Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-05-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 22 mai 1944 22 mai 1944
Description : 1944/05/22 (Numéro 1338). 1944/05/22 (Numéro 1338).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510955n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
LUNDI 22 MAI 1944
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Ferrand. 2i mai
LA BONNE FÉE <
« Un petit être, faiBle et fra-
gile arriva un beau matin. Un 1
petit être qui avait froid parce
Otu'il était nu, et qui avait faim c
aussi. Alors il fit la seule chose t
qu'il savait faire il pleura. t
Non loin de là, il y avait une
fée qui. entendant des sanglots
accourut. Elle prit le petit être
dans ses bras, et l'emportant
ctans l'espace le conduisit dans
un palais merveilleux tout blanc
et tout rose. Le petit être se
réchauffa vite. Sss larmes ces- 1
sèrent de couler, et il sourit i
pour la première fois. La fée •
soigna, nourrit, instruisit le petit j ¡
êire qui devint un prince char- 1
mant. » Et dans ce joli conte
de fées que M. Alain Saint-
Ogan dédie aux tout petits,
pour le jour du 21 mai, il
ajoute que la fée fit don à ce
petit, d'un royaume, d'un
royaume immense l'Univers.
« Ce petit personnage, c'est
toi, Benjamin. La fée si bonne,
c'est ta maman. Et quant à
l'Univers, à toi de savoir le con-
quérir. Et M. Saint-Ogan
songe aussi su petit, qui n'a
plus de maman. Et il lui dit
« Du haut du ciel ta maman te
protège et prie pour toi. Car
une maman n'abandonne jamais
̃ son enfant. Pense bien à elle
le 21 mai, et pîus encore qu'à
l'ordinaire, et sois bien sage
pour qu'elle soit fière de toi. Et
elle dira aux anges « Regardez
là-bas, sur la terre, ce petit qui
est si gentil. C'est mon petit
à moi. »
Oui, la mère n'esir-elle pas la
bonne fée ?. Elle ne possède
pas de baguette magique, et,
comme dit notre conteur, son
talisman n'est autre que son
cœur. C'est lui qui permet beau-
coup de prodiges, car sa puis-
sance est grande. Le cœur de la
femme est toute tendresse pour
les malheureux, pour la patrie,
pour ses petits, et le mois de
mai, mois d'amour, est belle-
ment fleuri par la piété qui
magnifie et la Vierge Marie
dans ce mois qui est le sien et
Jeanne d'Arc, qui sauva et aima
son pays jusqu'au martyre et
les mères qui, aujourd'hui
dans toute l'étendue du terri-
toire sont justement à l'hon-
neur.
La femme est la grande pro-
tectrice, le grand refuge. Un
enfant en péril, un garçon, une
fillette, une jeune fille. leur
premier cri n'est-il pas « Ma-
man »? Et le combattant frap-
pe à mort, n'est-ce pas bien
souvent son invocation suprême
« Maman >
Certes, le cœur d'une mère
permet beaucoup de prodiges
et grand est son pouvoir. Bien
des fils ont dû la magnifique
orientation morale et profane,
parfois intellectuelle de leur vie,
aux mères d'élite qui les avaient
portés, mais qui avaient porté
aussi leur être spirituel, et par-
fois leur génie. Combien de
grands hommes, dans leurs
entretiens ou dans leurs mémoi-
res ont attesté l'influence qu'a-
vait eue sur eux, une mère qu'ils
chérissaient. La liste de ces
mères illustrées par leurs en-
fants est; longue. Au milieu de
ces trésors de tendresse, et de
cet amour partagé entre femme
et enfant, il y a la volonté et
la fierté de la mère qui veut
que son fils soit beau et brave,
et que soient belles toutes ses
actions.. Toutes ne sont pas
aussi rigoureuses que la mère
de saint Louis, mais leur orgueil
maternel a le droit d'être exi-
geant.
Aujourd'hui, au milieu des
temps tragiques que nous vivons,
et que nous vivrons dangereu-
sement encore, la mère fran-
çaise sans atteindre le stoïcisme
des femmes Spartiates a de
grands devoirs. Elle tient dans
ses mains, la formation des
nouvelles générations, qui se-
ront ce qu'elles en feront. Les
pères sont souvent disséminés.
Toute la responsabilité pèse sur
elles. Et elles le savent» C'est
pourquoi il faut les admirer.
Elles ont à former des généra-
1 m, m le
JRAIJD ANGE*O-AM£*&ICAlMN
CONTRE E.E MANS ET TOURS
Le Maas, so mai. t» cours ils
la nuit dernier», l'aviation angle-
américain» a bombante L» Mans. 0e»
bembea sont tombée» dans piuoiaura.
quartier* d'habitation, «usant d'im-
portant» tfegàt*.
On oempte plusieurs mort» «t deo
Messes.
LES AUDIENCES
DU MARÉCHAL PÉTAIH
Le Maréoltal de France-, chef de
l'Etat, a reou le 19 mai. M. Raymond
Lâchai, diroctsur général de la Légion
française de* combattants en zone suit,
M. Pzlanque, detégue (te la Légion
française des combattants pour la ré-
gion Toulouse-Pyrénées ainsi que l'a
mirul Esteva.
Le Maréchal a reçu samedi en au-
dieree, le général Wemaere, président
du Secouru National d« Seine-et-tSise,
la général Oufour, de la CroU-Rouge
de Scine-etOlse et la général Amiler,
du secours aux prisonniers de guerre
de Seina et Oise.
Il a également "rasu une délégation
des mères da famille de Seinc-el-Oise
Qui lui ont été présentées par le Dr
Grasset et par M. Renaudin. (O.F.l.)
1 Caractéristiques S
des titres d'alimentation
du mois de juin u
Vichy, 20 mal. Feuitle do lioksts de
pain
Cette feuille sera délivrée en échange
du coupon nu 8 de juin dans les- conditions
habituelle».
Les feuilles de tickets de pain distri- p
buées dans les trois départements de la
région parisienne (Seine, Seine-et-Oise.
Seine-et-Marne), ainsi que dans les villes s<
de Bordeaux. Lyon, Marseille, Nice et fi
Toulouse sont. au point de vue de la con- n
texture, identiques à celles du mode gé- i
néral. mai» elles en diffèrent au point da -<
vue couleur du papier et du fond. ̃
Elles sont valables dans toui les dépar-
tements.
Fouille de tickets de viande
Cette feuille sera, délivrée en échang»
du coupon n» ? 7 de juiiv et dans les con-
ditions aabituelles. j
Feuille d* tickets de denrée» diverse!
Cette feuille sera délivrée en échanga
du coupon n» 7 de Juin (déjà utilisé I
pour les feuilles 'de tickets de viande) et
dans les conditions habituelles.
Ftuille de tickets suoplémentairt» pour*
travailleurs de fort» r
Cette feuille sera délivrée en échange C
du coupon n<* 4 de juin et dans les con-
ditions habituelles. 1
Carte d* lait concentré suer» on aan 3 I~
sucré e
Les cartes valables sont celles imprl- t
mées en bleu avec fond rouge sur papier t~
gris, pour le lait concentré sucré et im-
primées en vert avec fond bistre sur pa-
pier orange pour le lait concentré non r
sucré. (O.F.I.-Havas.) ri
Les enfants des villes
doivent partir en vacances
Vichy, 20 mai– 730.M4 enfant*
des villes ont pu partir en va-
oaness on 1943 grâce à ta croi-
sade de l'air pur du Secours na-
tional.
Mais, cette armes, H faut faire
plu* et mieux.
Il ne resle plu» que quelque»
jours pour pouvoir partioltMT à
la « croisade » acheté* avant
le 31 mai aux éaeliw» et aux
agents des P.T.T. des bans d* so-
lidarité. (O.ïU.-llavas).
LE DUC DE WiNDSOR
a- t-it démissionné de son poste
de gouverneur des Bahamas ?
Londres, 0 mai. On a aecudlli avec
surprise a Londres uns information pu-
bliée par le « New-York Post » annon-
çant la démission, du Suc de Windsor de"
son pa&te de gouverneur dia Bahamas, et
sa demande de naturalisation comme ci-
toyen an»6ricaln. Interrogé à ce sujet,
le porte-parole du ministère des Colonies
a déclaré tout ignorer de cette affaire.
Le duc de Windsor dément
Nassau (Bahamas), 20 mai. Le duc
de Windsor démenti les rumeurs Qui
courent aux Etats-Unis sur sa prétendus
démission du poste de gouverneur dea
iles Bahamas et sur son désir de devenir
citoyen américain. Le duc a qualifié ces
rumeurs de « fantastiques ».
tions viriles, intransigeantes sur
l'honneur, sur le patriotisme,
sur la nécessité du sacrifice, et
dont l'intelligence soit dressée,
dès le plus jeune âge, à. suivre
la ligne droite du devoir et des
disciplines, même pénibles. Ver-
tus essentielles dont la mère
armera son enfant. Ce sont
elles que cette bonne fée met-
tra avec son amour dans le ber-
ceau de son petit, pour en faire
un jour un homme, un homme
qui soit toute sa fierté.
"W« 1338 136» ANNÉE
Tours, Su mai. T»ur* a ét« »i«-
lammont bftmbarda* cette nuit par
l'aviation anglo .américaine. Plusieurs,
quartier» d'habitation ont et» atteint*
par des bombes explosive* et inean-
diatf».
Premier bilan à Tours
79 MORTS, 59 BLESSES
Tours, 20 mai. A 1! h. M aujour-
d'hui, lo bilan du bombardement de
Tours par l 'aviation anglo-américaine
t'établissait ainsi 7» morts, 5» ble»-
sis hospitalisés.
Les travaux de sauvetage se pwir-
swivant activement, car it reste «n-
ooro de* victimes sou» les décembre*.
(O.F.I.IWTasi.
AMIENS SUBIT
UNE NOUVELLE AGRESSION
9 MORTS, 10 BLESSÉS
Amiens, 28 mal Au cours de la
nuit dernière, plusieurs formations
clft bombardiers américain* ont j&tfi
des bombes explosive» et incendiaires
sur Amions Plusieurs immeubles ont
été détruits ou incendiés.
Une fusée a fait explosion dans une
maison ouvrière où trois enfants d'u-
ne même famille, âges «adjectivement
do 6 sns, 3 ans et 6 mois, ainsi qu'u-
ne fillette de 7 moi*, ont Uë brûlé* vi-
vants.
Le bilan provisoire des victimes s'é-
lèvent à neuf morts et dix blessât.
Le prix Georges Courteîine
à M. Jean Fougère
pour son livre « Les Bovidés »
Paris. 20 mai Dans sa dernière
séante, le Comité fie la société tics
gens rtê Jcttrcs a duCïrnô à l'iinani-
nùté le prix Georges Conrteline à
M Joan ronger» xiotir son livre
-i Lai Bovidis ».
SUR LES DIVERS FRONTS
La bataille se poursuit avec acharnement et Italie
LE SAILLANT DE GAËTE ÉVACUÉ PAR LA WEHRMACHT
Grand quartier général du Fuh-
rer, 20 mai. Communiqué Au haut
commandement
Sur lé front la grande bataille défensive s'est pour-
suivie sans interruption. Dans le secteur
compris entre Caëto et Ponte Corva, nos
troupes, luttant avec acharnement con-
tre des forces ennemies d'infanterie et
d# chars très supérieures en nombre, se
retirent sur de nouvelles positions. Le
saillant de Caete a été évacué. Après cM
durs combats, quelques hauteurs situées
au nord d'ftri et la localité de Campa
d» Mêle sont tombées entre les mains
de l'ennemi.
Dans d'autres secteurs, nos grenadiers 1
blindes ont arrStu las pointas avancées L
de l'ennemi par des centre-attaques réso-
lues. De part et d'autre d» Ponte Corvo,
toutes les attaaues de l'adversaire ont été t
Des bombardiers américains effectuent m raid meurtrier
CONTRE BERLIN ET BRUNSWICK
Sur le front ete l'Est, on ne signale
ente des combats locaux sur le Dniestr
inférieur, sur le t&>sis des Carpathe* et
au sud-est de Vitebsk.
Dans la golfe de Finlande, l«« batsaux
d« surveillance d* la marine da cuerre
eut abattu cum bombardiers bolchevi-
ques.
La Huit derniers, une formation
d'avisos de combat fiutaiwats a atta-
qwé avoe succès une base da ravitaille-
ment ennemie' située à l'arrière du fcoat
du Svir.
Hier, des bombardiers américains,
fortement protégés par des chasseurs.
L'ATTAQUE DE TERREUR CONTRE BERLIN ET BRUNSWICK
Berlin, 20 mai. Dans lo Journé> du
I» nui, vers midi, des formations de bom-
bardiers américains ont effectué une at-
taque de terreur contre la capitale du
Reich,
A l'ai!» comme au retour et au-dessus
de Berlin, les appareils ennemis ont été
pris à partie efficacement par la défense
allemande. De violents combats ont ta
lieu. T'orientent genàs, les bombardiers
ennemis ont jeté Iîuïs bombes au hasard
sur divers quartiers r&îdemiels. On si-
gnale des dégâts, partlcttlièreœmit dans
les quai tiers- ouvriers, ainsi que des vic-
Umea parmi la population.
Au cours d£S incursions effectuées hier
au-îtessus de l'Allcmagiiï du Centre et
de l'Ouest, l'aviation américaine a éga-
lement attaqué- des quartiers d'habitation
à Brunswick.
Les formations qui ont attaqué. Berlin
ont effectué leur raid à la faveur du mau-
vais temps réjruaut sur les côtes de FAl-
lemagne septentrionale. En dépit des
LIRE AUJOURD'HUI
L'nffensive aérienne «nijlo-américalni!.
PoiJcs et mmstncltïrs des mirât, j-
Maurice Ricard. `
Quelques vétérans. Mai Uu Basse-.
Hlstawe migatatiqve ilui dkptomme.
ïuiaA Dollat
1 FRANC
r La guerre et les distances 1
par Albert MOUSSET
La guerre est en train de nos restituer le respect sinon la notion
des distances. Nous avions pris l'habitude de regarder la rapidité
comme l'indice de la civilisation ainsi parlait-on de l'âge du rail,
le l'âge de l'avion, comme jadis de l'âge du fer eou du bronze.
Or, tandis que l'aviation militaire accumule les records, le « civil »
voit se resti'eindie d'une façon inquiétante sa liberté de mouvement.
La précarité des moyens de transport s'aggrave de jour en jour. t/es-
senec fait défaut aux rares privilégiés qui ont encore le permis de
conduire, les trains sont de moins en moins nombreux, les horaires
de plus en plus changeants. Et la « guerre aux locomotives est la
dernière victoire de l'art militaire sur le progrès.
On songe mélancoliquement aux temps fortunés où l'humanité
marchait au ralenti avec la certitude d'arriver à destination. Pendant
des millénaires l'allure des voyages s'est à peine modifiée l'idée
n'était venue à personne de regarder la vitesse comme une condition
du bonheur. Le trot du cheval marquait la limite Ae- l'accélération
chars, carrioles ou fourgons roulaient à dix ou douze kilomètres à
l'heure. Les Mérovingiens se déplaçaient dans des chars à bœufs et,
au moyen âge, même en Gaule et en Espagne, les bagages de l'armée
̃ • étaient chargés à dos de chameau.
LA PRESSE CANADIENNE
commente saas enthousiasme
les résultats de la conférence
impériale de Loadres
Montréal 20 mal. D&ris son ensem-
ble la presse canadienne estime que la
conférence de l'Empire britannique n'a
apporta aucun changement notable a la
structure du commortweaHh.
La t Gazetta de Montréal » aKirrae nor
tammrnt que la déclaration commune des
premiers ministres des dominions « ca-
che difficilement par sa longueur le vide
de ses conclusions ».
ce Le prestige peisonnel de M. Mncken-
zie King est manifestement atteint, pour-
suit ce Journal, car 1b Premier ministre
canadien a évidemment rendu Impossible
la re3i>errement des liens du Common-
weaîtt.. » (O.F.l. -Havas).
repoussé*! an (tapit d'un fe» roulant t
d'artiHer» de plusieurs heure* «t d'un
emploi massif de chars.
Dans la région situes au sud. est
d'Aqufno, les attaquas ennemies soute-
nues par une forte artillerie et 4e nom-
Ijrsux véhicules blindes, sa sont brisées en
partie au oours ds osni&ats. corps à
corps. Sou» le feu concentre- de noa
armas, dss forées ct'ùMfanteris onnaniHâ
accomnasnécs de chars, oui avaient néné.
tré on ont été rojetées par u.lc contre. alt*-
eiu2. Au cours de cetta opération, l'en-
i.tini a perdu trente chars.
Dtputt l« 12 mai. data à IbihuI!» a
débuté la bataille, la premier* division
da parachutistes a détruit cent blindas
ennemis.
Dans l'Adriatique, des bàtimontsprotection de ta marine de guerre, ont
endommagé deux vedettes rapides enne-
mies.
ont pénétré au-dessus du territoire du
Rejch, causant, par- four* bombes lan-
cées, au hasard, sur différents Quartiers
d'habitation de ta capitale ainsi que sur
BroiuwicK, des dégâts à des immeubl*»
et des perles parmi t» »»uulal>an.
Le» chasseurs, ta. D.C.A. d» la Lutt-
waffe ainsi qoe de* unités des bâtiments
de Protection de la marine de guerre
d< ProtMtiM)
ont abattu 71 avions ennemis, pour la
plupart des Quadrimoteurs.
La nuit dernière, des a» ion» britanni-
ques isolés ont lancé des bombes sur la
région de Cologne.
conditions atmosphériques défavorables,
les chasseurs monomoteurs et bimoteurs
ds la. LufiwaXf? ont victorieusement at-
taqué les bombardiers cnnomls et les
chasseurs d'escorte.
Le bilan provisoire des pertes ennemies
sY4ève à plus de 58 appareils, pour la
plupart des bombardiers quadrimoteurs.
71 appareils nord-américains
ont été abattas
Berlin, 20. mai. Lers> de l'meursion
effectuée hier par des. formations de
bombardiers américains au-dessus du
centre et du nord de l'Allemagne,
71 appareils nord-américains, pour la
plupart «tes bombardiers quadriiaeteurs,
ont été abattus,
BiHÉirÉiBeiti é Biae
en Croatie
PLUS DE 25O MORTS
Zagreb, 20 mal. L'attaque d'hier
effectuée par l'aviation anglo-américaine
contre la ville ds Bihac. «n Bosnie occi-
dentale, a* lait- jusqu'à présent 250 morts
et 70 bUssés parmi 1» population civile.
Par ailleurs, 50 maisons ont été détrui-
tes et 300 autres -gravement endommagées.
PRIX DE VABONNEMEHT
6 moti l an
France et colonies 130 fr. 950 fr.
Etranger (Affr. réduit) 1«0 fr. 360 fr.
Etranger (autre pays) 235 fr. 440 fr.
RÉDACTION et ADMINISTRATION
PROVISOIBEMENT
13, Rue du Port, CLERMONT-FERRAM0
Téléph. RédacL et Admlnistr. 67-01
Adresse télégraphique
i DÉB ATS-AVEMIRCLERMONT-Fd
O. C, P. Clermont-Ferrand 38:495
Saint Eloi effectuait ses tournées
officielles accompagné d'un, cha-
meau qui portait ses archives et sa
garde-robe.
Le progrès des communications
fut surtout cherché, au temps Ja-
dis, dans le développement et l'en-
tretien du réseau routier. Grâce à
lui, César, quand il était au fond
de la Bretagne, ne mettait pas plus
de. vingt-huit jours pour correspon-
dré avec Rome. L'éloignement nui-
sait beaucoup moins aux rapports
internationaux que nous le croyons
communément ne voit-on pas
Siméon le Stylite écrire à sainte
Genviève pour la féliciter de ses
pieuses initiatives Ce qui sup-
pose des échanges déjà, réguliers
d'u» continent
On voyageait beaucoup, mais à-
un train inégal. Chariemagne par-
courut, au dire de ses historiens,
vingt mille kilomètres à cheval
dans le cours de son existence.
f.es militaires battaient le record
de la vitesse ensuite venaient les
marchands, et derrière eux les
pèlerins. Faut-il ajouter que les
épidémies distançaient les uns et
les antres et qu'une étude suc
leur vitesse de propagation abou-
tirait à.. des constatations étonnan-
tes î
ILouis XI crée en 1464 la. poste
« pour la commodité de ses affai-
res et diligence de son service ».
Il voulait connaître les nouvelles
des provinces et y diffuser les
siennes. Information et propagan-
de rien de nouveau sous le so-
leil. Les relais étaient disposés de
guatre lieues en quatre lieues,
avec des chevaux de taille légère
propr.es à cour;r le galop pendant
leur traite. En. Ii81 l'étape passe
de quatre à sept lieues c'est
l'origine des « bottes de sept
lieues » que le Petit Poucet dé-
roba à l'Ogre.
En Orient les parcours s'effec-
tuaient beaucoup plus lentement.
Il fallait de 23 à 26 jours pour al-
ler de Rome à Constantinople, et
24 jours de Belgrade à S&loniqn»
(à peu près la distance de Paris
à Bordeaux).
Au temps de Louis XVIII, il suf-
fit de cinq jours et quelques heu-
res pour se rendre de Paris à Irun
dans la belle saison. Un exprès
fait le voyage Paris-Madrid en
huit ou dix jours Paris-Bruxet-
les en 40 à ftô heures. Ces vitesses»
furent souvent dépassées un siè-
cle plus tôt, la nouvelle de la
Saint-Barthélémy était arrivée -à
Madrid en trois jours et trois
nuits.
Au dix-huitième siècle, on met
de quinze à vingt jours pour aller
par mer de Marseille i Constanti-
nople et moins d'un mois pour se
rendre en Syrie. La navigation
fluviale laissait beaucoup à dési-
rer d'ÏJJm à Vienne par le l>a-
uube (G90 kilomètres), dix jours
de Vienne à Presbourg (GO kilo-
mètres), huit heures.
Pour uile transmission plus ra-
pide des nouvelles on a recouru
de tout temps aux signaux opti-
ques. Dans l'empire arabe, un sys-
tème de transmission à distance^
utilisant le feu pendant la. nuit
et la fumée pendant le jour, don-
nait de prodigieux résultats wn>
message parvenait de Rahha ou
Bira au Caire en- un Jour et une
nuit. Entre Damas et Le Caire des
pigeons effectuaient un service de
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Ferrand. 2i mai
LA BONNE FÉE <
« Un petit être, faiBle et fra-
gile arriva un beau matin. Un 1
petit être qui avait froid parce
Otu'il était nu, et qui avait faim c
aussi. Alors il fit la seule chose t
qu'il savait faire il pleura. t
Non loin de là, il y avait une
fée qui. entendant des sanglots
accourut. Elle prit le petit être
dans ses bras, et l'emportant
ctans l'espace le conduisit dans
un palais merveilleux tout blanc
et tout rose. Le petit être se
réchauffa vite. Sss larmes ces- 1
sèrent de couler, et il sourit i
pour la première fois. La fée •
soigna, nourrit, instruisit le petit j ¡
êire qui devint un prince char- 1
mant. » Et dans ce joli conte
de fées que M. Alain Saint-
Ogan dédie aux tout petits,
pour le jour du 21 mai, il
ajoute que la fée fit don à ce
petit, d'un royaume, d'un
royaume immense l'Univers.
« Ce petit personnage, c'est
toi, Benjamin. La fée si bonne,
c'est ta maman. Et quant à
l'Univers, à toi de savoir le con-
quérir. Et M. Saint-Ogan
songe aussi su petit, qui n'a
plus de maman. Et il lui dit
« Du haut du ciel ta maman te
protège et prie pour toi. Car
une maman n'abandonne jamais
̃ son enfant. Pense bien à elle
le 21 mai, et pîus encore qu'à
l'ordinaire, et sois bien sage
pour qu'elle soit fière de toi. Et
elle dira aux anges « Regardez
là-bas, sur la terre, ce petit qui
est si gentil. C'est mon petit
à moi. »
Oui, la mère n'esir-elle pas la
bonne fée ?. Elle ne possède
pas de baguette magique, et,
comme dit notre conteur, son
talisman n'est autre que son
cœur. C'est lui qui permet beau-
coup de prodiges, car sa puis-
sance est grande. Le cœur de la
femme est toute tendresse pour
les malheureux, pour la patrie,
pour ses petits, et le mois de
mai, mois d'amour, est belle-
ment fleuri par la piété qui
magnifie et la Vierge Marie
dans ce mois qui est le sien et
Jeanne d'Arc, qui sauva et aima
son pays jusqu'au martyre et
les mères qui, aujourd'hui
dans toute l'étendue du terri-
toire sont justement à l'hon-
neur.
La femme est la grande pro-
tectrice, le grand refuge. Un
enfant en péril, un garçon, une
fillette, une jeune fille. leur
premier cri n'est-il pas « Ma-
man »? Et le combattant frap-
pe à mort, n'est-ce pas bien
souvent son invocation suprême
« Maman >
Certes, le cœur d'une mère
permet beaucoup de prodiges
et grand est son pouvoir. Bien
des fils ont dû la magnifique
orientation morale et profane,
parfois intellectuelle de leur vie,
aux mères d'élite qui les avaient
portés, mais qui avaient porté
aussi leur être spirituel, et par-
fois leur génie. Combien de
grands hommes, dans leurs
entretiens ou dans leurs mémoi-
res ont attesté l'influence qu'a-
vait eue sur eux, une mère qu'ils
chérissaient. La liste de ces
mères illustrées par leurs en-
fants est; longue. Au milieu de
ces trésors de tendresse, et de
cet amour partagé entre femme
et enfant, il y a la volonté et
la fierté de la mère qui veut
que son fils soit beau et brave,
et que soient belles toutes ses
actions.. Toutes ne sont pas
aussi rigoureuses que la mère
de saint Louis, mais leur orgueil
maternel a le droit d'être exi-
geant.
Aujourd'hui, au milieu des
temps tragiques que nous vivons,
et que nous vivrons dangereu-
sement encore, la mère fran-
çaise sans atteindre le stoïcisme
des femmes Spartiates a de
grands devoirs. Elle tient dans
ses mains, la formation des
nouvelles générations, qui se-
ront ce qu'elles en feront. Les
pères sont souvent disséminés.
Toute la responsabilité pèse sur
elles. Et elles le savent» C'est
pourquoi il faut les admirer.
Elles ont à former des généra-
1 m, m le
JRAIJD ANGE*O-AM£*&ICAlMN
CONTRE E.E MANS ET TOURS
Le Maas, so mai. t» cours ils
la nuit dernier», l'aviation angle-
américain» a bombante L» Mans. 0e»
bembea sont tombée» dans piuoiaura.
quartier* d'habitation, «usant d'im-
portant» tfegàt*.
On oempte plusieurs mort» «t deo
Messes.
LES AUDIENCES
DU MARÉCHAL PÉTAIH
Le Maréoltal de France-, chef de
l'Etat, a reou le 19 mai. M. Raymond
Lâchai, diroctsur général de la Légion
française de* combattants en zone suit,
M. Pzlanque, detégue (te la Légion
française des combattants pour la ré-
gion Toulouse-Pyrénées ainsi que l'a
mirul Esteva.
Le Maréchal a reçu samedi en au-
dieree, le général Wemaere, président
du Secouru National d« Seine-et-tSise,
la général Oufour, de la CroU-Rouge
de Scine-etOlse et la général Amiler,
du secours aux prisonniers de guerre
de Seina et Oise.
Il a également "rasu une délégation
des mères da famille de Seinc-el-Oise
Qui lui ont été présentées par le Dr
Grasset et par M. Renaudin. (O.F.l.)
1 Caractéristiques S
des titres d'alimentation
du mois de juin u
Vichy, 20 mal. Feuitle do lioksts de
pain
Cette feuille sera délivrée en échange
du coupon nu 8 de juin dans les- conditions
habituelle».
Les feuilles de tickets de pain distri- p
buées dans les trois départements de la
région parisienne (Seine, Seine-et-Oise.
Seine-et-Marne), ainsi que dans les villes s<
de Bordeaux. Lyon, Marseille, Nice et fi
Toulouse sont. au point de vue de la con- n
texture, identiques à celles du mode gé- i
néral. mai» elles en diffèrent au point da -<
vue couleur du papier et du fond. ̃
Elles sont valables dans toui les dépar-
tements.
Fouille de tickets de viande
Cette feuille sera, délivrée en échang»
du coupon n» ? 7 de juiiv et dans les con-
ditions aabituelles. j
Feuille d* tickets de denrée» diverse!
Cette feuille sera délivrée en échanga
du coupon n» 7 de Juin (déjà utilisé I
pour les feuilles 'de tickets de viande) et
dans les conditions habituelles.
Ftuille de tickets suoplémentairt» pour*
travailleurs de fort» r
Cette feuille sera délivrée en échange C
du coupon n<* 4 de juin et dans les con-
ditions habituelles. 1
Carte d* lait concentré suer» on aan 3 I~
sucré e
Les cartes valables sont celles imprl- t
mées en bleu avec fond rouge sur papier t~
gris, pour le lait concentré sucré et im-
primées en vert avec fond bistre sur pa-
pier orange pour le lait concentré non r
sucré. (O.F.I.-Havas.) ri
Les enfants des villes
doivent partir en vacances
Vichy, 20 mai– 730.M4 enfant*
des villes ont pu partir en va-
oaness on 1943 grâce à ta croi-
sade de l'air pur du Secours na-
tional.
Mais, cette armes, H faut faire
plu* et mieux.
Il ne resle plu» que quelque»
jours pour pouvoir partioltMT à
la « croisade » acheté* avant
le 31 mai aux éaeliw» et aux
agents des P.T.T. des bans d* so-
lidarité. (O.ïU.-llavas).
LE DUC DE WiNDSOR
a- t-it démissionné de son poste
de gouverneur des Bahamas ?
Londres, 0 mai. On a aecudlli avec
surprise a Londres uns information pu-
bliée par le « New-York Post » annon-
çant la démission, du Suc de Windsor de"
son pa&te de gouverneur dia Bahamas, et
sa demande de naturalisation comme ci-
toyen an»6ricaln. Interrogé à ce sujet,
le porte-parole du ministère des Colonies
a déclaré tout ignorer de cette affaire.
Le duc de Windsor dément
Nassau (Bahamas), 20 mai. Le duc
de Windsor démenti les rumeurs Qui
courent aux Etats-Unis sur sa prétendus
démission du poste de gouverneur dea
iles Bahamas et sur son désir de devenir
citoyen américain. Le duc a qualifié ces
rumeurs de « fantastiques ».
tions viriles, intransigeantes sur
l'honneur, sur le patriotisme,
sur la nécessité du sacrifice, et
dont l'intelligence soit dressée,
dès le plus jeune âge, à. suivre
la ligne droite du devoir et des
disciplines, même pénibles. Ver-
tus essentielles dont la mère
armera son enfant. Ce sont
elles que cette bonne fée met-
tra avec son amour dans le ber-
ceau de son petit, pour en faire
un jour un homme, un homme
qui soit toute sa fierté.
"W« 1338 136» ANNÉE
Tours, Su mai. T»ur* a ét« »i«-
lammont bftmbarda* cette nuit par
l'aviation anglo .américaine. Plusieurs,
quartier» d'habitation ont et» atteint*
par des bombes explosive* et inean-
diatf».
Premier bilan à Tours
79 MORTS, 59 BLESSES
Tours, 20 mai. A 1! h. M aujour-
d'hui, lo bilan du bombardement de
Tours par l 'aviation anglo-américaine
t'établissait ainsi 7» morts, 5» ble»-
sis hospitalisés.
Les travaux de sauvetage se pwir-
swivant activement, car it reste «n-
ooro de* victimes sou» les décembre*.
(O.F.I.IWTasi.
AMIENS SUBIT
UNE NOUVELLE AGRESSION
9 MORTS, 10 BLESSÉS
Amiens, 28 mal Au cours de la
nuit dernière, plusieurs formations
clft bombardiers américain* ont j&tfi
des bombes explosive» et incendiaires
sur Amions Plusieurs immeubles ont
été détruits ou incendiés.
Une fusée a fait explosion dans une
maison ouvrière où trois enfants d'u-
ne même famille, âges «adjectivement
do 6 sns, 3 ans et 6 mois, ainsi qu'u-
ne fillette de 7 moi*, ont Uë brûlé* vi-
vants.
Le bilan provisoire des victimes s'é-
lèvent à neuf morts et dix blessât.
Le prix Georges Courteîine
à M. Jean Fougère
pour son livre « Les Bovidés »
Paris. 20 mai Dans sa dernière
séante, le Comité fie la société tics
gens rtê Jcttrcs a duCïrnô à l'iinani-
nùté le prix Georges Conrteline à
M Joan ronger» xiotir son livre
-i Lai Bovidis ».
SUR LES DIVERS FRONTS
La bataille se poursuit avec acharnement et Italie
LE SAILLANT DE GAËTE ÉVACUÉ PAR LA WEHRMACHT
Grand quartier général du Fuh-
rer, 20 mai. Communiqué Au haut
commandement
Sur lé front
suivie sans interruption. Dans le secteur
compris entre Caëto et Ponte Corva, nos
troupes, luttant avec acharnement con-
tre des forces ennemies d'infanterie et
d# chars très supérieures en nombre, se
retirent sur de nouvelles positions. Le
saillant de Caete a été évacué. Après cM
durs combats, quelques hauteurs situées
au nord d'ftri et la localité de Campa
d» Mêle sont tombées entre les mains
de l'ennemi.
Dans d'autres secteurs, nos grenadiers 1
blindes ont arrStu las pointas avancées L
de l'ennemi par des centre-attaques réso-
lues. De part et d'autre d» Ponte Corvo,
toutes les attaaues de l'adversaire ont été t
Des bombardiers américains effectuent m raid meurtrier
CONTRE BERLIN ET BRUNSWICK
Sur le front ete l'Est, on ne signale
ente des combats locaux sur le Dniestr
inférieur, sur le t&>sis des Carpathe* et
au sud-est de Vitebsk.
Dans la golfe de Finlande, l«« batsaux
d« surveillance d* la marine da cuerre
eut abattu cum bombardiers bolchevi-
ques.
La Huit derniers, une formation
d'avisos de combat fiutaiwats a atta-
qwé avoe succès une base da ravitaille-
ment ennemie' située à l'arrière du fcoat
du Svir.
Hier, des bombardiers américains,
fortement protégés par des chasseurs.
L'ATTAQUE DE TERREUR CONTRE BERLIN ET BRUNSWICK
Berlin, 20 mai. Dans lo Journé> du
I» nui, vers midi, des formations de bom-
bardiers américains ont effectué une at-
taque de terreur contre la capitale du
Reich,
A l'ai!» comme au retour et au-dessus
de Berlin, les appareils ennemis ont été
pris à partie efficacement par la défense
allemande. De violents combats ont ta
lieu. T'orientent genàs, les bombardiers
ennemis ont jeté Iîuïs bombes au hasard
sur divers quartiers r&îdemiels. On si-
gnale des dégâts, partlcttlièreœmit dans
les quai tiers- ouvriers, ainsi que des vic-
Umea parmi la population.
Au cours d£S incursions effectuées hier
au-îtessus de l'Allcmagiiï du Centre et
de l'Ouest, l'aviation américaine a éga-
lement attaqué- des quartiers d'habitation
à Brunswick.
Les formations qui ont attaqué. Berlin
ont effectué leur raid à la faveur du mau-
vais temps réjruaut sur les côtes de FAl-
lemagne septentrionale. En dépit des
LIRE AUJOURD'HUI
L'nffensive aérienne «nijlo-américalni!.
PoiJcs et mmstncltïrs des mirât, j-
Maurice Ricard. `
Quelques vétérans. Mai Uu Basse-.
Hlstawe migatatiqve ilui dkptomme.
ïuiaA Dollat
1 FRANC
r La guerre et les distances 1
par Albert MOUSSET
La guerre est en train de nos restituer le respect sinon la notion
des distances. Nous avions pris l'habitude de regarder la rapidité
comme l'indice de la civilisation ainsi parlait-on de l'âge du rail,
le l'âge de l'avion, comme jadis de l'âge du fer eou du bronze.
Or, tandis que l'aviation militaire accumule les records, le « civil »
voit se resti'eindie d'une façon inquiétante sa liberté de mouvement.
La précarité des moyens de transport s'aggrave de jour en jour. t/es-
senec fait défaut aux rares privilégiés qui ont encore le permis de
conduire, les trains sont de moins en moins nombreux, les horaires
de plus en plus changeants. Et la « guerre aux locomotives est la
dernière victoire de l'art militaire sur le progrès.
On songe mélancoliquement aux temps fortunés où l'humanité
marchait au ralenti avec la certitude d'arriver à destination. Pendant
des millénaires l'allure des voyages s'est à peine modifiée l'idée
n'était venue à personne de regarder la vitesse comme une condition
du bonheur. Le trot du cheval marquait la limite Ae- l'accélération
chars, carrioles ou fourgons roulaient à dix ou douze kilomètres à
l'heure. Les Mérovingiens se déplaçaient dans des chars à bœufs et,
au moyen âge, même en Gaule et en Espagne, les bagages de l'armée
̃ • étaient chargés à dos de chameau.
LA PRESSE CANADIENNE
commente saas enthousiasme
les résultats de la conférence
impériale de Loadres
Montréal 20 mal. D&ris son ensem-
ble la presse canadienne estime que la
conférence de l'Empire britannique n'a
apporta aucun changement notable a la
structure du commortweaHh.
La t Gazetta de Montréal » aKirrae nor
tammrnt que la déclaration commune des
premiers ministres des dominions « ca-
che difficilement par sa longueur le vide
de ses conclusions ».
ce Le prestige peisonnel de M. Mncken-
zie King est manifestement atteint, pour-
suit ce Journal, car 1b Premier ministre
canadien a évidemment rendu Impossible
la re3i>errement des liens du Common-
weaîtt.. » (O.F.l. -Havas).
repoussé*! an (tapit d'un fe» roulant t
d'artiHer» de plusieurs heure* «t d'un
emploi massif de chars.
Dans la région situes au sud. est
d'Aqufno, les attaquas ennemies soute-
nues par une forte artillerie et 4e nom-
Ijrsux véhicules blindes, sa sont brisées en
partie au oours ds osni&ats. corps à
corps. Sou» le feu concentre- de noa
armas, dss forées ct'ùMfanteris onnaniHâ
accomnasnécs de chars, oui avaient néné.
tré
eiu2. Au cours de cetta opération, l'en-
i.tini a perdu trente chars.
Dtputt l« 12 mai. data à IbihuI!» a
débuté la bataille, la premier* division
da parachutistes a détruit cent blindas
ennemis.
Dans l'Adriatique, des bàtimonts
endommagé deux vedettes rapides enne-
mies.
ont pénétré au-dessus du territoire du
Rejch, causant, par- four* bombes lan-
cées, au hasard, sur différents Quartiers
d'habitation de ta capitale ainsi que sur
BroiuwicK, des dégâts à des immeubl*»
et des perles parmi t» »»uulal>an.
Le» chasseurs, ta. D.C.A. d» la Lutt-
waffe ainsi qoe de* unités des bâtiments
de Protection de la marine de guerre
d< ProtMtiM)
ont abattu 71 avions ennemis, pour la
plupart des Quadrimoteurs.
La nuit dernière, des a» ion» britanni-
ques isolés ont lancé des bombes sur la
région de Cologne.
conditions atmosphériques défavorables,
les chasseurs monomoteurs et bimoteurs
ds la. LufiwaXf? ont victorieusement at-
taqué les bombardiers cnnomls et les
chasseurs d'escorte.
Le bilan provisoire des pertes ennemies
sY4ève à plus de 58 appareils, pour la
plupart des bombardiers quadrimoteurs.
71 appareils nord-américains
ont été abattas
Berlin, 20. mai. Lers> de l'meursion
effectuée hier par des. formations de
bombardiers américains au-dessus du
centre et du nord de l'Allemagne,
71 appareils nord-américains, pour la
plupart «tes bombardiers quadriiaeteurs,
ont été abattus,
BiHÉirÉiBeiti é Biae
en Croatie
PLUS DE 25O MORTS
Zagreb, 20 mal. L'attaque d'hier
effectuée par l'aviation anglo-américaine
contre la ville ds Bihac. «n Bosnie occi-
dentale, a* lait- jusqu'à présent 250 morts
et 70 bUssés parmi 1» population civile.
Par ailleurs, 50 maisons ont été détrui-
tes et 300 autres -gravement endommagées.
PRIX DE VABONNEMEHT
6 moti l an
France et colonies 130 fr. 950 fr.
Etranger (Affr. réduit) 1«0 fr. 360 fr.
Etranger (autre pays) 235 fr. 440 fr.
RÉDACTION et ADMINISTRATION
PROVISOIBEMENT
13, Rue du Port, CLERMONT-FERRAM0
Téléph. RédacL et Admlnistr. 67-01
Adresse télégraphique
i DÉB ATS-AVEMIRCLERMONT-Fd
O. C, P. Clermont-Ferrand 38:495
Saint Eloi effectuait ses tournées
officielles accompagné d'un, cha-
meau qui portait ses archives et sa
garde-robe.
Le progrès des communications
fut surtout cherché, au temps Ja-
dis, dans le développement et l'en-
tretien du réseau routier. Grâce à
lui, César, quand il était au fond
de la Bretagne, ne mettait pas plus
de. vingt-huit jours pour correspon-
dré avec Rome. L'éloignement nui-
sait beaucoup moins aux rapports
internationaux que nous le croyons
communément ne voit-on pas
Siméon le Stylite écrire à sainte
Genviève pour la féliciter de ses
pieuses initiatives Ce qui sup-
pose des échanges déjà, réguliers
d'u» continent
On voyageait beaucoup, mais à-
un train inégal. Chariemagne par-
courut, au dire de ses historiens,
vingt mille kilomètres à cheval
dans le cours de son existence.
f.es militaires battaient le record
de la vitesse ensuite venaient les
marchands, et derrière eux les
pèlerins. Faut-il ajouter que les
épidémies distançaient les uns et
les antres et qu'une étude suc
leur vitesse de propagation abou-
tirait à.. des constatations étonnan-
tes î
ILouis XI crée en 1464 la. poste
« pour la commodité de ses affai-
res et diligence de son service ».
Il voulait connaître les nouvelles
des provinces et y diffuser les
siennes. Information et propagan-
de rien de nouveau sous le so-
leil. Les relais étaient disposés de
guatre lieues en quatre lieues,
avec des chevaux de taille légère
propr.es à cour;r le galop pendant
leur traite. En. Ii81 l'étape passe
de quatre à sept lieues c'est
l'origine des « bottes de sept
lieues » que le Petit Poucet dé-
roba à l'Ogre.
En Orient les parcours s'effec-
tuaient beaucoup plus lentement.
Il fallait de 23 à 26 jours pour al-
ler de Rome à Constantinople, et
24 jours de Belgrade à S&loniqn»
(à peu près la distance de Paris
à Bordeaux).
Au temps de Louis XVIII, il suf-
fit de cinq jours et quelques heu-
res pour se rendre de Paris à Irun
dans la belle saison. Un exprès
fait le voyage Paris-Madrid en
huit ou dix jours Paris-Bruxet-
les en 40 à ftô heures. Ces vitesses»
furent souvent dépassées un siè-
cle plus tôt, la nouvelle de la
Saint-Barthélémy était arrivée -à
Madrid en trois jours et trois
nuits.
Au dix-huitième siècle, on met
de quinze à vingt jours pour aller
par mer de Marseille i Constanti-
nople et moins d'un mois pour se
rendre en Syrie. La navigation
fluviale laissait beaucoup à dési-
rer d'ÏJJm à Vienne par le l>a-
uube (G90 kilomètres), dix jours
de Vienne à Presbourg (GO kilo-
mètres), huit heures.
Pour uile transmission plus ra-
pide des nouvelles on a recouru
de tout temps aux signaux opti-
ques. Dans l'empire arabe, un sys-
tème de transmission à distance^
utilisant le feu pendant la. nuit
et la fumée pendant le jour, don-
nait de prodigieux résultats wn>
message parvenait de Rahha ou
Bira au Caire en- un Jour et une
nuit. Entre Damas et Le Caire des
pigeons effectuaient un service de
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