Presse et revues
3 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-04-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 19 avril 1944 19 avril 1944
Description : 1944/04/19 (Numéro 1311). 1944/04/19 (Numéro 1311).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510928r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
N" MH t56' AN'
iFRANC
MERCREDI M AVRÏL 1944
fXtA UE t- ~aUNt~BMBHt
m«uit lent
France et cotonieEtranger (Atfr~reduit) 190 Etranger (itutra))ays)M6t<440tf.
MDACTtOM et AOMtMtSTRATtOM
PROVISOmgMENT
13. Rue du Port. CLERMOMT F6RRAMO
Té)6ph Mdàct et Admtntstr. 6T-0<
~
oeBATS AWEM)HCt.ERMOt
mmL DES DEMTS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIcrmont-Ferrand, 18 avril
Sifaîé~eseMMm~s
etpoj~ues
Dapuis le fameux discours
de M. Cordeil Hull, les pays
neutres ne paraissent pas ex-'
trémement satisfaits d'être sur
la seiiette. Ankara, ainsi que
Stockholm, Madrid et Dublin.
manifestent tour à tour leur
désir d'indépendance. Us ne se
rendent pas à la mise en de-
meure quelque peu nerveuse des
Anglo-Américains. Et leur vo-
lonté de résistance aux injonc-
tions de Londres ou de Washing-
ton parait catégorique. La pro-
testation anglo-américaine vis-
à-vis de l'Espagne, au sujet de
la saisie, à Tétouan de stocks
d'essence appartenant à la so-
ciété <: Shell ahd Vacunum >
qui se refuse & payer l'impôt
spécial établi par le gouverne-
ment de Madrid visant les
transports de carburant à des-
tination de la péninsule, a été
médiocrement apprécié par le
~gouvernement espagnol. Après
Schaffouse, la Suisse semble
être décidée à défendre son es-
pace aérien et sa neutralité. à
coups de canon. On .'sait que
l'autre jour, douze forteresses
volantes ont été contraintes
d'atterrir sur le sol suis&e L'in-
tervention énergique et combi-
née de la D.C.A. et de la chasse
helvétiques a barré la marche
de ces unités aériennes, tandis
qu'un autre appareil anglo-
américain qui n'obtempérait
pas aux injonctions de la dé-
fense suisse, était abattu pure-
ment et simplement.
L'agence <: Tass > a souligné
en particulier l'irritation de la
presse turque devant l'attitude
des Anglo-Américains. Et €lle
précise que <: l'importance at-
tribuée par les alliés aux li-
vraisons des neutres, provoque
des doutes légitimes sur le dé-
sir réel des Anglo-Américains
d'ouvrir un second front La
revue soviétique < La guerre et
la. classe ouvrière déclare, de
son coté, que < ITJ.R.S.S. attend
l'ouverture d'un second front,
et que ce ne sont pas les livrai-
sons des neutres aux Allemands
qui l'empêchent On peut con-
sidérer, en effet que les préten-
tions anglo-américaines, vis-à-
vt& des neutres sont moins ins-
pirées par les nécessités de la
guerre que par des ambitions
économiques, dont l'évidence
apparaît de plus en plus fla-
grante, notamment en Améri-
que. Les affaires sont les af-
faires.
« Qui n'est pas avec nous,
est contre nous écrivait le
Do~y MM. Et il disait < Nous
n'obligerons jamais les pays qui
ne le désirent pas à conclure
une alliance avec nous, mais
nous nous réservons le droit
d'exercer une pression sur eux
en leur refusant la livraison de
fournitures vitales Cette sor-
te de mise en demeure ne
prend-elle pas, en français,
comme en toute langue, le nom
de « chantage ? On n'oblige
personne, c'est entendu. Mais
on vous affame. Et on avoue.
On retrouve d'ailleurs dans
cette politique, les motifs qui
ont dicté à l'Amérique son atti-
tude à l'égard de nos posses-
sions coloniales, où elle effec-
tue de gros investissements fi-
nanciers, solides jalons destinés
à fixer nos possessions sous la
tutelle économique. Un belligé-
rant. en arrêtant une livraison
destinée à un neutre, manque
délibérément à l'accord auquel
il s'était engagé. D viole tout
simplement la parole donnée.
Au surplus, en cédant, le neu-
tre renié lui-même sa signature
et court le risque de se voir
ranger parmi les adversaires
du pays auquel le liait l'accord
antérieur. De cela ceux qui
exercent de telles coercitions se
soucient peu.
Cette stratégie économique
des Anglo-Américains se pour-
suit parallèlement à la stratégie
politique de l'Union soviétique
qui pourtant s'infiltre et prend
pied au comité d'Alger, a~t go~t
M. Philippe Henrio! préside
une reunion régionaux t!e !1nformation
Vichy. i7 avril. –'M. Philippe Hen-
riot, secrétaire d'Etat à l'MformaUon et
4 ta Propagande, a présidé la r<-un!on des
délégués régtonaux à l'InformaCion des
de~x zone~. en !h&tel de Yit)e de Wichy.
Au cours d'un large échange de vues.
ie secrétatre d'Etat à l'Information et
la propagande a preci$e ta t&che tut ieur
incombe dans l'accomplissement de la
mission qui leur a été confiée 'par le gou-
vernement du Maréchal.
Il a particulièrement insista sut le
rôle important que doivent remplir ces
représentants de la pensée politique du
gouvernement et précisé les rapports
qu'ils doivent entretenir avec les diffé-
rentes autorités régionales et départe-
mentales, en particulier avec ta censure
et la presse.
Il a rendu hommage & ceux d'entre eux
qui sont tombés ou ont été Messes dans
l'acomptissement de leur tâche.
Le secrétaire d'Etat a annoncé !es in-
tentions du chef du gouvernement de
reconnaître les services exceptionnels
qu'iis ont rendus à la cause française.
(O.F I.-Havas.)
Les obsèques deM.Gabne) Honotouxont eu lieu
Paris, en t'égHse Saint-PhiHppe-du-Route
Le Mar6oha) et )e président Lavât s'étaient fait représenter
Paris, 17 avril. En l'église St.
Phitippe-du-Rouie ont eu lieu, ce ma-
tin, les obsèques de Gabriel Hano-
taux,
d'honneur.
La le\'HC du corps acte faite par le
chanoine Mut 1er, cure de la paroisse
<;t' l'absoute donnée par le chanoine
Chenesscau, professeur a l'Jnstitut
catholique, ami de ta famine.
Le deuil etatt condutt par M. Ga-
briel Hanotaut. fils du défunt. De
nombreuses couronnes avatent été of-
fertes.pMmiJesque'ites on en remar-
quait deux du Mareuhal Petain qu'il
avait envoyées, l'une comme chef de
l'Etat, l'autre à titre personnel. UM
du gouvernement et une <)e l'Académie
française à son doyec.
Le Murecha.1 rétain s'était fait re-
présenter personne) temeut par M. Louis
Madelin. ambaœatieur <)t Fronce. M.
dtt Robien, ambassadeur*
AV!S
Le ressortissant trançatsï-outs
Ctrard, de Lyon, ayant tué au
motsmMd, dans t'hote) Heya), à
Lyon, a été condamne omet't te
t1avr))~S44paruntrtbuna)de
guerre a!)entand.
ttétatt membre d'un troupe de
terroristes et a ortspart t de
nombreux actes de sabotage.
L'executton a eu tteu te même ~I
Jour du jugement.
SUR LES DtVERS FRONTS
LA WEHRMAMI COMBAT ENEM~EMEKT A L'EST
RENDANT INFRUCTUEUSES LES ATTAQUES SOVIETIQUES
Urand quartier gênerai du Fuh-
rer, 17 avril. COMM)tM?M~Me (tM
haut comnMndemeHt
Dan* ta réKion de Sebastopot, de neu-
wettes tentatives des Botcheg)r tettrs MtM <
euest ont éthout.
An nord et au nbrtt-oueat de taMy, de
vietentet attaques ennemies seutenues
par des ehara eut été repouMées.
Cane ta rtzten de OMaty*) Stanttta.
woM. des formations hentrefMt. titrent
combat à des terces sowietde Stanis)a"ew, tes trewes atte
tes troupes routes,
mies ont été repoussees.
Dans )e secteur de ta Strypa, des for-
mations de t armée de terre et des Wat-
fen S.S. ont anéanti une ttte de pont
ennemie et repousse des atta<)ues botche-
Dans ta rétion de Tarnepot, nos trou-
pes, tenant de t'ouest, ont pénètre, après
de durs combats, jus<~ue dans tes posi-
tions d'artitterie de t'emnemi, et ont déjà
fait teur tenttion axée u«e partie de la
waittante garnison de ta titte au) s'était
trayé un ehemtn wers t'ouest, centormé-
ment aux ordres retus. D'autres déta-
L!RE AUJOURB'HUt
LES ~f~s ET z.~s Myo~f de ? htMeur. Firmin R<]el'lnsm
UK -~Uf~n/ttUt amt p~<<; ChLes ~oufent~ ptft-M !c C''«H<'K ~;anef du tifarectich Pa)~.
G. de Kor
vernement Badoglio, en Polo-
gne, en Serbie. Et ainsi l'Euro-
pe apparaît de plus en plus
comme un butin où se dévelop-
pent la compétition économique
angio.-qméricaine et celler des
volontés hégémoniques de la
Russie.
BADOGLIO DÉMISSIONNAIRE SERAIT CHARGÉ
DE FORMER UN NOUVEAU CABINET
Nap)es. 17 avril. A ta suite t!e )a scMion de ta Junte antifasciste qu)
~'oM tettue à MaptM, )e M awrtt, et ax coura de tatjue'te )
on apprend de touroe autorisée do son cabinet a Victor En~manuoL
Bien que cette informatton n'ait paa e~e encere CMttfrmée oftieieitement,
«n erei~ MKeir que )e roi aurait chargé Badogii* de former te n~u~eau geu-
~ernement. t
SOUS LA PRESStON DE MOSCOU
ON ENVISAGE L'ENTRÉE DANS LE GOUVERNEMENT
D'ÉLÉMENTS D'EXTRÊME-GAUCHE
Moscou, 1T a.YfM. M. Vichynski,
commissaire au peuple adjoint aux
Affaires Étrangères, a r6v6te, au cours
d'une conférence de presse, que le
gouvernement soviétique avait effec-
tue récemment une démarche auprès
des gouvernements de la Grande-Bre-
tagne et des Etats-Unis afin que les
trois puissances examinent en com-
mun !
!f~cr~e, sur la bnM d'ttn renMntemcTtt
du ~ou~etnfMC!K Ba
ministre des affaires étrangères et M.
Jean-Georges. le ministre secrétaire
d'Etat & l'Education nationale.
Aux premiers rangs de l'assistance
avaient pris ptace le bureau de l'A-
cadémie française représente par ]e
duc de Brogtie. directeur, l'amiral La-
caxe. chancelier et M. Georges Duha-
met. secrétaire perpétue!. M. Maurain,
président de l'Institut de France, M.
Ch. Samaran, directeur des Archives
Nationales. président de l'Association
des anciens etèves de l'ecoie des
Ci)artes,]e général Brécard. grand
citancotier de la Légion d'honneur, et
de nombreux membres de l'Académie
française, des autres classes de l'Ins-
titut et du corps diplomatique.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
de Passy dans un caveau de famille.
Le marecM Pétain éclaire les sources authentiques d'une France
Meap!us neuve que fimitation tragique etriaicu!ed'A)ger
1 TEL EST LE JUGEMENT D'UN J~UHNAL ESPAGNOL
Ma(MKt parMc~terder&.fJ.).- _:·
Sous le titre Yieillo et nouvelle
France !e journal « Informaetones
vient de publier un éditorial qui por-
te un Jugement sévère sur la politique
du comité d'Alger.
< pendant qu'en Ffance, r'-nite na-
chements de eetM garnison titrent encore
une &pre lutte aux forces ennemies supé-
rieures en nomttre. Au cours (te ces com-
bats, 19 chars ennemis et 3t canons ont
été détruits.
La nuit dernière, de puissantes forma-
tions d'avions do combat allemands ont
attattùé des objectifs terreviatres dans )e
Mord de t'Uttraine.
Au sud-ouest de Kovet, nous avons con-
tinue a rejeter tes Botcheviks, mattiré
des cenditfons tte terrain difticites.
Au sud de )a Bérésina, a t'est d'dstrov
et au sud de Psttow, des attaques to-
eatM de i'ennemi ont échoué.
Sur ta tête de pont de Hettuno, des at-
taoues tecates ennemies oot été repeus-
sees.
Ou front cud on ne sia"aie au'une ac-
tivité de patreuittes et de corps tranes.
La nuit derntère, une puissante forma-
tion d'avions de eemttat iourds de ta
Luftvtzfte a attaoué etTicacement ta case
e
Le 16 avril, et ta nutt dernière, des
formations de bombardiers ennemis ont
effectué des attaques terroristes sur tes
viMes de Belgrade, Budapest et Brasov.
Ces détats ont été prevooués, particu-
Mérement dans tes Quartiers d'habitation,
et ta population a subi des pertes. 17
bombardiers ennemis ont été abattus par
ta chasse allemande et roumaine, ainsi
nue par ta 0. C. A.
Des bombardiers américains
effectuent un raid de terreur
contre Belgrade et Sofia
Berlin, 17 avri). Au cours de la
matinée d'aujourd'hui, des bombardiers
nord-américains omt attaqué, par temps
couvert, Belgrade et Sofia. J~es forces de
ta défense antiaérienne eermano-butsare
ont ensagé le combat avec ]es bombar-
diers quadrimoteurs qui étaient escortés
par d'importantes formations de chas-
seurs.
Bien au* 3a destruction de plusieurs
appareils ait été constatés, on ne possède
pas encore de précisions sur ]es succès
remportés par la défense. Dans les deux
YUtes, ce sont des quartiers d'habitation
qui ont .été touchés. La population civile
a subi des pertes.
!'tTtf!e rM. Vichynsiti a !a sutts 4es divergences de vues ()ue
la propositton soviétique avait susat-
tées. la question avait été soumise a.u
Conseil consultatif pour les aff&irea
d'Italie: H a terminé en annonçant
que Je Conseil consultatif avait a~opM
une résolution félicité des intentums montrées par
le maréchal Badogtio de constituer un
gouvernement base sur la représen-
tation de tous les. partis.
!.apress!onangto-america!ne
sur )6s nègres
severementjMgée~tMkho!m
Stockholm. 17 avril. La remise de
la note anglo-américaine re:attve nu com-.
merce des neutres avec tes puissances
de l'axe a vivement ému Jt'opinion puMt.
que qut y voit une tentative tte pression
on a même prononce !e mot de chan-
tage à laqueUe une nation souveraine
ne doit pas se. soumettre.
Avant de donner sa réponse, le gou-
vernement consultera ie parteme'nt qui se
réunira en séance secrète.
Par une étrange coïncidence, dit-on, à
la radio de Stockholm, coïncidence qui
ressemMe terriNement à une Intention.
Je survol du territoire pa.r de puissan-
tes formations d'avions angio-amêricaiM
n'a jamais ctê aussi frëquect que depuis
que les < aliiës ont organ.sê leur ten-
tative de pression sur les neutres.
tionale se cristallise ~entement et dou-
ioureusement. et Que tes forces renais-
sent, écrit le journal mâdrUÈne. la
politique d'Alger se caractérise par-là
confusion et les discordes. De Gaulle
et Giraud sont- aujourd'hui plus en-
nemis que dans )es premiers jours
de la dissidence. Luttant contre ce
principe de géopolitique irefuta.ble, se-
lon lequel l'authenticité n&tionale n'est
possible que dans la seule métropo-
le, les dissidents a'on* pas compris
que, hors de cette métropoie. i) n'y a
de p&ssibte qu'un mouvement de séces-
sion tm d'émancipation, mais jamais
de mouvement national.
< Les derniers événements ont con-
firme, une fois de plus, qu'ii ne peut
y avoir de fusion possible entre des
tendances aussi hétérogènes que celles
d'Alger. Etant donné que, presque tou-
jours. derrière toute tendance politi-
que, existent des intérêts antagonistes.
il est impossible d'arnver à une uni-
té interne et efficace.
Les idéologies qui tou.'nent autour
de conceptions politiques telles que eet-
les de gauche ou de front populaire
contredisent toutes tes conceptions na-
tionajes et le respect de tout intérêt
~nera). Girand. qui en son temps a cru
pouvoir justifier son adhesion-a la dis
sldence par des motifs nationaux se
trouve maintenant complètement im-
puissant devant les ruines de sa poli-
tique "et le journal conclut Pen-
dant qu Alger deux généraux sont
incapables de s'entendre dans iexil, le
gtorieux maréchai Pétain éclaire les
sources authentiques d'une nouvette
France; Men p)us neuve que limita-
tion traftique et ridicule d'Alger.
UN JOURNAL ~M~47W DEMANDE QUE ~~VG7'OW
~DOPrf UNE POLITIQUE « N~L/STE )) J
New-ïorh, i: aviii. Dans l'edito-
ria) de son
présente le& sentiments d'une grande
partie de l'opinion an)ér}caine,, pousse
un crj d'ala.hne tievat)t ]fS ambitions
teMihH'iaJes que t'U.R.S.S. a brutale-
ment exprimées à regard de la Polo-
gne. H rappelle, d'autre'patt. que ia
< Pfavda avait Ycrtenplace WendeU Wiliitie quand l'ancien
candidat républicain à !a pres'dence ié
des Etats-Unis avait proposa que Sta-
)ine <)iscutat av(:c tes ~AnBlo-Amëri-
cains de ses desseins envers la Poiogne.
Constatant amèrement~ que de tels
incidents ne sont sans doute pas tes
derniers. « CcUier's deeiare ouverte-
ment que Sta)ine
d'abord, encore et toujours à l'intérêt
égoïste de leur propre pays
Apres avoir~ rappeiA que tes Soviet!
se sont tonjnurs refuses ft signer la.
charte de l'Atlantique l'hebdoutadait'e
américain prévoit que Staline mani-
festera d'autres ambitions a l'égard de
DtSCORDE
Les régenta événements d'Afr~
que du Nord (entrée des commu-
nistes à l'assemblée consui'tativc,
proclamation d'une série d'ordon-
nances relatives à l'organisation
i future des pouvoirs publics en
France, éviction de Giraud par de
Gaulle) ont été pour les Angiais
comme pour les. Américains un
sujet d'inquiétude, et les commen-
taires auxquels leurs journaux se
sont livrés ont laisse entrevoir la
profonde discorde qM créent entr.o
eux l'es mesures prises par te
comité d'A!ger
De Gaulle, d'ailleurs, les a bru-
talement informés qu'il entendait
n'a p&s subir leur tutelle < La
France n'a pas besoin de consulter
l'opinion qui lui vient de l'exté-
rieur, de ses frontières pour déci-
der de la façon dont ei!.e rétab:tM.
la liberté
Comme on le pense, cette décida.
ration a été très mal appréciée à.
Londres et & Washington. L'Ob-
server écrit On s'inquiète de
l'évolution de de Gaulle vers un.
gouvernement personnel tandis
qu'on peut lire dans l' Evenin.g
Star Les miUe'ux de Washing-
ton disent franchement qu'ils
n'ont pas confiance en de- Gau)!
qu'il fut invente par le gouverne-
ment anglais en 1940 et que sa
popularité en FMnce est le résul-
tat de la propagande anglaise.
I Les diss'enssions intervenues au
sein du comité d'Atger ne sont
également pas faites pour rassu-
rer les Anglo-Américains. Et, le
« News Chroniele. écrit
d'a.pproc)Mr de la perfection, et
ses rapports avec l'iassemb~ëe .con-
sultative et la presse se sont
tendus.
« Le gênera de GauU& passe
incontestablement par une de ses
crises périodiques d& dictature, f
En désaccord complet avec les
Anglais sur l'attitude à observ'e'r
e'nve'rs Alger, les Américains ont
encore a prendre garde aux réac-
tions possibles d& Moscou qui sou-
tient ouv&rtement le c rëgjme gaul-
liste < Washington, 6crit
)' Evening Star voudrait par-
ler .en&rgtquement. mais il est
handicapé par le fait que de
Gau)te est soutenu par les Russes
et protège par Downing Street.
Le seul 'moyen de frein.er de
Gaulle serait de recuire considé-
rablement l'aide, d'es Etats-Unis &
l'armée fronçai&e.
<' M. Cordell HuII. dans son
récent discours, n'a d'aiHeurs pas
cahé quelle était l'opinion du
gouvernement de.s Etats-finis a
l'égard d'A.Iger « Le comitÉ n'est
'Évidemment pas le gouvernement
de la France, et nou& ne pouvons
le reconnaître comme tel.
A ce propos, on n'ignore pas que
d'après le plan que Washington.
aurait proposé à l'approbation de
Londres, ]& .géner.al américain
Eis'Mlhower serait libre de traiter
avec tous les groupes en France
sans con&uHer le comité français
car, comm.s l'a dit M. Cordell
Hull « Le commandement su-
prême des arme&s ajiiées doit dis-
poser d'un'e autorité sans entrave:
Ains!, )M décisions prises par le
comJM d'Atger sur. )e plan inté-
rieur comme sur le pian extêrie'ur
Tencontrent de la part des alliés
-anglo-.américains une hostilité non
diss'imu!ee.
ta Finlande, fies psys battes de !a Po-
logne &t de la Roumanie, dans le but
d'en tatredesEtat~.tampons opour
)a protection de t Union soviétique.
En présence df tt.!s.desseins, il ne
reste p)us aux. < ~Mies ajoute Je
journal, qu'à suivre une potiti(}tt& du*
rcment 'réaliste. Les U.S.A. M particu-
lier devraient poser, at'res guerre.cer-
taine! revpndiMtions territoriales pour
assurei !eui sëcu.rMÉ mititaire et leur
prépondérance économique Il1
'< Us exig&raient sotenneUement et
fermemeM toutes tes !Iea du PaciH-
que et de l'At!antique capaMes de
eonstituer un réseau complet de bases
aériennes pour la def.nse éloignée des
Etats-Unis métropolitains.
Gandhi souffre de !a malaria
Bombay, 17 avrU. –On annonce
officiellement que le Mahatma.
Gandhi souffre de la ma!ar!a de-
puis quatre jours.
iFRANC
MERCREDI M AVRÏL 1944
fXtA UE t- ~aUNt~BMBHt
m«uit lent
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MDACTtOM et AOMtMtSTRATtOM
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~
oeBATS AWEM)HCt.ERMOt
mmL DES DEMTS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIcrmont-Ferrand, 18 avril
Sifaîé~eseMMm~s
etpoj~ues
Dapuis le fameux discours
de M. Cordeil Hull, les pays
neutres ne paraissent pas ex-'
trémement satisfaits d'être sur
la seiiette. Ankara, ainsi que
Stockholm, Madrid et Dublin.
manifestent tour à tour leur
désir d'indépendance. Us ne se
rendent pas à la mise en de-
meure quelque peu nerveuse des
Anglo-Américains. Et leur vo-
lonté de résistance aux injonc-
tions de Londres ou de Washing-
ton parait catégorique. La pro-
testation anglo-américaine vis-
à-vis de l'Espagne, au sujet de
la saisie, à Tétouan de stocks
d'essence appartenant à la so-
ciété <: Shell ahd Vacunum >
qui se refuse & payer l'impôt
spécial établi par le gouverne-
ment de Madrid visant les
transports de carburant à des-
tination de la péninsule, a été
médiocrement apprécié par le
~gouvernement espagnol. Après
Schaffouse, la Suisse semble
être décidée à défendre son es-
pace aérien et sa neutralité. à
coups de canon. On .'sait que
l'autre jour, douze forteresses
volantes ont été contraintes
d'atterrir sur le sol suis&e L'in-
tervention énergique et combi-
née de la D.C.A. et de la chasse
helvétiques a barré la marche
de ces unités aériennes, tandis
qu'un autre appareil anglo-
américain qui n'obtempérait
pas aux injonctions de la dé-
fense suisse, était abattu pure-
ment et simplement.
L'agence <: Tass > a souligné
en particulier l'irritation de la
presse turque devant l'attitude
des Anglo-Américains. Et €lle
précise que <: l'importance at-
tribuée par les alliés aux li-
vraisons des neutres, provoque
des doutes légitimes sur le dé-
sir réel des Anglo-Américains
d'ouvrir un second front La
revue soviétique < La guerre et
la. classe ouvrière déclare, de
son coté, que < ITJ.R.S.S. attend
l'ouverture d'un second front,
et que ce ne sont pas les livrai-
sons des neutres aux Allemands
qui l'empêchent On peut con-
sidérer, en effet que les préten-
tions anglo-américaines, vis-à-
vt& des neutres sont moins ins-
pirées par les nécessités de la
guerre que par des ambitions
économiques, dont l'évidence
apparaît de plus en plus fla-
grante, notamment en Améri-
que. Les affaires sont les af-
faires.
« Qui n'est pas avec nous,
est contre nous écrivait le
Do~y MM. Et il disait < Nous
n'obligerons jamais les pays qui
ne le désirent pas à conclure
une alliance avec nous, mais
nous nous réservons le droit
d'exercer une pression sur eux
en leur refusant la livraison de
fournitures vitales Cette sor-
te de mise en demeure ne
prend-elle pas, en français,
comme en toute langue, le nom
de « chantage ? On n'oblige
personne, c'est entendu. Mais
on vous affame. Et on avoue.
On retrouve d'ailleurs dans
cette politique, les motifs qui
ont dicté à l'Amérique son atti-
tude à l'égard de nos posses-
sions coloniales, où elle effec-
tue de gros investissements fi-
nanciers, solides jalons destinés
à fixer nos possessions sous la
tutelle économique. Un belligé-
rant. en arrêtant une livraison
destinée à un neutre, manque
délibérément à l'accord auquel
il s'était engagé. D viole tout
simplement la parole donnée.
Au surplus, en cédant, le neu-
tre renié lui-même sa signature
et court le risque de se voir
ranger parmi les adversaires
du pays auquel le liait l'accord
antérieur. De cela ceux qui
exercent de telles coercitions se
soucient peu.
Cette stratégie économique
des Anglo-Américains se pour-
suit parallèlement à la stratégie
politique de l'Union soviétique
qui pourtant s'infiltre et prend
pied au comité d'Alger, a~t go~t
M. Philippe Henrio! préside
une reunion régionaux t!e !1nformation
Vichy. i7 avril. –'M. Philippe Hen-
riot, secrétaire d'Etat à l'MformaUon et
4 ta Propagande, a présidé la r<-un!on des
délégués régtonaux à l'InformaCion des
de~x zone~. en !h&tel de Yit)e de Wichy.
Au cours d'un large échange de vues.
ie secrétatre d'Etat à l'Information et
la propagande a preci$e ta t&che tut ieur
incombe dans l'accomplissement de la
mission qui leur a été confiée 'par le gou-
vernement du Maréchal.
Il a particulièrement insista sut le
rôle important que doivent remplir ces
représentants de la pensée politique du
gouvernement et précisé les rapports
qu'ils doivent entretenir avec les diffé-
rentes autorités régionales et départe-
mentales, en particulier avec ta censure
et la presse.
Il a rendu hommage & ceux d'entre eux
qui sont tombés ou ont été Messes dans
l'acomptissement de leur tâche.
Le secrétaire d'Etat a annoncé !es in-
tentions du chef du gouvernement de
reconnaître les services exceptionnels
qu'iis ont rendus à la cause française.
(O.F I.-Havas.)
Les obsèques deM.Gabne) Honotouxont eu lieu
Paris, en t'égHse Saint-PhiHppe-du-Route
Le Mar6oha) et )e président Lavât s'étaient fait représenter
Paris, 17 avril. En l'église St.
Phitippe-du-Rouie ont eu lieu, ce ma-
tin, les obsèques de Gabriel Hano-
taux,
d'honneur.
La le\'HC du corps acte faite par le
chanoine Mut 1er, cure de la paroisse
<;t' l'absoute donnée par le chanoine
Chenesscau, professeur a l'Jnstitut
catholique, ami de ta famine.
Le deuil etatt condutt par M. Ga-
briel Hanotaut. fils du défunt. De
nombreuses couronnes avatent été of-
fertes.pMmiJesque'ites on en remar-
quait deux du Mareuhal Petain qu'il
avait envoyées, l'une comme chef de
l'Etat, l'autre à titre personnel. UM
du gouvernement et une <)e l'Académie
française à son doyec.
Le Murecha.1 rétain s'était fait re-
présenter personne) temeut par M. Louis
Madelin. ambaœatieur <)t Fronce. M.
dtt Robien, ambassadeur*
AV!S
Le ressortissant trançatsï-outs
Ctrard, de Lyon, ayant tué au
mots
Lyon, a été condamne omet't te
t1avr))~S44paruntrtbuna)de
guerre a!)entand.
ttétatt membre d'un troupe de
terroristes et a ortspart t de
nombreux actes de sabotage.
L'executton a eu tteu te même ~I
Jour du jugement.
SUR LES DtVERS FRONTS
LA WEHRMAMI COMBAT ENEM~EMEKT A L'EST
RENDANT INFRUCTUEUSES LES ATTAQUES SOVIETIQUES
Urand quartier gênerai du Fuh-
rer, 17 avril. COMM)tM?M~Me (tM
haut comnMndemeHt
Dan* ta réKion de Sebastopot, de neu-
wettes tentatives des Botche
euest ont éthout.
An nord et au nbrtt-oueat de taMy, de
vietentet attaques ennemies seutenues
par des ehara eut été repouMées.
Cane ta rtzten de OMaty*) Stanttta.
woM. des formations hentrefMt. titrent
combat à des terces sowiet
tes troupes routes,
mies ont été repoussees.
Dans )e secteur de ta Strypa, des for-
mations de t armée de terre et des Wat-
fen S.S. ont anéanti une ttte de pont
ennemie et repousse des atta<)ues botche-
Dans ta rétion de Tarnepot, nos trou-
pes, tenant de t'ouest, ont pénètre, après
de durs combats, jus<~ue dans tes posi-
tions d'artitterie de t'emnemi, et ont déjà
fait teur tenttion axée u«e partie de la
waittante garnison de ta titte au) s'était
trayé un ehemtn wers t'ouest, centormé-
ment aux ordres retus. D'autres déta-
L!RE AUJOURB'HUt
LES ~f~s ET z.~s M
UK -~Uf~n/ttUt amt p~<<; Ch
G. de Kor
vernement Badoglio, en Polo-
gne, en Serbie. Et ainsi l'Euro-
pe apparaît de plus en plus
comme un butin où se dévelop-
pent la compétition économique
angio.-qméricaine et celler des
volontés hégémoniques de la
Russie.
BADOGLIO DÉMISSIONNAIRE SERAIT CHARGÉ
DE FORMER UN NOUVEAU CABINET
Nap)es. 17 avril. A ta suite t!e )a scMion de ta Junte antifasciste qu)
~'oM tettue à MaptM, )e M awrtt, et ax coura de tatjue'te )
on apprend de touroe autorisée do son cabinet a Victor En~manuoL
Bien que cette informatton n'ait paa e~e encere CMttfrmée oftieieitement,
«n erei~ MKeir que )e roi aurait chargé Badogii* de former te n~u~eau geu-
~ernement. t
SOUS LA PRESStON DE MOSCOU
ON ENVISAGE L'ENTRÉE DANS LE GOUVERNEMENT
D'ÉLÉMENTS D'EXTRÊME-GAUCHE
Moscou, 1T a.YfM. M. Vichynski,
commissaire au peuple adjoint aux
Affaires Étrangères, a r6v6te, au cours
d'une conférence de presse, que le
gouvernement soviétique avait effec-
tue récemment une démarche auprès
des gouvernements de la Grande-Bre-
tagne et des Etats-Unis afin que les
trois puissances examinent en com-
mun !
du ~ou~etnfMC!K Ba
ministre des affaires étrangères et M.
Jean-Georges. le ministre secrétaire
d'Etat & l'Education nationale.
Aux premiers rangs de l'assistance
avaient pris ptace le bureau de l'A-
cadémie française représente par ]e
duc de Brogtie. directeur, l'amiral La-
caxe. chancelier et M. Georges Duha-
met. secrétaire perpétue!. M. Maurain,
président de l'Institut de France, M.
Ch. Samaran, directeur des Archives
Nationales. président de l'Association
des anciens etèves de l'ecoie des
Ci)artes,]e général Brécard. grand
citancotier de la Légion d'honneur, et
de nombreux membres de l'Académie
française, des autres classes de l'Ins-
titut et du corps diplomatique.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
de Passy dans un caveau de famille.
Le marecM Pétain éclaire les sources authentiques d'une France
Meap!us neuve que fimitation tragique etriaicu!ed'A)ger
1 TEL EST LE JUGEMENT D'UN J~UHNAL ESPAGNOL
Ma
Sous le titre Yieillo et nouvelle
France !e journal « Informaetones
vient de publier un éditorial qui por-
te un Jugement sévère sur la politique
du comité d'Alger.
< pendant qu'en Ffance, r'-nite na-
chements de eetM garnison titrent encore
une &pre lutte aux forces ennemies supé-
rieures en nomttre. Au cours (te ces com-
bats, 19 chars ennemis et 3t canons ont
été détruits.
La nuit dernière, de puissantes forma-
tions d'avions do combat allemands ont
attattùé des objectifs terreviatres dans )e
Mord de t'Uttraine.
Au sud-ouest de Kovet, nous avons con-
tinue a rejeter tes Botcheviks, mattiré
des cenditfons tte terrain difticites.
Au sud de )a Bérésina, a t'est d'dstrov
et au sud de Psttow, des attaques to-
eatM de i'ennemi ont échoué.
Sur ta tête de pont de Hettuno, des at-
taoues tecates ennemies oot été repeus-
sees.
Ou front cud on ne sia"aie au'une ac-
tivité de patreuittes et de corps tranes.
La nuit derntère, une puissante forma-
tion d'avions de eemttat iourds de ta
Luftvtzfte a attaoué etTicacement ta case
e
Le 16 avril, et ta nutt dernière, des
formations de bombardiers ennemis ont
effectué des attaques terroristes sur tes
viMes de Belgrade, Budapest et Brasov.
Ces détats ont été prevooués, particu-
Mérement dans tes Quartiers d'habitation,
et ta population a subi des pertes. 17
bombardiers ennemis ont été abattus par
ta chasse allemande et roumaine, ainsi
nue par ta 0. C. A.
Des bombardiers américains
effectuent un raid de terreur
contre Belgrade et Sofia
Berlin, 17 avri). Au cours de la
matinée d'aujourd'hui, des bombardiers
nord-américains omt attaqué, par temps
couvert, Belgrade et Sofia. J~es forces de
ta défense antiaérienne eermano-butsare
ont ensagé le combat avec ]es bombar-
diers quadrimoteurs qui étaient escortés
par d'importantes formations de chas-
seurs.
Bien au* 3a destruction de plusieurs
appareils ait été constatés, on ne possède
pas encore de précisions sur ]es succès
remportés par la défense. Dans les deux
YUtes, ce sont des quartiers d'habitation
qui ont .été touchés. La population civile
a subi des pertes.
!'tTt
la propositton soviétique avait susat-
tées. la question avait été soumise a.u
Conseil consultatif pour les aff&irea
d'Italie: H a terminé en annonçant
que Je Conseil consultatif avait a~opM
une résolution félicité des intentums montrées par
le maréchal Badogtio de constituer un
gouvernement base sur la représen-
tation de tous les. partis.
!.apress!onangto-america!ne
sur )6s nègres
severementjMgée~tMkho!m
Stockholm. 17 avril. La remise de
la note anglo-américaine re:attve nu com-.
merce des neutres avec tes puissances
de l'axe a vivement ému Jt'opinion puMt.
que qut y voit une tentative tte pression
on a même prononce !e mot de chan-
tage à laqueUe une nation souveraine
ne doit pas se. soumettre.
Avant de donner sa réponse, le gou-
vernement consultera ie parteme'nt qui se
réunira en séance secrète.
Par une étrange coïncidence, dit-on, à
la radio de Stockholm, coïncidence qui
ressemMe terriNement à une Intention.
Je survol du territoire pa.r de puissan-
tes formations d'avions angio-amêricaiM
n'a jamais ctê aussi frëquect que depuis
que les < aliiës ont organ.sê leur ten-
tative de pression sur les neutres.
tionale se cristallise ~entement et dou-
ioureusement. et Que tes forces renais-
sent, écrit le journal mâdrUÈne. la
politique d'Alger se caractérise par-là
confusion et les discordes. De Gaulle
et Giraud sont- aujourd'hui plus en-
nemis que dans )es premiers jours
de la dissidence. Luttant contre ce
principe de géopolitique irefuta.ble, se-
lon lequel l'authenticité n&tionale n'est
possible que dans la seule métropo-
le, les dissidents a'on* pas compris
que, hors de cette métropoie. i) n'y a
de p&ssibte qu'un mouvement de séces-
sion tm d'émancipation, mais jamais
de mouvement national.
< Les derniers événements ont con-
firme, une fois de plus, qu'ii ne peut
y avoir de fusion possible entre des
tendances aussi hétérogènes que celles
d'Alger. Etant donné que, presque tou-
jours. derrière toute tendance politi-
que, existent des intérêts antagonistes.
il est impossible d'arnver à une uni-
té interne et efficace.
Les idéologies qui tou.'nent autour
de conceptions politiques telles que eet-
les de gauche ou de front populaire
contredisent toutes tes conceptions na-
tionajes et le respect de tout intérêt
~nera). Girand. qui en son temps a cru
pouvoir justifier son adhesion-a la dis
sldence par des motifs nationaux se
trouve maintenant complètement im-
puissant devant les ruines de sa poli-
tique "et le journal conclut Pen-
dant qu Alger deux généraux sont
incapables de s'entendre dans iexil, le
gtorieux maréchai Pétain éclaire les
sources authentiques d'une nouvette
France; Men p)us neuve que limita-
tion traftique et ridicule d'Alger.
UN JOURNAL ~M~47W DEMANDE QUE ~~VG7'OW
~DOPrf UNE POLITIQUE « N~L/STE )) J
New-ïorh, i: aviii. Dans l'edito-
ria) de son
présente le& sentiments d'une grande
partie de l'opinion an)ér}caine,, pousse
un crj d'ala.hne tievat)t ]fS ambitions
teMihH'iaJes que t'U.R.S.S. a brutale-
ment exprimées à regard de la Polo-
gne. H rappelle, d'autre'patt. que ia
< Pfavda avait Ycrten
candidat républicain à !a pres'dence ié
des Etats-Unis avait proposa que Sta-
)ine <)iscutat av(:c tes ~AnBlo-Amëri-
cains de ses desseins envers la Poiogne.
Constatant amèrement~ que de tels
incidents ne sont sans doute pas tes
derniers. « CcUier's deeiare ouverte-
ment que Sta)ine
d'abord, encore et toujours à l'intérêt
égoïste de leur propre pays
Apres avoir~ rappeiA que tes Soviet!
se sont tonjnurs refuses ft signer la.
charte de l'Atlantique l'hebdoutadait'e
américain prévoit que Staline mani-
festera d'autres ambitions a l'égard de
DtSCORDE
Les régenta événements d'Afr~
que du Nord (entrée des commu-
nistes à l'assemblée consui'tativc,
proclamation d'une série d'ordon-
nances relatives à l'organisation
i future des pouvoirs publics en
France, éviction de Giraud par de
Gaulle) ont été pour les Angiais
comme pour les. Américains un
sujet d'inquiétude, et les commen-
taires auxquels leurs journaux se
sont livrés ont laisse entrevoir la
profonde discorde qM créent entr.o
eux l'es mesures prises par te
comité d'A!ger
De Gaulle, d'ailleurs, les a bru-
talement informés qu'il entendait
n'a p&s subir leur tutelle < La
France n'a pas besoin de consulter
l'opinion qui lui vient de l'exté-
rieur, de ses frontières pour déci-
der de la façon dont ei!.e rétab:tM.
la liberté
Comme on le pense, cette décida.
ration a été très mal appréciée à.
Londres et & Washington. L'Ob-
server écrit On s'inquiète de
l'évolution de de Gaulle vers un.
gouvernement personnel tandis
qu'on peut lire dans l' Evenin.g
Star Les miUe'ux de Washing-
ton disent franchement qu'ils
n'ont pas confiance en de- Gau)!
qu'il fut invente par le gouverne-
ment anglais en 1940 et que sa
popularité en FMnce est le résul-
tat de la propagande anglaise.
I Les diss'enssions intervenues au
sein du comité d'Atger ne sont
également pas faites pour rassu-
rer les Anglo-Américains. Et, le
« News Chroniele. écrit
d'a.pproc)Mr de la perfection, et
ses rapports avec l'iassemb~ëe .con-
sultative et la presse se sont
tendus.
« Le gênera de GauU& passe
incontestablement par une de ses
crises périodiques d& dictature, f
En désaccord complet avec les
Anglais sur l'attitude à observ'e'r
e'nve'rs Alger, les Américains ont
encore a prendre garde aux réac-
tions possibles d& Moscou qui sou-
tient ouv&rtement le c rëgjme gaul-
liste < Washington, 6crit
)' Evening Star voudrait par-
ler .en&rgtquement. mais il est
handicapé par le fait que de
Gau)te est soutenu par les Russes
et protège par Downing Street.
Le seul 'moyen de frein.er de
Gaulle serait de recuire considé-
rablement l'aide, d'es Etats-Unis &
l'armée fronçai&e.
<' M. Cordell HuII. dans son
récent discours, n'a d'aiHeurs pas
cahé quelle était l'opinion du
gouvernement de.s Etats-finis a
l'égard d'A.Iger « Le comitÉ n'est
'Évidemment pas le gouvernement
de la France, et nou& ne pouvons
le reconnaître comme tel.
A ce propos, on n'ignore pas que
d'après le plan que Washington.
aurait proposé à l'approbation de
Londres, ]& .géner.al américain
Eis'Mlhower serait libre de traiter
avec tous les groupes en France
sans con&uHer le comité français
car, comm.s l'a dit M. Cordell
Hull « Le commandement su-
prême des arme&s ajiiées doit dis-
poser d'un'e autorité sans entrave:
Ains!, )M décisions prises par le
comJM d'Atger sur. )e plan inté-
rieur comme sur le pian extêrie'ur
Tencontrent de la part des alliés
-anglo-.américains une hostilité non
diss'imu!ee.
ta Finlande, fies psys battes de !a Po-
logne &t de la Roumanie, dans le but
d'en tatredesEtat~.tampons opour
)a protection de t Union soviétique.
En présence df tt.!s.desseins, il ne
reste p)us aux. < ~Mies ajoute Je
journal, qu'à suivre une potiti(}tt& du*
rcment 'réaliste. Les U.S.A. M particu-
lier devraient poser, at'res guerre.cer-
taine! revpndiMtions territoriales pour
assurei !eui sëcu.rMÉ mititaire et leur
prépondérance économique Il1
'< Us exig&raient sotenneUement et
fermemeM toutes tes !Iea du PaciH-
que et de l'At!antique capaMes de
eonstituer un réseau complet de bases
aériennes pour la def.nse éloignée des
Etats-Unis métropolitains.
Gandhi souffre de !a malaria
Bombay, 17 avrU. –On annonce
officiellement que le Mahatma.
Gandhi souffre de la ma!ar!a de-
puis quatre jours.
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