Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1946-03-04
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mars 1946 04 mars 1946
Description : 1946/03/04 (A1,N3). 1946/03/04 (A1,N3).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100157v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
^■■■
«.
[■ ses surprises,
;s Stade et Rac^,
Coupe de France
a F.F.R., aux dernij,
que tous les matchl
re d’être joués. Voj
s atmosphériques
•ovoquer des remis
)us des surprises
Coupe ne saurait W
lubs parisiens StacL
;rtainement du mur
nt l’U.S. Vichy et
L’ensemble des rend
nent bien équilibré
seront peut-être néj
LUNDI 4 MARS 1946
13, Fa-ub. MONTMARTRE, PARIS (9 e )
PREMIERE ANNEE. — N° 3
PROVENCE 85-21 et la suite LE NUMÉRO:
Adresse télégraphique :
JOUREQUIP PARIS
21rs.
LUNDI, MERCREDI, SAMEDI
tour sera apuré en |
ins sur le papier
ténors du ChampionJ
inés feront alors
En Championnat de France
de rugby, les prolongations
furent nécessaires
à Perpignan comme à Toulouse
iz-Reichcl, réservée
>, apportera égalerty
es dignes d’intérêt,
ntéressant de juger
n Bayonnais et de
lui en découdront à
ARIS A DOMINÉ DANS IA COUPE !
mtre les mains de
•ent revaloriser la qa
; bien terne... — L. î
tour
C. S. Vienne c. Ri
,S. Romans contre St
XJ. S. Marmande c. A
delais U.C. contre Ty
Niort c. A. S. CastiJ
Grenoble c. U.S. Beu
'.A. Libourne contre
en Barek et Aston, artisans des victoires
Stade Français et du Red Star
LOURDES, bien décevant
ustons c. St. Bagnèil
rança's c. UÆ.C. VicJ
C. France contre
EILLEE D’ARMl
Colmar, vaillant et combattif, a forcé
Racing dans ses derniers retranchements
battu Toulon en cb ; ■——
e. le 3 février, à Lo ■* . . . . , , _ . .
La partie avait dota B astien, intraitable, a jugule Courtois. — Le Vesinet
incidents et le tcrr£|3f-
fois le bienvenu. disparaît, mais força Clermont aux prolongations
urdes 'lTf fIb” n’aB I Comme nous l’avions annoncé, cinq match es seulement des
se au sort pour la'cô huitièmes de finale de la Coupe furent joués hier. Ils donnèrent des
ni-finales. L’ordre ; résultats positifs.
Aucun coup de théâtre n'est à signaler. Toutefois. il v a lieu de
retenir le succès du Red Star sur Cannes qu’on donnait favori, et la
belle défense offerte par Colmar au Racing et par Le Vésinet à
e chaud et Servoie -Clermont-1 1 errand.
, Les amateurs parisiens ont moins bien joué à Niort que contre
Roubaix et Rennes. Ils eurent cependant
fixé suivant la mcthi ,
. 2 c. 3, Lourdes éta
régulièrement.
liment ! Avec Vassal
présenterait quatre
pérons pour le Raci
des vieilles gloires
non il faudra se t
)rs... l’an prochain.
Section Taloise a t
ip d'entraînement. Cjj
t blessé
ieurs semaines. Les
s se décideront cr
Sabin juste avant
la victoire à leur portée, quand au cours
de la première partie de la prolongation
ils marquèrent le premier but du match.
Quoi qu'il en soit, Le Vésinet a tait
une saison remarquable.
Ben Barek, à Bordeaux, a joué son meil
leur match de la saison et a décidé de la
victoire du Stade Français sur Toulouse.
la rate, si v *ciuire au sijuc
lies ' T.cs En grande tonne, la « perle noire
marqué un but, puis fut l'artisan du point
ne à Perpignan où 1
n changement à l’éqi
champions de France?
EN MÊLÉ
impion du Comté i
'.ncontrern aujourd la
'and à Clermont. Fo|
, fera sa rentrée
nain, l équipe anglië
itre le L.O.U. au slï
Kiwis » a été ta
COUPE (1/8 de finale)
A MARSEILLE
RED STAR b. CANNES..
3-1 (1-1)
A NANCY
RACING b. Colmar
4-3 (2-3)
A BORDEAUX
Stade b. Toulouse
2-0 (1-0)
A SAINT-ETIENNE
MARSEILLE b. SOCHAUX
2-1 (2-0)
A NIORT
Clermont b. Le Vésinet 2-1 (00) (00)
CHAMPIONNAT
2* Division Sud
Montpellier b. Nîmes
1-0 (0-0)
'
Quatre buts à trois. C'est là une marge
bien étroite ! Colmar marqua, puis menait
par deux buts à un. Molinuevo, -dans les
bois parisiens, paraissait médusé. Colmar
crut avoir gagné quand il marqua un
troisième point. Mais le Racing ne se
découragea pas et finit par vaincre. Quelle
émotion ! Quelle leçon!
Bastien a su contenir Courtois, qui se
dépensa en pure perte, et Marseille battit
Soehaux à Saint-Etienne.
Mais si le onze marseillais fit preuve
d’une nette supériorité d’ensemble, il vain
quit de justesse. Peut-être aussi parce
que son équipe termina le match avec dix
joueurs, Hadidji étant blessé.
Il faudra compter avec M.arseille dans
la Coupe.
Lucien GAMBLIN.
Toulouse libéré...
Le cas de Toulouse est assez ex
ceptionnel.. Il a perdu son match
contre le Stade Français parce
qu’il manquait de conviction et
qu'il pensait à autre chose, par
exemple à la rencontre de cham
pionnat entre Montpellier , et Nî
mes. C'est là, en effet, que se
jouait son destin beaucoup plus
que dans ce match de Coupe qui
ne présentait pour lui qu’un in*-
térêt secondaire.
Son unique, ou, du moins, son
obsédante pensée, c’est l’accession
à la première division. Les soucis
de la Coupe ne pouvaient donc être
pour lui qu’une gêne supplémen
taire. Alors, il a joué parce qu’il
le fallait bien. Il a dominé pour
ainsi dire sans le faire exprès et
sans que cela l’excite le moins du
monde.
On a tellement l’habitude de voir
les compétiteurs de la Coupe im
pressionnés par cette épreuve et,
la plupart du temps, sortir de leur
naturel, hausser et baisser le ton.
que la placidité des Toulousains
vaut d’être soulignée. Ah! s’ils
avaient été certains que Montpel
lier battrait flîmes!
Maurice PEFFERKORN.
’i-nier à PnutiiVnol êV**. coftsomma J a défaite toulousaine. Une
de loueurs uallois ^° tS encore ' Stade s'évada des princi-
dC loueurs uu lois p es les p lus élémentaires du football en
notera à Comment ru, retirat,t Luciano de la ligne d'attaque
rnioUnat 2 * our le iaire jouer tr11
inüucoûnais et le l faiWt v laisse7 sa * eau ' Mais le ° alt «-
U çonnati et LC quants de Toulouse ne surent pas pro
fiter de la domination de leur équipe,
Aston a-t-il retrouvé la forme en une
•yyyjar 1 : semaine f On peut le penser en apprenant
■ ^—P qu’à Marseille il joua un rôle de pre-
r. . > . mier plan, au cours du match qui se ter-
L.ata!an » JOUfe mina par la victoire du Red Star sur
en Albigeois Cannes, qui avait cependant marqué le
premier but. L& technique plus affirmée
seulement pour le Chai du onze audonien l'emporta sur la manière
- e de la Ligue de Rugj pi us simple ma i s p/ us ardente des Cannois.
lus Sortante aura 1 p“ * trd * à
cing local donnera ruf ars , e,l . le ’ les J Prestes » de notre sport
dans. L’enjeu est gros Wallon rond en seront ravis.
^ \L e Kacing a dit se montrer bien surpris
de trouver autant de résistance de la part
onnat de France de Colmar.
tre Catalans XIII _ Jj
l c. Carcassonne XIII'
Avec quelle difficulté
s’en est tiré un médiocre Racing!
R. C. Paris bat Colmar : 4 à 3 (2-3)
(De notre envoyé spécial Jacques DE RYSWICK)
Nancy (par téléph.). — Les Joueurs du Racing sont ce soir d’autant plus satis
faits qu’ils viennent, en définitive, de l’échapp«r be fe. Et en gens raisonnables ils
ne tirent aucune gloire particulière de cette qualification en quarts de finale.
C’est qu’il6 ont eu en Colmar un adversaire terriblement dangereux, d’autant plus
dangereux qu’eux-mêmes ont joué un
match très médiocre, ce dont il convien
nent d’ailleurs.
La psychose de la Coupe
Devant leurs rivaux de seconde division,
les parisiens n’ont que rarement pu faire
état de leur supériorité technique, de leur
maturité de jeu plus complète, de leut
expérience plus consommée des rencon-
contres difficile*. Le Racing ne parvint à
jouer en formation équilibrée que durant
les dix premières minutes de chaque mi-
itch amical
contre Huddersfield
A bout de forces Le Vésinet succombe
JK Clerm °nt bat Vésinet : 2 à 1 (0-0) (0-0)
(De notre envoyé spécial Paul PRADALES
ir, si l’équipe catali
pour les demi-finales
ssuyer de défaite.
récente victoire devs jL ^.lO-RT. — La belle aventure du « Village » est terminée. Après une ren-
ssonne U2-10) lui auto contre UUi fut égalé, la fatigue a eu raison des amateurs au cours de ia
prolongation e ti plus éoonomes de leurs efforts, les Clermontois ont arraché
l’A.S. Carcassonne a la victoire in extremis. Le match fut assez quelconque, ardemment disputé
mais sans t>e ip« nhnuw v U H IC i
rois points du match, mais sans belles phases de jeu.
«ilbi leur a appris qu’. De nombreux coups francs lemaillè-
îais gagnée d’avance... reut. inais les brutalités furent nom-
^moduira amicïlem' ï r * ases ’ surtout de la part des pro-
53° privilégiés ne manq qU j re ? urGnt f plusieurs
écier le rugby britanmq' reprises des avertissements de 1 ar-
le le nôtre. — L. F. bitre. Si Hudry fut touché au déhnt
. les deux ailiers du Vésinet. Leroy et
Escaravage. furent blessés, l’un d’un
u y arjE
Rien ne fut marqué jusqu’au repos,
ni d’ailleurs pendant la seconde mi-
temps. où le « Village » prit assez
souvent l’avantage territorial. Des
deux côtés, les défenses se montraient
franchement supérieures aux atta
ques. et les shoots dangereux étaient
rares.
L 1€d ; ï’ autre a . u . genou, et s’en prolongation. Au bout de^eux”* irli
AT REX GABLE dri^. vèrent trè ® sensiblement amoin - “ute8. D sbr passe redoublée entre Per-
5QUALIFIE
LA « BELLE »
liver, hier soir, Maixent j
Malezeux b. Joy«Hl
i. 4
Pasquet b. Manuel,
emoul b. Vandenbos,’ t«H
. Rex Gable : pr. repvf
2« Rex Gable en 8'
33" par disqualification'
Mercredi dans « L’EQUIPE »
les
« Regards sur la Vie »
de Charles FAROUX
ES
Le ski français
en plein boum
B Lit S p our | a p rem ière fois
un Français: JEAN BLANC
est vainqueur
de la PARSENN
smi et Forest ; celui-ci shoota impec
cablement en coin et réussit le but.
Etait-ce la victoire du « Village » ?
Non : sur corner, Delbrun arrêta la
balle, mais l’arrière Ranko, qui était
monté devant les buts la reprit et
égalisa.
A ce „ moment, Duquesnoy fut pris
une forte cramp 0 et, pendant qu’il
e ^ ai ^ sur la touche, Buzonne réussit
une échappée et marqua le but de la
victoire peu avant le changement de
camp.
. *?° ut d® souffle, les hommes du
Village » ne purent réagir pendant
ie dernier quart d’heure
APIONS
ÎRT FRANÇAIS
ialistes
[es
tos
POSSÉDER
25 f ”
La défense clermontoise
en évidence
Clermont n’-a fait bonne impression
qu en défense. Son demi-centre, Dela-
gneau, et son arrière, Ranko. furent
de loin les meilleurs. Entre Hudry
messe, et Gevaudan, franchement mé
diocre, William Martin fut assez e f-
iacé, de même que Buzonne, qui eut,
toutefois, quelques bonnes actions per-
sonneries en fin de partie. L’ailier
nom fut le plus dangereux de la li
gne dattaque.
J
Oreiller, gagnant junior
A J. Couttet, G. Thiollière
le slalom géant
Dimanche matin à Davos notre Jean
Blanc a remporté la plus longue course
de descente du monde : 2.000 m, de dé
nivellation, Il km. 240 de parcours, le
lameux Derby de la Parsenn. Spicndide
et d’autant plus réjouissante
qu’elle ét dt plus inattendue. En elfe;
auctyi des six équipiers français : J
Blanc, J. Couttet, A. Masson, J.-P. Mus-
6a h* H ;„° reiller > J- Pazzi, qui avaient
quitte Wengen pour Davos lundi dernier
n'était spécialement préparé pour ce terri
ble effort de quelque i5 minutes. Les
Suisses possédaient au contraire de véri
tables spécialistes du Derby, des Zimmer-
L p Çter Mathis, 4 fois vainqueur
maines subissent l'entrainement très spé
cial que constitue ce véritable marathon
de la descente. Jamais d'ailleurs, depuis
20 ans que se dispute la célèbre épreuve
jamais les Suisses n avaient laissé échaD-
per le fameux trophée.
Tous les spécialistes ont dû s'incliner
devant Jean Blanc. Comme, de son côt^
Orriller a enlevé la catégorie junior
comme James Couttet et G«-orgette Thiol
lière se sont attribué les premières plao
du slalom géant, c’est une nouvelle et
éclatante victoire qui vient s'ajouter au
glorieux palmarès du ski français 1946.
Seule Anni Manrer de Davos gagnante
de la catégorie Dames, a sauvé l'honncm
du pavillon suisse, mais Georgette Thiol
hère a eu des malheurs et un ski casse
Va reléguée au 4» rang.
^ CAZA.
DERBY
I. J. BLANC (Fr ), 14 m. 5 s.; 2. Va-
lar (Davos). Bertsch (Davos), 14 m. 9 s.
4. F. Mathis (Davos), 14 m. 30 s.; 5
Rominger (St-Moritz), 14 m. 32 s.:
J -Dmùtet (Fr.>, 14 m. 33 s.: 7. J. Paz-
zi (Fr.), 14 m. 45 g . g m. Zimmermann
(Davos).
SLALOM ceant
t; J. couttet (Fr.), 2 m. 44 s
E. Rominger (S.), 2 m. 47 s. 2/10; 3. R
Spada (S.), 2 m. 58 s. 6/10
DERby (Dames)
1. Annl MAURER (Davos), 9 m. 35 s
2. H. Schlunegser (Wengen). 9 m. 38
3. L. Mittner (Golre), 9 m. 50 s.
SLALOM CEAN' r (Dames)
1. G. THIOLLIERE (F r ) 2
J/10; 2. L. Mittner, 2 m,’5 s
V»* U *
m. 1
3, A,
(Suite en rubrique football)
temps. Hormis ces périodes, on le vit
nerveux, contracté, dominé par cette psy
chose de la Coupe sur le compte de la
quelle on a déjà mis tant de méfaits !
Dès avant le match la nervosité habi
tait ses rangs. Bongiorni oublia dans un
taxi le sac contenant son équipement,
ceux de Jordan et de Dupuis et nos
trois garçons durent jouer avec des
chaussures d’emprunt !
Colmar a mené 3-1
La réussite, qui sourit à l’équipe pa
risienne à la seconde minute du match
sous la forme d’un but marqué de la
tête par Suprina, sur corner de Gabet,
aurait dû produire sur elle un phénomène
de décontraction. Mais de même qu’il
n’en fut rien, ce début catastrophique
n’affecta aucunement les joueurs alsa
ciens. Témoin ce qui va suivre : à la
6* minute l’arrière Frey (aucun rapport
avec son homonyme toulousain) tire un
coup franc de 40 mètres directement vers
le but de Molinuevo. Celui-ci s’avance
vers ( la trajectoire mais manque la ré
céption et le but est marqué à la cons
ternation de Molinuevo et de ses co-équi
piers. Dix minutes plus tard l’ailier droit
Heiné bat le gardien parisen par un shot
de biais après un premier essai de Se-
gaux. A la 33* minute enfin Heiné ayant
attiré vers lui la défense parisienne passe
en retrait à son inter Zopp qui bat Mo
linuevo c’2 dix mètres en coin.
(Suite en rubrique football)
et PAU, plus réalisateur,
eront la finale
OLEK ET THIERRY FURENT
DÉCEVANTS, A BRUXELLES
Le champion â.e Hollande Van Dam
(à droite) est venu à Bruxelles, il
a suivi avec intérêt le très beau
match. d’Omar le Noir contre Joe
Preys, dont voici une phase
caractéristique
(Photo Action, Bruxelles).
La virtuosité et le punch d’Omar le Noir
n y ont pas convaincu les juges belges...
...et Preys obtint un match nul de complaisance
Les deux Famechon toujours “battants"
Un jeune Belge à suivre : Goreux
(De notre envoyé spécial Georges PEETERS)
BRUXELLES. — Le soir même où, quarante-huit heures avant
Binohe, on commençait déjà à fêter Carnaval au cours d’un magni
fique bal travesti et masqué au Théâtre de la Monnaie, Bruxelles
était dans la neige jusqu’au cou.
Se rendre au lointain Palais des Sports de Schaerbeck devenait
une périlleuse et glissante expédition, et c’est la raison pour la-
quelle le très beau gala internatio
nal organisé par le Front de l’Indé
pendance, au profit des mouvements
de Résistance français et du F. B.,
n’a pas obtenu le succès qu’il mé
ritait largement.
Mais les pantouflards ont eu tort;
ils ont manqué un magnifique com
bat de poids légers entre notre
champion de France Omar le Noir
et le champion de Belgique Jos
Preys. Ce dernier, dont la blessure
à l’arcade sourcilière était heurëuse-
ment cicatrisée, put en effet remplir
son engagement et ce fut un match
d’une grande classe internationale
digne d’un championnat d’Europe.
Et même les juges belges, en ren
dant leur grotesque verdict de
match nul, n’ont pas réussi à gâter
notre plaisir. Omar le Noir méritait
la décision ; les juges lui ont esca
moté sa victoire dans des bulletins
î,urprjse, mais cela, en fait, n’est
pas sans précédent. L’important,
c’est bien d’avoir vu un Omar le
Noir atteignant à certains moments
les sommets de la virtuosité dans le
classique et nous permettant même
d’évoquer certains gestes . d’Al.
A gauche ; Berqetln et Pètra avant la bataille ; à droite : Bergelln attend,
confiant, l'effet de üu première balle de service
(Photo Eclair-Mondial).
A vingt ans
La souplesse bat la puissance
et Bergelin est champion de France
Bien que mené par deux sets à un, le Suédois, après le repos, affirme nettement
sa classe internationale et repète sa victoire de Stockholm
iflro du .Championnat de France sur courts couverts — dont dry-Dessair) et Mlle
noire 6 Hiuehr e1 \' S \ en JîY P our *a première fuis depuis 1939 — opposait Mai avaient battu le
notre joueur N 1, Petra, au joueur À" 1 de Suède, Derqelin II Maigre une défense
donc le caractère Internationa 1 hautement souhaitable dans'ces J ‘ '
Des esprits chagrins redoutaient que les âpres luttes que les deux
qualifiés avaient dû soutenir contre Cochet et contre P. Peliizza
n'aient affaibli leur force de résistance et que, partant
offrirait un aspect sinon décousu, du
moins spasmodique et qu'il serait, en
définitive, la pioie Iidtons-nous de dire que cette supposi
tion pessimiste a été vite réduite d
néant ; bien plus, nous avons assisté
à une empoignade magnifique qui a
atteint son point crucial au cours du
3* set (29 )eux). Tour d tour l un et
le match
de Pètra qui grâce d elle marque 4 2.
les deux derniers ieux ne seront plus
qu’une, execution. One ovation inteq-
minable partie de tous L.s coins du
stade, plein d craquer, salue la con
clusion de wette magnifique bataille
uu cours de laquelle le service de
i’nutr» “ ■ —* H idomb de Pétra et la qrdee feune de
nnn m . è . le 0,11 paru s assurer I e Bergei.n s affrontèrent sans merci.
, cette impôt tante manche, et Or donc, à qfi-ans. BcrgeVn est cham
d abord Bergelin, qui à 6 partout,
s empare du service de Pètra (le second
qu il perd dipuis le début du match.
Mais notre champion égalise sur le
s.rvlce adverse et. après de s alterna
tives au cours desquelles des demi-dou
zaines de baltes de set sont jouées au
profit du Suédois, puis du Français,
c'est ce dernier qui remporte ta mon.
che 12-10, une manche qui ressemble
beaucoup au 13 11 de la demt-ttnaie
contre Cochet.
pion de France. Nous lui souhaitou
de marcher sur les traces de noue
Cochet qui. d 21 ans. gagnait le cham
pionnat du monde (Bruxelles 1922). Il
nous en semble digne.
Autres finales
moins passionnantes
Le simple dames n a pas manqué
d intérêt, et. comme nous Le piu-
vogious, la volée de Mme Landry est
une arme bien souvent sans réplique
Le Nordique attaque et... gagne Mlle > n E
. . . .. ... ° taxe d elle une championne de France. ii 6 ! 6 ) 2 ;
Pannelier-Bolelli
le ménage Jamain ).
mieux qu'honnête
au cours du 1er set . Mme Bocgner-
Borotra $ inscrivirent de nouveau sur
ce palmarès, dont ils sont des abonnés.
La puu'e Marcel Bel .l’i.rd- P. Pelliz-
za est probable.uenl la plus homo
gène, et peut-être la plus solide du dou
ble-messieurs de l équipe française. La
tdche (te leurs ultimes adversaires était
rude, d’autunt que Grèmillet, ulliê d
Dessair. parut se ressentir de son ar
dente lutte contre Bergelin. Après
deux manches bien débattues. Ils du
/ent s'incliner à lu troisième.
Lu victoire en double danus ,de
Mmes Landru Boeqner sur Mmes Pa-
torni-Seghers fut remportée en deux
manches et fut exempte de :bute émo
Uon.
Signalons que les'Joueuis suédois ont
accepté l'invitation du TC Molière, rue
du Hanelagh. Lundi et mardi, ils ren
contreront en privé, les bons loueurs
français, Marcel Bernard et Boger Du-
buc, contre lesquels Us disputeront
» une formule Coupe Davts «en 3 sets.
Jacques BEX.
RESULTATS TECHNIQUES
Simple messieurs : Bergelin b. Petra,
Dès la reprise, il semble évident que une championne chevronnée puisque * Mme Landr y b In
le joueur nordique va aituquer à fond, malgré sa jeunesse r — * - •
et quand il prend L avance à 4-2. on
pressant qu il ne peut pas perdre celte
manche, ni même lu dernure.
Il s'assure rapidement l’avança de
Mme Landry re
prend. io ans après, le sceptre de Mlle
Ailamson.
Le double-mixte avait mis en pré
sence Mme Boeqner - Borotra (vain-
Double messieurs : Marcel Bernard-P
Peliizza b Dessair-Grémillet, 7-5, 6-4, 6-1.
Double mixte ; Mme Boegner-Borotra
b. Mlle Pannetier-Bolelli, 6-4, 6-2.
Double dames : Mme Landry-Mme Boeg-
m - Cf • V14W1V MCtiXICO « XuluO J» i CI» X X U X J —V wv O
.1 4-1 «î malgré une riposte fantastique queurs. samedi, en 3 sets, de Urne Lan- ner b. Mme Seghers-Mme Patorni, 6-3, 6-1.
Brown .notamment un direct du gau
che d’une exécution parfaite.
Jamais nous n’avions vu le pou
lain de Jean Bretonnel si attentif,
si concentré. Il avait rejeté de ses
épaules ce manteau de nonchalance
qui retenait dans -ses mauvais plis
ies traits inspirés.
A ses étonnantes qualités naturel
les, Omar le Noir joint maintenant
le dynamisme qui lui faisait défaut.
Nous l’avons vu se hat.tre dans cer
tain? échanges de près, les accepter
et lés terminer à son avantage. Lors
qu’il réussira le crochet droit en
plongeant, il aura complété son ré
pertoire pugilistique de grand
champion.
Un beau trio belge
Mais quel beau champion au jeu
clair et intelligent que ce Preys '■ Il
cherche toujours la meilleure tacti
que à adopter, et après cette alerte
du 5o round, il se reprit fort, bien,
notamment à la 7* reprise au cours
de laquelle Omar le Noir accusa des
crochets au corps. Preys se montra
très actif sur la fin, bien qu’un peu
désuni, mais encore une fois il était
battu sans discussion.
Derrière ce sociétaire à part, en
tière du pugilisme belge, deux‘jeu
nes sont- à retenir. D’abord le poids
léger Goreux, boxeur ardent et bien
en ligne rempli de qualité et qui
battit un Louis Thierry bien déce
vant, trop souvent déséquilibré et
en mauvaise condition pour atta
quer.
Quant à Willie Wimms, s’il fut
battu aux points par André Fame
chon, après un match âpre et vio
lent, c’est un très bel athlète qui
doit pouvoir encore progresser.
Van Dam, d’accord
pour Dauf-huille
et Cerdan
Van Dam est venu à Bruxelles
pour assister au gala international
du Palais des Sports. Son manager
a engagé des pourparlers avec Gil
bert Benaïm et Ch. Michaelis en vue
de ses prochains combats à Paris.
« Je suis d’accord pour rencontrer
Dauthuilie, puis Cerdan, nous a dit
ie champion de Hollande des poids
moyens ; mais je n'aime pas les gau
chers, et j’ai refusé l’offre d’un
match contre Charron, »
Olek, grippé, est décevant
Olek a heureusement pour lui l’excu
se valable d’une mauvaise grippe car
il fut bien décevant devant ce grand
Ecossais de Jack Porter, le poids
lourd — bulle de savon qui s’effon
dre à, la moindre pichenette. Ce spé
cialiste de l’horizontale, qui alla 17
fois à terre devant Bruce Woodcock,
ne subit cette fois que 7 knock-down
avant d’être mis k.o. à la 4" re
prise.
Mais retrouverons-nous l’Olek d.’an-
tan ?
Enfin, Emile Famechon, grâce à
un rageur forcing de laboureur au
petit pied obtint le match nul devant
Raoul Degryse, l’inamovible cham
pion de Belgique des mouche.
Les résultats
10 x 3 ; mouche : Degryse et E. Fa
mechon nul ; léger : Goreux b. Thierry
aux pts ; Omar le Noir et Preys nul ; A.
Famechon b. Wimms aux pts ; lourds .
Olek b. Jack Porter k.-o. 4» reprise.
LA CLASSE A BATTU
LE COURAGE
Et Peiro infligea
à Le Mentec
sa première
défaite “pro
J !
Les matches de Francisco Peiro sont
assez semblables à la feuille de tem
pérature d'un malade : ils ont des
hauts et des bas, tout cela basé sur
son humeur du jour. Et Peiro était
de bonne humeur, hier, au Palais de
Glace, puisque de ses poings, Le Mentec
a connu pour la première fois, l'amer
tume de la défaite
Robert COLOMBINI.
(Suite en rubrique Boxe)
LE STADE FRANÇAIS, VICTIME DE LA COUPE...
le FC Lourdais et la Section Paloise joueront donc la finale du!
Championnat de France, au Parc des Princes. Tel est le fait brutal
qui découle des demi-finales 1
Pourtant, si les résultats acquis sont absolument réguliers, ils
ont été accompagnés d’une fièvre très grande. Les amateurs d’émo"
tions fortes ont été servis et ceux qui réclamaient un petit supplé
ment de jeu ont pour une fois eu l’avantage dé voir des pioiongauuns.
Nous savons bien qu’il faut arriver à
un résultat positif ; cependant, 1 usag?
des prolongations n’est pas toujours
très heureux. Les équipes épuisées ne
donnent plus dans cet acte supp’é-
roentaire le meilleur d’elles-mêmes et
un incident de jeu vient parfois faus
ser un résultat.
A Perpignan comme à Toulouse, les
arbitres ont dû. à l’issue du temps ré
glementaire, inviter las joueurs à re
prendre leur place.
DEMI-FINALES
A PERPIGNAN : F.C. Lourdes b. R.
C. Toulon ; 5-4.
A TOULOUSE: Sec. Paloise b. U.S.
A. Perpignan : 6-3.
En difficulté les avants lourdais...
A ce moment les spectateurs étaient
sur les deux stades en proie à une
La Section Paloise a participé une
fois à la finale et l’a gagnée. C’était
en 1928, où elle triompha de. .J’US
Quil’.anaise par 6 points à 4. En
sera-t-il de même le 24 mars ?
grande émotion et la surprise se li
sait sur les visages. Au stade Aimé-
Giral à Perpignan, le drame se joua.
3 me puis 4 me >
HANSENNE fait
second derrière
MITCHELL
toujours vainqueur
NEW-YORK. — Samedi sO' r > à
Madison Square Garden, Marcel
Hansenne, mieux acclimaté! a
réussi une belle performance.
Au cours des championnats in
ter-universités, il n’a été battu
dans le mile que par Mac Mitchell,
4 m, 16 s., Hansenne étant chrono
métré à 4 m. 17 s. 3/10.
En troisième position des le dé
part, Hansenne, après avoir légè
rement faibli vers la mi-course, ef
fectua, deux tours avant la fin, un
retour splendide, terminant à un
peu plus d’une seconde de son éter
nel vainqueur Mac Mitohell.
Le publio américain fît une Ion-
gue ovation au champion français.
Le 23 février, Hans-nne ne s’était
pas mieux classé que précédemment
dans le mile du championnat dès
Etats-Unis, mais il avait, du moins,
tenté résolument sa chance et in
quiété un moment le leader Mac
Mitchell dans te dixième tour. Est-
ce parce qu’il eut le sentiment qu il
était dans ses possibilités de pren
dre une revanche qu’il décida d£
prolonger son séjour aux Etats-
Unis ?
Les événements, en ce cas, lui
auront donné partiellement raison
puisque, seul âx ses heureux ri
vaux. Mac Mitchell a pu le vaincre
unç nouvelle fols samedi.
Hansenne nous reviendra bientôt.
Les dépenses d énergie qu aura exi
gées son adaptation aux pistes cou
vertes ne lui seront-elles pas pré
judiciables lors clés vrochalns cham
pionnats d’Europe nui. eux, ne se
courront pas sur bols ? L’exemple
de Nurmi peut le faire craindre.
fl. fl.
Quelques minutes avant la fin du
match. Lourdes nut inscrire cinqt
points au tableau d affichage. L'arrièru
toulonnais Chaud, en partie respon
sable de la défaite de son équipe, réus
sit alors un magistral coup de pledl
tombé. Infortuné Chaud, oui n avait
nas compris l’exemnle de Léopold Ser-
vole. dont la conscience 'lui fit inter-,
diction de reprendre un© place au’iï
avait tant de fois anoblie...
C© drame aui prouve l'injustice dus
sort ne saurait faire oublier ans les
avants lourdais ont, dans cette partie,
perdu l assurance qu on se plaisait â.
leur reconnaître. Ils n ont pas su ex
ploiter leur avantage de poids et da
vitesse pour déborder les Toulonnais,
Et si la tactique est une preuve da
l’inteilligence, 11 peut sembler au© Du-
fre.y et ses camarades ont oublié la
coup de pied à suivre sur Chaud bien
incapable de suivre la cadence..
... et la « furia » catalane
sans directives
La véritable surprise est venue du
fiel toulousain. La Section Paloise a
montré que la vitesse d’exécution est
une source de succès. Les Béarnais ont
AU VEL’ D’HIV’ PARISIEN, LES ETRANGERS BATTUS
PAR LES HABITUES
CHAILLOT TIRE LE MEILLEUR PARTI
do demi-fond avec addition de points!
...Et le professeur Joly paraît avoir découvert la pénicilline
des stayers ! Cependant, la réaction n’est pas la même
sur tous les sujets !
Marquennie sauve l’honneur des « visiteurs ». — Long-
Vervialle gagnent leur 3 e et dernier « Gontaut-Biron »
mais Vervialle sera-t-il pistard ou routier ?
Le Professeur Joly — de la Faculté de Grenelle — a-t-il, ou n'a-t-il pas
gagné la partie ? Le public du Véi’ d'Hiv' répondra certainement » oui ».
Les stayers, eux, ne seront pas forcément de cet avis.
A sa descente de machine, alors qu’il venait de prendre la seconde place,
du Prix Robert-Crassin. couru sur 50 kilomètres, avec classement iniarmé-
diairec, Minardi n’hésitait effectivement pas à nous dire :
« Ce n’est pas une formule ! J'ai tout de suite compris que Je devais
courir pour être deuxième ou que j’allais tout perdre '■ »
Louis entendait par là que, le dé-
zis n’a pas M mais
a, Quand mime, Haï le
le SW
P.li.C.
Paris U. C., Championnet Sports, Métro, Stade Français
demi finalistes du Championnat de Paris
Malgré le contretemps occasionné par l'indisponibilité de Coubertin, Il y avait
beaucoup de monde à Japy, où avait été reportée la réunion.
Il est vrai que ie publio, curieux, voulait assister aux débuts de l’Américain Rug-
zis dans les rangs des Stadistes.
Eh bien I les spectaîeurs en ont été pour leurs frais, car le Stade Français a
gagné, facilement, son match contre le
avoir recours à son
Paris U.C., sans
nouvel entraîneur.
Sans doute stimulé par le désir de
prouver que sa seule valeur était suf
fisante pour vaincre, le quintette forme
par Marrec, Chamorel, Bonnevie, Djen,
Peletan, réalisa — surtout en première
mi-temps — une excellente performance,
prenant les Universitaires de vitesse et
leur imposant avec autorité leur jeu non
dénué de sens tactique.
Après la rai-temps les équipiers de Fré-
zot, complètement désaxés, relâchèrent
totalement leur* actions, se montrant
alo-s sous' un mauvais jour.
Si Marrec, Chamorel, Bonnevie se mon
trèrent les meilleurs chez les vainqueurs,
seul Frézrft fut lui-même au P.U.C.
Excellence
Avia b. St. ch. Alfortv. 36-32 (19-20)
Champ-Sp. b. S.C.P.O. 42-24 (27-10)
St. Français b. Paris U.C. 28-13 (18-5)
A.S.C. Est b. S.S.Amic. 46-32 (27-20)
A.S.C. Ouest b. B.B.C. Russ. 39-33
(21-18)
U.S. Métro b. Rac. C.F 41-24 (21-11)
Honneur
J.D.A. Ménilm.et A.S.S. Hippo 24-24
(10-18)
' De l’excellent Métro
Pour venir à bout du Racing, le Métro
a été dans l’obligation de sortir son
g - and jeu, réalisant, par la même occa
sion, son meilleur match de ces dernières
semaines. ,
Etienne émergea cependant. Son repos,
occasionné par sa blessure t lui a été
salutaire. Avec lui Sanson-Jourde se mon
tra sous un jour très favorable.
Pa-mi les autres rencontres de ce
week-end, relevons la difficile victoire
de l’Avia, ce qui est tofit à l’honneur
d’Alfortville, et la nette victoire de Cham
pionnet sur le P.O , victoire qui mit en
relief — une foi* encore — la grande
condition de Lesmayoux.
Dès maintenant nous connaissons les
Stade Français.
U.S. Métro, Championnet, Paris U.C. et
demi-finalistes du championnat de Paris :
Louis LAPEYRE.
part ayant été favorable à Chaillot.
et celui-ci ayant résisté à ses pre
miers assauts, il avait eu, ensuite,
suffisamment de mal à parer plus
ou moins heureusement aux atta
ques de ses adversaires pour ne plus
pouvoir s’occuper du leader l
A quoi nous répondions que cette
objection était uniquement basée sur
la physionomie revêtue par l’épreu
ve et ne condamnait pas, en réa
lité, le principe de la formule.
Quant au public, répêtons-le, il ne
pouvait qu’être satisfait, la course
ayant été constamment animée.
Chaillot, lui, avait -admirablement
« pigé » le problème. Il arracha,
dans les premiers tours, le comman
dement à Paul Chocque et ne le lâ
cha plus ayant le mérite de résister
à quelques estocades, mais bénéfi
ciant incontestablement de la lutte
livrée, à l’arrière, tous les 10 km.,
pour les points de 2", 3e et 4‘, lutte
au cours de laquelle se disinguaient.
avec Minardi. Paul Chocque et Geor
ges Sérès.
En ce qui concerne Lamboley,
dont on attendait mieux, il faut si
gnaler que, par deux fois, il sprinta
à contre-temps ! Mais l’expérience du
Professeur Joly se révéla heureuse :
elle est donc à poursuivre.
ANCIENS A L’HONNEUR
Tandis qu’à Perpignan l’expérience
du vétéran toulonnais CHAUD fut
néfaste à son équipé? à Toulouse, le
doyen palois ROUSSE fut l’âme de
la victoire des siens.
compensé une certaine infériorité Dhy-«
sique par une activité débordante.
Réduits à quatorze, ils surent exDloi*
ter toutes les occasions. Et, enfin. Thé»
Cazenave — que beaucoup voient au
moins égal, sinon supérieur à Bergou-
gnan — permit à Estrade d'inscrire,
en un exploit personnel, les points da
la victoire.
A Toulouse, également, les avants
catalans n'ont pas su concrétiser leuup
supériorité numérique. Jouant à 3
L’an dernier, le FC Lourdais
céda pour la première fois à la finale
où il fut battu par le SU A^-r.uU
Les Lourdais réussiront-ils le miracle
en prenant le meilleur sur la Se.'flou
Paloise dans trois semaines ?
contre 7. ils firent de même une er-*
reur de tactique, oubliant de conseav
ver le ballon par devers eux...
La « furia » catalane D’a été qu’uu
acte de désespoir, car elle ne s’est paa
agrémentée d’une ligne de direction*
Lourdes contré Pau, voilà une finala
inédite qui engendrera bien des com
mentaires au pied des Pyrénées. Eli
les frères ennemis ont trois semaines
devant eux avant la suprême consécra
tion...
Louis FERDINAND.
Lire en rubrique rugby les article^
de nos envoyés spéciaux.
CRIBLE
DU LUNDI
par Fernand ALBARETj
E N ce Paris enneigé, emmitouflé et
frileusement recroquevillé
sur
lui-même, le public du grand
air s'est replié vers les salles. En
somme, pour les Parisiens, le sport
d’hiver est le sport en vase clos. Ce
vaste mouvement de transfert vers
des lieux plus cléments a un curieux
record à son origine : celui de l’en *
neigement. La couche blanche attei*
gnait, en effet, 35 centimètres con*
tre 30 centimètres en 1879. U n re*
cord est toujours un record. La nei*
ge, donc, est la grande triompha *
trice de la fournée sportive à Pa
ris.
Le 5 e convive était correct !
Les sprinters amateurs Internatio
naux devaient être quatre : Mar-
quennie Harr s, (Jillen et notre com
patriote Eivoal. Mais débarquant de
Milan, arriva un cinquième convive :
innocent!. Comment, dans les cir
constances actuelles, reluser le dé
part à un homme qui vient de cou
vrir 1.000 km. en chemin de fer pour
en couvrir tout au plus 3 à bicy
clette 7
Claude TILLET.
(Suite en rubrique Cyclisme)
E ST-IL utile de dire que les sal
les ingérèrent difficilement l’af
flux d’un public inhabituel? Et
au Vel’ d'Hiv' comme au Palais
de Glace et au Sporting Club, il ne
pouvait être question d' « éclate
ment » comme aux Halles.
O N tentait une expérience sur
la piste de Grenelle en faisant
courir une épreuve de demi-
fond avec classement par addition de
points. Chaillot s'affirma le meil
leur cobaye. On lui décernera sans
doute un diplôme de comptabilité.
D ANS un Palais de Glace sur
chauffé, Francisco Peiro, froid
et net, infligea sa première
défaite à Le Mentec. Ce dernier fit
un combat ; Peiro boxa et... remon
ta sa culotte. Le Breton est rageur,
l’Espagnol est intelligent. Au dé
compte des points l'intelligence pri
ma le dynamisme.
S UR le court de la rue Saussure,
le Suédois Bergelin — un Aus-
tin de vingt ans — ramena Yvon
Pétra à sa valeur réelle. Bergelin,
automate de génie, est un tennisman
de classe internationale alors que
Pétra ne va pas au delà du pla
fond national. Ou, plus simplement,
le Suédois s'affirme un gtand joueur
tandis que le Français reste un
joueur grand.
F ILONS vers la province où ré
gnaient le football et le rugby.
Le Racing, détenteur de la
Coupe de France, défendait ses droits
de propriété devant les Colmariens,
à Nancy. Un oubli de Bongiorni, qui
abandonna trois équipements dans un
taxi, faillit coûter la qualification
1 ux Parisiens. Fort heureusement,
durant la partie, l’avant centre ra-
cingman se rappela qu'il était sur le
terrain pour jouer au football.
En rugby, Pau et Lourdes ont ga
gné l'accès à la finale. Pau par sa
vitesse, Lourdes par sa robustesse. A
mi-championnat, il n était pas ques
tion du premier mais on escomptait
déjà La qualification du second. Le
miracle, cette fois, vient de Pau. Il
serait miraculeux, cependant, que ce
miracle se renouvelât en finale. Les
Lourdais, bien entendu, n’y croient ,
0 >as.
M. Bacquet ramène
deux crossmen marocains
RABAT. — Deux des meilleurs crossmen
marocain.*, Lahovcine (SC Vaza) et Bra-
him (Olympique Marocain), courront Na
tional. Ils arriveront à Paris jeudi, ac
compagnés de M. Bacquet, actuellement
au Maroc. — P. LAURY,
I
Ht:
«.
[■ ses surprises,
;s Stade et Rac^,
Coupe de France
a F.F.R., aux dernij,
que tous les matchl
re d’être joués. Voj
s atmosphériques
•ovoquer des remis
)us des surprises
Coupe ne saurait W
lubs parisiens StacL
;rtainement du mur
nt l’U.S. Vichy et
L’ensemble des rend
nent bien équilibré
seront peut-être néj
LUNDI 4 MARS 1946
13, Fa-ub. MONTMARTRE, PARIS (9 e )
PREMIERE ANNEE. — N° 3
PROVENCE 85-21 et la suite LE NUMÉRO:
Adresse télégraphique :
JOUREQUIP PARIS
21rs.
LUNDI, MERCREDI, SAMEDI
tour sera apuré en |
ins sur le papier
ténors du ChampionJ
inés feront alors
En Championnat de France
de rugby, les prolongations
furent nécessaires
à Perpignan comme à Toulouse
iz-Reichcl, réservée
>, apportera égalerty
es dignes d’intérêt,
ntéressant de juger
n Bayonnais et de
lui en découdront à
ARIS A DOMINÉ DANS IA COUPE !
mtre les mains de
•ent revaloriser la qa
; bien terne... — L. î
tour
C. S. Vienne c. Ri
,S. Romans contre St
XJ. S. Marmande c. A
delais U.C. contre Ty
Niort c. A. S. CastiJ
Grenoble c. U.S. Beu
'.A. Libourne contre
en Barek et Aston, artisans des victoires
Stade Français et du Red Star
LOURDES, bien décevant
ustons c. St. Bagnèil
rança's c. UÆ.C. VicJ
C. France contre
EILLEE D’ARMl
Colmar, vaillant et combattif, a forcé
Racing dans ses derniers retranchements
battu Toulon en cb ; ■——
e. le 3 février, à Lo ■* . . . . , , _ . .
La partie avait dota B astien, intraitable, a jugule Courtois. — Le Vesinet
incidents et le tcrr£|3f-
fois le bienvenu. disparaît, mais força Clermont aux prolongations
urdes 'lTf fIb” n’aB I Comme nous l’avions annoncé, cinq match es seulement des
se au sort pour la'cô huitièmes de finale de la Coupe furent joués hier. Ils donnèrent des
ni-finales. L’ordre ; résultats positifs.
Aucun coup de théâtre n'est à signaler. Toutefois. il v a lieu de
retenir le succès du Red Star sur Cannes qu’on donnait favori, et la
belle défense offerte par Colmar au Racing et par Le Vésinet à
e chaud et Servoie -Clermont-1 1 errand.
, Les amateurs parisiens ont moins bien joué à Niort que contre
Roubaix et Rennes. Ils eurent cependant
fixé suivant la mcthi ,
. 2 c. 3, Lourdes éta
régulièrement.
liment ! Avec Vassal
présenterait quatre
pérons pour le Raci
des vieilles gloires
non il faudra se t
)rs... l’an prochain.
Section Taloise a t
ip d'entraînement. Cjj
t blessé
ieurs semaines. Les
s se décideront cr
Sabin juste avant
la victoire à leur portée, quand au cours
de la première partie de la prolongation
ils marquèrent le premier but du match.
Quoi qu'il en soit, Le Vésinet a tait
une saison remarquable.
Ben Barek, à Bordeaux, a joué son meil
leur match de la saison et a décidé de la
victoire du Stade Français sur Toulouse.
la rate, si v *ciuire au sijuc
lies ' T.cs En grande tonne, la « perle noire
marqué un but, puis fut l'artisan du point
ne à Perpignan où 1
n changement à l’éqi
champions de France?
EN MÊLÉ
impion du Comté i
'.ncontrern aujourd la
'and à Clermont. Fo|
, fera sa rentrée
nain, l équipe anglië
itre le L.O.U. au slï
Kiwis » a été ta
COUPE (1/8 de finale)
A MARSEILLE
RED STAR b. CANNES..
3-1 (1-1)
A NANCY
RACING b. Colmar
4-3 (2-3)
A BORDEAUX
Stade b. Toulouse
2-0 (1-0)
A SAINT-ETIENNE
MARSEILLE b. SOCHAUX
2-1 (2-0)
A NIORT
Clermont b. Le Vésinet 2-1 (00) (00)
CHAMPIONNAT
2* Division Sud
Montpellier b. Nîmes
1-0 (0-0)
'
Quatre buts à trois. C'est là une marge
bien étroite ! Colmar marqua, puis menait
par deux buts à un. Molinuevo, -dans les
bois parisiens, paraissait médusé. Colmar
crut avoir gagné quand il marqua un
troisième point. Mais le Racing ne se
découragea pas et finit par vaincre. Quelle
émotion ! Quelle leçon!
Bastien a su contenir Courtois, qui se
dépensa en pure perte, et Marseille battit
Soehaux à Saint-Etienne.
Mais si le onze marseillais fit preuve
d’une nette supériorité d’ensemble, il vain
quit de justesse. Peut-être aussi parce
que son équipe termina le match avec dix
joueurs, Hadidji étant blessé.
Il faudra compter avec M.arseille dans
la Coupe.
Lucien GAMBLIN.
Toulouse libéré...
Le cas de Toulouse est assez ex
ceptionnel.. Il a perdu son match
contre le Stade Français parce
qu’il manquait de conviction et
qu'il pensait à autre chose, par
exemple à la rencontre de cham
pionnat entre Montpellier , et Nî
mes. C'est là, en effet, que se
jouait son destin beaucoup plus
que dans ce match de Coupe qui
ne présentait pour lui qu’un in*-
térêt secondaire.
Son unique, ou, du moins, son
obsédante pensée, c’est l’accession
à la première division. Les soucis
de la Coupe ne pouvaient donc être
pour lui qu’une gêne supplémen
taire. Alors, il a joué parce qu’il
le fallait bien. Il a dominé pour
ainsi dire sans le faire exprès et
sans que cela l’excite le moins du
monde.
On a tellement l’habitude de voir
les compétiteurs de la Coupe im
pressionnés par cette épreuve et,
la plupart du temps, sortir de leur
naturel, hausser et baisser le ton.
que la placidité des Toulousains
vaut d’être soulignée. Ah! s’ils
avaient été certains que Montpel
lier battrait flîmes!
Maurice PEFFERKORN.
’i-nier à PnutiiVnol êV**. coftsomma J a défaite toulousaine. Une
de loueurs uallois ^° tS encore ' Stade s'évada des princi-
dC loueurs uu lois p es les p lus élémentaires du football en
notera à Comment ru, retirat,t Luciano de la ligne d'attaque
rnioUnat 2 * our le iaire jouer tr11
inüucoûnais et le l faiWt v laisse7 sa * eau ' Mais le ° alt «-
U çonnati et LC quants de Toulouse ne surent pas pro
fiter de la domination de leur équipe,
Aston a-t-il retrouvé la forme en une
•yyyjar 1 : semaine f On peut le penser en apprenant
■ ^—P qu’à Marseille il joua un rôle de pre-
r. . > . mier plan, au cours du match qui se ter-
L.ata!an » JOUfe mina par la victoire du Red Star sur
en Albigeois Cannes, qui avait cependant marqué le
premier but. L& technique plus affirmée
seulement pour le Chai du onze audonien l'emporta sur la manière
- e de la Ligue de Rugj pi us simple ma i s p/ us ardente des Cannois.
lus Sortante aura 1 p“ * trd * à
cing local donnera ruf ars , e,l . le ’ les J Prestes » de notre sport
dans. L’enjeu est gros Wallon rond en seront ravis.
^ \L e Kacing a dit se montrer bien surpris
de trouver autant de résistance de la part
onnat de France de Colmar.
tre Catalans XIII _ Jj
l c. Carcassonne XIII'
Avec quelle difficulté
s’en est tiré un médiocre Racing!
R. C. Paris bat Colmar : 4 à 3 (2-3)
(De notre envoyé spécial Jacques DE RYSWICK)
Nancy (par téléph.). — Les Joueurs du Racing sont ce soir d’autant plus satis
faits qu’ils viennent, en définitive, de l’échapp«r be fe. Et en gens raisonnables ils
ne tirent aucune gloire particulière de cette qualification en quarts de finale.
C’est qu’il6 ont eu en Colmar un adversaire terriblement dangereux, d’autant plus
dangereux qu’eux-mêmes ont joué un
match très médiocre, ce dont il convien
nent d’ailleurs.
La psychose de la Coupe
Devant leurs rivaux de seconde division,
les parisiens n’ont que rarement pu faire
état de leur supériorité technique, de leur
maturité de jeu plus complète, de leut
expérience plus consommée des rencon-
contres difficile*. Le Racing ne parvint à
jouer en formation équilibrée que durant
les dix premières minutes de chaque mi-
itch amical
contre Huddersfield
A bout de forces Le Vésinet succombe
JK Clerm °nt bat Vésinet : 2 à 1 (0-0) (0-0)
(De notre envoyé spécial Paul PRADALES
ir, si l’équipe catali
pour les demi-finales
ssuyer de défaite.
récente victoire devs jL ^.lO-RT. — La belle aventure du « Village » est terminée. Après une ren-
ssonne U2-10) lui auto contre UUi fut égalé, la fatigue a eu raison des amateurs au cours de ia
prolongation e ti plus éoonomes de leurs efforts, les Clermontois ont arraché
l’A.S. Carcassonne a la victoire in extremis. Le match fut assez quelconque, ardemment disputé
mais sans t>e ip« nhnuw v U H IC i
rois points du match, mais sans belles phases de jeu.
«ilbi leur a appris qu’. De nombreux coups francs lemaillè-
îais gagnée d’avance... reut. inais les brutalités furent nom-
^moduira amicïlem' ï r * ases ’ surtout de la part des pro-
53° privilégiés ne manq qU j re ? urGnt f plusieurs
écier le rugby britanmq' reprises des avertissements de 1 ar-
le le nôtre. — L. F. bitre. Si Hudry fut touché au déhnt
.
Escaravage. furent blessés, l’un d’un
u y arjE
Rien ne fut marqué jusqu’au repos,
ni d’ailleurs pendant la seconde mi-
temps. où le « Village » prit assez
souvent l’avantage territorial. Des
deux côtés, les défenses se montraient
franchement supérieures aux atta
ques. et les shoots dangereux étaient
rares.
L 1€d ; ï’ autre a . u . genou, et s’en prolongation. Au bout de^eux”* irli
AT REX GABLE dri^. vèrent trè ® sensiblement amoin - “ute8. D sbr passe redoublée entre Per-
5QUALIFIE
LA « BELLE »
liver, hier soir, Maixent j
Malezeux b. Joy«Hl
i. 4
Pasquet b. Manuel,
emoul b. Vandenbos,’ t«H
. Rex Gable : pr. repvf
2« Rex Gable en 8'
33" par disqualification'
Mercredi dans « L’EQUIPE »
les
« Regards sur la Vie »
de Charles FAROUX
ES
Le ski français
en plein boum
B Lit S p our | a p rem ière fois
un Français: JEAN BLANC
est vainqueur
de la PARSENN
smi et Forest ; celui-ci shoota impec
cablement en coin et réussit le but.
Etait-ce la victoire du « Village » ?
Non : sur corner, Delbrun arrêta la
balle, mais l’arrière Ranko, qui était
monté devant les buts la reprit et
égalisa.
A ce „ moment, Duquesnoy fut pris
une forte cramp 0 et, pendant qu’il
e ^ ai ^ sur la touche, Buzonne réussit
une échappée et marqua le but de la
victoire peu avant le changement de
camp.
. *?° ut d® souffle, les hommes du
Village » ne purent réagir pendant
ie dernier quart d’heure
APIONS
ÎRT FRANÇAIS
ialistes
[es
tos
POSSÉDER
25 f ”
La défense clermontoise
en évidence
Clermont n’-a fait bonne impression
qu en défense. Son demi-centre, Dela-
gneau, et son arrière, Ranko. furent
de loin les meilleurs. Entre Hudry
messe, et Gevaudan, franchement mé
diocre, William Martin fut assez e f-
iacé, de même que Buzonne, qui eut,
toutefois, quelques bonnes actions per-
sonneries en fin de partie. L’ailier
nom fut le plus dangereux de la li
gne dattaque.
J
Oreiller, gagnant junior
A J. Couttet, G. Thiollière
le slalom géant
Dimanche matin à Davos notre Jean
Blanc a remporté la plus longue course
de descente du monde : 2.000 m, de dé
nivellation, Il km. 240 de parcours, le
lameux Derby de la Parsenn. Spicndide
et d’autant plus réjouissante
qu’elle ét dt plus inattendue. En elfe;
auctyi des six équipiers français : J
Blanc, J. Couttet, A. Masson, J.-P. Mus-
6a h* H ;„° reiller > J- Pazzi, qui avaient
quitte Wengen pour Davos lundi dernier
n'était spécialement préparé pour ce terri
ble effort de quelque i5 minutes. Les
Suisses possédaient au contraire de véri
tables spécialistes du Derby, des Zimmer-
L p Çter Mathis, 4 fois vainqueur
cial que constitue ce véritable marathon
de la descente. Jamais d'ailleurs, depuis
20 ans que se dispute la célèbre épreuve
jamais les Suisses n avaient laissé échaD-
per le fameux trophée.
Tous les spécialistes ont dû s'incliner
devant Jean Blanc. Comme, de son côt^
Orriller a enlevé la catégorie junior
comme James Couttet et G«-orgette Thiol
lière se sont attribué les premières plao
du slalom géant, c’est une nouvelle et
éclatante victoire qui vient s'ajouter au
glorieux palmarès du ski français 1946.
Seule Anni Manrer de Davos gagnante
de la catégorie Dames, a sauvé l'honncm
du pavillon suisse, mais Georgette Thiol
hère a eu des malheurs et un ski casse
Va reléguée au 4» rang.
^ CAZA.
DERBY
I. J. BLANC (Fr ), 14 m. 5 s.; 2. Va-
lar (Davos). Bertsch (Davos), 14 m. 9 s.
4. F. Mathis (Davos), 14 m. 30 s.; 5
Rominger (St-Moritz), 14 m. 32 s.:
J -Dmùtet (Fr.>, 14 m. 33 s.: 7. J. Paz-
zi (Fr.), 14 m. 45 g . g m. Zimmermann
(Davos).
SLALOM ceant
t; J. couttet (Fr.), 2 m. 44 s
E. Rominger (S.), 2 m. 47 s. 2/10; 3. R
Spada (S.), 2 m. 58 s. 6/10
DERby (Dames)
1. Annl MAURER (Davos), 9 m. 35 s
2. H. Schlunegser (Wengen). 9 m. 38
3. L. Mittner (Golre), 9 m. 50 s.
SLALOM CEAN' r (Dames)
1. G. THIOLLIERE (F r ) 2
J/10; 2. L. Mittner, 2 m,’5 s
V»* U *
m. 1
3, A,
(Suite en rubrique football)
temps. Hormis ces périodes, on le vit
nerveux, contracté, dominé par cette psy
chose de la Coupe sur le compte de la
quelle on a déjà mis tant de méfaits !
Dès avant le match la nervosité habi
tait ses rangs. Bongiorni oublia dans un
taxi le sac contenant son équipement,
ceux de Jordan et de Dupuis et nos
trois garçons durent jouer avec des
chaussures d’emprunt !
Colmar a mené 3-1
La réussite, qui sourit à l’équipe pa
risienne à la seconde minute du match
sous la forme d’un but marqué de la
tête par Suprina, sur corner de Gabet,
aurait dû produire sur elle un phénomène
de décontraction. Mais de même qu’il
n’en fut rien, ce début catastrophique
n’affecta aucunement les joueurs alsa
ciens. Témoin ce qui va suivre : à la
6* minute l’arrière Frey (aucun rapport
avec son homonyme toulousain) tire un
coup franc de 40 mètres directement vers
le but de Molinuevo. Celui-ci s’avance
vers ( la trajectoire mais manque la ré
céption et le but est marqué à la cons
ternation de Molinuevo et de ses co-équi
piers. Dix minutes plus tard l’ailier droit
Heiné bat le gardien parisen par un shot
de biais après un premier essai de Se-
gaux. A la 33* minute enfin Heiné ayant
attiré vers lui la défense parisienne passe
en retrait à son inter Zopp qui bat Mo
linuevo c’2 dix mètres en coin.
(Suite en rubrique football)
et PAU, plus réalisateur,
eront la finale
OLEK ET THIERRY FURENT
DÉCEVANTS, A BRUXELLES
Le champion â.e Hollande Van Dam
(à droite) est venu à Bruxelles, il
a suivi avec intérêt le très beau
match. d’Omar le Noir contre Joe
Preys, dont voici une phase
caractéristique
(Photo Action, Bruxelles).
La virtuosité et le punch d’Omar le Noir
n y ont pas convaincu les juges belges...
...et Preys obtint un match nul de complaisance
Les deux Famechon toujours “battants"
Un jeune Belge à suivre : Goreux
(De notre envoyé spécial Georges PEETERS)
BRUXELLES. — Le soir même où, quarante-huit heures avant
Binohe, on commençait déjà à fêter Carnaval au cours d’un magni
fique bal travesti et masqué au Théâtre de la Monnaie, Bruxelles
était dans la neige jusqu’au cou.
Se rendre au lointain Palais des Sports de Schaerbeck devenait
une périlleuse et glissante expédition, et c’est la raison pour la-
quelle le très beau gala internatio
nal organisé par le Front de l’Indé
pendance, au profit des mouvements
de Résistance français et du F. B.,
n’a pas obtenu le succès qu’il mé
ritait largement.
Mais les pantouflards ont eu tort;
ils ont manqué un magnifique com
bat de poids légers entre notre
champion de France Omar le Noir
et le champion de Belgique Jos
Preys. Ce dernier, dont la blessure
à l’arcade sourcilière était heurëuse-
ment cicatrisée, put en effet remplir
son engagement et ce fut un match
d’une grande classe internationale
digne d’un championnat d’Europe.
Et même les juges belges, en ren
dant leur grotesque verdict de
match nul, n’ont pas réussi à gâter
notre plaisir. Omar le Noir méritait
la décision ; les juges lui ont esca
moté sa victoire dans des bulletins
î,urprjse, mais cela, en fait, n’est
pas sans précédent. L’important,
c’est bien d’avoir vu un Omar le
Noir atteignant à certains moments
les sommets de la virtuosité dans le
classique et nous permettant même
d’évoquer certains gestes . d’Al.
A gauche ; Berqetln et Pètra avant la bataille ; à droite : Bergelln attend,
confiant, l'effet de üu première balle de service
(Photo Eclair-Mondial).
A vingt ans
La souplesse bat la puissance
et Bergelin est champion de France
Bien que mené par deux sets à un, le Suédois, après le repos, affirme nettement
sa classe internationale et repète sa victoire de Stockholm
iflro du .Championnat de France sur courts couverts — dont dry-Dessair) et Mlle
noire 6 Hiuehr e1 \' S \ en JîY P our *a première fuis depuis 1939 — opposait Mai avaient battu le
notre joueur N 1, Petra, au joueur À" 1 de Suède, Derqelin II Maigre une défense
donc le caractère Internationa 1 hautement souhaitable dans'ces J ‘ '
Des esprits chagrins redoutaient que les âpres luttes que les deux
qualifiés avaient dû soutenir contre Cochet et contre P. Peliizza
n'aient affaibli leur force de résistance et que, partant
offrirait un aspect sinon décousu, du
moins spasmodique et qu'il serait, en
définitive, la pioie
tion pessimiste a été vite réduite d
néant ; bien plus, nous avons assisté
à une empoignade magnifique qui a
atteint son point crucial au cours du
3* set (29 )eux). Tour d tour l un et
le match
de Pètra qui grâce d elle marque 4 2.
les deux derniers ieux ne seront plus
qu’une, execution. One ovation inteq-
minable partie de tous L.s coins du
stade, plein d craquer, salue la con
clusion de wette magnifique bataille
uu cours de laquelle le service de
i’nutr» “ ■ —* H idomb de Pétra et la qrdee feune de
nnn m . è . le 0,11 paru s assurer I e Bergei.n s affrontèrent sans merci.
, cette impôt tante manche, et Or donc, à qfi-ans. BcrgeVn est cham
d abord Bergelin, qui à 6 partout,
s empare du service de Pètra (le second
qu il perd dipuis le début du match.
Mais notre champion égalise sur le
s.rvlce adverse et. après de s alterna
tives au cours desquelles des demi-dou
zaines de baltes de set sont jouées au
profit du Suédois, puis du Français,
c'est ce dernier qui remporte ta mon.
che 12-10, une manche qui ressemble
beaucoup au 13 11 de la demt-ttnaie
contre Cochet.
pion de France. Nous lui souhaitou
de marcher sur les traces de noue
Cochet qui. d 21 ans. gagnait le cham
pionnat du monde (Bruxelles 1922). Il
nous en semble digne.
Autres finales
moins passionnantes
Le simple dames n a pas manqué
d intérêt, et. comme nous Le piu-
vogious, la volée de Mme Landry est
une arme bien souvent sans réplique
Le Nordique attaque et... gagne Mlle > n
. . . .. ... ° taxe d elle une championne de France. ii 6 ! 6 ) 2 ;
Pannelier-Bolelli
le ménage Jamain ).
mieux qu'honnête
au cours du 1er set . Mme Bocgner-
Borotra $ inscrivirent de nouveau sur
ce palmarès, dont ils sont des abonnés.
La puu'e Marcel Bel .l’i.rd- P. Pelliz-
za est probable.uenl la plus homo
gène, et peut-être la plus solide du dou
ble-messieurs de l équipe française. La
tdche (te leurs ultimes adversaires était
rude, d’autunt que Grèmillet, ulliê d
Dessair. parut se ressentir de son ar
dente lutte contre Bergelin. Après
deux manches bien débattues. Ils du
/ent s'incliner à lu troisième.
Lu victoire en double danus ,de
Mmes Landru Boeqner sur Mmes Pa-
torni-Seghers fut remportée en deux
manches et fut exempte de :bute émo
Uon.
Signalons que les'Joueuis suédois ont
accepté l'invitation du TC Molière, rue
du Hanelagh. Lundi et mardi, ils ren
contreront en privé, les bons loueurs
français, Marcel Bernard et Boger Du-
buc, contre lesquels Us disputeront
» une formule Coupe Davts «en 3 sets.
Jacques BEX.
RESULTATS TECHNIQUES
Simple messieurs : Bergelin b. Petra,
Dès la reprise, il semble évident que une championne chevronnée puisque * Mme Landr y b In
le joueur nordique va aituquer à fond, malgré sa jeunesse r — * - •
et quand il prend L avance à 4-2. on
pressant qu il ne peut pas perdre celte
manche, ni même lu dernure.
Il s'assure rapidement l’avança de
Mme Landry re
prend. io ans après, le sceptre de Mlle
Ailamson.
Le double-mixte avait mis en pré
sence Mme Boeqner - Borotra (vain-
Double messieurs : Marcel Bernard-P
Peliizza b Dessair-Grémillet, 7-5, 6-4, 6-1.
Double mixte ; Mme Boegner-Borotra
b. Mlle Pannetier-Bolelli, 6-4, 6-2.
Double dames : Mme Landry-Mme Boeg-
m - Cf • V14W1V MCtiXICO « XuluO J» i CI» X X U X J —V wv O
.1 4-1 «î malgré une riposte fantastique queurs. samedi, en 3 sets, de Urne Lan- ner b. Mme Seghers-Mme Patorni, 6-3, 6-1.
Brown .notamment un direct du gau
che d’une exécution parfaite.
Jamais nous n’avions vu le pou
lain de Jean Bretonnel si attentif,
si concentré. Il avait rejeté de ses
épaules ce manteau de nonchalance
qui retenait dans -ses mauvais plis
ies traits inspirés.
A ses étonnantes qualités naturel
les, Omar le Noir joint maintenant
le dynamisme qui lui faisait défaut.
Nous l’avons vu se hat.tre dans cer
tain? échanges de près, les accepter
et lés terminer à son avantage. Lors
qu’il réussira le crochet droit en
plongeant, il aura complété son ré
pertoire pugilistique de grand
champion.
Un beau trio belge
Mais quel beau champion au jeu
clair et intelligent que ce Preys '■ Il
cherche toujours la meilleure tacti
que à adopter, et après cette alerte
du 5o round, il se reprit fort, bien,
notamment à la 7* reprise au cours
de laquelle Omar le Noir accusa des
crochets au corps. Preys se montra
très actif sur la fin, bien qu’un peu
désuni, mais encore une fois il était
battu sans discussion.
Derrière ce sociétaire à part, en
tière du pugilisme belge, deux‘jeu
nes sont- à retenir. D’abord le poids
léger Goreux, boxeur ardent et bien
en ligne rempli de qualité et qui
battit un Louis Thierry bien déce
vant, trop souvent déséquilibré et
en mauvaise condition pour atta
quer.
Quant à Willie Wimms, s’il fut
battu aux points par André Fame
chon, après un match âpre et vio
lent, c’est un très bel athlète qui
doit pouvoir encore progresser.
Van Dam, d’accord
pour Dauf-huille
et Cerdan
Van Dam est venu à Bruxelles
pour assister au gala international
du Palais des Sports. Son manager
a engagé des pourparlers avec Gil
bert Benaïm et Ch. Michaelis en vue
de ses prochains combats à Paris.
« Je suis d’accord pour rencontrer
Dauthuilie, puis Cerdan, nous a dit
ie champion de Hollande des poids
moyens ; mais je n'aime pas les gau
chers, et j’ai refusé l’offre d’un
match contre Charron, »
Olek, grippé, est décevant
Olek a heureusement pour lui l’excu
se valable d’une mauvaise grippe car
il fut bien décevant devant ce grand
Ecossais de Jack Porter, le poids
lourd — bulle de savon qui s’effon
dre à, la moindre pichenette. Ce spé
cialiste de l’horizontale, qui alla 17
fois à terre devant Bruce Woodcock,
ne subit cette fois que 7 knock-down
avant d’être mis k.o. à la 4" re
prise.
Mais retrouverons-nous l’Olek d.’an-
tan ?
Enfin, Emile Famechon, grâce à
un rageur forcing de laboureur au
petit pied obtint le match nul devant
Raoul Degryse, l’inamovible cham
pion de Belgique des mouche.
Les résultats
10 x 3 ; mouche : Degryse et E. Fa
mechon nul ; léger : Goreux b. Thierry
aux pts ; Omar le Noir et Preys nul ; A.
Famechon b. Wimms aux pts ; lourds .
Olek b. Jack Porter k.-o. 4» reprise.
LA CLASSE A BATTU
LE COURAGE
Et Peiro infligea
à Le Mentec
sa première
défaite “pro
J !
Les matches de Francisco Peiro sont
assez semblables à la feuille de tem
pérature d'un malade : ils ont des
hauts et des bas, tout cela basé sur
son humeur du jour. Et Peiro était
de bonne humeur, hier, au Palais de
Glace, puisque de ses poings, Le Mentec
a connu pour la première fois, l'amer
tume de la défaite
Robert COLOMBINI.
(Suite en rubrique Boxe)
LE STADE FRANÇAIS, VICTIME DE LA COUPE...
le FC Lourdais et la Section Paloise joueront donc la finale du!
Championnat de France, au Parc des Princes. Tel est le fait brutal
qui découle des demi-finales 1
Pourtant, si les résultats acquis sont absolument réguliers, ils
ont été accompagnés d’une fièvre très grande. Les amateurs d’émo"
tions fortes ont été servis et ceux qui réclamaient un petit supplé
ment de jeu ont pour une fois eu l’avantage dé voir des pioiongauuns.
Nous savons bien qu’il faut arriver à
un résultat positif ; cependant, 1 usag?
des prolongations n’est pas toujours
très heureux. Les équipes épuisées ne
donnent plus dans cet acte supp’é-
roentaire le meilleur d’elles-mêmes et
un incident de jeu vient parfois faus
ser un résultat.
A Perpignan comme à Toulouse, les
arbitres ont dû. à l’issue du temps ré
glementaire, inviter las joueurs à re
prendre leur place.
DEMI-FINALES
A PERPIGNAN : F.C. Lourdes b. R.
C. Toulon ; 5-4.
A TOULOUSE: Sec. Paloise b. U.S.
A. Perpignan : 6-3.
En difficulté les avants lourdais...
A ce moment les spectateurs étaient
sur les deux stades en proie à une
La Section Paloise a participé une
fois à la finale et l’a gagnée. C’était
en 1928, où elle triompha de. .J’US
Quil’.anaise par 6 points à 4. En
sera-t-il de même le 24 mars ?
grande émotion et la surprise se li
sait sur les visages. Au stade Aimé-
Giral à Perpignan, le drame se joua.
3 me puis 4 me >
HANSENNE fait
second derrière
MITCHELL
toujours vainqueur
NEW-YORK. — Samedi sO' r > à
Madison Square Garden, Marcel
Hansenne, mieux acclimaté! a
réussi une belle performance.
Au cours des championnats in
ter-universités, il n’a été battu
dans le mile que par Mac Mitchell,
4 m, 16 s., Hansenne étant chrono
métré à 4 m. 17 s. 3/10.
En troisième position des le dé
part, Hansenne, après avoir légè
rement faibli vers la mi-course, ef
fectua, deux tours avant la fin, un
retour splendide, terminant à un
peu plus d’une seconde de son éter
nel vainqueur Mac Mitohell.
Le publio américain fît une Ion-
gue ovation au champion français.
Le 23 février, Hans-nne ne s’était
pas mieux classé que précédemment
dans le mile du championnat dès
Etats-Unis, mais il avait, du moins,
tenté résolument sa chance et in
quiété un moment le leader Mac
Mitchell dans te dixième tour. Est-
ce parce qu’il eut le sentiment qu il
était dans ses possibilités de pren
dre une revanche qu’il décida d£
prolonger son séjour aux Etats-
Unis ?
Les événements, en ce cas, lui
auront donné partiellement raison
puisque, seul âx ses heureux ri
vaux. Mac Mitchell a pu le vaincre
unç nouvelle fols samedi.
Hansenne nous reviendra bientôt.
Les dépenses d énergie qu aura exi
gées son adaptation aux pistes cou
vertes ne lui seront-elles pas pré
judiciables lors clés vrochalns cham
pionnats d’Europe nui. eux, ne se
courront pas sur bols ? L’exemple
de Nurmi peut le faire craindre.
fl. fl.
Quelques minutes avant la fin du
match. Lourdes nut inscrire cinqt
points au tableau d affichage. L'arrièru
toulonnais Chaud, en partie respon
sable de la défaite de son équipe, réus
sit alors un magistral coup de pledl
tombé. Infortuné Chaud, oui n avait
nas compris l’exemnle de Léopold Ser-
vole. dont la conscience 'lui fit inter-,
diction de reprendre un© place au’iï
avait tant de fois anoblie...
C© drame aui prouve l'injustice dus
sort ne saurait faire oublier ans les
avants lourdais ont, dans cette partie,
perdu l assurance qu on se plaisait â.
leur reconnaître. Ils n ont pas su ex
ploiter leur avantage de poids et da
vitesse pour déborder les Toulonnais,
Et si la tactique est une preuve da
l’inteilligence, 11 peut sembler au© Du-
fre.y et ses camarades ont oublié la
coup de pied à suivre sur Chaud bien
incapable de suivre la cadence..
... et la « furia » catalane
sans directives
La véritable surprise est venue du
fiel toulousain. La Section Paloise a
montré que la vitesse d’exécution est
une source de succès. Les Béarnais ont
AU VEL’ D’HIV’ PARISIEN, LES ETRANGERS BATTUS
PAR LES HABITUES
CHAILLOT TIRE LE MEILLEUR PARTI
do demi-fond avec addition de points!
...Et le professeur Joly paraît avoir découvert la pénicilline
des stayers ! Cependant, la réaction n’est pas la même
sur tous les sujets !
Marquennie sauve l’honneur des « visiteurs ». — Long-
Vervialle gagnent leur 3 e et dernier « Gontaut-Biron »
mais Vervialle sera-t-il pistard ou routier ?
Le Professeur Joly — de la Faculté de Grenelle — a-t-il, ou n'a-t-il pas
gagné la partie ? Le public du Véi’ d'Hiv' répondra certainement » oui ».
Les stayers, eux, ne seront pas forcément de cet avis.
A sa descente de machine, alors qu’il venait de prendre la seconde place,
du Prix Robert-Crassin. couru sur 50 kilomètres, avec classement iniarmé-
diairec, Minardi n’hésitait effectivement pas à nous dire :
« Ce n’est pas une formule ! J'ai tout de suite compris que Je devais
courir pour être deuxième ou que j’allais tout perdre '■ »
Louis entendait par là que, le dé-
zis n’a pas M mais
a, Quand mime, Haï le
le SW
P.li.C.
Paris U. C., Championnet Sports, Métro, Stade Français
demi finalistes du Championnat de Paris
Malgré le contretemps occasionné par l'indisponibilité de Coubertin, Il y avait
beaucoup de monde à Japy, où avait été reportée la réunion.
Il est vrai que ie publio, curieux, voulait assister aux débuts de l’Américain Rug-
zis dans les rangs des Stadistes.
Eh bien I les spectaîeurs en ont été pour leurs frais, car le Stade Français a
gagné, facilement, son match contre le
avoir recours à son
Paris U.C., sans
nouvel entraîneur.
Sans doute stimulé par le désir de
prouver que sa seule valeur était suf
fisante pour vaincre, le quintette forme
par Marrec, Chamorel, Bonnevie, Djen,
Peletan, réalisa — surtout en première
mi-temps — une excellente performance,
prenant les Universitaires de vitesse et
leur imposant avec autorité leur jeu non
dénué de sens tactique.
Après la rai-temps les équipiers de Fré-
zot, complètement désaxés, relâchèrent
totalement leur* actions, se montrant
alo-s sous' un mauvais jour.
Si Marrec, Chamorel, Bonnevie se mon
trèrent les meilleurs chez les vainqueurs,
seul Frézrft fut lui-même au P.U.C.
Excellence
Avia b. St. ch. Alfortv. 36-32 (19-20)
Champ-Sp. b. S.C.P.O. 42-24 (27-10)
St. Français b. Paris U.C. 28-13 (18-5)
A.S.C. Est b. S.S.Amic. 46-32 (27-20)
A.S.C. Ouest b. B.B.C. Russ. 39-33
(21-18)
U.S. Métro b. Rac. C.F 41-24 (21-11)
Honneur
J.D.A. Ménilm.et A.S.S. Hippo 24-24
(10-18)
' De l’excellent Métro
Pour venir à bout du Racing, le Métro
a été dans l’obligation de sortir son
g - and jeu, réalisant, par la même occa
sion, son meilleur match de ces dernières
semaines. ,
Etienne émergea cependant. Son repos,
occasionné par sa blessure t lui a été
salutaire. Avec lui Sanson-Jourde se mon
tra sous un jour très favorable.
Pa-mi les autres rencontres de ce
week-end, relevons la difficile victoire
de l’Avia, ce qui est tofit à l’honneur
d’Alfortville, et la nette victoire de Cham
pionnet sur le P.O , victoire qui mit en
relief — une foi* encore — la grande
condition de Lesmayoux.
Dès maintenant nous connaissons les
Stade Français.
U.S. Métro, Championnet, Paris U.C. et
demi-finalistes du championnat de Paris :
Louis LAPEYRE.
part ayant été favorable à Chaillot.
et celui-ci ayant résisté à ses pre
miers assauts, il avait eu, ensuite,
suffisamment de mal à parer plus
ou moins heureusement aux atta
ques de ses adversaires pour ne plus
pouvoir s’occuper du leader l
A quoi nous répondions que cette
objection était uniquement basée sur
la physionomie revêtue par l’épreu
ve et ne condamnait pas, en réa
lité, le principe de la formule.
Quant au public, répêtons-le, il ne
pouvait qu’être satisfait, la course
ayant été constamment animée.
Chaillot, lui, avait -admirablement
« pigé » le problème. Il arracha,
dans les premiers tours, le comman
dement à Paul Chocque et ne le lâ
cha plus ayant le mérite de résister
à quelques estocades, mais bénéfi
ciant incontestablement de la lutte
livrée, à l’arrière, tous les 10 km.,
pour les points de 2", 3e et 4‘, lutte
au cours de laquelle se disinguaient.
avec Minardi. Paul Chocque et Geor
ges Sérès.
En ce qui concerne Lamboley,
dont on attendait mieux, il faut si
gnaler que, par deux fois, il sprinta
à contre-temps ! Mais l’expérience du
Professeur Joly se révéla heureuse :
elle est donc à poursuivre.
ANCIENS A L’HONNEUR
Tandis qu’à Perpignan l’expérience
du vétéran toulonnais CHAUD fut
néfaste à son équipé? à Toulouse, le
doyen palois ROUSSE fut l’âme de
la victoire des siens.
compensé une certaine infériorité Dhy-«
sique par une activité débordante.
Réduits à quatorze, ils surent exDloi*
ter toutes les occasions. Et, enfin. Thé»
Cazenave — que beaucoup voient au
moins égal, sinon supérieur à Bergou-
gnan — permit à Estrade d'inscrire,
en un exploit personnel, les points da
la victoire.
A Toulouse, également, les avants
catalans n'ont pas su concrétiser leuup
supériorité numérique. Jouant à 3
L’an dernier, le FC Lourdais
céda pour la première fois à la finale
où il fut battu par le SU A^-r.uU
Les Lourdais réussiront-ils le miracle
en prenant le meilleur sur la Se.'flou
Paloise dans trois semaines ?
contre 7. ils firent de même une er-*
reur de tactique, oubliant de conseav
ver le ballon par devers eux...
La « furia » catalane D’a été qu’uu
acte de désespoir, car elle ne s’est paa
agrémentée d’une ligne de direction*
Lourdes contré Pau, voilà une finala
inédite qui engendrera bien des com
mentaires au pied des Pyrénées. Eli
les frères ennemis ont trois semaines
devant eux avant la suprême consécra
tion...
Louis FERDINAND.
Lire en rubrique rugby les article^
de nos envoyés spéciaux.
CRIBLE
DU LUNDI
par Fernand ALBARETj
E N ce Paris enneigé, emmitouflé et
frileusement recroquevillé
sur
lui-même, le public du grand
air s'est replié vers les salles. En
somme, pour les Parisiens, le sport
d’hiver est le sport en vase clos. Ce
vaste mouvement de transfert vers
des lieux plus cléments a un curieux
record à son origine : celui de l’en *
neigement. La couche blanche attei*
gnait, en effet, 35 centimètres con*
tre 30 centimètres en 1879. U n re*
cord est toujours un record. La nei*
ge, donc, est la grande triompha *
trice de la fournée sportive à Pa
ris.
Le 5 e convive était correct !
Les sprinters amateurs Internatio
naux devaient être quatre : Mar-
quennie Harr s, (Jillen et notre com
patriote Eivoal. Mais débarquant de
Milan, arriva un cinquième convive :
innocent!. Comment, dans les cir
constances actuelles, reluser le dé
part à un homme qui vient de cou
vrir 1.000 km. en chemin de fer pour
en couvrir tout au plus 3 à bicy
clette 7
Claude TILLET.
(Suite en rubrique Cyclisme)
E ST-IL utile de dire que les sal
les ingérèrent difficilement l’af
flux d’un public inhabituel? Et
au Vel’ d'Hiv' comme au Palais
de Glace et au Sporting Club, il ne
pouvait être question d' « éclate
ment » comme aux Halles.
O N tentait une expérience sur
la piste de Grenelle en faisant
courir une épreuve de demi-
fond avec classement par addition de
points. Chaillot s'affirma le meil
leur cobaye. On lui décernera sans
doute un diplôme de comptabilité.
D ANS un Palais de Glace sur
chauffé, Francisco Peiro, froid
et net, infligea sa première
défaite à Le Mentec. Ce dernier fit
un combat ; Peiro boxa et... remon
ta sa culotte. Le Breton est rageur,
l’Espagnol est intelligent. Au dé
compte des points l'intelligence pri
ma le dynamisme.
S UR le court de la rue Saussure,
le Suédois Bergelin — un Aus-
tin de vingt ans — ramena Yvon
Pétra à sa valeur réelle. Bergelin,
automate de génie, est un tennisman
de classe internationale alors que
Pétra ne va pas au delà du pla
fond national. Ou, plus simplement,
le Suédois s'affirme un gtand joueur
tandis que le Français reste un
joueur grand.
F ILONS vers la province où ré
gnaient le football et le rugby.
Le Racing, détenteur de la
Coupe de France, défendait ses droits
de propriété devant les Colmariens,
à Nancy. Un oubli de Bongiorni, qui
abandonna trois équipements dans un
taxi, faillit coûter la qualification
1 ux Parisiens. Fort heureusement,
durant la partie, l’avant centre ra-
cingman se rappela qu'il était sur le
terrain pour jouer au football.
En rugby, Pau et Lourdes ont ga
gné l'accès à la finale. Pau par sa
vitesse, Lourdes par sa robustesse. A
mi-championnat, il n était pas ques
tion du premier mais on escomptait
déjà La qualification du second. Le
miracle, cette fois, vient de Pau. Il
serait miraculeux, cependant, que ce
miracle se renouvelât en finale. Les
Lourdais, bien entendu, n’y croient ,
0 >as.
M. Bacquet ramène
deux crossmen marocains
RABAT. — Deux des meilleurs crossmen
marocain.*, Lahovcine (SC Vaza) et Bra-
him (Olympique Marocain), courront Na
tional. Ils arriveront à Paris jeudi, ac
compagnés de M. Bacquet, actuellement
au Maroc. — P. LAURY,
I
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