MtX M L'ABOMMEMtt~T
Onwtt 1M
France et cotontes t30 fr. 960 ?<
Etranger (AtEtrant~r (autre pays) 93): fr. 4
MDACTtOM et ADM)mSTRATtOM
PBOVISOIREMENT
M, R«tTWph. i ttêdaet. et Admtntstr. CT-Ot
VENDREM M AVR!L !M4
N* Ï30T 156* ANNËE
FRANC
JOmAL DES DEMIS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
jidr~Me f~<
CM~TS AVEMtR CLERMOMT-P<
C. C. t CIcrmont-Ferrand 28 4M
CIermont-Ferrand, le 13 avril
LE CHEF
< Tout officier, soldat au ma-
rin qui exécute un ordre, vient
de déclarer le Maréchal, n'en
es~ légalement responsable que
devant l'autorité dont émane
cet ordre. C'est là le langage
d'un grand chef, qui a l'habi-
tude du commandement, et qui
sait à qui incombe exactement
la responsabilité, toute la res-
ponsabilité des conséquences de
ce commandement. C'est lui
qui, le 30 octobre 1940, au len-
demain de l'entrevue de Mon-
toire, déclarait dans son mes-
nistres ne sont responsables que
devant moi. C'est moi seul que
l'Histoire jugera. Au milieu
de tant de lâchetés et de pali-
nodies, le grand soldat, couvert
de gloire, et qui porte sur ses
épaules les plus courageuses
responsabilités, a l'habitude de
regarder les choses et les hom-
mes en face. D. ne connaît pas
les subterfuges de politiciens
apeurés ou. rongés d'ambitions
personnelles. Il ne connaît
qu'une chose, la France et son
salut. Il ne sait pas dévier de
la ligne droite. La noblesse et
la fermeté de son langage cor-
respondent à la clarté de sa doc-
trine noblement et strictement
française. Ses paroles sont em-
preintes d'une autorité qui tou-
che à la fois le cœur et l'esprit.
De toutes les expressions du
caractère du Maréchal, celle qui
s'est le plus accusée depuis qua-
tre années, c'est celle qui le
fait communier paternellement
et profondément aux souffran-
ces du peuple de France. Mais
comme il le disait un jour pour
souligner qu'il restait celui qui
commandejusqu'ici le langage d'un père.
Je vous tiens aujourd'hui le
langage d'un chef. H a été
l'homme du destin. Par sa sa-
gesse, son sens profond du réel,
par sa haute sagesse, et par
l'autorité que lui conférait son
passé historique, il est apparu
au moment de l'effondrement
général comme le conducteur
de la patrie. Dans la grande
détresse de la France, personne
n'est sorti du rang, à l'Assem-
blée nationale, -pour s'écrier
< Moi, mais pas lui. Personne
n'a brigué le poste de comman-
dement. Et, dès qu'il a été élu
par l'Assemblée, tous les Fran-
çais ont senti ardemment que
la patrie n'était plus décapitée.
Il s'est montré non comme le
dictateur, mais comme le chef.
Tous ses actes, toutes ses paro-
les se sont toujours inspirées
du même amour de la patrie et
du même respect de l'honneur
et du devoir. Tout chef sait le
poids des ordres qu'il donne.
L'amiral Derrien, ancien com-
mandant de la marine en Tu-
nisie. qui doit être prochaine-
ment traduit à Alger devant un
tribunal militaire, tribunal ab-
solument illégal, n'avait qu'à
obéir a. son supérieur comme
doit le faire tout militaire.
L'ennemi même, qui fait pri-
sonnier un combattant, alors
même courage, sa valeur, lui a causé
beaucoup de mal. ne le fait pas
passer en jugement. Il arrive
même parfois que, pour rendre
hommage à l'intrépidité de cet
adversaire. 11 lui accorde les
h ~neurs de la guerre. Les tra-
ditions militaires du monde
entier s'opposent à ce qu'un
soldat puisse être Inquiété pour
avoir exécuté les ordres de ses
supérieurs.
Avec sa haute loyauté, son
profond sentiment d'équité eti
sa haine de l'arbitraire, le Ma-
réchal vient de se dresser con-
tre la parodie de justice que J
d&s Français transfuges de
leur patrie pour s'abandonner
aux Soviets, infligent à l'ami-
ral Derrien qui a obéi à ses
chefs, alors que d'autres les
trahissaient. Tous les hommes
de sens et d'esprit droit sont
rangés derrière le Maréchal.
AU COURS D UME ALLOCUTtOM RADtOMFFUSEE
jLe rot Vtctor-Emmonue~ onnonce ou peu~e italien
sa décision de se retirer des A~bFres publiques
LE PRINCE DE PtÉMONT, UEUIEMANT GÉNÉRAL DU ROYAUME
Napies, 12 avril. Vct~r-Em-
manue) a annonce dans une a'te-
cutton radiodiffusée au peupte ita-
)ien sa décision de nommer ton
fits, te prince de Piémont~ tieu-
tenant-génerat du Royaume tt'na-
tie.
M Mettant en apptication ce que
J'ai propose aux autorites « at-
Les raids a!!g!o-amef!ca!ns
45 MORTS
après le bombardement
d'une importante ville de l'Aisne
Parts, 12 avril. Oan* ta nuit de
tundi à mardi,cans ont à noufeau bimportante *)))e de t'Atsne où ptuatem~
cKes o~trit.es ont Ètt particuHèrement
touehéts.
A t'heure actueUe, te bftan accuse
<)ttarade nom~tes decombrM. 0. F.I-H~vas).
35 MORTS, 25 BLESSES
DANS DEUX BOURGADES
DU DEPARTEMENT DU NORD
Paris, 12 avril. Deux bourgades du
Sttd du département du Mofd où qua-
tre tint:tf' brés tf M mare dern bombardement de t'anatfon eng)o-am<-
rtcaine, ont été à nouveau bombardées
dam ta nuit de )undi & mardi.
Cette fois, bien que habttmnts aient été évacues, on a retiré
précédemment sinistrées et dans une
tUttre tccatité proche, trent~tfois morts
et vingt-cinq btessés. (O.fï.-Havas).
Vio.ent bomb~rd~nent
de Gttwd
Gand, 19 avril. ]-.Mia. été violemment bombardée par des
formatons de l'~viatioh anglo-améri-
caine.
Dans certains quartiara ft De rc~ta
plus, aucune maison habitable. Ce aonf
surtout des maisons ouvrières qui ont
souffert. Plus de cent cadavres ont
déjà été retires d<*s décombres.
Bombardement du parc
du pa!ais royal de BruxeMes
BruxeHes. Iï avrU. Au cours du
bombardement de BruxeHcs par l'aviation
angto-américalne, sotxanf-quinœ bombes
incendiaires sont tombées dans le parc
qui entoure te palais royal de Laeken.
Une de ces bombes a atteint un arbre situé
a vingt mètres a peine des appartements
personnels du roi Léopold qui, & ce mo-
ment se trouvai au pai des membres de sa famille.
LE CABINET
DE M. MARCEL DEAT
Paris, 12 avril. Le ca'bmet de
M. Marcel M&t. mmietre secrétaire
d'Etat au Travail et 4 la SolMarita
nationale, est constitua c suit
CABtMET GENERAL
Dtreeteur générâtges Albertini.
Che< de cattitMt M. Jncqaes Guionne~
Chef fMijotnt de eahioet M. Lucien
Brody.
Charees de miMi André Panser, Emile Favier, Roland BUly.
Chargé de ntisaton t) jurid'aues M. Henri Mayras.
Chargé de service de presse M. Mau
rice Oiffard. ·
Attachés de eabtnet Mme Giiberte
Àitmayer, Mme Jeanne Michel.
Chef du secrétariat parttcutfer M
René Benedetti.
CABtMET DU SECHETAtRE D'CTAT
AU TBAVAtt.
Directeur du caMnet M. Boeer Ber-
trand.
Charges de miMMn MM. Pernand
Hamard. Maurice Colombier. Stéphane
Carre, François Paul, Antoine Pourq~e,
Jean Romna~n (délégué technique & la
direction de la formation profession-
nelle de l'apprentissage~. J. ·
Chargés de mission auprès du commis.
saritt gênerai à l'action sociate pour
les Français travaiUant en AUemagne.
attachés de cabinet M. Georges Alt-
mayer. Mlle Fieurance.
CAB)NET DU SECRETAfRE D'ETAT
A t-A SOt-'DARtTE NATIONALE
Directeur du cabinet M. ie gênerai
de division de t'armée de l'Air Redempt.
Directeur adioint M Paul Evrard.
Chef de cabinet M. Jean Morgand.
Chargé de mission M. Joseoh Tache.
D'attiré part. c'est M. Paul Rives qui
est nommé délésué du secrétariat d'Etat
au Travail et & la Solidarité nationale
en zone sud. (O.F.I.-Havas).
tiées a et à mon gouvernedeciaré notamment Victor-Emma-
nuel, j'ai décidé de me retirer
des affaires puMiques et de nom-
mer mon fUs, te prince de Pié-
mont, Ueutenant-génÉrat du Ro-
yaume. Cette nomination sera
rendua effective par un transfert
officiel du pouvoir qui aura lieu
)e Jour où tes troupes attiees a
entreront à Rome. Cette décision,
qui, j'en suis eonwaincu, eera fa-
worabt&ment acoueittie, est défi-
nitive et irrëvocabte N.
(( L'heure de ta réplique va b!entôt sonner D
ESTIME UN JOURNAL ALLEMAND
BerJin, 12 avril. Sous le titre
.t'art d'attendre le yoetMcAer
Beo&ac?t lesquelles le commandement aMû-
maud a adopté depuJs plus d'un
an la tactique défensive. Il écrit
notamment
Si tes Soviets ont rabaissé ]e standard
de vie de leur peuple à un nhëau indi-
gne de la condition humaine, iLs ont,
par contre, rëaiisë au cours de ces vijtgt
dernières années une machine de guerre
Le discours de M. Corde!! Ha!t
est « une sorte d'nhunatam ?
à ré.ard des neutres
esitme-t-on à tetanbut
Istanbul, M avril. Le discours du
secrétaire d'Etat américain a été lon-
guement commente par la presse tur-
que. IA plupart des éditorialistes cri-
tiquent vivement l'attitude adoptée par
M. CordeII Hnti Tis-Yis des neutres.
C'est ainsi que le député M. Ya~tchin,
dans le journal ruttftt. qualifie les
allusions de M. Hun aux pays neu-
tres de sorte d'ultimatum L'au-
teur repousse l'accusation ~olon la-
que-le les pays neutres aident l'AUe-
magne en lui livrant de la marchan-
dise. et il déclare que ceux-ci doivent
jou;r d'une entière tibcrtô en ce qui
concerne l'échange de leurs produits.
Af. ~MH. continue M. YiUtch'n, n'a
yoU eMt.rprtmer tU'rMre'pertSKCs Mt aNM~ sut ne reposent sur aucun
settHnM.'Mt de ~tMttcc, mois sur ! tjtoMne~, ce gu! n'~t prassurer te? tMutrf~. mai~ piMMf d !<;Mr
it~ptrer de t'tn~uietutte.
L'auteur cite ensuite le passage du
discours de M. Hull, où celui-ci dé-
clare que les Etats-Unis n'ont pas
~'intentionL de forcer les neutres à
entrer dans la guerre et il fait obser-
ver a ce sujet qu'ils sont obligés pour
des r&tsona d'intérêt vKaI de commer-
cer avec l'étranger.
M on t)CMt nOMj enc toute pres~t pot/ï cort~tder~s comme enHcmts < a~M~ t! faudraft (tOTUter t' me~ !(m~ presstOtt eco?!om:oM<: corre~pon-
/at!'e entrer ert pMerre.
SUR LES DtVERS FRONTS
VMents connais, à t'M, dm la presque de Kerteh
La vi!k et te port ont été evacnês par !a Wehrmacht
Grand quartier général du Fuh-~
rer, 12 avril. CMKWMKt~u~ du
~att( commandCTHCKt
Sur te front Nor< de ta Crimée, tes
troupe attemandes et roumaines, tout en
nvrant de durs combats, se eont~sepiiées
sur dea positions situées o grand nombre d< chars ennemie a été
de décrochage engagés êKatement dans ta
péntnsu)8 de Kortch, ta witte et !e port
de Kertch ont ét6 étacuts après
destruction de toutea 'es instaurons
stratexioues importantss. De ~iotents com-
bats sont en cours contre tea troupes bo!-
chetions.
Dans )a rée'on d'OttidiOfto). a t'est de
t'em! repoussé dt Oeientes attaoues ennemies'
et anéanti det forces soviétiques aui
avaient proKressé. Vingt chars ennemis
ont été détruits.
Sur ie Dniestr inférieur, au sud-e~t
d'Orhaiu et au nord-Mt par des chars ont échoué. Au nord-est de
iassif, des troupes rapides aHemandes ont
re)Mé ('ennemi et se sant emparées d'une
hauteur importante. P)us«urs tormaOons
tentatives de percés sovtétiouss soutenues
ennemies coupées anéanties.
Entre Stanisia'vow et Tamopot. out Mn-
tinue t M défendre avec acharnement,
(es détachements atiematds ef hongrois
M sont emnarés a nouveau d'un certain 1
BMan des apparus américains abattus sur !~t!ûma~e
BOMBARDEMENT D'AIX-LA-CHAPELLE ET DE STETTtN
Sane consutter G
LeComKe~AtgefrMrgamse
TEtat-ma{ora!ssMent
TangOtraud étant demeura turttes pMttierM
au court des dernteres tingtquatre
heufes, te eomitt d'At~ef a nommt )'ex-
B~nérat Bétheuard au pMte noumont crM de chef d'état-major ~én~ra)
de te OtfenM que t'on aw~it «<{ert t
Ciraud. Ce pMte avatt Et* d abord pr<~
pec~ au); ex-gén~rau~ juin et ttciattre
d3 Tassig'ny qui ont ~etin~ cette offre.
O'autre part, t'ex ~tnoraf Kœnfg, qui
est arrivé à Londres, a été déOgné pouf
aesurer toutes tes tiatsontavec te haut commandement an~to amé-
ricain de ta zone du Nord de ta France
en. eaa d'une é~entue! prochainement rejoint: & Londres par
M. Le Trocquer, chaff~ te comitf
d'Atgër d'of~antser répreMton en
France en cas de sueces de: déharmte-
encore plus puissante que, ne pouvait
le prévoir une nation civilisée.
H est clair que SA destruction ne peut
se réaliser rapidement d'autant ptus que
tes forces du Reich doivent, d'autre part,
faire face à la menace anglo-américai-
ne. Les armées allemandes ont dû en
conséquence adopter ta tactique défen-
sive et parfois effectuer des mouvements
de retraite. Neanmois, l'avance soviéti-
que ne ressemble en rien à celle de l'ar-
mée allemande en 1941. Alors qu'à cette
époque de grandes fractions de l'armée
soviétique avaient complètement cessé
d'exister, les bolcheviks n'ont pâmais
réussi un encerclement analogue au cours
de leur avance, exception faite pour Sta-
lingrad.
Le Foeth~cher Beo&aehter con-
clut
L'heure de la réplique va bientôt ton-
ner. Quand les réserves militaires et tes
perfectionements techniques auront fait
If-Ut apparition sur les champs d" ba-
tfuNe, la guerre prendra son aspect dé-
crit.
APRES L'ORDRE BU JOUR
DU MARECHAL ANTONESCO
BerUn. 12 avril. La. presse de
Bucarest commente encore, ce ma.-
tin, i'ordre du jour que le maré-
c&a.l Antonesco a adre&së 6. l'ar-
mée.
Le journal rment
Cet ordre da maréchal Antonesco EeM
retenu par l'histoire car il témoigne de
rde continuer la lutte jusqu'à sa conclu-
sion victorieuse. Les tentatives ennemies
de briœr le front intérieur du pays par
des promesses hypothétiques ou des atta-
ques significative par cet ordre du jour.
AV!S
Un rMserUMant trança~condamné & mert par un trtbunx)
m)t)te)re a)temxn tatorM t'ennemi.
t) a eM trouvé eoupabte d'ava'r
canduft, ces dern~rt ntofs, de*
offtciers angta!s et amertcatna
ayant fait un atterrfssase foret,
peur tea remettre t Perpignan &
un sujet espagno) qut ëtatt char.
69 de )M cend«tre ~'n Espafioe.
Le iugtment a été exécute.
nombre de toca)ité9 matsft une optnittttt!
réeistaneeennemte.
Dans )a rëgten de Kowe) nos troupe*
ont taitM en pièces ti«ues.
Au Md-est d'OstreM des attaauea t'o).
thmtojUM tnoessantee, attectutes Mec dot
fereM fraiehes et un pu~Mmt ap(mi d'a-
ff dM combats acharnt$, de contre-attaques.
Au cours d'attaoues eontrs )e Centre et
t'Est ricatns ont suht a nouveau hier de tour-
ttea perMa. Cent «ngt neuf aotiarti)~ en-
nemis, parmi teMtuett M5 tMmtardier~
Ctuadrimoteurs. ont étde xiotents combats aériens et par ta D.
C.A. Des dommages ont eM catMts et des
pertM sont & deptorer narmi ta pOjtuta-
tion dant ptusHura dee toeatités atta-
ttueas, notamment a Stettin.
La nutt dernfere, par temas eouyert,
tes tMmbardKrs bntanntfjues ont effectue
une attafftte terroriste sur ta ciMe tt'Aix-
ta-Chapette. Des ttésats ont été c:mses et
ta popt( de cette attaterritoires occupes do t'Ouest. matgr& des
condittons
POmWE ÉTRANGÈRE
SOVIETIQUE
Les dirigeants de l'U.R.S.S. pour-
suivent de-p~us en plus activement
une politique étrangère dont les
derniers succès sont particulière-
ment inquiétants. La presse suisse
ne cesse de signaler la menace que
représente pour le monde l'm-
f :uence croissante des Soviets et
te Joura~ de Genève annonçait,
récemment les résultats obtenus
par Vichinsky et Bogomolov
Ces deux agents, écrivait-il, vien-
nent de remporter, en même temps
deux succès, le premier en pous-
saut Badoglio à reconnaître le gou-
vernement Tito-Ribar et ,à rompre
tes relations diplomatiques avec lit
t-'inlande, le second en obtenant
la condamnation de Pucheu, cohmi
pour ses sentiments anticommu-
nistes. L'intervention évidente do
M. Bogomolov dans le procès de
Pucheu n'a pas recueilli l'appro-
bation des alliés t anglais pour
qui la tradition du commbn
law est heurtée par ces proce*
dur~s sommaires qui tiennent plus
de la politique que de la jusUce. e
Devant les reactions de la Gran-
de-Bretagne, après ces deux succès
soviétiques en Italie et en Afriqua
du Nord, on peut pressentir la fu*-
ture rivalité anglo-soviétique, ai
l'U.R.S.S. réussit à devenir une
puissance méditerranéenne.
Les méthodes de l'U.R.S.S. sont
d'ailleurs variées. Le Journal de
Ceneve les analyse de la manjèra
suivante « En premier lieu, les
dirigeants de l'U.R.S.S. dont la
formation spirituelle est essentiel-
lement pragmaUsc, ti&nnent en.
réserve pour chaque pays ou pour
chaque problème, plusieurs cartes
qu'ils peuvent jouer, selon les con-
jectures de la situation politico-
militaire. Ces diftérentes soIat.MMi9"
qui sont envisagées comme des
moyens, pour 'parvenir au mémo
but dérivent d'une conception uni-
que dont il est impossible d'ail-
leurs de se faire une idée précisa
En second Lieu, il apport que le
Kremlin, depuis, la dissolution du
Komintern considère les partis
communistes comme des points
d'appui beaucoup trop étroits et*
faibles pour le dé-ve~oppement de
ses vastes projets politrques. Les
partis communistes peuvent tout
au plus jouer le rôle d'imtiateu.rs<
comme M. Churchill l'a déclara
crûment dans son dernier discours
aux Communes, en décrivant .t'évo<
lution. intérieure de la Yougo< j
&Iavie. D ]
Les velléités d'hégémonie moit<
di n'ont donc pas échappe a la pressa
helvétique qui, par l'intermêdiairer
du « Bund de Berne lance un
cri d'alarme Notts ne nous fai-
sons pour la Russie aucune illu~ j i
sion. Malgré la dissolution da
Komintern, malgré l'accentuation!
du nationalisme russe les plans
de domination mondiale des révo-
luUonna.ire.s bolchevistes ne sont
pas enterrés, ils prennent seule-
ment une autre forme.
Ainsi, avec persévérance et ne
reculant devant aucun sacrifice,
les Soviets cherchent à gagner la
confiance des peuples et réussis-
sent à étendre dans le monde une
influence qui, semble-t-il, ne peut
être actueltement contrecarrée, a
l'intérneur d'un Etat, qu'en réali-
sant les réformes qui s'imposent et
ea s'employant à faire rêgnef
~union. w
deux awione ennemis ont «ë dëtrottt.
La nuit ttentiere, des avions t)e eamhat
rao'eacité dM objectifs <~ns t'Est tte t'*n<)e-
terre.
h~pectioa de 1 admimstratear
en chef
de Kouang-Tcheou-Wan
Hanoi, 12 avril. Au cours du voyage
d'inspection que vtent d'effectuer M. Ro-
ques. administrateur en chef du territofre
de Kotcmg-TcMou-Wan, la popuistion in.
digene M a exprime'sa gratitude poor tM
aeuvres' sociaies et tes travaux d'hygiène
dont eNe est beneticiaire.
Onwtt 1M
France et cotontes t30 fr. 960 ?<
Etranger (At
MDACTtOM et ADM)mSTRATtOM
PBOVISOIREMENT
M, R«t
VENDREM M AVR!L !M4
N* Ï30T 156* ANNËE
FRANC
JOmAL DES DEMIS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
jidr~Me f~<
CM~TS AVEMtR CLERMOMT-P<
C. C. t CIcrmont-Ferrand 28 4M
CIermont-Ferrand, le 13 avril
LE CHEF
< Tout officier, soldat au ma-
rin qui exécute un ordre, vient
de déclarer le Maréchal, n'en
es~ légalement responsable que
devant l'autorité dont émane
cet ordre. C'est là le langage
d'un grand chef, qui a l'habi-
tude du commandement, et qui
sait à qui incombe exactement
la responsabilité, toute la res-
ponsabilité des conséquences de
ce commandement. C'est lui
qui, le 30 octobre 1940, au len-
demain de l'entrevue de Mon-
toire, déclarait dans son mes-
devant moi. C'est moi seul que
l'Histoire jugera. Au milieu
de tant de lâchetés et de pali-
nodies, le grand soldat, couvert
de gloire, et qui porte sur ses
épaules les plus courageuses
responsabilités, a l'habitude de
regarder les choses et les hom-
mes en face. D. ne connaît pas
les subterfuges de politiciens
apeurés ou. rongés d'ambitions
personnelles. Il ne connaît
qu'une chose, la France et son
salut. Il ne sait pas dévier de
la ligne droite. La noblesse et
la fermeté de son langage cor-
respondent à la clarté de sa doc-
trine noblement et strictement
française. Ses paroles sont em-
preintes d'une autorité qui tou-
che à la fois le cœur et l'esprit.
De toutes les expressions du
caractère du Maréchal, celle qui
s'est le plus accusée depuis qua-
tre années, c'est celle qui le
fait communier paternellement
et profondément aux souffran-
ces du peuple de France. Mais
comme il le disait un jour pour
souligner qu'il restait celui qui
commande
Je vous tiens aujourd'hui le
langage d'un chef. H a été
l'homme du destin. Par sa sa-
gesse, son sens profond du réel,
par sa haute sagesse, et par
l'autorité que lui conférait son
passé historique, il est apparu
au moment de l'effondrement
général comme le conducteur
de la patrie. Dans la grande
détresse de la France, personne
n'est sorti du rang, à l'Assem-
blée nationale, -pour s'écrier
< Moi, mais pas lui. Personne
n'a brigué le poste de comman-
dement. Et, dès qu'il a été élu
par l'Assemblée, tous les Fran-
çais ont senti ardemment que
la patrie n'était plus décapitée.
Il s'est montré non comme le
dictateur, mais comme le chef.
Tous ses actes, toutes ses paro-
les se sont toujours inspirées
du même amour de la patrie et
du même respect de l'honneur
et du devoir. Tout chef sait le
poids des ordres qu'il donne.
L'amiral Derrien, ancien com-
mandant de la marine en Tu-
nisie. qui doit être prochaine-
ment traduit à Alger devant un
tribunal militaire, tribunal ab-
solument illégal, n'avait qu'à
obéir a. son supérieur comme
doit le faire tout militaire.
L'ennemi même, qui fait pri-
sonnier un combattant, alors
même
beaucoup de mal. ne le fait pas
passer en jugement. Il arrive
même parfois que, pour rendre
hommage à l'intrépidité de cet
adversaire. 11 lui accorde les
h ~neurs de la guerre. Les tra-
ditions militaires du monde
entier s'opposent à ce qu'un
soldat puisse être Inquiété pour
avoir exécuté les ordres de ses
supérieurs.
Avec sa haute loyauté, son
profond sentiment d'équité eti
sa haine de l'arbitraire, le Ma-
réchal vient de se dresser con-
tre la parodie de justice que J
d&s Français transfuges de
leur patrie pour s'abandonner
aux Soviets, infligent à l'ami-
ral Derrien qui a obéi à ses
chefs, alors que d'autres les
trahissaient. Tous les hommes
de sens et d'esprit droit sont
rangés derrière le Maréchal.
AU COURS D UME ALLOCUTtOM RADtOMFFUSEE
jLe rot Vtctor-Emmonue~ onnonce ou peu~e italien
sa décision de se retirer des A~bFres publiques
LE PRINCE DE PtÉMONT, UEUIEMANT GÉNÉRAL DU ROYAUME
Napies, 12 avril. Vct~r-Em-
manue) a annonce dans une a'te-
cutton radiodiffusée au peupte ita-
)ien sa décision de nommer ton
fits, te prince de Piémont~ tieu-
tenant-génerat du Royaume tt'na-
tie.
M Mettant en apptication ce que
J'ai propose aux autorites « at-
Les raids a!!g!o-amef!ca!ns
45 MORTS
après le bombardement
d'une importante ville de l'Aisne
Parts, 12 avril. Oan* ta nuit de
tundi à mardi,
cKes o~trit.es ont Ètt particuHèrement
touehéts.
A t'heure actueUe, te bftan accuse
<)ttara
35 MORTS, 25 BLESSES
DANS DEUX BOURGADES
DU DEPARTEMENT DU NORD
Paris, 12 avril. Deux bourgades du
Sttd du département du Mofd où qua-
tre tint:tf'
rtcaine, ont été à nouveau bombardées
dam ta nuit de )undi & mardi.
Cette fois, bien que habttmnts aient été évacues, on a retiré
tUttre tccatité proche, trent~tfois morts
et vingt-cinq btessés. (O.fï.-Havas).
Vio.ent bomb~rd~nent
de Gttwd
Gand, 19 avril. ]-.Mia. été violemment bombardée par des
formatons de l'~viatioh anglo-améri-
caine.
Dans certains quartiara ft De rc~ta
plus, aucune maison habitable. Ce aonf
surtout des maisons ouvrières qui ont
souffert. Plus de cent cadavres ont
déjà été retires d<*s décombres.
Bombardement du parc
du pa!ais royal de BruxeMes
BruxeHes. Iï avrU. Au cours du
bombardement de BruxeHcs par l'aviation
angto-américalne, sotxanf-quinœ bombes
incendiaires sont tombées dans le parc
qui entoure te palais royal de Laeken.
Une de ces bombes a atteint un arbre situé
a vingt mètres a peine des appartements
personnels du roi Léopold qui, & ce mo-
ment se trouvai au pai
LE CABINET
DE M. MARCEL DEAT
Paris, 12 avril. Le ca'bmet de
M. Marcel M&t. mmietre secrétaire
d'Etat au Travail et 4 la SolMarita
nationale, est constitua c
CABtMET GENERAL
Dtreeteur générât
Che< de cattitMt M. Jncqaes Guionne~
Chef fMijotnt de eahioet M. Lucien
Brody.
Charees de miMi
Chargé de ntisaton t)
Chargé de service de presse M. Mau
rice Oiffard. ·
Attachés de eabtnet Mme Giiberte
Àitmayer, Mme Jeanne Michel.
Chef du secrétariat parttcutfer M
René Benedetti.
CABtMET DU SECHETAtRE D'CTAT
AU TBAVAtt.
Directeur du caMnet M. Boeer Ber-
trand.
Charges de miMMn MM. Pernand
Hamard. Maurice Colombier. Stéphane
Carre, François Paul, Antoine Pourq~e,
Jean Romna~n (délégué technique & la
direction de la formation profession-
nelle de l'apprentissage~. J. ·
Chargés de mission auprès du commis.
saritt gênerai à l'action sociate pour
les Français travaiUant en AUemagne.
attachés de cabinet M. Georges Alt-
mayer. Mlle Fieurance.
CAB)NET DU SECRETAfRE D'ETAT
A t-A SOt-'DARtTE NATIONALE
Directeur du cabinet M. ie gênerai
de division de t'armée de l'Air Redempt.
Directeur adioint M Paul Evrard.
Chef de cabinet M. Jean Morgand.
Chargé de mission M. Joseoh Tache.
D'attiré part. c'est M. Paul Rives qui
est nommé délésué du secrétariat d'Etat
au Travail et & la Solidarité nationale
en zone sud. (O.F.I.-Havas).
tiées a et à mon gouverne
nuel, j'ai décidé de me retirer
des affaires puMiques et de nom-
mer mon fUs, te prince de Pié-
mont, Ueutenant-génÉrat du Ro-
yaume. Cette nomination sera
rendua effective par un transfert
officiel du pouvoir qui aura lieu
)e Jour où tes troupes attiees a
entreront à Rome. Cette décision,
qui, j'en suis eonwaincu, eera fa-
worabt&ment acoueittie, est défi-
nitive et irrëvocabte N.
(( L'heure de ta réplique va b!entôt sonner D
ESTIME UN JOURNAL ALLEMAND
BerJin, 12 avril. Sous le titre
.t'art d'attendre le yoetMcAer
Beo&ac?t
maud a adopté depuJs plus d'un
an la tactique défensive. Il écrit
notamment
Si tes Soviets ont rabaissé ]e standard
de vie de leur peuple à un nhëau indi-
gne de la condition humaine, iLs ont,
par contre, rëaiisë au cours de ces vijtgt
dernières années une machine de guerre
Le discours de M. Corde!! Ha!t
est « une sorte d'nhunatam ?
à ré.ard des neutres
esitme-t-on à tetanbut
Istanbul, M avril. Le discours du
secrétaire d'Etat américain a été lon-
guement commente par la presse tur-
que. IA plupart des éditorialistes cri-
tiquent vivement l'attitude adoptée par
M. CordeII Hnti Tis-Yis des neutres.
C'est ainsi que le député M. Ya~tchin,
dans le journal ruttftt. qualifie les
allusions de M. Hun aux pays neu-
tres de sorte d'ultimatum L'au-
teur repousse l'accusation ~olon la-
que-le les pays neutres aident l'AUe-
magne en lui livrant de la marchan-
dise. et il déclare que ceux-ci doivent
jou;r d'une entière tibcrtô en ce qui
concerne l'échange de leurs produits.
Af. ~MH. continue M. YiUtch'n, n'a
yoU eMt.rprtmer tU'rMre'pertSKCs
settHnM.'Mt de ~tMttcc, mois sur !
it~ptrer de t'tn~uietutte.
L'auteur cite ensuite le passage du
discours de M. Hull, où celui-ci dé-
clare que les Etats-Unis n'ont pas
~'intentionL de forcer les neutres à
entrer dans la guerre et il fait obser-
ver a ce sujet qu'ils sont obligés pour
des r&tsona d'intérêt vKaI de commer-
cer avec l'étranger.
M on t)CMt nOMj enc
SUR LES DtVERS FRONTS
VMents connais, à t'M, dm la presque de Kerteh
La vi!k et te port ont été evacnês par !a Wehrmacht
Grand quartier général du Fuh-~
rer, 12 avril. CMKWMKt~u~ du
~att( commandCTHCKt
Sur te front Nor< de ta Crimée, tes
troupe attemandes et roumaines, tout en
nvrant de durs combats, se eont~sepiiées
sur dea positions situées o
péntnsu)8 de Kortch, ta witte et !e port
de Kertch ont ét6 étacuts après
destruction de toutea 'es instaurons
stratexioues importantss. De ~iotents com-
bats sont en cours contre tea troupes bo!-
che
Dans )a rée'on d'OttidiOfto). a t'est de
t'em!
et anéanti det forces soviétiques aui
avaient proKressé. Vingt chars ennemis
ont été détruits.
Sur ie Dniestr inférieur, au sud-e~t
d'Orhaiu et au nord-Mt
iassif, des troupes rapides aHemandes ont
re)Mé ('ennemi et se sant emparées d'une
hauteur importante. P)us«urs tormaOons
tentatives de percés sovtétiouss soutenues
ennemies coupées
Entre Stanisia'vow et Tamopot. out Mn-
tinue t M défendre avec acharnement,
(es détachements atiematds ef hongrois
M sont emnarés a nouveau d'un certain 1
BMan des apparus américains abattus sur !~t!ûma~e
BOMBARDEMENT D'AIX-LA-CHAPELLE ET DE STETTtN
Sane consutter G
LeComKe~AtgefrMrgamse
TEtat-ma{ora!ssMent
Tang
au court des dernteres tingtquatre
heufes, te eomitt d'At~ef a nommt )'ex-
B~nérat Bétheuard au pMte nou
de te OtfenM que t'on aw~it «<{ert t
Ciraud. Ce pMte avatt Et* d abord pr<~
pec~ au); ex-gén~rau~ juin et ttciattre
d3 Tassig'ny qui ont ~etin~ cette offre.
O'autre part, t'ex ~tnoraf Kœnfg, qui
est arrivé à Londres, a été déOgné pouf
aesurer toutes tes tiatsont
ricain de ta zone du Nord de ta France
en. eaa d'une é~entue!
M. Le Trocquer, chaff~ te comitf
d'Atgër d'of~antser répreMton en
France en cas de sueces de: déharmte-
encore plus puissante que, ne pouvait
le prévoir une nation civilisée.
H est clair que SA destruction ne peut
se réaliser rapidement d'autant ptus que
tes forces du Reich doivent, d'autre part,
faire face à la menace anglo-américai-
ne. Les armées allemandes ont dû en
conséquence adopter ta tactique défen-
sive et parfois effectuer des mouvements
de retraite. Neanmois, l'avance soviéti-
que ne ressemble en rien à celle de l'ar-
mée allemande en 1941. Alors qu'à cette
époque de grandes fractions de l'armée
soviétique avaient complètement cessé
d'exister, les bolcheviks n'ont pâmais
réussi un encerclement analogue au cours
de leur avance, exception faite pour Sta-
lingrad.
Le Foeth~cher Beo&aehter con-
clut
L'heure de la réplique va bientôt ton-
ner. Quand les réserves militaires et tes
perfectionements techniques auront fait
If-Ut apparition sur les champs d" ba-
tfuNe, la guerre prendra son aspect dé-
crit.
APRES L'ORDRE BU JOUR
DU MARECHAL ANTONESCO
BerUn. 12 avril. La. presse de
Bucarest commente encore, ce ma.-
tin, i'ordre du jour que le maré-
c&a.l Antonesco a adre&së 6. l'ar-
mée.
Le journal r
Cet ordre da maréchal Antonesco EeM
retenu par l'histoire car il témoigne de
r
sion victorieuse. Les tentatives ennemies
de briœr le front intérieur du pays par
des promesses hypothétiques ou des atta-
ques
AV!S
Un rMserUMant trança~
m)t)te)re a)temxn
t) a eM trouvé eoupabte d'ava'r
canduft, ces dern~rt ntofs, de*
offtciers angta!s et amertcatna
ayant fait un atterrfssase foret,
peur tea remettre t Perpignan &
un sujet espagno) qut ëtatt char.
69 de )M cend«tre ~'n Espafioe.
Le iugtment a été exécute.
nombre de toca)ité9 matsft une optnittttt!
réeistaneeennemte.
Dans )a rëgten de Kowe) nos troupe*
ont taitM en pièces
Au Md-est d'OstreM des attaauea t'o).
thmtojUM tnoessantee, attectutes Mec dot
fereM fraiehes et un pu~Mmt ap(mi d'a-
ff
Au cours d'attaoues eontrs )e Centre et
t'Est ricatns ont suht a nouveau hier de tour-
ttea perMa. Cent «ngt neuf aotiarti)~ en-
nemis, parmi teMtuett M5 tMmtardier~
Ctuadrimoteurs. ont étde xiotents combats aériens et par ta D.
C.A. Des dommages ont eM catMts et des
pertM sont & deptorer narmi ta pOjtuta-
tion dant ptusHura dee toeatités atta-
ttueas, notamment a Stettin.
La nutt dernfere, par temas eouyert,
tes tMmbardKrs bntanntfjues ont effectue
une attafftte terroriste sur ta ciMe tt'Aix-
ta-Chapette. Des ttésats ont été c:mses et
ta popt(
condittons
POmWE ÉTRANGÈRE
SOVIETIQUE
Les dirigeants de l'U.R.S.S. pour-
suivent de-p~us en plus activement
une politique étrangère dont les
derniers succès sont particulière-
ment inquiétants. La presse suisse
ne cesse de signaler la menace que
représente pour le monde l'm-
f :uence croissante des Soviets et
te Joura~ de Genève annonçait,
récemment les résultats obtenus
par Vichinsky et Bogomolov
Ces deux agents, écrivait-il, vien-
nent de remporter, en même temps
deux succès, le premier en pous-
saut Badoglio à reconnaître le gou-
vernement Tito-Ribar et ,à rompre
tes relations diplomatiques avec lit
t-'inlande, le second en obtenant
la condamnation de Pucheu, cohmi
pour ses sentiments anticommu-
nistes. L'intervention évidente do
M. Bogomolov dans le procès de
Pucheu n'a pas recueilli l'appro-
bation des alliés t anglais pour
qui la tradition du commbn
law est heurtée par ces proce*
dur~s sommaires qui tiennent plus
de la politique que de la jusUce. e
Devant les reactions de la Gran-
de-Bretagne, après ces deux succès
soviétiques en Italie et en Afriqua
du Nord, on peut pressentir la fu*-
ture rivalité anglo-soviétique, ai
l'U.R.S.S. réussit à devenir une
puissance méditerranéenne.
Les méthodes de l'U.R.S.S. sont
d'ailleurs variées. Le Journal de
Ceneve les analyse de la manjèra
suivante « En premier lieu, les
dirigeants de l'U.R.S.S. dont la
formation spirituelle est essentiel-
lement pragmaUsc, ti&nnent en.
réserve pour chaque pays ou pour
chaque problème, plusieurs cartes
qu'ils peuvent jouer, selon les con-
jectures de la situation politico-
militaire. Ces diftérentes soIat.MMi9"
qui sont envisagées comme des
moyens, pour 'parvenir au mémo
but dérivent d'une conception uni-
que dont il est impossible d'ail-
leurs de se faire une idée précisa
En second Lieu, il apport que le
Kremlin, depuis, la dissolution du
Komintern considère les partis
communistes comme des points
d'appui beaucoup trop étroits et*
faibles pour le dé-ve~oppement de
ses vastes projets politrques. Les
partis communistes peuvent tout
au plus jouer le rôle d'imtiateu.rs<
comme M. Churchill l'a déclara
crûment dans son dernier discours
aux Communes, en décrivant .t'évo<
lution. intérieure de la Yougo< j
&Iavie. D ]
Les velléités d'hégémonie moit<
di
helvétique qui, par l'intermêdiairer
du « Bund de Berne lance un
cri d'alarme Notts ne nous fai-
sons pour la Russie aucune illu~ j i
sion. Malgré la dissolution da
Komintern, malgré l'accentuation!
du nationalisme russe les plans
de domination mondiale des révo-
luUonna.ire.s bolchevistes ne sont
pas enterrés, ils prennent seule-
ment une autre forme.
Ainsi, avec persévérance et ne
reculant devant aucun sacrifice,
les Soviets cherchent à gagner la
confiance des peuples et réussis-
sent à étendre dans le monde une
influence qui, semble-t-il, ne peut
être actueltement contrecarrée, a
l'intérneur d'un Etat, qu'en réali-
sant les réformes qui s'imposent et
ea s'employant à faire rêgnef
~union. w
deux awione ennemis ont «ë dëtrottt.
La nuit ttentiere, des avions t)e eamhat
rao'
terre.
h~pectioa de 1 admimstratear
en chef
de Kouang-Tcheou-Wan
Hanoi, 12 avril. Au cours du voyage
d'inspection que vtent d'effectuer M. Ro-
ques. administrateur en chef du territofre
de Kotcmg-TcMou-Wan, la popuistion in.
digene M a exprime'sa gratitude poor tM
aeuvres' sociaies et tes travaux d'hygiène
dont eNe est beneticiaire.
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