sans inspiration, je ne parle pas définitive son effort qui fut (rela-
Se connaissent-ils trop ?
bien entendu ï — de génie... C’est regrettable. Car parmi cette
foule se trouvaient quantité de
gens ne se rendant au football que
dans les « grandes occasions » :
-public casuel, public encore tout
neuf et qu’on eût aimé voir défi
nitivement conquis grâce à un
« événement » comme celui-ci.
A la suite du match d’hier, Lille,
le Racing et... le football peuvent
dire : « Au temps pour nous ».
RECETTE :
10.908.243 FRANCS
RECORD !
A Colombes, la recette de RCP-
Lille s'est élevée à 10.908.243 francs.
Le précédent record, 10.665.986
francs, avait été enregistré pour
France-Yougoslavie (1-1), le 30 octo
bre dernier.
Mais, hier, ce quart de finale
de Coupe n’a attiré que 56.541 spec
tateurs, alors que la finale du
8 mai 1949 avait été jouée devant
61.473 spectateurs.
QUARTS DE F US A LE
Toulouse : Av, Bay. b. MONTFER. 8-3
Béziers : 8. PALOISE b. Carmaux 8-0
Clerm. . CASTR. OL. b. Limog. 6-3
Grenoble : RAC. CF b. Perpign. 17-0
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^•on 1949-1950 est bien entamée... et BayoïVne, Racing moindre pronostic à ce sujet, car
èal i a5,res i° u Pront le 2 avril les demi-finales du Champion- les demi-finales Bayonne-Racing
j tenant — Castres — et trois anciens champions de et Castres-Pau s’annoncent toutes
^rnt ainsi
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L , P°®vait espérer meilleure figuration et, quoi qu’il
a finale — en principe le 16 avril, à Toulouse —- sera Miracle
deux très ouvertes.
les avants de l’Aviron
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basketteurs hongrois
Senties nôtres: 52-38
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(l iï°n, p U i s se sont rachetés — Bons
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notre correspondant général Jean RETI)
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binent, dès leur arrivée, sur le lieu même de la ren-
(Lire la suite page 7, rubrique Basket)
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d'épingler à son tableau de chasse un
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finale...
Nouvelle victoire de classe qui ap
paraîtra comme un triomphe ! Por
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beau rêve, les Basques qui ont pris
confiance en leurs moyens, entre
voient-ils déjà le titre que leurs
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On ne sait...
Les Montferrandais, eux, sont
bombés en beauté. Malheureux au
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pité la défaite de son équipe, la
botte de Fournet n’a pas fonct’on-
né... sous la pluie et — ô miracle
— les avants bayonnais se sont im
posés... car la manœuvre de leurs
3/4 ne pouvait s’effectuer sur ter
rain gras. Alors si les avants de l’A
viron se mettent à l’unisson des
attaquants !
Où était la furia ?
17 à o ! Qui l’eût cru ? Même
chez les supporters 1 les plus achar
nés du Racing CF. Ecrasée, l’USA
Perpignan n’a pas réagi devant la
virtuosité des attaquants parisiens
Gérard Dufau, en grand capitaine, a
bouleversé les plans des avants ca
talans. Les Jeanjean, Cazenave,
Porthault... et Francis Desclaux ont
joué à la catalane, faisant mordre
la poussière à leurs adversaires pas
sifs et incapables du moindre sur
saut !
Louis FERDLMAMh
(Lire la suite page 6, rubr. Rugby XV)
On avait vu de remarquables Lïlle-
Racing, comme ce premier quart de
finale 1948, joué sur ce même ter
rain de Colombes (3-3), et dont la
plénitude de jeu avait enthousiasmé
un public beaucoup moins dense
que celui d’hier. On avait vu des
Racing-Lille à sens unique, menes ra p as la finale de la Coupe. Son
tambour battant par un Racing frin- équipe h’a fait ni mieux ni plus
gant, inspiré, voire génial, comme mal que ce qu’on pouvait attendre
cette finale 1949, enlevée par le onze d’elle à la suite de ses récentes per-
parisien (5-2) au rythme d’une char- formances. Et au moins trouvera-
ge de brigade légère. Il y a quinze t-elle une consolation à cette « pré-
iours, on avait vu en Championnat, coce / » élimination; pour la premiè-
au stade Henri-Jooris, un Lille-Ra- re f 0 i s depuis longtemps, elle n’a
cing (2-2) âpre, terriblement tendu, pas été impressionnée par sa rivale
vigoureux, passionné jusqu’à l’excès parisienne, elle n’a pas subi l’emprise
parfois, avec seulement 25 minutes ,j e celle-ci au point de sembler en-
cie football de classe peut-être, mais vahie par un implacable complexe
qui, à tout prendre, avec ses défauts
et qualités, nous avait laissé une
impression autrement marquante que
ce duel insipide; incolore, livré pa r
des adversaires aussi peu sûrs d’eux-
mêmes... Etait-ce donc à force de
trop se rencontrer et de trop se
connaître que Lille et le Racing
semblaient, hier, s'annihiler mutuel
lement ?
Lille menait « aux points k
Le Racing a gagné. Il n’y a pas à
lui contester la légitimité d’un suc
cès qui. pourtant, n’ajoutera rien
à sa gloire. Lille a perdu. Pour la
première fois depuis 1945, il ne joue-
tivement) le plus constructif, et
aussi le plus soutenu. Le LOSC fut,
hier, à l’image d’un boxeur vienant
« aux points », mais dont l’adver
saire gagne finalement... par k.o.,
sans avoir fait tellement autre chose
que de rechercher le coup décisif !
Travaux d’approche et... c’est tout
Entre le Racing d’hier et celui
dont nous avions ici même vanté
la sérénité, manifestée une semaine
plus tôt devant Nancy, il y eut un
monde. Entre le Gabet du match
Jacques de RYSWICK.
(Lire la suite p. 8, rubrique Football)
ïùpwf m
DARSE SANS MUSIQUE
NEW-YORK. — Dans ce Madi-
son Square Garden de New-
York, l'astucieux Willie Pep,
grand maître de ballet, avait
Raymond Famechon (à droite)
pour partenaire.
Raymond, ému, et peut - être
contracté, chercha beaucoup
Willie Pep. Possesseur de jam
bes agiles — trop agiles — le
champion du monde des poids
plume se montra parfait dan
seur, et Ray, trop appliqué, ne
put suivre la mesure. Qu’im
porte : Ray, honorablement
battu, a tiré pourtant d’utiles
enseignements de ce premier
contact.
(Lire nos articles page 3)
Futur comptable
maintenant, tu en sais
plus long que tu ne crois
Le métier de comptable est main
tenant un métier bien payé, une
■ profession agréable. Cette situa
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bres. Préparation aux examens
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'entures du POSTILLON, le Roi de la BOUTEILLE
>u r ,
DE NEW-YORK A MONTREAL (CETTE NUIT)
VILLEMAIN pour battre KID GAVILAN
a plus d’atouts dans son jea
que DAUTHUILLE
...car notre champion 9 d’ailleurs favori 9
se présentera à un poids favorable
(De notre envoyé spécial Georges PEETERS)
NEW-YORK (service spécial A.F.P.). — Après la déception du
Championnat du Garden, nous partons pour Montréal où nous espérons
que nous n’alibns pas connaître une pareille aventure.
Ici, nous croyons, au contraire, assister à une grande performance
de Robert Villemain contre le Cubain Kid Gavilan.
Robert va jouer, dans ce Forum de Montréal, une partie sans doute
plus importante que lors de son second match contre La Motta. On se
rappelle la dérobade de La Motta pour un troisième combat contre
(Lire la suite page 3, rubrique Boxe)
En Sport
^L'ÉQUIPE connaît
A VICTOIRE
si elle est composée
SXÿV de joueurs de qualité
animés d'une foi ardente
^L'EQUIPE connaît
§L4 VICTOIRE
si elle est dirigée par
un bon capitaine.
•
Toutes ces qualités sont
celles de
L'ÉQUIPE
que dirige A. lebarthe
et qui conduit à
LA VICTOIRE
■Constellationl
I
I
I
S:
lecteurs de
N L'ÉQUIPE remportez
§1.4 VICTOIRE
sur l’ignorance et l'ennui
m
en lisant chaque mois
|
Constellation
qui n'est pas indigeste
PAS DE PHOTO SANS "LUMIERE"
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