Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 26 mai 1944 26 mai 1944
Description : 1944/05/26 (Numéro 1342). 1944/05/26 (Numéro 1342).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5109595
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
VENDREDI 26 MA! M44 :v
'N
1 FRANC
J~MAL DESDEBATS
POLITtQUES ET LÏTTÉRAÏRES
fmx EËLAEOMMEMENT
France et cotentft 130 tr. 2M fr.
Etranger (Affr. rtidsit) 190.Etranger (autre paysi MS tr. 440 fc.
MDACTtOM et ADMtmSTRATICM
PROVISOIREMENT
13. Rue du Pert. CLERMOMT FERRAMB
T<<
ceeAT5AWEMtRC)-EftMOMTF
6. C. P. Ctermont-Ferrand :6.<9S
Clermont-Ferrand, 25 mal
StMPLESMMDONS
pendant les années qui pré-
cédèpent la guerre, les polit:-
eiens qui ne l'avalent pas pré-
parée mais engagée, ne cessè-
rent de prabiquer les méthodes
dissolvantes qui avaient ruiné
nos forces matérielles et mora-
les. Ils laissèrent, après la dé-
faite, notre pays dans un état
désespéré. Ce sont eux les
grands responsables de tous
nos malheurs. Et tandis que le
gouvernement du Maréchal ac-
ceptait de prendre en mains les
destinées du pays, pour sauver
toat ce qui pouvait être sauvé
du désastre, ces responsables
se dressèrent contre l'action
courageuse du gouvernement,
et voulurent lui imputer ies in-
fortunes, les malheurs et toutes
les~ cruelles répercussions dont
le peuple français avait & sup-
porter le poids. La dissidence
voulait donner le change, et,
installée en Algérie, faire ou-
blier que la cause des souffran-
ces des Français provenait de
toutes les fautes graves com-
mises par eux, les mauvais ber-
gers,
Combien de gens, à l'intelli-
gence brève, disaient couram-
ment <: On ne manquait de
rien sous les gouvernements
qui précédèrent la guerre Il
a suffi o~e le Maréchal pût
prendre en mains les rênes du
pouvoir, pour que la misère
s'installât partout. Bêtise ou
mauvaise foi. L'abondance et la
facilité correspondaient à la pé-
riode d'avant guerre et ces po-
ticiens se plursnt à suggérer
aux niais que s'ils étaient restés
au pouvoir, et si on les avait
écoutés, après la défaite, .toutes
les privations et difficultés
résultant d'une guerre malheu-
reuse auraient disparu comme
par enchantement. C'est bien
simple. Leur retour serait suf-
fisant pour ramener la prospé-
rité et abondance. B:t il se
trouve des gens naïfs pour se
faire, à ce sujet, des illusions
extravagantes et hors du sens
commun.
Depuis quelque temps pour-
tant les Anglo-Américains ont
étër forcés tout de même d'a-
vouer qu'en cas de débarque- j
ment, cette abondance entre-
vue par l'imagination des rê-
veurs. serait loin d'être une réa-
lité. Les armées débarquées à
nourrir et à entretenir, serait
d'une charge considérable pour
le pays, sans compter que les
voies ferrées ou routières n'exis-
teraient plus que pour les opéra-
tions militaires, et que des ba-
tailles apocalyptiques ravage-
raient tout le territoire de
telle sorte que l'agriculture et
les transports ne pourraient
contribuer au ravitaillement
des villes, alors que les cam-
pagnes seraient ravagées de
tond en comble. Que devien-
draient les malheureuss popu-
lations françaises au milieu de
ce chaos où elles seraient en
proie à la famine et au dé-
chaînement de ces bombarde-
ments. dont Reuter ne nous
cachait pas, avant-hier, qu'ils
seraient terribles en cas de dé-
barcuement.
Le Da.~ r~~yrap~ vient de
publier un reportage sur les
conditions d'existence en Ita-
lie méridionale libérée. Le ta-
taMeau est d'un tragique ef-
frayant dévastation générale;
les moindres villages en rui-
nes mairies incendiées cana-
lisations d'eau coupées. Le d6-
sastre est installé partout, et
la. commission de contrôle al-
liée se montre impuissante à
rétablir l'ordre et le respect de
la loi. La nourriture, le loge-
ment des famillas, l'habille-
ment. rien n'est assuré. Famine
et misère K~érale d'un peuple
dont tous les biens ont été dé-
fruits,
u
Mou* rappatent t ne< «benne* oue
tout changement d'adreMe dott Mre E
aMomttaRne de )« Mntme de 9 frj 60 i
D APR&S MM JOURKAL BRtTAMNtQUE
G?ende déhe~e des pop~aMons d'MoKe du Sud
ComjE)~ète Yo~~te~ de t'oc~n~YstroKon on~~o-ofnertcotne
Londres, 24 mat. Le grand quoti
d)en«Daiiy Télégraphe publie un"
correspondance (te .Virginia Cowies sur
tes résultats obtenus en ttatie du Sud
par l'administration anglo'américaine
Les treize millions d'habitants de
la Siciie. de ta Sardaigne et de i'fta-
)te méridionale sont administrés et
gouvernes par 1.200 officiers des ar-.
méea britannique et américaine, qui
for nom de « commission" de. contrôle al-
liée t et gouvernement nitiitaire al-
lié Comme te traçait de cette orga-
nisation constitue )e -premier effort
accomp]! par les déntocratles pour ad-
ministrer une nation européenne, il est
de nature a servir de mociete pour !es
futures opérations.
L'effort consciencieux apporté à
)eur travail par )a ptupart des ufft-
ciEra mérite de granttscioges. Mais,
un gouvernement militaire doit être
juge d'après tes résuitats obtenus plu-
tot que sur sa bonne volonté et. de ce
'point de vue. le jugement n'est pas
aussi favoraMe. ·
La tache d'un te) gouvernement" est
te maintien de l'ordre et du respect de
ia' toi. ta nourriture, t'habiiiement et
ie logement de )a population. CeMe
tache, à l'heure actuelle, n'est pas en
voie d'accomplissement.
Pour ce qui e~de'! nécessités ~tt-
mentaires de ia vie. tes ttàiicns pour-
raient difficilement MM pius mal.
Nous avons fait de nombreuses pro-
messes avant d'entrer en ttaiie. Nous
avons iancé des tracts énumerant ies
avantages de ia libération par ies ai-
iiés. Le fait qj)e nous n'avons pas agi
conformément a nos promesses a con-
tribue à accroitre la démoralisation
generaie..
Le problème ie pius sérieux est ce-
lui de l'aiimentaMon. Pendant les six
premiers mois de notre occupation, ia
seule ration que noue ayons fournie
était de 140 grammes de pain par jour.
En février, la ration fut portée a 200
grammes et le mais dernier ii y eut
une petite distribution de pois et de
sucre. Ce ravitaillement limité n'est
même pas toujours parvenu a ia po~
puiation du fait que nous n'avons pas
suffisamment pu organiser lés trans
porta.
«Les prix pratiqua aujourd'hui
échappent a tout contrôte. Le vo) des.
denrées alimentaires aittées est devenu
un brigandage nationaL&<'t ie marché
noir. proportionneliement a lapopuia e:
UN NSCOURS M M. ŒMMMi AUX COMMUNES
Le Premier britannique a notamment affirmé 6 nouveau
que !'Ang!eterreneLpouvaitpas reconnoitre!e comité d'Atger
Londres. 24 mai. M. Churchill a fait.
cet après-midi, aux Communes, un exposa
d ensemble de ta situation ~ternationale.
En débutant, U a rappeX tes résuitaM
obtenus au cours des travaux de la ré-
cente conférence impériale.'
Je ne prétendrai pas. a-t.il déclaré
en résumant ces travaux, que nous
soyons arrivés a des conclusions défini-
tives ou que des décisions talent été pri-
ses par les premiers ministres des Domi-
nions. Cependant, des acqprds de 'base
ont été établis qui permettront & la
GrandeBretagne et au commonweaith,
d'engager des pourparters aivec ies autres
grandes nations du monder =
M. Churchi)) a ensuite exposé succes-
sivement l'état actuel des relations .entre
l'Angleterre et ks principales puissances
étrangères.
II a ensuite exposé successivement .Fé-
tat actuet des reiations entrp l'AnsIeterre
et !cs principales puissance étrangères.
En ce qui concerne !a Turquie, il a
notamment déclaré < J'ai~fu en octobre
dernier, après l'effondrement de l'Italie.
la déception de ne pouvoir' disposer des
forces nécessaires pour nous assurer le
contrôle de la mer Egée et. la possession
des principales iles italiennes. Ces faits
ont incité la Turquie & une prudfcce
exagérée. Les espoirs que nous avions voir la Turquie entrer franchement dans
la guerre, en février ou mars. ou ttut
au moins d'obtenir d'elle les hases aérien-
nes nécessaires a nos ooératioûs ont été
déçus.
M. ChurehtU a ensuite exp~-tmé sa con-
fiance dans le gouvernement Badoglio
bien que, a-t-il déclarée. < un" élargisse-
ment des tendances de ce gouvernement
so.t devenu nécessaire t.
Au sujet des gouvernements émigrés
a Londres, le premier ministre a notam-
ment indiqué, que le roi Pierre formait
un nouveau gouvernement qui rompra les
telations avec le Kénérat Mikailovitch
car ce dernier n'avait pas combattu
l'ennemi commun et était m6me entré en
conflit avec )e maréchal Tito.
<[ En ce qui nous concerne, a affirmé
M. Churchill, nous nous.sommes pronom
eë~ san.s équivoque pour'le maréchal
'Tito.
M. Churchill a ensuite regretté oue les
efforts de ]a Grande-Bretaene pottr ta
reprise des relations en~re la 'Polosne.
et l'U. R. 8. S. n'aient nasubouti & eau-:
SE dps difficultés résultant de ]a déH-
mita'-ion de la frontière orientale polo-
naise.
voir 'en échange du territoire uerdu a
t'est une compensation Crise sur les ter-
ritoires allemands situés à ta frontière
ouest
Le premier ministre, passant a l'exa
men des. rapports entre les alliés et
te comité d'A.cer. a< L~.raison pour laquelle les Etats.Ttnisj ¡
et la Grande-Bretagne ne peuvent re- j
conhattre le comité d'Alger comme le
gouvernement de Ja .France, eu même j
comme gouvernement provisoire de ce
pays est que nous ne sommet pas cer-
tains qu'il représente la nation fran-
çaise.
Nous ne'pouvons pas nous engager a
imposer un gouvernement a teile partie
de la France que nous pouvons éventuel-
iement avoir & contrôler sans avoir, sur
la situation de la France, p]us de rensei-
gnements que nous n'en avons. C'est
pourquoi nous ne sommes pas en mesu-
re de traiter teC.P.L.N. comme la re-
présentation légale de la république fran.
çaise ? »
M. churchiiï a Alors annonce que, avec
l'assentiment du président Rooseveit, ii
a inv'té l'cx-général de Oaulle a venir
a Londres et que celui-ci a accepte.
En ce qui concerne tes rotations an-
glo-soviétiques, M. OhurchiU s'est borné
a indiquer que )cs deux pays avaient ie
même but l'anéantissement du national-
socialisme.
Evoquant la charte de l'Atlantique, le
premiet ministre a déclare que celle-ci
n'engageait pas les allies o à l'égard
de l'Allemagne et du Japon et ne s'appli-
quait notamment pas aux frontières de
l'Allemagne.
En terminant, M. Church: a annonce
t,ue, en cas de victoire, serait institue
un conseil de contt&le mondial formé des
grandes puissances victorieuses et qui.
afin d'assurer îe maintien de la paix.
posséderait une < puissance militaire
écrasante t.
C'est en cMcn Je FecAec ~eJe conférence Jes Domtmons
et de deceptton &nfcnntqae décent fe neH~e~tfe far~Me
DÉSLARE-T-ON A LA WiLHELMSTRASSE
Beriin, 24 mai. Le discours prononce
aujourd'hui par M. Churehi!) est consi-
déré comme intéressant par tes milieux
de ia WUheim.strasM dans ia mesure où
it constitue un aveu de l'échec de la
conférence des Bontinions.
Churchi~, souligne-t-on. qui a Fouvçr
ture de cette conférence avait exige
comme une nécessite urcente une union
p~us stricte de j'empire britanniQue et
Le Jottrncf des De~afs
me paraîtra pas
te dimanche de Pentecôte
Par ~tes ~OMr/t«u.t; ne pat'Htfront pus
te !Mn ~'n conM~uence, KOfre <'< hobttMCHe )'<:is!ant le fMt?)Mt
I-e nuMicro daM mo''(!i 30 maf
sera en uf~e a ~t<;h!/ et a C~r-
MOnt-yo-raoa a< !t
tion. n'a d'équivalent xu))e part dans
ie monde.
<' L'absence de vêtements présente un
autre prob)6m& aussi sérieux. La popu
tatio~ (i& ftaite 'meridionaie a ton
jours-été pauvre, mais aujourd'hui sa
condition eM affreuse. Non seulement
& Naptcs. tnais dans tes vU)es et les
vi))a(;ES. partout à travers pays, on
vott des enfants & )noiHG nus dans te
fr~idtrsous ia p)uie. des hommes et
d<*9 femmes en haiUons sordides et
pleins de poux. )eurs souliers bouches
avec des bouts de papier.
Les démocraties, ne peuvent ttrej
aucune fierté des conditions qui rè
Knent en )taUiee n. puetnues uns des officier!)
avec teaqueis j'ai cause étaient très
occupés par la situation R&nerate des
affah-es. D'autres affirmaient que les
itatiens avaient bien de ta chance
qu'on s'occupât d'eux et. refusaient
d'adtnettM qu it y eût une possibilité
d'amélioration.
« Le pius fort argument en faveur
d'une meitteure administration est ins-
piré non pas par de* raisons sentimen-
tales. mais par des vues strictement
jeatistes." u
"L'ALLEMAGNE SORT!RA VKTOR!EUSE DECEHE GUERRE"
Hectare une ~OM encore le D~ Coe~Ms
Berlin, 24 mai. Le docteur Goebnels,
ministre de la propagande, a réuni les
directeurs de propagande pour une ses-
sion de travaU qui a eu lieu lundi et
mardi, &Bertin
Le ministre a d'abord constaté que la
guerre s'acheminait avec une intensité
croissante vers ia décision finale.
<[ Les deux camps des puissances belli'
gérantes, a-t-tl déclaré, concentrent leurs
torées en vu<: de cette décision. Dans des
luttes aussi longues et aussi acharnées.
ce n'est pas seulement la technique du
matériel'.<:t dM trmM Qui .est décisif e.
mais avan' tout le dureté mpœle. ia téna-
cité îanatutue et la foi inconditionnée en
une idée et er. la victoire
Après avoir passé en revue la situation
militaire sur les différents fronts et don-
né une analyse des développements mili-
taires et politiques futurs, )e ministre t
!Xprimo sa conviction dans la victoire de
des Dominions a avouôaujcurd'hu) indi-
rectement l'échec de ses efforts en vue
d'un renforcement, de l'unité. Cet échec
ressort du fa.t que Churchill ne men-
tionne p:us tout cet ensemble de ques-
tions mais se borne & dire d'une façon
significative que i'empire et :e Common-
weaith doivent s'unir & d'autre Etats
pour former d'importantes organisations.
Dans ies milieux berlinois M consi~
dère également comme remarquab'e te
passage de l'exposé de Churehiii qui a
trait a la Turquie.
-Ce passage ref:ete nettement ta decep.
tion de Churehiii en face de fa n'utM-
lité pprststante de ce pays. Le Premin-
ang)a:s avoue que par l'attitude de «pru-
dence exagérée qui est ce:)e de iaTur-t
quie tout espoir d'une < entrée en guerre
résolue est réduit a néant.
A ce s~ëties milieux ber:i~ols croient
pouvoir faire, état de .t'ex:mple de )a
Grèce et de ]a Yougoslavie peur stigma-
tiser ia duplicité anglaise qui a consisté
& pousser d'autres pays A !:t guerre sans
leur acc.order J'aide ncccssM're en cas
de besoin. De même. ccneh~-on. il aurait
été' indiffèrent a la C~mdf-BrctaEne que
tes; grandes vi~es turques par exemple
soient ou non protéEees contre tes atta-
,quL's aériennes.
l'Allemagne qui, a-t-U dit, tM tnéiuoaMe.
nonseuiementparcoqueleReichesten
mesure, d'opposer a l'assaut de t'ennem)
la fprce défensive réunie de ses armes,
mais surtout parce que te peuple allemand
dispose d'une force morale éprouvée ot
endurcie par ïe terrorisme barbare de l'en-
nemi et d'une foi incoraniable dans le
Fuehrel et dans le grand aventr de l'Al-
lemagne*.
« LaHongne Mra
ses engagements ))
dedere le prMM~nt Sztojay
Budapest, 24 mai. Le gouverne-
ment SMojay s est présenté aujourd'hui
devant la chambre des reprcscntantB. A
cette occas.on, le président du Conseil a
expose te point de vue du gouvernement.
Apres, a~oir faLt mention des combats
que soutiennent les troupes de la Honvcd,
)e prés dc'nt du Conseil a souligna que la
lutte contre le bolch~visme aux c~tés de
l'ailié allemand donnait le ton de la po-
litique extérieure hongroise et qu'e!)e dé-
terminait aussi les principes delà politi-
que et de la. l'torgan.sat'.on intérieures,
La Hongrie, a conclu M. SMojay. est dé-
cidée à t"nir fidèiement tous les engage-
ments que lui impose le pacte antikomin-
tern, à commencer par la lutte contre le
botchevisme. par to's les moyens et en
engageant toutes les forces de la nation.
M. t(aM, charge ëe former
!e nouveau cab!Mt bu~are
Ber)in. 24 mai. Un porte-paroie de
ia Wi!hetmsirasse, questionne sur !e
remaniement du cabtnet bu'gare, a an-
noncé que M. KaUcotf. avait été chargf;
par les régents de former un nouveau
gouvernement pendant ta durée des entre-
tiens nécessaires.
M. Bogitoff continuera de dirieer les
affaires de t'Etat bu:gare.
Ce .remaniement sou~igne-t-on, & la
WitheJnMtra~ss, est du a des rayons de
potitique intérieure. En tffet. te peuple
bulgare souhaite une concentration ptus
énergique, et un raffermissement de
l'unité gouvernementale.
j C. D. E. ? )
M. CimcMM a iavi~e de GaaMe
à ~e rmjre O! Ang~erfe
Londres. M mai. L'agence
Rentes annonce que M. CtiurciMil
a (téetare aux Communes que l'ex-
.générât de Gat.rHe a Ét~ invite à
visiter la Graîida-Bretagne dans
u'n proche avenir;'
DE GAUtLE SE RE)iDRA!T A LONDRES
D tCf QUARANTE HUtT HEURES
At~er~ < mai. Die Gau!!e. r6pon0a'nt
à ï'invjtation <~ç M. Chufchiil. partifajt
pour Londreis d'ici quarante-huit heurfs.
Il serait accompagne des commissa~s
MajMig! d'Astter de la Vigcrie et Le
Troquer. (Q.F.I.-Hâtas).
T
Le p!eMsctte islandais
Le moyonte Mm~e ~oaFotr
se prononcer poar ~a separotton
LIsbohne, M mai. t.os premKrs
rétuttate cdatsMmbtent donner une Ms grx'Mte
msje~tté en fa*our detx ettXtratton tte
)')te et du Danemark.
<)ndé r'rcOamte Mtennettement te nxos pro-
chain.
LA CONTROVERSE
POLONO-SOVIËTÏQUE
Une récente. dépêche de Zurich
nous apprend que les Soviets au-
raient fait comprendre qu'il n'y
avait pas d'espoir d'une reprise de
relations entre l'U.n'.S.S. et le gou-
vernement polonais émigré à. !,on-
d''cs.
Par la presse suisse, on appre-
nait, en effet, que de nouvelles
tentatives ~avaient été entreprises
pour faire cesser l'équivoque qui
subsiste entre )e gouvernement so-
viétique et le gouvernement po!o-
nais'émigré. Le journal f.a Suis-
se publiait, d'après un journal
londonien, le texte de proposi-
tions que ie gouvernement po-
lonais de Londres aurait formulées
à l'intention de l'U.n.S.S. et qui
auraient été soumises par lui à
M. Stettinius.
Deux'agences, l'une améri<'l'autre- anglaise s'étaient égale-
ment, emparées de l'infomnation
mais < chose curieuse, écrit le
journal helvétique, les deux ver-
sions ne concordaient pas et sur
un point essentiel ators que l'a-
gence américaine « United Press »
disait. qu'a l'avenir les armées de
la résistance en Pologne seraient
soumises & la direction d'un con-
seil militaire composé de repré-
sentants polonais, britanniques.
américains et russes la 'version
de l'agence britannique neu–
ter parlait d'un conseil militaire
composé de représentants po!o-'
nais, britanniques et américains
Il n'était plus question de repré-
sentants russes.
Et le journal helvétique continue
Puisque ces propositions » dont
il a. été question ne sont pas de
source polonaise, peut-on suppo-
ser que l'information du News
Chronicle reprise par les agences
« United Press et Router
constitue un ballon d'essai non des
Polonais à' l'adresse de M. Stetti-
nius mais de M. Stettinius à l'a-
dresse de l'U.R.S.S. et du gouver-
nement polonais de Londres, en
vue de mettre fin à leur diffé-
rend ?" p
I De teties propositions semblaient
avoir peu de chances de succès
si l'on s'en tient aux conversations
qui ont eu lieu a Londres entre
MM. Stettinius. Nicolajczyk et
Churchiit. < La Gazette de Lausan-
ne écrivait. en effet, après cette
conférence tripartite t'.e Pre-
mier mjnistre polonais accepte-
rait de remanier son cabinet à
condition que le comité des pa-
triotes poionais de Moscou fût
dissous et que cessât tonte op-
position pires par le Kremtin contre te.
gouvernement de Londres. t?n se-
cond lieu, ceJui-ci renoncerait aux
dispositions du traite de Higa.~à à
condition que la revision des fron-
tières polonaises fut soumise,
après la guerre, a une commission
alliée Il serait surprenant cfue
M. Staline fit ta moindre conces-
sion touchant le territoire que tes
soviets veulent incorporer à t'U-
hraine
Le gouvernement polonais émi-
gré à peu de crédit à Moscou, ta
réception faite par Staline a FabM
0)'!<'mans)(y montre, d'autre part.
que le Kremtin des're créer aux
Etats-Unis,' un mouvement d'opi-
nion favorabje à une entente entre
une Poiogne démocratique et
t'U.n.S.S.
On voit que les négociations ten-
tées ne pouvaient aboutir car te
but de Staline est de mettre ta
main sur la Pologne aussi bien,
du point de vue pnUtique que du
point de vue militaire. n'ai))eur.s.
La Dépêche, de Zurich «. an-
nonçant t'ëchec de ta tentative do
concitiat'on déclarait qu'il n'y
avait pas d'espoir d'une reprise de
rotations entre !'U.R.S.S et le gou-
vernement potonais tant que tes
forces armées .dépendant djjL ce
gouvernement resteraient sous te °.
commandement du. général Sosn-
)
Moscou désirerait, en effet, que
tes troupes po'onaises d'Angfeier-
rc, d'Itatie, de Russie et du Pro-
che Orient, fussent pfacêes 'sous
tes ordres du fanera) poionais
!!<'r)ing qui, on )c sait. fait partie
de t'armée r'~t~ot dépend direc-
tctnent :du eoHuuandemettt' supé-
rieur soviétique.
'N
1 FRANC
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POLITtQUES ET LÏTTÉRAÏRES
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pendant les années qui pré-
cédèpent la guerre, les polit:-
eiens qui ne l'avalent pas pré-
parée mais engagée, ne cessè-
rent de prabiquer les méthodes
dissolvantes qui avaient ruiné
nos forces matérielles et mora-
les. Ils laissèrent, après la dé-
faite, notre pays dans un état
désespéré. Ce sont eux les
grands responsables de tous
nos malheurs. Et tandis que le
gouvernement du Maréchal ac-
ceptait de prendre en mains les
destinées du pays, pour sauver
toat ce qui pouvait être sauvé
du désastre, ces responsables
se dressèrent contre l'action
courageuse du gouvernement,
et voulurent lui imputer ies in-
fortunes, les malheurs et toutes
les~ cruelles répercussions dont
le peuple français avait & sup-
porter le poids. La dissidence
voulait donner le change, et,
installée en Algérie, faire ou-
blier que la cause des souffran-
ces des Français provenait de
toutes les fautes graves com-
mises par eux, les mauvais ber-
gers,
Combien de gens, à l'intelli-
gence brève, disaient couram-
ment <: On ne manquait de
rien sous les gouvernements
qui précédèrent la guerre Il
a suffi o~e le Maréchal pût
prendre en mains les rênes du
pouvoir, pour que la misère
s'installât partout. Bêtise ou
mauvaise foi. L'abondance et la
facilité correspondaient à la pé-
riode d'avant guerre et ces po-
ticiens se plursnt à suggérer
aux niais que s'ils étaient restés
au pouvoir, et si on les avait
écoutés, après la défaite, .toutes
les privations et difficultés
résultant d'une guerre malheu-
reuse auraient disparu comme
par enchantement. C'est bien
simple. Leur retour serait suf-
fisant pour ramener la prospé-
rité et abondance. B:t il se
trouve des gens naïfs pour se
faire, à ce sujet, des illusions
extravagantes et hors du sens
commun.
Depuis quelque temps pour-
tant les Anglo-Américains ont
étër forcés tout de même d'a-
vouer qu'en cas de débarque- j
ment, cette abondance entre-
vue par l'imagination des rê-
veurs. serait loin d'être une réa-
lité. Les armées débarquées à
nourrir et à entretenir, serait
d'une charge considérable pour
le pays, sans compter que les
voies ferrées ou routières n'exis-
teraient plus que pour les opéra-
tions militaires, et que des ba-
tailles apocalyptiques ravage-
raient tout le territoire de
telle sorte que l'agriculture et
les transports ne pourraient
contribuer au ravitaillement
des villes, alors que les cam-
pagnes seraient ravagées de
tond en comble. Que devien-
draient les malheureuss popu-
lations françaises au milieu de
ce chaos où elles seraient en
proie à la famine et au dé-
chaînement de ces bombarde-
ments. dont Reuter ne nous
cachait pas, avant-hier, qu'ils
seraient terribles en cas de dé-
barcuement.
Le Da.~ r~~yrap~ vient de
publier un reportage sur les
conditions d'existence en Ita-
lie méridionale libérée. Le ta-
taMeau est d'un tragique ef-
frayant dévastation générale;
les moindres villages en rui-
nes mairies incendiées cana-
lisations d'eau coupées. Le d6-
sastre est installé partout, et
la. commission de contrôle al-
liée se montre impuissante à
rétablir l'ordre et le respect de
la loi. La nourriture, le loge-
ment des famillas, l'habille-
ment. rien n'est assuré. Famine
et misère K~érale d'un peuple
dont tous les biens ont été dé-
fruits,
u
Mou* rappatent t ne< «benne* oue
tout changement d'adreMe dott Mre E
aMomttaRne de )« Mntme de 9 frj 60 i
D APR&S MM JOURKAL BRtTAMNtQUE
G?ende déhe~e des pop~aMons d'MoKe du Sud
ComjE)~ète Yo~~te~ de t'oc~n~YstroKon on~~o-ofnertcotne
Londres, 24 mat. Le grand quoti
d)en«Daiiy Télégraphe publie un"
correspondance (te .Virginia Cowies sur
tes résultats obtenus en ttatie du Sud
par l'administration anglo'américaine
Les treize millions d'habitants de
la Siciie. de ta Sardaigne et de i'fta-
)te méridionale sont administrés et
gouvernes par 1.200 officiers des ar-.
méea britannique et américaine, qui
for
liée t et gouvernement nitiitaire al-
lié Comme te traçait de cette orga-
nisation constitue )e -premier effort
accomp]! par les déntocratles pour ad-
ministrer une nation européenne, il est
de nature a servir de mociete pour !es
futures opérations.
L'effort consciencieux apporté à
)eur travail par )a ptupart des ufft-
ciEra mérite de granttscioges. Mais,
un gouvernement militaire doit être
juge d'après tes résuitats obtenus plu-
tot que sur sa bonne volonté et. de ce
'point de vue. le jugement n'est pas
aussi favoraMe. ·
La tache d'un te) gouvernement" est
te maintien de l'ordre et du respect de
ia' toi. ta nourriture, t'habiiiement et
ie logement de )a population. CeMe
tache, à l'heure actuelle, n'est pas en
voie d'accomplissement.
Pour ce qui e~de'! nécessités ~tt-
mentaires de ia vie. tes ttàiicns pour-
raient difficilement MM pius mal.
Nous avons fait de nombreuses pro-
messes avant d'entrer en ttaiie. Nous
avons iancé des tracts énumerant ies
avantages de ia libération par ies ai-
iiés. Le fait qj)e nous n'avons pas agi
conformément a nos promesses a con-
tribue à accroitre la démoralisation
generaie..
Le problème ie pius sérieux est ce-
lui de l'aiimentaMon. Pendant les six
premiers mois de notre occupation, ia
seule ration que noue ayons fournie
était de 140 grammes de pain par jour.
En février, la ration fut portée a 200
grammes et le mais dernier ii y eut
une petite distribution de pois et de
sucre. Ce ravitaillement limité n'est
même pas toujours parvenu a ia po~
puiation du fait que nous n'avons pas
suffisamment pu organiser lés trans
porta.
«Les prix pratiqua aujourd'hui
échappent a tout contrôte. Le vo) des.
denrées alimentaires aittées est devenu
un brigandage nationaL&<'t ie marché
noir. proportionneliement a lapopuia e:
UN NSCOURS M M. ŒMMMi AUX COMMUNES
Le Premier britannique a notamment affirmé 6 nouveau
que !'Ang!eterreneLpouvaitpas reconnoitre!e comité d'Atger
Londres. 24 mai. M. Churchill a fait.
cet après-midi, aux Communes, un exposa
d ensemble de ta situation ~ternationale.
En débutant, U a rappeX tes résuitaM
obtenus au cours des travaux de la ré-
cente conférence impériale.'
Je ne prétendrai pas. a-t.il déclaré
en résumant ces travaux, que nous
soyons arrivés a des conclusions défini-
tives ou que des décisions talent été pri-
ses par les premiers ministres des Domi-
nions. Cependant, des acqprds de 'base
ont été établis qui permettront & la
GrandeBretagne et au commonweaith,
d'engager des pourparters aivec ies autres
grandes nations du monder =
M. Churchi)) a ensuite exposé succes-
sivement l'état actuel des relations .entre
l'Angleterre et ks principales puissances
étrangères.
II a ensuite exposé successivement .Fé-
tat actuet des reiations entrp l'AnsIeterre
et !cs principales puissance étrangères.
En ce qui concerne !a Turquie, il a
notamment déclaré < J'ai~fu en octobre
dernier, après l'effondrement de l'Italie.
la déception de ne pouvoir' disposer des
forces nécessaires pour nous assurer le
contrôle de la mer Egée et. la possession
des principales iles italiennes. Ces faits
ont incité la Turquie & une prudfcce
exagérée. Les espoirs que nous avions
la guerre, en février ou mars. ou ttut
au moins d'obtenir d'elle les hases aérien-
nes nécessaires a nos ooératioûs ont été
déçus.
M. ChurehtU a ensuite exp~-tmé sa con-
fiance dans le gouvernement Badoglio
bien que, a-t-il déclarée. < un" élargisse-
ment des tendances de ce gouvernement
so.t devenu nécessaire t.
Au sujet des gouvernements émigrés
a Londres, le premier ministre a notam-
ment indiqué, que le roi Pierre formait
un nouveau gouvernement qui rompra les
telations avec le Kénérat Mikailovitch
car ce dernier n'avait pas combattu
l'ennemi commun et était m6me entré en
conflit avec )e maréchal Tito.
<[ En ce qui nous concerne, a affirmé
M. Churchill, nous nous.sommes pronom
eë~ san.s équivoque pour'le maréchal
'Tito.
M. Churchill a ensuite regretté oue les
efforts de ]a Grande-Bretaene pottr ta
reprise des relations en~re la 'Polosne.
et l'U. R. 8. S. n'aient nasubouti & eau-:
SE dps difficultés résultant de ]a déH-
mita'-ion de la frontière orientale polo-
naise.
t'est une compensation Crise sur les ter-
ritoires allemands situés à ta frontière
ouest
Le premier ministre, passant a l'exa
men des. rapports entre les alliés et
te comité d'A.cer. a
et la Grande-Bretagne ne peuvent re- j
conhattre le comité d'Alger comme le
gouvernement de Ja .France, eu même j
comme gouvernement provisoire de ce
pays est que nous ne sommet pas cer-
tains qu'il représente la nation fran-
çaise.
Nous ne'pouvons pas nous engager a
imposer un gouvernement a teile partie
de la France que nous pouvons éventuel-
iement avoir & contrôler sans avoir, sur
la situation de la France, p]us de rensei-
gnements que nous n'en avons. C'est
pourquoi nous ne sommes pas en mesu-
re de traiter teC.P.L.N. comme la re-
présentation légale de la république fran.
çaise ? »
M. churchiiï a Alors annonce que, avec
l'assentiment du président Rooseveit, ii
a inv'té l'cx-général de Oaulle a venir
a Londres et que celui-ci a accepte.
En ce qui concerne tes rotations an-
glo-soviétiques, M. OhurchiU s'est borné
a indiquer que )cs deux pays avaient ie
même but l'anéantissement du national-
socialisme.
Evoquant la charte de l'Atlantique, le
premiet ministre a déclare que celle-ci
n'engageait pas les allies o à l'égard
de l'Allemagne et du Japon et ne s'appli-
quait notamment pas aux frontières de
l'Allemagne.
En terminant, M. Church: a annonce
t,ue, en cas de victoire, serait institue
un conseil de contt&le mondial formé des
grandes puissances victorieuses et qui.
afin d'assurer îe maintien de la paix.
posséderait une < puissance militaire
écrasante t.
C'est en cMcn Je FecAec ~eJe conférence Jes Domtmons
et de deceptton &nfcnntqae décent fe neH~e~tfe far~Me
DÉSLARE-T-ON A LA WiLHELMSTRASSE
Beriin, 24 mai. Le discours prononce
aujourd'hui par M. Churehi!) est consi-
déré comme intéressant par tes milieux
de ia WUheim.strasM dans ia mesure où
it constitue un aveu de l'échec de la
conférence des Bontinions.
Churchi~, souligne-t-on. qui a Fouvçr
ture de cette conférence avait exige
comme une nécessite urcente une union
p~us stricte de j'empire britanniQue et
Le Jottrncf des De~afs
me paraîtra pas
te dimanche de Pentecôte
Par ~
te !Mn
I-e nuMicro daM mo''(!i 30 maf
sera en uf~e a ~t<;h!/ et a C~r-
MOnt-yo-raoa a< !t
tion. n'a d'équivalent xu))e part dans
ie monde.
<' L'absence de vêtements présente un
autre prob)6m& aussi sérieux. La popu
tatio~ (i& ftaite 'meridionaie a ton
jours-été pauvre, mais aujourd'hui sa
condition eM affreuse. Non seulement
& Naptcs. tnais dans tes vU)es et les
vi))a(;ES. partout à travers pays, on
vott des enfants & )noiHG nus dans te
fr~idtrsous ia p)uie. des hommes et
d<*9 femmes en haiUons sordides et
pleins de poux. )eurs souliers bouches
avec des bouts de papier.
Les démocraties, ne peuvent ttrej
aucune fierté des conditions qui rè
Knent en )t
avec teaqueis j'ai cause étaient très
occupés par la situation R&nerate des
affah-es. D'autres affirmaient que les
itatiens avaient bien de ta chance
qu'on s'occupât d'eux et. refusaient
d'adtnettM qu it y eût une possibilité
d'amélioration.
« Le pius fort argument en faveur
d'une meitteure administration est ins-
piré non pas par de* raisons sentimen-
tales. mais par des vues strictement
jeatistes." u
"L'ALLEMAGNE SORT!RA VKTOR!EUSE DECEHE GUERRE"
Hectare une ~OM encore le D~ Coe~Ms
Berlin, 24 mai. Le docteur Goebnels,
ministre de la propagande, a réuni les
directeurs de propagande pour une ses-
sion de travaU qui a eu lieu lundi et
mardi, &Bertin
Le ministre a d'abord constaté que la
guerre s'acheminait avec une intensité
croissante vers ia décision finale.
<[ Les deux camps des puissances belli'
gérantes, a-t-tl déclaré, concentrent leurs
torées en vu<: de cette décision. Dans des
luttes aussi longues et aussi acharnées.
ce n'est pas seulement la technique du
matériel'.<:t dM trmM Qui .est décisif e.
mais avan' tout le dureté mpœle. ia téna-
cité îanatutue et la foi inconditionnée en
une idée et er. la victoire
Après avoir passé en revue la situation
militaire sur les différents fronts et don-
né une analyse des développements mili-
taires et politiques futurs, )e ministre t
!Xprimo sa conviction dans la victoire de
des Dominions a avouôaujcurd'hu) indi-
rectement l'échec de ses efforts en vue
d'un renforcement, de l'unité. Cet échec
ressort du fa.t que Churchill ne men-
tionne p:us tout cet ensemble de ques-
tions mais se borne & dire d'une façon
significative que i'empire et :e Common-
weaith doivent s'unir & d'autre Etats
pour former d'importantes organisations.
Dans ies milieux berlinois M consi~
dère également comme remarquab'e te
passage de l'exposé de Churehiii qui a
trait a la Turquie.
-Ce passage ref:ete nettement ta decep.
tion de Churehiii en face de fa n'utM-
lité pprststante de ce pays. Le Premin-
ang)a:s avoue que par l'attitude de «pru-
dence exagérée qui est ce:)e de iaTur-t
quie tout espoir d'une < entrée en guerre
résolue est réduit a néant.
A ce s~ëties milieux ber:i~ols croient
pouvoir faire, état de .t'ex:mple de )a
Grèce et de ]a Yougoslavie peur stigma-
tiser ia duplicité anglaise qui a consisté
& pousser d'autres pays A !:t guerre sans
leur acc.order J'aide ncccssM're en cas
de besoin. De même. ccneh~-on. il aurait
été' indiffèrent a la C~mdf-BrctaEne que
tes; grandes vi~es turques par exemple
soient ou non protéEees contre tes atta-
,quL's aériennes.
l'Allemagne qui, a-t-U dit, tM tnéiuoaMe.
nonseuiementparcoqueleReichesten
mesure, d'opposer a l'assaut de t'ennem)
la fprce défensive réunie de ses armes,
mais surtout parce que te peuple allemand
dispose d'une force morale éprouvée ot
endurcie par ïe terrorisme barbare de l'en-
nemi et d'une foi incoraniable dans le
Fuehrel et dans le grand aventr de l'Al-
lemagne*.
« LaHongne Mra
ses engagements ))
dedere le prMM~nt Sztojay
Budapest, 24 mai. Le gouverne-
ment SMojay s est présenté aujourd'hui
devant la chambre des reprcscntantB. A
cette occas.on, le président du Conseil a
expose te point de vue du gouvernement.
Apres, a~oir faLt mention des combats
que soutiennent les troupes de la Honvcd,
)e prés dc'nt du Conseil a souligna que la
lutte contre le bolch~visme aux c~tés de
l'ailié allemand donnait le ton de la po-
litique extérieure hongroise et qu'e!)e dé-
terminait aussi les principes delà politi-
que et de la. l'torgan.sat'.on intérieures,
La Hongrie, a conclu M. SMojay. est dé-
cidée à t"nir fidèiement tous les engage-
ments que lui impose le pacte antikomin-
tern, à commencer par la lutte contre le
botchevisme. par to's les moyens et en
engageant toutes les forces de la nation.
M. t(aM, charge ëe former
!e nouveau cab!Mt bu~are
Ber)in. 24 mai. Un porte-paroie de
ia Wi!hetmsirasse, questionne sur !e
remaniement du cabtnet bu'gare, a an-
noncé que M. KaUcotf. avait été chargf;
par les régents de former un nouveau
gouvernement pendant ta durée des entre-
tiens nécessaires.
M. Bogitoff continuera de dirieer les
affaires de t'Etat bu:gare.
Ce .remaniement sou~igne-t-on, & la
WitheJnMtra~ss, est du a des rayons de
potitique intérieure. En tffet. te peuple
bulgare souhaite une concentration ptus
énergique, et un raffermissement de
l'unité gouvernementale.
j C. D. E. ? )
M. CimcMM a iavi~e de GaaMe
à ~e rmjre O! Ang~erfe
Londres. M mai. L'agence
Rentes annonce que M. CtiurciMil
a (téetare aux Communes que l'ex-
.générât de Gat.rHe a Ét~ invite à
visiter la Graîida-Bretagne dans
u'n proche avenir;'
DE GAUtLE SE RE)iDRA!T A LONDRES
D tCf QUARANTE HUtT HEURES
At~er~ < mai. Die Gau!!e. r6pon0a'nt
à ï'invjtation <~ç M. Chufchiil. partifajt
pour Londreis d'ici quarante-huit heurfs.
Il serait accompagne des commissa~s
MajMig! d'Astter de la Vigcrie et Le
Troquer. (Q.F.I.-Hâtas).
T
Le p!eMsctte islandais
Le moyonte Mm~e ~oaFotr
se prononcer poar ~a separotton
LIsbohne, M mai. t.os premKrs
rétuttate c
msje~tté en fa*our detx ettXtratton tte
)')te et du Danemark.
<)ndé
chain.
LA CONTROVERSE
POLONO-SOVIËTÏQUE
Une récente. dépêche de Zurich
nous apprend que les Soviets au-
raient fait comprendre qu'il n'y
avait pas d'espoir d'une reprise de
relations entre l'U.n'.S.S. et le gou-
vernement polonais émigré à. !,on-
d''cs.
Par la presse suisse, on appre-
nait, en effet, que de nouvelles
tentatives ~avaient été entreprises
pour faire cesser l'équivoque qui
subsiste entre )e gouvernement so-
viétique et le gouvernement po!o-
nais'émigré. Le journal f.a Suis-
se publiait, d'après un journal
londonien, le texte de proposi-
tions que ie gouvernement po-
lonais de Londres aurait formulées
à l'intention de l'U.n.S.S. et qui
auraient été soumises par lui à
M. Stettinius.
Deux'agences, l'une améri<'l'autre- anglaise s'étaient égale-
ment, emparées de l'infomnation
mais < chose curieuse, écrit le
journal helvétique, les deux ver-
sions ne concordaient pas et sur
un point essentiel ators que l'a-
gence américaine « United Press »
disait. qu'a l'avenir les armées de
la résistance en Pologne seraient
soumises & la direction d'un con-
seil militaire composé de repré-
sentants polonais, britanniques.
américains et russes la 'version
de l'agence britannique neu–
ter parlait d'un conseil militaire
composé de représentants po!o-'
nais, britanniques et américains
Il n'était plus question de repré-
sentants russes.
Et le journal helvétique continue
Puisque ces propositions » dont
il a. été question ne sont pas de
source polonaise, peut-on suppo-
ser que l'information du News
Chronicle reprise par les agences
« United Press et Router
constitue un ballon d'essai non des
Polonais à' l'adresse de M. Stetti-
nius mais de M. Stettinius à l'a-
dresse de l'U.R.S.S. et du gouver-
nement polonais de Londres, en
vue de mettre fin à leur diffé-
rend ?" p
I De teties propositions semblaient
avoir peu de chances de succès
si l'on s'en tient aux conversations
qui ont eu lieu a Londres entre
MM. Stettinius. Nicolajczyk et
Churchiit. < La Gazette de Lausan-
ne écrivait. en effet, après cette
conférence tripartite t'.e Pre-
mier mjnistre polonais accepte-
rait de remanier son cabinet à
condition que le comité des pa-
triotes poionais de Moscou fût
dissous et que cessât tonte op-
position
gouvernement de Londres. t?n se-
cond lieu, ceJui-ci renoncerait aux
dispositions du traite de Higa.~à à
condition que la revision des fron-
tières polonaises fut soumise,
après la guerre, a une commission
alliée Il serait surprenant cfue
M. Staline fit ta moindre conces-
sion touchant le territoire que tes
soviets veulent incorporer à t'U-
hraine
Le gouvernement polonais émi-
gré à peu de crédit à Moscou, ta
réception faite par Staline a FabM
0)'!<'mans)(y montre, d'autre part.
que le Kremtin des're créer aux
Etats-Unis,' un mouvement d'opi-
nion favorabje à une entente entre
une Poiogne démocratique et
t'U.n.S.S.
On voit que les négociations ten-
tées ne pouvaient aboutir car te
but de Staline est de mettre ta
main sur la Pologne aussi bien,
du point de vue pnUtique que du
point de vue militaire. n'ai))eur.s.
La Dépêche, de Zurich «. an-
nonçant t'ëchec de ta tentative do
concitiat'on déclarait qu'il n'y
avait pas d'espoir d'une reprise de
rotations entre !'U.R.S.S et le gou-
vernement potonais tant que tes
forces armées .dépendant djjL ce
gouvernement resteraient sous te °.
commandement du. général Sosn-
)
Moscou désirerait, en effet, que
tes troupes po'onaises d'Angfeier-
rc, d'Itatie, de Russie et du Pro-
che Orient, fussent pfacêes 'sous
tes ordres du fanera) poionais
!!<'r)ing qui, on )c sait. fait partie
de t'armée r'~t~ot dépend direc-
tctnent :du eoHuuandemettt' supé-
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