Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-07-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 juillet 1944 10 juillet 1944
Description : 1944/07/10 (Numéro 1377). 1944/07/10 (Numéro 1377).
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510996d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
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MDACTtOM et AOMtMtSTHATteM
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tt. tT~tA()h. Mdact. et Atitxtotstr. tT-et
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e(;< 0. B. Otermont-~errttttt M.4M
POLÏTÏQUES ET UTTÉRAtRES
Ctermont-Ferrand, le 9 juiUet
MKSTtIATMMS
Les Importantes déclarations
ï&ites l'autre jour à la Chambre
des Communes par M. Churchill,
ont été largement commentées
de tons cotes. Depuitf plusieurs
semaines, la presse et l'opinion
britanniques réclamaient des ex-
plications au sujet des < bombes
volantes Le chef du gouverne-
ment les Yeur a données. Devant
les faits patents et l'émoi des
populations anglaises, il a for-
mellement reconnu, à rencontre
de certains optimistes, que ce
serait une erreur de sous-esti-
mer le caractère de gravité de
cette forme particulière 'd'atta-
que. Et il ajoutait- que depuis
un an et demi déjà, les Informa-
tions reçues précisaient que les
Allemands travaillaient à la cré-
ation et a la mise au point d'une
arme à longue portée, avec la-
quelle ils se proposaient de bom-
barder Londres. H y a un an,
l'Angleterre avait repéré la prin-
cipale station, où étaient faites
les expériences relatives à. la
mise en pratique de l'engin
nouveau. L'aviation anglaise de
bombardement attaqua alors de
toutes ses forces, ces installa-
tions. A la même époque, l'avia-
tion britannique avait repéré
également dans le Pas-de-Ca-
lais la première des construc-
tions paraissant être en rapport
avec le lancement de ces torpil-
les ailées. Cet emplacement fut
des ce moment, attaqué très vio-
lemment par les forteresses vo-
tantes, et soumis depuis lors à
des bombardements incessants.
< Ce fut une tàche Immense
et coûteuse, dit M. Churchill. On
découvrait, eri octobre dernier,
qu'une centaine d'autres instal-
lations étaient en voie de cons-
Jruction, sur la cote française
entre le Havre et Cherbourg. x~
Kt II donna des chiffres précis.
Ces cent emplacements de tir
turent bombardés sans arrêt de-
')uis six "mois, et dé nouvelles
installations furent attaquées. Il
estime quelle volume des bombes
dont il s'agit, lancées jusqu'à
présent, s'élève actuellement à
cinquante mille tonnes. C'est
une bataille invisible qui est en
cours depuis plus d'un an.
c N~us serons certes forcés, dit
le premier ministre, de suivre
ta marche de cette bataille de
très près. >
L'opinion publique anglaise,
dès les premières attaques u..
ces bombes volantes, avait fait
entendre ses protestations con-
tre les rigueurs de la censure
qui ne permettait pas à la popu-
lation d'être informée quant à
l'ensemble des destructions oc-
casionnées sur le sol britanni-
que par l'engin nouveau. Il pa-
ratt qu'une -décision vient par
ailleurs d'être prise en vue d'u-
ne évacuation partielle de Lon-
dres, alors que M. Churchill, aa
moment où il prononçait son
discours, s'était refusé à envisa-
ger cette éventualité. Ce sont la
des faits qui démontrent une
importante évotution de~la
guerre.
Le comité d'Alger a tenté de-
puis des mois de se faire reçon-
naitre par Londres et Washing-
ton les pouvoirs gouvernemen-
tamx sur la France. Le séjour à
Londres de l'ex-genéral de G~ut-
ie, loin de faire avancer 1~ ques-
tion, a été pour lui une nouveUe
déception, soulignée par les
agences anglaise et dissidente.
Il a constaté lui-même que < la
proclamation de Eisenhower du
6 juin laisse présager une sorte
de prise de pouvoir en France
par 1& commandement militaire
allié. i L'agence américaine
< Associated press constate
que l'échec de de Gaulle se for-
mule nettement en la « noa-re-
conaaissance du comité en t~ni t
~te gouvernement provisoire de
la France, et dans le refus au
commandemeot suprême de
laisser de Gaulle envoyer par
radio des directives au peuple
français. »
M. Paul Marion. en souli-
gn&nt, H n'y a p&s longtemps.
l'interdiction faite~ M.;L&Troe-
&< oMf~e fa <:« NO!S AVONS BESMN O'M NOUViEL ORDRE ÉCONOMÏQUE
PARCE ? L'A~ÏEN A FAn' FA!LUTE
Berttn. t jttMitt. Parant dc~nt de* de'dMtia et tvec pte)M MuYee~nf de
t~ottom~tM tppM'tenant au* paya afnis et élites de l'AUem~ptc,
te ministre Funk t opposa tux projet.
d'une monnaie m6);r'ia)e tiabores pM les
Aneio-AmériMhts ua mecan:so:e Tnone-
taire International base sur les -ressour-
ças ~st les besoins naturels des peuples-
t La seule chance de succès, a.t-11
dtcl&re, est constituée par un ordre eco-
nooilque raisonnable. Le but poursuivi
par l'Allentt.gne, & savoir de permettra
t tout les peuples de i'Kurone de dlopptt pleinement et d'épuiser et tiere-
ment ieufs Mtpacitee de produetton, est
ta seu:e totutton en ~ut de profser Je
continent contre les mis~rM du ch&-
ma~e.
on petlse qu'U est grand temp~ de .s oc-
cuper des plahs de paix, parce que pour
l'impêrlattsme fMtaneit'r ang)o-Am~rtca~n
< pensCt' arsent x tt brM6!'r des aff~trM
est le principe dp v.e Bupr~ïne.
ttee ieur pjan Kcynee~ dont les Améri-
cains n'ont pas voulu, de sauver de la
ïnenace américaine, ieur posîtion t!e pu.p-
snnce exportatrice, p'Mi:ion d'impôt tai'ce
vimie, qu'its sont o&Uges oe mstin:t;n.[
en ia!son du montant eievé d: i'ùts
dettes a l'étranger.
« N y a une troisième ra.son pour la-
quelle dans le camp cn-'M'ni oo e~nm'*
qu& la discussion des piob!ëm'*s rnonë-
taires est nécessaire ~ctucUement.' On
attend en effet de ''ftte d.&eus..l3n et
dfs solutions qu'on espère a'~si tiouver
un: protection contre la. crise soe~ic
menaçante, car même :es problèmes .so-
ciaux sont considères par nM fnnpm~s
comme étant des proh!etn's tinanciejs 0'
et des quest~ns de ptiiss~nce.
~sionp ce ces divergences de vue a%t'c le
sentiment a-p~tsant de notre superior~ë,
a poursuivi te minUt)" pato: qœ !'A)-
Ismagne a. assure it.p~ix sonate et a
Stabilise la valeur de l'arï;:nt i~'tc 1 au-
torité de t'Etftt.
et non un objet servant aux taf.cs jn-
ternationaux sordides. Nous ne tolërous
pas que la valeur de, notre Mnnaic Mit
tixee par un gouvernement etranser ou
par lM banquiers de WalI-Str~" et ncus
ne permattrons pa& 'que Ifs p~x ttHe-
ïnands soient établi à ~a' bou~ ae des
cete&Ies de Chicago.
« Ce qui est tmpo~:ant, c'Mt nue les
peuples comprennent ce qu'i~ pRuvtnt
attendre de nos adver.r<'s dans do-
maine de l'économie mondiale. C'est la
raison pour tsque))e nous devons nntjf.
occuper plus en dctati des plans moné-
taires aQglais et américains. Pour cil convient de faire d'abord quelque*
constatations de pfit~cipe. t&? valeur de 1 a.oritc de l'E~t et du
travait de it popuittMon. C'est pourquoi
une < monnaie mondittie fabriquée de
toutes pteees ne ser.a jamais une mon-
naie et restera toujours une utopM* y.
Le ministre du Reich a examine en-
suite le plan monétaire mondial qui ne
constitue rien d'autre qu'une vmipnte
du plan américain de Whitc et du p'Mt
britannique de Keynes. Il a ajouté que
le mécanisme de ce plan vise à L'miter
de fac~n intolérable, l'autonomie ëcot.o-
mlquc et monétaire dt's pays adhérents
t( Nous avons bssoin d'un nouvel ordre
économique, a pouMUjvi M. Funk, '[tMce
que l'aneM'n a fa.t faitlits. On ne peut
pas rê'.abiir l'ordre dans l'ëcenomtB mon-
diale pac des plans monétaires, m&is U
faut assa:nir la monnaie par des p~ns
économiques. iesrnis à des limites géographiques et sup-
posent l'existence dos liens communs..
< Au cours~ dM dercieres. a poursuivi
te nUotStre aifemtnd, t'ai expose a de
nombreuses reprises ïe. point .'e vrje alte-
mand au sujet d un ordre économique et
monétaire futur. DMt nos Mpports avec
nos paHtcnaires, l'Mêc de concurrence
cède entièrement le p&s à l'Idée de coo-
pération et d'aide mutusHe.
< ai les pays de l'Europe se rendant
un compte exact de leur communauté
UneteHre de P!e XH
è !'Mrchav@qoe de Ber~n
Betlin. 8 jxnjct. L< pupe fie Xt)
;a)re tpMhi* et )< ~m~ <)« t< p~en~ *tm
nmttMuM
tration des territoires libérés, de
rejoindre son poste~ rappelait les
insuites adressées par la. dissi-
dence au gouvernement du Ma-
réchal. et marquait que < si la
souveraineté de l'Etat français,
par le fait de la guerre, est li-
mitée sur notre sol, elle n'a du
moins jamais eté~ contestée. Or,
ç'est le principe mêr~M de la
souveraineté d'Alger sur la. Fran-
ce qui n'a pas été reconnue par
ses maitres anglosaxons, Mbre
ment choisis par les émigrés. a
Et H ajoutait < I Fiemre Lavai, eux. n'ont pas ap-
pela les Allemands sur notre sol.
D les y ont trouvés du fait des
erreurs et des crimes des autres,
et c'est pour réparer ces erreurs
et ces crimes, que le premier a
proclamé, et le second applique
une ~Mlitique (t'eniente eme ré-
conciliation.
DeCtjmE M. WAt.TrBK PUMK
ie)
ea en vue d'une communauté tcomni-
que-.mutueHe. iM retatiOM monetairM se-
ront .fixée* dans des convennatM d t.ttt
et, douM i& masure t'u !os c:t!On~~ttcM
autoritci'ont une t tothton de i forcée dsttM ie tta metctftt, eiies seront aueMpttbiM de cen-
Yerttoa.
< Un ordre nouveau. ooneiu ie n)i-
nistrc, <'ditM,sur nos prinetp~, gtr&ntit
& toua le;. Et~ts ~a memM ftm~.tts
économiques. De cette t!pas difficile aux peuples europ~'ts de
s'untr p d'inaugurer tinsi ta vote d'un avenir
meUieur d- notre continent. Mais jusque
la, H. est de notre devoir de supporter
résolument et couragcussmsnt les sou~.s
et Jea fardeaux que la guerre ne peut
manauer d'apporter avec eue, Pour if
moment, U ne s'agit que d'une e')OM out
est d'atteindre te grand but eo'n'm t
.tous ia-victoire de ms arme* »
t 1 SMM LES DtVERS FROMTS
En Rorms~ !es Mmhats s'eMent jusqu'à !a V!re
LA HAYE-DU-PUÏTS, THEATRE DTNE LUTTE ACHARNÉE
Grand quartier général du Fueh-
)rGr,Mjuiiict.–Com~M/Mc~u
/~ut cohr~tcn~
L'ennemt ? pour&utvt avec de< ïorce*
maM~Tca sa transe attaque contre i'atte
eccittcn~fe de !*têt< de pont. n déten-
du son oîïenstve aux sefteur* aUant jut-
qM'tt Ytre. An aud'oumt d'Aire~ et ]tU
aud-euMt de CMent&n, H < réuMt tpeex
uae forte pf épuration d'arttUerie à pé-
nctrer d~n~ netre Ï~oot défentiÏ et à
t r~tiae'' de i~tMes c~na deterrain. Entre
Ïj ? été repoussé ftvee des pertfs en hom-
MaM pJR'ticuiierement cteveot. Lore d'opc-
mtiona de nettoy~se etfeet~cN dtM !&
jré~rion boifice s~tuce à l'est de La Hatye-
dM'Puït*, i'cnnemt ? per-da, tn~t cou*< de
cemb&ts corpN cmrp))' atclmmea, ptM
de trois cents morts, deux cent soixante.
j dtx prjie&n)a!ert ont été faitx. Les &M~!t-
) Jant* ~ui ~vatcn~ reuMt ptMpctictrcr dans La Haye-dû Puits ont été
de nouveau rejeté* itprps de durt combat*
de ruea ~eux cent tretM ierMrïctei) et
s~botefr* eanemit dptcendm en par~ehN'
if* ont été tttes en comb~tssur te terri-
toire fran~t. Oex ~vtom de combat et t
d'uM~ut ont attaqué avec de bon< jrcs'ut-
tata dea toe~ttes occ~eea paF t'ennentt
] et des xcrodrome* dims Ï& tête de pont.
~K&tre-Yin~t Mize appefette, ~ont iMi-
x.mte.treitBe Bombardtcr< qu&dctntotpuft
Ion été abattus Jaier au-dessus de la tète
oot été abattu* hier &u-deMua de ]a tête
de peftt e~ dc~ ierritoirct occupa de
i'Oup~t.
De* vedettes rapfdet ont torpHté dan<
ta parMe oricatate de ta baie de !a Setne
Mn contre torpiUeur ennemt qui a saute
LE CEMTRE DE MME DE m BATA! EM MM
EST SITUE AU SUD-OUEST DE S!ENNE
Ea It~t~, le eentr* d< prwrtté det
.ttl~H~ ejuncmtMk et)~t zttu~ MM *a
ma~d- pM pM reM~frtsr de tucc~ 'net~MM
eH dé~ d- l'etït~tement d'tmper~atM
tornK~UeM de ch~z c~ d'inf~ntefie.
?
BM6 ie sectenc côtier décident*), )Ht
La WehrmMM repousse tes att~ssoïté~es
ENTRE LE COURS SUPÊRŒUR DU DNIESTR ET KOVEL
D&M te Metear merMteMft! dtt freat <<
t'Ett, tM Setittt eat pMtftHtvt !tMf<
*ttttqnM )nmiettc et Kettt. EH !tét< t~M dM pcrtE* en hommet peMf'
t'cunMnt. Dantt te secteur ceMtrat, ]t«
~thïat* Xthtfttft *M tM'e<' tm. AM e«f << )* bitttttttt dttfM ttMtOt eteTc~t en hMaMes et eN MittéfM
emt ctt intH~eet *m Botchett~ttt.
Net ~eptet ptft<* Mft ett~ctnttt ctMtrt)Mft. Bt p*tt et di'Bt't < BM*nvKcht, to* cemb~it centiBNO~t aTee une
Tt~teace BM* atmtttttee. )L )tnet tr*ctMMbttt* t0rp it~e* «t BtttbetMtt. t.'tnmfmt t~nferet
M ptCMi~m *)~ Vn" Ax ta<<-Mt ttt <*
YtH~ dt~ Mmtttttt *thM*c< MBt Mt
c*MM. Bt* )tttt*r ttBt)-< Y t:tta<<*t tMf~oMttt d< mon*. re tt«t)ttttt~HM cnMtttétt ) !H~M! r*M'* ~e t'htt~t ae Ptt BXtMtatMtt t~t eetmt~t* «ttéti~ae* et Mt
cuttt. A)t Mmtt de t* mtmt d« Mt* t«tr)HMtt.
MEW YORK. L& direetiont det mine!!
da Be!!t'iocendie qu~ N'étaU produit hiEr dt!M
ie< etterte*. !« ~< mbtMtrt tttten-Bt t
Mt ntttre< de eir*t°~de
c
ttmm i)~ts <).parAtbert MOUSSET.–
Ce que nous ttppetona histoire g
une histoire rnUKaira. La guerre y
d'assez rares exceptions rois, pha!
figure de conquérants &ur ies moi
moire. La BiMe abonde en Épisod
précision que d'exactitude. Les <
~omefe, le rMe de combattants de
antta.Ies se bornÈrent n re~tor la <
bics.
Quand l'hi-stoira prK une rorr
mUitaires, convaincus qu'un bon g'
trouve un bon historien pour cent
de narrer eux-mêmes tes evmeme)'
Cett~ prévoyance nous a vsiu des
Thucydtde a fait le récit des com
Sophenète et Xenophon ont.immort
rent. César & écrit les Commenon a oublié qu'il fut aussi poète,
d'anas.
Po!yt)6 a défini l'histoire un ta
s'est servie pour l'exécution
~prpt une forte pxptMion. h'tet wnt de-
truït, en autre, une Odette hn
et Mtt cnden'm~g6 ~r~ventent une autre<
~.et oat endommagls gi·avement vaa aut:e,
!J'
jprotectu'n ont ittcendté U':u.c ~cfjet'c< r~-
t p~M bfititnntqMC* et t'nt at&ttu u*
teur bamb~rdier.
Det troupe)!: tte t'armée et de W~Men
S.S. ~nt dctrutt Mt cour~ du premier
mo:)!f de !'tttV3ts!eït mUtc eiaquante-ncut
)eh.H<"cnnemïs et ont abattu deux cent
t trente sept avtons'; nMUe quatre cent dix.
huit ttpp~e~N ennemia ent, en ostre,
j etë îtb~ttus par ta D.C.A. et en oembAtt
j ~ertens. Pendant Ïa m~me pertod~, t~
LuttwxfÏc, Ï* martne de tucrre et tcw
bftHefics e6ttèrtj< de !a* marine et de t'&r-
J mee ont eeui~ eïnquitnte six novices de
CMnCMree et de ir~mtpMt j*u~etmt trots
cent quarante-hutt tnme tix cent tonne*
et de nombreux peH(s nttvirctf de ravt-
t!~He ci.n~ ~utre* ntvifca de tr*n
commerce déplaçant deux cent soFxvnth-
neuf mUte tonnew ent ctc gravement ea*
domma~ct. rn ce qui concerne t«t n~Ti-
re< ue e~~c, deux croiseuftt ïourdt et
j un itutre Moleem* atnst que rin~t-stx
cont)re-torpïUcur)t, une ~'eg~te et dix ve-
dettes raptde< ont été coûte*.
Ptmtleurt navue* de ~batt&iUc, ~nKi.
deux croïseurs, vtngt-cinq confre-torpM-
teur*, treize vedettefr~ptdcN et Yinft huît
c~virM spect~ux ont été ef~vetnent en.
domm&~é!). Lot pcrtot c~mtét< à Fenn~mt
t par tcx minea ne sont paa comprite* d~na
] ce* chtïfre*.
ré~ton de T~nttreN se trouve centï-~
nucHentent~ ptaece MM Ica dur* tir< de
tf y i
snd.da UubM~, t'Adriatique ft 'eanpmt <. e~e~ ué éj~te-
ment ~e fertc< ~t~qwt toutenact pM'
te)t c~-MS. Exccptïeo t&Ite da queiqtMt
bf~rhMt toe~ÏM peu toïpoct&atea, ce< ~tttt-
qUM et aa cet~~ 'de duf< eomb~H détcasM*.
TJne 'mportMte tefmtUea de b~Mh&r-
dte~* )mtM)un~ tocof~on xu dMttM du ecatfc de ï'At-
!ctit eat tté ptovoquM p*ttieu)iere«tt< ie ttfritoift de )t ttU< ï)'tmtrM bemb&r~iert atnt~eaiM vdu *«d ent tttsituât en S~ate-Sitéaie. L~ foftet dMtn cet deux i~tt~ques quatre vinst OoMït ~ït-
pa~eifN ennent')t dont sotxuat~ et cM*e
b~nbard~ef~ ~aadifinMteUM.
t~ <' ttenpe t'XMttut de t'etetdte <<-
ehtme tM t, p)«Mt t*e* t*ao&Ne~e de sm~ chet d'escttdFen, te e<*M-
nmndttnt t~M, w'eBC p!Ktttaeue, août iew efdrea de Ko~ c~tet de
groatpe MerK< ea &tMtttttMt tfen4e bem-
h
A tt«tuf mertt~ et oxr )* re: et rhto~-wMt-
p&~tteaoe. DeaK Appett ~~«m.
~'emtpm! ~ntt :Mf~ &? eoM~ de
joMfMee dhtef ~M-tejM.o~ dM teffft~c dtt
M<cent qm~rt fttt~Mit *p~Mr
~cent amM'
ttfhtMtMtft
URE AtUOCRD'HO! `
~e ~acB'BtMtt, coMte de r~cy. Gae-
tam Samvoist)!.
Utt petit po~ ~tc.e(t Pf~tt. Heur~ Boisson.
E
–G~)Ct<*L
[cnérale'fut surtout, dmis le passe.
tenait une piace démesurée. Sauf
raons et satrapes foïM avant t~ut
nUHients qui perpétuent leur m6-
!es militaires où il entre plus de
dieux de t'Olympe jouent, dans
l'arriére. Et a Rome les premières
durée dos guerres et te cours des
me plus ou moins scientifique !eo
enéral n'est tenu pour tel que s'tt
ter ses prouesses, prirent le partt
rtts d-ont ils avaient été les lieras.
5 témoignages de première matin.
tbats auxquels il avait prie part.
tali'sé le raid où ils s'ittustre-
c~ pour justifier- ses campagnea
auteur dramatique et collecteur
tbieau des moyens dont la Fortune
desseins, cette définition vaudra
jusqu'à Bossuet. Ktle inspirera ci-
vils et militaires. Les uns comm~
les autres ne voient pas dans la
guerre un état d'exception mais
un moment essentiel de la vie des
peuples. Us en mettent les causos
et les desseins dan's !a bouche de
Jeurs pe'rsonnages. Un bon dis-
cours vaut pour eux une bataille:
il devance et simplifie ]es 6ven&-
ments. comme le taisait le chœur
dans ta tragédie antique.
De nos jours c'est a l'&ge de t&
retraite qu'un grand chef se met
à écrire ses mémoires, a l'exem-
pte de S&Uuste qui estimait ses
loisirs p;U)s profitables a ia repu-
biique que l'activitÉ do bien d'au-
tres. Mais !a. limite d'âge était j&-
dis chose inconnue..)oinviHe, qui
-s'était battu presque ottogcnaira
a Mons en Pevete, était encore
aux armées à !? ans. Montiuc,
marëchai de France et mutile de
la face, prit part A deux cents ba-
taiUes. Il leur faiiait 'écrire au
camp ou dans l'intervalle de deux
campagnes.
Ces chroniqueurs fon't oeuvre
litteraii'c. Ils sont- soucieux de l'a-.
grement du Técit. Depuia Vëgeoe
-< civil mais expert de la stra-
tégie et de fart vétérinaire, qui
'fit au quatrième siècle un abrégé
des institutions militaires, on
compte relativement peu de spé-
cialiste~ qui aient étudié lre pour eite-meme. hormis bien.
entendu ies ouvrages de pure
technique (art des fortifications,
emploi de'TortUIerie ou dû la ca-
valerie, etc.)Pour la majeure par-
tie de& historiens, la guerre ga.rde
son caraetère spectaculaire c'est
UM succession d'épisodes dont Itt
narration prête au coloris mais
dont Us se soucient rarement de
brosser la critique ou le corrige.
Snns doute trouvait-on alors peu
de public pour goûter ces spécu-
lations da nos jours encore com-
bien de gens ne connaissent f)t
bataHte de Waterloo qu'à travers
Stendhal. Victor Hugo ou Tolstot t
Thters tst sans doute le plus
illustra des historiens civils qut
pitre entier de l'histoire militaire.
il a refait les campagnes de K~o-
léon.
Depuis lors, la stratégie et. t~
tactique ont tr&uvé, surtout ptt Al-
lemagne. des tl'.éoricietM qui Otit
ressuscitA les guerres du pass.'
pour en' ttrer mi enseignement <*t
des lois. Avec eux nous* at'nvu!~
a I& période contemporaine. Mais
ceUti-ci & va un tel bouleverse-
nMnt des conditions que l'histoife mititaire entte avec
elle dans une pttase entieremet)*
nouv~He.
L'histoire de la guerre aetue!:e
ne pourra 6tre que l'oeuvre da
spceiatistes tr&vaLitant en équipes.
Celte de l'autre guerre est encore
à écrire..Ces guerres n'offrent
plus le déroulement classique .dM
e~mpttgn~s où une batitiUe déct-
~ait, entre ie lever et te couc!'or
t~ar son extension géogr&ptt:que~
par !« prodigieuse diversité Je u's
aspects, pat. s& technicité pou~jo
& l'extrême. ei!e déborda t"s
moyens d'investigation, de (titt-
<)U<* et de synthèse qu'un cervc~t
hanMitt. sipmssan~soit-it, peut
mettre en jeu t~ côté n~rrat!~
aer~ & ht charge ('<~ hommes ue
lettres et du cinéma. M&is, H)r la
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MDACTtOM et AOMtMtSTHATteM
PROVISOtRXMZNT
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POLÏTÏQUES ET UTTÉRAtRES
Ctermont-Ferrand, le 9 juiUet
MKSTtIATMMS
Les Importantes déclarations
ï&ites l'autre jour à la Chambre
des Communes par M. Churchill,
ont été largement commentées
de tons cotes. Depuitf plusieurs
semaines, la presse et l'opinion
britanniques réclamaient des ex-
plications au sujet des < bombes
volantes Le chef du gouverne-
ment les Yeur a données. Devant
les faits patents et l'émoi des
populations anglaises, il a for-
mellement reconnu, à rencontre
de certains optimistes, que ce
serait une erreur de sous-esti-
mer le caractère de gravité de
cette forme particulière 'd'atta-
que. Et il ajoutait- que depuis
un an et demi déjà, les Informa-
tions reçues précisaient que les
Allemands travaillaient à la cré-
ation et a la mise au point d'une
arme à longue portée, avec la-
quelle ils se proposaient de bom-
barder Londres. H y a un an,
l'Angleterre avait repéré la prin-
cipale station, où étaient faites
les expériences relatives à. la
mise en pratique de l'engin
nouveau. L'aviation anglaise de
bombardement attaqua alors de
toutes ses forces, ces installa-
tions. A la même époque, l'avia-
tion britannique avait repéré
également dans le Pas-de-Ca-
lais la première des construc-
tions paraissant être en rapport
avec le lancement de ces torpil-
les ailées. Cet emplacement fut
des ce moment, attaqué très vio-
lemment par les forteresses vo-
tantes, et soumis depuis lors à
des bombardements incessants.
< Ce fut une tàche Immense
et coûteuse, dit M. Churchill. On
découvrait, eri octobre dernier,
qu'une centaine d'autres instal-
lations étaient en voie de cons-
Jruction, sur la cote française
entre le Havre et Cherbourg. x~
Kt II donna des chiffres précis.
Ces cent emplacements de tir
turent bombardés sans arrêt de-
')uis six "mois, et dé nouvelles
installations furent attaquées. Il
estime quelle volume des bombes
dont il s'agit, lancées jusqu'à
présent, s'élève actuellement à
cinquante mille tonnes. C'est
une bataille invisible qui est en
cours depuis plus d'un an.
c N~us serons certes forcés, dit
le premier ministre, de suivre
ta marche de cette bataille de
très près. >
L'opinion publique anglaise,
dès les premières attaques u..
ces bombes volantes, avait fait
entendre ses protestations con-
tre les rigueurs de la censure
qui ne permettait pas à la popu-
lation d'être informée quant à
l'ensemble des destructions oc-
casionnées sur le sol britanni-
que par l'engin nouveau. Il pa-
ratt qu'une -décision vient par
ailleurs d'être prise en vue d'u-
ne évacuation partielle de Lon-
dres, alors que M. Churchill, aa
moment où il prononçait son
discours, s'était refusé à envisa-
ger cette éventualité. Ce sont la
des faits qui démontrent une
importante évotution de~la
guerre.
Le comité d'Alger a tenté de-
puis des mois de se faire reçon-
naitre par Londres et Washing-
ton les pouvoirs gouvernemen-
tamx sur la France. Le séjour à
Londres de l'ex-genéral de G~ut-
ie, loin de faire avancer 1~ ques-
tion, a été pour lui une nouveUe
déception, soulignée par les
agences anglaise et dissidente.
Il a constaté lui-même que < la
proclamation de Eisenhower du
6 juin laisse présager une sorte
de prise de pouvoir en France
par 1& commandement militaire
allié. i L'agence américaine
< Associated press constate
que l'échec de de Gaulle se for-
mule nettement en la « noa-re-
conaaissance du comité en t~ni t
~te gouvernement provisoire de
la France, et dans le refus au
commandemeot suprême de
laisser de Gaulle envoyer par
radio des directives au peuple
français. »
M. Paul Marion. en souli-
gn&nt, H n'y a p&s longtemps.
l'interdiction faite~ M.;L&Troe-
&< oMf~e fa <:
PARCE ? L'A~ÏEN A FAn' FA!LUTE
Berttn. t jttMitt. Parant dc~nt de* de'dMtia et tvec pte)M MuYee~nf de
t~ottom~tM tppM'tenant
te ministre Funk t opposa tux projet.
d'une monnaie m6);r'ia)e tiabores pM les
Aneio-AmériMhts ua mecan:so:e Tnone-
taire International base sur les -ressour-
ças ~st les besoins naturels des peuples-
t La seule chance de succès, a.t-11
dtcl&re, est constituée par un ordre eco-
nooilque raisonnable. Le but poursuivi
par l'Allentt.gne, & savoir de permettra
t tout les peuples de i'Kurone de d
ment ieufs Mtpacitee de produetton, est
ta seu:e totutton en ~ut de profser Je
continent contre les mis~rM du ch&-
ma~e.
on petlse qu'U est grand temp~ de .s oc-
cuper des plahs de paix, parce que pour
l'impêrlattsme fMtaneit'r ang)o-Am~rtca~n
< pensCt' arsent x tt brM6!'r des aff~trM
est le principe dp v.e Bupr~ïne.
cains n'ont pas voulu, de sauver de la
ïnenace américaine, ieur posîtion t!e pu.p-
snnce exportatrice, p'Mi:ion d'impôt tai'ce
vimie, qu'its sont o&Uges oe mstin:t;n.[
en ia!son du montant eievé d: i'ùts
dettes a l'étranger.
« N y a une troisième ra.son pour la-
quelle dans le camp cn-'M'ni oo e~nm'*
qu& la discussion des piob!ëm'*s rnonë-
taires est nécessaire ~ctucUement.' On
attend en effet de ''ftte d.&eus..l3n et
dfs solutions qu'on espère a'~si tiouver
un: protection contre la. crise soe~ic
menaçante, car même :es problèmes .so-
ciaux sont considères par nM fnnpm~s
comme étant des proh!etn's tinanciejs 0'
et des quest~ns de ptiiss~nce.
~sionp ce ces divergences de vue a%t'c le
sentiment a-p~tsant de notre superior~ë,
a poursuivi te minUt)" pato: qœ !'A)-
Ismagne a. assure it.p~ix sonate et a
Stabilise la valeur de l'arï;:nt i~'tc 1 au-
torité de t'Etftt.
et non un objet servant aux taf.cs jn-
ternationaux sordides. Nous ne tolërous
pas que la valeur de, notre Mnnaic Mit
tixee par un gouvernement etranser ou
par lM banquiers de WalI-Str~" et ncus
ne permattrons pa& 'que Ifs p~x ttHe-
ïnands soient établi à ~a' bou~ ae des
cete&Ies de Chicago.
« Ce qui est tmpo~:ant, c'Mt nue les
peuples comprennent ce qu'i~ pRuvtnt
attendre de nos adver.r<'s dans do-
maine de l'économie mondiale. C'est la
raison pour tsque))e nous devons nntjf.
occuper plus en dctati des plans moné-
taires aQglais et américains. Pour c
constatations de pfit~cipe. t
travait de it popuittMon. C'est pourquoi
une < monnaie mondittie fabriquée de
toutes pteees ne ser.a jamais une mon-
naie et restera toujours une utopM* y.
Le ministre du Reich a examine en-
suite le plan monétaire mondial qui ne
constitue rien d'autre qu'une vmipnte
du plan américain de Whitc et du p'Mt
britannique de Keynes. Il a ajouté que
le mécanisme de ce plan vise à L'miter
de fac~n intolérable, l'autonomie ëcot.o-
mlquc et monétaire dt's pays adhérents
t( Nous avons bssoin d'un nouvel ordre
économique, a pouMUjvi M. Funk, '[tMce
que l'aneM'n a fa.t faitlits. On ne peut
pas rê'.abiir l'ordre dans l'ëcenomtB mon-
diale pac des plans monétaires, m&is U
faut assa:nir la monnaie par des p~ns
économiques. ies
posent l'existence dos liens communs..
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te nUotStre aifemtnd, t'ai expose a de
nombreuses reprises ïe. point .'e vrje alte-
mand au sujet d un ordre économique et
monétaire futur. DMt nos Mpports avec
nos paHtcnaires, l'Mêc de concurrence
cède entièrement le p&s à l'Idée de coo-
pération et d'aide mutusHe.
< ai les pays de l'Europe se rendant
un compte exact de leur communauté
UneteHre de P!e XH
è !'Mrchav@qoe de Ber~n
Betlin. 8 jxnjct. L< pupe fie Xt)
;a
nmttMuM
tration des territoires libérés, de
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Et H ajoutait < I
pela les Allemands sur notre sol.
D les y ont trouvés du fait des
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et c'est pour réparer ces erreurs
et ces crimes, que le premier a
proclamé, et le second applique
une ~Mlitique (t'eniente eme ré-
conciliation.
DeCtjmE M. WAt.TrBK PUMK
ie)
ea en vue d'une communauté tcomni-
que-.mutueHe. iM retatiOM monetairM se-
ront .fixée* dans des convennatM d t.ttt
et, douM i& masure t'u !os c:t!On~~ttcM
autoritci'ont une t tothton de i
Yerttoa.
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nistrc, <'ditM,sur nos prinetp~, gtr&ntit
& toua le;. Et~ts ~a memM ftm~.tts
économiques. De cette t!
s'untr p
meUieur d- notre continent. Mais jusque
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résolument et couragcussmsnt les sou~.s
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manauer d'apporter avec eue, Pour if
moment, U ne s'agit que d'une e')OM out
est d'atteindre te grand but eo'n'm t
.tous ia-victoire de ms arme* »
t 1 SMM LES DtVERS FROMTS
En Rorms~ !es Mmhats s'eMent jusqu'à !a V!re
LA HAYE-DU-PUÏTS, THEATRE DTNE LUTTE ACHARNÉE
Grand quartier général du Fueh-
)rGr,Mjuiiict.–Com~M/Mc~u
/~ut cohr~tcn~
L'ennemt ? pour&utvt avec de< ïorce*
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aud-euMt de CMent&n, H < réuMt tpeex
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t r~tiae'' de i~tMes c~na deterrain. Entre
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MaM pJR'ticuiierement cteveot. Lore d'opc-
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Mn contre torpiUeur ennemt qui a saute
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.ttl~H~ ejuncmtMk et)~t zttu~ MM *a
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tornK~UeM de ch~z c~ d'inf~ntefie.
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ENTRE LE COURS SUPÊRŒUR DU DNIESTR ET KOVEL
D&M te Metear merMteMft! dtt freat <<
t'Ett, tM Setittt eat pMtftHtvt !tMf<
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~thïat*
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Net ~eptet ptft<* Mft ett~ctnttt c
Tt~teace BM* atmtttttee. )L
M ptCMi~m *)~ Vn" Ax ta<<-Mt ttt <*
YtH~ dt~ Mmtttttt *thM*c< MBt Mt
c*MM. Bt* )ttt
MEW YORK. L& direetiont det mine!!
da Be!!
ie< etterte*. !« ~< mbtMtrt tttten-Bt t
Mt ntttre< de eir*t°~de
c
ttmm i)~ts <).parAtbert MOUSSET.–
Ce que nous ttppetona histoire g
une histoire rnUKaira. La guerre y
d'assez rares exceptions rois, pha!
figure de conquérants &ur ies moi
moire. La BiMe abonde en Épisod
précision que d'exactitude. Les <
~omefe, le rMe de combattants de
antta.Ies se bornÈrent n re~tor la <
bics.
Quand l'hi-stoira prK une rorr
mUitaires, convaincus qu'un bon g'
trouve un bon historien pour cent
de narrer eux-mêmes tes evmeme)'
Cett~ prévoyance nous a vsiu des
Thucydtde a fait le récit des com
Sophenète et Xenophon ont.immort
rent. César & écrit les Commenon a oublié qu'il fut aussi poète,
d'anas.
Po!yt)6 a défini l'histoire un ta
s'est servie pour l'exécution
~prpt une forte pxptMion. h'tet wnt de-
truït, en autre, une Odette hn
et Mtt cnden'm~g6 ~r~ventent une autre<
~.et oat endommagls gi·avement vaa aut:e,
!J'
jprotectu'n ont ittcendté U':u.c ~cfjet'c< r~-
t p~M bfititnntqMC* et t'nt at&ttu u*
teur bamb~rdier.
Det troupe)!: tte t'armée et de W~Men
S.S. ~nt dctrutt Mt cour~ du premier
mo:)!f de !'tttV3ts!eït mUtc eiaquante-ncut
)eh.H<"cnnemïs et ont abattu deux cent
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te)t c~-MS. Exccptïeo t&Ite da queiqtMt
bf~rhMt toe~ÏM peu toïpoct&atea, ce< ~tttt-
qUM et
TJne 'mportMte tefmtUea de b~Mh&r-
dte~* )mtM)
!ctit
pa~eifN ennent')t dont sotxuat~ et cM*e
b~nbard~ef~ ~aadifinMteUM.
t~ <' ttenpe t'XMttut de t'etetdte <<-
ehtme tM t, p)«Mt t*e* t*
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groatpe MerK< ea &tMtttttMt tfen4e bem-
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p&~tteaoe. DeaK App
~'emtpm! ~ntt :Mf~ &? eoM~ de
joMfMee dhtef ~M-tejM.o~ dM teffft~c dtt
M<cent qm~rt fttt~Mit *p~Mr
~cent amM'
ttfhtMtMtft
URE AtUOCRD'HO! `
~e ~ac
tam Samvoist)!.
Utt petit po~
E
–G~)Ct<*L
[cnérale'fut surtout, dmis le passe.
tenait une piace démesurée. Sauf
raons et satrapes foïM avant t~ut
nUHients qui perpétuent leur m6-
!es militaires où il entre plus de
dieux de t'Olympe jouent, dans
l'arriére. Et a Rome les premières
durée dos guerres et te cours des
me plus ou moins scientifique !eo
enéral n'est tenu pour tel que s'tt
ter ses prouesses, prirent le partt
rtts d-ont ils avaient été les lieras.
5 témoignages de première matin.
tbats auxquels il avait prie part.
tali'sé le raid où ils s'ittustre-
c~ pour justifier- ses campagnea
auteur dramatique et collecteur
tbieau des moyens dont la Fortune
desseins, cette définition vaudra
jusqu'à Bossuet. Ktle inspirera ci-
vils et militaires. Les uns comm~
les autres ne voient pas dans la
guerre un état d'exception mais
un moment essentiel de la vie des
peuples. Us en mettent les causos
et les desseins dan's !a bouche de
Jeurs pe'rsonnages. Un bon dis-
cours vaut pour eux une bataille:
il devance et simplifie ]es 6ven&-
ments. comme le taisait le chœur
dans ta tragédie antique.
De nos jours c'est a l'&ge de t&
retraite qu'un grand chef se met
à écrire ses mémoires, a l'exem-
pte de S&Uuste qui estimait ses
loisirs p;U)s profitables a ia repu-
biique que l'activitÉ do bien d'au-
tres. Mais !a. limite d'âge était j&-
dis chose inconnue..)oinviHe, qui
-s'était battu presque ottogcnaira
a Mons en Pevete, était encore
aux armées à !? ans. Montiuc,
marëchai de France et mutile de
la face, prit part A deux cents ba-
taiUes. Il leur faiiait 'écrire au
camp ou dans l'intervalle de deux
campagnes.
Ces chroniqueurs fon't oeuvre
litteraii'c. Ils sont- soucieux de l'a-.
grement du Técit. Depuia Vëgeoe
-< civil mais expert de la stra-
tégie et de fart vétérinaire, qui
'fit au quatrième siècle un abrégé
des institutions militaires, on
compte relativement peu de spé-
cialiste~ qui aient étudié lre pour eite-meme. hormis bien.
entendu ies ouvrages de pure
technique (art des fortifications,
emploi de'TortUIerie ou dû la ca-
valerie, etc.)Pour la majeure par-
tie de& historiens, la guerre ga.rde
son caraetère spectaculaire c'est
UM succession d'épisodes dont Itt
narration prête au coloris mais
dont Us se soucient rarement de
brosser la critique ou le corrige.
Snns doute trouvait-on alors peu
de public pour goûter ces spécu-
lations da nos jours encore com-
bien de gens ne connaissent f)t
bataHte de Waterloo qu'à travers
Stendhal. Victor Hugo ou Tolstot t
Thters tst sans doute le plus
illustra des historiens civils qut
il a refait les campagnes de K~o-
léon.
Depuis lors, la stratégie et. t~
tactique ont tr&uvé, surtout ptt Al-
lemagne. des tl'.éoricietM qui Otit
ressuscitA les guerres du pass.'
pour en' ttrer mi enseignement <*t
des lois. Avec eux nous* at'nvu!~
a I& période contemporaine. Mais
ceUti-ci & va un tel bouleverse-
nMnt des conditions
elle dans une pttase entieremet)*
nouv~He.
L'histoire de la guerre aetue!:e
ne pourra 6tre que l'oeuvre da
spceiatistes tr&vaLitant en équipes.
Celte de l'autre guerre est encore
à écrire..Ces guerres n'offrent
plus le déroulement classique .dM
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~ait, entre ie lever et te couc!'or
par !« prodigieuse diversité Je u's
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<)U<* et de synthèse qu'un cervc~t
hanMitt. sipmssan~soit-it, peut
mettre en jeu t~ côté n~rrat!~
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