Presse et revues
3 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-06-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 juin 1944 13 juin 1944
Description : 1944/06/13 (Numéro 1355). 1944/06/13 (Numéro 1355).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510973k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
N*13S5–tM'ANNEE
t FRANC
MARM t3 JU!N 1M4
JOUHm DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clecmont-Ferrand, le 12 juin
RÉAUTÉS
L'agence dissidente française
de Londres, tandis que la bataille
l'ait rage sur notre territoire,
vient de diffuser une dépêche
significative de l'Inquiétude du
comité d'Alger au sujet du rôle
qui lui sera réservé par les évé-
nements. Le rédacteur de cette
dépêche observe que le chef de
1~ dissidence n'a obtenu aucun
engagement du Premier britan-
nique, en ce qui concerne la ges-
tion des territoires français qui
pourraient être éventuellement
occupés par les Anglo-Améri-
cains. En fait, écrit-il, il
n'existe aucun accord entre les
Français d'une part, et les Bri-
tanniques et les Américains
d'autre part, au sujet de la coo-
pération du Comité d'Alger avec
les armées alliées en ce qui con-
cerne l'administration en France
Au contraire, la proclamation
du général Eisenhower au peu-
ple français, ne mentionne pas
le pouvoir français, et paraît
considérer qu'il n'appartient
qu'au seul commandement mili-
taire anglo-américain d'exjjper
son autorité. a
'.es mêmes témoignages d'irri-
tation et d'inquiétude se mani-
festent également dans la presse
d'Afrique du Nord. L'~l~er répu-
Mcatn vient de publier un arti-
cle, rapporté par l'agence dissi-
dente, dont le titre est < Impré-
cisions Il ne s'agit pas d'im-
précisions concernant les nou-
velles en général, mais de nm-
précision, qui règne sur le sort
des territoires français qui sont
occupés. L'éditorialiste déclare
que si le commandement < in-
terallié persiste à, vouloir éta-
blir en France par l'intermé-
diaire d'une autorité locale, une
administration militaire, il va
prendre devant l'histoire de très
lourdes responsabilités. Il s'é-
tonne qu'à l'heure où la bataille
se livre sur le sol français, les
intérêts français ne soient pas
représentés parmi les < nations
unies
Des liens étroits rattachaient
l'empire à la métropole. Ces
liens furent brisés par la dis-
sidence en livrant l'empire aux
Anglo-Américains, elle compro-
mettait l'équilibre français. La
métropole était privée de l'em-
pire, privée de son armée et
de sa flotte. Elle cessait d'être
une grande puissance, telle
qu'elle était demeurée après
l'armistice. Les ressources que
lut procuraient ses colonies
étalent brusquement interrom-
pues,. et elle se trouvait privée
de cette si précieuse assurance
contre la disette, au profit des
Anglo-Américains.
L'agence dissidente' installée à
Londres écrivait < On peut
prévoir que s'il est un mot qut
sonne mal en français, c'est
celui de l'A.M.G.O.T. Evidem-
ment cette expression évoque
dans l'esprit toute une série de
catastrophes et de ruines pro-
voquées par la guerre sur notre
sol. et par des attentats dont
la répercussion sera particuliè-
rement grave pour le dévelop-
pement de notre économie après
la guerre. Les dissidents n'ont
pas obtenu une considération
accrue de la part des < altiés
qui ne leur accordent pas le
bénéfice des. services qu'ils leur
ont rendus. Ils sont traités
comme quantité négligeable et
Us ne cachent pas leur mécon-
tentement. Nous avons perdu des
atouts dont le Maréchal, au
moment de l'armistice avait pu
arriver & nous conserver le pré-
cieux avantage, l'empire, la
flotte. Le gouvernement fran-
çais était resté au milieu du
pays dans les tours sombres.
n'écoutant que le bon sens et le
patriotisme, s'efforçant d'alléger
nos misères ~t de sauvegarder
notre existence, avec la volonté
de maintenir la France. Autour
de lui s'est concentrée et se con-
centre la volonté de survivance
française.
La Grande-Bretagne a été précipitée dans ~'invasion
partes Etats-Unis et t'U.R.S.S. S.
Vichy. H luin. M est de noto-
riété t~ibttfjue fme tes An~ta'it ne
t~ttaiont'ttu<;unen)fttt~tM)t"rt'if.vat-
sion. Les taethodes terroristes t'u ma-
rechat Hitn'u )euf ftaraiss.itcnt ~f-
fiMt;rfDd.ut compte des ~aneers du de-
)prÉLh'ux scn~ britanhiffus.
Ni ]m Etats Unis. ni t'U.K.S.S. n'cnt
permis aux AnKi~s do poursuivre
!cms ptans egot~tts. I)s les ont oMi-
gM & ouvrir le second front ft à
participer atnsi datts une !arge T'ro
portiM) à une opération d~n~eMmc
et devant !a<:ue)to Ht reculaientf.utsptusieum années.
l'our MOHe&u. it faitaft que t'An-
g.e
par farmee sorietique. !t faUatt que
ies aUiés de !'U.R.S,S. 'm~nt irM-
pables
ve~
rour les Etats-Unis, ou pluMt ncur
Roosevett. !'inv!t~
LA SITUATION EN NORMANDIE
Les A!!emands n'ont pas encore engagé teurs réserves stratégïques
matgré !'arrîvée de puissants renforts anglo-américains
Vichy, 11 juin–Au cour* de la jour-,
née de samedi et de la matinée du di-
manche, le~Angro-Amëricains ont con-
tinue à débarquer d'importants renforts
dans. les deux têtes de pont qu'ils avaient
pu établir sur le littoral normand.
Samedi soir, on estimait que le général
Mont~pmery disposait d'une douzaine de
divisions, dont deux de chars, dans la
tête de pont de Bayeux et de 6 divisions,
dont une de chars loucds, dans ta tête
de pont tenue par les Américains dans la
région, de Sainte-Mere-Eglise.
Mâture les lourdes pertes subies par les
Anglo-Américains au cour: de ces opéra-
tions de débarquement, Us ont pu ren-
forcer sensiblement leur dispositif d'at-
taque et exercer une~ pression accrue con-
tre les forces allemandes.
Cette pression a été particulièrement in-
tense le to'tg delà snnde route n'13
~ui, par Isigny. C~rf.n, Sainte-Mère-
Egtise et Montebourg, e
Les importantes formations d'infante-
rie et do blindes qui étaient parvenues
avant-hifr dans la région de Formigny
et de Trévieres ont accer.tué leur pres-
sion en direction de l'ouest. Dans la
soirée. d'hier, on annonçait a Berlin
qu'Isiftay avait été évacué par tes forces
tduReich.
La situation dans ce secteur était.
d'ailleurs, assez confuse, car il n'était
pas possible de préciser si Isigny avait
été oecuoe oar les forces britanniques
venant de l'est ou t)asuittion déclenchée par des éléments améri-
cains iso!és depuis )e< Juin dans cette
régton. mai* qui avaient été considéra-
blement renforces par air et par mer
dans la jouroée de vendredi.
Cependant. dans la matinée d'aujour-
d'hui, on apprenait qu~ les forces bri-
tanniques venant de l'est avaient franeiti
te canal de la Vire et avaient fait leur
jonction avec des unités américaines ve
nantdunord.
H n'existe donc plus désormais qu'une
seule tête de pont s'étendant de l'embou-
chure de l'Ctne jusqu'au point de la
cot< otientaie du Cotentin situe en taee
des fies Snint-Mareout. Cette tête de
pont, lar~e d'envirom M kilomètres & une
profondeut variant dune ttiMint de kt-
lom&trM au nord de Caen a environ -tS
kilomètres & hauteur de Bayeux. tan-
dis que, p!u* à l'ouest.'cette profondeur
na dépasse pas quelques kilomètres dane
ia rësion de Formiiihy cour tetever de
nouveau a une dizaine da kilomètres dans
le secteur de Sainte-Mtre-Ef:lise.
II. s'agit don<: d'une longue mais étroite
bande cotière qui, sur toute son. étendue.
re*:e emieremetit soumhe au tir des for.
tiftcations ailemandet de la côte et a
celui de l'artillerie des divMIont de la
Wehrmacht opérant pius a.u,sud.
Cettr situation n'est pas sans gêner (
considerabiemcnt le commandement al
lie et U est vt'atiscinblable que, en. même
temps avant même de déclencher dans
le Ootentin une xctioti ayant pour but
te port de Cherbourg, il cherchera à
approfondir la tête de pont MtueUe qui,
et&nt donne sa configuration, otfre aux
Ailemands des possibititës stratégiques
évidentes.
Le (feneral Mont~omery dispose eneore
d'une qninMtine de divisions et tt e~t
certain qu'M n'hësitera pits à les entier
a fond pour consotider les premiers ré-
sultats obtenus pM lui et qui, dans
l'état acttMl des choses, ne correspon-
dent qu a im ptemiere phase de t'bpcra-
tiOM en cjurs.
Kn fait. dés hier. les Britimntques ont
dde vtotcnteii cotttTC-attaques ayMtt peur
ttut d'arretef la progression des Minde:
aUema'uts qui avancatent vers cette vttie.
Aux dernières rMU'cItet do vtotettts com-
bats se dérobaient au nord 'le Titty
Kn dehors de h ~one constituée p~r la
tête de pout commise eûtre l'Orne ~t un
pomt du rivasc de la péninsule nonnMde
sittte ett face des Hes Saint-MarcMtf, les
AnsIo-AmcriCitins ont procède t de nou-
veaux detjarquena~n~s de troupes pf~r pM'a-
cttutage et par planeur!. Ces tentatives
ont cchoué et )a p!upa<% des petttcjt uni-
tés ainsi jetées sur les arriéres allemands
ont ett~' anéanties.
Les An~lo-Americains ont, toute/oit,
tente dans la soirée de vendredi un dé-
barquement par
Une centaine de transports qut ten- i
taiemt de t'appfeehef de ta c&te MU< t*
che. Dans 6 semaines s& rancit A ph)
cago la convention d&m&cMte Rsevelt y fera connadtre ~nHn f~i ttf-
si!' on son refM d'un (juatri&mo man
dat. D'ici là la prëstdent toust~Kt'f.
setoft le cdu journal suédois Datées Nyitfter
{tu'Eisp!
ve)t tient son éte<'<)oa ;doute même pas sa. eandid~tore.
L'mvMtoa va permettre
la mite en act!on de
toute< !e< reeerve! a!!emMde<
Bft'Iin. n juin. Les fhcfs de !'A!-
temitcne. t'armée aHema)t()e. le ))eu-
)))c ~nemand nat accueUtt la ttt'u-
veUe ttc l'invasion avec une tranautt-
litc sonveranne.
L'tmi.'M en aetinh de toutes les réserves
aHt*n)an<]es dont l'esprit de sacrifiM
se trouve renforce par te M.uvcn)r tict
bun)barde
protection d'une force navale importante
ont été contraints de tatredemi-touf par
te feu intense des batteries allemandes
qui ont cquip en une detui-hEure plu-
sieura MvirM chartes d'hommes et de
niatt~i'.cl ainsi qu'un croiseur.
Au nord de CMn. t~ situation reste in-
changée.
D~ns tes mitieux mitit!t)res allemands,
on envisage Ja situation avec ~e pîus
grand eaime. On se borne à souligner
qu'il faut .s'attendre à ce que le général
Kisenhower qui. outre les quelque M di-
yisiom relevant directement de Montso-
JLe C
Grand quartter générât du Fuh-
rër, 11 juin. C'ômmMU'~Me du
haMtcoMt~aM~etMcn~:
En Morman~ie, entre t'Orne et ta Vire.
où l'ennemi reçoit sans cessa des renforts,
tes combat* se poursuitent durs et achar-
net. L'ennCtni a subi de tournes pertes
danssesterrain en pretondeur. Mais wcrs t'ouest,
en direction d'tsieny. t'a«*ersaire a rem- r
s<,dansu-)eétr[:itehan<
btir ta j
ricaine au nord de Carentan. Dans ce t
seetem', toute* )*< tentative de t'ennemi r
pour prosre&aer wefw Cherbourg ont été J
dejeuéee. partout, dane ta tête de pont 2
9nnen<)t, beaMeeuo de née point!) d'appu)
et de noe nide de rMietanee MKt r!*tét
intaets ot M détendent furieustmem et
opiniâtrement.
Oe nouvettee treup'e aéroportée!tece derrière nos tixnM ont eM en grande
partit anëantiM. Le TM* régiment denadtere rhono-westphanen août ie cent'
mandement du cetonaf Croe, ta 3Ste di«i- °
eion d'tntanterie commandée par te lieu- c
tenant Mnéfat Kraiee et te a* réatiment r
de ehaeMt're parachutietee du maXf pen t
Der Wfydte ee cent particuMertment dtt- 1
tinguee tore doe dure combats tivrea dane x
ta tête
riére de notre front.
Au iarM de ta eote, tee eombate nM- 1
turne* Que MUtienoent née «nitee na*atee <
teetree contre un ennemi ieuieeant d'une
euperterité manifette deviennent Mu-
joure pt«t viotents. Oa)M t'eetuaire de la
Sein*, net contrMorpitteure ont attattue,
a t'autx du W juin, un< formation de
deetroyere ennemie. Après un auet d'ar-
tiMerie *io)ent. ittune a été coûtée et dMm autrea endem-
maseee.
Mee
fortement protège et ont coûte neuf trans- s
poftt ehargét a ctein, d'une jaufie tetate t
de M.«X) tenne* et.uo dettroyer. Un ba- e
teau de débarquement de 3.0M tottne<. un
carttedetoanatemoYenetutMtedette g
rapide ont été torpittés. Au tarée de ta t
e~te oecidentate de ta Bretagne un de t
noe sous-marins a eouié Mn contre.torait- o
teur «ui faisait partie d une formattOtt t
na*ate de oroDevant ta cote hottandaM des cotes ai!ema
L'a~iatMn aMema~e atta~e
!e s~-esi de ~eterre
Cnr)in.]T.ju)x.–n:ms)~nuitdu
~0 au 11 )uia, une fnrtnntion d'âTiom
de coMh~t r&)Kft<-snouveau attaque avrc efficacité des
objcf'ttfit in)p«rtanM sur 1)1 e~te sud-
est de )'An<{)et<'rfe,. Lft ft)r!HSttemafMie nit xuhi tmfune perte.
LMΠAUJOURD'HU!
7.<ï .Ctrc'<< dC CCMCCt (t<( PU<
Mysse Hc
tES M~CS ET ~ES MŒP/!S.
S<<'Roz. de l'Institut.
t/a ~tnccMt etc ~'Henry Bordeaux, de l'Académie
française.
~<*t &omttc< /f
J.G.
LA PMHQUE RHJŒUSE M MOSCOU
par Maurice PERNOT
'Depuis qu& Staline ne fait plus mystère de ses ambitions m6tH-
terran~ennes, depufs surtout qu'ii & chargé un de ses meHie-urs.
diplomates, M. WiehiMky. de reprMent&r h~ gouvernement de A!os-
cou dans le eo<:nHc <:ha!'ge particu:ieremles problèmes méditerranéens, l'opinion, da.tis !es tpays d'Occident,
est,
gieuse de Msignater, sans commentaiM, !e re'tabiMsetn~nt du Saint Syn2d&, la
restauiation offieieJIe du Patriarcat et, en de~'uief lieu, le voyage
du Patriarcha a J~rusal~m Rt da[M les pays du Levant- Laissons d'e
côt& le bruit, df~ourvu de fondement, selon lequel des négociations
auraient eM engagées entre les Soviets et le Vatican. MaM. à ne
retenir que tes faits inconte&t.aNes, on peut affirmer gtM le fact&u.r
reUgieux, ou pour mi~ux dire, oonfeasMnnal, joue aujourd'hui
un rûle Mnportant dans les caiculs des nouveaux eltampions de l'im-
periatistne rus&e.
Pour apeifevoir les rëaUtos profondes, sur lesquelles ces catcuts
sont tondes et pour en mesurer la raieur, il faut remont&f de vingt-
C[n
mery et dont pins de tt moitié est en~a~ëe en NornDt'Mtie, dispose encore
d'un!: cinquantaine de divisions, dectca-
chem, tr&s vrmscmbi&Memsnt sous peu,
une itutre tetion de débtt~uement de
eritnd styie contre une sutre partie du !it-
tor&t européen.
Dtns ces condittOM, preeise-t-on, les
puisants) rëservM strttpxiqufs ttHem~n-
det, restent t'arme au p!ed. dans l'attente
du jour où. ta quas:-totatttë d
intentions s'étant enfin ciairon-nt dé-
voilées, euM se jetteront de tout leur
poids dans la bataille décisive. (O.F.I.).
tivr< combat a des vtd'ttes rapides bri-
tannictuesdontuneaetecouiee.
Des avions de ttataitte eut détruit, au
coursde)anuitdu9att10jumunna-
Ore de passagers de 9.900 tonnes et un
destroyer ennemis, Un autre transport de
e.MO tonnée a été gravement endemmasé.
Dos batteries oetitre* ont eouié, au lar.
te de ta cote orientate de ta presau'ite de
Cherbourg, un contre-terpiiteur ennemi et
en ont endommage gravement deux au-
tres. Dans ces mêmes eaux, eifes ont pris
sous leurs taux une importante formation
de drasueurs de mines ennemie, [fui s'est
L'ennemi a perdu hier au-dessus de ta
tone tfmvastoa M appareiis.
i-A GUERRE EM .TAHE
Le ï!t!re ne peut être
ffanc~! par tes « A~és
EH ttatie. ) tMttMtti a ettectut de< atta-
outt toutenuee par tes chars contre "e*
not<'et)es potittoM- tt a réussi a eftte-
tuer une percée a t'e't du tac de BOsena.
Oestantati~ee pour traverser te Tibre
prêt tic Orte, en direetton (tu nerd-ett,
o«t été mnfhiteet atee de tourdee pertee
peur <'
t-ers d un engagement nava) au tarjte de
t'iie d'Etbe. dcutt *e<)ette< rapides eone-
mietMt été détruite*.
LA CUERRE A L'EST
Contre-atta~e a!!emanau nord-ouest de Jassy
Sur te front de t Est, ea neoune opération notante, hormis dM Mm-
batt offensifs touromtés de sucées a la
suite desouets des attaches tocates sovié-
titjues au nord-ouMt de Jatsy et au eud-
est de Vitebs)' ont pu être repoussëes.
De~ formations d'a
trafic de ratitaittement ennemi. D< xas-
ont été prévenues, surtout daos t'tmpnr-
tttnt «teud ferrofiaire de Jmerinha.
Des avions ~riianni<)ucs isotés ont ta-
che. )a nuit dernière, dM bombes dam
te' retfions de Bertin et de Wiener-Neue-
tadt. Trois appareils ont été abattus.
OFfRV~VE SOV~fQM
DANS rjm.~ M c~R~
Vichy. 11 jttin. Utt ea)me re)ttUf a
continué de rejraer sur t'f!Mentt)k du tront
eftenttd, entre ]e Dniestr inférieur et !e
ouett tte Jassy et
te
Oans rufthme de Car~ie. par centre.
!e Roueet ont rpertes:. & eHectuer une uetccc dans ïe j 9
seeteu" occjdt!ntat du front. Ncanmettu.
if~ rcsistHuce des troupes d~t Marëch&I
Mtmnerheim n'a pas été etMMMe et elles
continuent & s'opposer avec fermeté à ta
pression MYietique.
Dans tes mUMUx miUt&ires attemands
on estime e~n~Iement que cette attaque
n'es~ pas annonciatrice de ïa glande of-
fensive d'été. Tout au plus taisse-t-
des Etats baltes visant & tibérer le Eolfe
de Finïande de façon à rendre & ïa flotte
sorMtique sa Ubertë de manoeuvre. (O.P
I.-HavM).
PtMX DB L'ABOMMBMEMT
Ntnoi: tan
franco et cotonte* t30 tr. 9!50 ff.
Etranger (Affr.rMutt) <9t:tranger(a.utrepaya.)MSff.4
HËDACTDOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT T
13. Rue du Port. CLERMOMTFEnttAMB
T&[6ph. R&iact. et AdnUntMr. eï-01
~'tMtM t<<~raphi9ue f
OËeATS AVEMmCLEHMOMT )'<
C. C. P. i C:ermont-Ferr
n.4l,wtm·n r~nv 7n.- ..n. ,s.
t.
du gouvernement. bo!cMviste. Au
moi's de novembre 1M' sous te
régime Kerenski, on avait vu sié-
ger ù. Moscou un grand conaeit
pan-russe, où des évoquas. dM moi-
nos, des prêtres et des laïques tra-
vailterent ensemble à réorganiser
l'Ugiise nationale autour du pa-
triarcat do Moscou. Le metropotit&
Tykhoa était e!upatt'iaMhe. rete-
vant un titre aboji en 17KO par
Pierre Je Grand. Tandis que !9
conciie poursuivait se& travaux, les
Bolcheviks triomphants rei-iver-
saient le gouvernement provisoir&
et inauguraient un nouveau rc-
gime. I.e~ Soviets dsctatër&nt
qu'ils ne reconnaissaient offi~ieHe-
:uent aucune- religion, mats qu'Us
tes toieraicnt toutes. On en con-
etut un peu légèrement. que l'orttM-
doxie cessait d'être en Hussie reli-
gion d'Etat et que le catholicisme
ailait désormais se trouver avec
ei!e sur un pied d'&gaiité. C'est ce
qu'on penM.it au Vatican, où l'on
applaudissait à la chute du ce-
saropapisme et !e grand histo-
rien des reUgions. l'AD'emM't
Adotf Harn~ek, exprimait la m~me
opinion dans un artic'.ers<.
Au contraire, i'Eg]i-~ nutiontue
orthodoxe g~ reieva as&ex rapule-
metttdesusruines.Alatittda
HMO, uns directiun supiemû
eeet~sia.5 tique* était eté&e, avec ~e
tripi& consentement du p~itarctte
d<; Moscou, du patriarcat occun'f-
nique de Cpatriarotte d< Serbie. Cet t'rgra-
nisme if~stitua des di.oces~s d~tt~
tous les Etats r~'entment dét~-
chesdet'EmpiredesTsarsftdaas
tou.s ce'ux où'i'etnigratiQjt nMNe
a'art trouvé refuge; en mo'in.s d'UK
an, tfeize nouveaux diocèses fu-
rent ainai crées. Le la octobre i!Ht.
un congrès gênerai de l'Egiise
ruese se reunit a. Beîgr&de. t)~
Constantinopte, où il s'était refu-
gte, révoque de Seba~topoi, Mgf
Benjamin, dirigeait i'œuvra 'le
recoastruction, ouvrant des éco!cs
d~ thco!ugie, ordonnant de ntu-
veaux p.r~tr"s. préparant avfc zc!e
et méthode le retour Ctr R~~ssie de
IEgtise ex'ilee. J'ai entendu mt)i-
mème l'evëque Benjamin souteTtir
que la revohrtion avait T~veH'~
du même co'mp le patrioUsme tt
la foi
Ayant reconnu le cMactere na-
tio:ta.t d~ t'Egttse orthodoxe- ruii&e
et l'énorma .iuftuence qu'e!]~ exer-
ce sur le- peuple, StaiitM veut &'surer en eile une auxiliaire dou-
tant plus dociie qu'eUa lui de~r&
sa. renaissance otftCi&U.e, la recons-
.truction de sa htera.rchie, M*~
tauration. de ses organes sapni-
mes le Patriarcat et Sa.int-
S.VHad~. Dans ta~ lutte formM~b!'&
ou U est ~Mga@e, la' concourscierge loya! et sounus lui est piMS
qu~ j~Mnais ncees&atM. Djatfe
part, il entend se servir dû t'~tse
comme d'un instituent tre~ cMt-
caco, .pour rendre 'a t& p:tMane$
russe son prectige, son r~y~nMe-
ment tra.ditiûnneJs parmi les peu-
pte& s!~v.es et les nations ojtho-
doxes de l'Est européen, m par-
ticMiier dans les Balkans. KrUm
Sta!in& sembio vouloir répondre
à son compte en A-ne, d&fu. les
Etats du Levant, ? foie. de protec-
teur des chrétiens, non soumis a.
l'obédience romaine, rôle que les
Tsars avaient assume et dont l'im-
port&nc& pouva.it encore s& mesu-
t FRANC
MARM t3 JU!N 1M4
JOUHm DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clecmont-Ferrand, le 12 juin
RÉAUTÉS
L'agence dissidente française
de Londres, tandis que la bataille
l'ait rage sur notre territoire,
vient de diffuser une dépêche
significative de l'Inquiétude du
comité d'Alger au sujet du rôle
qui lui sera réservé par les évé-
nements. Le rédacteur de cette
dépêche observe que le chef de
1~ dissidence n'a obtenu aucun
engagement du Premier britan-
nique, en ce qui concerne la ges-
tion des territoires français qui
pourraient être éventuellement
occupés par les Anglo-Améri-
cains. En fait, écrit-il, il
n'existe aucun accord entre les
Français d'une part, et les Bri-
tanniques et les Américains
d'autre part, au sujet de la coo-
pération du Comité d'Alger avec
les armées alliées en ce qui con-
cerne l'administration en France
Au contraire, la proclamation
du général Eisenhower au peu-
ple français, ne mentionne pas
le pouvoir français, et paraît
considérer qu'il n'appartient
qu'au seul commandement mili-
taire anglo-américain d'exjjper
son autorité. a
'.es mêmes témoignages d'irri-
tation et d'inquiétude se mani-
festent également dans la presse
d'Afrique du Nord. L'~l~er répu-
Mcatn vient de publier un arti-
cle, rapporté par l'agence dissi-
dente, dont le titre est < Impré-
cisions Il ne s'agit pas d'im-
précisions concernant les nou-
velles en général, mais de nm-
précision, qui règne sur le sort
des territoires français qui sont
occupés. L'éditorialiste déclare
que si le commandement < in-
terallié persiste à, vouloir éta-
blir en France par l'intermé-
diaire d'une autorité locale, une
administration militaire, il va
prendre devant l'histoire de très
lourdes responsabilités. Il s'é-
tonne qu'à l'heure où la bataille
se livre sur le sol français, les
intérêts français ne soient pas
représentés parmi les < nations
unies
Des liens étroits rattachaient
l'empire à la métropole. Ces
liens furent brisés par la dis-
sidence en livrant l'empire aux
Anglo-Américains, elle compro-
mettait l'équilibre français. La
métropole était privée de l'em-
pire, privée de son armée et
de sa flotte. Elle cessait d'être
une grande puissance, telle
qu'elle était demeurée après
l'armistice. Les ressources que
lut procuraient ses colonies
étalent brusquement interrom-
pues,. et elle se trouvait privée
de cette si précieuse assurance
contre la disette, au profit des
Anglo-Américains.
L'agence dissidente' installée à
Londres écrivait < On peut
prévoir que s'il est un mot qut
sonne mal en français, c'est
celui de l'A.M.G.O.T. Evidem-
ment cette expression évoque
dans l'esprit toute une série de
catastrophes et de ruines pro-
voquées par la guerre sur notre
sol. et par des attentats dont
la répercussion sera particuliè-
rement grave pour le dévelop-
pement de notre économie après
la guerre. Les dissidents n'ont
pas obtenu une considération
accrue de la part des < altiés
qui ne leur accordent pas le
bénéfice des. services qu'ils leur
ont rendus. Ils sont traités
comme quantité négligeable et
Us ne cachent pas leur mécon-
tentement. Nous avons perdu des
atouts dont le Maréchal, au
moment de l'armistice avait pu
arriver & nous conserver le pré-
cieux avantage, l'empire, la
flotte. Le gouvernement fran-
çais était resté au milieu du
pays dans les tours sombres.
n'écoutant que le bon sens et le
patriotisme, s'efforçant d'alléger
nos misères ~t de sauvegarder
notre existence, avec la volonté
de maintenir la France. Autour
de lui s'est concentrée et se con-
centre la volonté de survivance
française.
La Grande-Bretagne a été précipitée dans ~'invasion
partes Etats-Unis et t'U.R.S.S. S.
Vichy. H luin. M est de noto-
riété t~ibttfjue fme tes An~ta'it ne
t~ttaiont'ttu<;unen)fttt~tM)t"rt'if.vat-
sion. Les taethodes terroristes t'u ma-
rechat Hitn'u )euf ftaraiss.itcnt ~f-
fiMt;
)
Ni ]m Etats Unis. ni t'U.K.S.S. n'cnt
permis aux AnKi~s do poursuivre
!cms ptans egot~tts. I)s les ont oMi-
gM & ouvrir le second front ft à
participer atnsi datts une !arge T'ro
portiM) à une opération d~n~eMmc
et devant !a<:ue)to Ht reculaient
l'our MOHe&u. it faitaft que t'An-
g.e
par farmee sorietique. !t faUatt que
ies aUiés de !'U.R.S,S. 'm~nt irM-
pables
ve~
rour les Etats-Unis, ou pluMt ncur
Roosevett. !'inv!t~
LA SITUATION EN NORMANDIE
Les A!!emands n'ont pas encore engagé teurs réserves stratégïques
matgré !'arrîvée de puissants renforts anglo-américains
Vichy, 11 juin–Au cour* de la jour-,
née de samedi et de la matinée du di-
manche, le~Angro-Amëricains ont con-
tinue à débarquer d'importants renforts
dans. les deux têtes de pont qu'ils avaient
pu établir sur le littoral normand.
Samedi soir, on estimait que le général
Mont~pmery disposait d'une douzaine de
divisions, dont deux de chars, dans la
tête de pont de Bayeux et de 6 divisions,
dont une de chars loucds, dans ta tête
de pont tenue par les Américains dans la
région, de Sainte-Mere-Eglise.
Mâture les lourdes pertes subies par les
Anglo-Américains au cour: de ces opéra-
tions de débarquement, Us ont pu ren-
forcer sensiblement leur dispositif d'at-
taque et exercer une~ pression accrue con-
tre les forces allemandes.
Cette pression a été particulièrement in-
tense le to'tg delà snnde route n'13
~ui, par Isigny. C~rf.n, Sainte-Mère-
Egtise et Montebourg, e
Les importantes formations d'infante-
rie et do blindes qui étaient parvenues
avant-hifr dans la région de Formigny
et de Trévieres ont accer.tué leur pres-
sion en direction de l'ouest. Dans la
soirée. d'hier, on annonçait a Berlin
qu'Isiftay avait été évacué par tes forces
tduReich.
La situation dans ce secteur était.
d'ailleurs, assez confuse, car il n'était
pas possible de préciser si Isigny avait
été oecuoe oar les forces britanniques
venant de l'est ou t)asuit
cains iso!és depuis )e< Juin dans cette
régton. mai* qui avaient été considéra-
blement renforces par air et par mer
dans la jouroée de vendredi.
Cependant. dans la matinée d'aujour-
d'hui, on apprenait qu~ les forces bri-
tanniques venant de l'est avaient franeiti
te canal de la Vire et avaient fait leur
jonction avec des unités américaines ve
nantdunord.
H n'existe donc plus désormais qu'une
seule tête de pont s'étendant de l'embou-
chure de l'Ctne jusqu'au point de la
cot< otientaie du Cotentin situe en taee
des fies Snint-Mareout. Cette tête de
pont, lar~e d'envirom M kilomètres & une
profondeut variant dune ttiMint de kt-
lom&trM au nord de Caen a environ -tS
kilomètres & hauteur de Bayeux. tan-
dis que, p!u* à l'ouest.'cette profondeur
na dépasse pas quelques kilomètres dane
ia rësion de Formiiihy cour tetever de
nouveau a une dizaine da kilomètres dans
le secteur de Sainte-Mtre-Ef:lise.
II. s'agit don<: d'une longue mais étroite
bande cotière qui, sur toute son. étendue.
re*:e emieremetit soumhe au tir des for.
tiftcations ailemandet de la côte et a
celui de l'artillerie des divMIont de la
Wehrmacht opérant pius a.u,sud.
Cettr situation n'est pas sans gêner (
considerabiemcnt le commandement al
lie et U est vt'atiscinblable que, en. même
temps avant même de déclencher dans
le Ootentin une xctioti ayant pour but
te port de Cherbourg, il cherchera à
approfondir la tête de pont MtueUe qui,
et&nt donne sa configuration, otfre aux
Ailemands des possibititës stratégiques
évidentes.
Le (feneral Mont~omery dispose eneore
d'une qninMtine de divisions et tt e~t
certain qu'M n'hësitera pits à les entier
a fond pour consotider les premiers ré-
sultats obtenus pM lui et qui, dans
l'état acttMl des choses, ne correspon-
dent qu a im ptemiere phase de t'bpcra-
tiOM en cjurs.
Kn fait. dés hier. les Britimntques ont
d
ttut d'arretef la progression des Minde:
aUema'uts qui avancatent vers cette vttie.
Aux dernières rMU'cItet do vtotettts com-
bats se dérobaient au nord 'le Titty
Kn dehors de h ~one constituée p~r la
tête de pout commise eûtre l'Orne ~t un
pomt du rivasc de la péninsule nonnMde
sittte ett face des Hes Saint-MarcMtf, les
AnsIo-AmcriCitins ont procède t de nou-
veaux detjarquena~n~s de troupes pf~r pM'a-
cttutage et par planeur!. Ces tentatives
ont cchoué et )a p!upa<% des petttcjt uni-
tés ainsi jetées sur les arriéres allemands
ont ett~' anéanties.
Les An~lo-Americains ont, toute/oit,
tente dans la soirée de vendredi un dé-
barquement par
Une centaine de transports qut ten- i
taiemt de t'appfeehef de ta c&te MU< t*
che. Dans 6 semaines s& rancit A ph)
cago la convention d&m&cMte R
si!' on son refM d'un (juatri&mo man
dat. D'ici là la prëstdent toust~Kt'f.
setoft le c
{tu'Eisp!
ve)t tient son éte<'<)oa ;
L'mvMtoa va permettre
la mite en act!on de
toute< !e< reeerve! a!!emMde<
Bft'Iin. n juin. Les fhcfs de !'A!-
temitcne. t'armée aHema)t()e. le ))eu-
)))c ~nemand nat accueUtt la ttt'u-
veUe ttc l'invasion avec une tranautt-
litc sonveranne.
L't
aHt*n)an<]es dont l'esprit de sacrifiM
se trouve renforce par te M.uvcn)r tict
bun)barde
protection d'une force navale importante
ont été contraints de tatredemi-touf par
te feu intense des batteries allemandes
qui ont cquip en une detui-hEure plu-
sieura MvirM chartes d'hommes et de
niatt~i'.cl ainsi qu'un croiseur.
Au nord de CMn. t~ situation reste in-
changée.
D~ns tes mitieux mitit!t)res allemands,
on envisage Ja situation avec ~e pîus
grand eaime. On se borne à souligner
qu'il faut .s'attendre à ce que le général
Kisenhower qui. outre les quelque M di-
yisiom relevant directement de Montso-
JLe C
Grand quartter générât du Fuh-
rër, 11 juin. C'ômmMU'~Me du
haMtcoMt~aM~etMcn~:
En Morman~ie, entre t'Orne et ta Vire.
où l'ennemi reçoit sans cessa des renforts,
tes combat* se poursuitent durs et achar-
net. L'ennCtni a subi de tournes pertes
dansses
en direction d'tsieny. t'a«*ersaire a rem- r
s<,dansu-)eétr[:itehan<
btir ta j
ricaine au nord de Carentan. Dans ce t
seetem', toute* )*< tentative de t'ennemi r
pour prosre&aer wefw Cherbourg ont été J
dejeuéee. partout, dane ta tête de pont 2
9nnen<)t, beaMeeuo de née point!) d'appu)
et de noe nide de rMietanee MKt r!*tét
intaets ot M détendent furieustmem et
opiniâtrement.
Oe nouvettee treup'e aéroportée!
partit anëantiM. Le TM* régiment de
mandement du cetonaf Croe, ta 3Ste di«i- °
eion d'tntanterie commandée par te lieu- c
tenant Mnéfat Kraiee et te a* réatiment r
de ehaeMt're parachutietee du maXf pen t
Der Wfydte ee cent particuMertment dtt- 1
tinguee tore doe dure combats tivrea dane x
ta tête
riére de notre front.
Au iarM de ta eote, tee eombate nM- 1
turne* Que MUtienoent née «nitee na*atee <
teetree contre un ennemi ieuieeant d'une
euperterité manifette deviennent Mu-
joure pt«t viotents. Oa)M t'eetuaire de la
Sein*, net contrMorpitteure ont attattue,
a t'autx du W juin, un< formation de
deetroyere ennemie. Après un auet d'ar-
tiMerie *io)ent. itt
maseee.
Mee
fortement protège et ont coûte neuf trans- s
poftt ehargét a ctein, d'une jaufie tetate t
de M.«X) tenne* et.uo dettroyer. Un ba- e
teau de débarquement de 3.0M tottne<. un
carttedetoanatemoYenetutMtedette g
rapide ont été torpittés. Au tarée de ta t
e~te oecidentate de ta Bretagne un de t
noe sous-marins a eouié Mn contre.torait- o
teur «ui faisait partie d une formattOtt t
na*ate de oro
L'a~iatMn aMema~e atta~e
!e s~-esi de ~eterre
Cnr)in.]T.ju)x.–n:ms)~nuitdu
~0 au 11 )uia, une fnrtnntion d'âTiom
de coMh~t r&)Kft<-s
objcf'ttfit in)p«rtanM sur 1)1 e~te sud-
est de )'An<{)et<'rfe,. Lft ft)r!HSt
LMΠAUJOURD'HU!
7.<ï .Ctrc'<< dC CCMCCt (t<( PU<
Mysse Hc
tES M~CS ET ~ES MŒP/!S.
S<<'Roz. de l'Institut.
t/a ~tnccMt etc ~'
française.
~<*t &omttc< /f
J.G.
LA PMHQUE RHJŒUSE M MOSCOU
par Maurice PERNOT
'Depuis qu& Staline ne fait plus mystère de ses ambitions m6tH-
terran~ennes, depufs surtout qu'ii & chargé un de ses meHie-urs.
diplomates, M. WiehiMky. de reprMent&r h~ gouvernement de A!os-
cou dans le eo<:nHc <:ha!'ge particu:ierem
est,
gieuse de M
restauiation offieieJIe du Patriarcat et, en de~'uief lieu, le voyage
du Patriarcha a J~rusal~m Rt da[M les pays du Levant- Laissons d'e
côt& le bruit, df~ourvu de fondement, selon lequel des négociations
auraient eM engagées entre les Soviets et le Vatican. MaM. à ne
retenir que tes faits inconte&t.aNes, on peut affirmer gtM le fact&u.r
reUgieux, ou pour mi~ux dire, oonfeasMnnal, joue aujourd'hui
un rûle Mnportant dans les caiculs des nouveaux eltampions de l'im-
periatistne rus&e.
Pour apeifevoir les rëaUtos profondes, sur lesquelles ces catcuts
sont tondes et pour en mesurer la raieur, il faut remont&f de vingt-
C[n
mery et dont pins de tt moitié est en~a~ëe en NornDt'Mtie, dispose encore
d'un!: cinquantaine de divisions, dectca-
chem, tr&s vrmscmbi&Memsnt sous peu,
une itutre tetion de débtt~uement de
eritnd styie contre une sutre partie du !it-
tor&t européen.
Dtns ces condittOM, preeise-t-on, les
puisants) rëservM strttpxiqufs ttHem~n-
det, restent t'arme au p!ed. dans l'attente
du jour où. ta quas:-totatttë d
intentions s'étant enfin ciairon-nt dé-
voilées, euM se jetteront de tout leur
poids dans la bataille décisive. (O.F.I.).
tivr< combat a des vtd'ttes rapides bri-
tannictuesdontuneaetecouiee.
Des avions de ttataitte eut détruit, au
coursde)anuitdu9att10jumunna-
Ore de passagers de 9.900 tonnes et un
destroyer ennemis, Un autre transport de
e.MO tonnée a été gravement endemmasé.
Dos batteries oetitre* ont eouié, au lar.
te de ta cote orientate de ta presau'ite de
Cherbourg, un contre-terpiiteur ennemi et
en ont endommage gravement deux au-
tres. Dans ces mêmes eaux, eifes ont pris
sous leurs taux une importante formation
de drasueurs de mines ennemie, [fui s'est
L'ennemi a perdu hier au-dessus de ta
tone tfmvastoa M appareiis.
i-A GUERRE EM .TAHE
Le ï!t!re ne peut être
ffanc~! par tes « A~és
EH ttatie. ) tMttMtti a ettectut de< atta-
outt toutenuee par tes chars contre "e*
not<'et)es potittoM- tt a réussi a eftte-
tuer une percée a t'e't du tac de BOsena.
Oestantati~ee pour traverser te Tibre
prêt tic Orte, en direetton (tu nerd-ett,
o«t été mnfhiteet atee de tourdee pertee
peur <'
t-ers d un engagement nava) au tarjte de
t'iie d'Etbe. dcutt *e<)ette< rapides eone-
mietMt été détruite*.
LA CUERRE A L'EST
Contre-atta~e a!!emanau nord-ouest de Jassy
Sur te front de t Est, ea ne
batt offensifs touromtés de sucées a la
suite desouets des attaches tocates sovié-
titjues au nord-ouMt de Jatsy et au eud-
est de Vitebs)' ont pu être repoussëes.
De~ formations d'a
trafic de ratitaittement ennemi. D< xas-
tttnt «teud ferrofiaire de Jmerinha.
Des avions ~riianni<)ucs isotés ont ta-
che. )a nuit dernière, dM bombes dam
te' retfions de Bertin et de Wiener-Neue-
tadt. Trois appareils ont été abattus.
OFfRV~VE SOV~fQM
DANS rjm.~ M c~R~
Vichy. 11 jttin. Utt ea)me re)ttUf a
continué de rejraer sur t'f!Mentt)k du tront
eftenttd, entre ]e Dniestr inférieur et !e
ouett tte Jassy et
te
Oans rufthme de Car~ie. par centre.
!e Roueet ont r
seeteu" occjdt!ntat du front. Ncanmettu.
if~ rcsistHuce des troupes d~t Marëch&I
Mtmnerheim n'a pas été etMMMe et elles
continuent & s'opposer avec fermeté à ta
pression MYietique.
Dans tes mUMUx miUt&ires attemands
on estime e~n~Iement que cette attaque
n'es~ pas annonciatrice de ïa glande of-
fensive d'été. Tout au plus taisse-t-
des Etats baltes visant & tibérer le Eolfe
de Finïande de façon à rendre & ïa flotte
sorMtique sa Ubertë de manoeuvre. (O.P
I.-HavM).
PtMX DB L'ABOMMBMEMT
Ntnoi: tan
franco et cotonte* t30 tr. 9!50 ff.
Etranger (Affr.rMutt) <9
HËDACTDOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT T
13. Rue du Port. CLERMOMTFEnttAMB
T&[6ph. R&iact. et AdnUntMr. eï-01
~'tMtM t<<~raphi9ue f
OËeATS AVEMmCLEHMOMT )'<
C. C. P. i C:ermont-Ferr
n.4l,wtm·n r~nv 7n.- ..n. ,s.
t.
du gouvernement. bo!cMviste. Au
moi's de novembre 1M' sous te
régime Kerenski, on avait vu sié-
ger ù. Moscou un grand conaeit
pan-russe, où des évoquas. dM moi-
nos, des prêtres et des laïques tra-
vailterent ensemble à réorganiser
l'Ugiise nationale autour du pa-
triarcat do Moscou. Le metropotit&
Tykhoa était e!upatt'iaMhe. rete-
vant un titre aboji en 17KO par
Pierre Je Grand. Tandis que !9
conciie poursuivait se& travaux, les
Bolcheviks triomphants rei-iver-
saient le gouvernement provisoir&
et inauguraient un nouveau rc-
gime. I.e~ Soviets dsctatër&nt
qu'ils ne reconnaissaient offi~ieHe-
:uent aucune- religion, mats qu'Us
tes toieraicnt toutes. On en con-
etut un peu légèrement. que l'orttM-
doxie cessait d'être en Hussie reli-
gion d'Etat et que le catholicisme
ailait désormais se trouver avec
ei!e sur un pied d'&gaiité. C'est ce
qu'on penM.it au Vatican, où l'on
applaudissait à la chute du ce-
saropapisme et !e grand histo-
rien des reUgions. l'AD'emM't
Adotf Harn~ek, exprimait la m~me
opinion dans un artic'.ers<.
Au contraire, i'Eg]i-~ nutiontue
orthodoxe g~ reieva as&ex rapule-
metttdesusruines.Alatittda
HMO, uns directiun supiemû
eeet~sia.5 tique* était eté&e, avec ~e
tripi& consentement du p~itarctte
d<; Moscou, du patriarcat occun'f-
nique de C
nisme if~stitua des di.oces~s d~tt~
tous les Etats r~'entment dét~-
chesdet'EmpiredesTsarsftdaas
tou.s ce'ux où'i'etnigratiQjt nMNe
a'art trouvé refuge; en mo'in.s d'UK
an, tfeize nouveaux diocèses fu-
rent ainai crées. Le la octobre i!Ht.
un congrès gênerai de l'Egiise
ruese se reunit a. Beîgr&de. t)~
Constantinopte, où il s'était refu-
gte, révoque de Seba~topoi, Mgf
Benjamin, dirigeait i'œuvra 'le
recoastruction, ouvrant des éco!cs
d~ thco!ugie, ordonnant de ntu-
veaux p.r~tr"s. préparant avfc zc!e
et méthode le retour Ctr R~~ssie de
IEgtise ex'ilee. J'ai entendu mt)i-
mème l'evëque Benjamin souteTtir
que la revohrtion avait T~veH'~
du même co'mp le patrioUsme tt
la foi
Ayant reconnu le cMactere na-
tio:ta.t d~ t'Egttse orthodoxe- ruii&e
et l'énorma .iuftuence qu'e!]~ exer-
ce sur le- peuple, StaiitM veut &'
tant plus dociie qu'eUa lui de~r&
sa. renaissance otftCi&U.e, la recons-
.truction de sa htera.rchie, M*~
tauration. de ses organes sapni-
mes le Patriarcat et Sa.int-
S.VHad~. Dans ta~ lutte formM~b!'&
ou U est ~Mga@e, la' concours
qu~ j~Mnais ncees&atM. Djatfe
part, il entend se servir dû t'~tse
comme d'un instituent tre~ cMt-
caco, .pour rendre 'a t& p:tMane$
russe son prectige, son r~y~nMe-
ment tra.ditiûnneJs parmi les peu-
pte& s!~v.es et les nations ojtho-
doxes de l'Est européen, m par-
ticMiier dans les Balkans. KrUm
Sta!in& sembio vouloir répondre
à son compte en A-ne, d&fu. les
Etats du Levant, ? foie. de protec-
teur des chrétiens, non soumis a.
l'obédience romaine, rôle que les
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