Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 18 août 1944 18 août 1944
Description : 1944/08/18 (Numéro 1409). 1944/08/18 (Numéro 1409).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5110287
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
VENDREDI M AOUT M44
FRANC 5~
N< 1409 t56' ANNEE
<*R)X DE L'ABONMEMENT
Cmois lan
France et cotuntM 1M tr. 3T9Etranger (Affr.rMutt) MSfr. 640 tf.
Etranger (autres pays) 355 <)-. 690 tr.
REDACTION M ADMtMtSTRATtON
PROVISOIREMENT
13. Rue dtt Pert. CLERMOMT FERRAMO
T6)6ph. RMact. et Admtntstr. 67 0')
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
A
CEBATS AVEMtR-CLEXMOHT Fd
C. C. P. 0!rtn
Clermont-Ferrand, le 17 août
LA LÊCADTË
La. Aeuue ~Ktuer~~e du mois
d'août publie un article solide-
ment bâti au point de vue juri-
dique et constitutionnel, sur le
pouvoir légitime du chef de
l'Etat. Il est étayé par des faits
et des chiffres. Il n'est pas dou-
teux, quand on évoque le passé
et qu'on se reporte quatre an-
nées en arrière, que ce pouvoir
est ne de l'événement tragique
de la guerre et de la défaite;
du consentement régulier de
l'assemblée nationale et de la
loi. L'investiture fut conférée le
10 juillet 1940 au nouveau chef
de l'Etat, par 569 suffrages sur
6~9 membres. La haute signifi-
cation de cette charge était sou-
lignée par la lettre même de la
loi du 10 juillet < La nouvelle
constitution sera ratifiée par la
nation Le Maréchal est donc
comptable de ce mandat devant
la nation.
Quand le président de la Répu-
blique en fonctions, voulut à la
fin de juin quitter la France
pour partir en Afrique, on se
souvient que le Maréchal et le
président Laval s'y opposèrent
disant qu'on ne pouvait servir
le pays en l'abandonnant. De
ce fait, 11 y eut toujours en
France un gouvernement, auprès
duquel était accrédité le corps
diplomatique, qui contribuait à
affirmer l'existence et la con-
tinuité de notre pays.
Les épreuves dont le pays a
été accablé depuis quatre ans ne
sont pas imputables au gouver-
nement du Maréchal. Elles sont
les conséquences d'une guerre
Malheureuse qui n'avait pas été
préparée, et dont le désastre a
laissé le champ libre à toutes
les souffrances et à toutes les
ïnisères qu'elle avait entraînées.
Au milieu des ruines et des
dévastations de toute sorte,
tée de la plus grande partie des
tMpulations, il s'agissait de main-
tenir, de sauver et de restaurer
ce qui pouvait être maintenu,
sauvé et restauré.
De nombreux problèmes appe-
laient des solutions Immédiates
pour réaliser l'essentiel des pos-
sibilités de vie pour tout un peu-
ple douloureusement frappé. Au
premier rang de toutes les pré-,
occupations se trouvait le ravi-
taillement du pays. Au milieu
de la déroute, alors que le bou-
leversement de bien des voies
de communication rendait diffi-
les les échanges de région à
tegion, il fallait trouver quand
même les moyens de fortune
nécessaires pour aider à la sub-
sistance des populations déshé-
ritées. L'exode d'une partie des
populations agricoles, avait fait
apparaître en bien des endroits
la menace de la disette. Le
rapatriement de plusieurs mil-
t}ons de réfugiés répandus dans
tout le sud et le centre de la
France représentait unt tâche
importante entre toutes. L'em-
ploi des démobilisés, l'organisa-
tion de la jeunesse, la reprise du
travail apparaissaient comme
autant d'œuvres capitales à
entreprendre à un rythme ra-
pide.
Il fallait compter avec les dif-
ficultés de la reprise de la vie
normale, et des conditions
~'existence. et aussi ayec la
réadaptation progressive au
point de vue économique, social
et moral des réfugiés demeurés
sur place ou qui n'avaient pu
retrouver leur emploi. Les pou-
voirs publics assumaient la
tâche de faire revivre la nation.
C'était là, la mission, que le
chef de l'Etat, régulièrement
investi par l'assemblée natio-
nale, s'était donnée.
Comptable de ce mande devant
le peuple français, il figurait la
forme même de la continuité
nationale. Le pouvoir du chef
de l'Etat attendant la consulta-
tion nationale prévue par la loi
constitutionnelle du 10 juillet
1940, est seul revêtu de tous les
Ùtres de la légitimité, et du
mandat authentifié de la volonté
)MtËMMde.
APRES L'ËCHEC Mj MOUVEMENT tMSURRECT'OMME~L DE VARSOV!E
Les possibilités d'une entente entre Ses gouvernements
po!onms de Londres et de Moscou sont désornMis écartées
Mr~E-r-ow ~~Ef.M~R~~
Berlin, 16 août. Au début du
mois d'août, c'est-à-dire au mo-
ment où la poussée bolchevique en
direction de Varsovie acte arrêtée
paries divisions allemandes, un
mouvement insurrectionnel, qui
avait éclaté à Varsovie, a été ré-
primé par les Allemands.
Tandis que l'agence Tass et d au-
tres organes soviétiques décla-
raient qu'on n'avait pas e~ë au
courant de ces événements, le
D que ce sont l'Angleterre et l'Union
soviétique qui ont fomenté cette
révolte. Il est un fait que lea re-
belles de Varsovie n'ont cessé de
lancer des appels au secours aux-
quels n'ont répondu ni Londres ni
Moscou.
Da'.s tes milieux politiques alle-
mands on pense que ces événe
ments seront d'une importance
considérable pour le règlement du
problème polonais. On estime que
Moscou a accueilli avec satisfac-
tion la nouvelle d'un mouvement
de révolte à Varsovie parce que,
de ce fait, un groupe politique po-
lonais gênant a été liquidé, un de
LES BOMBAMEMENTS PAR LES (( t ? JETTENT
LE OESAMOt OANS LA POPULATMN LÛNCON!ENNE
C.ondres, 16 août. Au moins
vingt trains supplémentaires quit-
tent tous les jours les gares prin-
cipales de Londres en direction du
Nord et de l'Ouest.
Le grand nombre des évacués
a créé, dans le service du ravi-
taillement, des difficultés presque
insurmontables, dans les régions
d'accueil.
A Londres même beaucoup d'en-
treprises ont dû fermer, faute de
personnel.
Les commerçants londoniens se
plaignent que depuis les bombarde-
ments par les V. 1 ils essuy&nt
des pertes de plus en plus grandes.
Selon le News Chronicla le
chiffre d'affaires des transactions
exception faite pour les denrées
alimentaires a subi, dans les
quartiers du centre et de l'ouest de
Londres, une régression de 17
LES AUDtENCES
BU MARÉCHAL PËTAÏN
Vichy, 16 août.–Enprct.cncedet'
mtrid Lafar~ne, vtM-pr<*ident de t* Lé.
ttea franche dM Co'nbttt*ntf, et de
M. Raymond L&che), dtrtetcuf tc"ertt,
te M*rfcha). chet de rËt*t. re~a &
l'Hôte) du F*ro M St~noret. eommh:atrt
à ta Propîtt&nde, M. Courte!, eemMift à t'AeUon ctvitBe, et M. JMCMttttre générât de t* Mtiem. (OF.I.)
PROCHAINEMENT
L'agg!om «ra privée a< gaz
Paris, 16 août. Dans quelques
jours, l'agglomération parisienne
sera complètement privée de.
gaz. Aprèa le bombardement
de La ChapeUe, la lutte pour
le gaz n'a pu se 'prolonger
jusqu'à maintenant que grâce aux
constants efforts des services
techniques. Entre !e 16 et le 20
août, toutes les conduites de gaz
de la capitale seront progressive-
ment fermées. (O.F.I.-Havas).
LA D!ÈTE JAPONAISE
e en Toktc.Maoût.–Au couM de !!t réu-
nion du Cabinet qui s'est tenue mardt
dernier, H & été décide de con~OQuer d'&r-
gence ta Diète en session e~raordinatre.
Celie-ci aurait lieu dans la première de-
cade de septembre.
Le noaveaa cabinet bolivien
Madrid. M août. En BoHvie. le pré-
sident VtitMod m procédé & un rema-
niement de son gouvernement. M. Vic-
tor Andrade été nommé ministre des
Atfaires étrangères, M. A!fonso Quinte-
fos, ministre del'Intërieur, M. José Zarco
Kramer, ministre des Financer et !e lieu-
tenant-ooionel José P~ito, min~tre de ]*
Défense.
NBW-YORK. La production des soua-
mariM aux chactieM' de < ElMtrtc
boat Compahy.t, vfent'd'êtM interrompae
en jaiaon de rentrée tn gr~ye ae ?6 t
M.
ces groupes vis-à-vis duquel il au-
rait fallu recourir à des méthodes
telles que celle de Katyn.
Les milieux de la. Wilh&lmstrasse
déclarent aujourd'hui q)M les So-
viets essayent de rejeter fechec
de la révolte sur les milieux polo-
i.a.is de Londres.
L'tnaMtcfMde de cerftttKs mtKeu.c
pottft~Mes bntaKK~UM, ajoutent-
ils, s'M'ue pa?'.)e fat< f/ue tËM-
fope a eu. uae /o:~ de ptus, une
preuve des ?KcUn des a~pec~ de !a ~uc~<:OM qui
mcrMe le plus ct'ë /at< 9U'o.p!'es cet -échec les dcm~-
res pfsstbtMtes d'MKe entente eKt~e
fe.'i entraxes polonais de Londres
et de .Moscou se sont euanouies.
Lo possess/on des ~nt~es ~-onpo'ses est prévue
dons /es p~ons d'onnexfon oméncoms
Stickho'm. 16 août. D'après le
correspondant de l'agence Reuter
à Washington, le sénateur M.
par rapport à celui de juin 1943.
D'après le ministre du Commerce,
ce reçut a été encore plus sensible
en juillet.
A Londres, la population pxpri-
me, dans des critiques sévères,
son indignation contre le refus des
compagnies d'assurances de pren-
dre les risques de piiiage.
On commence, par ailleurs, à se
rendre compte qu"H est inutile
d'entreprendre des travaux de ré-
fection à Londres, les destructions
causées tous les jours et ia con'-
tinuité dès bombardements ren-
dant les travaux absolument inu-
tiles. La capitale britannique res-
semble aujourd'hui à un tonneau
sans fond qu'on voudrait remplir
d'eau.
JLa Moknce des bombardements
o encore aagmenfe
Londres. 19 Mût. ï< minUtere de
t'Inform~tion Mnonee meridienaie et t& M~ion tondonteane sont
Actuellement sotimïaea tu ptua vïoleM
bombardement dea « V. 1 t.
On ti:n«)e, p«jrBions, duea à dM minet, te sont pro-
duites d&na leat itttttiona batneaîrct de ta
cote mertdtontte. Le hMi commande-
ment brtt!mn!qme deetMé à te tajet
que tous tes drttneor~ de mi~ea dJspen~-
Mea et~ent pour !e moment en aervice
au )Mte dea côte* frimcfdtea.
Crise prochaine au sein du gouvernement Bonomi
Milan. 16 août. Il ressort des
dernières informations parvenues
de Home. qu'une crise au. sein du
gouvernement Bonomi est mainte-
nant inevitaMe. De~ix facteurs
essenti.e.!s permettent d'attendre la
chute du gouwrn'e'nMnt d'une
part la lutte farouabe entî éprise
par les BolcheviJts italiens contre
1~ gouv< tre jpart, la situation catastrophi-
que du ra.vitailleMM'nt -et de l'ap-
provisionneme.nt en Italie occ'upee.
Lse Angto-Amêricains 's'effo-r-cent
de rendre le cabinet Boriomi res-
pon&abie de cette situation.
Le 15 août. l'A.M.G.O.T.: a trans-
mis au gouvernement Bonomi les
responsabilités de l'administration
de trois grandes provinces italien-
nes. dont la région d.e Rome. Mais
on déclare partout dans la capi-
tale italienne qiM oette mesure n'a
été tprise paf les Anglo-Américain:,
que dans le bût de pouvoir se
décharger sur les politiciens ita-
liems de la situation du ravitai)-
lem~nt.
L'action purement poli.tique des
Bolcheviks coTitre Bonomi s'exerce
sous le ~uv~rt de certains milieux
LHŒ AUJOURD'HUI
Des ~otte~ poMr FrancOtM.
Grelet.
t~ sfMKs passent. <– Henry Bau-
quier.
t.4 G~.4iVDB REfOtUï'/OJV /.VCOAf-
~UB, 77. ~e 14 jNMtet 1789
Cii~t M~e r~uotM (~Mt
~ar&Ï.
Le nouveau ministère japonais 1
~ar Maurice PERNOT
Dans la dernière quinzaine de juillet, le cabinet Tojo ayant
démissionné, l'empereur du Japon a fait appel, pour former un
nouveau, gouvernement, à deux hommes de guerre l'amira.1 Yonai
et le général KunM. Quelques jours leur ont suffi pour obtenir le
concours de treize ministres, dont la plupart sont des fonctionnaires,
et dont plusieurs avaient fait partie de cabinets précédents. Ce minis-
tère de quinze mombMS eat extraordinairement nombreux 11 est
vrai qu'en ce moment, le gouvernement de Tokio doit faire face &
une tâche exeepti.onMlIement lourde et complexe. Le nombre des
portefeuilies et la présence de trois ministres d'Etat ne répondent
point à des nécessités parlementaires, puisque les partis politiques
ont été dissous, mais bien plutôt aux multiples services dont Ja
guerre a amené la création.
On sait qu'au Jatpon il n'y a pas de P7'enn'e7- m:n?slement un ministre-président. Le général Koiso, qui a assumé cette
fonction, a soixan~-quatre -ans. Militaire de carrière, il avait d~t&
pris sa retraite lorsqu'un 1938 il se vit offrtr le département des
Colonies et des Héglons d'outre-mer dans le cabinet Hirunama il
conserva ce poste bu plutôt le reprit après une interruption de
six mois dans te ministère Ydnai (janvier-juin 1940). En septem-.
bre 1040, le prince Konoyé vou-
KeMer, du Tennessee, a déposé,
mardi, au sénat, une motion invi-
tant le président Rooseveit à en-
trer en négociations avec i'Equa-
teur au sujet de la session des !Ies
Galapagos aux Etats-Unis à titre
permanent.
Cette motion, qui fut transmise
à la Commission sénatoriale des
Affaires étrangères, demande éga-
lement que les Etats-Unis s'assu-
rent la possession de toutes les îles
qui appartiennent au Japon ou
sont sous mandat japonais jus-
qu'au 30" degré de latitude nord,
ce qui comprend Formose et les
î!es Riou-Kiou.
D'autre part, la motion demande
l'acquisition des Bermudes et de
toutes les Antilles qui appartten-
neat actuellement à des nations
européennes~
Le sénateur Robert Heyno!ds,
président de la commission séna-
toriale de l'armée, a déclaré, en
approuvant cette motion, que les
Britanniques et ~e8 Français doi-
vent s'attendre à voir les Etats-
Unis prendre les quelques îles dont
ils ont besoin pour leur sécurité
d'après-guerre en guise do paie-
ment pour les dettes contractées
à leur égard au cours de la der-
nière guerre et de la guerre ac-
tuelle. Il déclara que la même re-
marque .valait pour les possessions
hollandaises.
LES AVOIRS ARGENTÏNS
aux Etatt-Uni: !ont bloqués
Stockholm, 16 août. -L'agence
Ufuted Press annonce que les Amé-
ricains ont décidé de bloquer les
dépôts d'or a.rgenting qut se trou-
vent actuellement aux mats-Ums,
façcn générale, a ce (jtM le pr<
cha.m gouv&niement ma.nifeste de
nettes tendances soc;.alo-eommu-
nistes.
ARRIVEE EN ANGLETERRE
Je M. Henry Morgenthau
et de M. John Winant
Londres, te août. K Hen~y Mer-
gonttMu, Mcr~ttfrt t t« Tr~Mt-trie
ftea EtaU-Uni*. M<ambassadeur dea Etat~Unt) t Lendree.
)) se seoretatre d'Etat au Fofetgn 0
Les Soviets portent
? pep~atKM! esMenne
Hetsinki,16août.–LejourcaItCusi
Suomi mande de BevaJ Que dan~ tes
tecrttoire! ba!tM occupas par ies Soviets,
et en partiouUer à Pskov et près de
Mitau,' tes < détachements d'épuration s
des Bolcheviks ont déj& fait preuve
d'une grande activité.
Non seulement tes Soviets ont enlevé
à la population leurs vivres, mais ils ont
déporté en U. B. S S. tous les hommes
âgés de 15 à 40 ans.
M, BENÈS VA SE RENDRE
A MOSCOU
Londres, 16 août. Le < DaÙy
-Tetegraph mande que M. Bënès
quittera ces jours-cî Londres rendra avec ses eoHaborateurs~ à
Moscou.
lut envoyer Kciso aux Indes néer-_
landaises, pour préparer un ac-
cord pacifique avec les Hollan-
dais, en leur .faisant comprendre
que, s'ils prenaient part au Mo-
cus économique anglo-américain
contre le Japon, ils s'exposeraient
à 'de sérieux inconvénients et
feraient en somme une mauvaise
affaire. Le général ne refu&a.
point cette mission, mais il sup-
plia.' le prin&e d'envisager les
conséquences d'un échec proba-
ble car, à son avis, la décision
des Hollandais était déjà prise, et
les raisonnements les plus persua-
sifs, les conseils les plus amicaux
n'auraient pas plus d'effet sur
eux qu'un coup de poing frappé
sur la t&ble. Kotso n'alla point
a Batavia. On y envoya à sa
place l'ancien ministre du Com-
merce Kobayachi, négociateur ha-
bile et éprouvé, qui n'eut d'ail-
leurs aucun succès.
A la suite de cet incident, le
génërajl Koiso demeura quelque
temps éloigné des affaires. Mais,
~u début de 1942, il fut nommé
gouverneur général de la Corée.
Ce poste important, qui avait été
occupe avant lui par le général
Minami, convenait admirablement
à son activité et à ses aptitudes
au cours de sa carrière, Koiso
avait été chef d'état-major de
l'armée du Konantoung, comman-
dant d'armée et directeur de la
Compagnie mandchourienne d'im-
migration. Il s'appliqua surtout
à. aménager la Corée en fonction
des besoins que la guerre avait
fait naître, et fit de 15 Corée une
sorte de magasin à vivres pour
le Japon. D'autre part, il contri-
bua. à mettre fin au déclasse-
ment des Coréens, en inspirant
et en soutenant le projet de loi
qui ouvre à la jeunesse coréenne
les rangs de l'armée nipponne.
projet qui fut -voté l'année der-
nière.
Le rôle jou~ par Koiso dans
l'organisation du Mandchou-Kouo
parait avoir été eonsidéra'Me,
surtout a l'époque où il remplit
les fonctions de chef d'état-major
à l'armée du Kouantoung. Plus
tard, il continua de s'en occuper
comme ministre des Colonies,
puis comme ministre des Posses-
sions d'outre-mer mais son pas-
sage au gouvernement fut trop
court pour lui permettre de réa-
liser complètement les plans qu'i)
avait élabborés.. L'influence qu'U
exerce comme haut fonctionnaire
est plus remarquable successive-
ment chef de section à l'ét&t-
major général, chef du bureau
de l'armée au ministère de la
Guerre, enfin vice-ministre de la
Guerre, il poursuivit avec mé-
thode le développement et le per-
fectionnement de l'aviation japo-
naise, expioitant fort habilement
à cette fin, tantôt les préoccupa-
tions, tantôt l'engouement de
l'opinion publique, dont il a tou-
jours tenu le pius grand compte.
Kotao est un des plus anciens
officiers de l'&rmée, puisque sa
commission date de 1901 deux
feld-maréchaux ont ,été 'ses cama-
rades à l'Académie de Guerre. On
peut* en dire autant de Yonai qui,
soit comme ministre de ~a Ma-
rine, soit comme commandant en
chef de la Flotte combinée
a eu sous ses ordres presque tous
!es amiraux actuellement en fonc-
tion le grand-amiral Yamamoto,
t-u6 à J'emMmi dans !a. présente
.guerret avait élë son Yj.ee-minis-
FRANC 5~
N< 1409 t56' ANNEE
<*R)X DE L'ABONMEMENT
Cmois lan
France et cotuntM 1M tr. 3T9
Etranger (autres pays) 355 <)-. 690 tr.
REDACTION M ADMtMtSTRATtON
PROVISOIREMENT
13. Rue dtt Pert. CLERMOMT FERRAMO
T6)6ph. RMact. et Admtntstr. 67 0')
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
A
CEBATS AVEMtR-CLEXMOHT Fd
C. C. P. 0!rtn
Clermont-Ferrand, le 17 août
LA LÊCADTË
La. Aeuue ~Ktuer~~e du mois
d'août publie un article solide-
ment bâti au point de vue juri-
dique et constitutionnel, sur le
pouvoir légitime du chef de
l'Etat. Il est étayé par des faits
et des chiffres. Il n'est pas dou-
teux, quand on évoque le passé
et qu'on se reporte quatre an-
nées en arrière, que ce pouvoir
est ne de l'événement tragique
de la guerre et de la défaite;
du consentement régulier de
l'assemblée nationale et de la
loi. L'investiture fut conférée le
10 juillet 1940 au nouveau chef
de l'Etat, par 569 suffrages sur
6~9 membres. La haute signifi-
cation de cette charge était sou-
lignée par la lettre même de la
loi du 10 juillet < La nouvelle
constitution sera ratifiée par la
nation Le Maréchal est donc
comptable de ce mandat devant
la nation.
Quand le président de la Répu-
blique en fonctions, voulut à la
fin de juin quitter la France
pour partir en Afrique, on se
souvient que le Maréchal et le
président Laval s'y opposèrent
disant qu'on ne pouvait servir
le pays en l'abandonnant. De
ce fait, 11 y eut toujours en
France un gouvernement, auprès
duquel était accrédité le corps
diplomatique, qui contribuait à
affirmer l'existence et la con-
tinuité de notre pays.
Les épreuves dont le pays a
été accablé depuis quatre ans ne
sont pas imputables au gouver-
nement du Maréchal. Elles sont
les conséquences d'une guerre
Malheureuse qui n'avait pas été
préparée, et dont le désastre a
laissé le champ libre à toutes
les souffrances et à toutes les
ïnisères qu'elle avait entraînées.
Au milieu des ruines et des
dévastations de toute sorte,
tMpulations, il s'agissait de main-
tenir, de sauver et de restaurer
ce qui pouvait être maintenu,
sauvé et restauré.
De nombreux problèmes appe-
laient des solutions Immédiates
pour réaliser l'essentiel des pos-
sibilités de vie pour tout un peu-
ple douloureusement frappé. Au
premier rang de toutes les pré-,
occupations se trouvait le ravi-
taillement du pays. Au milieu
de la déroute, alors que le bou-
leversement de bien des voies
de communication rendait diffi-
les les échanges de région à
tegion, il fallait trouver quand
même les moyens de fortune
nécessaires pour aider à la sub-
sistance des populations déshé-
ritées. L'exode d'une partie des
populations agricoles, avait fait
apparaître en bien des endroits
la menace de la disette. Le
rapatriement de plusieurs mil-
t}ons de réfugiés répandus dans
tout le sud et le centre de la
France représentait unt tâche
importante entre toutes. L'em-
ploi des démobilisés, l'organisa-
tion de la jeunesse, la reprise du
travail apparaissaient comme
autant d'œuvres capitales à
entreprendre à un rythme ra-
pide.
Il fallait compter avec les dif-
ficultés de la reprise de la vie
normale, et des conditions
~'existence. et aussi ayec la
réadaptation progressive au
point de vue économique, social
et moral des réfugiés demeurés
sur place ou qui n'avaient pu
retrouver leur emploi. Les pou-
voirs publics assumaient la
tâche de faire revivre la nation.
C'était là, la mission, que le
chef de l'Etat, régulièrement
investi par l'assemblée natio-
nale, s'était donnée.
Comptable de ce mande devant
le peuple français, il figurait la
forme même de la continuité
nationale. Le pouvoir du chef
de l'Etat attendant la consulta-
tion nationale prévue par la loi
constitutionnelle du 10 juillet
1940, est seul revêtu de tous les
Ùtres de la légitimité, et du
mandat authentifié de la volonté
)MtËMMde.
APRES L'ËCHEC Mj MOUVEMENT tMSURRECT'OMME~L DE VARSOV!E
Les possibilités d'une entente entre Ses gouvernements
po!onms de Londres et de Moscou sont désornMis écartées
Mr~E-r-ow ~~Ef.M~R~~
Berlin, 16 août. Au début du
mois d'août, c'est-à-dire au mo-
ment où la poussée bolchevique en
direction de Varsovie acte arrêtée
paries divisions allemandes, un
mouvement insurrectionnel, qui
avait éclaté à Varsovie, a été ré-
primé par les Allemands.
Tandis que l'agence Tass et d au-
tres organes soviétiques décla-
raient qu'on n'avait pas e~ë au
courant de ces événements, le
D
soviétique qui ont fomenté cette
révolte. Il est un fait que lea re-
belles de Varsovie n'ont cessé de
lancer des appels au secours aux-
quels n'ont répondu ni Londres ni
Moscou.
Da'.s tes milieux politiques alle-
mands on pense que ces événe
ments seront d'une importance
considérable pour le règlement du
problème polonais. On estime que
Moscou a accueilli avec satisfac-
tion la nouvelle d'un mouvement
de révolte à Varsovie parce que,
de ce fait, un groupe politique po-
lonais gênant a été liquidé, un de
LES BOMBAMEMENTS PAR LES (( t ? JETTENT
LE OESAMOt OANS LA POPULATMN LÛNCON!ENNE
C.ondres, 16 août. Au moins
vingt trains supplémentaires quit-
tent tous les jours les gares prin-
cipales de Londres en direction du
Nord et de l'Ouest.
Le grand nombre des évacués
a créé, dans le service du ravi-
taillement, des difficultés presque
insurmontables, dans les régions
d'accueil.
A Londres même beaucoup d'en-
treprises ont dû fermer, faute de
personnel.
Les commerçants londoniens se
plaignent que depuis les bombarde-
ments par les V. 1 ils essuy&nt
des pertes de plus en plus grandes.
Selon le News Chronicla le
chiffre d'affaires des transactions
exception faite pour les denrées
alimentaires a subi, dans les
quartiers du centre et de l'ouest de
Londres, une régression de 17
LES AUDtENCES
BU MARÉCHAL PËTAÏN
Vichy, 16 août.–Enprct.cncedet'
mtrid Lafar~ne, vtM-pr<*ident de t* Lé.
ttea franche dM Co'nbttt*ntf, et de
M. Raymond L&che), dtrtetcuf tc"ertt,
te M*rfcha). chet de rËt*t. re~a &
l'Hôte) du F*ro M St~noret. eommh:atrt
à ta Propîtt&nde, M. Courte!, eem
PROCHAINEMENT
L'agg!om
Paris, 16 août. Dans quelques
jours, l'agglomération parisienne
sera complètement privée de.
gaz. Aprèa le bombardement
de La ChapeUe, la lutte pour
le gaz n'a pu se 'prolonger
jusqu'à maintenant que grâce aux
constants efforts des services
techniques. Entre !e 16 et le 20
août, toutes les conduites de gaz
de la capitale seront progressive-
ment fermées. (O.F.I.-Havas).
LA D!ÈTE JAPONAISE
e
nion du Cabinet qui s'est tenue mardt
dernier, H & été décide de con~OQuer d'&r-
gence ta Diète en session e~raordinatre.
Celie-ci aurait lieu dans la première de-
cade de septembre.
Le noaveaa cabinet bolivien
Madrid. M août. En BoHvie. le pré-
sident VtitMod m procédé & un rema-
niement de son gouvernement. M. Vic-
tor Andrade été nommé ministre des
Atfaires étrangères, M. A!fonso Quinte-
fos, ministre del'Intërieur, M. José Zarco
Kramer, ministre des Financer et !e lieu-
tenant-ooionel José P~ito, min~tre de ]*
Défense.
NBW-YORK. La production des soua-
mariM aux chactieM' de < ElMtrtc
boat Compahy.t, vfent'd'êtM interrompae
en jaiaon de rentrée tn gr~ye ae ?6 t
M.
ces groupes vis-à-vis duquel il au-
rait fallu recourir à des méthodes
telles que celle de Katyn.
Les milieux de la. Wilh&lmstrasse
déclarent aujourd'hui q)M les So-
viets essayent de rejeter fechec
de la révolte sur les milieux polo-
i.a.is de Londres.
L'tnaMtcfMde de cerftttKs mtKeu.c
pottft~Mes bntaKK~UM, ajoutent-
ils, s'M'ue pa?'.)e fat< f/ue tËM-
fope a eu. uae /o:~ de ptus, une
preuve des ?Kc
mcrMe le plus ct'ë
res pfsstbtMtes d'MKe entente eKt~e
fe.'i entraxes polonais de Londres
et de .Moscou se sont euanouies.
Lo possess/on des ~nt~es ~-onpo'ses est prévue
dons /es p~ons d'onnexfon oméncoms
Stickho'm. 16 août. D'après le
correspondant de l'agence Reuter
à Washington, le sénateur M.
par rapport à celui de juin 1943.
D'après le ministre du Commerce,
ce reçut a été encore plus sensible
en juillet.
A Londres, la population pxpri-
me, dans des critiques sévères,
son indignation contre le refus des
compagnies d'assurances de pren-
dre les risques de piiiage.
On commence, par ailleurs, à se
rendre compte qu"H est inutile
d'entreprendre des travaux de ré-
fection à Londres, les destructions
causées tous les jours et ia con'-
tinuité dès bombardements ren-
dant les travaux absolument inu-
tiles. La capitale britannique res-
semble aujourd'hui à un tonneau
sans fond qu'on voudrait remplir
d'eau.
JLa Moknce des bombardements
o encore aagmenfe
Londres. 19 Mût. ï< minUtere de
t'Inform~tion Mnonee
Actuellement sotimïaea tu ptua vïoleM
bombardement dea « V. 1 t.
On ti:n«)e, p«jr
duites d&na leat itttttiona batneaîrct de ta
cote mertdtontte. Le hMi commande-
ment brtt!mn!qme deetMé à te tajet
que tous tes drttneor~ de mi~ea dJspen~-
Mea et~ent pour !e moment en aervice
au )Mte dea côte* frimcfdtea.
Crise prochaine au sein du gouvernement Bonomi
Milan. 16 août. Il ressort des
dernières informations parvenues
de Home. qu'une crise au. sein du
gouvernement Bonomi est mainte-
nant inevitaMe. De~ix facteurs
essenti.e.!s permettent d'attendre la
chute du gouwrn'e'nMnt d'une
part la lutte farouabe entî éprise
par les BolcheviJts italiens contre
1~ gouv<
que du ra.vitailleMM'nt -et de l'ap-
provisionneme.nt en Italie occ'upee.
Lse Angto-Amêricains 's'effo-r-cent
de rendre le cabinet Boriomi res-
pon&abie de cette situation.
Le 15 août. l'A.M.G.O.T.: a trans-
mis au gouvernement Bonomi les
responsabilités de l'administration
de trois grandes provinces italien-
nes. dont la région d.e Rome. Mais
on déclare partout dans la capi-
tale italienne qiM oette mesure n'a
été tprise paf les Anglo-Américain:,
que dans le bût de pouvoir se
décharger sur les politiciens ita-
liems de la situation du ravitai)-
lem~nt.
L'action purement poli.tique des
Bolcheviks coTitre Bonomi s'exerce
sous le ~uv~rt de certains milieux
LHŒ AUJOURD'HUI
Des ~otte~ poMr FrancOtM.
Grelet.
t~ sfMKs passent. <– Henry Bau-
quier.
t.4 G~.4iVDB REfOtUï'/OJV /.VCOAf-
~UB, 77. ~e 14 jNMtet 1789
Cii~t M~e r~uotM
~ar&Ï.
Le nouveau ministère japonais 1
~ar Maurice PERNOT
Dans la dernière quinzaine de juillet, le cabinet Tojo ayant
démissionné, l'empereur du Japon a fait appel, pour former un
nouveau, gouvernement, à deux hommes de guerre l'amira.1 Yonai
et le général KunM. Quelques jours leur ont suffi pour obtenir le
concours de treize ministres, dont la plupart sont des fonctionnaires,
et dont plusieurs avaient fait partie de cabinets précédents. Ce minis-
tère de quinze mombMS eat extraordinairement nombreux 11 est
vrai qu'en ce moment, le gouvernement de Tokio doit faire face &
une tâche exeepti.onMlIement lourde et complexe. Le nombre des
portefeuilies et la présence de trois ministres d'Etat ne répondent
point à des nécessités parlementaires, puisque les partis politiques
ont été dissous, mais bien plutôt aux multiples services dont Ja
guerre a amené la création.
On sait qu'au Jatpon il n'y a pas de P7'enn'e7- m:n?s
fonction, a soixan~-quatre -ans. Militaire de carrière, il avait d~t&
pris sa retraite lorsqu'un 1938 il se vit offrtr le département des
Colonies et des Héglons d'outre-mer dans le cabinet Hirunama il
conserva ce poste bu plutôt le reprit après une interruption de
six mois dans te ministère Ydnai (janvier-juin 1940). En septem-.
bre 1040, le prince Konoyé vou-
KeMer, du Tennessee, a déposé,
mardi, au sénat, une motion invi-
tant le président Rooseveit à en-
trer en négociations avec i'Equa-
teur au sujet de la session des !Ies
Galapagos aux Etats-Unis à titre
permanent.
Cette motion, qui fut transmise
à la Commission sénatoriale des
Affaires étrangères, demande éga-
lement que les Etats-Unis s'assu-
rent la possession de toutes les îles
qui appartiennent au Japon ou
sont sous mandat japonais jus-
qu'au 30" degré de latitude nord,
ce qui comprend Formose et les
î!es Riou-Kiou.
D'autre part, la motion demande
l'acquisition des Bermudes et de
toutes les Antilles qui appartten-
neat actuellement à des nations
européennes~
Le sénateur Robert Heyno!ds,
président de la commission séna-
toriale de l'armée, a déclaré, en
approuvant cette motion, que les
Britanniques et ~e8 Français doi-
vent s'attendre à voir les Etats-
Unis prendre les quelques îles dont
ils ont besoin pour leur sécurité
d'après-guerre en guise do paie-
ment pour les dettes contractées
à leur égard au cours de la der-
nière guerre et de la guerre ac-
tuelle. Il déclara que la même re-
marque .valait pour les possessions
hollandaises.
LES AVOIRS ARGENTÏNS
aux Etatt-Uni: !ont bloqués
Stockholm, 16 août. -L'agence
Ufuted Press annonce que les Amé-
ricains ont décidé de bloquer les
dépôts d'or a.rgenting qut se trou-
vent actuellement aux mats-Ums,
cha.m gouv&niement ma.nifeste de
nettes tendances soc;.alo-eommu-
nistes.
ARRIVEE EN ANGLETERRE
Je M. Henry Morgenthau
et de M. John Winant
Londres, te août. K Hen~y Mer-
gonttMu, Mcr~ttfrt t t« Tr~Mt-trie
ftea EtaU-Uni*. M<
)) se
Les Soviets portent
? pep~atKM! esMenne
Hetsinki,16août.–LejourcaItCusi
Suomi mande de BevaJ Que dan~ tes
tecrttoire! ba!tM occupas par ies Soviets,
et en partiouUer à Pskov et près de
Mitau,' tes < détachements d'épuration s
des Bolcheviks ont déj& fait preuve
d'une grande activité.
Non seulement tes Soviets ont enlevé
à la population leurs vivres, mais ils ont
déporté en U. B. S S. tous les hommes
âgés de 15 à 40 ans.
M, BENÈS VA SE RENDRE
A MOSCOU
Londres, 16 août. Le < DaÙy
-Tetegraph mande que M. Bënès
quittera ces jours-cî Londres
Moscou.
lut envoyer Kciso aux Indes néer-_
landaises, pour préparer un ac-
cord pacifique avec les Hollan-
dais, en leur .faisant comprendre
que, s'ils prenaient part au Mo-
cus économique anglo-américain
contre le Japon, ils s'exposeraient
à 'de sérieux inconvénients et
feraient en somme une mauvaise
affaire. Le général ne refu&a.
point cette mission, mais il sup-
plia.' le prin&e d'envisager les
conséquences d'un échec proba-
ble car, à son avis, la décision
des Hollandais était déjà prise, et
les raisonnements les plus persua-
sifs, les conseils les plus amicaux
n'auraient pas plus d'effet sur
eux qu'un coup de poing frappé
sur la t&ble. Kotso n'alla point
a Batavia. On y envoya à sa
place l'ancien ministre du Com-
merce Kobayachi, négociateur ha-
bile et éprouvé, qui n'eut d'ail-
leurs aucun succès.
A la suite de cet incident, le
génërajl Koiso demeura quelque
temps éloigné des affaires. Mais,
~u début de 1942, il fut nommé
gouverneur général de la Corée.
Ce poste important, qui avait été
occupe avant lui par le général
Minami, convenait admirablement
à son activité et à ses aptitudes
au cours de sa carrière, Koiso
avait été chef d'état-major de
l'armée du Konantoung, comman-
dant d'armée et directeur de la
Compagnie mandchourienne d'im-
migration. Il s'appliqua surtout
à. aménager la Corée en fonction
des besoins que la guerre avait
fait naître, et fit de 15 Corée une
sorte de magasin à vivres pour
le Japon. D'autre part, il contri-
bua. à mettre fin au déclasse-
ment des Coréens, en inspirant
et en soutenant le projet de loi
qui ouvre à la jeunesse coréenne
les rangs de l'armée nipponne.
projet qui fut -voté l'année der-
nière.
Le rôle jou~ par Koiso dans
l'organisation du Mandchou-Kouo
parait avoir été eonsidéra'Me,
surtout a l'époque où il remplit
les fonctions de chef d'état-major
à l'armée du Kouantoung. Plus
tard, il continua de s'en occuper
comme ministre des Colonies,
puis comme ministre des Posses-
sions d'outre-mer mais son pas-
sage au gouvernement fut trop
court pour lui permettre de réa-
liser complètement les plans qu'i)
avait élabborés.. L'influence qu'U
exerce comme haut fonctionnaire
est plus remarquable successive-
ment chef de section à l'ét&t-
major général, chef du bureau
de l'armée au ministère de la
Guerre, enfin vice-ministre de la
Guerre, il poursuivit avec mé-
thode le développement et le per-
fectionnement de l'aviation japo-
naise, expioitant fort habilement
à cette fin, tantôt les préoccupa-
tions, tantôt l'engouement de
l'opinion publique, dont il a tou-
jours tenu le pius grand compte.
Kotao est un des plus anciens
officiers de l'&rmée, puisque sa
commission date de 1901 deux
feld-maréchaux ont ,été 'ses cama-
rades à l'Académie de Guerre. On
peut* en dire autant de Yonai qui,
soit comme ministre de ~a Ma-
rine, soit comme commandant en
chef de la Flotte combinée
a eu sous ses ordres presque tous
!es amiraux actuellement en fonc-
tion le grand-amiral Yamamoto,
t-u6 à J'emMmi dans !a. présente
.guerret avait élë son Yj.ee-minis-
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