Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1887-04-19
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 avril 1887 19 avril 1887
Description : 1887/04/19 (Numéro 1150). 1887/04/19 (Numéro 1150).
Description : Note : 2ème édition. Note : 2ème édition.
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/04/2008
3.
L.S MATIN
Paris* 19 AVRIL ÎS^Î
PARIS. MARDI 19 A VRît- 1887
PRIX D'ABONNEMENT
PRIX POUR 1 mois 3 3 mois 6 mois Un an
Paris. 4ft. 10fr., 8Ofr. 40 fr.
Départements 4» 20 40*
Union postale 6 »
Les abonnements partant du et du 10 de chaque mois.
Les Annonces sont reeues chez MM. Lagrange,
Cerf et Cie, G et 8, place de la Ilourse, et aux
Bureaux do Journal.
Depuis longtemps nous ne nous étions pas
occupés de la campagne provocatrice que le jour-
nal la Post persiste à diriger contre la France.
Il est cependant bon de relever parfois les aga-
ceries fantaisistes de ce reptile, ne fût-ce que
pour les mettre en contradiction avec la vérité,
telle que nous transmettent les organes les
plus autorisés de l'Allemagne.
Ainsi, ces jours derniers, le journal brûlot
avait perfidement appelé l'attention de ses coin-
paffiotes sur des manoeuvres de cavalerie exécu
tées dans les environs de Luuéviile, en attri-
buant ces parades, qui se sont pratiquées de
tout temps, un caractère agressif. IL On cherche
claire sortir l'Allemagne de son calmes, con-
fluait, sans rire, la feuille berlinoise.
La presse française, bien déterminée ne pas
se laisser énerver par de si pauvres enfantillages,
s'est à peine donné la peine de répliquer hïaPqst
au'il n'y pas eu en ces derniers temps la moiu-
dre manoeuvré d'ensemble aux environs de Lu-
néville. Un journal militaire de Berlin s'est
chargé de répondre pour elle.
Voici l'aveu que tait ce journal
Nos garnisons du pays d'empire sont, il.
l'heure qu'il est, et sui le pied de paix, plus for-
tes que ne l'était en 1870 une quelconque des
armées avec lesquelles nous avons envahi la
France. Nous sommes donc en mesure de sup-
porter touto attaque. »
On' comprend après cette déclaration que, lors-
que ta Post parle'de «provocations » et des
« préparatifs belliqueux » de la France, les geus
sérieux se contentent de hausser les épaules I
L'abondance des matières nous obligé
à remettre à demain la suite de notre
intéressant feuilleton « SARAH-MAIN-
DE-CIRE s, par M. SIMON EOUBÈE.
ET GENS
La statue du général Marguerïtle a été solennel-
!ment inaugurée dimanche Kouba.
La nouvelle 'l'un duel mortel, qui aurait eu lieu
entre eux ô ôyes de l'école de Saumur, est heureu-
} ornent démentie.
Une dépêche de Munich annonce que M. de Fœus-
tle, ministre io la justice, a succombé dimanche a
la rupture d'un anévnsme.
M. Goblet, président du conseil, ministre de Fin*
tcricur, est parti hier matin pour Amiens. Il sera
do retour ce soir ou demain matin.
L'Evénement commencera jeudi 21 avril un nou-
veau roman d'Arsène Houssave Madame Lucrèce
nu le Troisième péclaé capital. Toutes les femmes
voudront lo lire.
Le successeur du cardinal di Rende la noncia
furo de Paris est officiellement désigné. Le choix
du pape s'est porté sur Mgr Rotelli, délégué à
Constantinople.
Une note officieuse dément la nouvelle publiée
par la Justice que le gouvernement serait disposé
t autoriser l'émission en Franco des billets de la
loterie du Congo.
M. Jubault, lieutenant do vaisseau et officier
d'ordonnance du ministre de la guerre, vient d'être
nommé au commandement de l'aviso de classe
l'Elan, école do pilotage.
3J. do Munster, ambassadeur d'Allemagne, doit
quitter Paris aujourd'hui pour une quinzaine de
jours. Avant son départ, il sera reçu par M, Flou-
reus, ministre des affaires étrangères.
M. Waddingion, ambassadeur Londres, qui
prend part en ce moment aux travaux du conseil
général de l'Aisne, reviendra passer quelques
jours tl Paris avant de retourner à son poste.
C'est le mai que commenceront les concerts
militaires dans les jardins publics de Les
heures fixées sont les suivantes de 4 5 heures du
soir, jusqu'au 14 juin et du 1er septembre à la fin
de la saison; et de 5 ir 6 heures du 15 juin au 31
aolit inclus.
A la suite d'une polémique de presse, une ren-
contre à l'épéo a eu lreu hier sl midi entre MM.
Jean Lorrain et René Maizoroy. A la première et
a ta seconde reprise, M, Maizeroy ayant été atteint
rIe deux coups d'épée' au bras, les témoins ont mis
fin au combat.
Le banquet annuel de l'Association fraternelle
dos anciens élèves du petit séminaire de Paris aura
lieu, le mercredi 20 avril conrant, il sept heures
'très hréci es du soir, au Petit Séminaire, là, rue
.Notre Ddrne-des-Chainps, sous la présidence de S.
If, Mgr l'évéque de Meaux.
La sous-commission des travaux de l'Exposition
s'est réunie hier matin et a approuvé la livraison
des verres striés destinés à la couverture de la
..galerie des machines et les termes d'une conven-
Uon passer avec la Ville pour la fourni-
ture de l'eau oostinée ù l'alimentation de l'Ex-
position.
Lo comité de direction du Salon fait construire
en ce moment, au palais de l'Industrie deux énor-
mes échafaudages qui serviront a prolonger le sol
du palier ou vestibule du premier étago. Cette
construction a ét« rendue nécessaire par suite'du
gran nombre de tableaux de grande dimension
qu'il a fallu placer et qui ont pris presaue tout
remplacement convenable.
Aujourd'hui paraîtra au Journal officiel un 111 ou-
veinent administratif complémentaire par lequel
M. de Pincé, secrétaire général du Calvados, qui,
aans le précédent mouvement, avait été nommé se-
crélaire général des Alpes-Maritimes, est maintenu
sur sa demande dms le Calvados; M. Bru d'Es-
quille, secret uire g néral de la Dordogtie, est nom-
mé secrétaire général lies Alpes- Maritimes; M. Emile
• -SSapetite, qui, dans le piécédent mouvement, était
nommé secrétaire général du Calvados, est nommé
secrétaire gt lierai de lu Dordogne.
M. Lockroy, mini tre du commerce et de l'in-
dustrie, a reçu M. Rodanet, président-directeur de
l'Ecole d'horlogerie de Paris. 11 lui a promis de po-
ser la première pierre des immeubles aue cotte
bocieté lait cunstrutre pour s'y installer* définiti-
vement. M. le prési :ent do la République se fera
rei.i-csenter à «eue cérémonie, qui aura lieu le di
manche 24 avril prochain, a deux heures précises,
•ii, rue Manin (îye arrondissement». MM. de Heré-
dw, député, Mesureur, président du conseil muni-
cipal. Poubetle, pretet de la Seiue, assisteront M.
Lockroy.
La Ligue des patriotes nous eonïHnmïerue la note
suivante -s Le Gouiite uirottour do la Ligue des
patriotes, dans sa séance du 18 avril a accepté
la démission de 41. Paul JJéroulèdo, démis ion mo-
tivèe |.ar des questions té'orém purew.ent privé,
Pereistant (dan» ses «L-osai sénmma, digns -de eoa
» tentent à l'un, aimité. Ces résolutions seront sou
misas la l'assemblée 'générale fixé» au i%- mai pro-
chain fNous pouvons a outer que la démission de
M.. Paul Dérouîôde est réellement motivée, par des,
raisons ;;o famille, et que c'e^t spontanément que
le président de la Ligue (les patriotes renonce, mo-
l mentanément, à la direction de s,on œuvre
LA VIE WONDAW
Le mariage Paladilha Soirée aux affaires
étrangères Les femmes en burnous.
Tout le Paris artistique s'était donné rendez-vous hier
• h .l'église Notre Damo des Victoires, où. se célébrait le
mariage de M- Emile Paladiluo, l'auteur de Patrie, avec
Mlie Besvallièrea, petite-fil!o da M. Legouvé.
Le cortège a fait son entrée dans l'église au son de la
Marche des Fiancés de Diana, par Paladilho, exécutée
sur le grand orgue par M. Pickaert fils.
La bénédiction nuptiaie a été donnée aux jeunes époux
par M, l'abbé Herzog, premier vicaire do Sainte-Glo
tilde.,
A la sortie, M. Pickaert fils a exécuté sur le grand
orgue l'Ave Maria de Patrie.
Les témoins, pour le mari, étaient MM. Paul Dubois
et Emile A'ugtcr; pour la mariée, MM. Del aunay.de
l'Institut, et Desvallières, oncle de la mariée.
!Parmi les personnalités appartenant au mondedes arts,
des lettres, il la magi-tratnre et il la presse, nons avans
v< marqué dans l'nss stanco MM Ambroise Thomas, Ar
mand Gouzien, Saint-Satins, Victorien Surdoit, Chai,les
Gounod, Camille Uoticet, Legouvé, Jules Simon, Guillau-
me, de l'Institut; Carraby, etc., etc.
On a célébré dimanche, il Bruxelles, un service fuuê
bru en l'honneur du jeu no baron Maurice de Hirsch. Son
pore et sa mère avaient quitté Par. lo soir même des
funérailles, et ils ont assisté au service entourés des
membres de la famille, M. et Mme de Montofiore-Lévy
et M. Goldsmith fils M. Ferdinand Biacholïslioiin, oncle
du ut'l'unt, avait été retenu il Paris.
On prête au baron do Hirsch l'intention de ne plus
liaMlJr Paris régulièrement, et tout au moins de ne plus
revenir habiter l'hôtel quilui rappelle de si cruels souve
nirs.
Jeudi, 21 avril, soirée au ministère clos affaires étrani.
gères, avec le concours des artistes de la.Comédie-'ran-
ça.se.
Programme Premier acte des Femraes savantes
Maies Reicfccmborg, Bartot et Fuyoile; M. Febvre.
Adrien Suzon, d'Alfred de Musset, dit par Mtlo Roi-
chemberg.
La Bonne fortune, d'Alfred do Mussot, dit par Mlle
Bartet.
Sur trois nrarches de marbre xose, d'Alfred de Mus-
set, dit par Mme Worms-Burctta.
Ou terminera par les Brebis cde Pamirrie, de MM.
Muilhac et Ilalevy, avec Mmos Bartet et Worms-Baretla,
et MM." Febyré et Jamanx;
Lever du rideau ;t dix heures et demie.
La mystère d'avant-hier an bois do Boulogne,
Les promeneurs qui revenaient do Longehamps ont
v <'tô vivement intrigues il l'aspect d'uno voiture décou
verte au se:fronvaicnt trois dames, deux dans la fond
et l'une sur un strapontin. Ces trbis dames étaient tou
tas trois urauéna «ans une de grand burnous blancs
qui les dissimulait entièrement aux yeux A leurs ges-
te seulement on devinait que celaient dos femmes, Do)
temps on temps, le cocher qui les conduisit ko .ournait
vprs los promonours étonnas on lovant les braa et ou
hochant là tête d'un air qui voulait dire « Je n'en sais
pas plus long que vous.
Quel est donc ce mystère ?
Nous recevons la dépêche suivante de Lisbonne
« M. Lambert do Sainte-Croix, M Hérvô, le docteur en
médecine Guônaux de Mussy parteut aujourd'hui pour
Paris
Il Le comte de Paris et ses enfants ont assisté hier aux
courses do tauraux. »
Nous avons le regrot d'apprendre la mort du comte
Ignace GurowsUi, une dcs physionomies les plus con-
nues do la sociito parisienne
Le comte Gurowski, qui avait épousé une infante d'Es-
pagne, é ait lo beau frère do la roi no Isabelle
Très répandu dans le monde, la comte Gtirowski ne
comptait que des amis et no laisse que des regrets.
A TRAVERS PARIS
Voleur blessé.
Des malfaiteurs ont pénétré, la nuit dernière,
l'aide d'o (Traction, dans quatre maisons.de la rue
c.es Petits Ponts u Pantin. Ils ont commis divers
vols dont l'importance n'est pas considérable.
Dans le dernier immeuble où ils ont pénétré, les
malfaiteurs ont été surpris par un siour Duverger,
qui habite la maison, Ils se sont empressés de pren-
dre la fuite mais co dernier a déchurgé ù deux. re-
prises un fusil de chasse dans la direction qu'avaient
prise les voleurs en se sauvant.
L'un d'eux a dû être atteint assez grièvement,
car M. Duverger a entendu crier o Je suis tué »
aussitôt aprè^ avoir fnit feu.
Des ordres ont été donnés aux directeursdesdif
féreuts hôpitaux rie Paris, pour le cas ou l'in ividu
blessé se présenterait pour réclamer des soins.
Douoio suicide.
Le concierge de la maison portant le no 4 de la
rue de l'Hotnmo Armé, se présentait hier chez Ivl.
Poréo. commissaire de police, et lui dé larait que,
depuis quatre jours, il n'avait pas vu sortir de sa
chambre un jeune homme du nom de Ferré (Emile),
âgé de vingt et un ans, qui habite au sixième étage
de la maison.
Le commissaire se rendit immédiatement à l'a-
dresse indiquée, accompagné d'un serrurier, Qui
ouvrit la porte do la chambre du jeune Ferré.
Ce dernier gisait inanimé surson lit; à ses côtés
était étendu le cadavre d'une ieune femme, l.es
amants s'étaient asphyxiés à l'aide du gaz acide
carbonique, ainsi qu'en témoignait un réchaud
placé au milieu de la chambre.
La jeune personne a été reconnue pour une nom-
mée Maria L, Àg e de dix huit ans, figurante au
théâtre des Menus-Plaisirs.
Le corps de cette malheureuse a été transporté
chez ses parents qui habitent Auteuil.
A la porte 'Italie.
La nuit dernière, vers trois heures du matin, des
cris de « Au secours 1 A l'assassin qui parais
saient provenir du fossé des fortifications, attiraient
l'attention a'une ronde de gardiens de la paix de
'service aux environs de la porte d'Italie.
Les agents s'élancèrent aussitôt dans la direction
d'où partaient les apuels désespères et, en effet,
dans le tosse des fortifications, ils se trouvèrent en
présence d'une femme qu'ils eurent beaucoup de
peine à faire revenir de sa frayeur.
Llle déclara qu'elle se nommait Marthe B. âgée
do vingt et un uns, et raconta ensuite qu'elle avait
passé la soirée dans un bal de l'avenue de Fontai-
nebleau, en compagnie d'un certain Henri V.
souteneur de l'espèce la plus dangereuse et sur-
nommé à juste titre c la Terreur de Bicêtre ».
A la sortie 'u bal, V. s'était montré fort ga-
lant il avait offert à la jeune iemmeuo l'accompa-
gner jusqu'à son domicile. Mais, chemin faisant,
comme le couple suivuit précisément le talus exté-
rieur de l'enceinte fortifiée pour gagner Paris, par
la porte d'lt,lie, V. lui avait f it des proposi-
tions qu'elle avait ci u devoir refuser.
C'est alorb que, rendu furieux pur cette résistance,
l'indivi >u avait fait aoular sa compagne au fond du
fossé où il avait tenté do la réduire par la force.
A l'arrivée des gardien de la paix, Henri V. s'est
empre se de prendre la fuite sans qu'il tilt possible
do le rattraper.
UN BON L1VBE
Madame Lavernon par Vast-Ricouard.
C'est aujourd'hui que paraît, chez Ollendorff, le
roman si impatiemment attendu de Vast Ricûuard,
Madame Lavernon.
Ou trouvera dans cotte œuvre aussi vigoureuse-
ment écrite que bainement conçue, une forme toute
nouvelle du talent si original des auteura de la
Jeune Garde.
Jamais en n'a poussé plus loin l'étude d'une pas-
sîoa fatale et en même temps honnête. Il se dégage
de ce drame l'impression angoissante de la lutte
d'une créature humaine, acculée à la plus épouvan-
table nea situations,
Ce livre, qui,peut être mis entre toutes les mains,/
aura, sans aucuii doute, le ntèmo succès que ses
LES Cfl»SE]LS GÉNÉRAUX
Ouverture delà session d'avril @'- Souhaits
de bienvenue à de nouveaux préfets
Quelques vœux, contra la sup-
pression des sons-préfectures
£,neideut u conseil de
Belfort.
Hier, lundi, a eu lieu, dans toute la France,
l'ouverture de la session d'avril dea conseils géné-
raux.
Nous résumons, ci dessous, toutes les dépêches
qui nous sont parvenues 1 ce su.et (le chaque dé-
partement où il s'est uassé quelque chose digne,
d'être note.
Alpes (Basses).
Aprés l'ouverture de la séance, sous la prési-
dence de M. Barbaroux, doyen d'âge, M. Aivlrieux,
> éputé. nomnré président au mois d'août et invalidé
depuis, a été rêôlu par 18 voix contre 8 bulletins
blancs, sur SO votants.
M. Audrieux a remercié ses collègues en souhai-
tant que a la democra:ie libérale couvie toute la
France sur les ruines de l'opportunisme honteuse-
ment battu dans lee.Basses Alpes n,
Alpes-Maritimes.
A'Pcitrverturo de la séance, le préfet, M. Henry,
a prononcé un discours tort appluudi dans lequel/,
il a fait appel à la conciliation républicaine, pro-
mettant lui-même tout son concours pour travail-
ler à la défense des intérêts du département. M.
Henry a terminé en faisant l'éloge de son prédé-
cesseur, M. Catusse.
Le président, M. Durandy, a r6pondu au préfet
en l'assurant ue l'appui unanime du conseil, qui est
tout dévoué' il la France et à la Républi lue.
M. Rouvier, députés, a ensuito été désigné pour
la commission des travaux. Puis, la suite des déli-
béuation, a été renvoy, e à demain mercredi,
Le soir a eu lieu Il la prélecture un grand ban-
qnet suivi d'une réception.
Ardôche.
Après l'éloge funèbre, par le président, M. Cha-
lamel,' sénateur, et le,, préfet, de M Carle, conseil-
ler décidé "uopuis la dernière session, M. Jules
Roche, d pute, a déposé trois voeux relatifs à des
questions locales. Puis, la suite des délibérations a
été renvoyée aujourd'hui.
3cuehes-du-Rliône.
M. Abram, président, a, dans son discours d'ou-
verture, déclaré quo la démocratie attendait los ré-
formes promises, qu'elle s'étonnait que l'heure de
leur accomplissement .n'ait pas encore sonné. Que
deviennent, a l il dit, les réformes toiles que les pro-
jets de refonte do la législation fiscaie dans le but
de repartir plus équitablement les charges publi
ques ?
Puis, M. Abram a déclaré qu'il trouvait étrange
l'altitude du ministère, qui a déployé tant d'éner-
gie pour sauver l'intégralité de quelques traitements
de fonctionnaires, mais qui est impuissant :r avoir
une opin.on, quand, sans protit pour l'agriculture,
les Chambres s'apprôttient voter des taxes rui-
neuses pour les grandes cités, et si lourdes pour
les dusses laboiieuses.
M. Abram a terminé en se demandant s'il ne
fallait pas chercher la cause véritable de ces dé-
faillances gouvernementales dans la Constitution
actuoLe, que le parti républicain n'avait acceptée
que co.umo un abri provisoire.
« Lo régime parlementaire, telane nous le voyons
fonctionner, peut-il s'adapter nos besoins, dans
le développement normal de notre démocratie? a
conclu M. Abram.
IJ ne m"upparlient pas de me prononcer; mais
le devoir do votre pré.-ident était do se faire l'écho
de vos préoccupations et, en votre nom, il peut
proclamer que le suffrage universel est las de pro.
messes et dus programmes stériles, et qu'il a le
droit de compter sur des actes. »
Isère.
M. Rodjat, procureur général à la cour de cas.
sation, a été élu président par 23 voix sur 40 vo-
tants,
M. Bovier Lapiorro, dépnté, a obtenu 9 voix.
Loiret.
Le conseil général a renvoyé Ù la commission
un vceu contre la suppression de la sous-préfecture
de Gien.
Nord.
M. Tcstclin, sénateur, président, en ouvrant la
séance, a souhaité la bienvenue au "préfet du Nord,
M. SaiSset-Sehneider, et l'a assuré du concours le
plus sympathique do l'assemblée départementale.
Le préfet, après quelque? paroles do remerciement,
a abordé le terrain dys affaires départementales, et
fait notamment ressortir les avantages financiers
do l'unification proposée dos services do la voirie.
Les paroles du préfet ont été plusieurs fois inter-
rompues par des marques d'assentiment.
Le soir a eu lieu une grande soirée la préfec-
ture.
Pas-de-Calais.
M. Boucher-Cadnrt, président de chambre la
cour d'appel de Paris, ancien sénateur, a été élu
présiiiom par 37 voix sur 38 votants.
Il a remercié ses collègues et a protesté de son
dévouement à la République, en se félicitant de
voir assis à ses côtés M. Vel-Duran I, préfet, qui a
donné tant de preuves de sa haute capacité admi-
nistrative.
Le préfet a remercié M. Boucher-Cadart de ce
que son discours contenait d'ai'nable pour lui. Il
a ajouté qu'il croyait travailler au bien du pays on
travaillant à l'aliorinissement du gouvernement ré-
publicain.
Pyrénées (Hautes-).
M. Tappie, conseiller àda cour de cassation, pré-
sident, a ouvert la séance par un discours où il a
f licite le préfet, M. Fournier, de Qa nomination
comme chevalier de la Légion d'honneur, et l'a
assuré de l'appui du conseil général.
Le préfet a-remercié le président en assurant à
son tour le conseil de son dévouement à la Répu-
blique.
Puis, 1\:1. Dupré, sénateur, a déposé un vœu con-
tre la suppreàion des sous-préfectures.
Ce voeu a été renvoyé la commis -ion, ainsi que
celui déposé par M. Castets et tendant à ce qu'il y
tût incompatibilité entre les fonctions de sénateur
ou de député et celles de conseiller général.
Rhin (Haut-).
A l'ouverture de la séance, le vice-président, M.
Warnod, con-ervatour, a donné lecture d'une lettre
par laque-le M. Japy, républicain, président, s'ex-
cusait, vu l'état de sa santé, de ne pouvoir assister
à la session.
M. Fréry, sénateur républicain et conseiller gé-
néral, a déclaré alors que, dans ces conditions, il
le usait' de siéger et qu'il s'abstiendrait tant que
M. Japy ne serait pas revenu. M. Grisez, le second
des deux membres républicains au conseil général
de Beltort, s'est joint it M. Fréry, et tous deux ont
quitté la salle des séan es.
Ce conseil général., qui ne comprend que cinq
membres, se trouvait donc réduit à ..eux conseil-
lera généraux M. Warnod, vice président, et M.
Seller, député, tous deux conservateur, et à dû
lever sa séance, ne pouvant délibérer valable-
ment.
L'administrateur dn territoire de Belfort, après
en avoir référé au ministre de l'intérieur, va appli-
quer la loi du l«r avril 188C.
On sait qu'aux termes de cette loi, le conseil gé-
néral doit être convoqué de nouveau pour le sur-
lendemain, et qu'en cas d'abstention nouvelle d'un
certain nombre de membre*, il pourra délibérer en-
suite valablement quel que soit le nombre des mem-
bres présents.
Rhône.
M. Noïot, vice-président, a souhaité, au nom du
conseil, la bienvenue à M. Cambon, le nouveau
préfet, et il l'a assuré du zèle du conseil, comptant
bien qu'il facilitera Jes travaux des représentants
du département,
M..G«mbon a répondu qu'il s'inspirerait des sou-
venirs ne son prédécesseur, M. Msssieault, et qu'il
s'attacherait à gérer au mieux les affaires de cet
important département.
•Saôae-et-L-oire,
de l'intérieur
de, "M. Valéry Collet* conseillera décèdes,
Des volontés «iemèuçent stériles.»
Pue question a té ensuite adressée au préfet
par le comte de sur les mesures prises
dans le Charolluis outre la fièvre charbonneuse.
Le préfet a répondu que la maladie était, en-
rayée.
Seine-et-Oise.
Le conseil général a renvoyé à la commission un
vœu en faveur de l'élection des- maires par le suf-
frage universel.
!M. Dauphin, ministre des finances, président, a
souhaité la bienvenue au nouveau préfet.
Un vœu contre la suppression des sous-préfectu-
res a étA dépose par un conseiller, qui demande au
contraire que les attributions des sous-préfets
soient augmentées et que ces fonctionnaires soient
astreints a visiter annuellement chaque commune
de leur arrondissement.
Tarn-'et-Garomie.
̃M.. Garrisson, sénateur républicain, a été élu
président en remplacement de M, Pages, décédé. Il
a éténommé par 12 vois contredix bulletins blancs
et une voix perdue. Un consettler était absent.
On sait que le conseil général de Tarn-et Garonne
se compose de 12 membres républicains et de 12
membres conservateurs.
Vaucluse.
M. Reynaud Lagardette, conseiller général, a
adressé une lettro d'attaques personnelles contre
le préfet do Vaucluse au su'et des locaux luiappar-
tpn-int, qui sont affectés à la gendarmerie de Bol-
Le préfet a demandé la lecture publique de cette
lettre, qui avait été imprimée .et individuellement
adressée anx conseillers généraux.
Le conseil a décidé la le ture en comité privé.
L'incident est vivement cpmmenté..
CONSEIL ftithHJÏPAL
Une démission L'emprunt La Bourse
du travail Le conseil en permanence
-Hommage d Jacques Kablé.
M. Mesureur préside.
Lecture est donnée do la lettre de démisson de
M. Desmoulins, qui se sépare de ses collègues après
quiirunlo années de luttes pour la cause républi-
caine et socialiste,
Le président, au nom du conseil, et M. Hove-
lacque, au nom do la commission de l'enseigne-
ment, expriment leurs regrets Je cette décision.
Au nom do la commission spéciale, M. Jacques
informe le conseil que la première émission de
l'emprunt de 250 millions est fixée, au- 30 avril cou-
rant. Cette émission sera de 40 millions. Los prix
d'émission seront fixés comme uit
Uuttés. 375 fr. remboursables à 400 fr.
Quarts d'unités. 93 tr. 75.
Un grand nombre de guichets seront ouverts
pour les 1/4 d'obligations qui s'adressent plus par-
ticulièrement n la petite épargne.
M. Mesureur dépose une pétition signée par un
grand nombre d'nabitants do la rue. du Lavât ton-.
dant it donner il cette rue le nota de Victor-
Masse.
Il fait part au conseil do son intention d'assister
a la cérémonie de ia pose de la promiôro pierre de
l'Ecole d'horlogeiie rue Manin, pour témoigner de
l'intérêt que porto le conseil aux écoles profession-
nelles.
Le conseil, après discussion, décide, sur le rap-
port de Al. Georges Berry, qu'une augmentation de
150 Iran s sera accordée aux visiteurs de l'Assis-
tunce publique.
M. Mesureur dépose doux pétitions concernant
des modific tions à apporter la distribution des
pavillons des Huiles centrales.
L'or .re du ,our appelle ensuite la discussion du
rapport de M. Mesureur sur l'acquisition d'un im-
meuble pour rétablissement de la Bourse centrale
du travail.
Après une longue discussion et après avoir re-
poussé un amendement do M.R'-ty, fixant à
francs le prix offrir au Crédit foncier, lo conseil
adopie, par 55voix contre 2, un projet de délibération
autorisant le préfet de la Soitie à traiter avec le
Cr dit foncier nour l'achat d'un immouble, 3, rue
du Château-d'Eau, au prix de 1,010,0 0 franc*.
Sur Itt proposition do M. Vaillant,. le conseil fixe
à sa prochaine séance la discussion relative à la
série des prix do la Ville et une nouvelle règle-
ment tion des cochers de place.
Sur la proposition de M. Strauss-, il décide qu'il
siégera ions les jours à partir de mercredi prochain
jusqu'à épuisement des affaires à délibérer.
M. Robinet fait adopter un vœu tendant à ce que
l'Etat revienne sur la mesure qui augmente les
frais d'étudeb.
M. Delabrousso, en son nom et au nom d'un
grand nombre ae ses collègues, dépose un protêt
de ̃ élibération tendant donner le nom de Jac-
ques Kablé à une des nouvelles rues de Paris.
L'urgence a été votée et le projet adopté.
Le conseil s'ajourne à mercredi.
LES BUREAUX DE PLACEMENT
Exploits des anarchistes Un commissaire
de police menacé.
Le comité d'action pour la suppression des bu-
reaux de placement avait organisé, hier après-midi,
un grand meeting public, salle Pôtr3lle,24, ruePé-
trotte.
Tous les ouvrier s de l'alimentation étaient invi-
tés; mais bien peu ont répondu à l'appel, la salle
était Il peu près vide.
En revancha, dans toutes les rues avoisinantes,
circulaient un nombre considérable de sergents de
ville et- d'agents en bourgeois; on craigu it qu'il
ne se produisit les mêmes incidents qu'à la salle
Favier.
Dès le début, en effet, on put croire que la séance
serait fort orageuse.
M. Veron, commissaire de police, était paisible-
ment assis sur un banc. Le citoyen Jahn monte
alors à la tribune el le previent charitablement
qu'il ne sortira pas vivant de la salle. Un citoyen
arrache même aussitôt des mains <.o M. Véron le
papier sur lequel ce uernier prenait dei notes.
M. Véron lit alors entrer les gardiens de la paix
et quelque tumulte s'ensuivit.
Bientôt le calme fut rétab.l et chacun put rl loisir
développer ses idées.
Les mêmes théories contre la propriété et les pa-
trons ont i té émises, lus mêmes menaces proférées
contre l'es placeurs.
A quatre heures, la séance était levée.
A L'INSTITUT
Les pierres précieuses artificielles Une
découverte à Chaville Les
tremblements de terre.
L'Académie des sciences a tenu hier sa séance
hebdomadaire sous la présidence de M. Vul-
pian.
On a lu, au début, une longue communication de
M. Stanislas Meunier sur la reproduction artificielle
des spinelles. rubis rouges ou butais; ces pierres pré-
cieuses contiennent de la magnésie, de l'oxyde de
chrome, parfois de l'oxyde de niagnésie, qui leur '>
donne la teinte violacée, mais surtout de l'atumine. j
Pa, tant de cette analyse, M. Stanislas Meunier
a fait hur des cristaux des expériences qui ont été
couronn es de succès; il a traité ces cristaux avec
diuereuts allunrinates, notamment de fer et de ziuo,
et a réussi à obtenir des rubis artificiels.
M Paul Mondusir a ensuite expliqué brièvement
les circonstances particulières dans lesquelles se
produit le bicaruonate de sbi>4e.
Après eux, M. Emile Rivière,* que ses nombreux
travaux ue géologie et uo zoologie ont di-signé à
l'attention u monde savant, a fait part rAcacfé-
mie d'une note très intéressante sur la recelé dé-
couver, e qu'il vient de faire, a Chaviiié, des ̃mti-
gus d'une siation itumaine à l'âge i.o pierre.
tes
fasses, -ne sont pas les. seuls indicateurs clans U
recherche de l'artciatineté des rac'es humâmes. O#
retrouve, en î«ffet» dans un état de conserv*ti«t
beaucoup plus forfait, des objets divers, arme%
constructions, ustensile», qui concourent utilement
p fixer la science sur le caractère primitif des épo«.
ques .li^pariifS-
La station tomaine c>r on ne saurait donnée
le nom ie ville ou même de village une agglomé-
ration de tanières découverte à Chaville, con-
tient, outre de, ossements humains, afférents ob-
jets capables de jeter un jour nouveau sur la
sdençe si difficile de l'anthropologie.
M. Germain Sée a fait part l'Académie dos pro-
priétés spécifiques de l'antipyrine contre les dou-
leurs.
En dernier Heu, M.Soreta développé ses théorie»
sur les tremblements de terre, le^quelle- ne mo li-
fient pas sensiblement celles exposées, dansl'avant-
dernière séance, par M. Mascart, concluant à lal0.
calisation du phénomène.
Ancienne maison Cheuvreux-Aubertot, mise en
vente mercro i. (Voir aux annonces.)
LES THÉÂTRES
Gymnase Le Gantilhomme pauvre «
jbe € Meurtrier de Thàoiora
Il faut convenir que les auteurs d'il y a trente
ou quarante ans connaissaient joliment leur mé-
tier.
Aujourd'hui, on s'évertue à imaginer les carac-
tàres les plus étranges, les situations les plus com-
pliquées, les sujets les plus extraordinaire^, et on
n'arrive, après des efforts surhumains, qu'à pro-
duit e de thé iocres effets.
Nos prédécesseurs n'y mettaidnt pas tant de ma-
lice. Voilà, par exemple, une comédie Le Gentil'
homme pauvre qui est en deux actes seulement.
parceque. dans ce temps-là, on ne délayait pas la
pièce. L'in.rigue en est enfantine comme point de
départ comme développement et comme dénoue-
ment; eh bien Dumanoir et Lafargue ont trouva
moyen d'écrire là-dessus un véritable bijou de sen-
timent, d'esprit et do gaîiô.
Nous avons positivement éprouvé une sensation
do bien-être en écoutant cette histoire simple et
tendre d'un gentilhomme qui supporte dignement
et fièrement la ruine et qui est réduit àuccorder
des pianos pour apporte! quelque soulagement à
sa misère. Le hasard de son humble profession
amène le marquis de la rresnaye dans l'ancien châ-
teau de ses aïeux et le met en présence de sa fille
Madeleine, qui, de son côtés, est venue apporter a
la nouvelle propriétaire de ce château des d'nielles
qu'elle raci-omodq û l'insu de son pène, afin do con-
tribuer, elle ausoi, aux dépenses de leur modeste in-
térieur.
Mme Godard, veuve d'un chaudronnier enrichi
qui a acheté le château de la Fi'csnaye. s'imagina
qu'avec son argeut elle pourrait bieu acheter le titre
"U précédent possesseur do cette demeure seigneu-
riale, et elle propose au marquis de l'épouser. Mais
le vieux gentilhomme refuse do vendre son nom.
Il ne cède que lorsque Mme Go ard lui parle de
l'avenir de sa fille, et il est sur le point de se sa-
crifier.
'Heureusement que le banquier Rigaut, dont lo
fils aime Madeleine et qui aspire lui-môme a la
main de Mme Godard, «a la bonne inspiration do
consentir au mariage des doux jounes gens, et il le
fait avec tant do bonne grû o et de générosité que
le marauis n'a pas besoin d'insister longtemps pour
montrer à la belle veuve ce qu'il y aurait d'odious
à désespérer un si galant homme. et le rideau
tombe sur une conclusion aussi satisfaisante que
possible et telle qu'elle devait se produire entro do
si braves gens.
Tout cela est bien doux, bien naïf, bien « vieux
jeu P, n'est il p s vrai? Il n'en est pas moins vrai
quo c'e.,t clinrmant d'un bout à l'autre, et que le
enthousiasme.
Il taut ajouter que l'interprétation est parfaite.
Lafontaine joue le rôle du marquis, qu'il a or<'c,
avec cette noblesso et cette bonhomie dont il a
le secret, et Mme Doscluuzus est merveillcuso do
naturel dans Io porsonmigo do la chaudronnière
parvenue. Elle y a été acclamée.
Pour terminer la soirée, on donnait le Meurtrier
de Théodore, une. bouffonnerie amusante, où se dé.
mènent avec beaucoup do verve et d'entrain. Mlle
Marie Magnier et M. Noblot.
TABLETTES THEATRALES
CE soin
A l'An. bigu-Gomique, première représenta lion de Moi
demoiselle de liressier, dramo en ciuq actes de M. Al-
bort Delpit, avec la distribnlton suivante
Jacques Rosny MM. Chollcs
Capitaine M;iubert Montai
Pierre Rosny Gravier
M. de Guessaint Fabrèguos
Marina Péricaud
G' oeget Fugère
Lu docteur Grandier Muigneux
M. Doniz,t LiiKuerche
Etionne de Bressier Valer
Jean Poiigaud
Françoise Rosny Mmes Tos andier
Faustino de Bressier Deschamps
Amélie Vrignault
Nelly Pkrreval
On nous annonce de Vienne la mort de la petite niées
de Beethoven, Mme Azjnann,
Mlle Tessandier vient de signer un nouvel engagement
avec l'Odéon, où elle fera sa rontr6e au mois de sop-
tembie.
Le!! nouveaux directeurs des Menus-Plaisirs, MM. De-
renbourg et Lagounère viennent d'engager Mlle Lardi
nois pnur deux annéas.
Le théâtre Cluny annonce les dernières représentations
de Rigobri. La première de Cto-Cio aura lieu dans
les premiers jours do la semaine prochaiue, mercredi'
probablement.
C'est aujourd'hui qu'a lieu, à la salle Pleyel Wol f, la
concert donné par M. et Mme Ezio Ciampi Ritter avao
le concours de Miles Richard et Reichemberg, Miyi. do-i
Munck, Schneider et Guion.
Joséphine vendue par ses sœurs va être jouée pro-
chainement au théâtre des Célestins de Lyon.
Mmes Macô-Montrouge et Thibaut iront reprendre
SAVON ROYAL [VIOLET] SAVOFJ
Les
Oppression, Bronchites chroniques, seul remède coutre li
f HTHISIE.sfi trouvent 105 r. de Esaoes. Paris, et bosses 1 àlej. flae. 3'frasc0,
Eau Minérale Naturelle Gazeuse de
Soûvënùn^CTnt^^AnSuiîV > la iuasiraljjie, les ïtjhîiepâ
des, la ularrliée chronique, lu « nlnrriie «'«slcal, Mf
«WUouei néphrétiques, la eravelle et ta UOuUCi
RECONSTITUANTE
Oi^tiyiy Eau Acidulé Fer» i
saaj. Constater MM. les Uèdeoins»
Coaltar Saponiné LE BEUF. (Voir à la 4e paga.|
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jour et nui6 sans gêne, applique lui-même à
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PARIS. MARDI 19 A VRît- 1887
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Paris. 4ft. 10fr., 8Ofr. 40 fr.
Départements 4» 20 40*
Union postale 6 »
Les abonnements partant du et du 10 de chaque mois.
Les Annonces sont reeues chez MM. Lagrange,
Cerf et Cie, G et 8, place de la Ilourse, et aux
Bureaux do Journal.
Depuis longtemps nous ne nous étions pas
occupés de la campagne provocatrice que le jour-
nal la Post persiste à diriger contre la France.
Il est cependant bon de relever parfois les aga-
ceries fantaisistes de ce reptile, ne fût-ce que
pour les mettre en contradiction avec la vérité,
telle que nous transmettent les organes les
plus autorisés de l'Allemagne.
Ainsi, ces jours derniers, le journal brûlot
avait perfidement appelé l'attention de ses coin-
paffiotes sur des manoeuvres de cavalerie exécu
tées dans les environs de Luuéviile, en attri-
buant ces parades, qui se sont pratiquées de
tout temps, un caractère agressif. IL On cherche
claire sortir l'Allemagne de son calmes, con-
fluait, sans rire, la feuille berlinoise.
La presse française, bien déterminée ne pas
se laisser énerver par de si pauvres enfantillages,
s'est à peine donné la peine de répliquer hïaPqst
au'il n'y pas eu en ces derniers temps la moiu-
dre manoeuvré d'ensemble aux environs de Lu-
néville. Un journal militaire de Berlin s'est
chargé de répondre pour elle.
Voici l'aveu que tait ce journal
Nos garnisons du pays d'empire sont, il.
l'heure qu'il est, et sui le pied de paix, plus for-
tes que ne l'était en 1870 une quelconque des
armées avec lesquelles nous avons envahi la
France. Nous sommes donc en mesure de sup-
porter touto attaque. »
On' comprend après cette déclaration que, lors-
que ta Post parle'de «provocations » et des
« préparatifs belliqueux » de la France, les geus
sérieux se contentent de hausser les épaules I
L'abondance des matières nous obligé
à remettre à demain la suite de notre
intéressant feuilleton « SARAH-MAIN-
DE-CIRE s, par M. SIMON EOUBÈE.
ET GENS
La statue du général Marguerïtle a été solennel-
!ment inaugurée dimanche Kouba.
La nouvelle 'l'un duel mortel, qui aurait eu lieu
entre eux ô ôyes de l'école de Saumur, est heureu-
} ornent démentie.
Une dépêche de Munich annonce que M. de Fœus-
tle, ministre io la justice, a succombé dimanche a
la rupture d'un anévnsme.
M. Goblet, président du conseil, ministre de Fin*
tcricur, est parti hier matin pour Amiens. Il sera
do retour ce soir ou demain matin.
L'Evénement commencera jeudi 21 avril un nou-
veau roman d'Arsène Houssave Madame Lucrèce
nu le Troisième péclaé capital. Toutes les femmes
voudront lo lire.
Le successeur du cardinal di Rende la noncia
furo de Paris est officiellement désigné. Le choix
du pape s'est porté sur Mgr Rotelli, délégué à
Constantinople.
Une note officieuse dément la nouvelle publiée
par la Justice que le gouvernement serait disposé
t autoriser l'émission en Franco des billets de la
loterie du Congo.
M. Jubault, lieutenant do vaisseau et officier
d'ordonnance du ministre de la guerre, vient d'être
nommé au commandement de l'aviso de classe
l'Elan, école do pilotage.
3J. do Munster, ambassadeur d'Allemagne, doit
quitter Paris aujourd'hui pour une quinzaine de
jours. Avant son départ, il sera reçu par M, Flou-
reus, ministre des affaires étrangères.
M. Waddingion, ambassadeur Londres, qui
prend part en ce moment aux travaux du conseil
général de l'Aisne, reviendra passer quelques
jours tl Paris avant de retourner à son poste.
C'est le mai que commenceront les concerts
militaires dans les jardins publics de Les
heures fixées sont les suivantes de 4 5 heures du
soir, jusqu'au 14 juin et du 1er septembre à la fin
de la saison; et de 5 ir 6 heures du 15 juin au 31
aolit inclus.
A la suite d'une polémique de presse, une ren-
contre à l'épéo a eu lreu hier sl midi entre MM.
Jean Lorrain et René Maizoroy. A la première et
a ta seconde reprise, M, Maizeroy ayant été atteint
rIe deux coups d'épée' au bras, les témoins ont mis
fin au combat.
Le banquet annuel de l'Association fraternelle
dos anciens élèves du petit séminaire de Paris aura
lieu, le mercredi 20 avril conrant, il sept heures
'très hréci es du soir, au Petit Séminaire, là, rue
.Notre Ddrne-des-Chainps, sous la présidence de S.
If, Mgr l'évéque de Meaux.
La sous-commission des travaux de l'Exposition
s'est réunie hier matin et a approuvé la livraison
des verres striés destinés à la couverture de la
..galerie des machines et les termes d'une conven-
Uon passer avec la Ville pour la fourni-
ture de l'eau oostinée ù l'alimentation de l'Ex-
position.
Lo comité de direction du Salon fait construire
en ce moment, au palais de l'Industrie deux énor-
mes échafaudages qui serviront a prolonger le sol
du palier ou vestibule du premier étago. Cette
construction a ét« rendue nécessaire par suite'du
gran nombre de tableaux de grande dimension
qu'il a fallu placer et qui ont pris presaue tout
remplacement convenable.
Aujourd'hui paraîtra au Journal officiel un 111 ou-
veinent administratif complémentaire par lequel
M. de Pincé, secrétaire général du Calvados, qui,
aans le précédent mouvement, avait été nommé se-
crélaire général des Alpes-Maritimes, est maintenu
sur sa demande dms le Calvados; M. Bru d'Es-
quille, secret uire g néral de la Dordogtie, est nom-
mé secrétaire général lies Alpes- Maritimes; M. Emile
• -SSapetite, qui, dans le piécédent mouvement, était
nommé secrétaire général du Calvados, est nommé
secrétaire gt lierai de lu Dordogne.
M. Lockroy, mini tre du commerce et de l'in-
dustrie, a reçu M. Rodanet, président-directeur de
l'Ecole d'horlogerie de Paris. 11 lui a promis de po-
ser la première pierre des immeubles aue cotte
bocieté lait cunstrutre pour s'y installer* définiti-
vement. M. le prési :ent do la République se fera
rei.i-csenter à «eue cérémonie, qui aura lieu le di
manche 24 avril prochain, a deux heures précises,
•ii, rue Manin (îye arrondissement». MM. de Heré-
dw, député, Mesureur, président du conseil muni-
cipal. Poubetle, pretet de la Seiue, assisteront M.
Lockroy.
La Ligue des patriotes nous eonïHnmïerue la note
suivante -s Le Gouiite uirottour do la Ligue des
patriotes, dans sa séance du 18 avril a accepté
la démission de 41. Paul JJéroulèdo, démis ion mo-
tivèe |.ar des questions té'orém purew.ent privé,
Pereistant (dan» ses «L-osai sénmma, digns -de eoa
» tentent à l'un, aimité. Ces résolutions seront sou
misas la l'assemblée 'générale fixé» au i%- mai pro-
chain fNous pouvons a outer que la démission de
M.. Paul Dérouîôde est réellement motivée, par des,
raisons ;;o famille, et que c'e^t spontanément que
le président de la Ligue (les patriotes renonce, mo-
l mentanément, à la direction de s,on œuvre
LA VIE WONDAW
Le mariage Paladilha Soirée aux affaires
étrangères Les femmes en burnous.
Tout le Paris artistique s'était donné rendez-vous hier
• h .l'église Notre Damo des Victoires, où. se célébrait le
mariage de M- Emile Paladiluo, l'auteur de Patrie, avec
Mlie Besvallièrea, petite-fil!o da M. Legouvé.
Le cortège a fait son entrée dans l'église au son de la
Marche des Fiancés de Diana, par Paladilho, exécutée
sur le grand orgue par M. Pickaert fils.
La bénédiction nuptiaie a été donnée aux jeunes époux
par M, l'abbé Herzog, premier vicaire do Sainte-Glo
tilde.,
A la sortie, M. Pickaert fils a exécuté sur le grand
orgue l'Ave Maria de Patrie.
Les témoins, pour le mari, étaient MM. Paul Dubois
et Emile A'ugtcr; pour la mariée, MM. Del aunay.de
l'Institut, et Desvallières, oncle de la mariée.
!Parmi les personnalités appartenant au mondedes arts,
des lettres, il la magi-tratnre et il la presse, nons avans
v< marqué dans l'nss stanco MM Ambroise Thomas, Ar
mand Gouzien, Saint-Satins, Victorien Surdoit, Chai,les
Gounod, Camille Uoticet, Legouvé, Jules Simon, Guillau-
me, de l'Institut; Carraby, etc., etc.
On a célébré dimanche, il Bruxelles, un service fuuê
bru en l'honneur du jeu no baron Maurice de Hirsch. Son
pore et sa mère avaient quitté Par. lo soir même des
funérailles, et ils ont assisté au service entourés des
membres de la famille, M. et Mme de Montofiore-Lévy
et M. Goldsmith fils M. Ferdinand Biacholïslioiin, oncle
du ut'l'unt, avait été retenu il Paris.
On prête au baron do Hirsch l'intention de ne plus
liaMlJr Paris régulièrement, et tout au moins de ne plus
revenir habiter l'hôtel quilui rappelle de si cruels souve
nirs.
Jeudi, 21 avril, soirée au ministère clos affaires étrani.
gères, avec le concours des artistes de la.Comédie-'ran-
ça.se.
Programme Premier acte des Femraes savantes
Maies Reicfccmborg, Bartot et Fuyoile; M. Febvre.
Adrien Suzon, d'Alfred de Musset, dit par Mtlo Roi-
chemberg.
La Bonne fortune, d'Alfred do Mussot, dit par Mlle
Bartet.
Sur trois nrarches de marbre xose, d'Alfred de Mus-
set, dit par Mme Worms-Burctta.
Ou terminera par les Brebis cde Pamirrie, de MM.
Muilhac et Ilalevy, avec Mmos Bartet et Worms-Baretla,
et MM." Febyré et Jamanx;
Lever du rideau ;t dix heures et demie.
La mystère d'avant-hier an bois do Boulogne,
Les promeneurs qui revenaient do Longehamps ont
v <'tô vivement intrigues il l'aspect d'uno voiture décou
verte au se:fronvaicnt trois dames, deux dans la fond
et l'une sur un strapontin. Ces trbis dames étaient tou
tas trois urauéna «ans une de grand burnous blancs
qui les dissimulait entièrement aux yeux A leurs ges-
te seulement on devinait que celaient dos femmes, Do)
temps on temps, le cocher qui les conduisit ko .ournait
vprs los promonours étonnas on lovant les braa et ou
hochant là tête d'un air qui voulait dire « Je n'en sais
pas plus long que vous.
Quel est donc ce mystère ?
Nous recevons la dépêche suivante de Lisbonne
« M. Lambert do Sainte-Croix, M Hérvô, le docteur en
médecine Guônaux de Mussy parteut aujourd'hui pour
Paris
Il Le comte de Paris et ses enfants ont assisté hier aux
courses do tauraux. »
Nous avons le regrot d'apprendre la mort du comte
Ignace GurowsUi, une dcs physionomies les plus con-
nues do la sociito parisienne
Le comte Gurowski, qui avait épousé une infante d'Es-
pagne, é ait lo beau frère do la roi no Isabelle
Très répandu dans le monde, la comte Gtirowski ne
comptait que des amis et no laisse que des regrets.
A TRAVERS PARIS
Voleur blessé.
Des malfaiteurs ont pénétré, la nuit dernière,
l'aide d'o (Traction, dans quatre maisons.de la rue
c.es Petits Ponts u Pantin. Ils ont commis divers
vols dont l'importance n'est pas considérable.
Dans le dernier immeuble où ils ont pénétré, les
malfaiteurs ont été surpris par un siour Duverger,
qui habite la maison, Ils se sont empressés de pren-
dre la fuite mais co dernier a déchurgé ù deux. re-
prises un fusil de chasse dans la direction qu'avaient
prise les voleurs en se sauvant.
L'un d'eux a dû être atteint assez grièvement,
car M. Duverger a entendu crier o Je suis tué »
aussitôt aprè^ avoir fnit feu.
Des ordres ont été donnés aux directeursdesdif
féreuts hôpitaux rie Paris, pour le cas ou l'in ividu
blessé se présenterait pour réclamer des soins.
Douoio suicide.
Le concierge de la maison portant le no 4 de la
rue de l'Hotnmo Armé, se présentait hier chez Ivl.
Poréo. commissaire de police, et lui dé larait que,
depuis quatre jours, il n'avait pas vu sortir de sa
chambre un jeune homme du nom de Ferré (Emile),
âgé de vingt et un ans, qui habite au sixième étage
de la maison.
Le commissaire se rendit immédiatement à l'a-
dresse indiquée, accompagné d'un serrurier, Qui
ouvrit la porte do la chambre du jeune Ferré.
Ce dernier gisait inanimé surson lit; à ses côtés
était étendu le cadavre d'une ieune femme, l.es
amants s'étaient asphyxiés à l'aide du gaz acide
carbonique, ainsi qu'en témoignait un réchaud
placé au milieu de la chambre.
La jeune personne a été reconnue pour une nom-
mée Maria L, Àg e de dix huit ans, figurante au
théâtre des Menus-Plaisirs.
Le corps de cette malheureuse a été transporté
chez ses parents qui habitent Auteuil.
A la porte 'Italie.
La nuit dernière, vers trois heures du matin, des
cris de « Au secours 1 A l'assassin qui parais
saient provenir du fossé des fortifications, attiraient
l'attention a'une ronde de gardiens de la paix de
'service aux environs de la porte d'Italie.
Les agents s'élancèrent aussitôt dans la direction
d'où partaient les apuels désespères et, en effet,
dans le tosse des fortifications, ils se trouvèrent en
présence d'une femme qu'ils eurent beaucoup de
peine à faire revenir de sa frayeur.
Llle déclara qu'elle se nommait Marthe B. âgée
do vingt et un uns, et raconta ensuite qu'elle avait
passé la soirée dans un bal de l'avenue de Fontai-
nebleau, en compagnie d'un certain Henri V.
souteneur de l'espèce la plus dangereuse et sur-
nommé à juste titre c la Terreur de Bicêtre ».
A la sortie 'u bal, V. s'était montré fort ga-
lant il avait offert à la jeune iemmeuo l'accompa-
gner jusqu'à son domicile. Mais, chemin faisant,
comme le couple suivuit précisément le talus exté-
rieur de l'enceinte fortifiée pour gagner Paris, par
la porte d'lt,lie, V. lui avait f it des proposi-
tions qu'elle avait ci u devoir refuser.
C'est alorb que, rendu furieux pur cette résistance,
l'indivi >u avait fait aoular sa compagne au fond du
fossé où il avait tenté do la réduire par la force.
A l'arrivée des gardien de la paix, Henri V. s'est
empre se de prendre la fuite sans qu'il tilt possible
do le rattraper.
UN BON L1VBE
Madame Lavernon par Vast-Ricouard.
C'est aujourd'hui que paraît, chez Ollendorff, le
roman si impatiemment attendu de Vast Ricûuard,
Madame Lavernon.
Ou trouvera dans cotte œuvre aussi vigoureuse-
ment écrite que bainement conçue, une forme toute
nouvelle du talent si original des auteura de la
Jeune Garde.
Jamais en n'a poussé plus loin l'étude d'une pas-
sîoa fatale et en même temps honnête. Il se dégage
de ce drame l'impression angoissante de la lutte
d'une créature humaine, acculée à la plus épouvan-
table nea situations,
Ce livre, qui,peut être mis entre toutes les mains,/
aura, sans aucuii doute, le ntèmo succès que ses
LES Cfl»SE]LS GÉNÉRAUX
Ouverture delà session d'avril @'- Souhaits
de bienvenue à de nouveaux préfets
Quelques vœux, contra la sup-
pression des sons-préfectures
£,neideut u conseil de
Belfort.
Hier, lundi, a eu lieu, dans toute la France,
l'ouverture de la session d'avril dea conseils géné-
raux.
Nous résumons, ci dessous, toutes les dépêches
qui nous sont parvenues 1 ce su.et (le chaque dé-
partement où il s'est uassé quelque chose digne,
d'être note.
Alpes (Basses).
Aprés l'ouverture de la séance, sous la prési-
dence de M. Barbaroux, doyen d'âge, M. Aivlrieux,
> éputé. nomnré président au mois d'août et invalidé
depuis, a été rêôlu par 18 voix contre 8 bulletins
blancs, sur SO votants.
M. Audrieux a remercié ses collègues en souhai-
tant que a la democra:ie libérale couvie toute la
France sur les ruines de l'opportunisme honteuse-
ment battu dans lee.Basses Alpes n,
Alpes-Maritimes.
A'Pcitrverturo de la séance, le préfet, M. Henry,
a prononcé un discours tort appluudi dans lequel/,
il a fait appel à la conciliation républicaine, pro-
mettant lui-même tout son concours pour travail-
ler à la défense des intérêts du département. M.
Henry a terminé en faisant l'éloge de son prédé-
cesseur, M. Catusse.
Le président, M. Durandy, a r6pondu au préfet
en l'assurant ue l'appui unanime du conseil, qui est
tout dévoué' il la France et à la Républi lue.
M. Rouvier, députés, a ensuito été désigné pour
la commission des travaux. Puis, la suite des déli-
béuation, a été renvoy, e à demain mercredi,
Le soir a eu lieu Il la prélecture un grand ban-
qnet suivi d'une réception.
Ardôche.
Après l'éloge funèbre, par le président, M. Cha-
lamel,' sénateur, et le,, préfet, de M Carle, conseil-
ler décidé "uopuis la dernière session, M. Jules
Roche, d pute, a déposé trois voeux relatifs à des
questions locales. Puis, la suite des délibérations a
été renvoyée aujourd'hui.
3cuehes-du-Rliône.
M. Abram, président, a, dans son discours d'ou-
verture, déclaré quo la démocratie attendait los ré-
formes promises, qu'elle s'étonnait que l'heure de
leur accomplissement .n'ait pas encore sonné. Que
deviennent, a l il dit, les réformes toiles que les pro-
jets de refonte do la législation fiscaie dans le but
de repartir plus équitablement les charges publi
ques ?
Puis, M. Abram a déclaré qu'il trouvait étrange
l'altitude du ministère, qui a déployé tant d'éner-
gie pour sauver l'intégralité de quelques traitements
de fonctionnaires, mais qui est impuissant :r avoir
une opin.on, quand, sans protit pour l'agriculture,
les Chambres s'apprôttient voter des taxes rui-
neuses pour les grandes cités, et si lourdes pour
les dusses laboiieuses.
M. Abram a terminé en se demandant s'il ne
fallait pas chercher la cause véritable de ces dé-
faillances gouvernementales dans la Constitution
actuoLe, que le parti républicain n'avait acceptée
que co.umo un abri provisoire.
« Lo régime parlementaire, telane nous le voyons
fonctionner, peut-il s'adapter nos besoins, dans
le développement normal de notre démocratie? a
conclu M. Abram.
IJ ne m"upparlient pas de me prononcer; mais
le devoir do votre pré.-ident était do se faire l'écho
de vos préoccupations et, en votre nom, il peut
proclamer que le suffrage universel est las de pro.
messes et dus programmes stériles, et qu'il a le
droit de compter sur des actes. »
Isère.
M. Rodjat, procureur général à la cour de cas.
sation, a été élu président par 23 voix sur 40 vo-
tants,
M. Bovier Lapiorro, dépnté, a obtenu 9 voix.
Loiret.
Le conseil général a renvoyé Ù la commission
un vceu contre la suppression de la sous-préfecture
de Gien.
Nord.
M. Tcstclin, sénateur, président, en ouvrant la
séance, a souhaité la bienvenue au "préfet du Nord,
M. SaiSset-Sehneider, et l'a assuré du concours le
plus sympathique do l'assemblée départementale.
Le préfet, après quelque? paroles do remerciement,
a abordé le terrain dys affaires départementales, et
fait notamment ressortir les avantages financiers
do l'unification proposée dos services do la voirie.
Les paroles du préfet ont été plusieurs fois inter-
rompues par des marques d'assentiment.
Le soir a eu lieu une grande soirée la préfec-
ture.
Pas-de-Calais.
M. Boucher-Cadnrt, président de chambre la
cour d'appel de Paris, ancien sénateur, a été élu
présiiiom par 37 voix sur 38 votants.
Il a remercié ses collègues et a protesté de son
dévouement à la République, en se félicitant de
voir assis à ses côtés M. Vel-Duran I, préfet, qui a
donné tant de preuves de sa haute capacité admi-
nistrative.
Le préfet a remercié M. Boucher-Cadart de ce
que son discours contenait d'ai'nable pour lui. Il
a ajouté qu'il croyait travailler au bien du pays on
travaillant à l'aliorinissement du gouvernement ré-
publicain.
Pyrénées (Hautes-).
M. Tappie, conseiller àda cour de cassation, pré-
sident, a ouvert la séance par un discours où il a
f licite le préfet, M. Fournier, de Qa nomination
comme chevalier de la Légion d'honneur, et l'a
assuré de l'appui du conseil général.
Le préfet a-remercié le président en assurant à
son tour le conseil de son dévouement à la Répu-
blique.
Puis, 1\:1. Dupré, sénateur, a déposé un vœu con-
tre la suppreàion des sous-préfectures.
Ce voeu a été renvoyé la commis -ion, ainsi que
celui déposé par M. Castets et tendant à ce qu'il y
tût incompatibilité entre les fonctions de sénateur
ou de député et celles de conseiller général.
Rhin (Haut-).
A l'ouverture de la séance, le vice-président, M.
Warnod, con-ervatour, a donné lecture d'une lettre
par laque-le M. Japy, républicain, président, s'ex-
cusait, vu l'état de sa santé, de ne pouvoir assister
à la session.
M. Fréry, sénateur républicain et conseiller gé-
néral, a déclaré alors que, dans ces conditions, il
le usait' de siéger et qu'il s'abstiendrait tant que
M. Japy ne serait pas revenu. M. Grisez, le second
des deux membres républicains au conseil général
de Beltort, s'est joint it M. Fréry, et tous deux ont
quitté la salle des séan es.
Ce conseil général., qui ne comprend que cinq
membres, se trouvait donc réduit à ..eux conseil-
lera généraux M. Warnod, vice président, et M.
Seller, député, tous deux conservateur, et à dû
lever sa séance, ne pouvant délibérer valable-
ment.
L'administrateur dn territoire de Belfort, après
en avoir référé au ministre de l'intérieur, va appli-
quer la loi du l«r avril 188C.
On sait qu'aux termes de cette loi, le conseil gé-
néral doit être convoqué de nouveau pour le sur-
lendemain, et qu'en cas d'abstention nouvelle d'un
certain nombre de membre*, il pourra délibérer en-
suite valablement quel que soit le nombre des mem-
bres présents.
Rhône.
M. Noïot, vice-président, a souhaité, au nom du
conseil, la bienvenue à M. Cambon, le nouveau
préfet, et il l'a assuré du zèle du conseil, comptant
bien qu'il facilitera Jes travaux des représentants
du département,
M..G«mbon a répondu qu'il s'inspirerait des sou-
venirs ne son prédécesseur, M. Msssieault, et qu'il
s'attacherait à gérer au mieux les affaires de cet
important département.
•Saôae-et-L-oire,
de l'intérieur
de, "M. Valéry Collet* conseillera décèdes,
Des volontés «iemèuçent stériles.»
Pue question a té ensuite adressée au préfet
par le comte de sur les mesures prises
dans le Charolluis outre la fièvre charbonneuse.
Le préfet a répondu que la maladie était, en-
rayée.
Seine-et-Oise.
Le conseil général a renvoyé à la commission un
vœu en faveur de l'élection des- maires par le suf-
frage universel.
!M. Dauphin, ministre des finances, président, a
souhaité la bienvenue au nouveau préfet.
Un vœu contre la suppression des sous-préfectu-
res a étA dépose par un conseiller, qui demande au
contraire que les attributions des sous-préfets
soient augmentées et que ces fonctionnaires soient
astreints a visiter annuellement chaque commune
de leur arrondissement.
Tarn-'et-Garomie.
̃M.. Garrisson, sénateur républicain, a été élu
président en remplacement de M, Pages, décédé. Il
a éténommé par 12 vois contredix bulletins blancs
et une voix perdue. Un consettler était absent.
On sait que le conseil général de Tarn-et Garonne
se compose de 12 membres républicains et de 12
membres conservateurs.
Vaucluse.
M. Reynaud Lagardette, conseiller général, a
adressé une lettro d'attaques personnelles contre
le préfet do Vaucluse au su'et des locaux luiappar-
tpn-int, qui sont affectés à la gendarmerie de Bol-
Le préfet a demandé la lecture publique de cette
lettre, qui avait été imprimée .et individuellement
adressée anx conseillers généraux.
Le conseil a décidé la le ture en comité privé.
L'incident est vivement cpmmenté..
CONSEIL ftithHJÏPAL
Une démission L'emprunt La Bourse
du travail Le conseil en permanence
-Hommage d Jacques Kablé.
M. Mesureur préside.
Lecture est donnée do la lettre de démisson de
M. Desmoulins, qui se sépare de ses collègues après
quiirunlo années de luttes pour la cause républi-
caine et socialiste,
Le président, au nom du conseil, et M. Hove-
lacque, au nom do la commission de l'enseigne-
ment, expriment leurs regrets Je cette décision.
Au nom do la commission spéciale, M. Jacques
informe le conseil que la première émission de
l'emprunt de 250 millions est fixée, au- 30 avril cou-
rant. Cette émission sera de 40 millions. Los prix
d'émission seront fixés comme uit
Uuttés. 375 fr. remboursables à 400 fr.
Quarts d'unités. 93 tr. 75.
Un grand nombre de guichets seront ouverts
pour les 1/4 d'obligations qui s'adressent plus par-
ticulièrement n la petite épargne.
M. Mesureur dépose une pétition signée par un
grand nombre d'nabitants do la rue. du Lavât ton-.
dant it donner il cette rue le nota de Victor-
Masse.
Il fait part au conseil do son intention d'assister
a la cérémonie de ia pose de la promiôro pierre de
l'Ecole d'horlogeiie rue Manin, pour témoigner de
l'intérêt que porto le conseil aux écoles profession-
nelles.
Le conseil, après discussion, décide, sur le rap-
port de Al. Georges Berry, qu'une augmentation de
150 Iran s sera accordée aux visiteurs de l'Assis-
tunce publique.
M. Mesureur dépose doux pétitions concernant
des modific tions à apporter la distribution des
pavillons des Huiles centrales.
L'or .re du ,our appelle ensuite la discussion du
rapport de M. Mesureur sur l'acquisition d'un im-
meuble pour rétablissement de la Bourse centrale
du travail.
Après une longue discussion et après avoir re-
poussé un amendement do M.R'-ty, fixant à
francs le prix offrir au Crédit foncier, lo conseil
adopie, par 55voix contre 2, un projet de délibération
autorisant le préfet de la Soitie à traiter avec le
Cr dit foncier nour l'achat d'un immouble, 3, rue
du Château-d'Eau, au prix de 1,010,0 0 franc*.
Sur Itt proposition do M. Vaillant,. le conseil fixe
à sa prochaine séance la discussion relative à la
série des prix do la Ville et une nouvelle règle-
ment tion des cochers de place.
Sur la proposition de M. Strauss-, il décide qu'il
siégera ions les jours à partir de mercredi prochain
jusqu'à épuisement des affaires à délibérer.
M. Robinet fait adopter un vœu tendant à ce que
l'Etat revienne sur la mesure qui augmente les
frais d'étudeb.
M. Delabrousso, en son nom et au nom d'un
grand nombre ae ses collègues, dépose un protêt
de ̃ élibération tendant donner le nom de Jac-
ques Kablé à une des nouvelles rues de Paris.
L'urgence a été votée et le projet adopté.
Le conseil s'ajourne à mercredi.
LES BUREAUX DE PLACEMENT
Exploits des anarchistes Un commissaire
de police menacé.
Le comité d'action pour la suppression des bu-
reaux de placement avait organisé, hier après-midi,
un grand meeting public, salle Pôtr3lle,24, ruePé-
trotte.
Tous les ouvrier s de l'alimentation étaient invi-
tés; mais bien peu ont répondu à l'appel, la salle
était Il peu près vide.
En revancha, dans toutes les rues avoisinantes,
circulaient un nombre considérable de sergents de
ville et- d'agents en bourgeois; on craigu it qu'il
ne se produisit les mêmes incidents qu'à la salle
Favier.
Dès le début, en effet, on put croire que la séance
serait fort orageuse.
M. Veron, commissaire de police, était paisible-
ment assis sur un banc. Le citoyen Jahn monte
alors à la tribune el le previent charitablement
qu'il ne sortira pas vivant de la salle. Un citoyen
arrache même aussitôt des mains <.o M. Véron le
papier sur lequel ce uernier prenait dei notes.
M. Véron lit alors entrer les gardiens de la paix
et quelque tumulte s'ensuivit.
Bientôt le calme fut rétab.l et chacun put rl loisir
développer ses idées.
Les mêmes théories contre la propriété et les pa-
trons ont i té émises, lus mêmes menaces proférées
contre l'es placeurs.
A quatre heures, la séance était levée.
A L'INSTITUT
Les pierres précieuses artificielles Une
découverte à Chaville Les
tremblements de terre.
L'Académie des sciences a tenu hier sa séance
hebdomadaire sous la présidence de M. Vul-
pian.
On a lu, au début, une longue communication de
M. Stanislas Meunier sur la reproduction artificielle
des spinelles. rubis rouges ou butais; ces pierres pré-
cieuses contiennent de la magnésie, de l'oxyde de
chrome, parfois de l'oxyde de niagnésie, qui leur '>
donne la teinte violacée, mais surtout de l'atumine. j
Pa, tant de cette analyse, M. Stanislas Meunier
a fait hur des cristaux des expériences qui ont été
couronn es de succès; il a traité ces cristaux avec
diuereuts allunrinates, notamment de fer et de ziuo,
et a réussi à obtenir des rubis artificiels.
M Paul Mondusir a ensuite expliqué brièvement
les circonstances particulières dans lesquelles se
produit le bicaruonate de sbi>4e.
Après eux, M. Emile Rivière,* que ses nombreux
travaux ue géologie et uo zoologie ont di-signé à
l'attention u monde savant, a fait part rAcacfé-
mie d'une note très intéressante sur la recelé dé-
couver, e qu'il vient de faire, a Chaviiié, des ̃mti-
gus d'une siation itumaine à l'âge i.o pierre.
tes
fasses, -ne sont pas les. seuls indicateurs clans U
recherche de l'artciatineté des rac'es humâmes. O#
retrouve, en î«ffet» dans un état de conserv*ti«t
beaucoup plus forfait, des objets divers, arme%
constructions, ustensile», qui concourent utilement
p fixer la science sur le caractère primitif des épo«.
ques .li^pariifS-
La station tomaine c>r on ne saurait donnée
le nom ie ville ou même de village une agglomé-
ration de tanières découverte à Chaville, con-
tient, outre de, ossements humains, afférents ob-
jets capables de jeter un jour nouveau sur la
sdençe si difficile de l'anthropologie.
M. Germain Sée a fait part l'Académie dos pro-
priétés spécifiques de l'antipyrine contre les dou-
leurs.
En dernier Heu, M.Soreta développé ses théorie»
sur les tremblements de terre, le^quelle- ne mo li-
fient pas sensiblement celles exposées, dansl'avant-
dernière séance, par M. Mascart, concluant à lal0.
calisation du phénomène.
Ancienne maison Cheuvreux-Aubertot, mise en
vente mercro i. (Voir aux annonces.)
LES THÉÂTRES
Gymnase Le Gantilhomme pauvre «
jbe € Meurtrier de Thàoiora
Il faut convenir que les auteurs d'il y a trente
ou quarante ans connaissaient joliment leur mé-
tier.
Aujourd'hui, on s'évertue à imaginer les carac-
tàres les plus étranges, les situations les plus com-
pliquées, les sujets les plus extraordinaire^, et on
n'arrive, après des efforts surhumains, qu'à pro-
duit e de thé iocres effets.
Nos prédécesseurs n'y mettaidnt pas tant de ma-
lice. Voilà, par exemple, une comédie Le Gentil'
homme pauvre qui est en deux actes seulement.
parceque. dans ce temps-là, on ne délayait pas la
pièce. L'in.rigue en est enfantine comme point de
départ comme développement et comme dénoue-
ment; eh bien Dumanoir et Lafargue ont trouva
moyen d'écrire là-dessus un véritable bijou de sen-
timent, d'esprit et do gaîiô.
Nous avons positivement éprouvé une sensation
do bien-être en écoutant cette histoire simple et
tendre d'un gentilhomme qui supporte dignement
et fièrement la ruine et qui est réduit àuccorder
des pianos pour apporte! quelque soulagement à
sa misère. Le hasard de son humble profession
amène le marquis de la rresnaye dans l'ancien châ-
teau de ses aïeux et le met en présence de sa fille
Madeleine, qui, de son côtés, est venue apporter a
la nouvelle propriétaire de ce château des d'nielles
qu'elle raci-omodq û l'insu de son pène, afin do con-
tribuer, elle ausoi, aux dépenses de leur modeste in-
térieur.
Mme Godard, veuve d'un chaudronnier enrichi
qui a acheté le château de la Fi'csnaye. s'imagina
qu'avec son argeut elle pourrait bieu acheter le titre
"U précédent possesseur do cette demeure seigneu-
riale, et elle propose au marquis de l'épouser. Mais
le vieux gentilhomme refuse do vendre son nom.
Il ne cède que lorsque Mme Go ard lui parle de
l'avenir de sa fille, et il est sur le point de se sa-
crifier.
'Heureusement que le banquier Rigaut, dont lo
fils aime Madeleine et qui aspire lui-môme a la
main de Mme Godard, «a la bonne inspiration do
consentir au mariage des doux jounes gens, et il le
fait avec tant do bonne grû o et de générosité que
le marauis n'a pas besoin d'insister longtemps pour
montrer à la belle veuve ce qu'il y aurait d'odious
à désespérer un si galant homme. et le rideau
tombe sur une conclusion aussi satisfaisante que
possible et telle qu'elle devait se produire entro do
si braves gens.
Tout cela est bien doux, bien naïf, bien « vieux
jeu P, n'est il p s vrai? Il n'en est pas moins vrai
quo c'e.,t clinrmant d'un bout à l'autre, et que le
enthousiasme.
Il taut ajouter que l'interprétation est parfaite.
Lafontaine joue le rôle du marquis, qu'il a or<'c,
avec cette noblesso et cette bonhomie dont il a
le secret, et Mme Doscluuzus est merveillcuso do
naturel dans Io porsonmigo do la chaudronnière
parvenue. Elle y a été acclamée.
Pour terminer la soirée, on donnait le Meurtrier
de Théodore, une. bouffonnerie amusante, où se dé.
mènent avec beaucoup do verve et d'entrain. Mlle
Marie Magnier et M. Noblot.
TABLETTES THEATRALES
CE soin
A l'An. bigu-Gomique, première représenta lion de Moi
demoiselle de liressier, dramo en ciuq actes de M. Al-
bort Delpit, avec la distribnlton suivante
Jacques Rosny MM. Chollcs
Capitaine M;iubert Montai
Pierre Rosny Gravier
M. de Guessaint Fabrèguos
Marina Péricaud
G' oeget Fugère
Lu docteur Grandier Muigneux
M. Doniz,t LiiKuerche
Etionne de Bressier Valer
Jean Poiigaud
Françoise Rosny Mmes Tos andier
Faustino de Bressier Deschamps
Amélie Vrignault
Nelly Pkrreval
On nous annonce de Vienne la mort de la petite niées
de Beethoven, Mme Azjnann,
Mlle Tessandier vient de signer un nouvel engagement
avec l'Odéon, où elle fera sa rontr6e au mois de sop-
tembie.
Le!! nouveaux directeurs des Menus-Plaisirs, MM. De-
renbourg et Lagounère viennent d'engager Mlle Lardi
nois pnur deux annéas.
Le théâtre Cluny annonce les dernières représentations
de Rigobri. La première de Cto-Cio aura lieu dans
les premiers jours do la semaine prochaiue, mercredi'
probablement.
C'est aujourd'hui qu'a lieu, à la salle Pleyel Wol f, la
concert donné par M. et Mme Ezio Ciampi Ritter avao
le concours de Miles Richard et Reichemberg, Miyi. do-i
Munck, Schneider et Guion.
Joséphine vendue par ses sœurs va être jouée pro-
chainement au théâtre des Célestins de Lyon.
Mmes Macô-Montrouge et Thibaut iront reprendre
SAVON ROYAL [VIOLET] SAVOFJ
Les
Oppression, Bronchites chroniques, seul remède coutre li
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Tours, hôtel Uu Faisan, ta vendredi^.
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