Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-03-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 23 mars 1944 23 mars 1944
Description : 1944/03/23 (Numéro 1289). 1944/03/23 (Numéro 1289).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5109069
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
JEUM 23 MARS M44
N' 1289 ISf ANNEE
FRANC
PRIX DE ~BOMMEMENT
SmoU) laa'
France et co)on Etran);er(Affr.r6duft) IMtr. saotr.
Etranger (autre pays) M5 ff. 440 fr.
J~mAL DES DEBATS
POLITLQUÉS ET LITTÉRAIRES
MOACT PBOVJSOIBEMENT
13. Ru* <)M Port. OLERMOMT PERRAMa
T6)6ph. RédMt. et Admtntstr. 6T.M
MreMe t
DÉBATS AVEM)RCt.ERMOMTPd
0. P. < Cicrmont-rerrand 2t4B)t .`
Clermont-Ferrand. le 22 mars
LA CHARTE
Tous tes engagements pris le
14 août 19~1, par les Anglo-Amé-
ricains. dans la charte de l'At-.
lantique, et auxquels ils avaient
tenu. alors à* donner la plus
'grande publicité, ont été aban-
donnés successivement. Les prin-
cipes de cette charte avaient eu
en vue de définir les buts de
guerre anglo-américains. On sait
que l'un des principaux'articles
de la charte disait notamment
< Le président des Etats-Unis,
et le premier ministre de -la
Grande-Bretagne ne désirent
voir aucun changement territo-
rial qui ne soit pas conforme
aux vœux librement exprimes
des peuples intéressés. Or. se
démentant le 22 février derhLer,
M. Churchill disait aux Com-
munes < II ne sera aucune-
ment question que la charte
puisse faire obstacle à des ces-
sions ou à des ajustements ter-
ritoriaux en pays ennemi. s
Cette formule < ajustements
territoriaux en pays ennemi
donnait une grande latitude aux
alliés pour s'emparer à leur
guise, quand ils le pourraient,
des territoires étrangers qui se-
raient à leur convenance, 3t les
fixer définitivement sous kur
souveraineté. Quant aux < vœux
librement exprimés des peuples
intéressés ~,11 n'était plus ques-
tion de se préoccuper que les
changement~ territoriaux fus-
sent établis en'conformité avec
ces vœux. Il s'agissait le 22 fé-
vrier dernier, des <: pays enne-
mis. Pour les seuls pays amis.
11 va sans dire, il n'était ques-
tion évidemment ni de cessions
ni d'ajustements. La charte de
l'Atlantique n'avait pas été rédi-
gée pour eux, et un < change-
ment territorial c'est-à-dire
une conquête, ne pouvait con-
cerner que les pays avec lesquels
les signataires de la charte
étalent en guerre: En réalité la
distinction entre amis et enne-
mis. n'avait aucune raison
d'être, les amis n'ayant nulle-
ment besoin qu'on les assure
qu'ils seront respectés et qu'au-
cune cession n'interviendra à
leur égard. En réalité la charte
ne jouait plus.
Les Alliés n'ont pas attendu la
fin de là guerre pour renier les
principes au nom desquels Ils
prétendaient combattre. Cette
désinvolture faisait écrire au
Sunday Oo~ercer < Tous les
citoyens britanniques n'ont pas
fait le chemin accompli par le
gouvernement de l'idéalisme au
cynisme, s-
Lé r~mes dans un article paru
ces Jours-ci jugeait sans indul-
gence l'incohérence de cette
politique des alliés et le renie-
ment des principes de la ch&rte.
< Toute tentative, écrivait-Il,
pour contrevenir aux principes
basés sur la théorie de la charte
du droit qu'ont les nations de'
disposer de leur sort, serait un
acte, non de haute .politique,
mais de folle politique. Et il
ajoutait <: Tous les principes
politiques présentent cette ca-
ractéristique qu'ils ne peuvent
pas, être appliqués d'une façon
absolue et automatique et cette
caractéristique se retrouve dans
les principes de la charte de
.l'Atlantique.
Le correspondant à Londres
de La Ga2et~ de LefUsaHne résu-
mait l'article du rtm~s et disait
< L'idéal wilsonien de la libre
décision des nations est dénon-
cé comme une base insuffisante
du nouvel ordre. Le doyen de
Chichester dans une lettre au
AfaKcTtes~er GttardMK écrivait
< Les principes disant qu'aucun
agrandissement ou échange ter-
ritorial ne pourra se faire sans
le consentement des habitants
sont nettement compromis. x
Ainsi donc, un des principes
fondamentaux de la charte qui
garantissait la liberté des peu-
ples. est abrogé. Les positions
prises par les Anglo-Américains
en 1941 viennent aujourd'hui
s'aligner sur celles de Moscou. 1
L/œuvre accomplie par M. Jean Bicheionne
pendant son intérim au ministère du travail
Vichy. 2t mare. Au moment ou'le
ministère du Travail trouve un titulaire
en la personne de M. Marcel Mat, un
tourna) parisien dresse te Mian de 1'vre accompHe en quatre mo.s par M.
Btchelonne, ministre du Travail par ju-
tértm et ses collaborateurs, MM. Gérard
Bardet et Chasseignc.
C'est le M novembre 190, rappeile-t-il,
que M. BicIMionne a été charge d'assu-
rer les fonctions de ministre secrétatM
d'Etat au Travail.
Les derniers jours de novembre voyaient
déjà apparaître deux arrêtes de remise
en ordre des salaires concernant l'un la
production des métaux, l'autre les co-
ckers des ports maritimes.
La mise en œuvre de la Cha.te'du
travatt. si longtemps dtfMrëe.taUai: rece-
voir une première et vigoureuss impul-
sion par la création le M décembre 1M3
du conseil supérieur qui, le lendemain,
tenait sa séance inaugurale.
Le rythme de création des organismes
de la charte s'accélérait en même temps.
Les syndicats uniques étaient MO au 1er
décembre, ils sont maintenant plus de
1.100. Le recensement des tamiUes pro-
fessionneUes est achevé. L* famiile pro-
fessionnelle du sous-sol est entièrement
constituée celle du cutr, de. l'habille-
ment. de la métallurgie verront bientôt
la plupart de tours régions dotées de
tous leurs organes.
Dans cet < Bichelonne s'est préoccupé de mettre la
vie. Déjà trois familles professionnelles,
celles du sous-sol, des assurances et des
commerces divers sont autorisées à per-
cevoir la cotisation syndicale par la-
quelle s'atftche la participation ae tous
les producteurs & la communauté profes-
sionnelle.
Des conseils tripartites. émanations du
conseil supérieur national .ont été pré-
vus auprès des comités d'organisation de
branches. Certains d'entre e~ sont déjà
entrés en fonction. Vingt comités d'or-
ganisation ont eM modifiés dans ce sens
une cinquantaine le seront bientôt.
LES OBSÈQUES DU GÉNÉRAL DE CASTELNAU
~< AfaMdte~ et
Toulouse. !t mars. Les obsèques du
général de OMtetnau ont été.célébrées à
Montastruo-Ia-ConteUtère. en présence du
général Brécard, grand chancelier de i~
Meton d'honneur, représentant Je Maré-
chal de France, chef de l'Etat, de M.
Xavier VaUat, ancien commissaire gêne-
ra!, représentant 1~ chef du go'.tver.K'-
ment du général Oatdairoa, repréfentant
ie générât Bridoux, Mcrétaire d'Etat- a
ttt défense, de M. Sadon. préfet ré~i.)-
Eat et de nombretieee pertonnalitée.
On avait déposé sur le cercueil drapé
de trico)ore et Dorté par une prolonge
d'artillerie la Mpi et l'épée du grand
soldat. Le cortège était précédé d'un déta-
A tous !es m!!))ta!res !M!!ens
COMMUNtCATO A TUTT! ï MHUTAR! ITALIANI
HAUEMS
Plusieurs d'entre Têt", mat~rt ~!e< ap-
pels réitérés, ne M sont pas présentés eu
demeurent encore cachés.
Chacun de voua a, en M moment, la
possibilité de rentrer dans ta normale
grâce aux accords suivants, qui ont été
conclu* entre ies Autorites italiennes et
tes commandements nuK~aïres ailemands
lo Sous le commandement d'officiers
ttattem, ont été créées des easernet a
Nice, Touten, Tou)eu<* et ï.yea.
2" Tous tes militaires, qoi tt cachent
encore, doivent se présenter acx caser-
nes mentionnées ci-dessus avec~ïes armes
en leur éventueUe possession.~avant ïe
ISaTrttXXH.
3<' Les mUitaires qui se p~tsenterent
ne doivent craindre en anc~e façon
d'être punis, tis seront maintenus dans
te ~rade qù'iis avaient précédemment
dans tes Ex-F.A. Hs seront encadrés par
des officiers supérieurs itaiiens et leur
traitement 'era tdenttque à eeini de teura
camarades aHemands.
4" Les militaires qui se présenteront
pourront, à ïeur choix, être affectés eom.
me combattants on bien dans des unités
de travailleurs, suivant tes aceordx in-
tervenus entre te'Duce et te Fnnrer.
5" Ceux qui ne se seront pas présentés
avant la date du t5 avril seront décla-
rés déserteurs et, comme têts, déférés de-
vant tes tribunaux de guerre.
6" Les militaires qui sent déjà em-
ployés dans les formations tt détache-
ments allemands devront rester a leur
poste.
To Les militaires qui n'auront pas tes
moyens de rejoindre les casernes devront
se présenter aux Amenées eonsntairea ita-
liennes ou au sie~e des Fasci M rénu-
Micains.
L'inspecteur des Fasci rcpnMteaina en
France Baphaëi GRANA.
Le Chareé d affaires de !t BepuMiqne
Sociale italienne:
Manfredo CHtOSTM.
URE AUJOURD'HUt
ZFS ~P~Cr.4ME5 .1 P.47t7S. .Mt<<;)<' tte .Vme ;)/arcei!< MottrcMs.
Koel Boy&r.
Cf! ffoi/cn (tes a;'roHet. Martin BMse.
~'<;<;oni<' ttc t'Mnpereur. Bemard
Fay.
C/f/tOA'/Of/E DE r.4 r/B JATMtEC- (
rt/BHB'. ta
Maurice Bhtt&hot.
n ne suffisait pas de mettra en place
des~ organismes trtpartites, U Importtut
d'assurer la litierté d'action de leurs
membres, ouvriers et cadres, en les ga-
rantissant contre l'arbitraire patronat.
C'est ce qu'a reatisé ta lok sur la stabt-
'titê d'emploi des satarics membres des
organismes de la charte, promulguée le
3 mars. Ce texte marque une étape nou-
velle dans la législation du travail.
Mais, tout en jetant tes bases d'une
organisation professionnette ~ui assurera
à toui. ies producteurs ta place qut leur
revient dans la communauté nationale,
l'ancien ministre du Travàtt a consacré
une. part essentielle de son activité a l'a-
mélioration des conditions de vte des tra-
vailleurs.
D'importantes étapes ont marqué cette
action doublement des allocations fami-
liales de d&iembre. puis révision du taux'
servant de base à leur caicui, ce qm a
permis de mieux les adapter aux exigen-
ces de l'heure. Enfin, quelques Jours à
ppine avant de quitter ses fonctions, M.
Bichetonnc pouvait annoncer une ~'mise
en'ordre des saiaire& dan:: cinq branches
importantes de l'activité nationale tex-
tile, produits chimiques, métallurgie, ban-
que et assurances. (O.F.I.-Havas).
UNE CIRCULAIRE DE M. ABEL BONNARD
cone~MBt t'ordre d&M les facultés paniiences
Paris. 91 mars. Le ministre de
l'Education nationale a. adressé au
recteur de l'académie de Paris et aux
doyens des faculté une circulaire re-
lative aux mesures a. prendre pour
mettra un terme aux agissements d'élé-
ments étrangers a ]a vie universitaire
qui cherchent & provoquer des mani-
festations dans C< but évident de ren-
dre inévitable ta îermetura des fa-
cultea.
M. Abel Bonnard a interdit d'intro-
duire et de distribuer des tracts à
l'intérieur da facultés. Tout étudiant
chement de ta garde à chevat et de sa
musique.
Dans l'église, oavoisée aux couleurs
nationales. l'office religieux a été célé-
bré en présence de Mgr Saliege, arjh&-
veque de loulouse. Le cortèee s'est t"
suite rendu dans ta petit cimetière du
YtUaee où le sentirai Brocard a retrace
ia vie modèle du défunt à qut U a reodu
un dernier hommage.
Puis un détachement de G. M. R. fit *M
gardes à cheval ont défilé une lerraere
fo~s devant la dépouille mortelle de celui
qut fut non seulement un grand soldat,
mais aussi un grand Français
Aicun) dtret, materadet ripetaitt
appeUi, non st sono presentaM t ai man-
tengono aneora naacoti.
O~nuno dt voi ha, ta questi momento,
)a possibHita di rientrare neUa norma-
lità grazie ai se~uenti accordi che sono
stati conctusi fra te Autorité ttati~ne ed
i fomm~ndt MUitart Germapic) `
lo -Sotto U commando dt UtticiaU Kft-
Mani sono sfati instutte detie Caserme
a Nizzx, Tbtone, Totos~, Hone.
2* Tuttt miiitari che sono ancora
nasceti debbtno présenterai ttUe cMerme
ppedeiiw, won te arnu in ioro eventu~e
posstsse entre tt H AprUe XXH.
S" ï miHtari che si pt-Menteranno non
debbono tenere in ïMehn* modo di esscre
puniti.mantcrrannoiiioroerado~ià
riconosetuta neUe ex-F.A. saranno inqua-
dratt d~ Com~ndi Mititari itaiiani ed ii
toro trati&menio sar~ perfettamente
n~att e qucHo det eamerati tedeschi.
4o ï miiitari che si prcsentcranno pos-
«oao, seconde !a !oro votontà, decidere
di essere impiegaU cerne combattenti
e~pure in untta dt tavoratort seconde
tta accordt interreautt ~ra U Dnce ed it
t'iihrer.
So Cotore che non si presenteranno
entre U termine irrevo~abiie stabHito per
U M AprUe XXH verranno dichiaratt
descrtori e corne tati sottoposti at tdizio det TribanaU Mititari di Guerra.
<* ï mXitart che sono ~ia impie~ati
presse Cemmandt o*' reparti ~ermanici,
devono rimanere a! !oro pesti di servitio.
~o 1 militari che non haano i messi
per raMianjcere te caserme st p.otranno
presentare presse th Hfftc! Consotart
KaUant e Sedi di Fasci RepuNican~
t. inspettere dei Fasci
BepubUcanï in Francia
Raffaete GRANA.
'ispetteredeiFasci
Bepnbtica Seciate ttatiana
Manfrede CHIOSTKt.
L'accorde racgiunto con spirïto di par-
Ucoïare compenaione e coïtaboratione fra
!e Autorita miHtari germaniche e te Aa-
torità itatianc, da afo a tutti i mititar)
che si sono mostratt renttemti ai ripetuti
appeUt sia per timoré di inesistenti ma)i,
sia per une forma di ineosctente adatta-
mento aUa situmione ereatasi un giorno.
sia per votontà di maiafede sino ad o~Ki
mantenuta, di rientfare neifordine.
A))e scadere dei termine fbmte-15
AprUe XXH, cotero che non si fossero
itacem presemtaU TerjrMtnt dichtartttt
l La guerfe et te petrote d'Arabie
L–– par Maurice P~ERNOT
On fait quelque bruit en ce moment autour du projet attribué
au gouvernement amÉrica'n. d'amener je pétrole de la péninsule
arabique jusqu'à la Méditerranée au moyen d'un pipe-line q'ut.
partait de la presqu'Ué de Quatar. &ur la côte orientai du golfe
PMSique. viendrait &bouHir aux nves égyptiennes. Le coût de l'rreprise s'établirait aux environs de 160 millions de' doUa-rs la
duréi't des travaux ne dépasserait pas deux ans. Le gouvernement
s'en remettrait, pour. l'exploitation, aux sociétés privées, mais se.
réserverait certaine priviie.ges: d'atK)rd un droit de prcemptiom:
ensuite un prix de fave'jur inférieur de 25 au prix du marché:
enfin santi. s'obU~er lui-même à acheter, il pourrait, par son veto.
évincer d'autres acheteurs.. Si telles sont vraiment les bases du
projet, on ne s'étonnera pas trop qu'il ait soulevé des critiques asset
vives, soit en Angleterre, soit même aux Etats Unis.
nappetocs d'abord ~n q~etques mots des pr&cédents utiles a
coytaïtre, si l'on veut comprendre comment le problème se pose
au~ourd'hut. Le 7 juiHet M33, un décret d'm roi Ibn Séoud conférait
peut- soixante anis à ta Standard Oil of California le monopole
des exploitations pétrolières dans son royaume en contre-partie, la
société américaine consentait au. souverain deux emprunts, destinés
.+ x a.
pris sur le fait. ou dont ta partici-
pation à des manifestations aura ëM
prouvée, sera poursuivi aux fins d'ex-
clusion. L'accès des facultés sera in-
terdit à toutes les personnes sont pas t~ut.'erement inscrites. Tout
transport de paquets ou de papiers
sera survente, et la nature des écrits
sera vérifiée,
Le ministre de l'Education nationale
charge iles professeurs et le personne!
des' facultés de l'exécution de ces dé-
cisions, et après avoir souligne la né-
cess:t6 de préserver la continuité de
la. vie scolaire, il conclut
E? poMce eue !e< cCtM'HteRtej! tera ta ntetHeMre et d!<-
pe)t«T';t de fatrf ~tmt(, !0tt !eur 9tt< ee< tn<<;ret m~mc. tt~ uMront rem-
t~< !<'ur (tefotr etH)Cr: ! un c~nd pa!/< maMet/reu~; f~Me des
enHemis nM~ucï e~tafetit de perdre,
~a correction, ta dftctpHne. t Mt~m~ de !a ~euttc~e iOtit Mn dCt !i{/nes
9Mt peMceKt refMtre d !a nttMon Mut
entfet-a sa con/'ance ett eHe-meme et
!'etpofr en ton ocenir. (O.F.l.-Havas).
AVIS
j~e< dépositions sKtuanfet sont
tte noufeaM ~f~etdfs ~atMn~;
)t est intérêt de dissimuler aur
rechorches, d'hébsrger eu d'aider
d'une autre façon des pereennet
appartenant à une force armée en-
nemie (notamment des membres
d'éttuipages d'avtone ou des para-
chutiste! ennemis) ou < ennemis.
tt est également interdit ds s'ap.
proprter, de transmettre eu de dé-
truire M même de toucher des
atiene atterris ou tombe*, des par-
ties d'avions eisant au M), du ma-
terjet provenant d'avient ou qoe)-
c)ue obiet oue ce soit jeté par tes
aviateurs. Au contraire, une teto
deceutcrte dctra être tieotcroe sans
detai au service te ptus proche de
t'armée ou de ta potice attemanda
ou au sertioe administratK eu poste
de petioe trancais te plus proche.
Quiconque aura contrevenu aux
prescriptions ci-dessus s'exposera à
ttre traduit dewant un tribunat de
guerre aitemand et puni des pei-
nes tes p)us sévères et même, te
cas échéant, de ta peine de mort,
Quicenaue aura déciare ta décou-
verte d'un avion tomM ou ayant
fait un atterrissage forée, ou de
parties d'avions à un des services
cites ci-dessus, 'avee indication
exacte de .temps et de tteu, permet.
tant* d'établir de mantère irréfu-
table ta chute d'un avton, sera ré-
compensé dans te cas où un avion
pourra être saisi à ta suite de
cette déclaration. De même seront
récompensées tes personnes ayant
déclaré du matériel javiateurs torsoue ce matériet sera
saisi à ta suite de ladite déclara-
tion. Une récompense ~sera égale-
ment accordée à cetui oui s'as-
surera de ta personne d'un mi.
titaire eu d'un agent ennenii ou
oui, par so appréhender.
OerKommandant
des Heerésgebietet Sudtranttreich.
disert~ci e corne ta!Ï sotto posti a ~uidtzio
dctTribuna!eM!Htare.
NeU attuate momento Ht eui un braccïo
assumano un vatore Kr~ndissimo, c sem-
a! tavoro o un moschetto in Hnea~ in ptu
pticemente deHituoso toHerare une dia-
persione anche tnininia.
n Comîmdo Mmtare deH& Base dt.
Bordeaux chè, coïui së~ni de! Va!ore che j 1
fregiano H petto det auo Cotnandante
Ëmto Grossî, e gar&nzia dï onore e di
fcde, asstcurcra neUe <*&Mrme U mante-
nimento deU'ordine e tMta disciplina
tnviado i -q~t&dri c gH eMettivi cosit~
tuenti t cotnandi che prenderanno aède a
NtXZA, Artitterjtc Kaserne « St-Roch »,
TOLOSA Contpam Kaserne '< bou!evard
LsMcrosses » TOÏ~ONE, VÏHa Gamaine
Mme Vitriote'ie, « houïevard Lecïerc f.
~~Bp€ttwe pef ïa Franoïa de! P.F.R.
DeM. RanMÏe GRAMA.
surtout à couvrir des dépenses
d'armement. La répartitio.n de!*
benëfLçes éventuels faisait l'objet
d'un accord secret. Les travaux
devaient commencer avant te 1'
septembre 1936 faute de quoi m
concession serait annulée.
O'&utre part, 4a Standard Oi. <
représente les 'intérêts américa'MS
dana La « Turkish Petroleum fo
devenue en juillet 1926 I'* tr&k
Petroleum Co On sait que dans
cette société les intérêts son/, d.inst
repartis quatre groupes t'' An-
gIo-Saxon filiale de la Royal
Dutch et de la Shell (groupe
anglo-hoilandais) 1'. anglo-lra-
nian Oil Co x (ancienne « Anglo-
Persian groupe an~ais) la
< Compagnie française des .Pétro-
les et la « Standard oil (grou-
pe américain) sont entrés dans )a
société pour une part é.ga!e 23,75
pour 100; les 5 restant étant
attribués à M. Gulbenkian. qui
avait racheté jadis les droite du
sultan AbduI-Hamid. La société
avait pour objet d'exploiter, dans
les vilayets de Mossoul et de Bag-
dad, de vastes concessions, dont
La. plus importante est ceiie .de
Kertoutre du .gouvernement iraTtieti la
concession complëmentaira de
tous les territoires situer a l'est
du Tigre et au nord du vilayet de
Bassora.
La question se pose alors de sa-
voif où il convenait de faire
aboutir ]e pétrole de Kerkouk. Les
avis étaient partagés. Les Fran-
çais et I.&s Américains penchaient
pour un débouché en Méditerra-
née l'Amirauté britannique pré
CM)i-;ait 'un écoulement plus direct
dans le goifo Persiquc, où pour-
tant elle disposait déjà des im-
menses ressources concentrées à
Abadan. L'Amirauté faisait valoir
la. difficulté de surveiller, sur un
parcours de 700 kUometrBs, tra-
vers des territoires désertiques,
une canalisation que quelques Bé-
douins hostiles pourraient aisé-
ment couper. C'est la pi'emiere so-
lufion qui fut adoptée, grâce sur-
tout à la médiation des Amé.ri-
cain~ :.le 10 octobre 1930, on se
mit d'accord sur 'le tracé d'un
pipeline Kerkouk-Hadita. suivant
la nve gauche de l'Euphrate, et.
prolongé pa.r deux embranche-
ments. l'un. au nord, aboutissant
à Tripo!i de Syne l'autre, au
sud, débouchant en Palestine, à
Caïffa. Le pipe-line entra en fonc-
tion en M34, avec un débit do
933.000 tonnes, qui atteignit en
1936 la capacité prévue de quatre
millions.
Mais, à partir d'e 1931, les socié-
tés étrang&res se ruent littérale-
ment sur le .golfe Pers:que a,t sur
les côtes orientale et méridior.aië
de l'Arabie, pour y découvrir et
y exploiter le pétroie. Les Améri-
caine rachètent aux Anglais une
partie de I'exp)oitatio.n des !!es
BaTtrein; en 1933, ils acquièrent
la concession de Hasa, dans la
presqu'île arabique. A Koweit, au
fond du golfe, l'huile est extr.a:te
par une compagnie mixte angio~
américaine, la « Koweit Cil Co
créée en 1935, et où ]e capital bri-
tannique est en majorité. En 1938,
le gouvernement de Bagdad ac-
corde à l'I.P.C. ("Irak Petro!eum
Co ') les concevions du vitayet de-
Basso~: c'est pour. les exploiter
q'ue là compagnie crée une filtate.
la. Bassora Petro-leum Co x. EB!-
N' 1289 ISf ANNEE
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France et co)on
Etranger (autre pays) M5 ff. 440 fr.
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POLITLQUÉS ET LITTÉRAIRES
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13. Ru* <)M Port. OLERMOMT PERRAMa
T6)6ph. RédMt. et Admtntstr. 6T.M
MreMe t
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0. P. < Cicrmont-rerrand 2t4B)t .`
Clermont-Ferrand. le 22 mars
LA CHARTE
Tous tes engagements pris le
14 août 19~1, par les Anglo-Amé-
ricains. dans la charte de l'At-.
lantique, et auxquels ils avaient
tenu. alors à* donner la plus
'grande publicité, ont été aban-
donnés successivement. Les prin-
cipes de cette charte avaient eu
en vue de définir les buts de
guerre anglo-américains. On sait
que l'un des principaux'articles
de la charte disait notamment
< Le président des Etats-Unis,
et le premier ministre de -la
Grande-Bretagne ne désirent
voir aucun changement territo-
rial qui ne soit pas conforme
aux vœux librement exprimes
des peuples intéressés. Or. se
démentant le 22 février derhLer,
M. Churchill disait aux Com-
munes < II ne sera aucune-
ment question que la charte
puisse faire obstacle à des ces-
sions ou à des ajustements ter-
ritoriaux en pays ennemi. s
Cette formule < ajustements
territoriaux en pays ennemi
donnait une grande latitude aux
alliés pour s'emparer à leur
guise, quand ils le pourraient,
des territoires étrangers qui se-
raient à leur convenance, 3t les
fixer définitivement sous kur
souveraineté. Quant aux < vœux
librement exprimés des peuples
intéressés ~,11 n'était plus ques-
tion de se préoccuper que les
changement~ territoriaux fus-
sent établis en'conformité avec
ces vœux. Il s'agissait le 22 fé-
vrier dernier, des <: pays enne-
mis. Pour les seuls pays amis.
11 va sans dire, il n'était ques-
tion évidemment ni de cessions
ni d'ajustements. La charte de
l'Atlantique n'avait pas été rédi-
gée pour eux, et un < change-
ment territorial c'est-à-dire
une conquête, ne pouvait con-
cerner que les pays avec lesquels
les signataires de la charte
étalent en guerre: En réalité la
distinction entre amis et enne-
mis. n'avait aucune raison
d'être, les amis n'ayant nulle-
ment besoin qu'on les assure
qu'ils seront respectés et qu'au-
cune cession n'interviendra à
leur égard. En réalité la charte
ne jouait plus.
Les Alliés n'ont pas attendu la
fin de là guerre pour renier les
principes au nom desquels Ils
prétendaient combattre. Cette
désinvolture faisait écrire au
Sunday Oo~ercer < Tous les
citoyens britanniques n'ont pas
fait le chemin accompli par le
gouvernement de l'idéalisme au
cynisme, s-
Lé r~mes dans un article paru
ces Jours-ci jugeait sans indul-
gence l'incohérence de cette
politique des alliés et le renie-
ment des principes de la ch&rte.
< Toute tentative, écrivait-Il,
pour contrevenir aux principes
basés sur la théorie de la charte
du droit qu'ont les nations de'
disposer de leur sort, serait un
acte, non de haute .politique,
mais de folle politique. Et il
ajoutait <: Tous les principes
politiques présentent cette ca-
ractéristique qu'ils ne peuvent
pas, être appliqués d'une façon
absolue et automatique et cette
caractéristique se retrouve dans
les principes de la charte de
.l'Atlantique.
Le correspondant à Londres
de La Ga2et~ de LefUsaHne résu-
mait l'article du rtm~s et disait
< L'idéal wilsonien de la libre
décision des nations est dénon-
cé comme une base insuffisante
du nouvel ordre. Le doyen de
Chichester dans une lettre au
AfaKcTtes~er GttardMK écrivait
< Les principes disant qu'aucun
agrandissement ou échange ter-
ritorial ne pourra se faire sans
le consentement des habitants
sont nettement compromis. x
Ainsi donc, un des principes
fondamentaux de la charte qui
garantissait la liberté des peu-
ples. est abrogé. Les positions
prises par les Anglo-Américains
en 1941 viennent aujourd'hui
s'aligner sur celles de Moscou. 1
L/œuvre accomplie par M. Jean Bicheionne
pendant son intérim au ministère du travail
Vichy. 2t mare. Au moment ou'le
ministère du Travail trouve un titulaire
en la personne de M. Marcel Mat, un
tourna) parisien dresse te Mian de 1'
Btchelonne, ministre du Travail par ju-
tértm et ses collaborateurs, MM. Gérard
Bardet et Chasseignc.
C'est le M novembre 190, rappeile-t-il,
que M. BicIMionne a été charge d'assu-
rer les fonctions de ministre secrétatM
d'Etat au Travail.
Les derniers jours de novembre voyaient
déjà apparaître deux arrêtes de remise
en ordre des salaires concernant l'un la
production des métaux, l'autre les co-
ckers des ports maritimes.
La mise en œuvre de la Cha.te'du
travatt. si longtemps dtfMrëe.taUai: rece-
voir une première et vigoureuss impul-
sion par la création le M décembre 1M3
du conseil supérieur qui, le lendemain,
tenait sa séance inaugurale.
Le rythme de création des organismes
de la charte s'accélérait en même temps.
Les syndicats uniques étaient MO au 1er
décembre, ils sont maintenant plus de
1.100. Le recensement des tamiUes pro-
fessionneUes est achevé. L* famiile pro-
fessionnelle du sous-sol est entièrement
constituée celle du cutr, de. l'habille-
ment. de la métallurgie verront bientôt
la plupart de tours régions dotées de
tous leurs organes.
Dans cet <
vie. Déjà trois familles professionnelles,
celles du sous-sol, des assurances et des
commerces divers sont autorisées à per-
cevoir la cotisation syndicale par la-
quelle s'atftche la participation ae tous
les producteurs & la communauté profes-
sionnelle.
Des conseils tripartites. émanations du
conseil supérieur national .ont été pré-
vus auprès des comités d'organisation de
branches. Certains d'entre e~ sont déjà
entrés en fonction. Vingt comités d'or-
ganisation ont eM modifiés dans ce sens
une cinquantaine le seront bientôt.
LES OBSÈQUES DU GÉNÉRAL DE CASTELNAU
~< AfaMdte~ et
Toulouse. !t mars. Les obsèques du
général de OMtetnau ont été.célébrées à
Montastruo-Ia-ConteUtère. en présence du
général Brécard, grand chancelier de i~
Meton d'honneur, représentant Je Maré-
chal de France, chef de l'Etat, de M.
Xavier VaUat, ancien commissaire gêne-
ra!, représentant 1~ chef du go'.tver.K'-
ment du général Oatdairoa, repréfentant
ie générât Bridoux, Mcrétaire d'Etat- a
ttt défense, de M. Sadon. préfet ré~i.)-
Eat et de nombretieee pertonnalitée.
On avait déposé sur le cercueil drapé
de trico)ore et Dorté par une prolonge
d'artillerie la Mpi et l'épée du grand
soldat. Le cortège était précédé d'un déta-
A tous !es m!!))ta!res !M!!ens
COMMUNtCATO A TUTT! ï MHUTAR! ITALIANI
HAUEMS
Plusieurs d'entre Têt", mat~rt ~!e< ap-
pels réitérés, ne M sont pas présentés eu
demeurent encore cachés.
Chacun de voua a, en M moment, la
possibilité de rentrer dans ta normale
grâce aux accords suivants, qui ont été
conclu* entre ies Autorites italiennes et
tes commandements nuK~aïres ailemands
lo Sous le commandement d'officiers
ttattem, ont été créées des easernet a
Nice, Touten, Tou)eu<* et ï.yea.
2" Tous tes militaires, qoi tt cachent
encore, doivent se présenter acx caser-
nes mentionnées ci-dessus avec~ïes armes
en leur éventueUe possession.~avant ïe
ISaTrttXXH.
3<' Les mUitaires qui se p~tsenterent
ne doivent craindre en anc~e façon
d'être punis, tis seront maintenus dans
te ~rade qù'iis avaient précédemment
dans tes Ex-F.A. Hs seront encadrés par
des officiers supérieurs itaiiens et leur
traitement 'era tdenttque à eeini de teura
camarades aHemands.
4" Les militaires qui se présenteront
pourront, à ïeur choix, être affectés eom.
me combattants on bien dans des unités
de travailleurs, suivant tes aceordx in-
tervenus entre te'Duce et te Fnnrer.
5" Ceux qui ne se seront pas présentés
avant la date du t5 avril seront décla-
rés déserteurs et, comme têts, déférés de-
vant tes tribunaux de guerre.
6" Les militaires qui sent déjà em-
ployés dans les formations tt détache-
ments allemands devront rester a leur
poste.
To Les militaires qui n'auront pas tes
moyens de rejoindre les casernes devront
se présenter aux Amenées eonsntairea ita-
liennes ou au sie~e des Fasci M rénu-
Micains.
L'inspecteur des Fasci rcpnMteaina en
France Baphaëi GRANA.
Le Chareé d affaires de !t BepuMiqne
Sociale italienne:
Manfredo CHtOSTM.
URE AUJOURD'HUt
ZFS ~P~Cr.4ME5 .1 P.47t7S. .Mt<<;)<' tte .Vme ;)/arcei!< MottrcMs.
Koel Boy&r.
Cf! ffoi/cn (tes a;'
~'<;<;oni<' ttc t'Mnpereur. Bemard
Fay.
C/f/tOA'/Of/E DE r.4 r/B JATMtEC- (
rt/BHB'. ta
Maurice Bhtt&hot.
n ne suffisait pas de mettra en place
des~ organismes trtpartites, U Importtut
d'assurer la litierté d'action de leurs
membres, ouvriers et cadres, en les ga-
rantissant contre l'arbitraire patronat.
C'est ce qu'a reatisé ta lok sur la stabt-
'titê d'emploi des satarics membres des
organismes de la charte, promulguée le
3 mars. Ce texte marque une étape nou-
velle dans la législation du travail.
Mais, tout en jetant tes bases d'une
organisation professionnette ~ui assurera
à toui. ies producteurs ta place qut leur
revient dans la communauté nationale,
l'ancien ministre du Travàtt a consacré
une. part essentielle de son activité a l'a-
mélioration des conditions de vte des tra-
vailleurs.
D'importantes étapes ont marqué cette
action doublement des allocations fami-
liales de d&iembre. puis révision du taux'
servant de base à leur caicui, ce qm a
permis de mieux les adapter aux exigen-
ces de l'heure. Enfin, quelques Jours à
ppine avant de quitter ses fonctions, M.
Bichetonnc pouvait annoncer une ~'mise
en'ordre des saiaire& dan:: cinq branches
importantes de l'activité nationale tex-
tile, produits chimiques, métallurgie, ban-
que et assurances. (O.F.I.-Havas).
UNE CIRCULAIRE DE M. ABEL BONNARD
cone~MBt t'ordre d&M les facultés paniiences
Paris. 91 mars. Le ministre de
l'Education nationale a. adressé au
recteur de l'académie de Paris et aux
doyens des faculté une circulaire re-
lative aux mesures a. prendre pour
mettra un terme aux agissements d'élé-
ments étrangers a ]a vie universitaire
qui cherchent & provoquer des mani-
festations dans C< but évident de ren-
dre inévitable ta îermetura des fa-
cultea.
M. Abel Bonnard a interdit d'intro-
duire et de distribuer des tracts à
l'intérieur da facultés. Tout étudiant
chement de ta garde à chevat et de sa
musique.
Dans l'église, oavoisée aux couleurs
nationales. l'office religieux a été célé-
bré en présence de Mgr Saliege, arjh&-
veque de loulouse. Le cortèee s'est t"
suite rendu dans ta petit cimetière du
YtUaee où le sentirai Brocard a retrace
ia vie modèle du défunt à qut U a reodu
un dernier hommage.
Puis un détachement de G. M. R. fit *M
gardes à cheval ont défilé une lerraere
fo~s devant la dépouille mortelle de celui
qut fut non seulement un grand soldat,
mais aussi un grand Français
Aicun) dtret, materadet ripetaitt
appeUi, non st sono presentaM t ai man-
tengono aneora naacoti.
O~nuno dt voi ha, ta questi momento,
)a possibHita di rientrare neUa norma-
lità grazie ai se~uenti accordi che sono
stati conctusi fra te Autorité ttati~ne ed
i fomm~ndt MUitart Germapic) `
lo -Sotto U commando dt UtticiaU Kft-
Mani sono sfati instutte detie Caserme
a Nizzx, Tbtone, Totos~, Hone.
2* Tuttt miiitari che sono ancora
nasceti debbtno présenterai ttUe cMerme
ppedeiiw, won te arnu in ioro eventu~e
posstsse entre tt H AprUe XXH.
S" ï miHtari che si pt-Menteranno non
debbono tenere in ïMehn* modo di esscre
puniti.mantcrrannoiiioroerado~ià
riconosetuta neUe ex-F.A. saranno inqua-
dratt d~ Com~ndi Mititari itaiiani ed ii
toro trati&menio sar~ perfettamente
n~att e qucHo det eamerati tedeschi.
4o ï miiitari che si prcsentcranno pos-
«oao, seconde !a !oro votontà, decidere
di essere impiegaU cerne combattenti
e~pure in untta dt tavoratort seconde
tta accordt interreautt ~ra U Dnce ed it
t'iihrer.
So Cotore che non si presenteranno
entre U termine irrevo~abiie stabHito per
U M AprUe XXH verranno dichiaratt
descrtori e corne tati sottoposti at t
<* ï mXitart che sono ~ia impie~ati
presse Cemmandt o*' reparti ~ermanici,
devono rimanere a! !oro pesti di servitio.
~o 1 militari che non haano i messi
per raMianjcere te caserme st p.otranno
presentare presse th Hfftc! Consotart
KaUant e Sedi di Fasci RepuNican~
t. inspettere dei Fasci
BepubUcanï in Francia
Raffaete GRANA.
'ispetteredeiFasci
Bepnbtica Seciate ttatiana
Manfrede CHIOSTKt.
L'accorde racgiunto con spirïto di par-
Ucoïare compenaione e coïtaboratione fra
!e Autorita miHtari germaniche e te Aa-
torità itatianc, da afo a tutti i mititar)
che si sono mostratt renttemti ai ripetuti
appeUt sia per timoré di inesistenti ma)i,
sia per une forma di ineosctente adatta-
mento aUa situmione ereatasi un giorno.
sia per votontà di maiafede sino ad o~Ki
mantenuta, di rientfare neifordine.
A))e scadere dei termine fbmte-15
AprUe XXH, cotero che non si fossero
itacem presemtaU TerjrMtnt dichtartttt
l La guerfe et te petrote d'Arabie
L–– par Maurice P~ERNOT
On fait quelque bruit en ce moment autour du projet attribué
au gouvernement amÉrica'n. d'amener je pétrole de la péninsule
arabique jusqu'à la Méditerranée au moyen d'un pipe-line q'ut.
partait de la presqu'Ué de Quatar. &ur la côte orientai du golfe
PMSique. viendrait &bouHir aux nves égyptiennes. Le coût de l'
duréi't des travaux ne dépasserait pas deux ans. Le gouvernement
s'en remettrait, pour. l'exploitation, aux sociétés privées, mais se.
réserverait certaine priviie.ges: d'atK)rd un droit de prcemptiom:
ensuite un prix de fave'jur inférieur de 25 au prix du marché:
enfin santi. s'obU~er lui-même à acheter, il pourrait, par son veto.
évincer d'autres acheteurs.. Si telles sont vraiment les bases du
projet, on ne s'étonnera pas trop qu'il ait soulevé des critiques asset
vives, soit en Angleterre, soit même aux Etats Unis.
nappetocs d'abord ~n q~etques mots des pr&cédents utiles a
coytaïtre, si l'on veut comprendre comment le problème se pose
au~ourd'hut. Le 7 juiHet M33, un décret d'm roi Ibn Séoud conférait
peut- soixante anis à ta Standard Oil of California le monopole
des exploitations pétrolières dans son royaume en contre-partie, la
société américaine consentait au. souverain deux emprunts, destinés
.+ x a.
pris sur le fait. ou dont ta partici-
pation à des manifestations aura ëM
prouvée, sera poursuivi aux fins d'ex-
clusion. L'accès des facultés sera in-
terdit à toutes les personnes
transport de paquets ou de papiers
sera survente, et la nature des écrits
sera vérifiée,
Le ministre de l'Education nationale
charge iles professeurs et le personne!
des' facultés de l'exécution de ces dé-
cisions, et après avoir souligne la né-
cess:t6 de préserver la continuité de
la. vie scolaire, il conclut
E? poMce eue !e< cCtM'HteRtej! tera ta ntetHeMre et d!<-
pe)t«T';t de fatrf
t~< !<'ur (tefotr etH)Cr: !
enHemis nM~ucï e~tafetit de perdre,
~a correction, ta dftctpHne. t
9Mt peMceKt refMtre d !a nttMon Mut
entfet-a sa con/'ance ett eHe-meme et
!'etpofr en ton ocenir. (O.F.l.-Havas).
AVIS
j~e< dépositions sKtuanfet sont
tte noufeaM ~f~etdfs
)t est intérêt de dissimuler aur
rechorches, d'hébsrger eu d'aider
d'une autre façon des pereennet
appartenant à une force armée en-
nemie (notamment des membres
d'éttuipages d'avtone ou des para-
chutiste! ennemis) ou <
tt est également interdit ds s'ap.
proprter, de transmettre eu de dé-
truire M même de toucher des
atiene atterris ou tombe*, des par-
ties d'avions eisant au M), du ma-
terjet provenant d'avient ou qoe)-
c)ue obiet oue ce soit jeté par tes
aviateurs. Au contraire, une teto
deceutcrte dctra être tieotcroe sans
detai au service te ptus proche de
t'armée ou de ta potice attemanda
ou au sertioe administratK eu poste
de petioe trancais te plus proche.
Quiconque aura contrevenu aux
prescriptions ci-dessus s'exposera à
ttre traduit dewant un tribunat de
guerre aitemand et puni des pei-
nes tes p)us sévères et même, te
cas échéant, de ta peine de mort,
Quicenaue aura déciare ta décou-
verte d'un avion tomM ou ayant
fait un atterrissage forée, ou de
parties d'avions à un des services
cites ci-dessus, 'avee indication
exacte de .temps et de tteu, permet.
tant* d'établir de mantère irréfu-
table ta chute d'un avton, sera ré-
compensé dans te cas où un avion
pourra être saisi à ta suite de
cette déclaration. De même seront
récompensées tes personnes ayant
déclaré du matériel j
saisi à ta suite de ladite déclara-
tion. Une récompense ~sera égale-
ment accordée à cetui oui s'as-
surera de ta personne d'un mi.
titaire eu d'un agent ennenii ou
oui, par so
OerKommandant
des Heerésgebietet Sudtranttreich.
disert~ci e corne ta!Ï sotto posti a ~uidtzio
dctTribuna!eM!Htare.
NeU attuate momento Ht eui un braccïo
assumano un vatore Kr~ndissimo, c sem-
a! tavoro o un moschetto in Hnea~ in ptu
pticemente deHituoso toHerare une dia-
persione anche tnininia.
n Comîmdo Mmtare deH& Base dt.
Bordeaux chè, coïui së~ni de! Va!ore che j 1
fregiano H petto det auo Cotnandante
Ëmto Grossî, e gar&nzia dï onore e di
fcde, asstcurcra neUe <*&Mrme U mante-
nimento deU'ordine e tMta disciplina
tnviado i -q~t&dri c gH eMettivi cosit~
tuenti t cotnandi che prenderanno aède a
NtXZA, Artitterjtc Kaserne « St-Roch »,
TOLOSA Contpam Kaserne '< bou!evard
LsMcrosses » TOÏ~ONE, VÏHa Gamaine
~~Bp€ttwe pef ïa Franoïa de! P.F.R.
DeM. RanMÏe GRAMA.
surtout à couvrir des dépenses
d'armement. La répartitio.n de!*
benëfLçes éventuels faisait l'objet
d'un accord secret. Les travaux
devaient commencer avant te 1'
septembre 1936 faute de quoi m
concession serait annulée.
O'&utre part, 4a Standard Oi. <
représente les 'intérêts américa'MS
dana La « Turkish Petroleum fo
devenue en juillet 1926 I'* tr&k
Petroleum Co On sait que dans
cette société les intérêts son/, d.inst
repartis quatre groupes t'' An-
gIo-Saxon filiale de la Royal
Dutch et de la Shell (groupe
anglo-hoilandais) 1'. anglo-lra-
nian Oil Co x (ancienne « Anglo-
Persian groupe an~ais) la
< Compagnie française des .Pétro-
les et la « Standard oil (grou-
pe américain) sont entrés dans )a
société pour une part é.ga!e 23,75
pour 100; les 5 restant étant
attribués à M. Gulbenkian. qui
avait racheté jadis les droite du
sultan AbduI-Hamid. La société
avait pour objet d'exploiter, dans
les vilayets de Mossoul et de Bag-
dad, de vastes concessions, dont
La. plus importante est ceiie .de
Kert
concession complëmentaira de
tous les territoires situer a l'est
du Tigre et au nord du vilayet de
Bassora.
La question se pose alors de sa-
voif où il convenait de faire
aboutir ]e pétrole de Kerkouk. Les
avis étaient partagés. Les Fran-
çais et I.&s Américains penchaient
pour un débouché en Méditerra-
née l'Amirauté britannique pré
CM)i-;ait 'un écoulement plus direct
dans le goifo Persiquc, où pour-
tant elle disposait déjà des im-
menses ressources concentrées à
Abadan. L'Amirauté faisait valoir
la. difficulté de surveiller, sur un
parcours de 700 kUometrBs, tra-
vers des territoires désertiques,
une canalisation que quelques Bé-
douins hostiles pourraient aisé-
ment couper. C'est la pi'emiere so-
lufion qui fut adoptée, grâce sur-
tout à la médiation des Amé.ri-
cain~ :.le 10 octobre 1930, on se
mit d'accord sur 'le tracé d'un
pipeline Kerkouk-Hadita. suivant
la nve gauche de l'Euphrate, et.
prolongé pa.r deux embranche-
ments. l'un. au nord, aboutissant
à Tripo!i de Syne l'autre, au
sud, débouchant en Palestine, à
Caïffa. Le pipe-line entra en fonc-
tion en M34, avec un débit do
933.000 tonnes, qui atteignit en
1936 la capacité prévue de quatre
millions.
Mais, à partir d'e 1931, les socié-
tés étrang&res se ruent littérale-
ment sur le .golfe Pers:que a,t sur
les côtes orientale et méridior.aië
de l'Arabie, pour y découvrir et
y exploiter le pétroie. Les Améri-
caine rachètent aux Anglais une
partie de I'exp)oitatio.n des !!es
BaTtrein; en 1933, ils acquièrent
la concession de Hasa, dans la
presqu'île arabique. A Koweit, au
fond du golfe, l'huile est extr.a:te
par une compagnie mixte angio~
américaine, la « Koweit Cil Co
créée en 1935, et où ]e capital bri-
tannique est en majorité. En 1938,
le gouvernement de Bagdad ac-
corde à l'I.P.C. ("Irak Petro!eum
Co ') les concevions du vitayet de-
Basso~: c'est pour. les exploiter
q'ue là compagnie crée une filtate.
la. Bassora Petro-leum Co x. EB!-
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