Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-07-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 juillet 1944 18 juillet 1944
Description : 1944/07/18 (Numéro 1383). 1944/07/18 (Numéro 1383).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MARDI M JUILLET M44
POLITIQUES ET LITTERAIRES
Ctermont-Ferrand, le 17 juillet
DtV!S!ONS 1
REDOUTABLES É
La. presse anglaise et la presse
américaine ont commenté le fait
que la reconnaissancs du comité o
d'Alger, comme gouvernement F
virtuel de la France métropoli- â
taine, qui avait fait l'objet du v
voyage du chef de la dissidence i
à Washington, fut un des pro- t
Mêmes (lue le président Roose- s
veit s'est refusé à aborder. L'ex-
général de Gaulle a été reçu °
aux Etats-Unis, en tant que r
chef de la dissidence, et il a 'i
eu la satisfaction personnelle, i
de remporter un succès~sur ceux, r
qui, à l'intérieur du comité d'Al-
ger et des milieux émigrés, con- r
testaient son autorité. Le pro-
blème de la gestion par le s
comité d'Alger, des territoires d
métropolitains français n'a pas
avancé .il re~te entier. Il sem- c
ble même que les droits du géné- i
rai Eisenhower soient sortis r
accrus des nouveaux accords.
Un correspondant du journal t
de Genève, fait remarquer que 5
les attributions de ce dernier, i
se trouvent affirmées, en ce qu'il t
est le commandant en chef é
suprême allié, qui décidera, où, <
dans quelle mesure, et à. partir
de quand. le comité exercera par
lui-même ou par des délégués
choisis, son administration. Le
comité n'aura donc pas la ges-
tion politique des territoires
occupés mais en outre, sa ges-
tion administrative restera étroi-
tement soumise aux volontés du
général américain. Les repré-
sentants du comité, dans la
mesure ou le général Eisenho-
wer pourra le juger opportun,
se borneront a être les agents
de liaison de l'autorité occupante,
à l'égard des populations,
La radio britannique annon-
çait que le chef de la dissidence
avait pris son parti de la situa- i
Mon. Il a envisagé le refus du
président Roosevelt avec moins (
d'amertume, qu'il n'avait ac- )
cueilii sa précédente déconve-
nue de Londres.
L'on ne peut nier que les fau-
tes du comité d'Alger, ont en- f
traîné pour nous des souffran- c
ces cruelles. Elles sont responsa-
'blés des menaces qui pèsent sur i
notre empire. Une seule chose
peut nous sauver, c'est l'unité
nationale. C'est l'unité nationale
qui a été en butte aux atta-
que de la dissidence. On a
jeté le désarroi dans un certain
nombre d'esprits en tentant de
les diviser et de les distraire des
points de direction donnés par
le gouvernement du Maréchal.
On sait ce que peut être la
courbe des divisions dans un
pays, quand elle s'amplifie et
que les dissentiments de tout
un peuple se multiplient et s'ag-
gravent. Cette courbe aboutit
fatalement à la guerre civile.
qui correspond aux pires souf-
frances d'une nation et à sa j
liquéfaction définitive.
La France exsangue et ruinée
moralement et matériellement, <
par tous les malheurs qui se ) I
sont abattus sur elle, ne s'en
relèverait jamais. Elle consom-
merait la dévastation générale
de toutes ses valeurs spirituelles ) I
et physiques, et ne présenterait
plus qu'un immense champ de
désolation, ravagé et vide d'êtres
et de choses bientôt dss races
étrangères ne tarderaient pas à 6
s'y implanter, pour occuper le
territoire d'une France, morte,
incapable de se relever après les
torrents de sang versés, dont
l'hémorragie terrible l'aurait
précipitée dans la plus cruelle i
des agonies. Seule, l'union
étroite de tous les Français
oubliant leurs dissensions pas-
sées, est capable de sauver le
pays d'un tel cataclysme. <
URE AUJOURD'HUt
~«Rft~o! fOf.m; ;!f yrofncf. R~y-
m&ttt)~'hn''t
Z.'vrc'n.
t.~ C/~V~M.4. tf corr~ottr tt<~ en-
fu~ttt pefftM~. J. Marttn-I.iYaMtt.
C''M~
AU CLUB DE LA PRESSE A PARIS
LE CALVAIRE DES POPULATIONS NORMANDES
évoqué par MM. Jean Lousteau et Jacques Doriot
Par~. 15 juillet. Une réception a ~é
organisa cet après midi an club de la
presse en l'honneur de MM. Jacques Do-
riot et Jean Lousteau, untersturmfuehrcr
des S.S. et journaliste français, qui
viennent de passer quelques jouis dans
tes lignes de combat du front de Nor-
mandie de nombreuses personnalitea
françaises, allemandes et étrangères as-'
sistaicnt à cette .réunion.
M. Jean Lousteau qui a visité le secteur
de Caen dtt la vie énouvaniable que mè-
nent les habitants de ta région. 5.MO
psrmhnes. précise-t-d. se sont r~fu~iees
dans des grottes et d'anciennes carr.èrea
creusées au fianc d'uns fa!aisp dominant
ia rivière, et vivent là. tant Men qjt.
ma~
M. Jacques Doriot prend ensuite
parote et soutisne l'importance que le
haut commandement aUemand attache a
)a bataitle de Normandie, bien qu'it n'ait
guère mis en ligne, jusqu'à présent, que
des troupes de couvsrture. L'armée aUe-
înande Itvre actuclîement une batame non
pas offensive, mais défensive. La lenteur
des progrès des An~to-Amérieains, ma!xt<
teur supériorité numérique et matênetic,
montre l'efficacité de ia résistance atle-
mande.
M. Doriot souti~ne ensuite l'opposition
évidente entre ia tactique anglaise et la
tactique américaine entre te~queiiea it ne
scmNe pas y avoir d* cotiahoration. Les
uns et les autres paraissent ménaget
beaucoup ta vie de leurs hommes.
Le conférencier fait ensuite le b:)atl des
destructions qu'U a vues au cours dp son
voyage. De VerneuH à Mortain, Saint-
NEW YORK A PERDU
600.000 HABITANTS
NewYork. t6 juiDet. t**uit< dt) tttptaoNnent «u Su tion contide~ab!a dtt t~ popu)~
tfon. LM EtitM du Centre, du
Mord et du Mord E~t M)< perdu
enwiren deux mi)tinet. 600.M< pertoonet tn< dejt
quitté t* titte dt New-Yertt.
L'EVACUATION DE LONDRES
ET DES VILLES ANGLAISES
Stockholm. 16 jLtiUct. La presse bri-
tannique a fait. ressortir las diif,c~tés
t'ï~raord~ntHres rencontrées Jors de revu-
cua!on de Londrss et dM grandes vUles
de l'Angleterre méridionale. Oe nom-
byettses femmes sont revenues dMM la
ca.p-i&t'* britannique &vsc leurs enï&nts
parce qu'eues avaient. <~e trÈs mal reçues
daïu: lea régions d'a-ccucil.
D'autre part, des voyageurs revenant
d'Angîetcrre ont souligne If manque d'or-
gwnisat.on des évacuations. C'est ainsi
que des femmes ont déclaré qu'elles prc-
feraient, courir le rLsque d'être victimes
d's < V. 1 plutôt que de quêter ïpur
habitation.
P~ews tocaMtés d*Eure-e!-Loir bombardées
~y /'cwc~o/? o/?~o-M//?e
OM eféj~fo~e y FM& et 19 &fc~~e~
Paris. 10 juillet De< ation: ans'e'mtWcotttt ont jeM det bembes sur
treit tteatitcs du centre de )'Eure~tt.e)r.
On compte jusqu'à présent sept merte 2S MORTS, 38 BLESSES APRES UM RAtB
COMTRE UME V!LLE BE SE!ME-ET-MARME
Pari* ~juihct.–Atasuitedu
bomhm-dcnreot d'une tosatità ttu dé-
partemcnt de Saine et Marne par t aw)~*
t)en ang'o am~ftcatne, en comptait ce
La répress.M ? Mt!sm3
< et terfon~e
B~MT~ SONT AB~rrM
D~VS f.
Foift. tS jutUet. Des forces du main
tien de l'ordre, composées de G.M.K.. de
gardes mobUcs et de francs gatdes de la
milice française, oat attaqué, !c 6 j~
let, une ferme eut se trouvatpn.t des ban-
dits armes qui, depuis quetque~ jours.
ceumttient i'Ar:ese.
Dts le début de rattactue, tom te! oc-
cupa.atsde~ferme.si~rî)risa)nmoRte:t~
du repas, ~~et~fmrent vers les boia tout
proches et se pr~arerent rë&tstcr sur
des po~~ions préparées & t'avance. Aprff[
une rapide manoeuvra d'encerclement par
ies forcer du maintien de t'ordre. aa com-
bat s'eneagea au Murs duqu't une quin-
zaine d? maKaiteurs futeHt abattu*
Pendant M tempa. d atttret A!ëmentt de*
forces du maintien d~ l'ordro poursuivi-
rent le res~e de îa bande qui se retirait
vers la crête.
Au total. M bandits ont été tue* au
cours de cet eneagetattit. et trois atttrss
faits prisonniers.
Doute hommes de ta même bande ont..
en outre été tuea au cours d'une opéra
Mon de nettoyage qui eut tiea te tende-
matn..
Au cours de cet engagements. !«
francs-sardes, eurent à déparer ta perte
N* M83 ld6' .~NËE
Lô, Domfrotu. Avranehes, G''itnv:He,
CoutaticMt, Fters, Fatxisc sont enMèreni&Ut
usées. Vt)€,Ar~enttnViUed:;u-ie.s-PottCti
à moi~t& ou &UX tro:s-qu&rts détruites.
L'or~~ut décria ensuite le I~mMuabte
exode des r~fug':cs suf l'an'riere du front 't
–(O.P.I-HStVM).
Le< opérattOM mi!itairet 1
commentée: par la presse
espagnole
M.i(irirnfjtt.jute~urla.sit.u~t.on~eKOFu~an-
ttie. le journal ~.N.(, écrit t)ue !< ~ë-
nerat MontgutUery n'~ pas é!< en me-
sure de tirer tous les afMta.gcs <)u it
attendait de soc offfn&t*tM efter~ff/UM co«he-atfstfM/t~ suui~ne-t- u~t )<;<(.: «/fMe)'t/dfftt)eu'tepuM
2.fi! af.-fton! mcHces u~'ee odffMe et
Lr$ a::tÎQlIs Y/ellées uvcc adrcsse,. el
hnrtttCMf, ))<~ut'suit, le journal, oxt
~ene JM communtctftons <;M'w!afM!<'ur!!Hfr(f)):!fetuMtn)Onft'
!tne /ut.< t*c ?')" ta ~'afcut' Je
Ua joarnat britannique réve!e
!'impOMtb!!ité de rentettre
en état !e port de Cherbonrg
Londres, )6 juiUet. Selon .[~ cor-
rcs~udaut dn ~'tj~ ï'e~j/rHptt &
Cherbourg, dinuncnsex ditficuttes s'op-
jMjscnt. à :a répitraHon du port confiée
aux mgenteurs speciati'iK's aoxio-atti~-
rica.ins. Pas uuseut navire. ajoute-t'U,
a'M.tentrujuMju'.tceiourdans.Iettort
~ui aur~ de Utter~lumcm criblé d cn-
~JnsMort't-'tS'rai)dciKdc.en~[-
:tCUUer. Sfrait t~iM))t.nt miuMson entrée (;n fpStcrait !Gujom'~ !ttt~i-
dite aux: narirM aNgM-amfru'aius et
i~ue IfS nombreuses épaves de bateaux
(tui s y trourent ne pourraient être
.sorties de l'eau. t~n relevé précis des
endroit), inh'stes da tniiies. vêtent tous les ~ours f~iu~ ttombreux,
serait à l'é~tdc eu ce moment. Trente-
)tuit scajthattdriers ang't.tia seraient
occupés a ce travaK pértHeux.
]':t Je corresjtondant de tonsure
~MtdcheMM.moMt o;
~r
JLC CCMMMMM~MC
Grand (juarUer s'~erat du Fuh-
rer. M juillet. COtttftt!;tau[ coMtMan<
En Normandie, de violetnea attaques
britanniques contre une uosttion de hau-
teur a'.Iemxade att sud oucet de Caen ont
été bt'isëM avec de lourdes pertes pour
)'enncmt. Une brèche oassagere a été
liquidée RU cours d'une contre-attaque
immédiate. De fortes attaques améri-
caines ont échoue près de Saint-M et de
Pont-Hébprt ainsi que sur ia rou~e Ca-
rentan-Pcriers. De nombreux chars ont
été détruits. En un point de pénétration
matinKmort!6tM)))essa9.dont!<
!sontda~9 un état grave.
Le* serticM de 'a défense pastftn
de ta région etceuRouge sa s~nt ~endu~ sur tes t'eux,
~our participer au sauvetage des tio-
~times.–(O.F.I-Havas.)
Après !e bombardement
de Béziers
LA POLt06 ARRETE
UME BANOE 06 f)t.t.AHOS
Bëeiers. 16 juillet.. La police judt-
cm~rc do e~Biers orocëdé, ea trois
jours. & l'itrrest.at.ion de vinet individus
qtK s'étatcnt. hyrés au p:Hs~ge des mai-
sons détruites par te bombardement du
5 juillet i~nst que des wagons de m~r-
chundtses atteints par les bombes. C.'s
individus comparaîtront devant un tri-
bmm) speei& (O.F.t.-Havasj.
jLaon, ttn cctct Mt pro~ge conffe ~a ~n~e
par CM soMets a!ïgma!
Laon, 16 juittet. Ces jours dcr-
nieM, Laon, plustfurs apparetia! ~mertciuns fu-
rent ttb~tttM- Tous lea &* Meunt pert-
rent. s tut transporte, sur une ntotûcyctctte. &
i'Mpitftt mititttire.
Le matoejctiste s'étant arrête d~tu
une rue de lu Viïte, les pasîtuts r~coû-
nurent un Amcric&tn pn ïa .personne du
bh'asé transporté, et bouturent liti f&ire
un mauvais parti, en rcpresaitics des
raids terroristes qu'Us avaient subis.
C'est seutement gr&ce a- i'interv:mtioo
dt< conducteur et t quehfuee ~oidan aUe.
manda, acceume que IttYifttetir put arri-
ïer tant encombre à tMpttttt; (0.?J:t
ï FRANC
La ctrcH~oiKM! des M<&!ca~<
aLe commandant de .i'otat-
major principat de tiaiaon 588
tait connaître que tes voitures
automobthM SERVAMT AU
TRANSPORT DE PERSON-
MES. pOrteu&M de numéros
d'immatricutation officiets
français et proposées par
carburant )i()uide, ne sont
ptus autoriséM à cirouter à
compter du 20 }Ui))et 1944.
Les ta'ssez passer spéciaux
(Sonderausweis) déjà deiivres
par tes préfecture! pour ces
voitures devront être rappor-
tés immédiatement à fecture (bureau de )a circu-
(ation) qui devra tes restituer
aux étata-majors de liaison.
De; dérogations pourront
être accordées à titre tout à
fait exceptionnet par tes e!ats-
ma~ors de iiaison sur deman-
des motivées qui devront être
adressées aux préfectures.
UN LÉGAT ? PAPE
ea Afrique Orientale Portugaise
Lisbonne, M juillet. Le cardinal
Contba!~t!4safnedt sur le navire portu-
gais&
Le.<'ardinat<)oit procéder, en qu~Uté
de 16~~ d" PapL', a ia cunsëcrittion tte
1:1 nouveUe eat~'cdratetïcLt~u~GntO 1
Marquez (A[i'i<]uo Orientale rortusa~e;.
Les usmes d'av!at!M Ford
en ~eaM Etats-Unis
Dctroit, 16 juillet. Là Rrande
fabrique de bombardiers Foui de
WiUowRun a cessé sa. production
à la suite d'une ~rë\'e decienchêe
par 2(X) ajusteurs ft monteurs mé-
contents d'avoir été changes de
service. Cette usine produisait 2t
bombardiers t~iberator par jour.
situe à l'ouest do t& Vire. ne< combatz
défenstfsachartiés sent encore en cours.
Dams la partie occidentale de .la. pre&-
qu'île de Cherbourg, plusieurs attaques
effectuées contre nos nou-velles positions
ont été repoussécs. Des formations d'a-
vions de combat et d'assaut ont attaqué
des concentrations de troupes Ennemies et
ont bombarde avec de bons résultats des
localités occupées par l'ennemi ainsi que
des terrains d'aviation dans la tête de
pont. Au cours des combats qui se sont
dérou'cs autour de Caen, la 9c division
cutrassee S S. < Hohenstaufen placée
sous te commandement du S.S. standar-
tenfuchrer Stadier et la lOe division cui-
rassée S.S. FrundsberK commandée
par le S.S. oberfuehrer HarmcI. combat- t.
tant aux côtes des troupes de l'armée, se
) sont particulièrement distinsuëes par leur
courag.e
Dans t'attaque et 1& défense, les deuxi
dtvisioïls ont infligé a ï'ennem.i des por- 1-
tes éievëes en hommes et en matérie!.
Au cours des combats, HO chars ont été
détruits par les de~x divis.ons.
U's durs tf.rs des conttnut'nt.
L& grande b!ttail!p défonsivc dans le
centre de ritaHc a fait rage 'hier avec
une vio!ence particulière dans Ja région
de Poccich et d'Arczxo. Après une lutte
acharnée nos troupes se sont r~pUécs
dans ce secteur sur de nouvcUcs posi-
tions de hauteurs. Près du Tibre ptu-
sicurs attaquas enncmtes ont échoué.
Dans ta région de Cassoferrato l'ennemi
n subi dfs pertes sensibles à 1~ suite
d'opérattons locales, 'couronnées de suc-
tCÈs entreprises pur nos troupes de rtun-
j tagnp. Des ba~s de cdmbstt de ia martnc
de guerre ont cndomma.g~ dans !cs eaux
de rembouchure de l'Arnoptusieurs ve-
dettes rapides britanniques.
Dans tes régions de Tarnppol et de
Loutsk nos divisions ont br~sé les attu-
ques dos .Bolcheviks soutenues par d'im-
portantes forces cutra~sëes. Au cours de
contre-attaques des pomts de pénétration
isolés ont été rétt'ccts ou liquides et de
nombreux chursou~ été dt'Huit~.
Emt-elePripeEetIcNiemt.nansique
presdeGrodno nos troupes ont fait
échouer, &u cours df violents combat,
des tcn.tat.vcs Qe percer cnn~m.
At'out'st.dcViino.d~'spous~tt'seH~f'c-
tuét.s parsoviétiquss ont échoue. D~ns la région k~
des lacs, ausuct de iaD).t[:a, des attaques
bo'ehcvpcucs élevées pour i'?nn:'m~'
Au nord ds lat Dm.a. nos n'oupcs ont
repoussa au cour~ de com~a-.s ~ch~rm's
de notnbreusss &tt aqu~ sov ié~qu~s et
ontmftigc & l'adversaire de lo~~dt-s
pern'sench&r~.Euuitpotmdepcné-
tr&tton les durs combats MM~ encore en
cours, des esc&drcx d'avions d'a~sa~t
om infligé tï'ennetï'ttdespprt.Métewée.s
en hommes ,cc en nia'
S: EH~paï-eits sovict,tqucs ont été dé-
trmt& poud~t l? jour et !& nuit au-fios-
su du secteur cenu'ai d~ front dp t'Rst.
De& forças nava!es îé~èrcs allemandes
onteou~dansia partie or~du
goltc de Firdande un dragueur de m:nca
sov~pétiq~. U-s en ont incendie un autre
et on~ eudommagé deux patrouilleurs
Devant la cote septentrionale de la
Norvège des OEmfcs de protection d'un n
convoi allemand ont coûté deux vedettes
rapides soviétiques e& ont ramené dM pri-
.-sona.iers.
Une fom~tion de bomb~rdtûice &m6rt-
MtX OE L'ABOMHEMEMT
«M'oM jitm
Fra.nMett!«toatm..Etfan'),rredutn ootr. 360 t)-.
Etranger (oun'e pays. MStr. 440 tr.
RËOACT pMVMMMMmn
t3. «M Tetefth. Redact. et Adxdft~tr 6T-M
~<
t OËBATS jfwEMttt CLERMOMT F<
"C. 0. P. Ocrmont-Ferrxnd 29.4M
.~r~n~m~
~~`~r~~o~
PHYSIONOMIE
Depuis six semaines que se dé-
roulent tes opérations en Norman-
die, ie principal centre de gravite
ucs cotnbats est, dans la région
du Catvados. situé autour de Caen
tandis qu'un autre, egatement très
important se trouve au nord do
Sa~nt-Lô. ces deux dernières vittes
ayant été. Je théâtre de Juttes
acharnées de la part des anta-
gonistes.
On a l'impression que les semai-
nes a venir vont être caractérisées
par une stratégie de défense qui,
en iaissant l'initiative des opéra-
tions aux Angio-Amérieains, avan-
tagés par leur supériorité maté-
rictie, permettra aux Atiemands la
mise au point détour dispositif
d'attaque dont ils annoncent le
prochain déclenchement.
Ce que sera la physionomie de
la bâtai t)e à ce moment-ia, p~ut
être facilement envisagé. H s'agi-
ra, avant tout, pour les Anemands,
de gêner !e ravitaiDement des for-
ces angfo-américaines du conti-
nent et t'apparitton de t'arme
sous-marine annoncée causera,
sans doute, des surprises a.nato-
gues a ce)ie qui a été constituée
par l'apparition des 'VI*.
A t'Est, ta ligne de front se dé-
veloppe depuis le golfe de !in:ande
et la ville de Pskov par Ostrov,
~feve), puis passe par Bras!aw.
Vi)no. Baranov!tchi, Pinsk. T.outstc
et Tarnopo). Ces 'vi))RS étant les
unes toujours occupées par la
Wehrmacht. les autres tw)hé<*s
aux mains des Soviets. Le reste du
front est sans changement depuis
des mois.
Un récent article de M. ,Wa)ter
t.i.pmann a traité des buts de Kuer-
.re des Etats Unis. M. Lipmann en-
visage, après le conflit, i'existenca
.des trpis groupes de puissances
D'abord une communauté outre-
Attantique, groupant les Etats-
Unis. !a Grande-Bretagne, la Fran'
ce, )a De)gique, la HoUande. !&
Norvège. )e nanemark, l'Islande,
auxquels viendraient se joindre la
Suède, ia Grèce. t'!r)ande, te Por-
tugat et )'tta]ie. Ensuite une sphëra
d'inftuence boichevique groupant
tous ies Etats situes entre ]'Aue-
magne et i'U.R.S.S. En troisiema
tieu. nne xnne d'inftuence dont le
centre serait en Chine.
Et M. \a)ter Lipmann prévoit
]e désir qu'émettrait cette com-
munauté atlantique df s'assurer
iadominatj'on du Pacifique. Mai'
on se demande sur que))e puis-
sance c))e devrait être conquise st
l'on estime que .le conflit fini, ta
Japon serait, d'après les Angio-
Amcrica'ns, mis hors de combat
en mpme temps que t'A)!emagne.
Ou<'i pourrait donc saire des Anglo-Américains sinon
les Soviets? 1
Une autre question. p)eined'in-
tt'rfts~ a rté soulevée par ]a con-
férence monétaire de Brctton
Woods o)t T.ord Keynes a avoue
que la dette de guerre contractée
par ia Grande-nrctagno atteignait
H m')!iards.de noUars et que rAn-
gteterre incapaNe de payer en, es-
pèces s'acquitterait en nature.
La position 'de la Grande-Bre-
tagne sur )es marchés financiers
mondiaux a donc h'en changé. Se
souvient-on, en effet, qu'après )&
guerre 19t4-1~.e))6 était créancière
de rétranger pour une somme de
M .'t 70 miniards df frnncs-nr. Da
créditrice. ]as'tuat'onana';n.isp est
devenue débitrice pour p)us do 40
mu'ards de fran'cs-nr~
Ainsi donc. t'actuc! conftit n'au-
ra pas servi t'influence britanni-
que nussi bien du point de vu<;
r.'nancifr que du point de vufpoli-
t'qu'* Le-: r''ï''ss~mfnts mD~aires,
fn cfrct. A t'égard de la France.
nu sein df iaqu~!)e e!)e tn~to. d'au-
tre part. dacréerdesdivisinns par
tes excitations de sa p)'npac;ande.
font douter qu'unf* entent; ·
s~mMah)e cf)'f oui était né<' en
1*«)~ puisse subsister.
catni: e cff~c'ué *'t?r matin un? incursion
aH-dos'mxdcIaRoum&nipptaïancédM
bombes sur'arc~on dp PJoestî I."sfor-
c"!< de l!t <)~fenM gfrmctno-roumajne 0)tt
détruit Hanpar~ï'x ennemis.
Au cours de ta nuit dernière, de~ tptt*-
reiï& britanniques isol~ ont tancé ~at
bonibM sur It rtgioh de Ber!ttt et sur 16
territoire rhêno-wettphaUBn. (O.F.I.).
POLITIQUES ET LITTERAIRES
Ctermont-Ferrand, le 17 juillet
DtV!S!ONS 1
REDOUTABLES É
La. presse anglaise et la presse
américaine ont commenté le fait
que la reconnaissancs du comité o
d'Alger, comme gouvernement F
virtuel de la France métropoli- â
taine, qui avait fait l'objet du v
voyage du chef de la dissidence i
à Washington, fut un des pro- t
Mêmes (lue le président Roose- s
veit s'est refusé à aborder. L'ex-
général de Gaulle a été reçu °
aux Etats-Unis, en tant que r
chef de la dissidence, et il a 'i
eu la satisfaction personnelle, i
de remporter un succès~sur ceux, r
qui, à l'intérieur du comité d'Al-
ger et des milieux émigrés, con- r
testaient son autorité. Le pro-
blème de la gestion par le s
comité d'Alger, des territoires d
métropolitains français n'a pas
avancé .il re~te entier. Il sem- c
ble même que les droits du géné- i
rai Eisenhower soient sortis r
accrus des nouveaux accords.
Un correspondant du journal t
de Genève, fait remarquer que 5
les attributions de ce dernier, i
se trouvent affirmées, en ce qu'il t
est le commandant en chef é
suprême allié, qui décidera, où, <
dans quelle mesure, et à. partir
de quand. le comité exercera par
lui-même ou par des délégués
choisis, son administration. Le
comité n'aura donc pas la ges-
tion politique des territoires
occupés mais en outre, sa ges-
tion administrative restera étroi-
tement soumise aux volontés du
général américain. Les repré-
sentants du comité, dans la
mesure ou le général Eisenho-
wer pourra le juger opportun,
se borneront a être les agents
de liaison de l'autorité occupante,
à l'égard des populations,
La radio britannique annon-
çait que le chef de la dissidence
avait pris son parti de la situa- i
Mon. Il a envisagé le refus du
président Roosevelt avec moins (
d'amertume, qu'il n'avait ac- )
cueilii sa précédente déconve-
nue de Londres.
L'on ne peut nier que les fau-
tes du comité d'Alger, ont en- f
traîné pour nous des souffran- c
ces cruelles. Elles sont responsa-
'blés des menaces qui pèsent sur i
notre empire. Une seule chose
peut nous sauver, c'est l'unité
nationale. C'est l'unité nationale
qui a été en butte aux atta-
que de la dissidence. On a
jeté le désarroi dans un certain
nombre d'esprits en tentant de
les diviser et de les distraire des
points de direction donnés par
le gouvernement du Maréchal.
On sait ce que peut être la
courbe des divisions dans un
pays, quand elle s'amplifie et
que les dissentiments de tout
un peuple se multiplient et s'ag-
gravent. Cette courbe aboutit
fatalement à la guerre civile.
qui correspond aux pires souf-
frances d'une nation et à sa j
liquéfaction définitive.
La France exsangue et ruinée
moralement et matériellement, <
par tous les malheurs qui se ) I
sont abattus sur elle, ne s'en
relèverait jamais. Elle consom-
merait la dévastation générale
de toutes ses valeurs spirituelles ) I
et physiques, et ne présenterait
plus qu'un immense champ de
désolation, ravagé et vide d'êtres
et de choses bientôt dss races
étrangères ne tarderaient pas à 6
s'y implanter, pour occuper le
territoire d'une France, morte,
incapable de se relever après les
torrents de sang versés, dont
l'hémorragie terrible l'aurait
précipitée dans la plus cruelle i
des agonies. Seule, l'union
étroite de tous les Français
oubliant leurs dissensions pas-
sées, est capable de sauver le
pays d'un tel cataclysme. <
URE AUJOURD'HUt
~«Rft~o! fOf.m; ;!f yrofncf. R~y-
m&ttt)~'hn''t
Z.'
t.~ C/~V~M.4. tf corr~ottr tt<~ en-
fu~ttt pefftM~. J. Marttn-I.iYaMtt.
C''M~
AU CLUB DE LA PRESSE A PARIS
LE CALVAIRE DES POPULATIONS NORMANDES
évoqué par MM. Jean Lousteau et Jacques Doriot
Par~. 15 juillet. Une réception a ~é
organisa cet après midi an club de la
presse en l'honneur de MM. Jacques Do-
riot et Jean Lousteau, untersturmfuehrcr
des S.S. et journaliste français, qui
viennent de passer quelques jouis dans
tes lignes de combat du front de Nor-
mandie de nombreuses personnalitea
françaises, allemandes et étrangères as-'
sistaicnt à cette .réunion.
M. Jean Lousteau qui a visité le secteur
de Caen dtt la vie énouvaniable que mè-
nent les habitants de ta région. 5.MO
psrmhnes. précise-t-d. se sont r~fu~iees
dans des grottes et d'anciennes carr.èrea
creusées au fianc d'uns fa!aisp dominant
ia rivière, et vivent là. tant Men qjt.
ma~
M. Jacques Doriot prend ensuite
parote et soutisne l'importance que le
haut commandement aUemand attache a
)a bataitle de Normandie, bien qu'it n'ait
guère mis en ligne, jusqu'à présent, que
des troupes de couvsrture. L'armée aUe-
înande Itvre actuclîement une batame non
pas offensive, mais défensive. La lenteur
des progrès des An~to-Amérieains, ma!xt<
teur supériorité numérique et matênetic,
montre l'efficacité de ia résistance atle-
mande.
M. Doriot souti~ne ensuite l'opposition
évidente entre ia tactique anglaise et la
tactique américaine entre te~queiiea it ne
scmNe pas y avoir d* cotiahoration. Les
uns et les autres paraissent ménaget
beaucoup ta vie de leurs hommes.
Le conférencier fait ensuite le b:)atl des
destructions qu'U a vues au cours dp son
voyage. De VerneuH à Mortain, Saint-
NEW YORK A PERDU
600.000 HABITANTS
NewYork. t6 juiDet. t*
tfon. LM EtitM du Centre, du
Mord et du Mord E~t M)< perdu
enwiren deux mi)ti
quitté t* titte dt New-Yertt.
L'EVACUATION DE LONDRES
ET DES VILLES ANGLAISES
Stockholm. 16 jLtiUct. La presse bri-
tannique a fait. ressortir las diif,c~tés
t'ï~raord~ntHres rencontrées Jors de revu-
cua!on de Londrss et dM grandes vUles
de l'Angleterre méridionale. Oe nom-
byettses femmes sont revenues dMM la
ca.p-i&t'* britannique &vsc leurs enï&nts
parce qu'eues avaient. <~e trÈs mal reçues
daïu: lea régions d'a-ccucil.
D'autre part, des voyageurs revenant
d'Angîetcrre ont souligne If manque d'or-
gwnisat.on des évacuations. C'est ainsi
que des femmes ont déclaré qu'elles prc-
feraient, courir le rLsque d'être victimes
d's < V. 1 plutôt que de quêter ïpur
habitation.
P~ews tocaMtés d*Eure-e!-Loir bombardées
~y /'cwc~o/? o/?~o-M//?e
OM eféj~fo~e y FM& et 19 &fc~~e~
Paris. 10 juillet De< ation: ans'e'mtWcotttt ont jeM det bembes sur
treit tteatitcs du centre de )'Eure~tt.e)r.
On compte jusqu'à présent sept merte
COMTRE UME V!LLE BE SE!ME-ET-MARME
Pari* ~juihct.–Atasuitedu
bomhm-dcnreot d'une tosatità ttu dé-
partemcnt de Saine et Marne par t aw)~*
t)en ang'o am~ftcatne, en comptait ce
La répress.M ? Mt!sm3
< et terfon~e
B~MT~ SONT AB~rrM
D~VS f.
Foift. tS jutUet. Des forces du main
tien de l'ordre, composées de G.M.K.. de
gardes mobUcs et de francs gatdes de la
milice française, oat attaqué, !c 6 j~
let, une ferme eut se trouvatpn.t des ban-
dits armes qui, depuis quetque~ jours.
ceumttient i'Ar:ese.
Dts le début de rattactue, tom te! oc-
cupa.atsde~ferme.si~rî)risa)nmoRte:t~
du repas, ~~et~fmrent vers les boia tout
proches et se pr~arerent rë&tstcr sur
des po~~ions préparées & t'avance. Aprff[
une rapide manoeuvra d'encerclement par
ies forcer du maintien de t'ordre. aa com-
bat s'eneagea au Murs duqu't une quin-
zaine d? maKaiteurs futeHt abattu*
Pendant M tempa. d atttret A!ëmentt de*
forces du maintien d~ l'ordro poursuivi-
rent le res~e de îa bande qui se retirait
vers la crête.
Au total. M bandits ont été tue* au
cours de cet eneagetattit. et trois atttrss
faits prisonniers.
Doute hommes de ta même bande ont..
en outre été tuea au cours d'une opéra
Mon de nettoyage qui eut tiea te tende-
matn..
Au cours de cet engagements. !«
francs-sardes, eurent à déparer ta perte
N* M83 ld6' .~NËE
Lô, Domfrotu. Avranehes, G''itnv:He,
CoutaticMt, Fters, Fatxisc sont enMèreni&Ut
usées. Vt)€,Ar~enttnViUed:;u-ie.s-PottCti
à moi~t& ou &UX tro:s-qu&rts détruites.
L'or~~ut décria ensuite le I~mMuabte
exode des r~fug':cs suf l'an'riere du front 't
–(O.P.I-HStVM).
Le< opérattOM mi!itairet 1
commentée: par la presse
espagnole
M.i(iri
ttie. le journal ~.N.(, écrit t)ue !< ~ë-
nerat MontgutUery n'~ pas é!< en me-
sure de tirer tous les afMta.gcs <)u it
attendait de soc offfn&t*tM efter~ff/UM co«he-atfs
2.fi! af.-fton! mcHces u~'ee odffMe et
Lr$ a::tÎQlIs Y/ellées uvcc adrcsse,. el
hnrtttCMf, ))<~ut'suit, le journal, oxt
~ene JM communtctftons
!tne /ut.< t*c ?')" ta ~'afcut' Je
Ua joarnat britannique réve!e
!'impOMtb!!ité de rentettre
en état !e port de Cherbonrg
Londres, )6 juiUet. Selon .[~ cor-
rcs~udaut dn ~'tj~ ï'e~j/rHptt &
Cherbourg, dinuncnsex ditficuttes s'op-
jMjscnt. à :a répitraHon du port confiée
aux mgenteurs speciati'iK's aoxio-atti~-
rica.ins. Pas uuseut navire. ajoute-t'U,
a'M.tentrujuMju'.tceiourdans.Iettort
~ui aur~ de Utter~lumcm criblé d cn-
~JnsMort't-'tS'rai)dciKdc.en~[-
:tCUUer. Sfrait t~iM))t.nt miuM
dite aux: narirM aNgM-amfru'aius et
i~ue IfS nombreuses épaves de bateaux
(tui s y trourent ne pourraient être
.sorties de l'eau. t~n relevé précis des
endroit), inh'stes da tniiies.
serait à l'é~tdc eu ce moment. Trente-
)tuit scajthattdriers ang't.tia seraient
occupés a ce travaK pértHeux.
]':t Je corresjtondant de tonsure
~MtdcheMM.moMt o;
~r
JLC CCMMMMM~MC
Grand (juarUer s'~erat du Fuh-
rer. M juillet. COtttftt!
En Normandie, de violetnea attaques
britanniques contre une uosttion de hau-
teur a'.Iemxade att sud oucet de Caen ont
été bt'isëM avec de lourdes pertes pour
)'enncmt. Une brèche oassagere a été
liquidée RU cours d'une contre-attaque
immédiate. De fortes attaques améri-
caines ont échoue près de Saint-M et de
Pont-Hébprt ainsi que sur ia rou~e Ca-
rentan-Pcriers. De nombreux chars ont
été détruits. En un point de pénétration
matinKmort!6tM)))essa9.dont!<
!sontda~9 un état grave.
Le* serticM de 'a défense pastftn
de ta région etceu
~our participer au sauvetage des tio-
~times.–(O.F.I-Havas.)
Après !e bombardement
de Béziers
LA POLt06 ARRETE
UME BANOE 06 f)t.t.AHOS
Bëeiers. 16 juillet.. La police judt-
cm~rc do e~Biers orocëdé, ea trois
jours. & l'itrrest.at.ion de vinet individus
qtK s'étatcnt. hyrés au p:Hs~ge des mai-
sons détruites par te bombardement du
5 juillet i~nst que des wagons de m~r-
chundtses atteints par les bombes. C.'s
individus comparaîtront devant un tri-
bmm) speei& (O.F.t.-Havasj.
jLaon, ttn cctct
par CM soMets a!ïgma!
Laon, 16 juittet. Ces jours dcr-
nieM,
rent ttb~tttM- Tous lea &* Meunt pert-
rent. s
i'Mpitftt mititttire.
Le matoejctiste s'étant arrête d~tu
une rue de lu Viïte, les pasîtuts r~coû-
nurent un Amcric&tn pn ïa .personne du
bh'asé transporté, et bouturent liti f&ire
un mauvais parti, en rcpresaitics des
raids terroristes qu'Us avaient subis.
C'est seutement gr&ce a- i'interv:mtioo
dt< conducteur et t quehfuee ~oidan aUe.
manda, acceume que IttYifttetir put arri-
ïer tant encombre à tMpttttt; (0.?J:t
ï FRANC
La ctrcH~oiKM! des M<&!ca~<
a
major principat de tiaiaon 588
tait connaître que tes voitures
automobthM SERVAMT AU
TRANSPORT DE PERSON-
MES. pOrteu&M de numéros
d'immatricutation officiets
français et proposées par
carburant )i()uide, ne sont
ptus autoriséM à cirouter à
compter du 20 }Ui))et 1944.
Les ta'ssez passer spéciaux
(Sonderausweis) déjà deiivres
par tes préfecture! pour ces
voitures devront être rappor-
tés immédiatement à fecture (bureau de )a circu-
(ation) qui devra tes restituer
aux étata-majors de liaison.
De; dérogations pourront
être accordées à titre tout à
fait exceptionnet par tes e!ats-
ma~ors de iiaison sur deman-
des motivées qui devront être
adressées aux préfectures.
UN LÉGAT ? PAPE
ea Afrique Orientale Portugaise
Lisbonne, M juillet. Le cardinal
C
gais&
Le.<'ardinat<)oit procéder, en qu~Uté
de 16~~ d" PapL', a ia cunsëcrittion tte
1:1 nouveUe eat~'cdratetïcLt~u~GntO 1
Marquez (A[i'i<]uo Orientale rortusa~e;.
Les usmes d'av!at!M Ford
en ~eaM Etats-Unis
Dctroit, 16 juillet. Là Rrande
fabrique de bombardiers Foui de
WiUowRun a cessé sa. production
à la suite d'une ~rë\'e decienchêe
par 2(X) ajusteurs ft monteurs mé-
contents d'avoir été changes de
service. Cette usine produisait 2t
bombardiers t~iberator par jour.
situe à l'ouest do t& Vire. ne< combatz
défenstfsachartiés sent encore en cours.
Dams la partie occidentale de .la. pre&-
qu'île de Cherbourg, plusieurs attaques
effectuées contre nos nou-velles positions
ont été repoussécs. Des formations d'a-
vions de combat et d'assaut ont attaqué
des concentrations de troupes Ennemies et
ont bombarde avec de bons résultats des
localités occupées par l'ennemi ainsi que
des terrains d'aviation dans la tête de
pont. Au cours des combats qui se sont
dérou'cs autour de Caen, la 9c division
cutrassee S S. < Hohenstaufen placée
sous te commandement du S.S. standar-
tenfuchrer Stadier et la lOe division cui-
rassée S.S. FrundsberK commandée
par le S.S. oberfuehrer HarmcI. combat- t.
tant aux côtes des troupes de l'armée, se
) sont particulièrement distinsuëes par leur
courag.e
Dans t'attaque et 1& défense, les deuxi
dtvisioïls ont infligé a ï'ennem.i des por- 1-
tes éievëes en hommes et en matérie!.
Au cours des combats, HO chars ont été
détruits par les de~x divis.ons.
U's durs tf.rs des
L& grande b!ttail!p défonsivc dans le
centre de ritaHc a fait rage 'hier avec
une vio!ence particulière dans Ja région
de Poccich et d'Arczxo. Après une lutte
acharnée nos troupes se sont r~pUécs
dans ce secteur sur de nouvcUcs posi-
tions de hauteurs. Près du Tibre ptu-
sicurs attaquas enncmtes ont échoué.
Dans ta région de Cassoferrato l'ennemi
n subi dfs pertes sensibles à 1~ suite
d'opérattons locales, 'couronnées de suc-
tCÈs entreprises pur nos troupes de rtun-
j tagnp. Des ba~s de cdmbstt de ia martnc
de guerre ont cndomma.g~ dans !cs eaux
de rembouchure de l'Arnoptusieurs ve-
dettes rapides britanniques.
Dans tes régions de Tarnppol et de
Loutsk nos divisions ont br~sé les attu-
ques dos .Bolcheviks soutenues par d'im-
portantes forces cutra~sëes. Au cours de
contre-attaques des pomts de pénétration
isolés ont été rétt'ccts ou liquides et de
nombreux chursou~ été dt'Huit~.
Emt-elePripeEetIcNiemt.nansique
presdeGrodno nos troupes ont fait
échouer, &u cours df violents combat,
des tcn.tat.vcs Qe percer cnn~m.
At'out'st.dcViino.d~'spous~tt'seH~f'c-
tuét.s par
des lacs, ausuct de iaD).t[:a, des attaques
bo'ehcv
Au nord ds lat Dm.a. nos n'oupcs ont
repoussa au cour~ de com~a-.s ~ch~rm's
de notnbreusss &tt aqu~ sov ié~qu~s et
ontmftigc & l'adversaire de lo~~dt-s
pern'sench&r~.Euuitpotmdepcné-
tr&tton les durs combats MM~ encore en
cours, des esc&drcx d'avions d'a~sa~t
om infligé tï'ennetï'ttdespprt.Métewée.s
en hommes ,cc en nia'
S: EH~paï-eits sovict,tqucs ont été dé-
trmt& poud~t l? jour et !& nuit au-fios-
su du secteur cenu'ai d~ front dp t'Rst.
De& forças nava!es îé~èrcs allemandes
onteou~dansia partie or~du
goltc de Firdande un dragueur de m:nca
sov~pétiq~. U-s en ont incendie un autre
et on~ eudommagé deux patrouilleurs
Devant la cote septentrionale de la
Norvège des OEmfcs de protection d'un n
convoi allemand ont coûté deux vedettes
rapides soviétiques e& ont ramené dM pri-
.-sona.iers.
Une fom~tion de bomb~rdtûice &m6rt-
MtX OE L'ABOMHEMEMT
«M'oM jitm
Fra.nMett!«toatm..
Etranger (oun'e pays. MStr. 440 tr.
RËOACT
t3. «M
~<
t OËBATS jfwEMttt CLERMOMT F<
"C. 0. P. Ocrmont-Ferrxnd 29.4M
.~r~n~m~
~~`~r~~o~
PHYSIONOMIE
Depuis six semaines que se dé-
roulent tes opérations en Norman-
die, ie principal centre de gravite
ucs cotnbats est, dans la région
du Catvados. situé autour de Caen
tandis qu'un autre, egatement très
important se trouve au nord do
Sa~nt-Lô. ces deux dernières vittes
ayant été. Je théâtre de Juttes
acharnées de la part des anta-
gonistes.
On a l'impression que les semai-
nes a venir vont être caractérisées
par une stratégie de défense qui,
en iaissant l'initiative des opéra-
tions aux Angio-Amérieains, avan-
tagés par leur supériorité maté-
rictie, permettra aux Atiemands la
mise au point détour dispositif
d'attaque dont ils annoncent le
prochain déclenchement.
Ce que sera la physionomie de
la bâtai t)e à ce moment-ia, p~ut
être facilement envisagé. H s'agi-
ra, avant tout, pour les Anemands,
de gêner !e ravitaiDement des for-
ces angfo-américaines du conti-
nent et t'apparitton de t'arme
sous-marine annoncée causera,
sans doute, des surprises a.nato-
gues a ce)ie qui a été constituée
par l'apparition des 'VI*.
A t'Est, ta ligne de front se dé-
veloppe depuis le golfe de !in:ande
et la ville de Pskov par Ostrov,
~feve), puis passe par Bras!aw.
Vi)no. Baranov!tchi, Pinsk. T.outstc
et Tarnopo). Ces 'vi))RS étant les
unes toujours occupées par la
Wehrmacht. les autres tw)hé<*s
aux mains des Soviets. Le reste du
front est sans changement depuis
des mois.
Un récent article de M. ,Wa)ter
t.i.pmann a traité des buts de Kuer-
.re des Etats Unis. M. Lipmann en-
visage, après le conflit, i'existenca
.des trpis groupes de puissances
D'abord une communauté outre-
Attantique, groupant les Etats-
Unis. !a Grande-Bretagne, la Fran'
ce, )a De)gique, la HoUande. !&
Norvège. )e nanemark, l'Islande,
auxquels viendraient se joindre la
Suède, ia Grèce. t'!r)ande, te Por-
tugat et )'tta]ie. Ensuite une sphëra
d'inftuence boichevique groupant
tous ies Etats situes entre ]'Aue-
magne et i'U.R.S.S. En troisiema
tieu. nne xnne d'inftuence dont le
centre serait en Chine.
Et M. \a)ter Lipmann prévoit
]e désir qu'émettrait cette com-
munauté atlantique df s'assurer
iadominatj'on du Pacifique. Mai'
on se demande sur que))e puis-
sance c))e devrait être conquise st
l'on estime que .le conflit fini, ta
Japon serait, d'après les Angio-
Amcrica'ns, mis hors de combat
en mpme temps que t'A)!emagne.
Ou<'i pourrait donc
les Soviets? 1
Une autre question. p)eined'in-
tt'rfts~ a rté soulevée par ]a con-
férence monétaire de Brctton
Woods o)t T.ord Keynes a avoue
que la dette de guerre contractée
par ia Grande-nrctagno atteignait
H m')!iards.de noUars et que rAn-
gteterre incapaNe de payer en, es-
pèces s'acquitterait en nature.
La position 'de la Grande-Bre-
tagne sur )es marchés financiers
mondiaux a donc h'en changé. Se
souvient-on, en effet, qu'après )&
guerre 19t4-1~.e))6 était créancière
de rétranger pour une somme de
M .'t 70 miniards df frnncs-nr. Da
créditrice. ]as'tuat'onana';n.isp est
devenue débitrice pour p)us do 40
mu'ards de fran'cs-nr~
Ainsi donc. t'actuc! conftit n'au-
ra pas servi t'influence britanni-
que nussi bien du point de vu<;
r.'nancifr que du point de vufpoli-
t'qu'* Le-: r''ï''ss~mfnts mD~aires,
fn cfrct. A t'égard de la France.
nu sein df iaqu~!)e e!)e tn~to. d'au-
tre part. dacréerdesdivisinns par
tes excitations de sa p)'npac;ande.
font douter qu'unf* entent; ·
s~mMah)e cf)'f oui était né<' en
1*«)~ puisse subsister.
catni: e cff~c'ué *'t?r matin un? incursion
aH-dos'mxdcIaRoum&nipptaïancédM
bombes sur'arc~on dp PJoestî I."sfor-
c"!< de l!t <)~fenM gfrmctno-roumajne 0)tt
détruit Hanpar~ï'x ennemis.
Au cours de ta nuit dernière, de~ tptt*-
reiï& britanniques isol~ ont tancé ~at
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