Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-05-09
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 mai 1946 09 mai 1946
Description : 1946/05/09 (A1,N44). 1946/05/09 (A1,N44).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100198m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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le Stade Toui 0 .
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1946
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'Pt
LE STADE
Avant de reprendre la route
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le des irois-maoes, a Hile
Guiitt, cuttiers-eeeeers
rdeeni eue exploits de DM...
»
...et s’entraînent dans la sortie
de secours d’un cinéma !
failli
certain,,, j
urel que l'on ret „
ux adversaires ■
ie a.W* et “oirMl
Bergougnan n ’ (De n0tre e nv °yé spécial Georges PEETERS)
it enlevé la rI . .
louse oiympiqu i) MARSEILLE. — Le Ring Provençal qui n'a repris son activité,
té par le Stade \ ms un e nouvelle direction, qu'en octobre 1U45, est certainement un
s en échec un e ,,?s clubs amateur de boxe les mieux équipés de France. U possède
saison - \ effet trois rings, dont deux de plein air, et un feutre américain
ix joueurs sont !t ,une souplesse étonnante. En at-
dans ce rappel t ;hdant l’entrainement à ciel ou-
' u *' ' rt dans une dépendance du
”, ~ ’—-*ade du Chevalier Roze Sport de
i F^ane du ijrseille, le s jeunes amateurs tr a -
« a ce militaire Ment chaque soir au cinéma
Lésion dl» I, Plaine, rue des Trois Mages. Le
& “ g a été installé dans la sortie de
Tous rêvent aux exploits de Diouf à qui
ils ont demandé d’être le président d'hon
neur de leur section. Assane, ravi, *a ac
ceptê.
25 réunions en salle
et une brillante saison d’été
perd le titre ours du cinéma où les photos
. eurs voisinent avec des affiches de
U?a««7®i er i ‘ PS m* américains.
». r ' a ,{? f' n 31(,c professeur Barba l'ancien boxeur,
in sè termii?' rC ' ^ ra ‘ s sections d'amateurs sous sa direc-
Celle-ci ain-o 6 tlne section métropolitaine
Le Ring Provençal a déjà obtenu d•
très beaux résultats. Ses amateurs ont
remporté. Vannée même de leurs débuts
le Critérium des Novices et la Coupe ,
Henrt Prévost.
De plus, le Ring Provençal a organisé
«rïê. adverse W*?, champion des Bouches-du-Rhône *5 réunions à la Plaine durant la saison
, le tlrrarn do, V *”» septième combat. Fortuné Spor d hiver. Il est egalement la base des
; les hostilités l* ”eveu de l’ancien champion de grandes reunions de plein air et a de,à
Tétait seulement \*rtce des mi-lourds, le vielter Dtrocce . fait venir à Marseille Laurent Dauthutlle
don de la Gard» fils de l’ancien poids lourd marseil- et F°bert Charron.
le 9« Régiment Tir Barrick, Amadéo, etc. „ Des professionnels comme Raficano,
après un combat'.#* vedettes de la section nord-afri- Bruno, Benizn etc., s entraînent égale-
riers d’Homère. R lt l sont Bou Alem, Abderamane et Taier. ruent sous la direction de Barba, assisté
ltes, imprécations, la section la plus pittoresque est de son prévôt Cigliano.
!S, corps à corps des Guinéens , anciens navigateurs à Notons encore que Mastrantuono fit sa
tabou du juge d e | de cargos, et qui se sont fixés à rentrée cette saison dans la salle du Ring
Viole, et comment Ils sont tous plongeurs, gâte - Provençal contre Leclerc,
naines ; hors du \r ees ou cuisiniers comme Diouf-à l'êpo - On fait du bon travail à Marseille et
r*n an< nf nS COra . n,! de ses débuts. Les amateurs de Cona- c'est le Ring Provenal qui a créé une
,Vi„ f L PR1 j e > deviendront peut-être un jour des pra- utile émulation dans les milieux de la
hamp de bataille®,,,,/, d e classe. Ils possèdent déjà boxe.
ministre s'en est - sens inné de la boxe et d’incontesta- 1
raves ont été in;* qualités. Nous avons vu le petit poids
jables d’avoir lalsslïp* Yaussane Sidiki, vif comme un
irmes et disciplina inet, le poids coq Martin Sylla , i me
1 outre, vient de p;. y. aui a la longue musculature d'Al-
;rglque et sans ap^ /, foids plume Camara Morlev
%Gard* est P-' 1 '*/ le style rappelle celui d’Omar-le-
f, et enfin le poids moyen Tourê.
UN FAUX- PAS DES HOMMES DE BOURBOTTE
AU DÉPART DU RUSH FINAL
lint-ttleime rerave son panne a
...et redevient seul leader du Championnat !
Roubaix, battu au Havre, est hors de course pour le titre.
Rennes accentue sa remontée aux dépens du RC Paris.
Le championnat de première division a décidément juré de nous
tenir en haleine et de nous dispenser ses émotions — maintenant
bi-hebdomadaires — jusqu’à sa dernière journée.
Alors qu’on était tenté de considérer sous l’aspect d’une simple
formalité le match qu’elle jouait
hier à Sochaux contre le bon der
nier du classement, l’équipe lil
loise y a bel et bien été tenue en
échec. Son attaque, qui avait marqué
quinze buts au cours de ses deux derniers
matches, est restée en panne sur le ter
rain de Montbéliard. Mieux, si nous en
croyons la relation de la rencontre, celle-
ci fut le plus souvent à l’avantage de
l’équipe sochalienne, qui a joué, devant où -j a battu les Girondins. Si l’absence
les favoris du championnat, son meilleur de Cuissard a provoqué un manque de
match de la saison : Courtois eut en effet stabilité dans l’équipe stéphanoise, celle-
trois ou quatre occasions de marquer et c ] a fait preuve d’un louable dynamisme
l’une de celles-ci échoua de justesse... qu i s ’ es t traduit par trois buts, dont
deux en première mi-temps, alors que
l’équipe nordiste en fasse un autre di
manche à Strasbourg puis mercredi pro
chain à Marseille, ses chances d’enle
ver le titre seront sérieusement com
promises. Elle n’est pas au bout de sa
tâche !
St-Etienne s’est ressaisi
Elle l’est d’autant moins que Saint-
Etiepne s’est bien ressaisi à Bordeaux,
DIVISION NATIONALE
♦Sochaux 18 et LILLE 1, 0-0..
ST-ETIENNE 1 b. «GIR. 13, 3-1.
•Le Havre 17 b. ROUBAIX 4, 4-1
♦RENNES 6 b. Racing 6, 1-0.
V DIVISION (Nord)
•Stade 2 et CA Paris 7, 0-0...
AUJOURD’HUI
DIVISION NATIONALE
MARSEILLE 14 c. Red Star 10.
(1-3)
(3-1)
d-1)
(0-3)
( 2 - 1 )
( 2 - 2 )
sur la barre transversale de Hatz.
L’équipe lilloise a probablement hier —
comme cela lui était arrivé plusieurs
fois déjà — pêché par excès de con
fiance. Surprise de trouver devant elle
une opposition imprévue, elle a été
désaxée (ce qui lui arrive assez couram
ment) et n'est pas parvenue à réclamer
son puissant équilibre (ce qui ne nous
surprend pas outre mesure -).
Lille, au départ de son rush final, a
donc fait un faux pas. Pour peu que
Le Stade « en veilleuse »
Après un match dont le moins qu’on
puisse écrire est qu’il fut sans histoire,
le Stade Français et le CA Paris ne se
sont point départagés, à St-Ouen. L’équi
pe stadiste jouait pour' la dernière fois
de la saison â Paris. Elle y aura laissé
l’impression d’une formation à présent
i en veilleuse » et dans laquelle seuls
Grillon et Grégoire furent à la hauteur
de leur réputation.
Jacques de RYSWICK,
LA VITESSE
"f s - c *» P1 !f petit Gallagher
grand Watson...
... l’équipe anglaise
des boxeurs amateurs
t arrivée hier soir à Paris
ipiegnois
Grand-Parc, après i
;ompter parmi la
saison par le RC
lettant leurs meiiw
les deux équipes
mbüc.
A S. K#e un excellent moral !
inard.
lier soir, 19 heures, gare du Nord. Le
EN in, voulant sans doute nous faire
,isir, est exact. Il s’arrête, essoufflé
i arbitrera la finzh sa longue course. Et, quelques ins-
lordeaux. its plus tard, MM. les docteurs Rl-
Toulousain quitta ipt «t Favory, M. Richard, Méquillet
ra se mettre au te la presse sportive, faisaient connais-
'in dans une locuice avec les boxeurs amateurs britan-
environs de floriBs qui seront opposés à nos natio-
t que le Stade Tou!tl x ’ . sanle É i Prochain.
nime-s joueurs çsT uatre dirigeants, dix pugilistes —
t de Montferrani i > ma * fi Thompson n’arriveront qu’au-
, , rd’hul — forment un groupe que la
* r d . L ? V t rec ° nm He taille de Watson domine. Nous no-
Z T riJZI rrnITl* * u P 3S5a £ e : le marin de couleur
■Aiir»»»*!!* wî*P ,n ’ les aviateurs Squires et Bailey,
seulement que bU so i rtats Taylor. Ryan et l’inévitable
place dans la
tson, dit « Bud », qui autrefois était
_eur de jambons.
"’olcl, du reste, quelques renseignements
TU* jtT JMinplémentaires recueillis entre la des-
* m m ^ w du train et la « prise » d’auto-
isf, le Sport ISallagher, Î0 ans, ajusteur ; Squires,
, . ans, R.A.F. ; Brander, 19 ans, élec-
ravers les rUIlMen ; Ryan, 26 ans, moniteur : Tur-
. , *■[>, 17 ans et demi, marin-cuisinier ;
resp. part. Noël 25 ans, moniteur, et W’aton,
— Voici dix-neuf ans, moniteur et charcutier,
ibérée. Le 18 -eptes'ous sont champions d’Angleterre,
ait être question sf « Bud » Watson qui. délaissant ses
lortive car les terra&bons, remplace Flyod, le champion,
■ les bombarclrnifO mauvais élat de santé.
n’avaient ni diri Robert COLOMB INI.
'tifs. Cela dura fc—-aaea® —
des moyens très r*
s ont peu à peu R
s résultats obtenus 1
îéritoires. Dès l’été
CNB, bien que pri'*
; de file, se classw . i
ête aux champions
de football, oui ti
ement été satisfaisi 1
lui fut leader de ï|
pendant la poule
èrhe derrière Ohiolet
Patronage Laïque »■
ui aussi, second de
voir eu la malchaffjg
dien de but. alors t
i crémière division,
le St-Laurent ter*
son groupe, iustif' 1
'être une de nos
fin de saison. 11 ,f L9 ue ^5 u ». engagés dans Paris-Tours... Magnifique succès, évi-
r aue le football brètument. Mais succès damgereux pour la cause elle-même.
ie régression depuis^ Qu en pensent les directeurs sportifs?
a peu près son Hier, Ludovic Feuillet fut catégorique :
« C’est de la folie t On ne me fora
jamais croire qu il existe tant de cou
reurs susceptibles de gagner Paris-
UNE BROCHETTE MARSEILLAISE DE GUINEENS
Au Ring Provençal l’équipe des Guinéens s’entraîne chaque soir ; de gauche
à droite, le poids mouche Sidiki, le poids moyen Touirê, le poids plume
Camara Morley, le poids coq Martin Sylla et le poids léger Touriè Fodé.
‘Beaucoup trop de monde
dans Paris-Tours" 1
s’exclame Ludovic Feuillet qui pronostique :
J’aurai confiance, dimanche, en Carrara-Prévotal
mmmmu
L’ART
lu rudiment
X basket (en pleine——*
v et réduit à rien ‘ si
a récupéré la pinP 1
■lément-s ; rina o« i
;rè® fort une saiso»
i difficulté, ce QU’
1945-1947 une pro &
asket brestois.
Ring Brestois. né
boxe a aussi cor.t -
nnéft de succès,
près l’ouverture de j
Brestoise et l'Arm 0 j
. première avec ^
t haltères, de gy*'
r?aSéigr«*»ï E i mnat,
les ruines, ici d , e r rance de bOXg (ima-
« cours de caserne leurs ont déçu ceux qui les
UX d’évolution ou ont regardés. Dieu sait
n civil _ faute à ourtant si l'on apporte aux
“ es amateun une in-
- a et b IL-^ulgence que l'on refuse - à
j u’iu *ct) lste rais °n — au moindre
de Helitas seVpro ».
■ .gii Ao v \ a J} ne y — l'une des meil
la Ville de u mres têtes de la Fédération de
correspondant He» rf 0ïe ,.~T a donné une solution
- Enfin voici S ,& pl ^lf/.^} ais il n ’ es t de bon-
& deux années pe n , es solutions que parmi celles-
1 t SV-i:S n &Xx'er L f. rmilie ! ^prenire
"de’ie te donner’ i””»’tV’"” m * m ' anlu - nt
Caen pour un lspi bprendr* ! Apprendre ! Apprendre /
être long. "naître le rudiment de son art. Ne
constater, comme vouloir atteindre d'un coup les
mbreuses fois. Q u “ $,otUs.
T n tat îf Çf ré P p>) dira P‘ut ltr€ que si les amateurs
Vülejh Caen, e ssU r (fient, en boxe, se monter en éptn-
terVain “de TpoiC ^ 'j SUr trait TOunds ' c ' est ont
i iont-ce d pas, en P d “” de devenir le plus tôt possible
l'agglomération d lli f hermine » rare que la fédération
ide ? , ,UTTa *”ruite classer professionnelle.
s conditions il est , t iiff a,s ma * est pa'tout. On le con
tra avec la ReCO*’ au rugby, au football, au basket
état cette insta' la , Au rugby, on ne veut pas apprendre
le passé, tant a .. el ii plaquer correctement-, on ne vt
l’avenir, doit en is apprendre à Passer une balle, „
les snortifs l’ont FlL recevoir convenablement. Au bas
immf i'OMH l’a nt°"à Î2JÏ? e à l ' adresse au panier,
prises, cc que lfS e l \Nut de ° n .P r *iire imiter
nd, c’est la WW 154 #!*..,ernaf U I S evolu , t , ,ons rapides de
. de 1* piste * n r .ctj, qu ‘,, 1 on a vu i° uf r.
t des plateaux. * embrouille dans la copie
tiendra vivant. Uire.
JSe de l’EducatlOl fédérations ne sauraient être
pof encouragées à se jeter dans la
les sportifs QU» y . ! penses somptueuse e ,'.,ncours d mutation technique ouverts
t que le tennis « ceux du jeune bas
ât et modifié ,metteur du jeune footballeur du jeu-
ïiande salle PU » 8 ' oX cy rugbyman. Il „ faudrait un du
;rvir la cause sp c oyq mt genre . p 0U r i, jeune b 0 ' xeuT
aire disputer de- , ct sera motn spectaculaire rue
ÏS.TSÆ —
mt ces derna tte né*‘ r jq 4 sera-t-elle pas uti-
U tu v d i e a ble au qu’en“/j'^ 4 « »?'*' ^
ira On ne peU^ .eloujours demeurer pour
t èar répétons-R;/n'^ l * ‘ ««• •« *t
ttion caennaise. n ee t»
ù une salle d* **■ :
ents sportifs.
Deux coureurs de l’époque actuelle,
seulement, ont gagné 3 fois Paris-
Tours : Gustave Danneels et Paul
Maye.
chance, mais je commence â n’avoir
Tours i Pour l'an prochain, il faudra qu'une confiance limitée en certains
Pts J. G. N. P. p. c.
1. St-Etienne (1) 37 29 17 3 9 74 58
2. Lille (1) 36 28 16 4 8 75 36
3. Reims .. (1) 35 30 14 7 9 60 44
4. Roubaix.. (4) 34 30 12 10 8 51 37
5. Rennes .. (6) 33 30 12 9 9 49 46
6 . Lens ..... (5) 32 29 12 8 9 65 47
7. Rouen „ (6) 31 29 12 7 10 44 38
Racing .. (6) 31 29 14 3 12 47 43
Cannes . . (6) 31 30 12 7 11 49 52
10. Sète (10) 28 29 11 6 12 56 49
Red Star (10) 28 27 11 6 10 51 47
Strasb. .. (10) 28 29 11 6 12 45 57
13. Girondins (13) 27 30 9 9 12 58 60
14. Marseille (14) 26 28 9 8 11 59 59
Lyon ... (14) 26 30 10 6 14 43 71
16. Le Havre (17) 24 30 10 4 16 41 64
Metz .... (16) 24 29 10 4 15 34 62
18. Sochaux.. (18) 15 29 4 7 18 32 63
les Girondins n’en pouvaient rendre
qu’un après le repos.
Saint-Etienne est donc à nouveau seul
en tête du classement avec un point
d’avance sur Lille, auquel il reste un
match de plus à jouer. Et tandis que
Lille devra livrer ’ dimanche une nou
velle partie difficile à Strasbourg,
Saint-Etienne, lui, recevra Rennes, qui
a fait hier sur son terrain un excel
lent match contre le RC Paris, battant
le club parisien i-p. Les deux matches
sont à voir 1
Roubaix hors de course
Si Rennes, qui luttait il n’y a pas si
longtemps pour échapper aux dernières
places a maintenant, grâce à un volontaire
rétablissement, rejoint la cinquième, po
sition, Roubaix a perdu hier sa dernière
chance d’inquiéter St-Etienne et Lille.
Comme une semaine plus tôt â St-Ouen,
l’équipe roubaisienne s’est, en effet,
nettement inclinée au Havre. A nouveau,
son attaque a produit du bon football
sans parvenir' à le matérialiser par -plu■>
d’un but tandis que les avants havrais
■— Garcia en tête — bousculaient une
arrière défense assez peu sûre d’elle,
et dont les défaillances n’ont pu être
compensées par la bonne tenue de Darui
qui encaissa malgré tout ses quatre buts
en 27 minutes !
Les Girondins
de plus en aius menacés
Ce demi-succès sur Lille, cette victoire
sur Roubaix ne changeront rien à la
situation du Havre — maintenu d’office
en première division — ni de Sochaux,
relégué certain. Par' contre, la défaite
des Gittondins accentue pour l’équipe
bordelaise les risques de descente. Elle
a perdu hier une des meilleures cartes
qui lui restaient à jouer...
Darui ne puf rien
contre les attaques havraises
Le Havre bat Roubaix : 4-1 (4-1)
(De notre correspond, part. PIEDAÇSNEL)
LE HAVRE. — Victoire normale des
Havrais qui gagnèrent grâce à leur vi
tesse et aux nombreux shots de leur ligne
d’avants, notamment de leur avant-centre
Garcia, qui marqua deux buts dans les
dix premières minutes de ieu. Nemeur
et Bisson portèrent la marque â quatre
alors que Frutuoso réduisait 'écart.
Le score était acquis à la mi-temps
et. ia reprise voyait les Roubaisiens s’or
ganiser. I fallut alors que Pascal mon
trât beaucoup de sûreté.
Les deux arrières roubaisiens et no
tamment Urbaniak, ainsi que le • demi-
centre Staho, sont responsables de la
défaite. et l’on ne peut en incriminer
Darui qui fit une excellente parti?
La seconde mi-temps fut très heurtée
et l’arbitre, M. Devautour, dut sévir fré
quemment sans cependant être parfait,
Meilleur des 22 : Garcia ; joueurs à
citer : Nemeur, Bihel II, Lecomte, au
Havre ; Frutuoso, Jelinek et Hiltl è.
Roubaix.
7.000 personnes assistèrent à la ren
contre
André Dassary
n'abandonnera
qu’un seul jour
l'opérette...
pour rejouer
au rugby
Organisateur et... acteur
du match des vétérans
Biarritz-Stade Français
e Ouand on a quitté depuis longtemps
son pays, ses parents.
On n’a dans le cœur qu’un seul désir
revenir. i>
C’est là un des refrains qu'André Das
sary — le ténor à la voix d’or — chantera
sur la scène de l’Ambigu dans trois se
mairies dans la nouvelle opérette franco-
britannique: l’Ingénue de Londres.
André Dassary est venu me voir, non
pour parler chant ou musique, tirais pour
tenter de me persuader des beautés du
rugby. Je me suis laissé prendre au piège :
* .Je suis devenu imprésario, m’a dit
André Dassary. Un imprésario nouvelle
formule. J’organise un- match de rugby.
— le sais très bien que, demi d’ouver
ture avec le Biarritz Olympique de 193?,
vous ne déméritez pas, bien au contraire.
Mais de là à abandonner la scène pour
devenir organisateur, il y a une marge.
— Entre deux tours de chant, je n’ou
blie pès que le rugby fut ma première
passion. Au BO j’ai connu ses joies et
ses peines. Aussi ai-je pensé qu’à l’occa
sion de la fête du Stade Français je
pouvais réunir mes anciens camarades,
Sallenave, Haget, Pagola, Moulian, La-
borde, Daguerre, Errecart, Guiné, Ithur-
ra, Lefort, Lafourcade, Lascaray qui se
ront opposés aux vieux du Stade: Jauré-
guy, Verger, Majérus, Castaingt, Houdet,
Billières entre autres. Mon rêvé se réali
sera samedi à Jean Bonin. »
André Dassary est inlarrissable. Si je
n’avais été moi-même convaincu, il aurait
fait un nouvel adepte. Pourtant j’aurais
voulu que le rugby soit oublié un instant.
Mais André Dfassary n’a voulu parler théâ
tre. Il a prétexté un rendez-vous urgent
pour se séparer de moi.
Auparavant, j’ai réussi à lui suggérer de
chanter un de ses succès au micro du
Stade Jêan-Bouin. Ce faisant André Das
sary attirerait nombre d'admirateurs qui
auraient Toccasion d’apprécier le vrai rug
by, celui qui est quelquefois oublié par
les jeunes dans le feu de l’action.
André Dassary n’a dit ni oui, ni non,
mais en le priant un peu..,
Louis FERDINAND.
LE BIARROT ANDRE DASSARY
N ENTRAINE PAS QUE SES CORDES VOCALES
Sous les conseils de l’entraîneur du CAS G : Charles Poulenard, remarqua
ble de souplesse et toujours aussi jeune, il adapte ses 'muscles en vue
d’être au mieux de sa condition pour 'tenir sa place samedi à Jean-
Bouin devant les anciens du Stade Français.
(Photo L'Equipe).
Veuillet disposera, au “Forez”
d*une 1.100 “revue et corrigée”
par les frères Goux
Nous avons eu l’occasion, à plusieurs reprises, de dire tout l’intérêt que portent
à la compétition automobile les frères Marcel et Maurice Coux.
Sans aller jusqu’à retracer les travaux qu’ils accomplirent avant la guerre, rap
pelons seulement que ce sont eux qui mirent au point la 1100 MG à compresseur,
au volant de laquelle Venjüet remporta
une brillante seconde place dans la Cou
pe de la Libération du Grand Prix de Pa
rts, au bois de Boulogno, en septembre
dernier; ce sont eux également, qui eu
rent l’initiative d’incitèr M. Chaveton,
maire de Saint-Cloud, à organiser en juin
prochain le circuit de l’autoroute de
Saint-Cloud.
Dans leurs ateliers de la rue Saint-
Claude, pourvus d’un outillage moderne,
les frères Goux — qui sont aussi agents
de Peugeot — ont transformé entière
ment la MG de Veniliet.
Résultats au banc
Ils ont d’abord apporté quelques modi
fications au moteur un six cylindres, qui
ont permis au banc de dépasser cinquan
te chevaux au litre, sans dispositif de su
ralimentation, bien entendu. Avec le com
presseur les résultats enregistrés ont été
très satisfaisants.
•Ils ont fait subir au châssis d’impor
tantes transformations qui ont eu pour
conséquence d’obtenir un allègèment sen
sible.
La carrosserie est le fruit d’une étude
des frères Goux qui se sont inspirés du
règlement des 24 Heures du Mans et en
ont confié l’exécution à Figbni. C’est une
carrosserie tubulaire en duralinox qui,
complètement armée, ne dépasse pas
70 kg.
Maurice HENRY.
(Suite en rubrique Automobile)
ECHANGES DE BALLES AVANT LA COUPE DAVIS
Mise au
qui
point de
est en
l’équipe anglaise
excellente
condition physique
Attention au service du jeune espoir Derek Barton !
Pour tirer de séances d’entraînement tout l’enseignement dési
rable il faudrait que les joueurs • prennent la formation de combat
au lieu de « faire des balles ». En les observant travailler le coup dé
taché on peut difficilement juger ce dont ils sont exactement capa
bles dans une partie complète. C’est comme si 011 devait apprécier
les capacités d’un comédien sur „
la répétition d’une scène ou du
galop d’un cheval sang savoir le ^
poids qu’il porte. Tout ce que
nous pouvons déduire de ce que nos
yeux ont vu c’est que les deux équipes
sont au summum de leur condition phy
sique et de leur valeur technique.
Dan Maskell met au point...
Le team anglais a été habilement ré*
glé par l’entraîneur Dan Maskell qui,
trop modestement, prétend qu’il a quel
que chose à apprendre de ses pupilles ;
en le voyant frapper son revers, on est
d’avis que ce n’est sûrement pas ce
coup-là... A des joueurs qui ont fait leurs
preuves sans atteindre à la véritable clas
se internationale, tels un Perry ou un
Austin, on a adjoint un jeune espoir :
Derek Barton. Si ses répliques sont un
peu lentes et s’il est sujet à l’erreur tant
qu’il n’a pas dominé ses nerfs, «on ser
vice est très dur et vraisemblablement
très effectif.
Brain-trust?
Quant à nos défenseurs (leur désigna
tion officielle aura lieu ce matin) ils sont
à pied d’œuvre et les nombreuses compé
titions auxquelles il s viennent de prendre
part et où ils ont brillé d’un vif éclat
prouvent jusqu’à l’évidence qu’ils sont
« fin prêts ». Nous avons demandé à
notre ami Stowe quelle était sa meilleu
re botte secrète quand il avait la raquet
te en mains. Il nous répondit par ce
seul mot: « Brain! ». Ce qui en l’espè
ce signifie « la tête » Pourvu, mon Dieu,
que ses hommes fe forment pas un
s: brain-trust » contre nous !
Jacques BEX.
absolument revoir cette question. Je
demanderai d mes collègues directeurs
spartifs de s'associer à moi pour de
mander qu'il soit procédé à une sé
lection...
Nous partageons votre façon de
voir. Mais n’oubliez pas que 1© Cham
pionnat de France est à la base de
anciens. . Je crois que nous devrons
nous orienter résolument . désormais,
vers les jeunes. Les exemples de Plot
et Rémg, dans ce Paris-Nice, sont si
gnificatifs.
— Vos favoris en vue de Paris-Tours
seraient-ils. également, des jeunes ?
— Favoris... Le terme est un peu ex-
cette affluence d’inscriptions... Uor- cessif. mais j’attends beaucoup de Car-
ganisateur n a pas le droit de refuser rara et Prévotal, qui semblent bien
à un homme la chance de marquer résolus d remonte r le courant.
des points... _ , „ .
- Il faudra qu’on lui donne ce Excuses pour les Belges
droit, car cela devient ridicule... ima- — Et vos Belges de Parts-Nice, qu eD
Qlnez ce peloton entre Versailles et dites-vous ?
Llmours, sur les routes de la Vallée — D$ m'ont déçu, évidemment, mais
de. Chevreuse. Est-il normal qu’un l'un d’eux. Schotte, m’avait gagne Pa-
grand champion puisse être éliminé rls-Bruxeilcs deux jours auparavant,
par la maladresse U un quelconque et je ne saurais l'oublier. Les uttlrcs.
tocquard ? , eux aussi, paqèrent leur ParU-Bruxel-
- On doit bien reconnaître que ce les et les v °hagcs qui le précédèrent
départ 3 apparentera davantage à ce- _
lui d’un Premier Pas Dunlor' * Puis, « Ludo » Feuillet s Inquiéta
celui d’une grande classique !
et le suivirent
d’un Premier Pas Dunlôb ou à Puis - " Lmio ” *'euuiei s inquiéta
à" ni .,LcT„,L , P - qU de la sanlé de son concurrent et ami
Léo Véron, dont nous venions de lui
Il faut s’orienter vers les jeunes a PP reTldr e 1 accident.
Claude TILLET.
Nous abordâmes ensuite un autre
sujet. Les favoris de Paris-Tours 46 :
« Croyez-vous tenir un nouveau Dan-
ueels ?
— i Franchement, non. Un coureur
comme celui-là ne se trouve pas tous
le, ans
Avez-vous ru vos meilleurs cou
reurs, ces jours-ci T
— J'ai eu la visite de Mau e ...
— ...qui va courir après sa. 4" vic
toire...
—... mais QUI est tellement irrégu
lier que je n'ose me prononcer d son
sujet. J ai vu. aussi, Caftl dont la
jambe abîmée dans la chiite de la
descente du PaUladou, sur Valence-
Marseille, va mieux...
— Et Hossl »
— H est également venu me loir.
Son étui de faute est satisfaisant,
maintenant, mais je ne sais pas ce
qu * raul sa larme.
Que pensez-vous de vos hommes
de Paris-Nice T
— Ils n'ont pas eu beaucoup de
Les frères Marcel <à gauche) et Maurice Goux procèdent à une dernière
vérification de la voiture que pilotera Veuillet dans le Circuit du Forez.
Résultat d'un long et patient travail, cette voiture, très bien profilée est
prête à être soumise aux essais, comme le montre notre cliché du bas.
(Photo L'Equipe).
LA SAISON D'ATHLETISME S'OUVRE... (IV)
Il nous manque 50 sprinters à 10” 8/10
pour avoir des... sauteurs
en long ueur et des “ Uurdlers ” de valeur
Les coureurs de haies réalisant moins de 16” 6/10 aux 110 mètres haies, les
sauteurs en longueur franchissant 7 mètres ne sont pas légion en France...
Nous réunissons dans un même article ces deux spécialités différentes, parce
que nous prétendons que, si dans notre pays, 60 sprinters valaient 10” 8/10 aux
100 mètres, beaucoup parmi eux seraient
mis dans l’obligation de chercher une
autre voie pour briller : distance plus
longue; 110 haies pour les coureurs
« ECHASSIERS » OU A SOUPLESSE FE-
LINE; saut en longueur.
Le saut en longueur est ua concours
qui exige moins de technique que les lan
cers ou les autres sauts.
Les qualités nécessaires pour briller
dans cette spécialité sont la vitesse, la
souplesse et la détente. Un seul homme
posséda ces choses : Jesse Owens!
Un sprinter à n secondes doit dépasser
aisément les 7 mètres mais le saut en
longueur est en retard — au point de vue
performances — par rapport aux autres
spécialités.
En France, seul Robert Paul trouva un f
classe certaine. René Vaimy, s’il se spé
cialisait en vue des championnats d’Eu
rope nous semble susceptible de dépas
ser les 7 m. 50. Morphologiquement il
devrait briller « en longueur « ayant les
chevilles solides et les cuisses longues.
La guerre empêcha le puissant Balezo
de i taquiner » le record de Paul. Bau-
dry, déporté en Allemagne, Joan Blancq
prenant de l’âge. Faucher s’alourdissant
ne doivent plus espérer améliorer leurs
performances. Brémon est notre espoir le
plus «érieux, il doit régulièrement dépas
ser les 7 m. 20. Bour a réussi des exploits
en 1942. Le Bordelais Krebs est peut-
être notre champion de demain, quoique
développé prématurément.
Loys Van LEE.
(Suite en rubrique Athlétisme)
Une équipe en déplacement doit
semer la joie autour d'elle. A la re.
garder on doit pouvoir dire :
« Voyez comme ils sont gais.
Comme ils Vamusent. Comme ils
s’entendent. F.t comme ils se tiennent
bien ! »
Car la joie ne se confond pas avec
la vulgarité, avec le u débraillé n,
avec les propos obscènes...
L WWVWWVWVWVWVWVWWS
Il ne vous viendrait jamais à l’es
prit de proférer un n gros mot » à
ïa table familiale.
Pourquoi en prononcer sur le ter
rain de sports, à l’entrainement,
quand vous êtes avec vos camarades
de club ?
DEREK BARTON
le ( benjamin » et l’espoir de l’équi
pe anglaise, dont le service ferait
des ravages.
(Photo L'Equipe)
Un jour, on supprime les SP.
I,e lendemain, ils ne le sont plus.
Le surlendemain, on n’en supprima
qu’une partie.
Saura-t-on, enfin, ce que veut le
gouvernement ?
L’athlète américain
Edwards au Racing !
Hier après-midi, montant quatre à
quatre les étages menant au siège du
Comité de Plie de France, un membre
du Racing déposait entre les mains
de Mlle Leroy la licence du sprinter
américain Edwards.
Comme L’EQUIPE l’avait annoncé
Edwards courVa pour les « ciel et
blanc » ...mais à titre provisoire, car
Il doit recevoir l’autorisation de la
Fédération américaine.
P ARCE que la course d’automobiles constitue
le meilleur mode d'attraction pour une
foule sportive, on annonce de nombreuses
épreuves de vitesse qui se disputeront au
cours des mois prochains. La chose est excellente
en soi ; mais une organisation, pour être satis
faisante, trouve sur son chemin de nombreux
obstacles.
Le métier de pilote ne paie plus... pour le mo
ment. Presque toujours, le coureur doit prendre
tous les frais à sa charge ; ils sont très lourds.
Le déplacement d'une voiture de course et de
l’indispensable camion, les salaires et frais de
séjour de deux hommes au moins, les dépenses du
coureur lui-même, à l’hôtel, au garage ; le prix
élevé des pneus de course, des carburants spé
ciaux (en admettant qu’on ait Pu se les procu
rer) atteignent bien vite un chiffre qu’aucune
prime de départ ne saurait égaler. Ainsi se
trouvent nettement avantagés ceux des pilotes qui
sont au service de quelques groupements cons
titués par amour du sport bien plus que par
appétit du lucre. Comprenons que c'est aussi le
cas des coureurs dits indépendants, qui ne con
tinuent de courir que par goût d e la lutte.
FREINAGES ET DÉMARRAGES
C'
ES raisons matérielles réagissent sur la
course elle-même ; les parcours sont réduits,
parce que demander 600, 690 kilomètres à
une voiture augmente sensiblement les chan
ces d'ennui* mécaniques ; on sait ce que coûte
aujourd'hui la moindre réparation. On ne vise
pas à organiser une course sur route trop dis
pendieuse ; 00 annonce des oompétitions en cir
cuits urbains, espérant davantage de speotateura
du fait que leur déplacement peut se faire à
pied.
Petits circuits, sans grandes lignes droites î
le conducteur démarre après chaque vitesse,
change de rapport s’il en a le temps, freine, vire
et recommence.
Certes, nous y trouvons quand même des ensei
gnements. mais qui ne son>t sans doute pa9 ceux
auxquels nous étions accoutumés naguère.
pair Charlés FAROUX
L ES automobilistes expérimentés savent bien
qu'une moyenne de route élevée ne se réa
lise pas tant grâce au maximum dont la
voiture est capable que par la qualité du
freinage, la tenue en virage et le brio de la
reprise. Au récent Grand Prix de Nice, auquel
participaient certaines voitures capables d'attein
dre 240 à l'heure, aucun concurrent ne devait
dépasser 175 au bout de la ligne droite de 1.400
mètres, attaquée après un virage sur place.
On a pu contrôler qu'au bout de ces 1.400 mè
tres, il n’y avait Pas un écart de 2 secondes
— correspondant à moins de 100 mètres — entre
les deux voitures les plus raiHdes et d'autres qui
savaient pas un maximum supérieur à 200 km.-
heure. La plupart des pilotes coupaient 300 mè
tres avant le virage, et freinaient progressive
ment tout en préparant le redémarrage sur pre
mière vitesse. Les écarts sur le secteur de frei
nage atteignaient jusqu'à 4 secondes : ceux sur
les 300 premiers mètres de redémarrage ont rare
ment dépassé 1 seconde.
En sorte qu’il parait acquis que pour beaucoup
de voitures, c’est au freinage qu’il convient d'ac
complir le progrès le Plus important. On sait
tout le risque mécanique qu’il y a à employer les
derniers chevaux d'un moteur, comme ses der
niers cent tours ; l'appel aux suprêmes ressour
ces ne fait pas gagner une seconde à la reprise.
Par contre, un freinage excellent gagne 4 secondes
vis-à-vis d'un freinage médiocre, et ceci, deux
fois par tour sur le circuit de Nice.
I8EYROLLES, responsable des fameuses
Darracq de 1905, 1906, soignait le freinage.
Darracq fit remarquer à son ingénieur :
Pourquoi tant songer aux freins pour des
voitures qui doivent toujours aller vite ? »
Rien n'a changé depuis Ribeyrolles. Plus rapide
est une voiture, et plus ses freins doivent être
soignés.
Ce qui est vrai pour ja course comme pour la
tourisme.
R I B E'
s ai
CAMIONS
DELA
L A F
BERNARD
HAYE
F L Y
S I M C A
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68 m>
équipe de
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e.ff°rt à c e "rnoa^l
portun. ^t;.
thodes op Pos .
des deux final;, '
ymptomatique
le Stade Toui 0 .
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à une stabilité
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co?e surmontée e j] f ^
coureurs de de*/!
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cnuper les p rc ' :
>prés ils tombe»,'
vainqueurs. {
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rdeeni eue exploits de DM...
»
...et s’entraînent dans la sortie
de secours d’un cinéma !
failli
certain,,, j
urel que l'on ret „
ux adversaires ■
ie a.W* et “oirMl
Bergougnan n ’ (De n0tre e nv °yé spécial Georges PEETERS)
it enlevé la rI . .
louse oiympiqu i) MARSEILLE. — Le Ring Provençal qui n'a repris son activité,
té par le Stade \ ms un e nouvelle direction, qu'en octobre 1U45, est certainement un
s en échec un e ,,?s clubs amateur de boxe les mieux équipés de France. U possède
saison - \ effet trois rings, dont deux de plein air, et un feutre américain
ix joueurs sont !t ,une souplesse étonnante. En at-
dans ce rappel t ;hdant l’entrainement à ciel ou-
' u *' ' rt dans une dépendance du
”, ~ ’—-*ade du Chevalier Roze Sport de
i F^ane du ijrseille, le s jeunes amateurs tr a -
« a ce militaire Ment chaque soir au cinéma
Lésion dl» I, Plaine, rue des Trois Mages. Le
& “ g a été installé dans la sortie de
Tous rêvent aux exploits de Diouf à qui
ils ont demandé d’être le président d'hon
neur de leur section. Assane, ravi, *a ac
ceptê.
25 réunions en salle
et une brillante saison d’été
perd le titre ours du cinéma où les photos
. eurs voisinent avec des affiches de
U?a««7®i er i ‘ PS m* américains.
». r ' a ,{? f' n 31(,c professeur Barba l'ancien boxeur,
in sè termii?' rC ' ^ ra ‘ s sections d'amateurs sous sa direc-
Celle-ci ain-o 6 tlne section métropolitaine
Le Ring Provençal a déjà obtenu d•
très beaux résultats. Ses amateurs ont
remporté. Vannée même de leurs débuts
le Critérium des Novices et la Coupe ,
Henrt Prévost.
De plus, le Ring Provençal a organisé
«rïê. adverse W*?, champion des Bouches-du-Rhône *5 réunions à la Plaine durant la saison
, le tlrrarn do, V *”» septième combat. Fortuné Spor d hiver. Il est egalement la base des
; les hostilités l* ”eveu de l’ancien champion de grandes reunions de plein air et a de,à
Tétait seulement \*rtce des mi-lourds, le vielter Dtrocce . fait venir à Marseille Laurent Dauthutlle
don de la Gard» fils de l’ancien poids lourd marseil- et F°bert Charron.
le 9« Régiment Tir Barrick, Amadéo, etc. „ Des professionnels comme Raficano,
après un combat'.#* vedettes de la section nord-afri- Bruno, Benizn etc., s entraînent égale-
riers d’Homère. R lt l sont Bou Alem, Abderamane et Taier. ruent sous la direction de Barba, assisté
ltes, imprécations, la section la plus pittoresque est de son prévôt Cigliano.
!S, corps à corps des Guinéens , anciens navigateurs à Notons encore que Mastrantuono fit sa
tabou du juge d e | de cargos, et qui se sont fixés à rentrée cette saison dans la salle du Ring
Viole, et comment Ils sont tous plongeurs, gâte - Provençal contre Leclerc,
naines ; hors du \r ees ou cuisiniers comme Diouf-à l'êpo - On fait du bon travail à Marseille et
r*n an< nf nS COra . n,! de ses débuts. Les amateurs de Cona- c'est le Ring Provenal qui a créé une
,Vi„ f L PR1 j e > deviendront peut-être un jour des pra- utile émulation dans les milieux de la
hamp de bataille®,,,,/, d e classe. Ils possèdent déjà boxe.
ministre s'en est - sens inné de la boxe et d’incontesta- 1
raves ont été in;* qualités. Nous avons vu le petit poids
jables d’avoir lalsslïp* Yaussane Sidiki, vif comme un
irmes et disciplina inet, le poids coq Martin Sylla , i me
1 outre, vient de p;. y. aui a la longue musculature d'Al-
;rglque et sans ap^ /, foids plume Camara Morlev
%Gard* est P-' 1 '*/ le style rappelle celui d’Omar-le-
f, et enfin le poids moyen Tourê.
UN FAUX- PAS DES HOMMES DE BOURBOTTE
AU DÉPART DU RUSH FINAL
lint-ttleime rerave son panne a
...et redevient seul leader du Championnat !
Roubaix, battu au Havre, est hors de course pour le titre.
Rennes accentue sa remontée aux dépens du RC Paris.
Le championnat de première division a décidément juré de nous
tenir en haleine et de nous dispenser ses émotions — maintenant
bi-hebdomadaires — jusqu’à sa dernière journée.
Alors qu’on était tenté de considérer sous l’aspect d’une simple
formalité le match qu’elle jouait
hier à Sochaux contre le bon der
nier du classement, l’équipe lil
loise y a bel et bien été tenue en
échec. Son attaque, qui avait marqué
quinze buts au cours de ses deux derniers
matches, est restée en panne sur le ter
rain de Montbéliard. Mieux, si nous en
croyons la relation de la rencontre, celle-
ci fut le plus souvent à l’avantage de
l’équipe sochalienne, qui a joué, devant où -j a battu les Girondins. Si l’absence
les favoris du championnat, son meilleur de Cuissard a provoqué un manque de
match de la saison : Courtois eut en effet stabilité dans l’équipe stéphanoise, celle-
trois ou quatre occasions de marquer et c ] a fait preuve d’un louable dynamisme
l’une de celles-ci échoua de justesse... qu i s ’ es t traduit par trois buts, dont
deux en première mi-temps, alors que
l’équipe nordiste en fasse un autre di
manche à Strasbourg puis mercredi pro
chain à Marseille, ses chances d’enle
ver le titre seront sérieusement com
promises. Elle n’est pas au bout de sa
tâche !
St-Etienne s’est ressaisi
Elle l’est d’autant moins que Saint-
Etiepne s’est bien ressaisi à Bordeaux,
DIVISION NATIONALE
♦Sochaux 18 et LILLE 1, 0-0..
ST-ETIENNE 1 b. «GIR. 13, 3-1.
•Le Havre 17 b. ROUBAIX 4, 4-1
♦RENNES 6 b. Racing 6, 1-0.
V DIVISION (Nord)
•Stade 2 et CA Paris 7, 0-0...
AUJOURD’HUI
DIVISION NATIONALE
MARSEILLE 14 c. Red Star 10.
(1-3)
(3-1)
d-1)
(0-3)
( 2 - 1 )
( 2 - 2 )
sur la barre transversale de Hatz.
L’équipe lilloise a probablement hier —
comme cela lui était arrivé plusieurs
fois déjà — pêché par excès de con
fiance. Surprise de trouver devant elle
une opposition imprévue, elle a été
désaxée (ce qui lui arrive assez couram
ment) et n'est pas parvenue à réclamer
son puissant équilibre (ce qui ne nous
surprend pas outre mesure -).
Lille, au départ de son rush final, a
donc fait un faux pas. Pour peu que
Le Stade « en veilleuse »
Après un match dont le moins qu’on
puisse écrire est qu’il fut sans histoire,
le Stade Français et le CA Paris ne se
sont point départagés, à St-Ouen. L’équi
pe stadiste jouait pour' la dernière fois
de la saison â Paris. Elle y aura laissé
l’impression d’une formation à présent
i en veilleuse » et dans laquelle seuls
Grillon et Grégoire furent à la hauteur
de leur réputation.
Jacques de RYSWICK,
LA VITESSE
"f s - c *» P1 !f petit Gallagher
grand Watson...
... l’équipe anglaise
des boxeurs amateurs
t arrivée hier soir à Paris
ipiegnois
Grand-Parc, après i
;ompter parmi la
saison par le RC
lettant leurs meiiw
les deux équipes
mbüc.
A S. K#e un excellent moral !
inard.
lier soir, 19 heures, gare du Nord. Le
EN in, voulant sans doute nous faire
,isir, est exact. Il s’arrête, essoufflé
i arbitrera la finzh sa longue course. Et, quelques ins-
lordeaux. its plus tard, MM. les docteurs Rl-
Toulousain quitta ipt «t Favory, M. Richard, Méquillet
ra se mettre au te la presse sportive, faisaient connais-
'in dans une locuice avec les boxeurs amateurs britan-
environs de floriBs qui seront opposés à nos natio-
t que le Stade Tou!tl x ’ . sanle É i Prochain.
nime-s joueurs çsT uatre dirigeants, dix pugilistes —
t de Montferrani i > ma * fi Thompson n’arriveront qu’au-
, , rd’hul — forment un groupe que la
* r d . L ? V t rec ° nm He taille de Watson domine. Nous no-
Z T riJZI rrnITl* * u P 3S5a £ e : le marin de couleur
■Aiir»»»*!!* wî*P ,n ’ les aviateurs Squires et Bailey,
seulement que bU so i rtats Taylor. Ryan et l’inévitable
place dans la
tson, dit « Bud », qui autrefois était
_eur de jambons.
"’olcl, du reste, quelques renseignements
TU* jtT JMinplémentaires recueillis entre la des-
* m m ^ w du train et la « prise » d’auto-
isf, le Sport ISallagher, Î0 ans, ajusteur ; Squires,
, . ans, R.A.F. ; Brander, 19 ans, élec-
ravers les rUIlMen ; Ryan, 26 ans, moniteur : Tur-
. , *■[>, 17 ans et demi, marin-cuisinier ;
resp. part. Noël 25 ans, moniteur, et W’aton,
— Voici dix-neuf ans, moniteur et charcutier,
ibérée. Le 18 -eptes'ous sont champions d’Angleterre,
ait être question sf « Bud » Watson qui. délaissant ses
lortive car les terra&bons, remplace Flyod, le champion,
■ les bombarclrnifO mauvais élat de santé.
n’avaient ni diri Robert COLOMB INI.
'tifs. Cela dura fc—-aaea® —
des moyens très r*
s ont peu à peu R
s résultats obtenus 1
îéritoires. Dès l’été
CNB, bien que pri'*
; de file, se classw . i
ête aux champions
de football, oui ti
ement été satisfaisi 1
lui fut leader de ï|
pendant la poule
èrhe derrière Ohiolet
Patronage Laïque »■
ui aussi, second de
voir eu la malchaffjg
dien de but. alors t
i crémière division,
le St-Laurent ter*
son groupe, iustif' 1
'être une de nos
fin de saison. 11 ,f L9 ue ^5 u ». engagés dans Paris-Tours... Magnifique succès, évi-
r aue le football brètument. Mais succès damgereux pour la cause elle-même.
ie régression depuis^ Qu en pensent les directeurs sportifs?
a peu près son Hier, Ludovic Feuillet fut catégorique :
« C’est de la folie t On ne me fora
jamais croire qu il existe tant de cou
reurs susceptibles de gagner Paris-
UNE BROCHETTE MARSEILLAISE DE GUINEENS
Au Ring Provençal l’équipe des Guinéens s’entraîne chaque soir ; de gauche
à droite, le poids mouche Sidiki, le poids moyen Touirê, le poids plume
Camara Morley, le poids coq Martin Sylla et le poids léger Touriè Fodé.
‘Beaucoup trop de monde
dans Paris-Tours" 1
s’exclame Ludovic Feuillet qui pronostique :
J’aurai confiance, dimanche, en Carrara-Prévotal
mmmmu
L’ART
lu rudiment
X basket (en pleine——*
v et réduit à rien ‘ si
a récupéré la pinP 1
■lément-s ; rina o« i
;rè® fort une saiso»
i difficulté, ce QU’
1945-1947 une pro &
asket brestois.
Ring Brestois. né
boxe a aussi cor.t -
nnéft de succès,
près l’ouverture de j
Brestoise et l'Arm 0 j
. première avec ^
t haltères, de gy*'
r?aSéigr«*»ï E i mnat,
les ruines, ici d , e r rance de bOXg (ima-
« cours de caserne leurs ont déçu ceux qui les
UX d’évolution ou ont regardés. Dieu sait
n civil _ faute à ourtant si l'on apporte aux
“ es amateun une in-
- a et b IL-^ulgence que l'on refuse - à
j u’iu *ct) lste rais °n — au moindre
de Helitas seVpro ».
■ .gii Ao v \ a J} ne y — l'une des meil
la Ville de u mres têtes de la Fédération de
correspondant He» rf 0ïe ,.~T a donné une solution
- Enfin voici S ,& pl ^lf/.^} ais il n ’ es t de bon-
& deux années pe n , es solutions que parmi celles-
1 t SV-i:S n &Xx'er L f. rmilie ! ^prenire
"de’ie te donner’ i””»’tV’"” m * m ' anlu - nt
Caen pour un lspi bprendr* ! Apprendre ! Apprendre /
être long. "naître le rudiment de son art. Ne
constater, comme vouloir atteindre d'un coup les
mbreuses fois. Q u “ $,otUs.
T n tat îf Çf ré P p>) dira P‘ut ltr€ que si les amateurs
Vülejh Caen, e ssU r (fient, en boxe, se monter en éptn-
terVain “de TpoiC ^ 'j SUr trait TOunds ' c ' est ont
i iont-ce d pas, en P d “” de devenir le plus tôt possible
l'agglomération d lli f hermine » rare que la fédération
ide ? , ,UTTa *”ruite classer professionnelle.
s conditions il est , t iiff a,s ma * est pa'tout. On le con
tra avec la ReCO*’ au rugby, au football, au basket
état cette insta' la , Au rugby, on ne veut pas apprendre
le passé, tant a .. el ii plaquer correctement-, on ne vt
l’avenir, doit en is apprendre à Passer une balle, „
les snortifs l’ont FlL recevoir convenablement. Au bas
immf i'OMH l’a nt°"à Î2JÏ? e à l ' adresse au panier,
prises, cc que lfS e l \Nut de ° n .P r *iire imiter
nd, c’est la WW 154 #!*..,ernaf U I S evolu , t , ,ons rapides de
. de 1* piste * n r .ctj, qu ‘,, 1 on a vu i° uf r.
t des plateaux. * embrouille dans la copie
tiendra vivant. Uire.
JSe de l’EducatlOl fédérations ne sauraient être
pof encouragées à se jeter dans la
les sportifs QU» y .
t que le tennis « ceux du jeune bas
ât et modifié ,metteur du jeune footballeur du jeu-
ïiande salle PU » 8 ' oX cy rugbyman. Il „ faudrait un du
;rvir la cause sp c oyq mt genre . p 0U r i, jeune b 0 ' xeuT
aire disputer de- , ct sera motn spectaculaire rue
ÏS.TSÆ —
mt ces derna tte né*‘ r jq 4 sera-t-elle pas uti-
U tu v d i e a ble au qu’en“/j'^ 4 « »?'*' ^
ira On ne peU^ .eloujours demeurer pour
t èar répétons-R;/n'^ l * ‘ ««• •« *t
ttion caennaise. n ee t»
ù une salle d* **■ :
ents sportifs.
Deux coureurs de l’époque actuelle,
seulement, ont gagné 3 fois Paris-
Tours : Gustave Danneels et Paul
Maye.
chance, mais je commence â n’avoir
Tours i Pour l'an prochain, il faudra qu'une confiance limitée en certains
Pts J. G. N. P. p. c.
1. St-Etienne (1) 37 29 17 3 9 74 58
2. Lille (1) 36 28 16 4 8 75 36
3. Reims .. (1) 35 30 14 7 9 60 44
4. Roubaix.. (4) 34 30 12 10 8 51 37
5. Rennes .. (6) 33 30 12 9 9 49 46
6 . Lens ..... (5) 32 29 12 8 9 65 47
7. Rouen „ (6) 31 29 12 7 10 44 38
Racing .. (6) 31 29 14 3 12 47 43
Cannes . . (6) 31 30 12 7 11 49 52
10. Sète (10) 28 29 11 6 12 56 49
Red Star (10) 28 27 11 6 10 51 47
Strasb. .. (10) 28 29 11 6 12 45 57
13. Girondins (13) 27 30 9 9 12 58 60
14. Marseille (14) 26 28 9 8 11 59 59
Lyon ... (14) 26 30 10 6 14 43 71
16. Le Havre (17) 24 30 10 4 16 41 64
Metz .... (16) 24 29 10 4 15 34 62
18. Sochaux.. (18) 15 29 4 7 18 32 63
les Girondins n’en pouvaient rendre
qu’un après le repos.
Saint-Etienne est donc à nouveau seul
en tête du classement avec un point
d’avance sur Lille, auquel il reste un
match de plus à jouer. Et tandis que
Lille devra livrer ’ dimanche une nou
velle partie difficile à Strasbourg,
Saint-Etienne, lui, recevra Rennes, qui
a fait hier sur son terrain un excel
lent match contre le RC Paris, battant
le club parisien i-p. Les deux matches
sont à voir 1
Roubaix hors de course
Si Rennes, qui luttait il n’y a pas si
longtemps pour échapper aux dernières
places a maintenant, grâce à un volontaire
rétablissement, rejoint la cinquième, po
sition, Roubaix a perdu hier sa dernière
chance d’inquiéter St-Etienne et Lille.
Comme une semaine plus tôt â St-Ouen,
l’équipe roubaisienne s’est, en effet,
nettement inclinée au Havre. A nouveau,
son attaque a produit du bon football
sans parvenir' à le matérialiser par -plu■>
d’un but tandis que les avants havrais
■— Garcia en tête — bousculaient une
arrière défense assez peu sûre d’elle,
et dont les défaillances n’ont pu être
compensées par la bonne tenue de Darui
qui encaissa malgré tout ses quatre buts
en 27 minutes !
Les Girondins
de plus en aius menacés
Ce demi-succès sur Lille, cette victoire
sur Roubaix ne changeront rien à la
situation du Havre — maintenu d’office
en première division — ni de Sochaux,
relégué certain. Par' contre, la défaite
des Gittondins accentue pour l’équipe
bordelaise les risques de descente. Elle
a perdu hier une des meilleures cartes
qui lui restaient à jouer...
Darui ne puf rien
contre les attaques havraises
Le Havre bat Roubaix : 4-1 (4-1)
(De notre correspond, part. PIEDAÇSNEL)
LE HAVRE. — Victoire normale des
Havrais qui gagnèrent grâce à leur vi
tesse et aux nombreux shots de leur ligne
d’avants, notamment de leur avant-centre
Garcia, qui marqua deux buts dans les
dix premières minutes de ieu. Nemeur
et Bisson portèrent la marque â quatre
alors que Frutuoso réduisait 'écart.
Le score était acquis à la mi-temps
et. ia reprise voyait les Roubaisiens s’or
ganiser. I fallut alors que Pascal mon
trât beaucoup de sûreté.
Les deux arrières roubaisiens et no
tamment Urbaniak, ainsi que le • demi-
centre Staho, sont responsables de la
défaite. et l’on ne peut en incriminer
Darui qui fit une excellente parti?
La seconde mi-temps fut très heurtée
et l’arbitre, M. Devautour, dut sévir fré
quemment sans cependant être parfait,
Meilleur des 22 : Garcia ; joueurs à
citer : Nemeur, Bihel II, Lecomte, au
Havre ; Frutuoso, Jelinek et Hiltl è.
Roubaix.
7.000 personnes assistèrent à la ren
contre
André Dassary
n'abandonnera
qu’un seul jour
l'opérette...
pour rejouer
au rugby
Organisateur et... acteur
du match des vétérans
Biarritz-Stade Français
e Ouand on a quitté depuis longtemps
son pays, ses parents.
On n’a dans le cœur qu’un seul désir
revenir. i>
C’est là un des refrains qu'André Das
sary — le ténor à la voix d’or — chantera
sur la scène de l’Ambigu dans trois se
mairies dans la nouvelle opérette franco-
britannique: l’Ingénue de Londres.
André Dassary est venu me voir, non
pour parler chant ou musique, tirais pour
tenter de me persuader des beautés du
rugby. Je me suis laissé prendre au piège :
* .Je suis devenu imprésario, m’a dit
André Dassary. Un imprésario nouvelle
formule. J’organise un- match de rugby.
— le sais très bien que, demi d’ouver
ture avec le Biarritz Olympique de 193?,
vous ne déméritez pas, bien au contraire.
Mais de là à abandonner la scène pour
devenir organisateur, il y a une marge.
— Entre deux tours de chant, je n’ou
blie pès que le rugby fut ma première
passion. Au BO j’ai connu ses joies et
ses peines. Aussi ai-je pensé qu’à l’occa
sion de la fête du Stade Français je
pouvais réunir mes anciens camarades,
Sallenave, Haget, Pagola, Moulian, La-
borde, Daguerre, Errecart, Guiné, Ithur-
ra, Lefort, Lafourcade, Lascaray qui se
ront opposés aux vieux du Stade: Jauré-
guy, Verger, Majérus, Castaingt, Houdet,
Billières entre autres. Mon rêvé se réali
sera samedi à Jean Bonin. »
André Dassary est inlarrissable. Si je
n’avais été moi-même convaincu, il aurait
fait un nouvel adepte. Pourtant j’aurais
voulu que le rugby soit oublié un instant.
Mais André Dfassary n’a voulu parler théâ
tre. Il a prétexté un rendez-vous urgent
pour se séparer de moi.
Auparavant, j’ai réussi à lui suggérer de
chanter un de ses succès au micro du
Stade Jêan-Bouin. Ce faisant André Das
sary attirerait nombre d'admirateurs qui
auraient Toccasion d’apprécier le vrai rug
by, celui qui est quelquefois oublié par
les jeunes dans le feu de l’action.
André Dassary n’a dit ni oui, ni non,
mais en le priant un peu..,
Louis FERDINAND.
LE BIARROT ANDRE DASSARY
N ENTRAINE PAS QUE SES CORDES VOCALES
Sous les conseils de l’entraîneur du CAS G : Charles Poulenard, remarqua
ble de souplesse et toujours aussi jeune, il adapte ses 'muscles en vue
d’être au mieux de sa condition pour 'tenir sa place samedi à Jean-
Bouin devant les anciens du Stade Français.
(Photo L'Equipe).
Veuillet disposera, au “Forez”
d*une 1.100 “revue et corrigée”
par les frères Goux
Nous avons eu l’occasion, à plusieurs reprises, de dire tout l’intérêt que portent
à la compétition automobile les frères Marcel et Maurice Coux.
Sans aller jusqu’à retracer les travaux qu’ils accomplirent avant la guerre, rap
pelons seulement que ce sont eux qui mirent au point la 1100 MG à compresseur,
au volant de laquelle Venjüet remporta
une brillante seconde place dans la Cou
pe de la Libération du Grand Prix de Pa
rts, au bois de Boulogno, en septembre
dernier; ce sont eux également, qui eu
rent l’initiative d’incitèr M. Chaveton,
maire de Saint-Cloud, à organiser en juin
prochain le circuit de l’autoroute de
Saint-Cloud.
Dans leurs ateliers de la rue Saint-
Claude, pourvus d’un outillage moderne,
les frères Goux — qui sont aussi agents
de Peugeot — ont transformé entière
ment la MG de Veniliet.
Résultats au banc
Ils ont d’abord apporté quelques modi
fications au moteur un six cylindres, qui
ont permis au banc de dépasser cinquan
te chevaux au litre, sans dispositif de su
ralimentation, bien entendu. Avec le com
presseur les résultats enregistrés ont été
très satisfaisants.
•Ils ont fait subir au châssis d’impor
tantes transformations qui ont eu pour
conséquence d’obtenir un allègèment sen
sible.
La carrosserie est le fruit d’une étude
des frères Goux qui se sont inspirés du
règlement des 24 Heures du Mans et en
ont confié l’exécution à Figbni. C’est une
carrosserie tubulaire en duralinox qui,
complètement armée, ne dépasse pas
70 kg.
Maurice HENRY.
(Suite en rubrique Automobile)
ECHANGES DE BALLES AVANT LA COUPE DAVIS
Mise au
qui
point de
est en
l’équipe anglaise
excellente
condition physique
Attention au service du jeune espoir Derek Barton !
Pour tirer de séances d’entraînement tout l’enseignement dési
rable il faudrait que les joueurs • prennent la formation de combat
au lieu de « faire des balles ». En les observant travailler le coup dé
taché on peut difficilement juger ce dont ils sont exactement capa
bles dans une partie complète. C’est comme si 011 devait apprécier
les capacités d’un comédien sur „
la répétition d’une scène ou du
galop d’un cheval sang savoir le ^
poids qu’il porte. Tout ce que
nous pouvons déduire de ce que nos
yeux ont vu c’est que les deux équipes
sont au summum de leur condition phy
sique et de leur valeur technique.
Dan Maskell met au point...
Le team anglais a été habilement ré*
glé par l’entraîneur Dan Maskell qui,
trop modestement, prétend qu’il a quel
que chose à apprendre de ses pupilles ;
en le voyant frapper son revers, on est
d’avis que ce n’est sûrement pas ce
coup-là... A des joueurs qui ont fait leurs
preuves sans atteindre à la véritable clas
se internationale, tels un Perry ou un
Austin, on a adjoint un jeune espoir :
Derek Barton. Si ses répliques sont un
peu lentes et s’il est sujet à l’erreur tant
qu’il n’a pas dominé ses nerfs, «on ser
vice est très dur et vraisemblablement
très effectif.
Brain-trust?
Quant à nos défenseurs (leur désigna
tion officielle aura lieu ce matin) ils sont
à pied d’œuvre et les nombreuses compé
titions auxquelles il s viennent de prendre
part et où ils ont brillé d’un vif éclat
prouvent jusqu’à l’évidence qu’ils sont
« fin prêts ». Nous avons demandé à
notre ami Stowe quelle était sa meilleu
re botte secrète quand il avait la raquet
te en mains. Il nous répondit par ce
seul mot: « Brain! ». Ce qui en l’espè
ce signifie « la tête » Pourvu, mon Dieu,
que ses hommes fe forment pas un
s: brain-trust » contre nous !
Jacques BEX.
absolument revoir cette question. Je
demanderai d mes collègues directeurs
spartifs de s'associer à moi pour de
mander qu'il soit procédé à une sé
lection...
Nous partageons votre façon de
voir. Mais n’oubliez pas que 1© Cham
pionnat de France est à la base de
anciens. . Je crois que nous devrons
nous orienter résolument . désormais,
vers les jeunes. Les exemples de Plot
et Rémg, dans ce Paris-Nice, sont si
gnificatifs.
— Vos favoris en vue de Paris-Tours
seraient-ils. également, des jeunes ?
— Favoris... Le terme est un peu ex-
cette affluence d’inscriptions... Uor- cessif. mais j’attends beaucoup de Car-
ganisateur n a pas le droit de refuser rara et Prévotal, qui semblent bien
à un homme la chance de marquer résolus d remonte r le courant.
des points... _ , „ .
- Il faudra qu’on lui donne ce Excuses pour les Belges
droit, car cela devient ridicule... ima- — Et vos Belges de Parts-Nice, qu eD
Qlnez ce peloton entre Versailles et dites-vous ?
Llmours, sur les routes de la Vallée — D$ m'ont déçu, évidemment, mais
de. Chevreuse. Est-il normal qu’un l'un d’eux. Schotte, m’avait gagne Pa-
grand champion puisse être éliminé rls-Bruxeilcs deux jours auparavant,
par la maladresse U un quelconque et je ne saurais l'oublier. Les uttlrcs.
tocquard ? , eux aussi, paqèrent leur ParU-Bruxel-
- On doit bien reconnaître que ce les et les v °hagcs qui le précédèrent
départ 3 apparentera davantage à ce- _
lui d’un Premier Pas Dunlor' * Puis, « Ludo » Feuillet s Inquiéta
celui d’une grande classique !
et le suivirent
d’un Premier Pas Dunlôb ou à Puis - " Lmio ” *'euuiei s inquiéta
à" ni .,LcT„,L , P - qU de la sanlé de son concurrent et ami
Léo Véron, dont nous venions de lui
Il faut s’orienter vers les jeunes a PP reTldr e 1 accident.
Claude TILLET.
Nous abordâmes ensuite un autre
sujet. Les favoris de Paris-Tours 46 :
« Croyez-vous tenir un nouveau Dan-
ueels ?
— i Franchement, non. Un coureur
comme celui-là ne se trouve pas tous
le, ans
Avez-vous ru vos meilleurs cou
reurs, ces jours-ci T
— J'ai eu la visite de Mau e ...
— ...qui va courir après sa. 4" vic
toire...
—... mais QUI est tellement irrégu
lier que je n'ose me prononcer d son
sujet. J ai vu. aussi, Caftl dont la
jambe abîmée dans la chiite de la
descente du PaUladou, sur Valence-
Marseille, va mieux...
— Et Hossl »
— H est également venu me loir.
Son étui de faute est satisfaisant,
maintenant, mais je ne sais pas ce
qu * raul sa larme.
Que pensez-vous de vos hommes
de Paris-Nice T
— Ils n'ont pas eu beaucoup de
Les frères Marcel <à gauche) et Maurice Goux procèdent à une dernière
vérification de la voiture que pilotera Veuillet dans le Circuit du Forez.
Résultat d'un long et patient travail, cette voiture, très bien profilée est
prête à être soumise aux essais, comme le montre notre cliché du bas.
(Photo L'Equipe).
LA SAISON D'ATHLETISME S'OUVRE... (IV)
Il nous manque 50 sprinters à 10” 8/10
pour avoir des... sauteurs
en long ueur et des “ Uurdlers ” de valeur
Les coureurs de haies réalisant moins de 16” 6/10 aux 110 mètres haies, les
sauteurs en longueur franchissant 7 mètres ne sont pas légion en France...
Nous réunissons dans un même article ces deux spécialités différentes, parce
que nous prétendons que, si dans notre pays, 60 sprinters valaient 10” 8/10 aux
100 mètres, beaucoup parmi eux seraient
mis dans l’obligation de chercher une
autre voie pour briller : distance plus
longue; 110 haies pour les coureurs
« ECHASSIERS » OU A SOUPLESSE FE-
LINE; saut en longueur.
Le saut en longueur est ua concours
qui exige moins de technique que les lan
cers ou les autres sauts.
Les qualités nécessaires pour briller
dans cette spécialité sont la vitesse, la
souplesse et la détente. Un seul homme
posséda ces choses : Jesse Owens!
Un sprinter à n secondes doit dépasser
aisément les 7 mètres mais le saut en
longueur est en retard — au point de vue
performances — par rapport aux autres
spécialités.
En France, seul Robert Paul trouva un f
classe certaine. René Vaimy, s’il se spé
cialisait en vue des championnats d’Eu
rope nous semble susceptible de dépas
ser les 7 m. 50. Morphologiquement il
devrait briller « en longueur « ayant les
chevilles solides et les cuisses longues.
La guerre empêcha le puissant Balezo
de i taquiner » le record de Paul. Bau-
dry, déporté en Allemagne, Joan Blancq
prenant de l’âge. Faucher s’alourdissant
ne doivent plus espérer améliorer leurs
performances. Brémon est notre espoir le
plus «érieux, il doit régulièrement dépas
ser les 7 m. 20. Bour a réussi des exploits
en 1942. Le Bordelais Krebs est peut-
être notre champion de demain, quoique
développé prématurément.
Loys Van LEE.
(Suite en rubrique Athlétisme)
Une équipe en déplacement doit
semer la joie autour d'elle. A la re.
garder on doit pouvoir dire :
« Voyez comme ils sont gais.
Comme ils Vamusent. Comme ils
s’entendent. F.t comme ils se tiennent
bien ! »
Car la joie ne se confond pas avec
la vulgarité, avec le u débraillé n,
avec les propos obscènes...
L WWVWWVWVWVWVWVWWS
Il ne vous viendrait jamais à l’es
prit de proférer un n gros mot » à
ïa table familiale.
Pourquoi en prononcer sur le ter
rain de sports, à l’entrainement,
quand vous êtes avec vos camarades
de club ?
DEREK BARTON
le ( benjamin » et l’espoir de l’équi
pe anglaise, dont le service ferait
des ravages.
(Photo L'Equipe)
Un jour, on supprime les SP.
I,e lendemain, ils ne le sont plus.
Le surlendemain, on n’en supprima
qu’une partie.
Saura-t-on, enfin, ce que veut le
gouvernement ?
L’athlète américain
Edwards au Racing !
Hier après-midi, montant quatre à
quatre les étages menant au siège du
Comité de Plie de France, un membre
du Racing déposait entre les mains
de Mlle Leroy la licence du sprinter
américain Edwards.
Comme L’EQUIPE l’avait annoncé
Edwards courVa pour les « ciel et
blanc » ...mais à titre provisoire, car
Il doit recevoir l’autorisation de la
Fédération américaine.
P ARCE que la course d’automobiles constitue
le meilleur mode d'attraction pour une
foule sportive, on annonce de nombreuses
épreuves de vitesse qui se disputeront au
cours des mois prochains. La chose est excellente
en soi ; mais une organisation, pour être satis
faisante, trouve sur son chemin de nombreux
obstacles.
Le métier de pilote ne paie plus... pour le mo
ment. Presque toujours, le coureur doit prendre
tous les frais à sa charge ; ils sont très lourds.
Le déplacement d'une voiture de course et de
l’indispensable camion, les salaires et frais de
séjour de deux hommes au moins, les dépenses du
coureur lui-même, à l’hôtel, au garage ; le prix
élevé des pneus de course, des carburants spé
ciaux (en admettant qu’on ait Pu se les procu
rer) atteignent bien vite un chiffre qu’aucune
prime de départ ne saurait égaler. Ainsi se
trouvent nettement avantagés ceux des pilotes qui
sont au service de quelques groupements cons
titués par amour du sport bien plus que par
appétit du lucre. Comprenons que c'est aussi le
cas des coureurs dits indépendants, qui ne con
tinuent de courir que par goût d e la lutte.
FREINAGES ET DÉMARRAGES
C'
ES raisons matérielles réagissent sur la
course elle-même ; les parcours sont réduits,
parce que demander 600, 690 kilomètres à
une voiture augmente sensiblement les chan
ces d'ennui* mécaniques ; on sait ce que coûte
aujourd'hui la moindre réparation. On ne vise
pas à organiser une course sur route trop dis
pendieuse ; 00 annonce des oompétitions en cir
cuits urbains, espérant davantage de speotateura
du fait que leur déplacement peut se faire à
pied.
Petits circuits, sans grandes lignes droites î
le conducteur démarre après chaque vitesse,
change de rapport s’il en a le temps, freine, vire
et recommence.
Certes, nous y trouvons quand même des ensei
gnements. mais qui ne son>t sans doute pa9 ceux
auxquels nous étions accoutumés naguère.
pair Charlés FAROUX
L ES automobilistes expérimentés savent bien
qu'une moyenne de route élevée ne se réa
lise pas tant grâce au maximum dont la
voiture est capable que par la qualité du
freinage, la tenue en virage et le brio de la
reprise. Au récent Grand Prix de Nice, auquel
participaient certaines voitures capables d'attein
dre 240 à l'heure, aucun concurrent ne devait
dépasser 175 au bout de la ligne droite de 1.400
mètres, attaquée après un virage sur place.
On a pu contrôler qu'au bout de ces 1.400 mè
tres, il n’y avait Pas un écart de 2 secondes
— correspondant à moins de 100 mètres — entre
les deux voitures les plus raiHdes et d'autres qui
savaient pas un maximum supérieur à 200 km.-
heure. La plupart des pilotes coupaient 300 mè
tres avant le virage, et freinaient progressive
ment tout en préparant le redémarrage sur pre
mière vitesse. Les écarts sur le secteur de frei
nage atteignaient jusqu'à 4 secondes : ceux sur
les 300 premiers mètres de redémarrage ont rare
ment dépassé 1 seconde.
En sorte qu’il parait acquis que pour beaucoup
de voitures, c’est au freinage qu’il convient d'ac
complir le progrès le Plus important. On sait
tout le risque mécanique qu’il y a à employer les
derniers chevaux d'un moteur, comme ses der
niers cent tours ; l'appel aux suprêmes ressour
ces ne fait pas gagner une seconde à la reprise.
Par contre, un freinage excellent gagne 4 secondes
vis-à-vis d'un freinage médiocre, et ceci, deux
fois par tour sur le circuit de Nice.
I8EYROLLES, responsable des fameuses
Darracq de 1905, 1906, soignait le freinage.
Darracq fit remarquer à son ingénieur :
Pourquoi tant songer aux freins pour des
voitures qui doivent toujours aller vite ? »
Rien n'a changé depuis Ribeyrolles. Plus rapide
est une voiture, et plus ses freins doivent être
soignés.
Ce qui est vrai pour ja course comme pour la
tourisme.
R I B E'
s ai
CAMIONS
DELA
L A F
BERNARD
HAYE
F L Y
S I M C A
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SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FRANÇAISE
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