Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-03-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 21 mars 1944 21 mars 1944
Description : 1944/03/21 (Numéro 1287). 1944/03/21 (Numéro 1287).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510904j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
N" 1X87 156" AT~tEE
ïFRANC
MARDI 2t MARS M44
PRtX qE L'ABOHMEMEMT
ornais lan
France et cotontes 130 tf. 250 tf.
Etranger (AfTr. réduit) ISO fr. 360 fr.
Miran~or (autre pays) 235 fr. 440 fr.
MDACTtOH et ADMPROVISOIREMENT
13. Rue du Port. CLEHMOMT FEHRAHn
T6)6ph. RMact. et Admtntstr. 6T-0~
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
MreMe «'~rapM~ut
DËBATS AVEN C. C. f. t Ocrmont-Fcrrand X6.
Clermont-Ferrand, le 20 mara
MmnCAÏACLÏSMH
L'Union soviétique qui, à l'in-
térieur de la Russie, exige un
ordre sans tissure, assuré par
constitué < comme avant-garde
chez les .nations, où elle rêve
d'implanter sa loi,' tout un état-
major d'agents de désordre,
chargés de préparer le terrain
et de créer l'atmosphère propice
à la fermentation des idées de
dissolution et au?: révoltes con-
tre tout ordre établi. Depuis de
longs mois, le terrorisme voyait
son extension activée puissam-
ment par les Soviets, qui avaient
trouvé en lui un des moyens les
plus efficaces du bouleverse-
ment général de notre pays.
Mais 11 a trouvé devant lui un
gouvernement décidé a le con-
tre-battre avec la plus extrême
rigueur. Le gouvernement en-
tend maintenir l'ordre avec la
plus grande énergie. La succes-
sion des crimes de droit com-
mun qui essaient de se camou-
fler en crimes politiques, voire
patriotiques, pour piller, ran-
çonner. assassiner a trouvé en
lui une volonté inflexible.de bri-
ser ces volontés criminelles, et
de répondre à tous ces forfaits
par des sanctions terribles et
immédiates. Devant toutes les
mesures catégoriques qui ont été
prises, les Soviets s'inquiètent
de voir que l'ordre remplace la
terreur, -qu'ils avaient décidé
d'instaurer chez nous définitive-
ment.
Et c'est pourquoi ils pressent
leurs ailtés de remplacer cette
révolution avortée par une < In-
vasion sur une grande échelle.
ainsi que l'écrit textuellement
le journal soviétique La GM~rre
et Classe OMt)f:ëre. Elle ajoute
qu'il n'est pss évidemment ques-
tion de faire quelque chose
comme ~ur le front italien, où.
dit dédaigneusement l'organe
soviétique, l'on fait < de la stra-
tégie de petite envergure. II
s'agit de faire en Erance une
guerre de dévastation, qui accu-
mule les ruines, pour ne laisser
derrière elle que les plus atro-
ces misères dans les villes et les
campagnes ravagées, privées de
tous moyens de communication
et de ravitaillement, en proie
aux maladies et aux épidémies,
et vouées à la plus atroce des
catastrophes.
Les Soviets qui avaient consti-
tué en Russie une armée munie
de tous les moyens les plus
modernes, bien exercée et disci-
plinée, se sont toujours efforcés
par leur représentants commu-
nistes en France, de saccager et
de ruiner moralement et maté-
riellement chez nous tout ce 'qui
représentait la force militaire
organisée. Les communistes re-
présentaient l'aile marchante
des partis de gauche. Ceux-ci les
craignaient, et on les vit sou-
vent à la Chambre, suivre par
pusillanimité ces tendances né-
fastes qui faisaient fi de la
force de discipline, sous prétexte
de démocratisme, et pour ne
pas être traités de ~militaris-
tes. Les journaux communistes
avaient même une rubrique spé-
ciale pour ridiculiser chaque
jour. Insulter et démolir les chefs
militaires.
Dans le même temps, ils pous-
saient à la guerre, sur l'ordre de
Moscou, parce qu'ils comptaient
qu'un désastre et toutes les souf-
frances qui s'en suivraient, favo-
riseraient l'éclosion soviétique.
Aujourd'hui l'invasion aérienne
et le bombardement de nos vu-
les ne suffisent pas aux Soviets.
Ils aspirent au cataclysme qui
verrait sur notre territoire le
déchaînement complet du ma-
lheur. Quand on sait les des-
tructions de l'Italie du sud, et la
désolation qui en résulte, depuis
l'invasion alliée, on peut se faire
une idée de ce que serait une
< invasion sur une grande
échelle. > D'après le journal
soviétique < les bombardements
ont démontré quils n'avaient
pas une grande importance. r
Les morts cruelles et les ruines
qui sont leur résultat, ne comp-
tent pas Mtx yeux'de Moscou t.
8AMED) APRES-M)D< A VICHY
Réunion d~& mMMffre~ aous /a pre~~ence
dM cAe/ <&< ~ou~en~M~ent
Ytchy. 19 mars. Le ohet du ~ou- 1
ternement a r«tn) )e< tntn~tres en I
«ortMH Mue *< prudence, t Viehy,
te M «MMH M44, t 16 heures, a t'hote)
du Paro.
t-e chef du Keu'ernement 9'est tait
rendre compte par )ee mintttfes dM
tntretfena ttu'tta ent eue à Partt a~ee
)ee aut<~riM< d eoeMpatiott Bur diMr-
tM <)ue*t)
M. Oathata, mintetre de < Agriott)
ture et du RatitaOtement, a tait pErt
au eoneett ~e t'état dMtut Mtt ttt Mumttes par ta corp«fa~
tton pay r~téM ou on vote de reniement.
LES ATTRIBUTIONS
DE M. MARÏON
Vichy, 19 mars. L'arrête paru ce
matin au Journal officie! et qui fi~e
les attributions de M. Paul Marioc, secré-
taire d'Etat auprès du chef du gouver-
nement. précise Qu'il appartiendra à ce
s&crëtaire d'Etat de proposer au'chef -du
gouvernement les miMions à confier aux
commissaires du pouvoir, d'en aurveiUer
l'exécution et de veiner à ce que la suite
nécessaire soit donnée car ies adminis-
trations compétentes aux rapoorts de ces
hauts fonctionnaires.
M. Marion rendra compte au chef d~
gouvernement des mesures prises, et, s'U
y a Jieu. lui soumettra, avec l'avis des
ministres ou secrétaires d'Etat interesses,
toutes dispositions utiles. (O.P.I.)
LE GOUVERNEMENT IRANIEN
MM.SSIONNE
Téhéran. 19 mars. Att Seuheity.
pt-Mnier mtnietre, a remte démtssjen. a))t<) <)Me cette du gouver- I,r
nement. Cette décision est conforme a
)a to) ifanientte <)u) stiptfte que )e
geuvernement toit démfsttonnatra t ta
f)n de ehatjue tésts'ature. On s'at-
tend t 09 <)ue te nouveau s"u~e'-ne~
ment te)t terme prochainement.
SUR LES DtVERS FRONTS
EctMc t!es aHa~es rouges entre Proskourov et Tarnopot
DURS COMBATS DANS LA RËCÎON KREMENETZ.KOVEL
Grand quartier général du Fuh-
rer, 19 mars. Co;~muntgMë du
7!~M( COKtM~tHdem~nt
Sur )e Boue uttratnten inMrteur. les
Sovtets ont etfoctue otus)eure et va)nM
attattuM eontre nos t Entre te Beu<: u)Dnjestr, Xt combats M po~rMiivant con-
tre )M fercM ennemtes qu) continuent à
proareMer.
Suf te Boug ukratnten eMpërieur, ainsi
Wentre Pro9)attaouee répétées des Be)che*))« ont
échoué. Nos troupes ont rejeté tes Se-
«tets en ptusteurs endroits et teur ont
)nf))gé en matérte).
Oans ta rétien Kremenet!-tftotentes attatfues ennemies ont été ou
RaMs terronstes !? favtattO!! ang!o-améfcontre Rome, Munich, Francfort, Friedrichshafen
Des formations {te bombardiers améri-
cains ont effectué une nouvette attaque
terroriste sur ta ti))e ne tteme. Oe graves
dommages et des pertes parmi )a pepu-
tatfon ont été causes dans ie centre tte
tioo.
Au cours des dernières M heures, )ers
d'attaques centre je territoire du Beich
et centre tes points d'appui attemands en
ttatie du Nord, tes bombardiers an~te-
américains ont subi de teurdes pertes.
Quatre-xingt-diit.hutt avtens ennemis.
parmi tesquets S3 bombardiers ouadrimo-
teurs, ont été détruits.
Dca bombardiers tertOrMtee ennemis
Le Vésuve entre
en éruption
Naptet. 16 ma.rs. Dams ta soi-
rée d'hier, le Vésuve est entré en
éruption deux coulées de lave
incandescente descendent du cra-
tère Je Jong du Hanc nord de la
.montagne, brûlant Mut sur leur
passage. D'épaisses volutes de fu~
mée d'un rouge foncé s'échappent
également du cratère, tandis Que
!'on entend .par intermitence de
sourds grondements. D semNe que
l'on assiste au début d'une érup-
tion. très. importante.
Dé~a au cours de !a journée
d'hier les Napolitains avaient pat
remarquer des nuages de vapeur
couronnant te sommet' du Vésuve.
LHŒAUJOURB'HU!
Pn ~fand toMat co!oKtsatcMr !e gd-
M<< Ma)'a'Mc~tM. André Mevil.
Dë/~nses nMr:HmcjU. R.
Do~ar~ t!'HMh-c/o~. Jacques
Levron.
~tsf
M. Biehetonne, mtniet~e de ta Pro~ ¡
dttction tnduatriettè et dea Commun)
oattona, a m)e )e oendee d«ficu)t6a que renootttre, notam-
ment fh< fait de ta séchereMt, ta pro-
duotton de t'enersie etootrtqut, et tnd!.
t)ue te* meturM t)u'i) tM prendre
pour parer à t'fntuffieanoe momenta-
née de cette production.
)t t), d'autre part, (txpoeé ta e)tua-
tion aetueHe dee traneporte par ~oie
ferrée et )ea mesurée prttea pouf
t'amenorer.
Sur ta proposition du doctem* CMM-
oet, mintstre de )a Santé et de ta
Fantitte, )e contait a décidé, pouf tacf-
titer t'hoapitatfeatton de< matadet, de
tranetormer un tertain nombre de
stationa thormatea en citée Mnitaifes.
Apree awetr entendu )e rapport du
garde dee SMaux, minbtre de ta ))ue-
tieo, te conseit a dôtet~é au tr)buna)
d'Etat une affaire ~rave oonoernan<
Je détournement de oartat d'aHmen ¡
tatton. (O.F.t. HavM.)
Les milieux de ta Withetmstrasse stigmatisent
l'attitude de kt Suède a l'égard de la Finlande
Berlin. 10 mars. L'impression se
confirme dans Ces milieux autorises de
la WtIhemMtrasse que le gouvernement
suédois ne s'est pas contenté du rôle
d'intermédiaire dans l'affaire sovieto~
finlandaise. écrM ce matin M. Siegfried
Horn. correspondant diplomatique de
l'agence D.N.B qui ajoute que le gou-
vernement, suédois a use de toute son
influence au cours des derniers pour-
parlers pour inciter la Finlande à
trouver un terrain d'entente avec la
Russie. Symptomatiques de cette atti-
tude sont les commentaires de Ja presse
suédoise qui, a pa.rt des exceptions
insignifiantes, a tenté-de lui persuader
que. faute d'accepter I&s conditions
soviétiques, elle commettrait un suicide
nationaJ.
A Berlin, poursuit le correspondant,
repoussai ou arrêtées. Le* dur< com-
bats continuent.
Dans te secteur centra), t'acttvtte a
.reprit. Des poussées tocates «nnemiM )im'
)a ri«a sud (fu Pripet, au sud de ta Bsina, sur )'autMtrade de Sme)ens)< et au
sud-est de Vftet)S)< ont échoué.
Dans te Nord du front de t'Est, tatenoe des a(ta nua en ra)Mn des tourdes pertes au'i) a
subies ta vente.
Sur ta tête de pont de Mettuno, nos
corps francs ont aneantt un grand nom-
bre de nids de résistance.
t-'ennemi soutenu par des ehars a pour.
suivi ses vieXntes attaaues contre Oasino. tt a été repoussé, après de durs
combats, sraee à t'anpui efficace d'avions
de bataiite. Les ruines du château, si.
tuées au nord ouest de ta tocatite. ont
etereprfses.
'Mt)uar<)er9~i'ha!)itattendM~i))«de
Munich et de Frtedrichshafen et ta nuit'
dernière ~dteat* qnt été causea ta ~Mputatien a
suM des pertti.
450 MORT~ A ROME
iorS du deraier bombardement
Rome. 19 mars. C'est !e quartier
d'ttaMe, t'urt doe ptue pofmttu!: de Ra-
me, par te faid angto amerieaitt d'hter. La
nombre des tictimes se'tete actueXe-
ment & <5b)et. La Po)yc)intque un~ersitaire a
ëté atteinte par des bomtes tncendiaj-
res et de nomhretm tmnt&uMo) d'habf-
tatifm se sont effondrer.
Le eomtté TMnce M appe!
a!'a!deauxAng!o-Americams ¡
Moscou, t9 mars. La radio sovié-
tique soutenant Jes luisons étroites
(fui cxistfnt entre tes dirigeants du
KremUn et le mar&ha! Tito. a diffusé
hier un article de ce dernier paru dans
l'hebdomadaire serbe Cont&ai 6dit6 à
Moscou.
te '7ouM~M'mcni dM Ctare. 6crit Tito,
di~pMe !'est ~r~Ctit QMS ~M pMiM t'econtMis~ent le <)'out)e~~K'mcn< ~ut se
frOM!~ en Serbte eomMe te ~eut oou-
MnMmMt du pa!
D'autre part. le &h.ef des partisane a
demandé aux An~Io.Americains d'in-
tensifier le ravitaillement de ses
bandes:
.yu~M'tt pt'eSfHf !cs tMfxccu f!e M ~M'f!~ trottaient f~ S<<'
Afctt !MM tUf/tre t'<ï<~ t~ ~!M tMee~otre.
Le congrès panarabe du Caire
Il. sera-t-it il atourné ?
Adana. 19 mars. La radio du Caire
vient d'annoncer que ]e oonsres panarabe,
prévu pour le mois d'avril, n'aura Ueu
que si tes chefs arabes de Patestine.
Jamat Hussein! et Amir et Tamani.
actuenement internes en Afrtque du Sud.
peuvent y participer. Cette mise en
demeure du eouvernement eeyoUen tait
suite à une démarche infructueuse de
Nahas t~acha. Le Premier égyptien avait,
en effet, demande ia libération des chefs
arabes de Palestine qui sont déportés
depuis 193B.
Si le gouvernement britannique per-
siste dans son attitude. le congrès oana-
rabe sera probabtement ajourne.
Constitution en Egypte
d'un parti communiste
Tanger, ]i) mars. A I& suite de la
pression exercée par tes soviets sur le
gouvernement égyptien, celui-ci vient d'au-
toriser ta constitution d'un parti com-
muniste.
Les dirigeants, dit-on, sont occupes pr~.
sentement & rédtger te programme du
parti qui sera pubiié & bref detai.
l'attttude de ,;& presse suédoise a sus-
cita d'autant p:usd'atten.ttcn nue la
presse neutre a généralement su rendre
hommage à J attitude finlandaise. On
se pose la. question de savoir pour-
voi et en vertu do quel dro& la
Suéde se fait. Je champion des~re-
vandicattOns soviéttço-an~to-saxonnes.
M. Sie~tried Horn conclut son exposé
en citant, ces li~nea significatives du
journal suédois ~o~ Postett, crut, rom-
pant avec. Ja li~]e de conduite adoptée
par !a .plupart des feuilles de Stock-
holm, n'Msite pas à poser cette ques-
tion:
La ~Me ftt~ande des ~en~cM assez emttienfs
(! M po'meMrc de faire d cette (tcnt des rfproche~ parce ~M'eHe ~K consettt
p prOtM):ft!OfM (te p « LA LUTTE CONTINUERA ))
écrit un Journa) finlandais
Helsinki, 19 mA"s. Commen-
tant les eon viétiques praposées à la Finlande,
le journal &'uo)Ken ~os'aKdemo-
'/traaM écrit:
Majore leur dëstr de paix. le gouver-
nement et le paiement finlandais no
peuvent se soumettre aux exigences sovië-
tiques~ Elles sont si dures et si injustes,
que la lutte contre les Soviets devra
nécessairement continuer.
Le gMera! de ~steinaT
Une ucpêeho de dcruiera heure
annonçait, hier, la mort du gënë-
Mj. VKomte de Curieres de Ca~tel-
nau. Liinfté par le temps, nous
avons donne une biographie assez
succincte que l'a nctMe ci-dessous
vient heureusement, compléter.
Engage volontaire et élevé & l'école mt-
.Htaire de Saint-Cyr, te géoêrai de'Cas-
teinau participe à ta guerre de 1870 avec
le 'Kraoe de sous-lieutenant d'infanterie.
Coionei en 1900, général de brigade en
1906, il est nommé divisionnaire en 1909
et désigné en 1911 comme premier sous-
chef d'état-major de l'armée.
Commandant de corps d'armée en 1912,
le général de. Casteinau est désigné en
1913 pour succéder au général Pau dans
le commandement éventuel de la 2* ar-
mée. Le 2 août 1914, à la mobilisation
générale, H prend effectivement le com-
mandement de cette armée de couver-
ture sur la frontière de l'Est. Après s'être
avancé au delà de Château-Salins, il doit,
à la bataille de Morhange, se replier, sous
la pression aliema.nde. au delà de Lune-
vilie. L'énergique résistance de ses trou-
pes à la bataille du Grand Couronné de
Nancy permet de sauver la ville. Le re-
dressement de la Marne put s'opérer. A
ce moment, le général, a déjà. eu deux de
ses fils tués sur le front et un autre
Nessé.
Le général de Casteinau et son état-
major sont ensuite transportés en Picar-~
die c'est ta. me commandant du groupe d'armes du
centre en 1915, il .passe ta même année
chef d'état-major général.
Adjoint au général en chef. il remplit
d'abord une mission d'inspection à Sa-
Ionique, puis assume, en 1916, le com-
mandement de groupes d'armées de l'Est
qu'il quitte provisoirement tn 1917 pour
accomplir une mission de liaison en Rus-
sie. La même année. U reçoit la médaille
militaire.
Apres l'armistice, le général de Cas-
teinau est élu'député de t'Aveyron, son
pays natal, à une grosse majorité. B se
signale & la Chambre, comme orateur,
notamment par ses interventions en fa-
veur des famiHes nombreuses. Non réélu
aux élections législatives de 1924, H pour-
suit son action politique dan-s le pays à
~a tête d'associations confessionnelles et J
iirige en particulier la Fédération natio-
nale catholiqur~ .rtf,
Evacuation de BratiBratisiava, 19 mars. L'ëvacua-
ion. de Bratislava, se poursuit.
SHe dOtt ëtt~ cdmplètNnent ter-
niné&I<*31mara.
Ï~OCTRtNE tMPËRtALE
ENT)TË UN!TË
Qu'est-ce qu'une entité ? Si nous
en croyons le petit Larousse, c'est
ce qui constitue l'essence d'un
être. vient du latin. scolastique
CNK«! de ens-entis (être), autre-
ment dit, l'essence d'un. être'.
Quant au. mot unité (UM:~i), it
signifie un seul principe de tout
nombre: une quantité pour com-
mune mesure de toute espèce. La
qualité d~e ce qui est par opposi-
tion & la pluralité une action si-
multanée et tendant au même
but l'harmonie d'ensemble d'une
œuvre aréique ou littéraire et.
au. point de vue du théâtre clas-
sique, les fameuses trois unités de
Corneille et des auteurs du XVU*
siècle: celles de temps, de lieu et
d'action.
Apres ce long préambule dont
je m'excuse je voudrais que ces
deux mots; qui résument tout uh
programme, fussent à l'unisson
de France et Empire.
Si. nous reprenons les étymoto-
gies de ces deux expressions, nous
y trouvons d'abord l'entité fran-
çaise qui fit, d'une dos premières
nations du monde, ce qu'elle fut,
ce qu'elle a été, ce qu'elle rede-
viendra c'est-à-dire, l'essence de
millions d'êtres, avec leurs gran-
deurs et leurs faiblesses, leurs
gloires et leurs misères, sans les
quelles un peuple, quel qu'il soit,
ne serait pas.
Malgré les cataclysmes qui se
sont déchaînes depuis des siècles,
sur notre continent européen,'ii
est impossible de faire, quoi qu'il
arrive, abstraction totale de cen-
taine.s de millions d'êtres qui de
pères en fils ont vécu et fait no-
tre civilisation.
Quant au point de vue unité
et toujours selon le sens clas-
sique indiqué plus haut et, maigre
tout ce qui se passe actuellement
l'unité française se .refera, vrai-
semblabit°ment automatiquement.
dès que les circonstances le per-
mettront et que l'on aura enfin
compris qu'un ordre nouveau de-
vra régner sur terre, si l'on ne
veut pas recommencer le cauche-
mar que nous vivons depuis cinq
ans de toutes les façons.'
Dans ces mots d'entité et d'uniM
française au sens académique
du mot nous faisons entrer in-
tégralement notre empire.
.Nous, vieux ou jeunes coloniaux,
y avons suffisamment travaillé, y
avons été suffisamment mis a tou-
tes les épreuves possibles et ima-
ginables, potu' savoir que jamais
nos 120 ou 130 millions de protégés
renieront ce que la eivitisation
française leur a apporte.
Ces pays d'outre-mer ont été
conquis pour faire une plua
grande et beaucoup plus belle
France x, bien plus par la persua.
sion et la douceur qua par la force.
11 nous semble que lus Lyautey
et Laperrine, lorsque l'un et J'au-
tre, à quelques années d'interval-
les, exprimaient la même pensée
sous cette phrase lapidaire du ma-
i réchal montrer sa forces pour
ne pas avoir à s'en servir résu-
maient toute une politique impé-
riale et surtout humaine'.
Le résultat est la en moilM
d'un siècle et demi, ]a France,
grâce à ses soldats, à ses mission-
naires, à ses explorateurs et à ses
administrateurs, avait conquis le
~cond empire du monde.
Contre vents et marées elle
l'avait maintenu jusqu'en 193*).
Aujourd'hui comme hier, donc, ia
France et son empire forment,
non seulement une entité, mais
une unité. Ces deux formules sont
d'ailleurs, dans le cas qui nous
préoccupe. Inséparables l'une de
l'autre.
Tous c<'ux et celles qu.i ont vécu
dans nos colonies pendant de lon-
gues années, ne croiront jamais,
malgré toute la propagande étran-
gère que ces Mânes, noirs ou jau-
nes que nous avons animés, aidés,
qui sont venus si spontanément u.
nous au cours des terribles épreu-
ves que iMUs avons euMM et su-
bissons, puissent ~e détacher de
nous.
La France et l'Empire = Entité.
Unité.
E.-M. MATHEY.
ïFRANC
MARDI 2t MARS M44
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Miran~or (autre pays) 235 fr. 440 fr.
MDACTtOH et ADM
13. Rue du Port. CLEHMOMT FEHRAHn
T6)6ph. RMact. et Admtntstr. 6T-0~
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
MreMe «'~rapM~ut
DËBATS AVEN
Clermont-Ferrand, le 20 mara
MmnCAÏACLÏSMH
L'Union soviétique qui, à l'in-
térieur de la Russie, exige un
ordre sans tissure, assuré par
chez les .nations, où elle rêve
d'implanter sa loi,' tout un état-
major d'agents de désordre,
chargés de préparer le terrain
et de créer l'atmosphère propice
à la fermentation des idées de
dissolution et au?: révoltes con-
tre tout ordre établi. Depuis de
longs mois, le terrorisme voyait
son extension activée puissam-
ment par les Soviets, qui avaient
trouvé en lui un des moyens les
plus efficaces du bouleverse-
ment général de notre pays.
Mais 11 a trouvé devant lui un
gouvernement décidé a le con-
tre-battre avec la plus extrême
rigueur. Le gouvernement en-
tend maintenir l'ordre avec la
plus grande énergie. La succes-
sion des crimes de droit com-
mun qui essaient de se camou-
fler en crimes politiques, voire
patriotiques, pour piller, ran-
çonner. assassiner a trouvé en
lui une volonté inflexible.de bri-
ser ces volontés criminelles, et
de répondre à tous ces forfaits
par des sanctions terribles et
immédiates. Devant toutes les
mesures catégoriques qui ont été
prises, les Soviets s'inquiètent
de voir que l'ordre remplace la
terreur, -qu'ils avaient décidé
d'instaurer chez nous définitive-
ment.
Et c'est pourquoi ils pressent
leurs ailtés de remplacer cette
révolution avortée par une < In-
vasion sur une grande échelle.
ainsi que l'écrit textuellement
le journal soviétique La GM~rre
et Classe OMt)f:ëre. Elle ajoute
qu'il n'est pss évidemment ques-
tion de faire quelque chose
comme ~ur le front italien, où.
dit dédaigneusement l'organe
soviétique, l'on fait < de la stra-
tégie de petite envergure. II
s'agit de faire en Erance une
guerre de dévastation, qui accu-
mule les ruines, pour ne laisser
derrière elle que les plus atro-
ces misères dans les villes et les
campagnes ravagées, privées de
tous moyens de communication
et de ravitaillement, en proie
aux maladies et aux épidémies,
et vouées à la plus atroce des
catastrophes.
Les Soviets qui avaient consti-
tué en Russie une armée munie
de tous les moyens les plus
modernes, bien exercée et disci-
plinée, se sont toujours efforcés
par leur représentants commu-
nistes en France, de saccager et
de ruiner moralement et maté-
riellement chez nous tout ce 'qui
représentait la force militaire
organisée. Les communistes re-
présentaient l'aile marchante
des partis de gauche. Ceux-ci les
craignaient, et on les vit sou-
vent à la Chambre, suivre par
pusillanimité ces tendances né-
fastes qui faisaient fi de la
force de discipline, sous prétexte
de démocratisme, et pour ne
pas être traités de ~militaris-
tes. Les journaux communistes
avaient même une rubrique spé-
ciale pour ridiculiser chaque
jour. Insulter et démolir les chefs
militaires.
Dans le même temps, ils pous-
saient à la guerre, sur l'ordre de
Moscou, parce qu'ils comptaient
qu'un désastre et toutes les souf-
frances qui s'en suivraient, favo-
riseraient l'éclosion soviétique.
Aujourd'hui l'invasion aérienne
et le bombardement de nos vu-
les ne suffisent pas aux Soviets.
Ils aspirent au cataclysme qui
verrait sur notre territoire le
déchaînement complet du ma-
lheur. Quand on sait les des-
tructions de l'Italie du sud, et la
désolation qui en résulte, depuis
l'invasion alliée, on peut se faire
une idée de ce que serait une
< invasion sur une grande
échelle. > D'après le journal
soviétique < les bombardements
ont démontré quils n'avaient
pas une grande importance. r
Les morts cruelles et les ruines
qui sont leur résultat, ne comp-
tent pas Mtx yeux'de Moscou t.
8AMED) APRES-M)D< A VICHY
Réunion d~& mMMffre~ aous /a pre~~ence
dM cAe/ <&< ~ou~en~M~ent
Ytchy. 19 mars. Le ohet du ~ou- 1
ternement a r«tn) )e< tntn~tres en I
«ortMH Mue *< prudence, t Viehy,
te M «MMH M44, t 16 heures, a t'hote)
du Paro.
t-e chef du Keu'ernement 9'est tait
rendre compte par )ee mintttfes dM
tntretfena ttu'tta ent eue à Partt a~ee
)ee aut<~riM< d eoeMpatiott Bur diMr-
tM <)ue*t)
M. Oathata, mintetre de < Agriott)
ture et du RatitaOtement, a tait pErt
au eoneett ~e t'état dM
tton pay
LES ATTRIBUTIONS
DE M. MARÏON
Vichy, 19 mars. L'arrête paru ce
matin au Journal officie! et qui fi~e
les attributions de M. Paul Marioc, secré-
taire d'Etat auprès du chef du gouver-
nement. précise Qu'il appartiendra à ce
s&crëtaire d'Etat de proposer au'chef -du
gouvernement les miMions à confier aux
commissaires du pouvoir, d'en aurveiUer
l'exécution et de veiner à ce que la suite
nécessaire soit donnée car ies adminis-
trations compétentes aux rapoorts de ces
hauts fonctionnaires.
M. Marion rendra compte au chef d~
gouvernement des mesures prises, et, s'U
y a Jieu. lui soumettra, avec l'avis des
ministres ou secrétaires d'Etat interesses,
toutes dispositions utiles. (O.P.I.)
LE GOUVERNEMENT IRANIEN
MM.SSIONNE
Téhéran. 19 mars. Att Seuheity.
pt-Mnier mtnietre, a remte
nement. Cette décision est conforme a
)a to) ifanientte <)u) stiptfte que )e
geuvernement toit démfsttonnatra t ta
f)n de ehatjue tésts'ature. On s'at-
tend t 09 <)ue te nouveau s"u~e'-ne~
ment te)t terme prochainement.
SUR LES DtVERS FRONTS
EctMc t!es aHa~es rouges entre Proskourov et Tarnopot
DURS COMBATS DANS LA RËCÎON KREMENETZ.KOVEL
Grand quartier général du Fuh-
rer, 19 mars. Co;~muntgMë du
7!~M( COKtM~tHdem~nt
Sur )e Boue uttratnten inMrteur. les
Sovtets ont etfoctue otus)eure et va)nM
attattuM eontre nos t
tre )M fercM ennemtes qu) continuent à
proareMer.
Suf te Boug ukratnten eMpërieur, ainsi
Wentre Pro9)
échoué. Nos troupes ont rejeté tes Se-
«tets en ptusteurs endroits et teur ont
)nf))gé
Oans ta rétien Kremenet!-t
RaMs terronstes !? favtattO!! ang!o-améf
Des formations {te bombardiers améri-
cains ont effectué une nouvette attaque
terroriste sur ta ti))e ne tteme. Oe graves
dommages et des pertes parmi )a pepu-
tatfon ont été causes dans ie centre tte
tioo.
Au cours des dernières M heures, )ers
d'attaques centre je territoire du Beich
et centre tes points d'appui attemands en
ttatie du Nord, tes bombardiers an~te-
américains ont subi de teurdes pertes.
Quatre-xingt-diit.hutt avtens ennemis.
parmi tesquets S3 bombardiers ouadrimo-
teurs, ont été détruits.
Dca bombardiers tertOrMtee ennemis
en éruption
Naptet. 16 ma.rs. Dams ta soi-
rée d'hier, le Vésuve est entré en
éruption deux coulées de lave
incandescente descendent du cra-
tère Je Jong du Hanc nord de la
.montagne, brûlant Mut sur leur
passage. D'épaisses volutes de fu~
mée d'un rouge foncé s'échappent
également du cratère, tandis Que
!'on entend .par intermitence de
sourds grondements. D semNe que
l'on assiste au début d'une érup-
tion. très. importante.
Dé~a au cours de !a journée
d'hier les Napolitains avaient pat
remarquer des nuages de vapeur
couronnant te sommet' du Vésuve.
LHŒAUJOURB'HU!
Pn ~fand toMat co!oKtsatcMr !e gd-
M<< Ma)'a'Mc~tM. André Mevil.
Dë/~nses nMr:Hmcj
Do~ar~ t!'HMh-c/o~. Jacques
Levron.
~tsf
M. Biehetonne, mtniet~e de ta Pro~ ¡
dttction tnduatriettè et dea Commun)
oattona, a m)e )e oen
ment fh< fait de ta séchereMt, ta pro-
duotton de t'enersie etootrtqut, et tnd!.
t)ue te* meturM t)u'i) tM prendre
pour parer à t'fntuffieanoe momenta-
née de cette production.
)t t), d'autre part, (txpoeé ta e)tua-
tion aetueHe dee traneporte par ~oie
ferrée et )ea mesurée prttea pouf
t'amenorer.
Sur ta proposition du doctem* CMM-
oet, mintstre de )a Santé et de ta
Fantitte, )e contait a décidé, pouf tacf-
titer t'hoapitatfeatton de< matadet, de
tranetormer un tertain nombre de
stationa thormatea en citée Mnitaifes.
Apree awetr entendu )e rapport du
garde dee SMaux, minbtre de ta ))ue-
tieo, te conseit a dôtet~é au tr)buna)
d'Etat une affaire ~rave oonoernan<
Je détournement de oartat d'aHmen ¡
tatton. (O.F.t. HavM.)
Les milieux de ta Withetmstrasse stigmatisent
l'attitude de kt Suède a l'égard de la Finlande
Berlin. 10 mars. L'impression se
confirme dans Ces milieux autorises de
la WtIhemMtrasse que le gouvernement
suédois ne s'est pas contenté du rôle
d'intermédiaire dans l'affaire sovieto~
finlandaise. écrM ce matin M. Siegfried
Horn. correspondant diplomatique de
l'agence D.N.B qui ajoute que le gou-
vernement, suédois a use de toute son
influence au cours des derniers pour-
parlers pour inciter la Finlande à
trouver un terrain d'entente avec la
Russie. Symptomatiques de cette atti-
tude sont les commentaires de Ja presse
suédoise qui, a pa.rt des exceptions
insignifiantes, a tenté-de lui persuader
que. faute d'accepter I&s conditions
soviétiques, elle commettrait un suicide
nationaJ.
A Berlin, poursuit le correspondant,
repoussai ou arrêtées. Le* dur< com-
bats continuent.
Dans te secteur centra), t'acttvtte a
.reprit. Des poussées tocates «nnemiM )im'
)a ri«a sud (fu Pripet, au sud de ta B
sud-est de Vftet)S)< ont échoué.
Dans te Nord du front de t'Est, ta
subies ta vente.
Sur ta tête de pont de Mettuno, nos
corps francs ont aneantt un grand nom-
bre de nids de résistance.
t-'ennemi soutenu par des ehars a pour.
suivi ses vieXntes attaaues contre Oa
combats, sraee à t'anpui efficace d'avions
de bataiite. Les ruines du château, si.
tuées au nord ouest de ta tocatite. ont
etereprfses.
'Mt)uar<)er9~i'ha!)itattendM~i))«de
Munich et de Frtedrichshafen et ta nuit'
dernière
suM des pertti.
450 MORT~ A ROME
iorS du deraier bombardement
Rome. 19 mars. C'est !e quartier
d'ttaMe, t'urt doe ptue pofmttu!: de Ra-
me,
nombre des tictimes se'tete actueXe-
ment & <5
ëté atteinte par des bomtes tncendiaj-
res et de nomhretm tmnt&uMo) d'habf-
tatifm se sont effondrer.
Le eomtté TMnce M appe!
a!'a!deauxAng!o-Americams ¡
Moscou, t9 mars. La radio sovié-
tique soutenant Jes luisons étroites
(fui cxistfnt entre tes dirigeants du
KremUn et le mar&ha! Tito. a diffusé
hier un article de ce dernier paru dans
l'hebdomadaire serbe Cont&ai 6dit6 à
Moscou.
te '7ouM~M'mcni dM Ctare. 6crit Tito,
di~pMe !'
frOM!~ en Serbte eomMe te ~eut oou-
MnMmMt du pa!
D'autre part. le &h.ef des partisane a
demandé aux An~Io.Americains d'in-
tensifier le ravitaillement de ses
bandes:
.yu~M'tt pt'eSfHf !cs tMf
Afctt !MM tUf/tre t'<ï<~ t~
Le congrès panarabe du Caire
Il. sera-t-it il atourné ?
Adana. 19 mars. La radio du Caire
vient d'annoncer que ]e oonsres panarabe,
prévu pour le mois d'avril, n'aura Ueu
que si tes chefs arabes de Patestine.
Jamat Hussein! et Amir et Tamani.
actuenement internes en Afrtque du Sud.
peuvent y participer. Cette mise en
demeure du eouvernement eeyoUen tait
suite à une démarche infructueuse de
Nahas t~acha. Le Premier égyptien avait,
en effet, demande ia libération des chefs
arabes de Palestine qui sont déportés
depuis 193B.
Si le gouvernement britannique per-
siste dans son attitude. le congrès oana-
rabe sera probabtement ajourne.
Constitution en Egypte
d'un parti communiste
Tanger, ]i) mars. A I& suite de la
pression exercée par tes soviets sur le
gouvernement égyptien, celui-ci vient d'au-
toriser ta constitution d'un parti com-
muniste.
Les dirigeants, dit-on, sont occupes pr~.
sentement & rédtger te programme du
parti qui sera pubiié & bref detai.
l'attttude de ,;& presse suédoise a sus-
cita d'autant p:usd'atten.ttcn nue la
presse neutre a généralement su rendre
hommage à J attitude finlandaise. On
se pose la. question de savoir pour-
voi et en vertu do quel dro& la
Suéde se fait. Je champion des~re-
vandicattOns soviéttço-an~to-saxonnes.
M. Sie~tried Horn conclut son exposé
en citant, ces li~nea significatives du
journal suédois ~o~ Postett, crut, rom-
pant avec. Ja li~]e de conduite adoptée
par !a .plupart des feuilles de Stock-
holm, n'Msite pas à poser cette ques-
tion:
La ~Me
(!
p
écrit un Journa) finlandais
Helsinki, 19 mA"s. Commen-
tant les eon
le journal &'uo)Ken ~os'aKdemo-
'/traaM écrit:
Majore leur dëstr de paix. le gouver-
nement et le paiement finlandais no
peuvent se soumettre aux exigences sovië-
tiques~ Elles sont si dures et si injustes,
que la lutte contre les Soviets devra
nécessairement continuer.
Le gMera! de ~steinaT
Une ucpêeho de dcruiera heure
annonçait, hier, la mort du gënë-
Mj. VKomte de Curieres de Ca~tel-
nau. Liinfté par le temps, nous
avons donne une biographie assez
succincte que l'a nctMe ci-dessous
vient heureusement, compléter.
Engage volontaire et élevé & l'école mt-
.Htaire de Saint-Cyr, te géoêrai de'Cas-
teinau participe à ta guerre de 1870 avec
le 'Kraoe de sous-lieutenant d'infanterie.
Coionei en 1900, général de brigade en
1906, il est nommé divisionnaire en 1909
et désigné en 1911 comme premier sous-
chef d'état-major de l'armée.
Commandant de corps d'armée en 1912,
le général de. Casteinau est désigné en
1913 pour succéder au général Pau dans
le commandement éventuel de la 2* ar-
mée. Le 2 août 1914, à la mobilisation
générale, H prend effectivement le com-
mandement de cette armée de couver-
ture sur la frontière de l'Est. Après s'être
avancé au delà de Château-Salins, il doit,
à la bataille de Morhange, se replier, sous
la pression aliema.nde. au delà de Lune-
vilie. L'énergique résistance de ses trou-
pes à la bataille du Grand Couronné de
Nancy permet de sauver la ville. Le re-
dressement de la Marne put s'opérer. A
ce moment, le général, a déjà. eu deux de
ses fils tués sur le front et un autre
Nessé.
Le général de Casteinau et son état-
major sont ensuite transportés en Picar-~
die c'est ta.
centre en 1915, il .passe ta même année
chef d'état-major général.
Adjoint au général en chef. il remplit
d'abord une mission d'inspection à Sa-
Ionique, puis assume, en 1916, le com-
mandement de groupes d'armées de l'Est
qu'il quitte provisoirement tn 1917 pour
accomplir une mission de liaison en Rus-
sie. La même année. U reçoit la médaille
militaire.
Apres l'armistice, le général de Cas-
teinau est élu'député de t'Aveyron, son
pays natal, à une grosse majorité. B se
signale & la Chambre, comme orateur,
notamment par ses interventions en fa-
veur des famiHes nombreuses. Non réélu
aux élections législatives de 1924, H pour-
suit son action politique dan-s le pays à
~a tête d'associations confessionnelles et J
iirige en particulier la Fédération natio-
nale catholiqur~ .rtf,
Evacuation de BratiBratisiava, 19 mars. L'ëvacua-
ion. de Bratislava, se poursuit.
SHe dOtt ëtt~ cdmplètNnent ter-
niné&I<*31mara.
Ï~OCTRtNE tMPËRtALE
ENT)TË UN!TË
Qu'est-ce qu'une entité ? Si nous
en croyons le petit Larousse, c'est
ce qui constitue l'essence d'un
être. vient du latin. scolastique
CNK«! de ens-entis (être), autre-
ment dit, l'essence d'un. être'.
Quant au. mot unité (UM:~i), it
signifie un seul principe de tout
nombre: une quantité pour com-
mune mesure de toute espèce. La
qualité d~e ce qui est par opposi-
tion & la pluralité une action si-
multanée et tendant au même
but l'harmonie d'ensemble d'une
œuvre aréique ou littéraire et.
au. point de vue du théâtre clas-
sique, les fameuses trois unités de
Corneille et des auteurs du XVU*
siècle: celles de temps, de lieu et
d'action.
Apres ce long préambule dont
je m'excuse je voudrais que ces
deux mots; qui résument tout uh
programme, fussent à l'unisson
de France et Empire.
Si. nous reprenons les étymoto-
gies de ces deux expressions, nous
y trouvons d'abord l'entité fran-
çaise qui fit, d'une dos premières
nations du monde, ce qu'elle fut,
ce qu'elle a été, ce qu'elle rede-
viendra c'est-à-dire, l'essence de
millions d'êtres, avec leurs gran-
deurs et leurs faiblesses, leurs
gloires et leurs misères, sans les
quelles un peuple, quel qu'il soit,
ne serait pas.
Malgré les cataclysmes qui se
sont déchaînes depuis des siècles,
sur notre continent européen,'ii
est impossible de faire, quoi qu'il
arrive, abstraction totale de cen-
taine.s de millions d'êtres qui de
pères en fils ont vécu et fait no-
tre civilisation.
Quant au point de vue unité
et toujours selon le sens clas-
sique indiqué plus haut et, maigre
tout ce qui se passe actuellement
l'unité française se .refera, vrai-
semblabit°ment automatiquement.
dès que les circonstances le per-
mettront et que l'on aura enfin
compris qu'un ordre nouveau de-
vra régner sur terre, si l'on ne
veut pas recommencer le cauche-
mar que nous vivons depuis cinq
ans de toutes les façons.'
Dans ces mots d'entité et d'uniM
française au sens académique
du mot nous faisons entrer in-
tégralement notre empire.
.Nous, vieux ou jeunes coloniaux,
y avons suffisamment travaillé, y
avons été suffisamment mis a tou-
tes les épreuves possibles et ima-
ginables, potu' savoir que jamais
nos 120 ou 130 millions de protégés
renieront ce que la eivitisation
française leur a apporte.
Ces pays d'outre-mer ont été
conquis pour faire une plua
grande et beaucoup plus belle
France x, bien plus par la persua.
sion et la douceur qua par la force.
11 nous semble que lus Lyautey
et Laperrine, lorsque l'un et J'au-
tre, à quelques années d'interval-
les, exprimaient la même pensée
sous cette phrase lapidaire du ma-
i réchal montrer sa forces pour
ne pas avoir à s'en servir résu-
maient toute une politique impé-
riale et surtout humaine'.
Le résultat est la en moilM
d'un siècle et demi, ]a France,
grâce à ses soldats, à ses mission-
naires, à ses explorateurs et à ses
administrateurs, avait conquis le
~cond empire du monde.
Contre vents et marées elle
l'avait maintenu jusqu'en 193*).
Aujourd'hui comme hier, donc, ia
France et son empire forment,
non seulement une entité, mais
une unité. Ces deux formules sont
d'ailleurs, dans le cas qui nous
préoccupe. Inséparables l'une de
l'autre.
Tous c<'ux et celles qu.i ont vécu
dans nos colonies pendant de lon-
gues années, ne croiront jamais,
malgré toute la propagande étran-
gère que ces Mânes, noirs ou jau-
nes que nous avons animés, aidés,
qui sont venus si spontanément u.
nous au cours des terribles épreu-
ves que iMUs avons euMM et su-
bissons, puissent ~e détacher de
nous.
La France et l'Empire = Entité.
Unité.
E.-M. MATHEY.
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