Presse et revues
3 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-04-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 26 avril 1944 26 avril 1944
Description : 1944/04/26 (Numéro 1317). 1944/04/26 (Numéro 1317).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510934k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
tFRAftC
N" 1317 156' ANNEE
MERCREDI M AVRÏL 1944
MtX DE t.'ABOMMEMEMT
u««)h t
France et cotontea.. 130 tr. MOfr.
Etranger (Affr. rMutt) «O tr. 360 tf.
Etranger (autre pays) MStr. <40
MDACTtOM et AOMtNtSTRATtOM
PSOVISOIREMENT
13. Rue du fert. CLEaMOMT FeRRAMB
Tétéph Mdact. et A()n))ntstr 6T-o<
~ftrcMe fW~mp~f~xf r
BeaATS AVEMiR CLERMOttT r<<
C; C. f. ) Otcrmont-Ferrand M.49S
JCmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRE~
Ctermont-Fsrrand. 25 avril
RÉAUTÉ CES FAiTS
L'appel à la réconciliation et
à la. concorde que faisait, l'au-
tre jour, aux Français, M. Phi-
lippe Henriot. devant les cer-
cueils des victimes des bom-
bardements de la région
parisienne, correspond à l'im-
pératif évident de la survie
nattonale. 4 N'apprendrons-nous
pas, disait-il,, a cous réconci-
lier avant que les bombarde-
ments ns nous aient réunis
dans le silence de la mort ?
Quels que soient les malheurs
qut furent la rançon de nos
erreurs et de nos fautes, le relè-
vement s'avère et ne doit être
possible que dans l'union, qui
seule, peut empêcher l'effrite-
ment des éléments de l'être na-
tional. Dans son message d'août
1941. le chef de l'Etat ne disait-
il pas < Un pays battu, s'il sait
S'unir, est un pays qui renaît ?
On sait les dangers et les me-
naces que subissent actuellement
dans nos possessions africaines,
les officiers et'les soldats fran-
çais illégalement inculpés par lé
comité d'Alger. Leur crime ?
C'est d'avoir été fidèle à leur
consigne, à la discipline et à la
parole donnée. Le Maréchal
avec la haute autorité que lui
confère son glorieux passé, s'est
dressé contre cette parodie de
Justice. Et le grand soldat sou-
lignait avec force, que dans tout
pays, en droit et en fait, un of-
ficier ou un soldat n'est res-
ponsable de l'exécution d'un
ordre que vis-a-vis du chef qui
lui a donné cet ordre. S'il n'a-
vait dépendu que du gouverne-
~ment jamais il n'en serait venu
à des menaces de représailles.
Mais il s'y voit contraint par
l'attitude des chefs de la dissi-
dence. Le gouvernement en ef-
fet a considéré quil est de son
devoir de défendre les Français
et les. protégés français qui,
pour avoir obéi aux ordres qui
leur ont été donnés, sont aujour-
d'hui les victimes de tribunaux
partisans. Ainsi s'explique sa ré-
solution de prendre des mesures
propres à défendre la vie de
ces derniers, menacés par le dé-
ferlement des haines de parti.
Pendant ce temps, l'Angleterre
utilise des prétextes économi-
ques pour établir définitivement
son influence sur le Moyen-
Orient. tM. Hore Belisha vient
d'exposer aux Communes le plan
de l'établissement d'un grand
nombre d'institutions économi-
ques et non politiques, tel que
le centre du ravitaillement du
Moyen-Orient, qui contrôlera
plus efficacement ce secteur
que chacun des gouvernements
Intéressés.
En Amérique, on élabore un
projet de fonds monétaire inter-
national qui serait contrôlé par
un bureau, ou, dn fatt de la
réserve d'or, les Etats-Unis tien-
drai~nt la première place a côté
de l'Union soviétique et de la
Grande-Bretagne. Le r~mes
commente ce projet et remar-
que que « si la staMMté des
cours des changes est déstraMe,
eUe deviendrait toutefois su-
bordonnée à la livraison dés-de-
vises étrangères ce qui teratt
courir le danger de restreindre
l'activité industrielle et com-j
merciàle d'un grand nombre de
pays. D'autre part, la conte-'
rence internationale du travail
qui se tient à PhiIaà donner. à un office internatio-
nal du travail < le monopole des
représentations des intérêts éco-
nomiques Etant donné la
puissance économique de gros-
ses puissances financières com-
me les Etats-Unis, la souverai-
neté des autres Etats se trouve-
ratt gravement atteinte.
Et ainsi s'affirment les buts
de guerre des alliés pour qui
l'Europe et nos possessions cons-
tituent un butin autour duquel
ils entendent réaliser leurs am-
bitions. les uns sur le plan éco-
nomique, et les autres sur le
plan politique.
LE MARÉCHAL A 88 ANS
Le presMeM Pierre Lava! et tes mmistres présentent
leurs vœux au chef de FEtat
Viahy, 34 ~vfH. Le inaréchàt de France, obéi de l'Etat, a
passé dans rintimtt~ la journée de son )}8" anniversaire.
Au cours de la matin&e, it a reçtt tes vœux du chef du gouver-
nement ~t des nunistMs présents a Vichy.
« Lcf France entière s'indiné avec déférence
devant te chef de l'Etat », d~t M. Philippe Henriot
DANS SON EDfTOH)AL RADtOOFFUSE
Vichy, M avrti. Bon a~ntoerMirc,
MOftMet le tttre de l'editoriat tonsure au-
jourd'hui par M. PMUppe Henrittt au
88* anniYcrsau'e du chef de l'Etat.
En ce a4 at~rtt, a taire d'Etat a l'tnform&tton et à la
Propagande. !essM9M'M< la re!)reMKte;(<, ~'Annt!e /~(te tOMfM sortes no!~ enepeehent de
!M-OtMMM!er ce tnot. Noff(/Me nous ce~<'6;'ot!s KOMt aceon.pa~t'o;M de MO~ uoeu-t: ar-
dents. De toMS ces t)f&Mi<: c~te nom con-
~Mm d !
cna! K'f'st-H pas de fotr en/tn y('F)'a)tee M( pfon~'e 7
AV!S
Peur avotr favorise t'eonem). 1.
neMt resserMssantiëtëcondamnés&mortpa~run~f!-
buna) mH)ta
bande detarrertsta~.tttentra-
maMê et dtstrtbuedts armes pa'
rachetées et prirent part à des
attaquer à majn armée. Le Juge-
ment a été exécute pa)e8atritie44. `
M. GEORGES MON!ER
EST DE RETOUR A USBONNE
Lisbonne. 24 avrt).–M. Ceerfiea Mo-
nter, mto)ttrhiertnatiotDsbenne.oùXarepr)!
Mtfencttent. 1
SUR LES DtVERS FRONTS
S~cës defeMtf aitemnt! t!ans la rég!an de Sé&astopot
Rejet de coatre-attaqMet roNge: entre les Carpathes et te Dniestr
uraM quartMr gênera du Fuh-
rer, 34 a.vri). C~
Dan< )a rt~ton dt Mt)Mtece), te Se-
tittt ont attM)«t hier,eh~r* et d'Otient
rempette [m ptetn tuMès ttettnttftrutMnt 5? entiM htmdtt. Ltt awien!
df thatM tt de 'Xt«iMt atXmxndt ont
otMtttu 2T wpartitt «)tittntu«.
Dan< )<: eaux, a ) ouest dM MttnMnH de )tre«cti<)n d un comtet
aHemand ent aHattu <)! tomtardXn) to-
ti~tiouee.
Entre )t< CarpathM et tt Bniettr tu-
Rérieuf, fatta~M <<<* troupet atKmandM
et hengretttt a eenttntte àterrata, tnat~rt un* «ttiwttrt rt~Mfnt*
tnotmit. Cet Mtttr*-<~at)tMt beEnMi-
ouM ent tte repet
Au Mttt-euMt d* Martaut* enxtmm t«at rMtta Mtfruttutux.
Au court d'un t~fd tt< t)Mn~ardt:t M)~
Ottittue ttMitre uo tMM) aMemand au
)art!e <'M e6t'~ nerd f
PLUS~S LMMES ALEMTMRS ? VtEMME
SUMSSENT &ES ATTAQUES A~R!ENNES
tJt M a*ri). au Mattn,ttat dBM )M MUM tttur~ t)r)*ttt)ntM Mht* ont xttoeué ettMtiott* hMotUt* dans
rteien crettcot~t et d*< )Mrtt* cnt ét~ eaMMM
turteut à Wteotf-MttMtadt. 3< avtent tt-
'MnHs. pew ta etmMrt «ufMtrhntttort.
ent eM détruits oar )< thatM tttttnande
eeuM
Oueot de ) Attttnagnt aim) one aur )M
t'rritetrM oetue~t
La nu)t dernMrt, de< txmharditrs t)r)
tanoXtUM Mtt etteetué de: attaoute
UR~ AUJOURD'HUI
!~a!a~e poJMtftM ett G)'a~Ee f~Mto~~Me !nLouis Grenier.
Ett maM~c d'eBare.
t'oMtcre de f!'
TV'Mt-t! p~i ))N< tte'Mir refaite cette Knfon esprfts, ~cs !)0!onM< et des fn'urs gu't!
!er notre ttc/mte
Une réceptKMn à Barcelone
au constat généra! de France
Barcelone, 24 avril. Une grande
réception à jaquette se pressaient de
nombreuses personnaHtés espasnotes
et frantatSM a eu ))eu ce setr au con-
supeur cttebrer !e M~ anntversatre du
Marecha) de France, etMf de Etat.
M. Pierra Hericourt, eensut générât,
a wtwement remercté tous ceux qui
etatent *3nus te pr!er de transmettre,
& cette oceasten, au Marecha) P~ta)n,
)eurs yte M)u< de ta France.
~4 Boarges Jecanf 4.000 personne
LE SECRÉTAIRE D'ETAT A L'tNFORMATION
EXPOSE L'ACTION DU GOUVERNEMENT
Bourges. 24 avril. Apres avoir en-
tretentf à Orléans ie3personna)it<*s de
la vitie e< les fonctionnaires de
rccheion regtonat des probiëmes qui
se posent en ce moment au gouverne-
ment. M. PhHinpeHenriot. secrétaire
d'Etat à l'tnformatton et a la Pro)fgs!) où avait lieu, à 17 heures, une
grande réunion publique.
Le secrétaire d'Etat à I'!ntormatton
rente ations ennemis ont été abatte
t'ont 37 en eomttats aértens et trois par
-tes bâtiments do protection (te ta ma
ri ne de auerre.
Sur ta «te de pont de N«Kt-eet d'Attrina. te t)r eoneèntrt de
tMtre artiMerie a di9oersë une nouMee
enn'mte apcuyee par des ohare
Oee unités de ta marine de BM
eurprfM M)r tt port d'Amie. Une cor-
) fett" a e« eoutee. un tBoeur tefpitM.
i Dee def&ts importants ont été causes
) dans )m inetattations du port.
Sur ta cote adriatittue. des cerps-
tranes ont pénètre dans tes posions
ennennee et anéanti ptusieurs points
d'appui tnfMt~ant des pertes à t'a4*er.
satre.
t-a nutt dernière des «dettes rapi-
dM aMemandes ont coMtë. au taroe dM
ettts mer(d!ona)e< de t'Angieterre, un
«pt~tr dt tonnase moyen et ettes ont
en outre endommagé gravement un na-
wtre ennemi au cours d'un dhf combat t
contre d*e destroyers et d-
'M r~iMt de h< Battiaue t< de Man-
nh*hn. 8'x tttfetM ennemi ont été ~bat-
tm.
La no)t ttttoitre. <)< po'Mattta tMa-
drUtta o'«ic
tte* Mr BWttectatë et <« trattdtt destruetiotts ont ttt
ta
0*S UM PORT &U MOYEN ORtEMt
MUT!MER!E A BOR6 M TROtS NAVÏRES DÉPENDANT
BU GOUVERNEMENT GREC ËMtCRË
Le Caire, M avril. L'agence Reu-
ter annonce que de gMves mutine~ic~;
(;ui. ont dur6 pr&s
fucrre. dépendant du ~ouYernement
CTee émigré.
Les premiers trouMes se sont pro-
dutts Je 6 avril, au !&nd~ma!n d~ la
démtssipn du presMent du Conseil du
gouvernement grec émigré, M. Tsoude-
ros. Les marins de trois bâtiments de
Xue.rre, le torpKleur ~e~aa; et les cor-
t'ettes ~postoKs et 'aKMMrt~, après
avoir emprisonné leurs oft-ci&rs, ont
'refusé de prondre la mer. J..
:U& afficiet' ~Ciat~'a't'rit.mmiaue se
~s !e ra!d s~r Paris
ëes av!ons ang!o-amer!ca!ns
DERMtER BtLAM
635 MORTS, Mt BLESSES
Pari='. 24 avri'. Ce M)r & M heurM,
du !< tt*<'i) s'~)t*e, (Mur )e ttéttarMmmtt
de )o Se)* à 995. Ct'u) ttea bteMée
<-Mte !nejfangé &
OH ME COMSEHVE
QU UM POBt.E ESPOH CE OÉCACER
t-ES EMSEVEHS ViV~MTS
Paris, 94 avril. Ix's traTaux de.dë-
Kagempnt des v.ttimea enseveUcs sous
les décombres des immeubles détruits
se poursuivent fictivement.
Dans le t8'' arrondisemcnt les sauve-
teura sont parvenus hier à retirer Mes-
sëes mais vivantes plusieurs personnes
gisant sous '~es amas de décombres. Par
dos ouvertures specia~mcnt aména-
gées, des pansements, des tubes d'oxy-
gène et des vivres avaient pu être ache-
mina jusqu'à eUes. Cependant, a me-
sure que les heures s'avancent, t'espoir
diminue de dégager des ensevelis- vi-
vants. (O.F !-Havas.)
Les obsèques des victimes
auront lieu mercredi
Paris. 24 avril. I.es obsèques des
victimes fin bombardement du 20 avril
battront lieu demain à la basilique du
Sacré-Cœur et dans tes églises pa-
rntsstales de Saint.puen et de Saint-
Denis.
C'est )a cardinaJ Suhard. archevê-
que do Paris, qui présidera le service
funèbre cëtébrô mercredi, à 10 heu-
res. à Notre-Dame. & la mémoire de
) toutes les victimes des raids aériens
) angio américains.
et à la Propagande, après avoir déposé
une gerbe au monument aux morts.
s'est rendu à la saHe où avait lieu la
conférence. Environ 1.500 auditeurs y
étaient réunis et près de 2.SOO. qui
n'avaient pu trouver ..ntace a l'inté-
rieur. se pressaient autour des h'lut-
partcurs n)ontes dans les rues.
Apres avoir exposé Faction du Ma-
réchal de France, chef de 1 Et~t. et
du président Laval, chef du i:ouvfr-
nement. unis dans la vo)o')te commune
rie sauver le pays, M. PhUip.'x' Hen-
riot a conclu:
«H n'est pas vrat que ia France
soit aujourd'hui une nation qui ne
met son espoir et sa confiance que
da.ns le sabotage et rassassinat. qui
~e se fie pins qu'a ceux qui t'ont dé-
sertée àt'heure iapius crucUede
snh épreuve, i t reste une France dou-
)oureuse mais héro!que. d'un haro!9)ne
u'autant plus méritoire qu'il doit réa.
gir d'heure en heure contre les'assauts
s:tns cesse renouvelés de l'adversité
d'une France q.ui, nt6)M .st 6i)e M<
soumise aux nécessités crueUes heri-
tt;es de la défaite, garde sa vie propre.
conforme à ses traditions, conforme à
sa responsabitite deva.nt )e monde et
qui. Mea ioin de x'ttre plue que j'es-
ciavedeson vainqueur d'hier, s'ef-
force de retrouver, sa route cterne))e
saos se soustratj-e cependant aux obli-
gations et aux sacriftees que cette 'té-
faite )U~me impose motns à sa faiMcsse
q~'a son sens de rhonneur. <. (t)'P. I
LE PREMÏER MA!
MM on jour dt&me paye
Vtchy. 34 avril.–Le gouver-
nement a dëciûe que !<*s eÉremp-
nies de la Mte du travai! anront
Ueu!e.aoavrH.m~isiIn'et)ineure pas «wio6 que te le'' t~a)
duitf'tre ch~tmë dans toute [n
mesure (tu possibt~ et p:<.yé. E~
payemMt sera etfeetut sur )~
base d'un sixième du satatre
moyen hcbdontad&lre de )& pé-
!')o(}e de paye qu~ n ptefMM te .>
1<~ mai et en.foBetion de J'ho-
raire du tr~vatt tm~matement
prattqne par )'cntrf'prMe et qui
p.UFatt coRtinHé d'MM suW) si
!te: réducH"ns exeeptiontte)!es
d'fLcMtite n'étaient pns interve-
nues.
Danf ]e cas où. p~ raisox de la
'-nSture du trav.nt, ce]ui-ci ne
pourra Ctre tBterrmnpu. les tra-
vMOfurs devront b~n~ficier. en
ptusdeteursaiaire.det'jndem-
nitHëxa]ea~etui-c).(O.F.I.)
rendit A.bcK! de: narires muUn~s. !I
fut m:B en prcBpfKo de ccmit~smarine na.vires -ne reprendratfnt la mer
qu'après la <-gouvernement comprenant
Libération
Le vfce-amirat You'garts. comman-
dait en chef des foites JM~aIes grec-
ques em~rees. deeMa. après deux se-
maines de pourpa-Hers, de réduire ta
mutinerie par la. torce. Les trois na-
vires furent pris à l'abordage dans
ila. nuit .de samedi à dimanche, après
ttnYjifcomba.t.
( CmA CMTK AMÏRA~ 1
) par Gabriet LOUtS-JARAY j
ï
Nous avons montré, dans deux
articles (1), queUes divergences on
pouvait noter entre la po)itique
étrangère du Canada et cei)e de.!a
Grande-Bretagne et queUes ten-
dances apportait la Canada au
sein de la communauté britan-
nique.
Au moment où vient de se tenir
une conférence des chefs do cette
communauté s'affirme l'opposi-
tion de vue entre le Canada et les
autres Dominions, spécialement
l'Australie. Quelles en sont la si-
gnification et la portes ? R
<
La politique étrangère de l'Aus'
traiie est dominée par l'idée d'é-
tablir son contrôle sur ie Sud-
Ouest du Pacifique. Pour l'affir-
mer, ei!e vient de conclure un pac-
te avec la Neuve) le-Zeiande. par
lequel les deux Dominions stipu-
lent que sans )eur consentement
on ne pourra effectuer aucune oc-
cupation de territoire ennemi, ni
aucun changement de souverainet6
ou de mandat dans les îles du sud-
ouest du Pacifique. Ces deux Do-
minions, partisans comme l'Afri-
que du Sud. d'une sorte d'organi-
sation régionale de l'Empire bri-
tannique, estiment que dans le
secteur Pacifique riec~ ne doit sa
passer sans leur assentiment.
Leurs prétentions ne sont pas mi-
nimes ils" voudraient que les
Etats-Unis n'étendent ]eur in-
.ftuence qu'au nord de l'Equateur;
au sud de cette ligne, ils veulent
la NouveDe-Bretagne. avec R~ba~I,
le Gibrattar de l'Australie x Us
gardent J'espoir de prendre la Nou-
velle-Calédonie et pensent que le
condominium franco-anglais sur
tes Nouveites-Hébrides prendra fin
en faveur de l'Australie.
En vue de faire triompher cette
action régionale, l'Australie sou-
haite fortifier les cadres de l'Em-
pire, pour que, dans une circons-
tance donnée, la communauté
soutienne de tout son poids les re-
vendications de chaque partie,
quasi-souveraine dans son secteur
propre.
La politique australienne de M.
Curtin présente donc un ensemble
systéfnatiqtMtrès net: d'abord
:'affirmation. d'une hégémonie ré-
g.onate pour la soutenir, accord
avec la NouveUe-ZeIandf*. que ]e
Daiiy Tclegraph a a baptisé d'ac-
cord Anzac, du nom des h'oupes
neo-zéiandaises et austra!iennes de
l'autre guerre (Aust)'aiian-New-
Xeeland-Army-Corps) un appui
demandé aux Etats-Unis, avec les-
que)s l'Australie a signé, ainsi que
te.CanadaetIaNoHve)]eXé)ande.
sans participatioa~ de Angleterre.
)a Déc!aration d'amitié du 6
septembre N40 et le traité d'al-
liance défensive contre ie Japon,
ratifié à Washington !e 1~ août
1941. Pour achever cette construc-
tion. il tmporte de l'épauler par
âne poMtKtue assurant :). ces des-
seins te concours, de tout !'E:n-
pire cette assurance, i'A~stt'aiie
croit la trouver dans un ressere-
men,t du COtnmonweaKh b.
Rame son discours prononcé au
début de 1944, à Toronto. l'ancien
mimshe des Affaires étrangères
de M. NeviMe Chamberlain, t'.ot-d
HaJitax. ambassadeur de Grande-
Bretagne a Washington, remar-
qua:
Le (ta cowMMK~~e bM~HM~Me) d rë.
/y!e!- ses propres autres e.Etcrfeu-
res peM! grre MK MeK CM Mn mal.
UM7MOt.M,.d.r.in(HTUfe fS!!fKMe!tc et tpO?Mb!<*)i ~nonMf, aK coM~otre, s). t!aMs
!< ~{f?Ken~tff~ntper a tt~e y)o!;tffj'ue ej'MneMre
conMjMM, M-pnMtfe MOK pn.MM SC!~ :;&< ?HaM par ~MWMrS
!'<~M; a rt~tM'M~n. De tn~nx', en T~a-
N~7'< de t.en~e, ~npOM.MbtMte Il met en conséquence les Do-
mmioM au pied du mur soit qu'il
ouMie. soit qu'il menace l'Irlan-
de après à-voir rappelé que tes
Dominions sont Jtbres, absoiument
tibres de choisir leur route il
proctame que « chaque fois qu'il
se produira une crise dans ~es af-
faires intveront devant la même alternative
à Jaqueiie ils ne peuvent pas se
dérober cette alternative, i! ]a
précise en ces termes « ou bien
confirmer une politique à l'éla-
boration de ]aqueIIe i)s n'avaient
participé que partieHement. ou
bien se tenir à l'écart et voir se
(1) « Journal des Débats &, 26 février
tt6marst94t,
N" 1317 156' ANNEE
MERCREDI M AVRÏL 1944
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France et cotontea.. 130 tr. MOfr.
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JCmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRE~
Ctermont-Fsrrand. 25 avril
RÉAUTÉ CES FAiTS
L'appel à la réconciliation et
à la. concorde que faisait, l'au-
tre jour, aux Français, M. Phi-
lippe Henriot. devant les cer-
cueils des victimes des bom-
bardements de la région
parisienne, correspond à l'im-
pératif évident de la survie
nattonale. 4 N'apprendrons-nous
pas, disait-il,, a cous réconci-
lier avant que les bombarde-
ments ns nous aient réunis
dans le silence de la mort ?
Quels que soient les malheurs
qut furent la rançon de nos
erreurs et de nos fautes, le relè-
vement s'avère et ne doit être
possible que dans l'union, qui
seule, peut empêcher l'effrite-
ment des éléments de l'être na-
tional. Dans son message d'août
1941. le chef de l'Etat ne disait-
il pas < Un pays battu, s'il sait
S'unir, est un pays qui renaît ?
On sait les dangers et les me-
naces que subissent actuellement
dans nos possessions africaines,
les officiers et'les soldats fran-
çais illégalement inculpés par lé
comité d'Alger. Leur crime ?
C'est d'avoir été fidèle à leur
consigne, à la discipline et à la
parole donnée. Le Maréchal
avec la haute autorité que lui
confère son glorieux passé, s'est
dressé contre cette parodie de
Justice. Et le grand soldat sou-
lignait avec force, que dans tout
pays, en droit et en fait, un of-
ficier ou un soldat n'est res-
ponsable de l'exécution d'un
ordre que vis-a-vis du chef qui
lui a donné cet ordre. S'il n'a-
vait dépendu que du gouverne-
~ment jamais il n'en serait venu
à des menaces de représailles.
Mais il s'y voit contraint par
l'attitude des chefs de la dissi-
dence. Le gouvernement en ef-
fet a considéré quil est de son
devoir de défendre les Français
et les. protégés français qui,
pour avoir obéi aux ordres qui
leur ont été donnés, sont aujour-
d'hui les victimes de tribunaux
partisans. Ainsi s'explique sa ré-
solution de prendre des mesures
propres à défendre la vie de
ces derniers, menacés par le dé-
ferlement des haines de parti.
Pendant ce temps, l'Angleterre
utilise des prétextes économi-
ques pour établir définitivement
son influence sur le Moyen-
Orient. tM. Hore Belisha vient
d'exposer aux Communes le plan
de l'établissement d'un grand
nombre d'institutions économi-
ques et non politiques, tel que
le centre du ravitaillement du
Moyen-Orient, qui contrôlera
plus efficacement ce secteur
que chacun des gouvernements
Intéressés.
En Amérique, on élabore un
projet de fonds monétaire inter-
national qui serait contrôlé par
un bureau, ou, dn fatt de la
réserve d'or, les Etats-Unis tien-
drai~nt la première place a côté
de l'Union soviétique et de la
Grande-Bretagne. Le r~mes
commente ce projet et remar-
que que « si la staMMté des
cours des changes est déstraMe,
eUe deviendrait toutefois su-
bordonnée à la livraison dés-de-
vises étrangères ce qui teratt
courir le danger de restreindre
l'activité industrielle et com-j
merciàle d'un grand nombre de
pays. D'autre part, la conte-'
rence internationale du travail
qui se tient à PhiIa
nal du travail < le monopole des
représentations des intérêts éco-
nomiques Etant donné la
puissance économique de gros-
ses puissances financières com-
me les Etats-Unis, la souverai-
neté des autres Etats se trouve-
ratt gravement atteinte.
Et ainsi s'affirment les buts
de guerre des alliés pour qui
l'Europe et nos possessions cons-
tituent un butin autour duquel
ils entendent réaliser leurs am-
bitions. les uns sur le plan éco-
nomique, et les autres sur le
plan politique.
LE MARÉCHAL A 88 ANS
Le presMeM Pierre Lava! et tes mmistres présentent
leurs vœux au chef de FEtat
Viahy, 34 ~vfH. Le inaréchàt de France, obéi de l'Etat, a
passé dans rintimtt~ la journée de son )}8" anniversaire.
Au cours de la matin&e, it a reçtt tes vœux du chef du gouver-
nement ~t des nunistMs présents a Vichy.
« Lcf France entière s'indiné avec déférence
devant te chef de l'Etat », d~t M. Philippe Henriot
DANS SON EDfTOH)AL RADtOOFFUSE
Vichy, M avrti. Bon a~ntoerMirc,
MOftM
jourd'hui par M. PMUppe Henrittt au
88* anniYcrsau'e du chef de l'Etat.
En ce a4 at~rtt, a taire d'Etat a l'tnform&tton et à la
Propagande. !
!M-OtMMM!er ce tnot. Noff
dents. De toMS ces t)f&Mi<: c~te nom con-
~Mm d !
cna! K'f'st-H pas de fotr en/tn y
AV!S
Peur avotr favorise t'eonem). 1.
neMt resserMssanti
buna) mH)ta
bande detarrertsta~.tttentra-
maMê et dtstrtbuedts armes pa'
rachetées et prirent part à des
attaquer à majn armée. Le Juge-
ment a été exécute pa
M. GEORGES MON!ER
EST DE RETOUR A USBONNE
Lisbonne. 24 avrt).–M. Ceerfiea Mo-
nter, mto)ttr
Mtfencttent. 1
SUR LES DtVERS FRONTS
S~cës defeMtf aitemnt! t!ans la rég!an de Sé&astopot
Rejet de coatre-attaqMet roNge: entre les Carpathes et te Dniestr
uraM quartMr gênera du Fuh-
rer, 34 a.vri). C
Dan< )a rt~ton dt Mt)Mtece), te Se-
tittt ont attM)«t hier,
rempette [m ptetn tuMès ttettnttf
df thatM tt de 'Xt«iMt atXmxndt ont
otMtttu 2T wpartitt «)tittntu«.
Dan< )<: eaux, a ) ouest dM MttnMnH de )tre«cti<)n d un comtet
aHemand ent aHattu <)! tomtardXn) to-
ti~tiouee.
Entre )t< CarpathM et tt Bniettr tu-
Rérieuf, fatta~M <<<* troupet atKmandM
et hengretttt a eenttntte à
tnotmit. Cet Mtttr*-<~at)tMt beEnMi-
ouM ent tte repet
Au Mttt-euMt d* Mar
Au court d'un t~fd tt< t)Mn~ardt:t M)~
Ottittue ttMitre uo tMM) aMemand au
)art!e <'M e6t'~ nerd f
PLUS~S LMMES ALEMTMRS ? VtEMME
SUMSSENT &ES ATTAQUES A~R!ENNES
tJt M a*ri). au Mattn,
rteien crettcot~t et d*< )Mrtt* cnt ét~ eaMMM
turteut à Wteotf-MttMtadt. 3< avtent tt-
'MnHs. pew ta etmMrt «ufMtrhntttort.
ent eM détruits oar )< thatM tttttnande
Oueot de ) Attttnagnt aim) one aur )M
t'rritetrM oetue~t
La nu)t dernMrt, de< txmharditrs t)r)
tanoXtUM Mtt etteetué de: attaoute
UR~ AUJOURD'HUI
!~a!a~e poJMtftM ett G)'a~Ee f~Mto~~Me !n
Ett maM~c d'e
t'oMtcre de f!'
TV'Mt-t! p
!er notre ttc/mte
Une réceptKMn à Barcelone
au constat généra! de France
Barcelone, 24 avril. Une grande
réception à jaquette se pressaient de
nombreuses personnaHtés espasnotes
et frantatSM a eu ))eu ce setr au con-
su
Marecha) de France, etMf de Etat.
M. Pierra Hericourt, eensut générât,
a wtwement remercté tous ceux qui
etatent *3nus te pr!er de transmettre,
& cette oceasten, au Marecha) P~ta)n,
)eurs y
~4 Boarges Jecanf 4.000 personne
LE SECRÉTAIRE D'ETAT A L'tNFORMATION
EXPOSE L'ACTION DU GOUVERNEMENT
Bourges. 24 avril. Apres avoir en-
tretentf à Orléans ie3personna)it<*s de
la vitie e< les fonctionnaires de
rccheion regtonat des probiëmes qui
se posent en ce moment au gouverne-
ment. M. PhHinpeHenriot. secrétaire
d'Etat à l'tnformatton et a la Pro)
grande réunion publique.
Le secrétaire d'Etat à I'!ntormatton
rente ations ennemis ont été abatte
t'ont 37 en eomttats aértens et trois par
-tes bâtiments do protection (te ta ma
ri ne de auerre.
Sur ta «te de pont de N
tMtre artiMerie a di9oersë une nouMee
enn'mte apcuyee par des ohare
Oee unités de ta marine de BM
eurprfM M)r tt port d'Amie. Une cor-
) fett" a e« eoutee. un tBoeur tefpitM.
i Dee def&ts importants ont été causes
) dans )m inetattations du port.
Sur ta cote adriatittue. des cerps-
tranes ont pénètre dans tes posions
ennennee et anéanti ptusieurs points
d'appui tnfMt~ant des pertes à t'a4*er.
satre.
t-a nutt dernière des «dettes rapi-
dM aMemandes ont coMtë. au taroe dM
ettts mer(d!ona)e< de t'Angieterre, un
«pt~tr dt tonnase moyen et ettes ont
en outre endommagé gravement un na-
wtre ennemi au cours d'un dhf combat t
contre d*e destroyers et d-
'M r~iMt de h< Battiaue t< de Man-
nh*hn. 8'x tttfetM ennemi ont été ~bat-
tm.
La no)t ttttoitre. <)< po'Mattta tMa-
drUtta o'«ic
tte* Mr BWtt
ta
0*S UM PORT &U MOYEN ORtEMt
MUT!MER!E A BOR6 M TROtS NAVÏRES DÉPENDANT
BU GOUVERNEMENT GREC ËMtCRË
Le Caire, M avril. L'agence Reu-
ter annonce que de gMves mutine~ic~;
(;ui. ont dur6 pr&s
fucrre. dépendant du ~ouYernement
CTee émigré.
Les premiers trouMes se sont pro-
dutts Je 6 avril, au !&nd~ma!n d~ la
démtssipn du presMent du Conseil du
gouvernement grec émigré, M. Tsoude-
ros. Les marins de trois bâtiments de
Xue.rre, le torpKleur ~e~aa; et les cor-
t'ettes ~postoKs et 'aKMMrt~, après
avoir emprisonné leurs oft-ci&rs, ont
'refusé de prondre la mer. J..
:U& afficiet' ~Ciat~'a't'rit.mmiaue se
~s !e ra!d s~r Paris
ëes av!ons ang!o-amer!ca!ns
DERMtER BtLAM
635 MORTS, Mt BLESSES
Pari='. 24 avri'. Ce M)r & M heurM,
du !< tt*<'i) s'~)t*e, (Mur )e ttéttarMmmtt
de )o Se)* à 995. Ct'u) ttea bteMée
<-Mte !nejfangé &
OH ME COMSEHVE
QU UM POBt.E ESPOH CE OÉCACER
t-ES EMSEVEHS ViV~MTS
Paris, 94 avril. Ix's traTaux de.dë-
Kagempnt des v.ttimea enseveUcs sous
les décombres des immeubles détruits
se poursuivent fictivement.
Dans le t8'' arrondisemcnt les sauve-
teura sont parvenus hier à retirer Mes-
sëes mais vivantes plusieurs personnes
gisant sous '~es amas de décombres. Par
dos ouvertures specia~mcnt aména-
gées, des pansements, des tubes d'oxy-
gène et des vivres avaient pu être ache-
mina jusqu'à eUes. Cependant, a me-
sure que les heures s'avancent, t'espoir
diminue de dégager des ensevelis- vi-
vants. (O.F !-Havas.)
Les obsèques des victimes
auront lieu mercredi
Paris. 24 avril. I.es obsèques des
victimes fin bombardement du 20 avril
battront lieu demain à la basilique du
Sacré-Cœur et dans tes églises pa-
rntsstales de Saint.puen et de Saint-
Denis.
C'est )a cardinaJ Suhard. archevê-
que do Paris, qui présidera le service
funèbre cëtébrô mercredi, à 10 heu-
res. à Notre-Dame. & la mémoire de
) toutes les victimes des raids aériens
) angio américains.
et à la Propagande, après avoir déposé
une gerbe au monument aux morts.
s'est rendu à la saHe où avait lieu la
conférence. Environ 1.500 auditeurs y
étaient réunis et près de 2.SOO. qui
n'avaient pu trouver ..ntace a l'inté-
rieur. se pressaient autour des h'lut-
partcurs n)ontes dans les rues.
Apres avoir exposé Faction du Ma-
réchal de France, chef de 1 Et~t. et
du président Laval, chef du i:ouvfr-
nement. unis dans la vo)o')te commune
rie sauver le pays, M. PhUip.'x' Hen-
riot a conclu:
«H n'est pas vrat que ia France
soit aujourd'hui une nation qui ne
met son espoir et sa confiance que
da.ns le sabotage et rassassinat. qui
~e se fie pins qu'a ceux qui t'ont dé-
sertée àt'heure iapius crucUede
snh épreuve, i t reste une France dou-
)oureuse mais héro!que. d'un haro!9)ne
u'autant plus méritoire qu'il doit réa.
gir d'heure en heure contre les'assauts
s:tns cesse renouvelés de l'adversité
d'une France q.ui, nt6)M .st 6i)e M<
soumise aux nécessités crueUes heri-
tt;es de la défaite, garde sa vie propre.
conforme à ses traditions, conforme à
sa responsabitite deva.nt )e monde et
qui. Mea ioin de x'ttre plue que j'es-
ciavedeson vainqueur d'hier, s'ef-
force de retrouver, sa route cterne))e
saos se soustratj-e cependant aux obli-
gations et aux sacriftees que cette 'té-
faite )U~me impose motns à sa faiMcsse
q~'a son sens de rhonneur. <. (t)'P. I
LE PREMÏER MA!
MM on jour dt&me paye
Vtchy. 34 avril.–Le gouver-
nement a dëciûe que !<*s eÉremp-
nies de la Mte du travai! anront
Ueu!e.aoavrH.m~isiIn'et)
duitf'tre ch~tmë dans toute [n
mesure (tu possibt~ et p:<.yé. E~
payemMt sera etfeetut sur )~
base d'un sixième du satatre
moyen hcbdontad&lre de )& pé-
!')o(}e de paye qu~ n ptefMM te .>
1<~ mai et en.foBetion de J'ho-
raire du tr~vatt tm~matement
prattqne par )'cntrf'prMe et qui
p.UFatt coRtinHé d'MM suW) si
!te: réducH"ns exeeptiontte)!es
d'fLcMtite n'étaient pns interve-
nues.
Danf ]e cas où. p~ raisox de la
'-nSture du trav.nt, ce]ui-ci ne
pourra Ctre tBterrmnpu. les tra-
vMOfurs devront b~n~ficier. en
ptusdeteursaiaire.det'jndem-
nitHëxa]ea~etui-c).(O.F.I.)
rendit A.bcK! de: narires muUn~s. !I
fut m:B en prcBpfKo de ccmit~s
qu'après la <-
Libération
Le vfce-amirat You'garts. comman-
dait en chef des foites JM~aIes grec-
ques em~rees. deeMa. après deux se-
maines de pourpa-Hers, de réduire ta
mutinerie par la. torce. Les trois na-
vires furent pris à l'abordage dans
ila. nuit .de samedi à dimanche, après
ttnYjifcomba.t.
( CmA CMTK AMÏRA~ 1
) par Gabriet LOUtS-JARAY j
ï
Nous avons montré, dans deux
articles (1), queUes divergences on
pouvait noter entre la po)itique
étrangère du Canada et cei)e de.!a
Grande-Bretagne et queUes ten-
dances apportait la Canada au
sein de la communauté britan-
nique.
Au moment où vient de se tenir
une conférence des chefs do cette
communauté s'affirme l'opposi-
tion de vue entre le Canada et les
autres Dominions, spécialement
l'Australie. Quelles en sont la si-
gnification et la portes ? R
<
La politique étrangère de l'Aus'
traiie est dominée par l'idée d'é-
tablir son contrôle sur ie Sud-
Ouest du Pacifique. Pour l'affir-
mer, ei!e vient de conclure un pac-
te avec la Neuve) le-Zeiande. par
lequel les deux Dominions stipu-
lent que sans )eur consentement
on ne pourra effectuer aucune oc-
cupation de territoire ennemi, ni
aucun changement de souverainet6
ou de mandat dans les îles du sud-
ouest du Pacifique. Ces deux Do-
minions, partisans comme l'Afri-
que du Sud. d'une sorte d'organi-
sation régionale de l'Empire bri-
tannique, estiment que dans le
secteur Pacifique riec~ ne doit sa
passer sans leur assentiment.
Leurs prétentions ne sont pas mi-
nimes ils" voudraient que les
Etats-Unis n'étendent ]eur in-
.ftuence qu'au nord de l'Equateur;
au sud de cette ligne, ils veulent
la NouveDe-Bretagne. avec R~ba~I,
le Gibrattar de l'Australie x Us
gardent J'espoir de prendre la Nou-
velle-Calédonie et pensent que le
condominium franco-anglais sur
tes Nouveites-Hébrides prendra fin
en faveur de l'Australie.
En vue de faire triompher cette
action régionale, l'Australie sou-
haite fortifier les cadres de l'Em-
pire, pour que, dans une circons-
tance donnée, la communauté
soutienne de tout son poids les re-
vendications de chaque partie,
quasi-souveraine dans son secteur
propre.
La politique australienne de M.
Curtin présente donc un ensemble
systéfnatiqtMtrès net: d'abord
:'affirmation. d'une hégémonie ré-
g.onate pour la soutenir, accord
avec la NouveUe-ZeIandf*. que ]e
Daiiy Tclegraph a a baptisé d'ac-
cord Anzac, du nom des h'oupes
neo-zéiandaises et austra!iennes de
l'autre guerre (Aust)'aiian-New-
Xeeland-Army-Corps) un appui
demandé aux Etats-Unis, avec les-
que)s l'Australie a signé, ainsi que
te.CanadaetIaNoHve)]eXé)ande.
sans participatioa~ de Angleterre.
)a Déc!aration d'amitié du 6
septembre N40 et le traité d'al-
liance défensive contre ie Japon,
ratifié à Washington !e 1~ août
1941. Pour achever cette construc-
tion. il tmporte de l'épauler par
âne poMtKtue assurant :). ces des-
seins te concours, de tout !'E:n-
pire cette assurance, i'A~stt'aiie
croit la trouver dans un ressere-
men,t du COtnmonweaKh b.
Rame son discours prononcé au
début de 1944, à Toronto. l'ancien
mimshe des Affaires étrangères
de M. NeviMe Chamberlain, t'.ot-d
HaJitax. ambassadeur de Grande-
Bretagne a Washington, remar-
qua:
Le (
/y!e!- ses propres autres e.Etcrfeu-
res peM! grre MK MeK CM Mn mal.
UM7MOt.M,.d.r.in(
!< ~{f?Ken~tff
conMjMM, M-pnMtfe MOK pn.MM SC!~ :;&< ?HaM par ~MWMrS
!'<~M; a rt~tM'M~n. De tn~nx', en T~a-
N~7'< de t.en~e, ~n
mmioM au pied du mur soit qu'il
ouMie. soit qu'il menace l'Irlan-
de après à-voir rappelé que tes
Dominions sont Jtbres, absoiument
tibres de choisir leur route il
proctame que « chaque fois qu'il
se produira une crise dans ~es af-
faires int
à Jaqueiie ils ne peuvent pas se
dérober cette alternative, i! ]a
précise en ces termes « ou bien
confirmer une politique à l'éla-
boration de ]aqueIIe i)s n'avaient
participé que partieHement. ou
bien se tenir à l'écart et voir se
(1) « Journal des Débats &, 26 février
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