Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-07-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 juillet 1944 12 juillet 1944
Description : 1944/07/12 (Numéro 1379). 1944/07/12 (Numéro 1379).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MERCREDI t2 JUILLET 1$44
N" 13?9 lôû' ANNËR
1 FRANC
PBtX OE LAEOMMEMENT
«tnots t&n
France et cotM))t< ~30)!tra))){<-f(Affr. rodutt) teoKtru
REOACT!OM eï ADMtNtSTRATtOM
.1 PROV~SOtREM~
t*.«Mt Tettptt nédMt et AdtntntMr <7.ot
<'<
n«)~TC. C. f. Ciennont.yj'rrtM M.
JMJmL DES DEBATS
POLITIQUES ET UTTÉRAÏRES~
CIermontFerrand. le 11 juillet
LTNK~SALVATRÏCE
Les souffrances endurées par
les Français par cuite du carac-
tère de fatalité des épreuves qui
pèsent sur nous à la suite de
la guerre et de la défaite, de-
vraient assurer leur union. Si
l'histoire est l'expérience des
peuples, et st les mêmes causes
engendrent souvent i?s mêmes
effets, nous devrions bien, et
nous voulons que notre patrie
survive, avoir de la mémoire et
nous rappeler le mal terrible
que nous nous sommes fait par
toutes nos violentes dissen-
sions Intestines, et nos luttes
partisanes incessantes. La divi-
sion des Français fut toujours
la source fatale de t~ aéperdi-
tion de leur force, qui préparait
le terrain de moindre résistance
pour tous les m~ux qui pou-
vaient fondre sur nous. Les poli-
ticiens retranchés le plus sou-
vent dans leur parti, comme en
une forteresse, à la fois de
défense et d'agression, étaient,
trop souvent prêts à traiter
d'autres Français appartenant à
~'autres partis, non pas seu'°-
ment en adversaires mais pres-
que en ennemis. Le chef de
l'Etat n'a cessé de déplorer de-
puis quatre ans, que la néces-
sité inexorable de l'union ne fût
pas apparue aux yeux de cer-
tains Français, avec tout l'éclat
d'une évidence catégorique. Déjà
il avait rappelé naguère à Metz,
nv. H~t.l.v: YnOn t>t
en novembre 1938, l'appel de
Bonaparte au pays bouleverse
< Le simple titre de citoyen
français vaut bien sans doute
celui de royaliste, de jacobin,
de feuillant et ces mille et une
dénominations qu'enfante l'es-
prit de faction, et qui depuis
dix ans. tend à précipiter le
pays dans l'abîme. u
L'esprit de contradiction et de
discussion, entre les Français,
au caractère individualiste, leur
fit toujours paraître comme un
point d'honneur de penser au-
trement que leur voisin et de
toujours envisager les choses et
les intérêts mêmes du pays d'un
point de vue essentiellement
subjectif. Ce. travers si domma-
geable que nous avons peut-être
hérité des Gaulois, est la cause
permanente des divisions qui
nous déchirent. Beaucoup de
Français se rebellent contre la
discipline, parce que la disci-
pline résulte d'une volonté com-
mune, pitee et accordée à M':e
règle de salut, dans l'union.
Depuis quatre ans, les Fran-
çais ont beaucoup souffert de
privations, et du fait des bom-
bardements aériens dont les
batailles se sont livrées sans
cesse dans notre ciel, ainsi que
des bombardements et des com-
bats terrestres qui se déroulent
sur notre sol même. Quajid le
bâtiment es sagers ne, songent guère & con-
fronter les nuances de leurs
opinions. Ils ne songent qu'au
péril et y font face dans la
mesure de leurs moyens.
Les Français émigrés consi-
dèrent, de loin, les événements
dramatiques qui ensanglantent
et dévastent notre pays, d'un
œil détaché. Bien à l'abri du
danger et des privations cruel-
les qui assaillent la métropole,
qu'ils ont trouvé préférable
d'abandonner, ils se sont réfu-
giés dans un égoïsme de tout
repos. Et l'union, ils n'arrivent
même pas à l'établir entre eux,
démontrant par là leur vice da
désagrégation. Deux journaux
d'émigrés français publiés a
New-York, l'un < Pour la vic-
toire et l'autre < France
Amérique ont l'air beaucoup
plus préoccupés de s'attaquer et
de s'insulter, que de l'intérêt de
ta France auquel Us se disent
voués. Ils se traitent réciproque-
ment de < sales émigrés ou
de < Le tout Coblentz Ce
qu'ils sont d'ailleurs les uns et
les autres assez exactement.
Vraiment il serait difficile de
trouver quelle force ces gens
pourraient apporter à l'unité
française pour laquelle Us ss-
raient surtout des éléments de
dissolution.
M. OTTO ABETZ
EST REÇU AU CLUB
DE LA PRESSE PAR!StENKE
ParM..]0}ui))(;t.–Unerec<'pttoi))t e
ct''M'fHt)))Bee.\<'ttdr(!dt:t)M-K~'t)t)c)apreM<exceOMjce A). Ot<<. Abctz. atnb~StUtt~r
d'A))<'t<)afH(;:iLt'Hr)fi.&ia<)ue])cMs!e-
ta!Mtnot-af))it)nntMM.<)e)!t)nOna~n-
btntnupfMfn'Cf't))<'a.(.)ntnf'.tres<'C!'<'Mireti'E-
'ftttmTnnititcttttaSoUdtniMna-
t:
M. Otto Abfti! & soon~n~ eo'nbifn )!
a.vti)tci~ affecte ))u: )aitMtt()ttA)
Phtt)ppaHM)ti«t.nf))iia. t't6 puur
n«uSMtt.tU()it.<~))ttMt)')Htt!)tr&umji
gMnf]c()ue[)!)ur!~)'ru.m'c'est un ,et«~dEui'oitéeH Qui disputait
avec fuit. n,
Ceux qui font assaMht~ a pour-
Sun i l'ambitMade)))' d'Atteoxtgnc.. re-
ërcttcrottt ua juur ifiut' acte. ils ponr-
tont fcpren'ire ~ur ieùr cu~npte les
!nutsdert!H''queCuut;)iun, après )e
sacrifice de Jeu t)nedA)C:tK<)ut; son).
nics perdus, ho~s tt\'«ns tuaathtet. n,
J~C COMMMMM~M~
Grand quartier générât du FOh.
Mr,MjuUiet.–c'u/tMH~M<'dM
/ttfUtcoM~ta~dcmeH<
La grande bttaiite defeostve dant !?
secteur de Oaen s'est étendue, dans !a
journée dhur, à ia tille même. Apr~
(ies combats acharnes de ftt~s et de ;a a).
sons, au cours desquels nos troupes ont
hif.!)!~ a i'adteriaire de très iourdes per-
te*, i'cnnemi & r&poutte nnt iitnf'x jn*.
que dans )a banheue tud de Caen. CM
attaquas de eharaennfmte!. ont échoué
prêt, de QranvJ:e. Dans une brecha at-
tuct départ et d'fut.redoia router"
Caumont à Oaca, les comba:t ne itont
pas termines tneore. Entre Airel et ftit't
tM)y. Fennenun'apureatiMrQuo.
faibles gains de terrain.
Au tud de 1~ Hayedu-Puits. piusfeuM
attttq'tet ennemiet ont eK repoussccf. <
i'ouest de te~te m&me !ûct[itE, )e< cott
centrations des troupes ennemiet ont été
ftiitpcrsëet par des ura d'artiHette mat
S)t!
Au~ cours des combats qui M Mntd*
rout~f) ))r Mmaioe dernière d~tM ta n*<
tte tNd-ouctt du Oottntta, tes e)ements
de IttT!* division d'infanterie, ptaCM
sauf.. ie conimandemeat du coJone! de rt-
eerve Bacherer, ainsi que des Oemecu
de )a3<3 terkemper, te sont partieutieremeat dit
lingues.
S:tneantis .eu cours d'engagement en ttt- ¡
ritoire français!.
A l'ouest du littorat de )a Ho)tftnde 't I
du Nord de la France, des unités de pro-
tection de fa marine de guerre ont eouM
dans)anuitduSau!)jut!]et.dout*
dettes raf~des britanniques; quatre au-
tres ont été crânement eo'fnmnttïtt*
plusieurs bateaux ont été atteints, en
outre, par de nombreux coups au t'ft
Une uniM K))em*mde *t< p~tue.
Dan< ia baie de Saint-Me:o des pa-
trouitteurs allemands ont contraint a fai-
re detui tour des contrc-torpiUeurs en-
nemis. dont un a été endommafe.
Les tirs de reprcsaiiicseîfectues contre
Londres au tnoyendctw Vit continucat
.presque sans interruption.
En ItaUe.te* troupes tngasrouM-fronticre occtdenta)e, prtt de Vot-
tcra, Po~ibonzi, Arezzo et tur ts cotf
adriatique se sont distinsu~es hier encore
par ]eur fermeté exemplaire.
Bienqu'tt ait ensa.t:ed''s forces O'tnfan-
tcrie et de chars supérieures en nombre,
tppuycM p&r de puissants ttre d'art)!!erte
et des ttttaaMs aériennes assez torte<.
t'enitemt n'a réalisé nuUe part !a percée
escomptée. Dans quelques broche!) )oca!et.
les combats se poursuivaient encore dans
la soirée d'hier.
A t'Ett. let attaque: eovtetique!, prêt
de Kove], ont diminue de violence arrêt
tes succès dêfcMttt eciat&ntt Mmportcs
pM nos troupes. De nouveUe* tentative*
de percée ont cté brisées.
A i'eutotdeBar&novitchi.notdttt-
tions ont proeremant avec de puiMentes force*
d.'inftmterle et de chait au coUM de
combim (Mtmrnet, qui te Mnt déroutet
de part et d autre de Stonttn, cur i& ri-
vière SMXara. LM defenMttrs de Vitno
ont tenu ta tilit en dëpit de nombreu-
ses attaques ennemies appuyée: par de*
DAM8 UN ËDtTOtttAL RADtC'DtfPUSt
M. PAUL MARÏON COMMENTE L'ENTREVUE
ROOSEVELT-DE GAULLE A WASHINGTON
Vichy, !0 juillet. Le voyage du
général de Gau);e aux Etata-Unit a <(e
commente par M. Paul Marton, scere-
taire d'Ktat auprès du ctef du gouver-
nement. ()Nns son Mitoriat fadiod.tfusé.
Il a souH~n~ que. ma~r~ te caractère
fensattonijet <)onn6 pa.t' t.t presse amê'
rieatne a cette visite. Je prot))6mc tte )a
reconnaissance du Comité Françats de
Ltberation t)ationa!e, en tant que gou-
vonemen~ officict, ne f-~UMft pas à
l'ordre du jour des conversattons Roo-
MTt~t-de GaaHe.
Pau! Marton à d~ga~e ainst~&j~i
ainrrfcafn et la tecoa de ce voyage *&
grand spe~tacJe =
.< !a fefiM. teoucoup p!M! ~Me
m~jt c'efif tinffie dit- de Uau~. (fMf ;e Mft cofn)M<*
e~ent, te f/)<*r«it ecmme che,f du fcrHc~tettt e< 9"n)t tfM -~tf!<'et des hOMMM ['tmdrtgue eut <«!ue !« France «Me CHf-
~~a'e 'e"i4uee Mn chff ffe ~oxt~rnemenf /an<'ot<,
M yaf«:
LES OPÉRATIONS M!UTA!RES EN NORMANDIE
CRmQUÉES PAR UN JOURNA~STE AMÉR!CAtN
Stochho!m, 10 juiUet. Le
.S'M'ti~t!~ D~~oft p))b]ie un ar-
tictetieM.Him.sonBaIdwin.coJ-
)!tborateurmiittaitcduA'cM-lo~f
T~/tc~, qu} vient de Tcntrer à Lon
ofs nptca un séjour en Kotnmn-
die M.BaidwiMfcrit:
On nf peut nitr oue iM cootbats le front (i :n
L'ancien croiseur Il à ~'embouchure de ~'Orne
Ber)in.tjut:'<'t.–Danois nuit dut a
tu 9 ju:)tct.dfs formations dations de
combat iout'tk aitutitotis ont ftttaqué un
navirec[ebaiaU]eenncmiQui,hor.sd'émt
de ~e mouvoir, B't-s~ dci'embouchureûtt'Orne.H ~'eg~de
i'ancicn navire de guerre françaM << Cour-
bet*, du tonale de 22.;M[ont)te.
chars et ont infime à t'advcrtaire des
pertes Étevëes en hommes.
Au- nord'ouest de VUno, tes troupes
soviétiques ont été rejetees a )a suite de
contre-attaques sur ia route de Kovno
à Dvinsit. De vioients combaH sont en
cours près d Otena. Des contre-attaques
effectuées par nos troupes ont <'t< cou-
ronnées de succès. Au nord-ouest de Fo-
iots):, des tentittivee de percée soviett-
quos ont échoué t~rsce ù ia résistance
opiniâtre opposée par nos troupes.
Lors des durs combats dêtensifs, qui
se sont déroutes dans tes secteurs d'Or-
cha, ic commandant Lambrecht, nui
avait Mus ses ordres un détachement de
D.C .A. K~ere. originaire de Hambourg.
t'est distingue par un courage exemptatre.
De puissantes formations d'avions d as.
saut sont intervenues par vagutscesstves dans les combats terrestres met-
tant hors de combat de nombreux chars
et canons soviétiques et détruisant plu-
sieurs centaines de véhicules.
Au court de nuit dernière, des tviOM
de bombardement et de combat nocturnes
ont effectué des attaques efficaceo cen-
tre te trafic de ravitaiitemmt soviétique.
Oans ies gares do Korostcne, d'Oievsk
M de ttovno notamment, des incendiM
étendus et de vtoientM eiiptosions ont été
provoquât par des dépôt!! de carburant.
Une formation de bombardiers améri-
cains & !achc, hter, des bombes qui eont
tombées au hasard sur Je région de
PIoestt. Dp~ avions ennemis isoies ont
)enee, au cours de )a nutt dernière, des
bombes sur ta région w<)pha!o-rh6nane.
DM forets navaies. la D.C.A. instaiïee 4
bord de navires marchands de D.C.A de ia marine de guerre ont
abattu entre le l'r et le tO Juiiiet. M
avions ennemis. (O.P.I.-Havas). 1
LIHHUMATtOMBE PHHJPPE HEK~OT
A EU L!EU A B8ROEAUX
Bordeaux. tO jui!)ct. Suivant ]e dé-
sir exprimé pat )a famii)e de M. Phtiippe
Henr.ot, secrétaire d'Etat & i'Intormation
et & ta Propagande, !a dépoutUe mor-
tt-:ie du mtntttre ttia routsa)uta pretecturt rëgionft~ par un détache-
ment de la mince et un détachement de
ta polies municipaie.
IntmMtatement traMKftt dt!U une
ehapd)e ardsnte de !g;ite Saint-Bruue.
cl'e a r~gtona! et par M. Adrien Marquct. matre
do Bordeaux. Taute la nuit, dct d<'tache-
men:s de ta m~icc et 'de ta poUce muni-
cipaic ~e sont t'e!ayes pour la veUMe tu-
tt&bre.
Le !endema)n, ]a poputatton de Bordeaux
a etC adm.se t defitc)' devant te cata-
falque dans ['ëg!) qu'à ta nuit un f!ot interminaMe d'am~
de Phnippe Henriot na CM)!M recuct!))!' et prier detftnt son cereueU.
L'hommage de Bordeaux a ett aussi
émouvant que ce)u! de Farit.
La ecremonie dM otxi!que< a retctu un
caractère parucutierement intime, puts-
tMn.'ff<'htA'oUt)<'H.~MeMf,f[<:fM~ou<)io)!,f
ntM~<)ftJodM,
.Ht/iMcf !e? fctfMMn tf)M!e a~f'o!)Mr~n«'H~c;tcc~<'t'cice*.
~n'a9Mf!?fyi«'rt'M~tQt~)~;<'<'t()A'<'M-)0)-y;,te)yf'))t')'~f)&Gtfi'«w~~oMMf'0)nw<'<'he)'d!ejyM'e~'<'4e'i'~mMt'o~i'<'tfrfi~M<'Mten!t;omMe~e)'~fnf)'ecfM«Mr
!O.F.Hata!:).
DËGAULLEAQUtTTË
WASH!NGTON ·
Wash<)ettt<(jCauntf!eetevetnét. Lt prudent dtt Cem)«
conformtattpM de dôme eus h's espoirs Atiglo'Am6t*ica.}nsn'o~tpiM~t6fca]i~ct.
Ma)ntCi)*nt eue t~ motn~ de ta p<'rjo<)t
a' iëc, on Mt bien obtigé do conata~ï' que
tf< ttiti~ tOttt en retard tur Jeur ho-
'ire.
M. Ha!dw!n afit'~bue M ratard &
!a r6sjstance hc]t:irtx;e et habite
des AHe~tands.
Ce navire, daiant de !B:<, tn'att une
'vitesse de SO mii! ee marins. M était~e!2p:ec<'sdt;a02mm..deZ2ptecct(i<'
tMmm.ctdcfpl&ccsdeD.C.A.dt
M mm. Gr&cf & cette arti)iconstituait un danger pM'mancnt pour lM
AUcmands à l'embouchure de l'Orne CE
notamment pour iMtroupMalIemandet
prtadcCMn.
Le navire a été mis hors de combitt par
des moyens sur )vth aUemands refusant de donner tucun<*
prpc}~!on..ctnotatnMsntsurJaqu~snon
de Bttyoir t'it s'agit i~ d'un succès dM
naut'eUct armes aHemandes. Ayant iKe
attaqua dans !a nuit de Mme~i a diman-
che par dM étions de combat, le cutraMe
a ~u toute.s spa pièces. rÉduite~ au silence.
LES COMMUNISTES D'ALGER
demandent !a mobi!!sat!on
des Françai: de Normandie
T~n~er. 10 jt~tlet. Apres l'annonce
de la mobitisaHon pat- le ComitÉ d'A~-
g-tr des rMSOtttB.~ants français résidant
en Crnn)<)un:st<} <)'A]ger La Z.ttcrté. r~ela)))e,
au jtOM du p~i't) soYiëti()Up la mobilt-
Mtion immMiute, en Kormandip. tous tes hommes en État de porter :cs
arm<*s.
Les Jcpon !es ~rcngeM t'occupai
de queïHoM re~Mses
Tohio.)0jul)]d~enu ttrtdont qu e< têt prêtre* angmit, hot))tnt))*r*!ent & t'etpionnajn et t act)*i«s indés)ra)))es, tes autortt~t m).
)t(e)<'M jttpon-itMi! t'obX~atjon d inierner t neuveau tout
)M rMj)de mtttonahtt ttrtmfftre, t'cccuptnt
dt <)ue6ti&nt r«ig!eu
que ta vilte de Bordeaux ava)t dfj& fait
célébrer, mardi dernier, un ~ervJce 60::n-
net a la eathédrate Saint.Andre. nou~ ta
presidenc* (te M~r Fetttn, primat dA-
qattains, archeveoue. de Bordeaux qui
avait pt-ononee une atloeution parttculie-
rpment émouvante.
A coté de ta famtije, M. Sabatter, pré-
fet regiona!, M. Boucoinram, préfet de-
iegue et leuM eaMnets, M. Adrten Mar-
quet et te cohscU munictpaf prtcMaient
ta {ott'e attrutéc et rMue:Mie dm amu
)MMonnc)s de Phitippe Henrtot, a' Bot-
deaux.
La mfMe a 6<< dtte par i'abbe Bergpy,
cure de Satnt-EmUion, dont l'cmot:an
~tatt Yi~iM!; et Mn emia?nM M~r Feitin
a tenu a donner tui-meme ia derntè)'<:
absoute avant J'inhumatioh qui a eu lieu
au cimetière de X Chartreuse, devant une
Immense afOHsnee et sou~ un amon-
eeiiement de ficure.
Mme Phtttppe Hcnriot t tenu & expri-
mer au préfet regiooat ta reconnaiMance
émue a l'égard du chef du gouvernement
pouf les preuves detion qu'il c'a cessé de manifester & ton
egaid et & )'égard de ON enfante, au
cours de CM p!;n!Mt's journées. E!ie ]ui
a demande ë:a)ement de remcrcitr M.
Pterre Taittinger, prAttdent du eonscH
municipal de Pari:, am) pereonnet de
Phihppe Henriot. et touo &-< coHe~uM
de ta tr'[n:eipa:it< pour l'ampieur donnée
par ta tti)e de Parts aux fun~rait)M na.
tionaies de Phthppe Henriot. En outr.
Mn)!* Henuot a et< particulièrementsiMe au g~te de )a yf))e de Parb er&ce
auquet te transfert de ta depouiUe mor-
teUe de Mn mari. ~~qu'a Bordt'aux. a
ju ttre teatisc sanf) aucune diHicuhë
pour e!)e. (O.F.Hava<).
UN SERVÏCE &EHGIEUX
Mt célébré à Barcelone
Barceione. to ~utUet. Un eerviee
funèbre a été cuîebré. avec une grande
M:enntté, & ]a chapeUe française d~
B~rce~one oour te repot de i'&me de
Phi!ippe Benriot.
Une très grande atfiuenec te preMatt
dans !'eg!i6e autour de M. Pierre Hër;-
ccurt et du personnel du consu.iat géné-
rat.
La rt!te de Barce:one était représenté
par un.: de:et;aUon condutte par le doc-
teur Abadat. de !a vteiUe tarde de !a
(thft)ange. On remarauatt, en outre, la
présence de M. D~obos, fice-prestdent de
i'aesoc'atîon de )a presse et directeur
des Journaux.
A !'tssue de !a cérémonie. M. Pierre
Hericomt a reçu tes ccndoteancM de
nombreu~t personnaMtet fraceaises et
!spagno:es.
Vitebsk à Bebraisk
) pM C de KORFF
La guerre est eomme un grand
pouue cpi<)uu et sauvage. dont les
motifs principaux reviennent a
chaque nouveau chan~ f.a Hus-
sie manche est un (tes tuitmottv
que J'en ittians tous tes connue de .tt Kus-
sie et de ses voisins occidentaux.
t)f8 f'aube de son histohe, Ja tsie Uianche ~ut un chtainf, sans cesse renouve.'ë. un
h"t, un enjeu. n ne faut pas ou-
btier (jue Ja voie royaie du Unicpr
ta travet-se sur uf.e notable lon-
gneur et qu'efie est ;'villes n consonnancc cc!t;bt'e de-
puis des siecies, dont chacune re-
pt'esente une.page d'histoit'e, un
épisode décisif, où t-~iite et lé-
gende se mêlèrent pour ffx'mprJa
n'afne continue de repopc~ natio-
naie. Mins)(, Vitebsk. Smo:ensk,
Mo!ii)ev,– le grand pa)-a)!eto-
gratnn)~, où s'inscrivent actuelle-
incMtJea grands faits de guerre.
furent bien des fois le cadre et le
centre de rayonnement d'actions
guerricres, de conquêtes, d'incur'-
sions, de défense de part et d'au-
tre Lithuanie, Russie. Potogne
furent de tous temps les princi-
paux adversaires qui se heurtèrent
dans ces ccntr6es.
Kous avons déjà eu l'occasion
naguère, par rapport au conflit
actuc) de mentionner Vitchsk et
sa région nord-occidcntate de Po-
]ots)< et de Kpvet (< Journal des
Débats' du M-10-i3).
Ces jours-ct à nouveau )'autos-
trade et ia grande voie ferrée,
réunissant Minsk a Srnoknsk, pur
Orcha sont Je théâtre rcnouveté de
combats d'envergure. Orcba. point
de jonction de )a grande ii~ne fer-
roviaire rectitigne. qui de Lenin-
grad, passant par Vitebsk. descend
le I)n!epr. pour dépasser Mohilev.
où & une centaine de Mtometres
au de)a, e))e se sépare en deux
tronçons et quitte définitivement
)e cours du fleuve. A cent kiiome-
tres de Smo!ensk. sur la courbe
du Dniepr, hifurquant a cet en-
droit directement vers le sud.
Or~ha. dans ]e gouvernement de
Mohiiev. est un chef-lieu de dis-
trict. comptant 15.000 habitants.
<'ga]e distance entre Mohitev. au
snd. et Vitfbsh. au nord. e)Jc est
un point strateg'fque importc.nt.
commandant un rayon ferroviaiM
muftipte. en mpme temps que Fau-
tosrade Minsh-Smotensk.
En protongement de cette vaste
f~'n'e gëomc'trique. et formant
d'autre part un triante avec
Minsh et MoMev. nous trouvons
Robr)us)t, dans ]e goHvet'ttCnMnt
de Mins)<. sur la Bcrétfna et ja
grande ligne de chemin do fer qui,
de Vifna. par Minsk et Bcbruisk~
rejoint Gome) et de ]A continue.
d'une part, sur Moscou, et de l'au-
tre. descend vers KhartKp!e bourgade au début du XV!" aie-
c]e. e))e figura déjà dans tes au-
nates tdstoriques de cette époque.
.ors du partage de ]a Po:o~ne en
J795, Bobruish fut annexée & !a
'Russie, avec tout )e gouvernement
de Minsk. EriRée en place-forte par
Alexandre elle fut va.inemant as-
siège par les Français .en 1SM.
Cette forteresse faf:!it jouer un ro)e
rcsottttoire dans la vie de ceiui
qui en fut t'instigateur et dans !a
destines de ta dynastie dM Ro-
manov En effet, n'est-ce pas
Bpbrutsh qui fut choisi par )M
conjures tnititaires (futurs ducem-
brist~s). au début de 1825. pour être
le lieu dn detent'on du Tsar
A!exandre I. après que ceux-ci se
seraient emparés de sa personne?.
La consp.'ratton fut dëjoude et ta.
.mort subite de )'Emp<'reur ft~
eehonfr définitivement ce p)an.
Acfne;)pmfnt. Bobru~sk est une
ville de 60.000 'habitants. A une
cinquantaine de h"ometres de J)o-
h'nf, où la voie ferrce traversp le
nnicpr pour se diriger vprs GomcI.
Un orstmisme créé à Londres
pour !a !atte contre !es c V ï ))
Londres. 1.0 ]ui)!pt.–On vient de
cr U sera dirt:!secrêt&ire partfmentaire à ia sécurité na-
Uona!R. ~ut tiendra de. conférences r~-
euHèrfS avec têt d~utfs des rée;OM
bombardées.
N" 13?9 lôû' ANNËR
1 FRANC
PBtX OE LAEOMMEMENT
«tnots t&n
France et cotM))t< ~30
REOACT!OM eï ADMtNtSTRATtOM
.1 PROV~SOtREM~
t*.«Mt
<'<
n«)~T
JMJmL DES DEBATS
POLITIQUES ET UTTÉRAÏRES~
CIermontFerrand. le 11 juillet
LTNK~SALVATRÏCE
Les souffrances endurées par
les Français par cuite du carac-
tère de fatalité des épreuves qui
pèsent sur nous à la suite de
la guerre et de la défaite, de-
vraient assurer leur union. Si
l'histoire est l'expérience des
peuples, et st les mêmes causes
engendrent souvent i?s mêmes
effets, nous devrions bien, et
nous voulons que notre patrie
survive, avoir de la mémoire et
nous rappeler le mal terrible
que nous nous sommes fait par
toutes nos violentes dissen-
sions Intestines, et nos luttes
partisanes incessantes. La divi-
sion des Français fut toujours
la source fatale de t~ aéperdi-
tion de leur force, qui préparait
le terrain de moindre résistance
pour tous les m~ux qui pou-
vaient fondre sur nous. Les poli-
ticiens retranchés le plus sou-
vent dans leur parti, comme en
une forteresse, à la fois de
défense et d'agression, étaient,
trop souvent prêts à traiter
d'autres Français appartenant à
~'autres partis, non pas seu'°-
ment en adversaires mais pres-
que en ennemis. Le chef de
l'Etat n'a cessé de déplorer de-
puis quatre ans, que la néces-
sité inexorable de l'union ne fût
pas apparue aux yeux de cer-
tains Français, avec tout l'éclat
d'une évidence catégorique. Déjà
il avait rappelé naguère à Metz,
nv. H~t.l.v: YnOn t>t
en novembre 1938, l'appel de
Bonaparte au pays bouleverse
< Le simple titre de citoyen
français vaut bien sans doute
celui de royaliste, de jacobin,
de feuillant et ces mille et une
dénominations qu'enfante l'es-
prit de faction, et qui depuis
dix ans. tend à précipiter le
pays dans l'abîme. u
L'esprit de contradiction et de
discussion, entre les Français,
au caractère individualiste, leur
fit toujours paraître comme un
point d'honneur de penser au-
trement que leur voisin et de
toujours envisager les choses et
les intérêts mêmes du pays d'un
point de vue essentiellement
subjectif. Ce. travers si domma-
geable que nous avons peut-être
hérité des Gaulois, est la cause
permanente des divisions qui
nous déchirent. Beaucoup de
Français se rebellent contre la
discipline, parce que la disci-
pline résulte d'une volonté com-
mune, pitee et accordée à M':e
règle de salut, dans l'union.
Depuis quatre ans, les Fran-
çais ont beaucoup souffert de
privations, et du fait des bom-
bardements aériens dont les
batailles se sont livrées sans
cesse dans notre ciel, ainsi que
des bombardements et des com-
bats terrestres qui se déroulent
sur notre sol même. Quajid le
bâtiment es
fronter les nuances de leurs
opinions. Ils ne songent qu'au
péril et y font face dans la
mesure de leurs moyens.
Les Français émigrés consi-
dèrent, de loin, les événements
dramatiques qui ensanglantent
et dévastent notre pays, d'un
œil détaché. Bien à l'abri du
danger et des privations cruel-
les qui assaillent la métropole,
qu'ils ont trouvé préférable
d'abandonner, ils se sont réfu-
giés dans un égoïsme de tout
repos. Et l'union, ils n'arrivent
même pas à l'établir entre eux,
démontrant par là leur vice da
désagrégation. Deux journaux
d'émigrés français publiés a
New-York, l'un < Pour la vic-
toire et l'autre < France
Amérique ont l'air beaucoup
plus préoccupés de s'attaquer et
de s'insulter, que de l'intérêt de
ta France auquel Us se disent
voués. Ils se traitent réciproque-
ment de < sales émigrés ou
de < Le tout Coblentz Ce
qu'ils sont d'ailleurs les uns et
les autres assez exactement.
Vraiment il serait difficile de
trouver quelle force ces gens
pourraient apporter à l'unité
française pour laquelle Us ss-
raient surtout des éléments de
dissolution.
M. OTTO ABETZ
EST REÇU AU CLUB
DE LA PRESSE PAR!StENKE
ParM..]0}ui))(;t.–Unerec<'pttoi))t e
ct''M'fHt)))Bee.\<'ttdr(!dt:t)M-K~'t)t)c)apreM<exceOMjce A). Ot<<. Abctz. atnb~StUtt~r
d'A))<'t<)afH(;:iLt'Hr)fi.&ia<)ue])cMs!e-
ta!Mtnot-af))it)nntMM.<)e)!t)nOna~n-
btntnupfMfn'Cf't))<'a.(.)ntnf'.tres<'C!'<'Mireti'E-
'ftttmTnnititcttttaSoUdtniMna-
t:
M. Otto Abfti! & soon~n~ eo'nbifn )!
a.vti)tci~ affecte ))u: )aitMtt()ttA)
Phtt)ppaHM)ti«t.nf))iia. t't6 puur
n«uSMtt.tU()it.<~))ttMt)')Htt!)tr&umji
gMnf]c()ue[)!)ur!~)'ru.m'
avec fuit. n,
Ceux qui font assaMht~ a pour-
Sun i l'ambitMade)))' d'Atteoxtgnc.. re-
ërcttcrottt ua juur ifiut' acte. ils ponr-
tont fcpren'ire ~ur ieùr cu~npte les
!nutsdert!H''queCuut;)iun, après )e
sacrifice de Jeu t)nedA)C:tK<)ut; son).
nics perdus, ho~s tt\'«ns tuaathtet. n,
J~C COMMMMM~M~
Grand quartier générât du FOh.
Mr,MjuUiet.–c'u/tMH~M<'dM
/ttfUtcoM~ta~dcmeH<
La grande bttaiite defeostve dant !?
secteur de Oaen s'est étendue, dans !a
journée dhur, à ia tille même. Apr~
(ies combats acharnes de ftt~s et de ;a a).
sons, au cours desquels nos troupes ont
hif.!)!~ a i'adteriaire de très iourdes per-
te*, i'cnnemi & r&poutte nnt iitnf'x jn*.
que dans )a banheue tud de Caen. CM
attaquas de eharaennfmte!. ont échoué
prêt, de QranvJ:e. Dans une brecha at-
tuct départ et d'fut.redoia router"
Caumont à Oaca, les comba:t ne itont
pas termines tneore. Entre Airel et ftit't
tM)y. Fennenun'apureatiMrQuo.
faibles gains de terrain.
Au tud de 1~ Hayedu-Puits. piusfeuM
attttq'tet ennemiet ont eK repoussccf. <
i'ouest de te~te m&me !ûct[itE, )e< cott
centrations des troupes ennemiet ont été
ftiitpcrsëet par des ura d'artiHette mat
S)t!
Au~ cours des combats qui M Mntd*
rout~f) ))r Mmaioe dernière d~tM ta n*<
tte tNd-ouctt du Oottntta, tes e)ements
de IttT!* division d'infanterie, ptaCM
sauf.. ie conimandemeat du coJone! de rt-
eerve Bacherer, ainsi que des Oemecu
de )a3<3
lingues.
S:tneantis .eu cours d'engagement en ttt- ¡
ritoire français!.
A l'ouest du littorat de )a Ho)tftnde 't I
du Nord de la France, des unités de pro-
tection de fa marine de guerre ont eouM
dans)anuitduSau!)jut!]et.dout*
dettes raf~des britanniques; quatre au-
tres ont été crânement eo'fnmnttïtt*
plusieurs bateaux ont été atteints, en
outre, par de nombreux coups au t'ft
Une uniM K))em*mde *t< p~tue.
Dan< ia baie de Saint-Me:o des pa-
trouitteurs allemands ont contraint a fai-
re detui tour des contrc-torpiUeurs en-
nemis. dont un a été endommafe.
Les tirs de reprcsaiiicseîfectues contre
Londres au tnoyendctw Vit continucat
.presque sans interruption.
En ItaUe.te* troupes tngas
tcra, Po~ibonzi, Arezzo et tur ts cotf
adriatique se sont distinsu~es hier encore
par ]eur fermeté exemplaire.
Bienqu'tt ait ensa.t:ed''s forces O'tnfan-
tcrie et de chars supérieures en nombre,
tppuycM p&r de puissants ttre d'art)!!erte
et des ttttaaMs aériennes assez torte<.
t'enitemt n'a réalisé nuUe part !a percée
escomptée. Dans quelques broche!) )oca!et.
les combats se poursuivaient encore dans
la soirée d'hier.
A t'Ett. let attaque: eovtetique!, prêt
de Kove], ont diminue de violence arrêt
tes succès dêfcMttt eciat&ntt Mmportcs
pM nos troupes. De nouveUe* tentative*
de percée ont cté brisées.
A i'eutotdeBar&novitchi.notdttt-
tions ont
d.'inftmterle et de chait au coUM de
combim (Mtmrnet, qui te Mnt déroutet
de part et d autre de Stonttn, cur i& ri-
vière SMXara. LM defenMttrs de Vitno
ont tenu ta tilit en dëpit de nombreu-
ses attaques ennemies appuyée: par de*
DAM8 UN ËDtTOtttAL RADtC'DtfPUSt
M. PAUL MARÏON COMMENTE L'ENTREVUE
ROOSEVELT-DE GAULLE A WASHINGTON
Vichy, !0 juillet. Le voyage du
général de Gau);e aux Etata-Unit a <(e
commente par M. Paul Marton, scere-
taire d'Ktat auprès du ctef du gouver-
nement. ()Nns son Mitoriat fadiod.tfusé.
Il a souH~n~ que. ma~r~ te caractère
fensattonijet <)onn6 pa.t' t.t presse amê'
rieatne a cette visite. Je prot))6mc tte )a
reconnaissance du Comité Françats de
Ltberation t)ationa!e, en tant que gou-
vonemen~ officict, ne f-~UMft pas à
l'ordre du jour des conversattons Roo-
MTt~t-de GaaHe.
Pau! Marton à d~ga~e ainst~&j~i
ainrrfcafn et la tecoa de ce voyage *&
grand spe~tacJe =
.< !a fefiM. teoucoup p!M! ~Me
m~jt c'efif tin
e~ent, te f/)<*r«it ecmme che,f du fcrHc~tettt e< 9"n)t
~~a'e 'e"i
M yaf«:
LES OPÉRATIONS M!UTA!RES EN NORMANDIE
CRmQUÉES PAR UN JOURNA~STE AMÉR!CAtN
Stochho!m, 10 juiUet. Le
.S'M'ti~t!~ D~~oft p))b]ie un ar-
tictetieM.Him.sonBaIdwin.coJ-
)!tborateurmiittaitcduA'cM-lo~f
T~/tc~, qu} vient de Tcntrer à Lon
ofs nptca un séjour en Kotnmn-
die M.BaidwiMfcrit:
On nf peut nitr oue iM cootbats
L'ancien croiseur
Ber)in.tjut:'<'t.–Danois nuit dut a
tu 9 ju:)tct.dfs formations dations de
combat iout'tk aitutitotis ont ftttaqué un
navirec[ebaiaU]eenncmiQui,hor.sd'émt
de ~e mouvoir, B't-s~
i'ancicn navire de guerre françaM << Cour-
bet*, du tonale de 22.;M[ont)te.
chars et ont infime à t'advcrtaire des
pertes Étevëes en hommes.
Au- nord'ouest de VUno, tes troupes
soviétiques ont été rejetees a )a suite de
contre-attaques sur ia route de Kovno
à Dvinsit. De vioients combaH sont en
cours près d Otena. Des contre-attaques
effectuées par nos troupes ont <'t< cou-
ronnées de succès. Au nord-ouest de Fo-
iots):, des tentittivee de percée soviett-
quos ont échoué t~rsce ù ia résistance
opiniâtre opposée par nos troupes.
Lors des durs combats dêtensifs, qui
se sont déroutes dans tes secteurs d'Or-
cha, ic commandant Lambrecht, nui
avait Mus ses ordres un détachement de
D.C .A. K~ere. originaire de Hambourg.
t'est distingue par un courage exemptatre.
De puissantes formations d'avions d as.
saut sont intervenues par vaguts
tant hors de combat de nombreux chars
et canons soviétiques et détruisant plu-
sieurs centaines de véhicules.
Au court de nuit dernière, des tviOM
de bombardement et de combat nocturnes
ont effectué des attaques efficaceo cen-
tre te trafic de ravitaiitemmt soviétique.
Oans ies gares do Korostcne, d'Oievsk
M de ttovno notamment, des incendiM
étendus et de vtoientM eiiptosions ont été
provoquât par des dépôt!! de carburant.
Une formation de bombardiers améri-
cains & !achc, hter, des bombes qui eont
tombées au hasard sur Je région de
PIoestt. Dp~ avions ennemis isoies ont
)enee, au cours de )a nutt dernière, des
bombes sur ta région w<)pha!o-rh6nane.
DM forets navaies. la D.C.A. instaiïee 4
bord de navires marchands
abattu entre le l'r et le tO Juiiiet. M
avions ennemis. (O.P.I.-Havas). 1
LIHHUMATtOMBE PHHJPPE HEK~OT
A EU L!EU A B8ROEAUX
Bordeaux. tO jui!)ct. Suivant ]e dé-
sir exprimé pat )a famii)e de M. Phtiippe
Henr.ot, secrétaire d'Etat & i'Intormation
et & ta Propagande, !a dépoutUe mor-
tt-:ie du mtntttre tt
ment de la mince et un détachement de
ta polies municipaie.
IntmMtatement traMKftt dt!U une
ehapd)e ardsnte de !g;ite Saint-Bruue.
cl'e a
do Bordeaux. Taute la nuit, dct d<'tache-
men:s de ta m~icc et 'de ta poUce muni-
cipaic ~e sont t'e!ayes pour la veUMe tu-
tt&bre.
Le !endema)n, ]a poputatton de Bordeaux
a etC adm.se t defitc)' devant te cata-
falque dans ['ëg!)
de Phnippe Henriot na CM)!M recuct!))!' et prier detftnt son cereueU.
L'hommage de Bordeaux a ett aussi
émouvant que ce)u! de Farit.
La ecremonie dM otxi!que< a retctu un
caractère parucutierement intime, puts-
ntM~<)ftJodM,
.
~n'a9M
!O.F.Hata!:).
DËGAULLEAQUtTTË
WASH!NGTON ·
Wash
conformtattpM de dôme eus h's espoirs
Ma)ntCi)*nt eue t~ motn~ de ta p<'rjo<)t
a'
tf< ttiti~ tOttt en retard tur Jeur ho-
'ire.
M. Ha!dw!n afit'~bue M ratard &
!a r6sjstance hc]t:irtx;e et habite
des AHe~tands.
Ce navire, daiant de !B:<, tn'att une
'vitesse de SO mii! ee marins. M était
tMmm.ctdcfpl&ccsdeD.C.A.dt
M mm. Gr&cf & cette arti)i
AUcmands à l'embouchure de l'Orne CE
notamment pour iMtroupMalIemandet
prtadcCMn.
Le navire a été mis hors de combitt par
des moyens sur )
prpc}~!on..ctnotatnMsntsurJaqu~snon
de Bttyoir t'it s'agit i~ d'un succès dM
naut'eUct armes aHemandes. Ayant iKe
attaqua dans !a nuit de Mme~i a diman-
che par dM étions de combat, le cutraMe
a ~u toute.s spa pièces. rÉduite~ au silence.
LES COMMUNISTES D'ALGER
demandent !a mobi!!sat!on
des Françai: de Normandie
T~n~er. 10 jt~tlet. Apres l'annonce
de la mobitisaHon pat- le ComitÉ d'A~-
g-tr des rMSOtttB.~ants français résidant
en Crnn
au jtOM du p~i't) soYiëti()Up la mobilt-
Mtion immMiute, en Kormandip. tous tes hommes en État de porter :cs
arm<*s.
Les Jcpon
de queïHoM re~Mses
Tohio.)0jul)]d~enu ttrtdont qu
)t(e)<'M jttpon-itMi!
)M rMj)
dt <)ue6ti&nt r«ig!eu
que ta vilte de Bordeaux ava)t dfj& fait
célébrer, mardi dernier, un ~ervJce 60::n-
net a la eathédrate Saint.Andre. nou~ ta
presidenc* (te M~r Fetttn, primat dA-
qattains, archeveoue. de Bordeaux qui
avait pt-ononee une atloeution parttculie-
rpment émouvante.
A coté de ta famtije, M. Sabatter, pré-
fet regiona!, M. Boucoinram, préfet de-
iegue et leuM eaMnets, M. Adrten Mar-
quet et te cohscU munictpaf prtcMaient
ta {ott'e attrutéc et rMue:Mie dm amu
)MMonnc)s de Phitippe Henrtot, a' Bot-
deaux.
La mfMe a 6<< dtte par i'abbe Bergpy,
cure de Satnt-EmUion, dont l'cmot:an
~tatt Yi~iM!; et Mn emia?nM M~r Feitin
a tenu a donner tui-meme ia derntè)'<:
absoute avant J'inhumatioh qui a eu lieu
au cimetière de X Chartreuse, devant une
Immense afOHsnee et sou~ un amon-
eeiiement de ficure.
Mme Phtttppe Hcnriot t tenu & expri-
mer au préfet regiooat ta reconnaiMance
émue a l'égard du chef du gouvernement
pouf les preuves de
egaid et & )'égard de ON enfante, au
cours de CM p!;n!Mt's journées. E!ie ]ui
a demande ë:a)ement de remcrcitr M.
Pterre Taittinger, prAttdent du eonscH
municipal de Pari:, am) pereonnet de
Phihppe Henriot. et touo &-< coHe~uM
de ta tr'[n:eipa:it< pour l'ampieur donnée
par ta tti)e de Parts aux fun~rait)M na.
tionaies de Phthppe Henriot. En outr.
Mn)!* Henuot a et< particulièrement
auquet te transfert de ta depouiUe mor-
teUe de Mn mari. ~~qu'a Bordt'aux. a
ju ttre teatisc sanf) aucune diHicuhë
pour e!)e. (O.F.Hava<).
UN SERVÏCE &EHGIEUX
Mt célébré à Barcelone
Barceione. to ~utUet. Un eerviee
funèbre a été cuîebré. avec une grande
M:enntté, & ]a chapeUe française d~
B~rce~one oour te repot de i'&me de
Phi!ippe Benriot.
Une très grande atfiuenec te preMatt
dans !'eg!i6e autour de M. Pierre Hër;-
ccurt et du personnel du consu.iat géné-
rat.
La rt!te de Barce:one était représenté
par un.: de:et;aUon condutte par le doc-
teur Abadat. de !a vteiUe tarde de !a
(thft)ange. On remarauatt, en outre, la
présence de M. D~obos, fice-prestdent de
i'aesoc'atîon de )a presse et directeur
des Journaux.
A !'tssue de !a cérémonie. M. Pierre
Hericomt a reçu tes ccndoteancM de
nombreu~t personnaMtet fraceaises et
!spagno:es.
Vitebsk à Bebraisk
) pM C de KORFF
La guerre est eomme un grand
pouue cpi<)uu et sauvage. dont les
motifs principaux reviennent a
chaque nouveau chan~ f.a Hus-
sie manche est un (tes tuitmottv
que J'en it
sie et de ses voisins occidentaux.
t)f8 f'aube de son histohe, Ja t
h"t, un enjeu. n ne faut pas ou-
btier (jue Ja voie royaie du Unicpr
ta travet-se sur uf.e notable lon-
gneur et qu'efie est ;'villes n consonnancc cc!t;bt'e de-
puis des siecies, dont chacune re-
pt'esente une.page d'histoit'e, un
épisode décisif, où t-~iite et lé-
gende se mêlèrent pour ffx'mprJa
n'afne continue de repopc~ natio-
naie. Mins)(, Vitebsk. Smo:ensk,
Mo!ii)ev,– le grand pa)-a)!eto-
gratnn)~, où s'inscrivent actuelle-
incMtJea grands faits de guerre.
furent bien des fois le cadre et le
centre de rayonnement d'actions
guerricres, de conquêtes, d'incur'-
sions, de défense de part et d'au-
tre Lithuanie, Russie. Potogne
furent de tous temps les princi-
paux adversaires qui se heurtèrent
dans ces ccntr6es.
Kous avons déjà eu l'occasion
naguère, par rapport au conflit
actuc) de mentionner Vitchsk et
sa région nord-occidcntate de Po-
]ots)< et de Kpvet (< Journal des
Débats' du M-10-i3).
Ces jours-ct à nouveau )'autos-
trade et ia grande voie ferrée,
réunissant Minsk a Srnoknsk, pur
Orcha sont Je théâtre rcnouveté de
combats d'envergure. Orcba. point
de jonction de )a grande ii~ne fer-
roviaire rectitigne. qui de Lenin-
grad, passant par Vitebsk. descend
le I)n!epr. pour dépasser Mohilev.
où & une centaine de Mtometres
au de)a, e))e se sépare en deux
tronçons et quitte définitivement
)e cours du fleuve. A cent kiiome-
tres de Smo!ensk. sur la courbe
du Dniepr, hifurquant a cet en-
droit directement vers le sud.
Or~ha. dans ]e gouvernement de
Mohiiev. est un chef-lieu de dis-
trict. comptant 15.000 habitants.
<'ga]e distance entre Mohitev. au
snd. et Vitfbsh. au nord. e)Jc est
un point strateg'fque importc.nt.
commandant un rayon ferroviaiM
muftipte. en mpme temps que Fau-
tosrade Minsh-Smotensk.
En protongement de cette vaste
f~'n'e gëomc'trique. et formant
d'autre part un triante avec
Minsh et MoMev. nous trouvons
Robr)us)t, dans ]e goHvet'ttCnMnt
de Mins)<. sur la Bcrétfna et ja
grande ligne de chemin do fer qui,
de Vifna. par Minsk et Bcbruisk~
rejoint Gome) et de ]A continue.
d'une part, sur Moscou, et de l'au-
tre. descend vers KhartK
c]e. e))e figura déjà dans tes au-
nates tdstoriques de cette époque.
.ors du partage de ]a Po:o~ne en
J795, Bobruish fut annexée & !a
'Russie, avec tout )e gouvernement
de Minsk. EriRée en place-forte par
Alexandre elle fut va.inemant as-
siège par les Français .en 1SM.
Cette forteresse faf:!it jouer un ro)e
rcsottttoire dans la vie de ceiui
qui en fut t'instigateur et dans !a
destines de ta dynastie dM Ro-
manov En effet, n'est-ce pas
Bpbrutsh qui fut choisi par )M
conjures tnititaires (futurs ducem-
brist~s). au début de 1825. pour être
le lieu dn detent'on du Tsar
A!exandre I. après que ceux-ci se
seraient emparés de sa personne?.
La consp.'ratton fut dëjoude et ta.
.mort subite de )'Emp<'reur ft~
eehonfr définitivement ce p)an.
Acfne;)pmfnt. Bobru~sk est une
ville de 60.000 'habitants. A une
cinquantaine de h"ometres de J)o-
h'nf, où la voie ferrce traversp le
nnicpr pour se diriger vprs GomcI.
Un orstmisme créé à Londres
pour !a !atte contre !es c V ï ))
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