Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-07-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 22 juillet 1944 22 juillet 1944
Description : 1944/07/22 (Numéro 1387)-1944/07/23. 1944/07/22 (Numéro 1387)-1944/07/23.
Description : Note : un seul numéro pour samedi et dimanche. Note : un seul numéro pour samedi et dimanche.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k511006s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
SmMdi 22 et Mmmehe :S JmMet M44
J~mL DES DEBATS
t FRANC
'Il ~tnnb tt~
France et ooxmtex.. t~otf. M0Etruncet (Affr rMutt) 190 tf. 860 tt.
Etrange)-(autre payât M6'f. 440
REOACTtOM M *DMtM)STRAT PROV.tSOIRKMENt
13, Hue T6)6ph RMact.etAd~
~v 0)ËB*TSAV'<)MCt.ERMOMTF<<
C. C.. P. Oermont-Perr~nd 29.495
PRtX OE LABOHMEMEMÏ
N* ISS? 1M' ANN6E -1
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Ferrand, le 21 jutUet
A MM H y a quatre ans, aussitc)t
après la défaite, le Maréchal
disait dans un de ses premiers
messages < .La guerre était
perdue dans la métropole ~fal-
lait-il la prolonger dans nos
colonies ? Je ne serais pas digne
de rester à votre tête si j'avais
accepté de répandre le sang
français pour prolonger le rêve
de quelques Français mal ins-
truite des conditions de la lutte a
Et il ajoutait < Je n'ai voulu
placer hors du sol de France
ni ma personne, ni mon espoir.
Je n'ai pas été moins soucieux
de nos colonies que de la métro-
pole. L'armistice sauvegarde les
liens qui l'unissent & elles. La
France a le droit de eompter
sur leur loyauté. Les liens qui
les unissaient à la France mé-
tropolitaine ont été, depuis, rom-
pus. et les dissidents cop~~
très sur la terre .Hne~ où
ils étaient ve~jss~-fëfugier aus-
sitôt. ~'S-n~falte ont con-
So~n6 séparation de la
France continentale et de la
France d'outre-mer.
L'autre jour l'agence Reuter
annonçait qu'à l'assemblée con-
sultative d'Alger M. André Gide
avait été mis en cause, et très
critiqué à la suite d'un article
publié dans la revue dissidente
l'Arc/te. Son thème était < les
émigrés ont toujours tort. Cet
article fut violemment discuté
dans les milieux dissidents, d'au-
tant plus qu'ils étaient touchés
au vif, étant donné que la défi-
nition de l'émigré résulte d'un
fait matériel patent, qui est de
quit!"r ~on paya d'origine pour
s'installer en dehors de ses fron-
tières. D'ailleurs dans les polé-
miques fréquentes existant entre
les feuilles dissidentes, il n'est
pas rare de voir les dissi-
dents se traiter réciproque-
ment d' < émigrés
Dans les deux quotidiens dis-
sidents Pour la V France .AmencMe les journalis-
tes s'attaquent mutuellement, et
dans leurs querelles, ils se trai-
taient dernièrement de < sales
émigrés et de <: tout Coblentz »
&e reprochant d'avoir perdu dans
l'émigration tout sens national.
Et ils trouvent que les portraits
qu'ils se font réciproquement les
uns des autres sont de la plus
exacte ressemblance.
Dqns le courant de son arti-
cle, M. André Gide précisait que
c'était une loi historique qui,
dans toutes les circonstances,
donnait tort aux émigrés et
donnait raison à ceux qui étaient
demeurés sur le sol de leur
patrie. Le comité d'Alger a
appliqué à Tarticle de M. André
Gide. l'épithète de défaitiste. Un t
défaitiste pour le comité, c'est
celui qui doute du succès d'un
groupe de partisans. La Fran-
ce a supporté, et supporte des
souffrances cruelles. Elle a en-
duré depuis quatre ans de sévè-
res privations de toute sorte. Un
nombre considérable de ses vil-
les et de ses villages ont subi
les plus terribles bombarde-
ments, faisant des morts par
milliers, décimant lea familles,
anéantissant leurs biens, et lais-
sant, comme à Caen dix mille
cadavres sous les décombres de
leurs maisons. Le courage des
dissidents apparaît bien ici
comme le sang des autres.
Les ambitions à satisfaire
font oublier toutes ces souffran-
ces de la nation, tous les sacri-
fices douloureux qui lui sont
Imposés cette faculté d'oubli
caractérisé essentiellement, les
émigrations dont M. André Gide
rappelait qu'elles avaient tou-
jours tort. L'amer mécontente-
ment des dissidents décèle leur
état d'esprit, et àtteste qu'ils
méconnaissent la véritable soli-
darité national sur laquelle
doit reposer l'unité française.
L'unité. ne peut se faire que
dans les souffrances partagées,
et ainsi que le proclamait le
Maréchal < On ne peut servir
la France contre l'unité de la
mère patrie et de l'empire. »
US ASSmBS DE PHmPM Hï~RMT
S$NT A~SMS & PARM 1
Paria. 20 juiUet. ~e ~ccreiartŒt
~?M!'s{ aM ~Ma!n eOMt/KMMt~Me:
La mU'ce îranpaiM a arrêta
OAMS UNE LETTRE AU PRESIDENT
DU PART) OEMOCNATE
LE PREStSEHT MMEVELT
auraitdemaBde de donne
!a vke-presiii~ace des Etats-Unis
aa sénateur Trae~an
Lisbonne. 20 juUlet. D'après
des informations de Washington,
!e président Rooseveit aurait
adressé à M. Hannegen~ï~c'f
du comité d~oep&ts, ~e lettre
dans laqu~te A ~lâM qu'il se-
rait he~iT~ux que le sénateur True-
'Ct'* i'Otrm. &oit nompté candi-
dat démocrate à ia vice-présiden-
ce. M. Rooseveit abandonnerait
ainsi le vice-président sortant Wal-
iace, jugé trep radical.
Au cours de ses deux premiers
mandats, te président avait eu
comïne adjoint le sénateur Carner,
d~t Texas
L* réélection de M~ Wathce
eet dontetMt
ESTtME T OM A BERLIN
B~rJtn. 90 jutHet. t-M )n<')ce* M
mumiH)«tt t~fn te*t)ueH te w)cdent dM Etats Uott M. WaHace na
Oue peu d* ehanee' tt'ttf* nommé à
nouveau wioe prés~ d'une ree)eet«n «u pfMtdtnt Bet-tt mmeux potitxtuet Ou Reich ne
croient paa &e tromper en supposant
ou< WttOace ne t'est pat M ~ief a« retM'
CM) é<)ui*aMt, e~time-t tn à Bertfn,
a f' éehee de ta petttiatue det Etat:-
Un)< a t'éttard d< ta Chine, teh confirme ta MtttMM de 'a pMttten peM-
t)<)ue « m)t)«*tre dtt Jap~n en Chine.
jtî. RoosEVEi.r EST ~u
C~DfD~r PMSH)Mrm
M/ p~n p~oc~rE
Chicago, 20 juiHet. La conven-
tion du parti national démocrate
a élu le* président"RooseveIt com-
me candidat présidentiel. ·,
UNE NOUVELLE ENTREVUE
ROOSEVELT-CHURCHÏLL
EST-ELLE !MM!NENTE ?
Washington. 90 jui)!et.' Oans te*
n))t)emf pe))t)<)uee defa capjtate amé-
ricaine, en commence à ee demander
eu se trouve actuettement )e président
Roosewett, dent en sa)t Mutement qu'))
a quitte ta Matsen-Btanohx depuis «ue)
ques jours. )) svatt annence tu) mtm<
une courte a&senoo.
Les commentaires vont teur train, et
certains potitioiens estiment t)u*tt y a
tieu de t'attendre d'un jour & t'autre
à une nouwei te ena~ew~e Rocaevett
Churehitt.
M. PIERRE VtENOT
EST MORT A LONDRES
Tanger, 20 juiUet. –M. Pierre Vié-
not. délégué au comtté d'Alger a"prôs
du ~ouverae'uent britanMique, a suc-
c«mM.subitement à Londres & )a sujte j
d'une crise cardiaque. S
Les ratds angh-amencctM snr fa France
CEUX mES BE BRETMME SOKT BSM8AMEES
ON COMPTE 163 MORTS ET DE NOMBREUX BLESSÉS
Parts, 20 juiHet. Une importante
aM'omoratton bretonne qui a subi dé-
jà ptusieurs attaaues de )'!Hfiatton an-
gte américaine a tté bombardée à nou-
tei'u te M Juitiet. Dec bombe* sont
tombées aur tes quartier) d'habitation,
notamment M'r un a~He d'atientt qui
a été, en partie, détruit.
).et êqutpea de 5eceur< ont, Jusqu'à
présent, retiré dee décembres, tM
mort*, dont M det Minet du ) heptta)
Les arêtes d'Arles eï !e cimatiere histonque des « ~tycamps ?
eajommges p
Vtchy. 30 jui'ïet. Tne formation 4e
bombardiers américatM vêlant & haute
a:Mtm!e, a bombarde ia vU]e d'ArtM
monument! ont été atteints. Les arènes
antiques ont été touchées par les bom-
bes.
D'autres bombes sont to-mbées dana le
vieux ctmetiere des t A~yeamps x. Ce
cimetière qui date de l'époque romaine
est célébrée par son < AHée des sarco-
phages et par tous les souvenirs his-
toriques et littéraires qu'il évoque.
samed< dernier, bo~ievard des tiens, en ptein centre de Paris, ta
baMdetjui assassina Philippe Hen-
riot.
Apr résistance, tes assassins furent
mattrisea par tes mitiOens qui ont
abattu teur chef. Pierre Desmou-
Xns, no )e M février t917 à tvry
(Seine), au moment ou i) cherchait
a s'enfuir.
Ces bandits, tous Ages de moins
de trente ans, avaient déjà à )eur
actif t'assassinât de plusieurs
membres des partis nationaux.
tt sagit de tueurs payés par
t1nte))igence Service, tte avaient
touché une somme de di,x '~ti~de francs pour abptt~e je ~cré-
'aire d~tat à !nrermat)on et à
'a_ P'Oe.
L.te se poursuit en cotia-
boration avec tes services de )a
pet-ee. (OF.I.-Havas).
en attentat centre BM!er
LE FUHRER N'A REÇU AUCUNE BLESSURE
mais plusieurs personaes de son entourage ont été Messées
Berim, 20 j'mKet. Un atten-
tat à t'aide d'explosifs a été com-
mis, aujourd'hui, contre la per-
sonne du Fuhrer.
Parmi les personnes de son en-
tourage, ont été grièvement bles-
ses le généra!! de division
Schmundt, le colonel Brandt, te
lieutenant-colonel Borgmanm et
LE PRESSENT QU!SUNG
réaffu-me la fidélité
de !on gouvernement
à l'égard du Re!ch
Oslo. M jutUet. t.* fuehref a
attreMt un tét~rantmt d* MtteittHiona
à M. qu)~)n~. préstCent nertegien, it )'eecas niwerss'!re
Dan* M r6ppr)m6 ton !tttm)rat)on devant )ea e)[-
ptoita du peupte et de t'arméemande t'avenir de t'Europe et a donné sen
assuranee que ta Norvège M tiendra
fermement et tné~rantab testent aux
e6té< de )'A))ema~ne dans ta guerre
de t'indépenctanoe tufepeenna.
A BRETTON WOODS
La ift~m~cfton <~ fa &n des régiments mfcrncftonoMX
estresofae
Bretton WcKtds. 20 juillet. Le
comitë de la conférence monë-
tarre a a-pprouve une Têsohttion
concernant la ifquMation de la
'banque dtionaux. (O.F.I.-Havas.)
LORD KEYNES
EST MALADE
Bretton WOods, 20 juillet. Lord Key-
cea. principa! dêM~uë britanntque à ta
conMrenoe intern~tionate monétaire, a
6M prts d'une crise eardioque.
Son ëtftt n'inspirerait paa d'inquié-
tude t
p3ycMatr)[)ue. Le nombre dM b!eMts
n'a pas encore été étabt), mais )t est
eMtsfdérabte, 60 grièwement atte)nt9,
ontdûe
Parm! tes wioOmet.M trouvent M.
Cuertn.ttnateurdeXManoheetM*
Hh.
Une seoende ti))e, située suf )* ctte
de Bretasna a tM tfombardee te 18
}uittet. On y eompte 60 mort! et de
nembreux htease*.
L'ëgtiae Satnt-JuH'n. cetèbre par sa
taçado ctasstque du XVne tiède, m éga-
lement 4te graTement touchée. (O.P.I.)
f.
BOMBARDEMENT
d'une w!!tet!u Mame-et-~re
Paris, 20 jutUet. LM bombafttiert
angtoamêricatns ont jeté des tombes
sur une nt))e du Maine-et-Leire
L'INDE, L'OR ET L'ARGENT
par Maurice PEF~NOT
Aux derniers jours de juin,. les Etats-Unis ont passé avec le
gouvernement de i'!nda britannique u.n contrat singulier. Us prêtent
à l'Inde, dans le cadre de la loi prêt et bail cent millions d'onces
d'argent en barre, que l'Inde s'engage à rembourser sous la même
forme à la ffn dos hostilités. Le gouvernement de L)e)hi peut faire
de ce métal, l'usage qu'il voudra: une partie en sera sans dc.ute
employée 1 frapper des roupies, de manière à maintenir ou
rétablir à un n'venu sufisant ia eireutntion des moyens de.p.TSnt,
qu~ la thésaurisation a notablement réduite.
Dans ~ertatn~ mitieux, ou &st)C* qua" opération est moins
commerciale q"e politique -Kion j~ ~TCttls 'de Washington, l'Inde~
ne SMa.:t pas en a~~fe <~ ~~j~ au Trésor américain, sous ia"
forme ~~Tulee~~ qu'an'Hë d'argent qu'eUe a reçue; alors les Etats-
~S.MThbourscraient eux-mêmes dans une autre monnaie, zone
d'influence, liore usage de certains ports, etc. 11 se peu.t qu'en
Amérique on ait fait ce calcul, mais il se pourrait aussi q)fe ce
calcul fut mal fondé. La quantité d'argent-mÉtal accumulée aux Indes
est difficile à chiffrer mais elle est considérable. Sans descendre
dans les caves somptueuses où les maharadjâs abritèrent leurs trésors
M. Berger, un des collaborateurs
du Fuhrer.
On été Légèrement blesses le
général d'armée Jodl, les gêné.
raux Korten, Buhte, Bodenshatz,
Heusinger et Scherff, ainsi que
tes amiraux Voss et von Puttka-
mer.
Exception, faite de quelques lé-
gères brûtures et contusions, ie
Fuhrer n a reçu aucune blessure.
Il a repris son travail immédiate-
ment après t'attentât et a reçu,
oomn'M prévu, te Duce avec le-
quel it a eu un long entretien.
Peu après l'attentat, te maré-
chal Goering est arrivé auprès
du Fuhrer.
DÉMISSION
DU CABINET NIPPON
Tokio. 20 juillet. Le cabinet Toio
tout ent)er < rem)<, mard) après mtdt,
!!<
L'office d'information japonais en a
donne aujourd'hui les raisons.
Depuis le début de ta guerre en Asie
orientaie. le gouvernement, en collabo-
ration étroite avec le grand quartier
géoéfai impértat. a fait tout 9«n pus.
sible pour conduire la guerre avec le
maximum de chances de succès.
Le général Tojo reconnaissant que
pour insuffler une nouvelle énerve
au peuple japonais et conduire iu
guerre avec une efficacité, plus srande.
il était nécessaire quo'ie cabinet fùt
remplacé par un autre plus fort. le
cabinet tout entier a Mmis sa.démis-
sion au cours d'uxe audience impé-
riale.
I.eTennon alors f'em~nd~ au mar-
quis Koici Ki.go, garde des Sceaux, ue
lui soumettre des suggestions pour le
choix d un su~esseur au premier mi-
nistre démissionnaire.
Le marQuis Kigo a réuni au palais
imnérial une conférence des hommes
d'Etat tf~ plus marquants, y compris
las sept anciens premier.! ministres et
le président du cabinet secret et à la-
quciie assistait également le général
Tojo.
Ce que t'oo pense
dans !ea nutieux allemands
Bertin 20 )ui)[et –interrogés au
iujet da )a dem~seien du ea<))net T )M m))jeui< de )a WithetmstrasM ont
dac)aré que pour taire face à une situa-
tion nouwotie on a coutunte au Japon
de tatre appe! à dm hommes nouveaux.
Le remaniement du gouvernement
nippon imptique, eomma t'a ft'aiXeurs
tait remarquer t'agence Doméi, une
concentration encore p!u? forte de tou-
tes )e
LE GËNERAL KOÏSO
ET L'AMIRAL YONAI
chargés de former
!e nouveau gouvernement
Tokio, 20 juillet.– L'empereur
du Japon a charge ie générât Koi-
so. gouverneur général de la Co-
rée, et t'amirad Yonat, ancien pré-
mier ministre, de former le nou-
veau gouvernement.
LiRE AUJOURD'HUt
Ce sport htpp~ue 0!t'~rMvr&n.
CFCrpn~S. P. 7mtM!-[ de La TOMr
<' Les origine! t'~Me <'aMtO«9tte, !a crt.~e et ta
.SentttMt~ce Marta jMeun
uxees aux muraiios par a énor-
mes crampons métal) fques, il n'est,
pour s'en faire une idée, que d'as-
sister au BMMtOK Afaf;(ct qui se
tient tous les jours, après le mar-
ché des valeurs, à la bourse de
Bombay.
Voici oe que j'y ai vu, il y a quel-
que vingt, ans. On échangeait, se-
lon les cours, de l'or contre de
l'argent, du métal monnaye con-
tre du métal en lingot, ou inver-
sement. Les grands courtiers n'as-
sistaient pas seuls à la séance
on voyait se presser autour d'eux
des gens de toutes classes, bour-
geois. artisans, paysans. Et tout
ce monda vendait et achetait, 'qui
des souverains, qui des aigles, qui
une petite barre d'or ou une pla-
que d'argent. Ce marché m'a paru
tout aussi animé que celui du co-
ton. De tous les métaux précieux,
te ptatine était le moins demandé,
peut-être parce qu'il manque d'é-
clat. Que font. les Indiens de l'or
et de l'argent ? Des bijoux pour
eux et pour leurs femmes mais
aussi, et même surtout, des réser-.
ves en monnaies et en lingots.
Les banques réalisaient alors de
beaux bénéfices par l'opération
suivante le client achetait de l'or
à Londres. la banque effectuait
le paiement sur cette place le jour
de l'embarquement, le client rem-
boursait quinze jours après l'arri-
vée du métal à Bombay la ban-
que retenait son courtage. l'inté-
rêt de la somme avancée et le bé-
néfice du change. Voila pour les
procédés officiel. Mais il faut
aussi tenir compte du métal inr
troduit clandestinement par Pon-
dichéry et par Goa, en dépit de la
surveillance des autorités françai-
ses et portugaises, de celui que
certaines colonies indiennes, cel;8
de Madagascar, par exemple, con-
fient chaque année à quelques-
uns des leurs pour qu'ils le rap-
portent au pays natal.
Tout cela v.a s'enfouir dans les
caves, dans les c-achettes, à la
ville ou aux champs. Mais tout
cela peut aussi en sortir. A la.
fin de 1380, le cours était monté.
très haut-i; la famine .avait rendu
nécessaire de gros achats à l'étran-
ger l'Inde vendit de l'or et do
l'argent, sortis subitement des ca-
chettes. Il en est sorti beaucoup
depuis quatre ans, pour d'autres
raisons, mais il en est aussi
beaucoup rentré. Bénéficiant d'ex-
portations avantageuses et de
paiements considérafMes du gou-
vernement britannique, l'Inde s'est
trouvée en mesure, non seule-
ment de rapatrier sa dette en.
sterling, mais encore d'accumuler
une importante réserve en livres
anglaises. L'afflux des livres dans
l'tnde pendant la période da
guerre de 1940 à fin mars 1943
a dépasse 600 mi-Hions L. S.
On sait qu'aux termes d'un accord
financier conclu en novembre 1939,
le gouvernement de l'Inde paie
et Équipe à ses frais les forces
de terre levées sur son territoire.
mais la Grande-Bretagne prend à
sa charge toutes les dépenses des
troupes Indiennes cantonnées ou
opérant en dehors de l'inde.ainsi
que les dépenses' de capital enga-
gées pour la défense du continent
indien. L'accord de 1939 a déter-
miné, surtout depuis l'entrée en.
guerre du Japon, un mouvement
de capitaux dont il était impos-
sible de Ere voir ramp.leur ai
J~mL DES DEBATS
t FRANC
'Il ~tnnb tt~
France et ooxmtex.. t~otf. M0
Etrange)-(autre payât M6'f. 440
REOACTtOM M *DMtM)STRAT
13, Hue T6)6ph RMact.etAd
~v 0)ËB*TSAV'<)MCt.ERMOMTF<<
C. C.. P. Oermont-Perr~nd 29.495
PRtX OE LABOHMEMEMÏ
N* ISS? 1M' ANN6E -1
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Ferrand, le 21 jutUet
A MM H y a quatre ans, aussitc)t
après la défaite, le Maréchal
disait dans un de ses premiers
messages < .La guerre était
perdue dans la métropole ~fal-
lait-il la prolonger dans nos
colonies ? Je ne serais pas digne
de rester à votre tête si j'avais
accepté de répandre le sang
français pour prolonger le rêve
de quelques Français mal ins-
truite des conditions de la lutte a
Et il ajoutait < Je n'ai voulu
placer hors du sol de France
ni ma personne, ni mon espoir.
Je n'ai pas été moins soucieux
de nos colonies que de la métro-
pole. L'armistice sauvegarde les
liens qui l'unissent & elles. La
France a le droit de eompter
sur leur loyauté. Les liens qui
les unissaient à la France mé-
tropolitaine ont été, depuis, rom-
pus. et les dissidents cop~~
très sur la terre .Hne~ où
ils étaient ve~jss~-fëfugier aus-
sitôt. ~'S-n~falte ont con-
So~n6 séparation de la
France continentale et de la
France d'outre-mer.
L'autre jour l'agence Reuter
annonçait qu'à l'assemblée con-
sultative d'Alger M. André Gide
avait été mis en cause, et très
critiqué à la suite d'un article
publié dans la revue dissidente
l'Arc/te. Son thème était < les
émigrés ont toujours tort. Cet
article fut violemment discuté
dans les milieux dissidents, d'au-
tant plus qu'ils étaient touchés
au vif, étant donné que la défi-
nition de l'émigré résulte d'un
fait matériel patent, qui est de
quit!"r ~on paya d'origine pour
s'installer en dehors de ses fron-
tières. D'ailleurs dans les polé-
miques fréquentes existant entre
les feuilles dissidentes, il n'est
pas rare de voir les dissi-
dents se traiter réciproque-
ment d' < émigrés
Dans les deux quotidiens dis-
sidents Pour la V
tes s'attaquent mutuellement, et
dans leurs querelles, ils se trai-
taient dernièrement de < sales
émigrés et de <: tout Coblentz »
&e reprochant d'avoir perdu dans
l'émigration tout sens national.
Et ils trouvent que les portraits
qu'ils se font réciproquement les
uns des autres sont de la plus
exacte ressemblance.
Dqns le courant de son arti-
cle, M. André Gide précisait que
c'était une loi historique qui,
dans toutes les circonstances,
donnait tort aux émigrés et
donnait raison à ceux qui étaient
demeurés sur le sol de leur
patrie. Le comité d'Alger a
appliqué à Tarticle de M. André
Gide. l'épithète de défaitiste. Un t
défaitiste pour le comité, c'est
celui qui doute du succès d'un
groupe de partisans. La Fran-
ce a supporté, et supporte des
souffrances cruelles. Elle a en-
duré depuis quatre ans de sévè-
res privations de toute sorte. Un
nombre considérable de ses vil-
les et de ses villages ont subi
les plus terribles bombarde-
ments, faisant des morts par
milliers, décimant lea familles,
anéantissant leurs biens, et lais-
sant, comme à Caen dix mille
cadavres sous les décombres de
leurs maisons. Le courage des
dissidents apparaît bien ici
comme le sang des autres.
Les ambitions à satisfaire
font oublier toutes ces souffran-
ces de la nation, tous les sacri-
fices douloureux qui lui sont
Imposés cette faculté d'oubli
caractérisé essentiellement, les
émigrations dont M. André Gide
rappelait qu'elles avaient tou-
jours tort. L'amer mécontente-
ment des dissidents décèle leur
état d'esprit, et àtteste qu'ils
méconnaissent la véritable soli-
darité national sur laquelle
doit reposer l'unité française.
L'unité. ne peut se faire que
dans les souffrances partagées,
et ainsi que le proclamait le
Maréchal < On ne peut servir
la France contre l'unité de la
mère patrie et de l'empire. »
US ASSmBS DE PHmPM Hï~RMT
S$NT A~SMS & PARM 1
Paria. 20 juiUet. ~e ~ccreiartŒt
~?M!'s{ aM ~Ma!n
La mU'ce îranpaiM a arrêta
OAMS UNE LETTRE AU PRESIDENT
DU PART) OEMOCNATE
LE PREStSEHT MMEVELT
auraitdemaBde de donne
!a vke-presiii~ace des Etats-Unis
aa sénateur Trae~an
Lisbonne. 20 juUlet. D'après
des informations de Washington,
!e président Rooseveit aurait
adressé à M. Hannegen~ï~c'f
du comité d~oep&ts, ~e lettre
dans laqu~te A ~lâM qu'il se-
rait he~iT~ux que le sénateur True-
'Ct'* i'Otrm. &oit nompté candi-
dat démocrate à ia vice-présiden-
ce. M. Rooseveit abandonnerait
ainsi le vice-président sortant Wal-
iace, jugé trep radical.
Au cours de ses deux premiers
mandats, te président avait eu
comïne adjoint le sénateur Carner,
d~t Texas
L* réélection de M~ Wathce
eet dontetMt
ESTtME T OM A BERLIN
B~rJtn. 90 jutHet. t-M )n<')ce* M
mumiH)«tt t~fn te*t)ueH te w)cdent dM Etats Uott M. WaHace na
Oue peu d* ehanee' tt'ttf* nommé à
nouveau wioe prés~
croient paa &e tromper en supposant
ou< WttOace ne t'est pat M
CM) é<)ui*aMt, e~time-t tn à Bertfn,
a f' éehee de ta petttiatue det Etat:-
Un)< a t'éttard d< ta Chine, teh
t)<)ue « m)t)«*tre dtt Jap~n en Chine.
jtî. RoosEVEi.r EST ~u
C~DfD~r PMSH)Mrm
M/ p~n p~oc~rE
Chicago, 20 juiHet. La conven-
tion du parti national démocrate
a élu le* président"RooseveIt com-
me candidat présidentiel. ·,
UNE NOUVELLE ENTREVUE
ROOSEVELT-CHURCHÏLL
EST-ELLE !MM!NENTE ?
Washington. 90 jui)!et.' Oans te*
n))t)emf pe))t)<)uee defa capjtate amé-
ricaine, en commence à ee demander
eu se trouve actuettement )e président
Roosewett, dent en sa)t Mutement qu'))
a quitte ta Matsen-Btanohx depuis «ue)
ques jours. )) svatt annence tu) mtm<
une courte a&senoo.
Les commentaires vont teur train, et
certains potitioiens estiment t)u*tt y a
tieu de t'attendre d'un jour & t'autre
à une nouwei te ena~ew~e Rocaevett
Churehitt.
M. PIERRE VtENOT
EST MORT A LONDRES
Tanger, 20 juiUet. –M. Pierre Vié-
not. délégué au comtté d'Alger a"prôs
du ~ouverae'uent britanMique, a suc-
c«mM.subitement à Londres & )a sujte j
d'une crise cardiaque. S
Les ratds angh-amencctM snr fa France
CEUX mES BE BRETMME SOKT BSM8AMEES
ON COMPTE 163 MORTS ET DE NOMBREUX BLESSÉS
Parts, 20 juiHet. Une importante
aM'omoratton bretonne qui a subi dé-
jà ptusieurs attaaues de )'!Hfiatton an-
gte américaine a tté bombardée à nou-
tei'u te M Juitiet. Dec bombe* sont
tombées aur tes quartier) d'habitation,
notamment M'r un a~He d'atientt qui
a été, en partie, détruit.
).et êqutpea de 5eceur< ont, Jusqu'à
présent, retiré dee décembres, tM
mort*, dont M det Minet du ) heptta)
Les arêtes d'Arles eï !e cimatiere histonque des « ~tycamps ?
eajommges p
Vtchy. 30 jui'ïet. Tne formation 4e
bombardiers américatM vêlant & haute
a:Mtm!e, a bombarde ia vU]e d'ArtM
antiques ont été touchées par les bom-
bes.
D'autres bombes sont to-mbées dana le
vieux ctmetiere des t A~yeamps x. Ce
cimetière qui date de l'époque romaine
est célébrée par son < AHée des sarco-
phages et par tous les souvenirs his-
toriques et littéraires qu'il évoque.
samed< dernier, bo~ievard des
baMdetjui assassina Philippe Hen-
riot.
Apr
mattrisea par tes mitiOens qui ont
abattu teur chef. Pierre Desmou-
Xns, no )e M février t917 à tvry
(Seine), au moment ou i) cherchait
a s'enfuir.
Ces bandits, tous Ages de moins
de trente ans, avaient déjà à )eur
actif t'assassinât de plusieurs
membres des partis nationaux.
tt sagit de tueurs payés par
t1nte))igence Service, tte avaient
touché une somme de di,x '~ti~
'aire d~tat à !nrermat)on et à
'a_ P'Oe.
L.te se poursuit en cotia-
boration avec tes services de )a
pet-ee. (OF.I.-Havas).
en attentat centre BM!er
LE FUHRER N'A REÇU AUCUNE BLESSURE
mais plusieurs personaes de son entourage ont été Messées
Berim, 20 j'mKet. Un atten-
tat à t'aide d'explosifs a été com-
mis, aujourd'hui, contre la per-
sonne du Fuhrer.
Parmi les personnes de son en-
tourage, ont été grièvement bles-
ses le généra!! de division
Schmundt, le colonel Brandt, te
lieutenant-colonel Borgmanm et
LE PRESSENT QU!SUNG
réaffu-me la fidélité
de !on gouvernement
à l'égard du Re!ch
Oslo. M jutUet. t.* fuehref a
attreMt un tét~rantmt d* MtteittHiona
à M. qu)~)n~. préstCent nertegien, it )'eecas
Dan* M r6p
ptoita du peupte et de t'armée
assuranee que ta Norvège M tiendra
fermement et tné~rantab testent aux
e6té< de )'A))ema~ne dans ta guerre
de t'indépenctanoe tufepeenna.
A BRETTON WOODS
La ift~m~cfton <~ fa &n
estresofae
Bretton WcKtds. 20 juillet. Le
comitë de la conférence monë-
tarre a a-pprouve une Têsohttion
concernant la ifquMation de la
'banque d
LORD KEYNES
EST MALADE
Bretton WOods, 20 juillet. Lord Key-
cea. principa! dêM~uë britanntque à ta
conMrenoe intern~tionate monétaire, a
6M prts d'une crise eardioque.
Son ëtftt n'inspirerait paa d'inquié-
tude t
p3ycMatr)[)ue. Le nombre dM b!eMts
n'a pas encore été étabt), mais )t est
eMtsfdérabte, 60 grièwement atte)nt9,
ontdûe
Parm! tes wioOmet.M trouvent M.
Cuertn.ttnateurdeXManoheetM*
Hh.
Une seoende ti))e, située suf )* ctte
de Bretasna a tM tfombardee te 18
}uittet. On y eompte 60 mort! et de
nembreux htease*.
L'ëgtiae Satnt-JuH'n. cetèbre par sa
taçado ctasstque du XVne tiède, m éga-
lement 4te graTement touchée. (O.P.I.)
f.
BOMBARDEMENT
d'une w!!tet!u Mame-et-~re
Paris, 20 jutUet. LM bombafttiert
angtoamêricatns ont jeté des tombes
sur une nt))e du Maine-et-Leire
L'INDE, L'OR ET L'ARGENT
par Maurice PEF~NOT
Aux derniers jours de juin,. les Etats-Unis ont passé avec le
gouvernement de i'!nda britannique u.n contrat singulier. Us prêtent
à l'Inde, dans le cadre de la loi prêt et bail cent millions d'onces
d'argent en barre, que l'Inde s'engage à rembourser sous la même
forme à la ffn dos hostilités. Le gouvernement de L)e)hi peut faire
de ce métal, l'usage qu'il voudra: une partie en sera sans dc.ute
employée 1 frapper des roupies, de manière à maintenir ou
rétablir à un n'venu sufisant ia eireutntion des moyens de.p.TSnt,
qu~ la thésaurisation a notablement réduite.
Dans ~ertatn~ mitieux, ou &st)C* qua" opération est moins
commerciale q"e politique -Kion j~ ~TCttls 'de Washington, l'Inde~
ne SMa.:t pas en a~~fe <~ ~~j~ au Trésor américain, sous ia"
forme ~~Tulee~~ qu'an'Hë d'argent qu'eUe a reçue; alors les Etats-
~S.MThbourscraient eux-mêmes dans une autre monnaie, zone
d'influence, liore usage de certains ports, etc. 11 se peu.t qu'en
Amérique on ait fait ce calcul, mais il se pourrait aussi q)fe ce
calcul fut mal fondé. La quantité d'argent-mÉtal accumulée aux Indes
est difficile à chiffrer mais elle est considérable. Sans descendre
dans les caves somptueuses où les maharadjâs abritèrent leurs trésors
M. Berger, un des collaborateurs
du Fuhrer.
On été Légèrement blesses le
général d'armée Jodl, les gêné.
raux Korten, Buhte, Bodenshatz,
Heusinger et Scherff, ainsi que
tes amiraux Voss et von Puttka-
mer.
Exception, faite de quelques lé-
gères brûtures et contusions, ie
Fuhrer n a reçu aucune blessure.
Il a repris son travail immédiate-
ment après t'attentât et a reçu,
oomn'M prévu, te Duce avec le-
quel it a eu un long entretien.
Peu après l'attentat, te maré-
chal Goering est arrivé auprès
du Fuhrer.
DÉMISSION
DU CABINET NIPPON
Tokio. 20 juillet. Le cabinet Toio
tout ent)er < rem)<, mard) après mtdt,
!!<
L'office d'information japonais en a
donne aujourd'hui les raisons.
Depuis le début de ta guerre en Asie
orientaie. le gouvernement, en collabo-
ration étroite avec le grand quartier
géoéfai impértat. a fait tout 9«n pus.
sible pour conduire la guerre avec le
maximum de chances de succès.
Le général Tojo reconnaissant que
pour insuffler une nouvelle énerve
au peuple japonais et conduire iu
guerre avec une efficacité, plus srande.
il était nécessaire quo'ie cabinet fùt
remplacé par un autre plus fort. le
cabinet tout entier a Mmis sa.démis-
sion au cours d'uxe audience impé-
riale.
I.eTennon alors f'em~nd~ au mar-
quis Koici Ki.go, garde des Sceaux, ue
lui soumettre des suggestions pour le
choix d un su~esseur au premier mi-
nistre démissionnaire.
Le marQuis Kigo a réuni au palais
imnérial une conférence des hommes
d'Etat tf~ plus marquants, y compris
las sept anciens premier.! ministres et
le président du cabinet secret et à la-
quciie assistait également le général
Tojo.
Ce que t'oo pense
dans !ea nutieux allemands
Bertin 20 )ui)[et –interrogés au
iujet da )a dem~seien du ea<))net T
dac)aré que pour taire face à une situa-
tion nouwotie on a coutunte au Japon
de tatre appe! à dm hommes nouveaux.
Le remaniement du gouvernement
nippon imptique, eomma t'a ft'aiXeurs
tait remarquer t'agence Doméi, une
concentration encore p!u? forte de tou-
tes )e
LE GËNERAL KOÏSO
ET L'AMIRAL YONAI
chargés de former
!e nouveau gouvernement
Tokio, 20 juillet.– L'empereur
du Japon a charge ie générât Koi-
so. gouverneur général de la Co-
rée, et t'amirad Yonat, ancien pré-
mier ministre, de former le nou-
veau gouvernement.
LiRE AUJOURD'HUt
Ce sport htpp~ue 0!
CFCrpn~S. P. 7mtM!-[ de La TOMr
<' Les origine! t'~Me <'aMtO«9tte, !a crt.~e et ta
.SentttMt~ce Marta jMeun
uxees aux muraiios par a énor-
mes crampons métal) fques, il n'est,
pour s'en faire une idée, que d'as-
sister au BMMtOK Afaf;(ct qui se
tient tous les jours, après le mar-
ché des valeurs, à la bourse de
Bombay.
Voici oe que j'y ai vu, il y a quel-
que vingt, ans. On échangeait, se-
lon les cours, de l'or contre de
l'argent, du métal monnaye con-
tre du métal en lingot, ou inver-
sement. Les grands courtiers n'as-
sistaient pas seuls à la séance
on voyait se presser autour d'eux
des gens de toutes classes, bour-
geois. artisans, paysans. Et tout
ce monda vendait et achetait, 'qui
des souverains, qui des aigles, qui
une petite barre d'or ou une pla-
que d'argent. Ce marché m'a paru
tout aussi animé que celui du co-
ton. De tous les métaux précieux,
te ptatine était le moins demandé,
peut-être parce qu'il manque d'é-
clat. Que font. les Indiens de l'or
et de l'argent ? Des bijoux pour
eux et pour leurs femmes mais
aussi, et même surtout, des réser-.
ves en monnaies et en lingots.
Les banques réalisaient alors de
beaux bénéfices par l'opération
suivante le client achetait de l'or
à Londres. la banque effectuait
le paiement sur cette place le jour
de l'embarquement, le client rem-
boursait quinze jours après l'arri-
vée du métal à Bombay la ban-
que retenait son courtage. l'inté-
rêt de la somme avancée et le bé-
néfice du change. Voila pour les
procédés officiel. Mais il faut
aussi tenir compte du métal inr
troduit clandestinement par Pon-
dichéry et par Goa, en dépit de la
surveillance des autorités françai-
ses et portugaises, de celui que
certaines colonies indiennes, cel;8
de Madagascar, par exemple, con-
fient chaque année à quelques-
uns des leurs pour qu'ils le rap-
portent au pays natal.
Tout cela v.a s'enfouir dans les
caves, dans les c-achettes, à la
ville ou aux champs. Mais tout
cela peut aussi en sortir. A la.
fin de 1380, le cours était monté.
très haut-i; la famine .avait rendu
nécessaire de gros achats à l'étran-
ger l'Inde vendit de l'or et do
l'argent, sortis subitement des ca-
chettes. Il en est sorti beaucoup
depuis quatre ans, pour d'autres
raisons, mais il en est aussi
beaucoup rentré. Bénéficiant d'ex-
portations avantageuses et de
paiements considérafMes du gou-
vernement britannique, l'Inde s'est
trouvée en mesure, non seule-
ment de rapatrier sa dette en.
sterling, mais encore d'accumuler
une importante réserve en livres
anglaises. L'afflux des livres dans
l'tnde pendant la période da
guerre de 1940 à fin mars 1943
a dépasse 600 mi-Hions L. S.
On sait qu'aux termes d'un accord
financier conclu en novembre 1939,
le gouvernement de l'Inde paie
et Équipe à ses frais les forces
de terre levées sur son territoire.
mais la Grande-Bretagne prend à
sa charge toutes les dépenses des
troupes Indiennes cantonnées ou
opérant en dehors de l'inde.ainsi
que les dépenses' de capital enga-
gées pour la défense du continent
indien. L'accord de 1939 a déter-
miné, surtout depuis l'entrée en.
guerre du Japon, un mouvement
de capitaux dont il était impos-
sible de Ere voir ramp.leur ai
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