Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 01 avril 1944 01 avril 1944
Description : 1944/04/01 (Numéro 1297)-1944/04/02. 1944/04/01 (Numéro 1297)-1944/04/02.
Description : Note : un seul numéro pour samedi et dimanche. Note : un seul numéro pour samedi et dimanche.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510914w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
~me<ït 1" ÀvrM et DtBMnehe 2 Aw:t tMt
t FRANC
N" 1S97 156' ANNEE
PtMX DE L'ABOMMEMEMT
FranMfËtranf{er(Affr r~u)t) IMtf. 360 tf.
Htrim~ër (autre pays) MS tf. 440 te.
REOACTtOM et ADMtMtSTRATtOtt
PROVISOIREMENT
t3. Rue d« Pert, CLERMOMT FERnAKB
T6)6ph- fMdMt. et Admtntstr. eT~tt
MrMte M~~rup~f~ue <
DÉBETS ~VEt«nCt.EnMOHTF<
C. C. P. ) Ocrmont-Ferrand 28 40t
JOmAL CES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES~
Clermont-Ferrand, le 31 mars
FACE AU DESOR!)RE
Il suffit de parcourir quoti-
diennement les nouvelles brè-
ves des journaux, pour se ren-
dre compta de la multiplicité
des attentat s contre les person-
nes, et du caractère qu'ils revê-
tent tous indistinctement. Les
faits criminels que la dissidence
a tenté de mettre sur le compte
du patriotisme portent tous la
marque du plus évident bandi-
tisme. L'illusion n'est permise à
personne. Les dissidents esti-
ment que le fait de penser
autrement qu'eux doit entraîner
la peine de mort. Mais il n'est
même pas besoin pour armer
le bras des meurtriers d'une
divergence d'opinions. Une mai-
son plus ou moins isolée, et
qu'ils savent sans défense, les
braves gens 'n'ayant pas con-
servé d'armes chez eux, leur
parait tout simplement une
proie facile à saisir, et sans dan-
ger. Us sont abondamment ap-
provisionnés en armes et muni-
tions par l'étranger et ses para-
chutistes. Le pillage s'en suit
généralement et' quand ils le
peuvent, ils déménagent métho-
diquement le butin qu'ils ont
découvert.
Très souvent aussi, ils tuent
pour tuer. pour se faire la main,
pour s'entraîner. Leurs exploits
se passent de courage. Ils pré-
parent soigneusement leurs
coups, et les exécutent à l'heure
où 11 n'y a aucun péril, et
où ils bénéficient le plus de la
surprise. Souvent aussi, c'est
pour la satisfaction de ravager,
d'anéantir tout ce qui peut ser-
vir à l'ordre humain et natio-
nal. Ici, c'est un fermier qu'on
attaque dans sa maison, dont
on détruit l'outillage, dont on
brûle les récoltes. Ailleurs, c'est
un médecin qu'on attire dans
un guet-apens pour le tuer et
le dépouiller. Ou bien c'est une
famille connue pour ses opinions
anticommunistes, qui est déci-
mée à coups de mitraillette.
Partout, les terroristes n'agis-
sent que dans une volonté de
pillage, de lucre et d'anarchie.
A travers tous ces brigandages
où l'on volt que la vie humaine,
l'existence des braves gens ne
comptent plus et alors que les
meurtriers pensent trouver,
après le crime, leur salut dans
la fuite, c'est bien la volonté de
bouleversement général qui ap-
paraît à la base du plan établi
par la dissidence. Toutes les ini-
tiatives criminelles sont d'ail-
leurs encouragées par celle-ci
et les professionnels du bandi-
tisme eux-mêmes se voient dé-
cerner les plus chaudes félici-
citations pour leur coopération
expérimentée.
Pendant des mois, ces bandes
ont terrorisé le pays, et des
naïfs ou des gens de mauvaise
foi prétendaient qu'elles incar-
naient le patriotisme français.
Or, elles étaient composées de
la lie européenne, des malan-
drins rejetés de leur pays, des
communistes, des criminels de
droit commun et de jeunes gens
qui. atyant gagné le maquis,
après avoir été empoisonnés
par les propagandes de l'étran-
ger. se trouvent ensuite aux
mains des bandits de grands
chemins, et des troupes d'assas-
sins et de pillards. C'est là sans
doute une belle conception de
l'amour de la France.
Les mesures énergiques prises
par le gouvernement et 'ses trou-
pes du maintien de l'ordre, vi-
sent a anéantir ce débordement.
A la. violence, il est décidé à
opposer la force. Beaucoup de
nos villes, une multitude d'in-
dustries, la plupart de nos ports
sont d'ores et déjà ruinés par
l'aviation alliée, pour de nom-
breuses années. Le déborde-
ment du terrorisme apparaît
comme une action synchroni-
que et complémentaire. On se
rend compte qu'il ne peut pro-
fiter qu'à tous ceux qui, son-
geant aux sanglants combats
éventuels dont le Spectator
nous menace, souhaitent notre
disparition dans la ruine et
l'anarchie.
Le Maxéchàt réprouve les méthodes
judiciaires du comité d'Alger 1,
Vichy, 30 mars. Recevant un n
reprôsent.ant de FO. F, ''K le- mare-
chal de France, chef de l'Etat, a
évoqua les procès qui se dérou-
lent a.ctu'eHement devant le tribu-
nàt militaire d'Atger.
C'e<< ochal, ~Me !c.; mi~ o/tC!<;f< o« sotdQfs. so?t: con-
BtLLETS NON VALABLES
ENC!RCULAT!ON
RECT)F)CATtOM
Une [)(;p6che erronée a ~dtf)U~ com-
tna devant Mre refusés te~ DU!ets de
nnHe fr. dont Jas numÉros~ie série sont
compris entre 7.55 et 8.8M.
En r~aht<5. tt faut Ure entre 7 755
et 7.8M.
Les dec!arations de revenus
doivent être affranchies
Vichv. M mart. De nombreux con-
tribuables croient pouvoir expédier en
franchise leurs décorations de revenus
aux contrôleurs des contributions direc-
tes. L'administration des P~T.T. rappelle
que ces envois ne bénéficient pas de la
franchise postate.
Les pUs non affranchis )tu départ se-
ront passibtes de ta doubM taxe & l'ar-
rivée et. de ce tait. susceptibles d'être
refuses par )es fonctionnaires destina-
taires. (O.F.I.-Havss).
Vioteote tempête de sab!e
en Egypte
Le Ctire. 30 mars. Pendant
quatre joura. t'Egypte :a été vir-
tueUement isotëe du rest.; du monde
par une terrible tempt~ qui s'est
dëchainee sur tout le deita. Toute
ta région du Caire, d'Ate]:and)'ie et
du désert du Moyen-Orient a été
ensevette dans un épais brouillard
de sabte. Deux trains sur !a ligne
de Patestine ont etë enterres dans
les sabfes, et des avions ont pris
rau- paur rayitaiUer les passagers.
LE PARLEMENT BRITANNIQUE A VOTE
LA CONFIANCE A M. CHURCHILL
j~onures..jnent a présenté aujourd'hui, aux Com-
munes une motion de confiance qu'il
avait décidé de déposer à la suite de
la défaite subie par lut il y a (ieuxj
jours sur ]a. question du traitement
des instituteurs et des institutrices.
Par 495 voix contre ?3 [une centaine
de députas se sont abstenus). le Parle-
ment a accorde sa. confiance au pre-
mier ministre qui avait déclaré Me.r
ne pas vouloir faire de différence en-
tre ia politique extérieure et la poli-
tique intérieure du cabinet, et avait
demande aux députes de soutenir le
gouvernement dans toutes les mesures
que celui-ci jugerait nécessaires de
prendre
Tout oofe a'opp09«Mn~ avait ajoute
M. Churchill. Mr Hn mangue de <;on/fanct, et te fa6tnet
'tonHfratt sa ac~M~fon !'i! <'tatt mis
Mte noMt'eHe yot~ CK ?ntnor;M.
Al>rès cette priso de postt:on » de
Apres cette prise de position de
M. Churent! te vote d'aujourd'hui
était prévu d'avance en effet, person-
ne aux Communes ne veut assumer la
responsabilité de provoquer une crise
mnnterieUe qui. eta'Mt .donne ia. i-
tuation pol!t:que extérieure de Ja
-)-
Le monstre âu I;och Ness
Le monstre du Loch Ness
» est tué dans les rues
d'un port chilien 1
Barcelone, 30 mars. –La presse es-
pagnole publie un télégramme sen-
sationnel émanant de Punta-Arenas
(Chili) annonçant une nouvelle appari-
tion du fameux <; monstre marm »
dont on n'avait plus entendu parler de-
puis qu'il avait quitté les T~ves du
Loch Xess.
Durant plusieurs heures, annonce ce
teiësramme, un grand monstre marin
s'est promené dans les rues de Ja ville.
Lonfr de 5 mètres, pesant plus de 2.0SO
kilos, le monstre, dont la gueule rap-
pelle celte d'up clUen, avait le corps
couvert d'un'poii court griMtre. Apres
avoir défoncé portes' et devantures à
coups de queue et ~d'axerons et semé
ia pan.que parmi ta population épou-
vantée, l'étrange animai qui semble
provenir des mers du Sud. a été fina-
lement tué à coups de fusil alors qu'il
regagnait la piage.
Une deuxième dépêche précisé que
Ces 90.000 habitants de Punta-Areuas re-
mis de ieur émotion ont défiic devant
le cadavre du monstre marin. 'O.F.I.)
URE AUJOURD'H~
te sowMttir de yu!e! LenMftre. Mau-
rice RicoM.
t~/tR/Nr~ COJ:0~7~tE'. JMM Mer-
wo:. cotontboy.
MCrMM. Lettres <{'htff?MtKjie, t. J.
Mario Meunier.
dut)Ht?jtëi!,caf!txft'OH(/(tt<(fM'o&c'r
SM.c &r
~e Manchot a e.cprtm~ sa r~ry-
ba !;tat''e~duCom!
Le capitaine Pe!tier, adjoint
du tieutenamt-co!onet Cristofini
condamné aujc travaux forcés
à perpétuité
Tanger. 30 mars. Le oroees du capi-
taine Peitier, adjoint dtt Heutenant-coto-
nei Cristofini condamne a mort hier par
les gauUtstes & ia tête de la mis.
sion chargée par le gouvernement fran-
çais de mettre sur pied la phalange
africaine a commencé hier après-midi.
Après une courte délibération. le capi-
taine Peitter, a été condamne aux tra-
vaux torcês & perpétuité.
Les r
PLUS!EURS LOCAUTES ? LA BAKUEUE EST 0~ PAR!S
SOKT BOMBAMES: <7 MORTS, 50 BLEMES
Paria. 30 mars. Dam )
b&mb!
bre de t«ca)ites de )a hant'eue est de Par)*, f
Jusqu'à présent, dtx-tspt cadavres et une c!nquanta)ne de 6)e~tét ont été
dégage* de< décombres.
Le* dég&ts materiats sont oens)derab)e<, un certain nombre jde matMna
ont été détruites et d'autres ptus eu motnt gravement endommagées.
M. Démange., pré que de Meaux, se tont rendus sur te* tteux du bombardement. (0~.t. Mayas).
Les obsèques des 96 victimes d'une vH!e du Sud-Ouest
Bordeaux, 30 mars. La population
de la vtHe du sud-ouest ~a Dtus éprou-
vée par le bombardement de lundi a fait
aujourd'hui d'Émouvantes obsèques aux
96 victimes dont tes cercueits avaient
ëM placés au miliett du jardin puMtc
où s'est déroutée ta cérémonie funèbre.
Parmi les couronnes et les eerbes de
f:eurs oti remarquait celles qu'avaient
envoyées le chet de l'Etat et le chef
du gouvernement.
Près des famitles en deuil avaient pris
Grande-Bretagne, aurait des consé-
quences incaicu~abies. Le parti tra-
vailliste, notamment, dont beaucoup de
nmjbres avaient voté lundi dernier
pout l'amendement modifiant le pro-
jet gouvernementa!, a décide ce ma-
tin. au cours d'une réunion privée de
soutenir le-cabinet.
SUR LES D)VERS FRONTS
La WehfmachttMnt toujours dans M et Tarnopo!
LA VILLE DE CZERNOWÏTZ A ÉTÉ ÉVACUÉE
Grand quarti&r général du Fut)-
rer,30mars.–Co/HntM/gMedM
/tGu< eoM'Handement
Centormément aux ordres reçus, nos
troupes ont décroché du Bous ukrainien
intérieur sans ouet'ennemi entraxe leurs
meuvements.
Au sud de Batta et dans )a régi comprise entre )e Dniestr et )e Prouth.
d'assei! vio!entes attanues ennemies ont
été arrêtées après de durs combats.
Au sud de Proskouro*. )a )utte eontinue,
acharnée et indécise. t.a vitte de Cterno-
witt a été évacuée. Oans)a région de
Stanistawow, de ootents combats sont en
cours contre tes formations ennemies aui
projiressatent.
La vaiXante sarnison de Tarnopo) a re-
poussé, à nouveau, des attaoues concen-
triquesdesSo*iets.
Combats aériens au-dessus du centre deT~emagne
Eo ttatje, on ne sitnate pas de combats
emportants.
Le M mars, vert mid). une tormation
de bombardiers américains, fortement pro-
875.~ TO~Em"
Tet!e! sont tes pertes suédoises
en navires de commerce
depuis le début du conflit
Stockholm, 30 mars Selon une infor-
mation de !'agence Ttdningttmas Tele-
grambyraa. !es pertes de ]a flotte com-
merciate suédoise, aepuis !e début du
conf)it, s'élèveraient à 2t8 nttytres jau-
geantautota.t875.809 tonneaux.
ttCcspertes.prêctse l'agence, sont dues
exctttsivement aux mines magnétiques,
aux bombes et aux torptHes britan-
niques.* s
!rntatîpn en Afrique du Nord
âpre* !et récentes déclarations
duprMtdentRooMvett
Tanger. 30 mars: Les informations;
répandues le 24 mars par ta presse et
têt agences américaines suivant lesquel-
les te président Rocseveit aurait décidé
de laisser au gênerai Etsenhover ie eota
de traiter comme il te juserait oppor-
tun, en cas de débarquement en france.
avec ics personnes ou les groupements
qu'it estimerait représenter ia souverat-
netë françatse. ont causé dans les milieux
de ta dissidence une ëmocion et une irri-
tation qui vont sans cesse croissant.
Les déclarations ameres faites mardi par
de GauUe devant l'a&sembiee consultative
fl'Atser ont été suivie aujouid'hu* par le
vote d'une motion adoptée à l'unanimité
par le t,roupement dissident et que tou'te la presse nord-africaine
reproduit en bonne place. Cette motion
déclare que la position adoptée par le
président Roosevolt ne peut provenir
que d'une méconnaissance absolue y
de la véritable situation et affirme avec
force que le comité d'Alger e!.t seul qua-
lifié oour représenter la souveraineté
française.
place M. SabaMer. Drefet régional repré-
sentant le ~m~smun~
.cipa~itésdes'vmea voisines~
An coure de ttt c~rëmonie re:igie!Me,
Mgr Saint-Pierre, évéque de Gordus, fit
appel à t'unton des cœurs dans le
malheur, puis donna Tabsoute.
A l'issue de ta cérémonie. les corps
ont été conduits dans tes dtHërents cime-
tières ou ils ont été inh))méa en pré-
sence des familles. (O.F.I.-Havas).
83 MORTS
et de nombreux btessés
dans une petite vttte du Nord
Paris. 30 mars. t.'a*amértcaioe* bombarde de nutt une
))ewr)eres ont été gravement atteintes. Le
«ombre datmer't est aetuettement de
M. H ya en outre de nombreux btes-
ses.tO.F.I.-Havas.)
Dans ta resien de Bredy, nos troupes,
après de durs combats, «ht déjoué de
viotentes tentatives de percée ennemies et
ont détruit soie chars sur vingt-sept as-
'saitiants.
Oe vieientes attaques botcheviques ooo-
tre !a ti)!e de Kote) ont tohoué à nou-
veau devait Au nord et au nord-est de fette v)Ue, nos
di"is'ons se sont emparées de plusieurs
tecatitës, au cours d'une attanue contre
tes troupes ennemies au) se défendent avec
acharnement.
Entre te Cniepr et Tehnussy, )a t)a-
tai))e défeosive a auxmen~ë d'inteostté.
Les attaaues soviétiques, soutenues par un
grand nombre de chars et C'avions de ba-
tai))e, ont ~ëté repoussëes après de durs
combats, un assM srand nombre de chars
ennemis ont été détruits ou disperses par
)e feu concentré do ta défense, avant eue
t'ennemi ait pu atteindre inos positions.
têgée par )a chasse, a survoté te centre
de t'Aitema6'M et jeté des bombes dans
ta réti'on de Brunswic)<. t-es dégâts nrowo-
aués et tes pertes sent minimes. Vingt-
deux avions ennemis, parm~ testtueïs d&u-
M bombardiers quadrimoteurs ont été dé-
truits au cours do viotMts combats aé-
riens e< t'ans des conditions de détense
défavorables:
NoaveHe arme àHemande
te tank mincscuie
BerUn. M mars. Tous ]es
journaux r?[n.'&dutseni la photo-
graphie d'une nouveHe arme em-
ployée depuis très peu de temps
dans l'armée a.Uema.nde. U s'a-
git d'un tank minuscule appe)e
-Gr.Hath'f)ut peut être dirie~,
& dt-stance. Sa réserve explosif
est énorme et causé Je~ pim
KrAnds dégâts aux blokhaus.
(O.F.I.-HavM).
'T–
Prépomïera~e améncame
Dans la Charte' de l'Atlantique
qu'ils ont promulguée le 14 août
194]. le président des Etats Unis et
le Premier ministre de Grande-
Bretagne ont énonce les principes
qui devaient "guider la politique
extérieure de leurs gouvernements.
H y était dit que leurs pays ne re-
chercheraient aucun agrandisse-
ment territorial ou autre, qu'ils
s'efforceraient de faciliter à tous
les Etats, grands ou petits.-Ia par-.
ticipation sur un pied d'égalité au
commerce mondial.
Or, il apparaît de plus en' plus
que ce renoncement aux bénéfi-
ces, cette égalité sous-entendue, de
tous les Etats, grands ou petits,
sont des principes qui, en fait,
avantagent les Etats-Unis, r-shcs et
commerçants, par rapport a une
Angleterre épuisée par la guerre.
C'est sur le plan économique que
se traduit la suprématie nord-
américaine elle se revête par le
rapprochement de dominions bri-
tanniques et des Etats-Unis et par
la concurrence commerciale qui
oppose, avec succès, les Etats-Unis
à l'Ang)etcrre.
Il est indéniable qu'un certain
nombre de dominions britanniques
s'oriente économiquement vers les
Etats-Unis. Le premier d'entre eux
est l'Australie dont ses dirigeants
disent que les faits géographiques
l'obligent < impérieusement à des
relations stratégiques avec l'Amé-
rique On considère, dans les mi-
)ieux « alliés x que les relations de
l'Angleterre avec l'Australie à tra-
vers l'océan Indien constituent
l'un des. problèmes les plus embar-
rassants de la stratégie impériale.
Les Etats-Unis tournent l'interdic-
tion des annexions territoriales
par l'obtention de bases sur les
routes-commerciales mondiales
Un député du conseil consultatif
australien a déclaré qu'il n'était
pas « inconcevable que l'Austra-
lie partageât quelques-uns des ter-
ritoires placés sous son mandat
avec les Etats-Unis
Le gouvernement australien a
officiellement démenti ces vues
mais sans cacher les visées de son
pays sur la Nouvelle Galedonie,
territoire colonial français.
L'orientation du Canada vers les
Etats-Unis est aussi évidente elle
est de plus facilitée par l'existence
d'une frontière commune entre les
deux pays. tLe ministre canadien
a Washington a déclaré le
nouveau caractère des relations
plus étroites entre le Canada et
les Etats-Unis que la guerre a for-
gées, semble devoir être définitif
Selon l'agence Reuter, des person-
nalités canadiennes, désireuses de
voir réviser la loi britannique sur
la constitution canadienne, esti-
ment que « sans que la sympathie
canadienne pour la Grande-Bre-
tagne ait diminué,, il va de soi
que l'opinion canadienne puisse
s'écarter et s'affranchir progressi-
vement de la conception d'un con-
trôle britannique sur les change-
ments continuels que l'on se pro-
pose de faire intervenir
Dans le domaine de la concur-
rence commerciale, les Etats-Unis
jouissent d'un singulier privilège
sur I,a Grande-Bretagne. A Ankara,
on déclare que l'opinion américai-
ne est la suivante « Certains di-
sent que les Etats-Unis ont finance
la guerre, ils doivent donc aussi
financer la paix
Le Grande-Bretagne est conscien-
te du danger. A la Chambre des
Communes, un député conserva-
teur a déclaré qu'après la guerre
les Etats-Unis désireraient avoir la
suprématie .aérienne comme la
Grande-Bretagne avait eu la su-
prématie maritime pendant des siè-
cles. Un détail est assez significatif
de la relativité de la puissance
économique des deux pays la
solde des troupes. Le soldat améri-
cain perçoit nettement plus que le
soldat britannique. Cette inégalité
a d'ailleurs fait l'objet d'interpel-
lations à la Chambre des Com-
munes.
Ainsi, la Charte de l'Atlantique,
malgré de généreuses pro.nMsses.
avantage considérablem&n't les
Etats-Unis par rapport à la Gran-
de-Bretagne elle ne manquera.
pas de les avantager encore vis-
à-vis des autres nations.
t FRANC
N" 1S97 156' ANNEE
PtMX DE L'ABOMMEMEMT
FranMf
Htrim~ër (autre pays) MS tf. 440 te.
REOACTtOM et ADMtMtSTRATtOtt
PROVISOIREMENT
t3. Rue d« Pert, CLERMOMT FERnAKB
T6)6ph- fMdMt. et Admtntstr. eT~tt
MrMte M~~rup~f~ue <
DÉBETS ~VEt«nCt.EnMOHTF<
C. C. P. ) Ocrmont-Ferrand 28 40t
JOmAL CES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES~
Clermont-Ferrand, le 31 mars
FACE AU DESOR!)RE
Il suffit de parcourir quoti-
diennement les nouvelles brè-
ves des journaux, pour se ren-
dre compta de la multiplicité
des attentat s contre les person-
nes, et du caractère qu'ils revê-
tent tous indistinctement. Les
faits criminels que la dissidence
a tenté de mettre sur le compte
du patriotisme portent tous la
marque du plus évident bandi-
tisme. L'illusion n'est permise à
personne. Les dissidents esti-
ment que le fait de penser
autrement qu'eux doit entraîner
la peine de mort. Mais il n'est
même pas besoin pour armer
le bras des meurtriers d'une
divergence d'opinions. Une mai-
son plus ou moins isolée, et
qu'ils savent sans défense, les
braves gens 'n'ayant pas con-
servé d'armes chez eux, leur
parait tout simplement une
proie facile à saisir, et sans dan-
ger. Us sont abondamment ap-
provisionnés en armes et muni-
tions par l'étranger et ses para-
chutistes. Le pillage s'en suit
généralement et' quand ils le
peuvent, ils déménagent métho-
diquement le butin qu'ils ont
découvert.
Très souvent aussi, ils tuent
pour tuer. pour se faire la main,
pour s'entraîner. Leurs exploits
se passent de courage. Ils pré-
parent soigneusement leurs
coups, et les exécutent à l'heure
où 11 n'y a aucun péril, et
où ils bénéficient le plus de la
surprise. Souvent aussi, c'est
pour la satisfaction de ravager,
d'anéantir tout ce qui peut ser-
vir à l'ordre humain et natio-
nal. Ici, c'est un fermier qu'on
attaque dans sa maison, dont
on détruit l'outillage, dont on
brûle les récoltes. Ailleurs, c'est
un médecin qu'on attire dans
un guet-apens pour le tuer et
le dépouiller. Ou bien c'est une
famille connue pour ses opinions
anticommunistes, qui est déci-
mée à coups de mitraillette.
Partout, les terroristes n'agis-
sent que dans une volonté de
pillage, de lucre et d'anarchie.
A travers tous ces brigandages
où l'on volt que la vie humaine,
l'existence des braves gens ne
comptent plus et alors que les
meurtriers pensent trouver,
après le crime, leur salut dans
la fuite, c'est bien la volonté de
bouleversement général qui ap-
paraît à la base du plan établi
par la dissidence. Toutes les ini-
tiatives criminelles sont d'ail-
leurs encouragées par celle-ci
et les professionnels du bandi-
tisme eux-mêmes se voient dé-
cerner les plus chaudes félici-
citations pour leur coopération
expérimentée.
Pendant des mois, ces bandes
ont terrorisé le pays, et des
naïfs ou des gens de mauvaise
foi prétendaient qu'elles incar-
naient le patriotisme français.
Or, elles étaient composées de
la lie européenne, des malan-
drins rejetés de leur pays, des
communistes, des criminels de
droit commun et de jeunes gens
qui. atyant gagné le maquis,
après avoir été empoisonnés
par les propagandes de l'étran-
ger. se trouvent ensuite aux
mains des bandits de grands
chemins, et des troupes d'assas-
sins et de pillards. C'est là sans
doute une belle conception de
l'amour de la France.
Les mesures énergiques prises
par le gouvernement et 'ses trou-
pes du maintien de l'ordre, vi-
sent a anéantir ce débordement.
A la. violence, il est décidé à
opposer la force. Beaucoup de
nos villes, une multitude d'in-
dustries, la plupart de nos ports
sont d'ores et déjà ruinés par
l'aviation alliée, pour de nom-
breuses années. Le déborde-
ment du terrorisme apparaît
comme une action synchroni-
que et complémentaire. On se
rend compte qu'il ne peut pro-
fiter qu'à tous ceux qui, son-
geant aux sanglants combats
éventuels dont le Spectator
nous menace, souhaitent notre
disparition dans la ruine et
l'anarchie.
Le Maxéchàt réprouve les méthodes
judiciaires du comité d'Alger 1,
Vichy, 30 mars. Recevant un n
reprôsent.ant de FO. F, ''K le- mare-
chal de France, chef de l'Etat, a
évoqua les procès qui se dérou-
lent a.ctu'eHement devant le tribu-
nàt militaire d'Atger.
C'e<< o
BtLLETS NON VALABLES
ENC!RCULAT!ON
RECT)F)CATtOM
Une [)(;p6che erronée a ~dtf)U~ com-
tna devant Mre refusés te~ DU!ets de
nnHe fr. dont Jas numÉros~ie série sont
compris entre 7.55 et 8.8M.
En r~aht<5. tt faut Ure entre 7 755
et 7.8M.
Les dec!arations de revenus
doivent être affranchies
Vichv. M mart. De nombreux con-
tribuables croient pouvoir expédier en
franchise leurs décorations de revenus
aux contrôleurs des contributions direc-
tes. L'administration des P~T.T. rappelle
que ces envois ne bénéficient pas de la
franchise postate.
Les pUs non affranchis )tu départ se-
ront passibtes de ta doubM taxe & l'ar-
rivée et. de ce tait. susceptibles d'être
refuses par )es fonctionnaires destina-
taires. (O.F.I.-Havss).
Vioteote tempête de sab!e
en Egypte
Le Ctire. 30 mars. Pendant
quatre joura. t'Egypte :a été vir-
tueUement isotëe du rest.; du monde
par une terrible tempt~ qui s'est
dëchainee sur tout le deita. Toute
ta région du Caire, d'Ate]:and)'ie et
du désert du Moyen-Orient a été
ensevette dans un épais brouillard
de sabte. Deux trains sur !a ligne
de Patestine ont etë enterres dans
les sabfes, et des avions ont pris
rau- paur rayitaiUer les passagers.
LE PARLEMENT BRITANNIQUE A VOTE
LA CONFIANCE A M. CHURCHILL
j~onures..jnent a présenté aujourd'hui, aux Com-
munes une motion de confiance qu'il
avait décidé de déposer à la suite de
la défaite subie par lut il y a (ieuxj
jours sur ]a. question du traitement
des instituteurs et des institutrices.
Par 495 voix contre ?3 [une centaine
de députas se sont abstenus). le Parle-
ment a accorde sa. confiance au pre-
mier ministre qui avait déclaré Me.r
ne pas vouloir faire de différence en-
tre ia politique extérieure et la poli-
tique intérieure du cabinet, et avait
demande aux députes de soutenir le
gouvernement dans toutes les mesures
que celui-ci jugerait nécessaires de
prendre
Tout oofe a'opp09«Mn~ avait ajoute
M. Churchill. Mr
'tonHfratt sa ac~M~fon !'i! <'tatt mis
Mte noMt'eHe yot~ CK ?ntnor;M.
Al>rès cette priso de postt:on » de
Apres cette prise de position de
M. Churent! te vote d'aujourd'hui
était prévu d'avance en effet, person-
ne aux Communes ne veut assumer la
responsabilité de provoquer une crise
mnnterieUe qui. eta'Mt .donne ia. i-
tuation pol!t:que extérieure de Ja
-)-
Le monstre âu I;och Ness
Le monstre du Loch Ness
» est tué dans les rues
d'un port chilien 1
Barcelone, 30 mars. –La presse es-
pagnole publie un télégramme sen-
sationnel émanant de Punta-Arenas
(Chili) annonçant une nouvelle appari-
tion du fameux <; monstre marm »
dont on n'avait plus entendu parler de-
puis qu'il avait quitté les T~ves du
Loch Xess.
Durant plusieurs heures, annonce ce
teiësramme, un grand monstre marin
s'est promené dans les rues de Ja ville.
Lonfr de 5 mètres, pesant plus de 2.0SO
kilos, le monstre, dont la gueule rap-
pelle celte d'up clUen, avait le corps
couvert d'un'poii court griMtre. Apres
avoir défoncé portes' et devantures à
coups de queue et ~d'axerons et semé
ia pan.que parmi ta population épou-
vantée, l'étrange animai qui semble
provenir des mers du Sud. a été fina-
lement tué à coups de fusil alors qu'il
regagnait la piage.
Une deuxième dépêche précisé que
Ces 90.000 habitants de Punta-Areuas re-
mis de ieur émotion ont défiic devant
le cadavre du monstre marin. 'O.F.I.)
URE AUJOURD'H~
te sowMttir de yu!e! LenMftre. Mau-
rice RicoM.
t~/tR/Nr~ COJ:0~7~tE'. JMM Mer-
wo:. cotontboy.
MCrMM. Lettres <{'htff?MtKjie, t. J.
Mario Meunier.
dut
SM.c &r
~e Manchot a e.cprtm~ sa r~ry-
ba
Le capitaine Pe!tier, adjoint
du tieutenamt-co!onet Cristofini
condamné aujc travaux forcés
à perpétuité
Tanger. 30 mars. Le oroees du capi-
taine Peitier, adjoint dtt Heutenant-coto-
nei Cristofini condamne a mort hier par
les gauUtstes & ia tête de la mis.
sion chargée par le gouvernement fran-
çais de mettre sur pied la phalange
africaine a commencé hier après-midi.
Après une courte délibération. le capi-
taine Peitter, a été condamne aux tra-
vaux torcês & perpétuité.
Les r
PLUS!EURS LOCAUTES ? LA BAKUEUE EST 0~ PAR!S
SOKT BOMBAMES: <7 MORTS, 50 BLEMES
Paria. 30 mars. Dam )
b&mb!
bre de t«ca)ites de )a hant'eue est de Par)*, f
Jusqu'à présent, dtx-tspt cadavres et une c!nquanta)ne de 6)e~tét ont été
dégage* de< décombres.
Le* dég&ts materiats sont oens)derab)e<, un certain nombre jde matMna
ont été détruites et d'autres ptus eu motnt gravement endommagées.
M. Démange., pré
Les obsèques des 96 victimes d'une vH!e du Sud-Ouest
Bordeaux, 30 mars. La population
de la vtHe du sud-ouest ~a Dtus éprou-
vée par le bombardement de lundi a fait
aujourd'hui d'Émouvantes obsèques aux
96 victimes dont tes cercueits avaient
ëM placés au miliett du jardin puMtc
où s'est déroutée ta cérémonie funèbre.
Parmi les couronnes et les eerbes de
f:eurs oti remarquait celles qu'avaient
envoyées le chet de l'Etat et le chef
du gouvernement.
Près des famitles en deuil avaient pris
Grande-Bretagne, aurait des consé-
quences incaicu~abies. Le parti tra-
vailliste, notamment, dont beaucoup de
nmjbres avaient voté lundi dernier
pout l'amendement modifiant le pro-
jet gouvernementa!, a décide ce ma-
tin. au cours d'une réunion privée de
soutenir le-cabinet.
SUR LES D)VERS FRONTS
La WehfmachttMnt toujours dans M et Tarnopo!
LA VILLE DE CZERNOWÏTZ A ÉTÉ ÉVACUÉE
Grand quarti&r général du Fut)-
rer,30mars.–Co/HntM/gMedM
/tGu< eoM'Handement
Centormément aux ordres reçus, nos
troupes ont décroché du Bous ukrainien
intérieur sans ouet'ennemi entraxe leurs
meuvements.
Au sud de Batta et dans )a régi
d'assei! vio!entes attanues ennemies ont
été arrêtées après de durs combats.
Au sud de Proskouro*. )a )utte eontinue,
acharnée et indécise. t.a vitte de Cterno-
witt a été évacuée. Oans)a région de
Stanistawow, de ootents combats sont en
cours contre tes formations ennemies aui
projiressatent.
La vaiXante sarnison de Tarnopo) a re-
poussé, à nouveau, des attaoues concen-
triquesdesSo*iets.
Combats aériens au-dessus du centre deT~emagne
Eo ttatje, on ne sitnate pas de combats
emportants.
Le M mars, vert mid). une tormation
de bombardiers américains, fortement pro-
875.~ TO~Em"
Tet!e! sont tes pertes suédoises
en navires de commerce
depuis le début du conflit
Stockholm, 30 mars Selon une infor-
mation de !'agence Ttdningttmas Tele-
grambyraa. !es pertes de ]a flotte com-
merciate suédoise, aepuis !e début du
conf)it, s'élèveraient à 2t8 nttytres jau-
geantautota.t875.809 tonneaux.
ttCcspertes.prêctse l'agence, sont dues
exctttsivement aux mines magnétiques,
aux bombes et aux torptHes britan-
niques.* s
!rntatîpn en Afrique du Nord
âpre* !et récentes déclarations
duprMtdentRooMvett
Tanger. 30 mars: Les informations;
répandues le 24 mars par ta presse et
têt agences américaines suivant lesquel-
les te président Rocseveit aurait décidé
de laisser au gênerai Etsenhover ie eota
de traiter comme il te juserait oppor-
tun, en cas de débarquement en france.
avec ics personnes ou les groupements
qu'it estimerait représenter ia souverat-
netë françatse. ont causé dans les milieux
de ta dissidence une ëmocion et une irri-
tation qui vont sans cesse croissant.
Les déclarations ameres faites mardi par
de GauUe devant l'a&sembiee consultative
fl'Atser ont été suivie aujouid'hu* par le
vote d'une motion adoptée à l'unanimité
par le t,roupement dissident
reproduit en bonne place. Cette motion
déclare que la position adoptée par le
président Roosevolt ne peut provenir
que d'une méconnaissance absolue y
de la véritable situation et affirme avec
force que le comité d'Alger e!.t seul qua-
lifié oour représenter la souveraineté
française.
place M. SabaMer. Drefet régional repré-
sentant le ~m~smun~
.cipa~itésdes'vmea voisines~
An coure de ttt c~rëmonie re:igie!Me,
Mgr Saint-Pierre, évéque de Gordus, fit
appel à t'unton des cœurs dans le
malheur, puis donna Tabsoute.
A l'issue de ta cérémonie. les corps
ont été conduits dans tes dtHërents cime-
tières ou ils ont été inh))méa en pré-
sence des familles. (O.F.I.-Havas).
83 MORTS
et de nombreux btessés
dans une petite vttte du Nord
Paris. 30 mars. t.'a*
))e
«ombre datmer't est aetuettement de
M. H ya en outre de nombreux btes-
ses.tO.F.I.-Havas.)
Dans ta resien de Bredy, nos troupes,
après de durs combats, «ht déjoué de
viotentes tentatives de percée ennemies et
ont détruit soie chars sur vingt-sept as-
'saitiants.
Oe vieientes attaques botcheviques ooo-
tre !a ti)!e de Kote) ont tohoué à nou-
veau devait Au nord et au nord-est de fette v)Ue, nos
di"is'ons se sont emparées de plusieurs
tecatitës, au cours d'une attanue contre
tes troupes ennemies au) se défendent avec
acharnement.
Entre te Cniepr et Tehnussy, )a t)a-
tai))e défeosive a auxmen~ë d'inteostté.
Les attaaues soviétiques, soutenues par un
grand nombre de chars et C'avions de ba-
tai))e, ont ~ëté repoussëes après de durs
combats, un assM srand nombre de chars
ennemis ont été détruits ou disperses par
)e feu concentré do ta défense, avant eue
t'ennemi ait pu atteindre inos positions.
têgée par )a chasse, a survoté te centre
de t'Aitema6'M et jeté des bombes dans
ta réti'on de Brunswic)<. t-es dégâts nrowo-
aués et tes pertes sent minimes. Vingt-
deux avions ennemis, parm~ testtueïs d&u-
M bombardiers quadrimoteurs ont été dé-
truits au cours do viotMts combats aé-
riens e< t'ans des conditions de détense
défavorables:
NoaveHe arme àHemande
te tank mincscuie
BerUn. M mars. Tous ]es
journaux r?[n.'&dutseni la photo-
graphie d'une nouveHe arme em-
ployée depuis très peu de temps
dans l'armée a.Uema.nde. U s'a-
git d'un tank minuscule appe)e
-Gr.Hath'f)ut peut être dirie~,
& dt-stance. Sa réserve explosif
est énorme et causé Je~ pim
KrAnds dégâts aux blokhaus.
(O.F.I.-HavM).
'T–
Prépomïera~e améncame
Dans la Charte' de l'Atlantique
qu'ils ont promulguée le 14 août
194]. le président des Etats Unis et
le Premier ministre de Grande-
Bretagne ont énonce les principes
qui devaient "guider la politique
extérieure de leurs gouvernements.
H y était dit que leurs pays ne re-
chercheraient aucun agrandisse-
ment territorial ou autre, qu'ils
s'efforceraient de faciliter à tous
les Etats, grands ou petits.-Ia par-.
ticipation sur un pied d'égalité au
commerce mondial.
Or, il apparaît de plus en' plus
que ce renoncement aux bénéfi-
ces, cette égalité sous-entendue, de
tous les Etats, grands ou petits,
sont des principes qui, en fait,
avantagent les Etats-Unis, r-shcs et
commerçants, par rapport a une
Angleterre épuisée par la guerre.
C'est sur le plan économique que
se traduit la suprématie nord-
américaine elle se revête par le
rapprochement de dominions bri-
tanniques et des Etats-Unis et par
la concurrence commerciale qui
oppose, avec succès, les Etats-Unis
à l'Ang)etcrre.
Il est indéniable qu'un certain
nombre de dominions britanniques
s'oriente économiquement vers les
Etats-Unis. Le premier d'entre eux
est l'Australie dont ses dirigeants
disent que les faits géographiques
l'obligent < impérieusement à des
relations stratégiques avec l'Amé-
rique On considère, dans les mi-
)ieux « alliés x que les relations de
l'Angleterre avec l'Australie à tra-
vers l'océan Indien constituent
l'un des. problèmes les plus embar-
rassants de la stratégie impériale.
Les Etats-Unis tournent l'interdic-
tion des annexions territoriales
par l'obtention de bases sur les
routes-commerciales mondiales
Un député du conseil consultatif
australien a déclaré qu'il n'était
pas « inconcevable que l'Austra-
lie partageât quelques-uns des ter-
ritoires placés sous son mandat
avec les Etats-Unis
Le gouvernement australien a
officiellement démenti ces vues
mais sans cacher les visées de son
pays sur la Nouvelle Galedonie,
territoire colonial français.
L'orientation du Canada vers les
Etats-Unis est aussi évidente elle
est de plus facilitée par l'existence
d'une frontière commune entre les
deux pays. tLe ministre canadien
a Washington a déclaré le
nouveau caractère des relations
plus étroites entre le Canada et
les Etats-Unis que la guerre a for-
gées, semble devoir être définitif
Selon l'agence Reuter, des person-
nalités canadiennes, désireuses de
voir réviser la loi britannique sur
la constitution canadienne, esti-
ment que « sans que la sympathie
canadienne pour la Grande-Bre-
tagne ait diminué,, il va de soi
que l'opinion canadienne puisse
s'écarter et s'affranchir progressi-
vement de la conception d'un con-
trôle britannique sur les change-
ments continuels que l'on se pro-
pose de faire intervenir
Dans le domaine de la concur-
rence commerciale, les Etats-Unis
jouissent d'un singulier privilège
sur I,a Grande-Bretagne. A Ankara,
on déclare que l'opinion américai-
ne est la suivante « Certains di-
sent que les Etats-Unis ont finance
la guerre, ils doivent donc aussi
financer la paix
Le Grande-Bretagne est conscien-
te du danger. A la Chambre des
Communes, un député conserva-
teur a déclaré qu'après la guerre
les Etats-Unis désireraient avoir la
suprématie .aérienne comme la
Grande-Bretagne avait eu la su-
prématie maritime pendant des siè-
cles. Un détail est assez significatif
de la relativité de la puissance
économique des deux pays la
solde des troupes. Le soldat améri-
cain perçoit nettement plus que le
soldat britannique. Cette inégalité
a d'ailleurs fait l'objet d'interpel-
lations à la Chambre des Com-
munes.
Ainsi, la Charte de l'Atlantique,
malgré de généreuses pro.nMsses.
avantage considérablem&n't les
Etats-Unis par rapport à la Gran-
de-Bretagne elle ne manquera.
pas de les avantager encore vis-
à-vis des autres nations.
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