Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-06-17
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 juin 1947 17 juin 1947
Description : 1947/06/17 (A2,N357). 1947/06/17 (A2,N357).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5100142m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
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" Celui qui donne le
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MARDI
17 JUIN 1947
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QUOTIDIEN, SAUF
LE DIMANCHE
Cte Postal 423-793
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N 0 357
Afr. du Nord : 5 fr.
HANSENNE A COURU
ses 1'49"8/10 au 800 m.
champion de 1.500 !
C’est-à-dire au train régulier, sans démarrage
et sans effort de placement Faux rt
pour Marcel Hansenne
Ils sont relativement très peu nombreux les champions qui,
lans le monde, sont descendus au-dessous de 1* 50” au 800 mè
res. On en compte dix-huit. Ce sont dans l’ordre de valeur
jironométrique :
Harbïg (Al.) 1939
Wooderson (G.-B.) 1938..
Woodruff (E.-U.) 1940...
V 46” 8/10
V 48” 4/10
V 48” 6/10
«ente la fraction généralement admise
pour parcourir 4 m. 62.
Il convient Üe remarquer en passant
que Woodruff a été crédité çn outre
Robinson (E.-U.) 1937 1* 48” 9/10 j* 47” 8/10 pour 798 m. 75 et qu’il
H. Soerensen (Dan.) 1943 1’ 48” 9/10 détient le meilleur temps sur piste
i Lanzi (It.) 1939 V 49” couverte avec 1* 47” 7/10 ans 880 jards,
Eastman (E.-U.) 1934 V 49” 1/10 soit 1’ 47” au 80o mètres.
Harris (N.-Z.) 1947 V 49” 1/10 11 n’est pas douteux d’ailleurs que
Fulton (E.-U.) 1947 1’ 49” 1/10 cette performance concrétise mieux sa
Burrowes (E.-U.) 1940...... 1’ 49” 2/10 valeur par rapport à Harbig que se»
Moore .(E.-U.) 1940 V 49” 2/10 officiels 1’ 48” 6/10.
Lil jftkvïst (Sué.) 1943 V 49” 2/10 Quelques noms étonnent dans ce ta-
Storskrubb (Fini.) 1945... 1’ 49” 3/10 bleau : ceux des Américains Burro\ve s
Le recordman de France des 800
et 1.500 mètres, Marcel Hansenne
devait quitter Paris, hier, à 17 h.,
à destination de Stockholm, où il
doit rencontrer, demain, les meil
leurs Suédois sur 800 mètres.
Mais l’avion préposé au transport
avait un moteur... défaillant et le
départ a été remis à aujourd’hui.
SI notre champion ne peut gagner
la Suède ce mardi, il sera dans
l’obligation de renoncer au dépla
cement.
mier /et peut-être le seul à supprimer
l’effort de la course pat une décom
traction si totale qu’elle lui permet-
Cunningitam (E.-Ü.) 1936 V 49” 7/10 e t Moore qui, révélés en 1940, n’ont pu tait d aborder le dernier virage en
Bergsten (Dân.) 1943 V 49” 7/10 se confirmer par suite de la guerre, pleine possession de ses moyens de
Hampson (G.-B.) 1932 1’ 49” 8/10 e t celui du Danois Bergsten, troisième spnnter. Par contre, son' tram per-
Beatham (E.-U.) 1940 V 49” 8/10 d’une course fameuse au cours de eonnel ne lui permettait pas de des-
Hansenn» (Fr.) 1947 V 49” 8/10 Suède-Danemark de 1943, Course ga- seul à moins d e 1 60 . du
r* tableau est, donné nour la nlus gnée par Holst-Sorensen (1’ 48” 9/10) moins en 1949. .
grande clarté. Car il n’est pas tout devant Liljekvist (1’ 49” 2/10). Bergsten pa tS^ a ^ 116 al Jj od 'Hî l bl? de^ouAr
p fait exact. En effet, ci Wooderson na jamais reproduit ce temps. 11 alors capaD1 ° a “ courir
Bo,row„ ont été éfféétiT.méJt éourt «étu.llémént but 400 mètre,. ‘Xrhls ït Woodruff sout le, de»,
•rrd^riorm^rîé. 10 ^. u - >*» «««“>>'«
Robinson, Eastman, Harrig, Fulton Pour le moment — peut-être pour
Moore ont été enregistrés sur 880 longtemps — le record mondial de
fards : 1’ 49” 6/10 pour KobinSon, Harbig apparaît peu accessible. L’Al-
49” 8/10 pour les trois suivante et lemand eut la chance de trouver en
49” 9/10 pour Moore. Nous avons ila personne de l’Italien Lanzi un
léduit 7/10 de seconde, ce qui repré- « lièvre » inégalable. Il fut le pre-
LA LEÇON D’UNE DEFAITE...
la combinaison Petra-Borotra
ne pouvait nous sauver...
U académique Destremau n’est pas fait
pour les émotions de la Coupe Davis
i, les deux asso
aque. Et tand:
veldt, qui u’avai
se em spectateu
mptait les qoupi
ous offraient un
rdinaire: sprint
che, démarras
oton... Leg autri
sespérément.
eure de Grenobli
ipe, Zanti et Pau
puis Redolfi
, Bourlon et Ba
gne dans cet oi
vait empêcher
'aider au regroi
“eût’cmj rérefiAlOs notre envoyé spécial Marcel de LABORDERIE)
, sur la piste
retard.
de Paris-Limoges,
Mercier, pneuj
t Chaluret, tubsr
irect. et de péds-j'8
Uorex, guidon AVA
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at, pédales Lyotari
courroies La put
és Nervex.
JM DU
LIBERE
ipe
- Grenoble
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PRAGUE, — Le cinquième et dernier match de la rencontre France-Tché-
Slovaquie n’aura pas lieu. Désireux d’éviter de nouveaux frais d’organisa-
on sar« contrepartie, les Tchèques ont préféré déclarer forfait.
Le plu s marri d» l’aventure reste Destremau qui, à l’exemple de Mar-
Bernard, tenait à dissiper, en face
4Vrba ou de Cernik, la bien fâcheuse
[pression laissée par ea. mauvaise
brtie du premier jour.
[Les sportifs français le regretteront
Vssi, car l'occaeion de réviser leur
bernent sur Destremau leur échappe.
|Mais aujourd’hui, la question se po-
de savoir si vraiment l’équipe de
[rance ne pourrait pa ? obtenir un
pilleur résultat, ou s’il faut déses-
du rétablissement du tennis
ançais...
lîvon Petra a donné’une explication
|i notre défaite ou plus exactement
.LIS
■ SIMPLEX
avec
Jantes MAVIO
Roulements de
lalier Strongllght
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- Courroies La
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Cernik on Vrba étant battn w. o.
par Destremau, la Tchécoslovaquie
bat donc la France par 4 à 1. Mal-
litre fiche de consolation... La dé
faite reste, en réalité, totale.
phénomènes du SCO mètres et sans
doute faut,-il admirer davantage l’ex
ploit du petit Wooderson qui, pour
réussir 1’ 48” 4/10, n’avait d’autres pos
sibilités que de sprinter littéralement
pendant 800 mètres !
Je ne pense pas qu’Hansenne puisse
égaler Woodruff et moins encore Har
big. Mai j il ne, serait pas surprenant
que, certain jour, il s’inscrive au rang
de Wooderson. En Üépit de son âge...
Le côté psychique
L’étonnante aventure de ce 15 juin
— anniversaire do son premier record
il y a deux ans — est assez boulever
santé si l’on y réDéchit. Jusqu’à quel
point la réussite athlétique est-elle
liée à certains côtés psychiques ? La
question mériterait d’être étudiée par
des spécialistes. Car c’est en freinant
de bout en bout que le champion de
France a réussi l’exploit inattendu
qu’il aurait raté peuVêtre s’il l’avait
cherché avec trop de passion.
Un autre aspect de la question a
été mis en lumière par l’ancien cham
pion hollandais Paulen. Elle rejoint
une théorie qui nous est chère depuis
longtemps. Nous pensons, bien qu’il
n’exi3te aucune loi scientifiquement
établie, que l’effort doit être réparti
sur l’ensemble de la course, compte
tenu du léger ralentissement dh au
rétrécissement insensible de la foulée
sous l’effet de la fatigue.
Gaston MEYER.
(Lire la suite en page 2,
en rubrique Athlétisme)
MIRAGE ?
Laurent Dauthuîlle semble particulièrement
intéressé par le mot % Garden ». Partira-t-il
pour l’Amérique ? « Cela ne serait pas pour nous déplaire », nous
affirmait, hier, Barrault, son manager, qui caresse ce secret espoir.
LAURENT DAUTHUILLE HÉSITE
CERDAN, LE 6 JUILLET.
ou dans six mois 7
• • • •
Le «dauphin» irait volontiers s'aguerrir aux Etats-
Unis où il pourrait disputer deux combats cet été
M. Barraut est un homme méticuleux et qui réfléchit. Ce caissier
de banque a des idées en ordre comme ses comptes. Il ne se laisse pas
griser par la bonne recette du jour — dans le cas présent, il s’agit de
l’indiscutable revanche prise par son poulain Laurent Dauthuîlle sur son
rival heureux d’un soir, Gustave Degouve — mais pense à ordonner sage
ment les jours à venir en accep
tant les risques possibles si on les
lui impose, en les remettant à plus
tard si on lui en donne le loisir.
Le projet d’organiser nn match
entre Marcel Cerdan et le vainqueur
de la revanche Dauthuille-Degouve ne
date pas d’hier. On en parle depuis
plusieurs semaines et l’on a déjà an
noncé que ce combat comptant pour
les Titres de champion de France et
d’Europe des poids moyens pourrait
avoir lieu ~i® 6' juillet au Parc des
Princes.
Georges PEETERS.
(Lire la suite P. 2, en rub. Boxe)
ÉCARTÉS DU CHAMPIONNAT DE I RANCE...
TASSIN,
DORGEBRAY, G0ASMAT
mordre
i
peuvent se
les doigts
Désormais pour eux une seule pensée :
LE TOUR DE FRANCE
(De notre envoyé spécial Albert de WETTER)
LIMOGES- — Avec Paris-Limoges, la liste des qualifiés pour
le Championnat de France des routiers, dimanche prochain,
s’arrête à 31 noms.
Le groupement des professionnels de la FFC n’a donc pas
à regretter sa décision de retenir pour Montlhéry tous ceux
ayant marqué des points et de ne pas s’en tenir au « maximum »
de 25 coureurs primitivement
prévu. D’autant plus qu’il se
rait injuste d’éliminer Mahé,
Antonin Rolland, Desprez, Paul
Nerl, Jo Neri et Macé ayant gagné
leur place dans des épreuves aussi
probantes que le Critérium National,
Paris-Tours, Paris-Valenciennes, le
GlIIDO GIARDINI
communiquera bientôt
l’équipe italienne
qu’il dirigera dans
le Tour de France
t Lire en page 4 Varticle de no
tre env. spéc. Claude TILLET)
Mont Ventoux, les Villes d’Eaux
d’Auvergne et Paris-Limoges.
Pas de repêchage. Pourtant...
Nombreuses sont les vedettes qui
restent... sur le sable. Au nombre,
nous voyons figurer Lucas. Brulé.
Rémy, Robic, Gauthier, Rioland.
Diot, Goussot, Le Roy, Tassin, Co-
gan, Guégan, Pon,tet, Dolhats, Dor-
gebray, Giguet, Goutorbe, Louviot.
Prévotal, Charpentier, Goasmat, Cos-
son, Soffiettl, Gaudin, Guéguen...
Pour certains, nous pouvons dé-
Avantage à la Province
dans le Championnat
de France
An départ du Championnat de
France, nons compterons douze Pa
risiens : Idée, Plot, Chupin, Thié-
tard, Carrara, Aubry, Caffi, Barut,
L. Lauk, Muller, Bonnaventure et
Mahé.
Dix-neuf provinciaux: Fachleitner
(Manosque), Huguet, Massai (Tou
louse), Bobet (Rennes), Lazaridès,
Vietto (Cannes), Le Strat (Quim
per), Lévêque, C. Danguillanme
(Tours), Devreese (Lille), Telsseire
(Cagnes), Pernac (Marseille), Des-
sertine (Roanne), de Gribaldy (Be
sançon), A. Rolland ( Villefrancbe),
Desprez (Arras), Paul Néri (Aix),
Jo Nérl (Clermont), Macé (Nantes),
auxquels il conviendra peut-être
d’ajouter Marcellak, si sa natura
lisation est rendue officielle cette
semaine.
plorer qu’un repêchage ne leur
donne pas cette possibilité de dis
puter un maillot trlcblore qu’ils ont
recherché opiniâtrement, luttant
continuellement contre une mal
chance tenace.’
Ainsi Lucas, dimanche dernier en
core, perdait dix minutes pour
changer un dérailleur hors d’état
mais ne s’avoua pas vaincu.
(Lire la suite page 3, rub. Cyclisme)
QUAND UN CHAMPION DE FRANCE RENCONTRE..
l’étendue de notre échec, en affir-
[îut qu’en réalité l’affaire a été mal
‘Tout le mal vient, souligne-t-il. de
l'iDraisem-blable et stvpide défaite de
Ffcel Be-rnard, le premier jour. »
Ij 9 u <>i bon surclasser d’abord Cer-
R jouer avec lui comme un chat
Rc une souris, ‘ pour ensuite stupi-
Nent se fatiguer et laisser filer une
[boire ? Marcel Bernard se re'pro-
pra longtemps son étonnante erreur.
I Mais on en voit une conséquence
tédiate : le capitaine Jean-Richard
Besnerais prenant dos risques pour
Mer une possibilité de victoire, et
rweiant Petra à Borotra I
IM la suite p. 2, en rub. Tennis)
RANGE ITriangle de stades
SOCIETES l à recettes inégales
rhy)
3URSU1TE
AXÇAISE
/ B y avait, en tout, dimanche à
Jean Bouin, 2.200 spe-ctateurs
|j.., Payants, massés vers la liane
IMrnuée, éparpillé s sur le reste.
l’impression d’un stade
Jp^siment vide... l'après-midi mê-
lpe où Marcel Hansenne battait
jUns y penser le record de France
800 et où le cran de Jean Ver-
jl ,ls T vous empoianait dans sa lutte
Mole avec les qualités racées
Jr u Hollandais Slijkhuis... La re-
[phe est de 210.000 fr.; elle ne
l'ovrre pas les frais.
I flans le triangle isocèle formé
lP„ ar les stades Jean Bouin. du
I *9
arc et Roland Garros, beaucoup
> ( 10 e )
fnonde au Parc, peu à la boxe-
là publics spéciali-
RANCE
LE
- Chaîne BRAMPT
■elles, Roulement* „
- Pédales »-YOT
le-pieds CHRISTO
e J. MOYNE
-MAUR (Sei»«'
3 - RENNE 5
i?«* ce sont
B'4s.
l|.fl°urgixoi si peu de monde à
I ea * Bouin ? Les cyfficiels s'inter-
gt que deviennent, l'été,
| e * spectateurs du football ; enxri-
I ? n 20 à 25.000 pour la région pa-
? En vacances ? Pas dans
L* début de juin 1 Découragés par
J® P rix des places ? Ils sont habi-
j )4s à payer autant, voire un peu
Iç.M aux matches ordinaires du
K-ampionnat ou de la Coupe de
, r ®nce. Reste que 200 fr. à la tri-
d’honneur , 100 en face. 80 et
/? aux virages,'c’est peut-être trop
r pour la course à pied. Il faut
fPPSter plutôt que retenir.
j-a preuve est-elle ainsi faite
C 6 l’athlétisme n’amène eu foule
" 4 Parisiens que si, d’avance, on
liç'h annonce un dompteur de re-
|u r 4s à dévorer ? Ce serait déso-
Ipnt.
h,4 Jean Bouin, les pouvoirs pu-
jU‘ lc s étaient de qualité ; le direc-
JL Ur général et le directeur des
en personne. Ils auront cer-
L Mment compris que la bonne
M J° T ‘té ne supplée pas à la leçon
J faits et que, longtemps encore,
I b devront aider les sports pauvres.
l ^tisme en demeure un. Puis-
j 9 l’F.tat nous refuse la Caisse
du sport, il te doit d’ai
,,Lj ’es sports que le public dé •
5j^ f — même dans 1ère du diri-
LE «SCANDALE» DE COPENHAGUE
Danois et Français
en désaccord
sur i’interprétation des “ règles ”
Nos hôtes transforment par « gentillesse » le football
sport viril en une sorte de concours de gestes élégants
(De notre envoyé spécial Gabriel HANOT)
COPENHAGUE. — La tournée danoise dn Stade Français a pris fin
.ffeudi. La tournée suédoise a commencé lundi et comporte deux rencon
tres : à Malmoe, avec le club local ; à Stockholm, mercredi, avec le
fameux AIK, sur le non moins célèbre Rasunda-Stadion.
Au Danemark, le bilan du club parisien se solde par 2 victoires et
1 défaite. Les 3 matches ont opposé le Stade Français à des sélections,
puisqu’aussi bien l’organisateur de la tournée était non pas un club,
mais une entente de clubs de Division I, une « Alliancen », comme on
dit ici. Le Stade avait ses joueurs habitels : Domingo, Maschio, Hon,
Bourdon, Brajon, Mandaiunlz, Ben
Barek, Nyers, Soerensen, auxquels
avaient été adjoints : Mindonnet
(Red Star), Rueff (Bordeaux), Pavot
(Blois),
renfort
hague. Le deuxième, sur le même
terrain, fut enlevé. 4-2. mardi, par
_ ^ la sélection danoise qui comptait
et qui reçurent mardi le dans 6es rangs le premier footbal-
de deux internationaux, leur du pays, Praest, ailler gauche
Grillon et Grégoire, retour de Lau- du Reste de l’Europe ; un autre
sanne. avant de l’équipe nationale, Erling
Le premier match (16.000 specta- Soerensen et un^ demi du Dane-
t.eurs), vendredi 6 Juin, fut gagné, mark B, Edvin Hansen.
*2-1, au stade municipal de Copen- (Lire la suite page 3, emrub. Football)
FRISE.
Jean Vernier,
après 500 mè
tres de course (V. 16” 6/10) a
relayé Thomas qui le suit mais
ne tardera pas à être passé par
Slijkhuis en troisième posi
tion. Le Hollandais parait gê
né dans son effort ; il court
« rétréci »... Par contre, Jean
Vernier étale ses progrès de
style — un style loin encore
de la perfection. La poussée
de la jambe arrière est bonne,
l’élévation du genou sans trop
d’ampleur, mais les bras sont
encore trop raides.
« Lorsque j’ai attaqué Lesueur pour la dernière fois, j’ai plongé,
explique Lamboley, mais il était temps car Raoul était en forme■ »
Chacun, ici, explique sa victoire et Carrara (à droite), sourire aux
lèvres, va commencer la sienne, cependant que Landrieux (à l’ex
trême gauche) ne semble pas conva/icre Guérin par ses explica
tions navrées. De g. à dr. : Landrieux, Guérin, Lamboley et
Carrara.
(Lire notre article page 4)
POUR PALLIER L’INSUFFISANCE DE SES DEFENSEURS
Lucien
entraîneur des amateurs
champions de France
L
Marcel OGER.
Le XV de France
invité en Australie
SYDNEY. — Le bureau de contrôle
de la Fédération australienne de
rugby a décidé d’inviter l’équipe de
France à venir en Australie en 1948.
REGARDS SPH I.fi VIE
L E sport, sous quelque forme que ce soit,
trouve sa justification dans le fait qu’il
présuppose une rencontre où chacun des
participants cherche, loyalement, à réali
ser au mieux, ce dont il est capable. Ainsi, seu
lement, la compétition sportive nous assure des
certitudes et nous procure des enseignements.
Tel est le principe essentiel. L’idée de sport
est, d’abord, associée à une idée de lutte. Lutte
de deux volontés, de deux organismes, do deux
concepts, de deux intelligences selon qu’il s’agi
ra da sports proprement athlétiques, où l’homme
ne dispose que da ses seuls moyens naturels, ou
de sports qualifiés de mécaniques, voire même
de certains jeux
Certaines manifestations connaissent les pari s
d’argent publics ou occultes : courses de che
vaux, course; de lévriers, boxe, etc,.. Il arrive
que des propriétaires d’animaux ou des mana
gers d’athletes cèdent à la tentation de faire
perdre, volontairement, une épreuve à leur re
présentant, afin de trouver, lors d’une ren
contre subséquente, une cote plus rémunératrice.
Contre cette malhonnêteté, les pouvoirs diri
geants s’efforcent de lutter. La preuve d’un acte
de cette nature n’est pas toujours aisée à faire,
nous le savons. Toutefois, certaines précautions
ont été prises. Dans le sport hippique, par exem
ple, qui est sévèrement contrôlé, le ' propriétaire
qui engage dans une course plusieurs de ses
représentants a le devoir de faire connaître
d'avance celui de ses chevaux qu’il considère
comme le meilleur. C'est ce cheval qui, suivant
le terme consacré, « portera les couleurs ».
E N automobile, il est fréquent qu’une mai
son en-gage plusieurs voitures. Le cons-
tfuoteur n'a pas intérêt à ce que ses pi
lotes se livrent, entre eux, une sévère ba
taille qui nuirait à la bonne tenue des voitures,
D’une sévérité nécessaire
dès lors que la victoire lui est acquise ! il est,
à ce moment, libre de faire gagner tel ou tel
de ses représentants; mais c’est à la condition,
on le comprend, qu’il ait, avant le départ, fait
connaître son choix.
Au récent Grand Prix de Berne, on sait bien
que trois voitures surclassent le lot s les trois
Alfa-Romeo de Wimille, Varzi et Trossi qui, dans
cet ordre, franchissent la ligne d’arrivée. Je
demande avant le départ : * A-t-on, d’avance,
désigné le vainqueur 7 » On me répond i « Non,
ici, aujourd’hui, c’est liberté de manœuvre. »
Rien de plus correct, et le résultat de la course
nous donne toute garantie. II n’empêohe — car
il y a toujours ceux qu’on nomme les malins,
et qui sont souvent de gros bêtas - qu'on a
tenté de jeter le discrédit sur un résultat régu
lier.
U
N fait plus grave s'est passé au dernier
Grand P rix d’Indiarrapolis, disputé le 31
mai dernier. Au 193* tour d’un paroours
qui en comprend 200 (pour 800 km.), les
deux voitures « Blue Crown » du constructeur
Lou Moore sont en tête, nettement détachées.
La première est pilotée par Bill Holland qui
mène le jeu, la seconde par Mauri Rose.
Holland qui se sait premier, oar personne ne
l'a passé dans l'épreuve, reçoit de son stand, à
25 km. du poteau, l’ordre de ralentir. Il obéit i
un peu plus loin, il est passé par Mauri Rose,
à qui il adresse un salut amical et finit le
parcours pour s’entendre annonoer qu’il est se
cond, à 32 secondes de son oamarade.
Le constructeur Moore déclare ' 4 Je v °us ai
fait signe à tous les deux de ralentir, puisque
j’avais la cours s en main; mais vous seul avez
obéi à mon signal. »
Par contre, au stand, tout I» monde assure
que le signal de ralentir n’a été donné qu’à
Holland, tandis qu’en laissait Rose continuer
grand train.
Jusque là, Holland avait été supérieur, nette
ment; il avait le meilleur temps sur un tour,
et s’était assuré 15 000 dollars de primes aux
classements intermédiaires contre 3.000 à Rose.
Quand il demanda pourquoi on ne lui a pas dit
la vérité, Moore n € répond qu’en termes embar-
rassés... Puis, Holland apprenti Que le con s -
tructeur avait un gros pari sur Rose et ®e con
tente de dire : < Jamais on ne m’a joué un
tour aussi répugnant. »
, RENONS-Y garde.
Si de telles pratiques ne sont point, sévè
rement combattues d’abord, et rudement
réprimées ensuite, | e snort automobile ver
ra son avenir bien compromis.
P
PERPERE
a fait appliquer
le “verrou” à Gueugnon
(De notre envoyé spécial Max URBINI)
TOUR®. — Très peu de Gueugnonnais assistaient à la finale du Cham
pionnat de France amateur. Mais ils ont tous suivi fidèlement les péripéties
de la rencontre grâce à la radio. Aussi leur enthousiasme éclata-t-il dès que
M. Boes donna son ultime coup de sifflet les libérar.*t ainsi d'une attente
cruelle. Nou s en eûmes la preuve par
l’intermédiaire d’un dirigeant bour
guignon qui téléphona aussitôt au siè
ge du club.
« Ici, tout le monde paraît fou, lu
cria-t-on. Dans la rue de la Liberté on
chante, on danse, on boit pour fêter
le succès de nos joueurs. Et déjà cha
cun prépare le retour des champion
qui, demain soir, promet d’être mou
biiable. »
(Lire la suite page 3,
en rubrique Football)
LES CHAMPIONS DE FRANCE
BOiVAMY (t m. 86, 83 kg.), 25 ans,
plombier
A. CH U B LET (1 m. 77, 76 kg.), 25
ans, employé.
BOROT (1 m. 71, 70 kg.), 27 aûs,
ans, ajusteur.
FAROT <1 ip. 70, 75 kg.), 27 ans, la
mineur.
E. CHLRLET (1 ni. 76, 76 kg.), 19
ans, mécanicien.
MASSON (1 m. 72, 70 kg.), 25 ans.
imprimeur.
OGIRA (1 m. 72, 72 kg.), 27 ans,
employé.
BADET (1 m. 75, 75 kg.), 25 ans.
employé.
R. CHLRLET (1 m. 71, 72 kg.), 26
ans, employé.
FEDERICI (1 m. 70, 71 kg.), 23 ans,
commerçant.
VAN DES ABEELE (1 m. 74, 74 kg.),
27 ans, reslaurateur.
ACCORD XV-XIII
CETTE SEMAINE ?
La direction générale des Sports doit
*e mettre en rapport par téléphone
avec M. Barrière, président des XIII,
afin de parachever cette semaine, 1 ac
cord entre les deux fédérations. Tout
est au point, sauf des modalités de
détails qui ne peuvent, -dit-on, mettre
en cause les principes.
Il se confirme que le rugby XII!
amateurs s'appellerait dorénavant Jeu
à XIII, mais les < indépendants à
XIIli » seraient réunis sous le vocable
de Rugby-Ligue à XIII.
L’essentiel, c’est que l’accord ee fasse
dans l’intérêt des deux rugbys ou des
deux... jeux 1
Samedi sera désignée
la ville qui organisera
LES JEUX DE 1952!
HELSINKI FAVORI
Lausanne outsider
(De notre cor. gén. Wolf LYBERG)
STOCKHOLM. - Les délégués des
Fédérations Internationalee se réunis
sent à Stockholm jusqu’à samedi et
seront reçues par le bureau du Comi
té Olympique International.
La question de l'amateurisme sera
de nouveau à l’ordre du jour mais une
seule décision importante sera prise
samedi entre 14 h. et 15 h. : le choix
de la ville chargée de l’organisation
des Jeux de 1952. Helsinki sera favori
et Lausanne outsider.
SPECIAL CAMPING
16 .BOULEVARD VOLTAIRE.PARIS
cours L'CUTaoo.M A R S EILLG
RooduMAoecMAc jo "** .RENNES
Grands choix
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es, 5.
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let, m. t. ; g
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r, 2 h. 7’ «g»,
'erceloim# ; g
7. Martin | g'
ds le m. t.
étape
TIN (sur bie
10 km. en « b!
Baratin, m. t.i
” ; S. Redolfi'.
ès, m. t. ; g.
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12. ex aequo •
il, Barbaroux,
aro, Molinerlg,
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BIN8KT, 27 b.
h. 0’ 7’’ (tons
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4” ; S. ROBIC,
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COGAN, 23 b.
28 h. 6’ 48”
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32” ; 11. Bar».
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leurs deux pou
descente de Vo
GUNDER HÀEGG :
" Celui qui donne le
meilleur au train ne
doit pas être capa
ble de sprinter "
MARDI
17 JUIN 1947
.13
Fç Montmartre
PARIS (9')
PROvence 85-21,
TAItbout 54-31
QUOTIDIEN, SAUF
LE DIMANCHE
Cte Postal 423-793
4fr.
2* ANNEE
N 0 357
Afr. du Nord : 5 fr.
HANSENNE A COURU
ses 1'49"8/10 au 800 m.
champion de 1.500 !
C’est-à-dire au train régulier, sans démarrage
et sans effort de placement Faux rt
pour Marcel Hansenne
Ils sont relativement très peu nombreux les champions qui,
lans le monde, sont descendus au-dessous de 1* 50” au 800 mè
res. On en compte dix-huit. Ce sont dans l’ordre de valeur
jironométrique :
Harbïg (Al.) 1939
Wooderson (G.-B.) 1938..
Woodruff (E.-U.) 1940...
V 46” 8/10
V 48” 4/10
V 48” 6/10
«ente la fraction généralement admise
pour parcourir 4 m. 62.
Il convient Üe remarquer en passant
que Woodruff a été crédité çn outre
Robinson (E.-U.) 1937 1* 48” 9/10 j* 47” 8/10 pour 798 m. 75 et qu’il
H. Soerensen (Dan.) 1943 1’ 48” 9/10 détient le meilleur temps sur piste
i Lanzi (It.) 1939 V 49” couverte avec 1* 47” 7/10 ans 880 jards,
Eastman (E.-U.) 1934 V 49” 1/10 soit 1’ 47” au 80o mètres.
Harris (N.-Z.) 1947 V 49” 1/10 11 n’est pas douteux d’ailleurs que
Fulton (E.-U.) 1947 1’ 49” 1/10 cette performance concrétise mieux sa
Burrowes (E.-U.) 1940...... 1’ 49” 2/10 valeur par rapport à Harbig que se»
Moore .(E.-U.) 1940 V 49” 2/10 officiels 1’ 48” 6/10.
Lil jftkvïst (Sué.) 1943 V 49” 2/10 Quelques noms étonnent dans ce ta-
Storskrubb (Fini.) 1945... 1’ 49” 3/10 bleau : ceux des Américains Burro\ve s
Le recordman de France des 800
et 1.500 mètres, Marcel Hansenne
devait quitter Paris, hier, à 17 h.,
à destination de Stockholm, où il
doit rencontrer, demain, les meil
leurs Suédois sur 800 mètres.
Mais l’avion préposé au transport
avait un moteur... défaillant et le
départ a été remis à aujourd’hui.
SI notre champion ne peut gagner
la Suède ce mardi, il sera dans
l’obligation de renoncer au dépla
cement.
mier /et peut-être le seul à supprimer
l’effort de la course pat une décom
traction si totale qu’elle lui permet-
Cunningitam (E.-Ü.) 1936 V 49” 7/10 e t Moore qui, révélés en 1940, n’ont pu tait d aborder le dernier virage en
Bergsten (Dân.) 1943 V 49” 7/10 se confirmer par suite de la guerre, pleine possession de ses moyens de
Hampson (G.-B.) 1932 1’ 49” 8/10 e t celui du Danois Bergsten, troisième spnnter. Par contre, son' tram per-
Beatham (E.-U.) 1940 V 49” 8/10 d’une course fameuse au cours de eonnel ne lui permettait pas de des-
Hansenn» (Fr.) 1947 V 49” 8/10 Suède-Danemark de 1943, Course ga- seul à moins d e 1 60 . du
r* tableau est, donné nour la nlus gnée par Holst-Sorensen (1’ 48” 9/10) moins en 1949. .
grande clarté. Car il n’est pas tout devant Liljekvist (1’ 49” 2/10). Bergsten pa tS^ a ^ 116 al Jj od 'Hî l bl? de^ouAr
p fait exact. En effet, ci Wooderson na jamais reproduit ce temps. 11 alors capaD1 ° a “ courir
Bo,row„ ont été éfféétiT.méJt éourt «étu.llémént but 400 mètre,. ‘Xrhls ït Woodruff sout le, de»,
•rrd^riorm^rîé. 10 ^. u - >*» «««“>>'«
Robinson, Eastman, Harrig, Fulton Pour le moment — peut-être pour
Moore ont été enregistrés sur 880 longtemps — le record mondial de
fards : 1’ 49” 6/10 pour KobinSon, Harbig apparaît peu accessible. L’Al-
49” 8/10 pour les trois suivante et lemand eut la chance de trouver en
49” 9/10 pour Moore. Nous avons ila personne de l’Italien Lanzi un
léduit 7/10 de seconde, ce qui repré- « lièvre » inégalable. Il fut le pre-
LA LEÇON D’UNE DEFAITE...
la combinaison Petra-Borotra
ne pouvait nous sauver...
U académique Destremau n’est pas fait
pour les émotions de la Coupe Davis
i, les deux asso
aque. Et tand:
veldt, qui u’avai
se em spectateu
mptait les qoupi
ous offraient un
rdinaire: sprint
che, démarras
oton... Leg autri
sespérément.
eure de Grenobli
ipe, Zanti et Pau
puis Redolfi
, Bourlon et Ba
gne dans cet oi
vait empêcher
'aider au regroi
“eût’cmj rérefiAlOs notre envoyé spécial Marcel de LABORDERIE)
, sur la piste
retard.
de Paris-Limoges,
Mercier, pneuj
t Chaluret, tubsr
irect. et de péds-j'8
Uorex, guidon AVA
leur Le SimpM
at, pédales Lyotari
courroies La put
és Nervex.
JM DU
LIBERE
ipe
- Grenoble
KRTIN
'dette
PRAGUE, — Le cinquième et dernier match de la rencontre France-Tché-
Slovaquie n’aura pas lieu. Désireux d’éviter de nouveaux frais d’organisa-
on sar« contrepartie, les Tchèques ont préféré déclarer forfait.
Le plu s marri d» l’aventure reste Destremau qui, à l’exemple de Mar-
Bernard, tenait à dissiper, en face
4Vrba ou de Cernik, la bien fâcheuse
[pression laissée par ea. mauvaise
brtie du premier jour.
[Les sportifs français le regretteront
Vssi, car l'occaeion de réviser leur
bernent sur Destremau leur échappe.
|Mais aujourd’hui, la question se po-
de savoir si vraiment l’équipe de
[rance ne pourrait pa ? obtenir un
pilleur résultat, ou s’il faut déses-
du rétablissement du tennis
ançais...
lîvon Petra a donné’une explication
|i notre défaite ou plus exactement
.LIS
■ SIMPLEX
avec
Jantes MAVIO
Roulements de
lalier Strongllght
yeux F.B. * Selle
s LAM - Pompe
Brampton • Cale-
- Courroies La
bre J. Moyne
FOLLIS
anton .. LYON
fOL NEIMAI
(• saui bloquon^
(e
Cfeu
Cernik on Vrba étant battn w. o.
par Destremau, la Tchécoslovaquie
bat donc la France par 4 à 1. Mal-
litre fiche de consolation... La dé
faite reste, en réalité, totale.
phénomènes du SCO mètres et sans
doute faut,-il admirer davantage l’ex
ploit du petit Wooderson qui, pour
réussir 1’ 48” 4/10, n’avait d’autres pos
sibilités que de sprinter littéralement
pendant 800 mètres !
Je ne pense pas qu’Hansenne puisse
égaler Woodruff et moins encore Har
big. Mai j il ne, serait pas surprenant
que, certain jour, il s’inscrive au rang
de Wooderson. En Üépit de son âge...
Le côté psychique
L’étonnante aventure de ce 15 juin
— anniversaire do son premier record
il y a deux ans — est assez boulever
santé si l’on y réDéchit. Jusqu’à quel
point la réussite athlétique est-elle
liée à certains côtés psychiques ? La
question mériterait d’être étudiée par
des spécialistes. Car c’est en freinant
de bout en bout que le champion de
France a réussi l’exploit inattendu
qu’il aurait raté peuVêtre s’il l’avait
cherché avec trop de passion.
Un autre aspect de la question a
été mis en lumière par l’ancien cham
pion hollandais Paulen. Elle rejoint
une théorie qui nous est chère depuis
longtemps. Nous pensons, bien qu’il
n’exi3te aucune loi scientifiquement
établie, que l’effort doit être réparti
sur l’ensemble de la course, compte
tenu du léger ralentissement dh au
rétrécissement insensible de la foulée
sous l’effet de la fatigue.
Gaston MEYER.
(Lire la suite en page 2,
en rubrique Athlétisme)
MIRAGE ?
Laurent Dauthuîlle semble particulièrement
intéressé par le mot % Garden ». Partira-t-il
pour l’Amérique ? « Cela ne serait pas pour nous déplaire », nous
affirmait, hier, Barrault, son manager, qui caresse ce secret espoir.
LAURENT DAUTHUILLE HÉSITE
CERDAN, LE 6 JUILLET.
ou dans six mois 7
• • • •
Le «dauphin» irait volontiers s'aguerrir aux Etats-
Unis où il pourrait disputer deux combats cet été
M. Barraut est un homme méticuleux et qui réfléchit. Ce caissier
de banque a des idées en ordre comme ses comptes. Il ne se laisse pas
griser par la bonne recette du jour — dans le cas présent, il s’agit de
l’indiscutable revanche prise par son poulain Laurent Dauthuîlle sur son
rival heureux d’un soir, Gustave Degouve — mais pense à ordonner sage
ment les jours à venir en accep
tant les risques possibles si on les
lui impose, en les remettant à plus
tard si on lui en donne le loisir.
Le projet d’organiser nn match
entre Marcel Cerdan et le vainqueur
de la revanche Dauthuille-Degouve ne
date pas d’hier. On en parle depuis
plusieurs semaines et l’on a déjà an
noncé que ce combat comptant pour
les Titres de champion de France et
d’Europe des poids moyens pourrait
avoir lieu ~i® 6' juillet au Parc des
Princes.
Georges PEETERS.
(Lire la suite P. 2, en rub. Boxe)
ÉCARTÉS DU CHAMPIONNAT DE I RANCE...
TASSIN,
DORGEBRAY, G0ASMAT
mordre
i
peuvent se
les doigts
Désormais pour eux une seule pensée :
LE TOUR DE FRANCE
(De notre envoyé spécial Albert de WETTER)
LIMOGES- — Avec Paris-Limoges, la liste des qualifiés pour
le Championnat de France des routiers, dimanche prochain,
s’arrête à 31 noms.
Le groupement des professionnels de la FFC n’a donc pas
à regretter sa décision de retenir pour Montlhéry tous ceux
ayant marqué des points et de ne pas s’en tenir au « maximum »
de 25 coureurs primitivement
prévu. D’autant plus qu’il se
rait injuste d’éliminer Mahé,
Antonin Rolland, Desprez, Paul
Nerl, Jo Neri et Macé ayant gagné
leur place dans des épreuves aussi
probantes que le Critérium National,
Paris-Tours, Paris-Valenciennes, le
GlIIDO GIARDINI
communiquera bientôt
l’équipe italienne
qu’il dirigera dans
le Tour de France
t Lire en page 4 Varticle de no
tre env. spéc. Claude TILLET)
Mont Ventoux, les Villes d’Eaux
d’Auvergne et Paris-Limoges.
Pas de repêchage. Pourtant...
Nombreuses sont les vedettes qui
restent... sur le sable. Au nombre,
nous voyons figurer Lucas. Brulé.
Rémy, Robic, Gauthier, Rioland.
Diot, Goussot, Le Roy, Tassin, Co-
gan, Guégan, Pon,tet, Dolhats, Dor-
gebray, Giguet, Goutorbe, Louviot.
Prévotal, Charpentier, Goasmat, Cos-
son, Soffiettl, Gaudin, Guéguen...
Pour certains, nous pouvons dé-
Avantage à la Province
dans le Championnat
de France
An départ du Championnat de
France, nons compterons douze Pa
risiens : Idée, Plot, Chupin, Thié-
tard, Carrara, Aubry, Caffi, Barut,
L. Lauk, Muller, Bonnaventure et
Mahé.
Dix-neuf provinciaux: Fachleitner
(Manosque), Huguet, Massai (Tou
louse), Bobet (Rennes), Lazaridès,
Vietto (Cannes), Le Strat (Quim
per), Lévêque, C. Danguillanme
(Tours), Devreese (Lille), Telsseire
(Cagnes), Pernac (Marseille), Des-
sertine (Roanne), de Gribaldy (Be
sançon), A. Rolland ( Villefrancbe),
Desprez (Arras), Paul Néri (Aix),
Jo Nérl (Clermont), Macé (Nantes),
auxquels il conviendra peut-être
d’ajouter Marcellak, si sa natura
lisation est rendue officielle cette
semaine.
plorer qu’un repêchage ne leur
donne pas cette possibilité de dis
puter un maillot trlcblore qu’ils ont
recherché opiniâtrement, luttant
continuellement contre une mal
chance tenace.’
Ainsi Lucas, dimanche dernier en
core, perdait dix minutes pour
changer un dérailleur hors d’état
mais ne s’avoua pas vaincu.
(Lire la suite page 3, rub. Cyclisme)
QUAND UN CHAMPION DE FRANCE RENCONTRE..
l’étendue de notre échec, en affir-
[îut qu’en réalité l’affaire a été mal
‘Tout le mal vient, souligne-t-il. de
l'iDraisem-blable et stvpide défaite de
Ffcel Be-rnard, le premier jour. »
Ij 9 u <>i bon surclasser d’abord Cer-
R jouer avec lui comme un chat
Rc une souris, ‘ pour ensuite stupi-
Nent se fatiguer et laisser filer une
[boire ? Marcel Bernard se re'pro-
pra longtemps son étonnante erreur.
I Mais on en voit une conséquence
tédiate : le capitaine Jean-Richard
Besnerais prenant dos risques pour
Mer une possibilité de victoire, et
rweiant Petra à Borotra I
IM la suite p. 2, en rub. Tennis)
RANGE ITriangle de stades
SOCIETES l à recettes inégales
rhy)
3URSU1TE
AXÇAISE
/ B y avait, en tout, dimanche à
Jean Bouin, 2.200 spe-ctateurs
|j.., Payants, massés vers la liane
IMrnuée, éparpillé s sur le reste.
l’impression d’un stade
Jp^siment vide... l'après-midi mê-
lpe où Marcel Hansenne battait
jUns y penser le record de France
800 et où le cran de Jean Ver-
jl ,ls T vous empoianait dans sa lutte
Mole avec les qualités racées
Jr u Hollandais Slijkhuis... La re-
[phe est de 210.000 fr.; elle ne
l'ovrre pas les frais.
I flans le triangle isocèle formé
lP„ ar les stades Jean Bouin. du
I *9
arc et Roland Garros, beaucoup
> ( 10 e )
fnonde au Parc, peu à la boxe-
là publics spéciali-
RANCE
LE
- Chaîne BRAMPT
■elles, Roulement* „
- Pédales »-YOT
le-pieds CHRISTO
e J. MOYNE
-MAUR (Sei»«'
3 - RENNE 5
i?«* ce sont
B'4s.
l|.fl°urgixoi si peu de monde à
I ea * Bouin ? Les cyfficiels s'inter-
gt que deviennent, l'été,
| e * spectateurs du football ; enxri-
I ? n 20 à 25.000 pour la région pa-
? En vacances ? Pas dans
L* début de juin 1 Découragés par
J® P rix des places ? Ils sont habi-
j )4s à payer autant, voire un peu
Iç.M aux matches ordinaires du
K-ampionnat ou de la Coupe de
, r ®nce. Reste que 200 fr. à la tri-
d’honneur , 100 en face. 80 et
/? aux virages,'c’est peut-être trop
r pour la course à pied. Il faut
fPPSter plutôt que retenir.
j-a preuve est-elle ainsi faite
C 6 l’athlétisme n’amène eu foule
" 4 Parisiens que si, d’avance, on
liç'h annonce un dompteur de re-
|u r 4s à dévorer ? Ce serait déso-
Ipnt.
h,4 Jean Bouin, les pouvoirs pu-
jU‘ lc s étaient de qualité ; le direc-
JL Ur général et le directeur des
en personne. Ils auront cer-
L Mment compris que la bonne
M J° T ‘té ne supplée pas à la leçon
J faits et que, longtemps encore,
I b devront aider les sports pauvres.
l ^tisme en demeure un. Puis-
j 9 l’F.tat nous refuse la Caisse
du sport, il te doit d’ai
,,Lj ’es sports que le public dé •
5j^ f — même dans 1ère du diri-
LE «SCANDALE» DE COPENHAGUE
Danois et Français
en désaccord
sur i’interprétation des “ règles ”
Nos hôtes transforment par « gentillesse » le football
sport viril en une sorte de concours de gestes élégants
(De notre envoyé spécial Gabriel HANOT)
COPENHAGUE. — La tournée danoise dn Stade Français a pris fin
.ffeudi. La tournée suédoise a commencé lundi et comporte deux rencon
tres : à Malmoe, avec le club local ; à Stockholm, mercredi, avec le
fameux AIK, sur le non moins célèbre Rasunda-Stadion.
Au Danemark, le bilan du club parisien se solde par 2 victoires et
1 défaite. Les 3 matches ont opposé le Stade Français à des sélections,
puisqu’aussi bien l’organisateur de la tournée était non pas un club,
mais une entente de clubs de Division I, une « Alliancen », comme on
dit ici. Le Stade avait ses joueurs habitels : Domingo, Maschio, Hon,
Bourdon, Brajon, Mandaiunlz, Ben
Barek, Nyers, Soerensen, auxquels
avaient été adjoints : Mindonnet
(Red Star), Rueff (Bordeaux), Pavot
(Blois),
renfort
hague. Le deuxième, sur le même
terrain, fut enlevé. 4-2. mardi, par
_ ^ la sélection danoise qui comptait
et qui reçurent mardi le dans 6es rangs le premier footbal-
de deux internationaux, leur du pays, Praest, ailler gauche
Grillon et Grégoire, retour de Lau- du Reste de l’Europe ; un autre
sanne. avant de l’équipe nationale, Erling
Le premier match (16.000 specta- Soerensen et un^ demi du Dane-
t.eurs), vendredi 6 Juin, fut gagné, mark B, Edvin Hansen.
*2-1, au stade municipal de Copen- (Lire la suite page 3, emrub. Football)
FRISE.
Jean Vernier,
après 500 mè
tres de course (V. 16” 6/10) a
relayé Thomas qui le suit mais
ne tardera pas à être passé par
Slijkhuis en troisième posi
tion. Le Hollandais parait gê
né dans son effort ; il court
« rétréci »... Par contre, Jean
Vernier étale ses progrès de
style — un style loin encore
de la perfection. La poussée
de la jambe arrière est bonne,
l’élévation du genou sans trop
d’ampleur, mais les bras sont
encore trop raides.
« Lorsque j’ai attaqué Lesueur pour la dernière fois, j’ai plongé,
explique Lamboley, mais il était temps car Raoul était en forme■ »
Chacun, ici, explique sa victoire et Carrara (à droite), sourire aux
lèvres, va commencer la sienne, cependant que Landrieux (à l’ex
trême gauche) ne semble pas conva/icre Guérin par ses explica
tions navrées. De g. à dr. : Landrieux, Guérin, Lamboley et
Carrara.
(Lire notre article page 4)
POUR PALLIER L’INSUFFISANCE DE SES DEFENSEURS
Lucien
entraîneur des amateurs
champions de France
L
Marcel OGER.
Le XV de France
invité en Australie
SYDNEY. — Le bureau de contrôle
de la Fédération australienne de
rugby a décidé d’inviter l’équipe de
France à venir en Australie en 1948.
REGARDS SPH I.fi VIE
L E sport, sous quelque forme que ce soit,
trouve sa justification dans le fait qu’il
présuppose une rencontre où chacun des
participants cherche, loyalement, à réali
ser au mieux, ce dont il est capable. Ainsi, seu
lement, la compétition sportive nous assure des
certitudes et nous procure des enseignements.
Tel est le principe essentiel. L’idée de sport
est, d’abord, associée à une idée de lutte. Lutte
de deux volontés, de deux organismes, do deux
concepts, de deux intelligences selon qu’il s’agi
ra da sports proprement athlétiques, où l’homme
ne dispose que da ses seuls moyens naturels, ou
de sports qualifiés de mécaniques, voire même
de certains jeux
Certaines manifestations connaissent les pari s
d’argent publics ou occultes : courses de che
vaux, course; de lévriers, boxe, etc,.. Il arrive
que des propriétaires d’animaux ou des mana
gers d’athletes cèdent à la tentation de faire
perdre, volontairement, une épreuve à leur re
présentant, afin de trouver, lors d’une ren
contre subséquente, une cote plus rémunératrice.
Contre cette malhonnêteté, les pouvoirs diri
geants s’efforcent de lutter. La preuve d’un acte
de cette nature n’est pas toujours aisée à faire,
nous le savons. Toutefois, certaines précautions
ont été prises. Dans le sport hippique, par exem
ple, qui est sévèrement contrôlé, le ' propriétaire
qui engage dans une course plusieurs de ses
représentants a le devoir de faire connaître
d'avance celui de ses chevaux qu’il considère
comme le meilleur. C'est ce cheval qui, suivant
le terme consacré, « portera les couleurs ».
E N automobile, il est fréquent qu’une mai
son en-gage plusieurs voitures. Le cons-
tfuoteur n'a pas intérêt à ce que ses pi
lotes se livrent, entre eux, une sévère ba
taille qui nuirait à la bonne tenue des voitures,
D’une sévérité nécessaire
dès lors que la victoire lui est acquise ! il est,
à ce moment, libre de faire gagner tel ou tel
de ses représentants; mais c’est à la condition,
on le comprend, qu’il ait, avant le départ, fait
connaître son choix.
Au récent Grand Prix de Berne, on sait bien
que trois voitures surclassent le lot s les trois
Alfa-Romeo de Wimille, Varzi et Trossi qui, dans
cet ordre, franchissent la ligne d’arrivée. Je
demande avant le départ : * A-t-on, d’avance,
désigné le vainqueur 7 » On me répond i « Non,
ici, aujourd’hui, c’est liberté de manœuvre. »
Rien de plus correct, et le résultat de la course
nous donne toute garantie. II n’empêohe — car
il y a toujours ceux qu’on nomme les malins,
et qui sont souvent de gros bêtas - qu'on a
tenté de jeter le discrédit sur un résultat régu
lier.
U
N fait plus grave s'est passé au dernier
Grand P rix d’Indiarrapolis, disputé le 31
mai dernier. Au 193* tour d’un paroours
qui en comprend 200 (pour 800 km.), les
deux voitures « Blue Crown » du constructeur
Lou Moore sont en tête, nettement détachées.
La première est pilotée par Bill Holland qui
mène le jeu, la seconde par Mauri Rose.
Holland qui se sait premier, oar personne ne
l'a passé dans l'épreuve, reçoit de son stand, à
25 km. du poteau, l’ordre de ralentir. Il obéit i
un peu plus loin, il est passé par Mauri Rose,
à qui il adresse un salut amical et finit le
parcours pour s’entendre annonoer qu’il est se
cond, à 32 secondes de son oamarade.
Le constructeur Moore déclare ' 4 Je v °us ai
fait signe à tous les deux de ralentir, puisque
j’avais la cours s en main; mais vous seul avez
obéi à mon signal. »
Par contre, au stand, tout I» monde assure
que le signal de ralentir n’a été donné qu’à
Holland, tandis qu’en laissait Rose continuer
grand train.
Jusque là, Holland avait été supérieur, nette
ment; il avait le meilleur temps sur un tour,
et s’était assuré 15 000 dollars de primes aux
classements intermédiaires contre 3.000 à Rose.
Quand il demanda pourquoi on ne lui a pas dit
la vérité, Moore n € répond qu’en termes embar-
rassés... Puis, Holland apprenti Que le con s -
tructeur avait un gros pari sur Rose et ®e con
tente de dire : < Jamais on ne m’a joué un
tour aussi répugnant. »
, RENONS-Y garde.
Si de telles pratiques ne sont point, sévè
rement combattues d’abord, et rudement
réprimées ensuite, | e snort automobile ver
ra son avenir bien compromis.
P
PERPERE
a fait appliquer
le “verrou” à Gueugnon
(De notre envoyé spécial Max URBINI)
TOUR®. — Très peu de Gueugnonnais assistaient à la finale du Cham
pionnat de France amateur. Mais ils ont tous suivi fidèlement les péripéties
de la rencontre grâce à la radio. Aussi leur enthousiasme éclata-t-il dès que
M. Boes donna son ultime coup de sifflet les libérar.*t ainsi d'une attente
cruelle. Nou s en eûmes la preuve par
l’intermédiaire d’un dirigeant bour
guignon qui téléphona aussitôt au siè
ge du club.
« Ici, tout le monde paraît fou, lu
cria-t-on. Dans la rue de la Liberté on
chante, on danse, on boit pour fêter
le succès de nos joueurs. Et déjà cha
cun prépare le retour des champion
qui, demain soir, promet d’être mou
biiable. »
(Lire la suite page 3,
en rubrique Football)
LES CHAMPIONS DE FRANCE
BOiVAMY (t m. 86, 83 kg.), 25 ans,
plombier
A. CH U B LET (1 m. 77, 76 kg.), 25
ans, employé.
BOROT (1 m. 71, 70 kg.), 27 aûs,
ans, ajusteur.
FAROT <1 ip. 70, 75 kg.), 27 ans, la
mineur.
E. CHLRLET (1 ni. 76, 76 kg.), 19
ans, mécanicien.
MASSON (1 m. 72, 70 kg.), 25 ans.
imprimeur.
OGIRA (1 m. 72, 72 kg.), 27 ans,
employé.
BADET (1 m. 75, 75 kg.), 25 ans.
employé.
R. CHLRLET (1 m. 71, 72 kg.), 26
ans, employé.
FEDERICI (1 m. 70, 71 kg.), 23 ans,
commerçant.
VAN DES ABEELE (1 m. 74, 74 kg.),
27 ans, reslaurateur.
ACCORD XV-XIII
CETTE SEMAINE ?
La direction générale des Sports doit
*e mettre en rapport par téléphone
avec M. Barrière, président des XIII,
afin de parachever cette semaine, 1 ac
cord entre les deux fédérations. Tout
est au point, sauf des modalités de
détails qui ne peuvent, -dit-on, mettre
en cause les principes.
Il se confirme que le rugby XII!
amateurs s'appellerait dorénavant Jeu
à XIII, mais les < indépendants à
XIIli » seraient réunis sous le vocable
de Rugby-Ligue à XIII.
L’essentiel, c’est que l’accord ee fasse
dans l’intérêt des deux rugbys ou des
deux... jeux 1
Samedi sera désignée
la ville qui organisera
LES JEUX DE 1952!
HELSINKI FAVORI
Lausanne outsider
(De notre cor. gén. Wolf LYBERG)
STOCKHOLM. - Les délégués des
Fédérations Internationalee se réunis
sent à Stockholm jusqu’à samedi et
seront reçues par le bureau du Comi
té Olympique International.
La question de l'amateurisme sera
de nouveau à l’ordre du jour mais une
seule décision importante sera prise
samedi entre 14 h. et 15 h. : le choix
de la ville chargée de l’organisation
des Jeux de 1952. Helsinki sera favori
et Lausanne outsider.
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