Presse et revues
3 pages
13S5 156' ANNEE
1 FRANC
SAMEM M ET DIMANCHE M MARS tM4
PMX BE t.B
Omo))) tto
France et cotante* 1M tf. 960 Ir.
Et''Mtj;er(AMr.rÉduft) ieoEtranger {autre pays) Ms fr. 440 <)-.
MOAOTtOM et ADMtHtSTRATtOW
fBOVISOtREMENT
13, Rue du Port, CLERMOMT FERRAMO
Tet~ph. Mdact. et Admintstr. CT~M
<«!~MeM~rt!ph
BÉBATS-AVemR OLERMOMT-fd d
C. C. f. t OtcMtoot-Fetr.tnd M.4C6
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-M, le 17 mars
MT!OM SOV)EH)!t)E
La politique des soviets n'est
pas une politique d'hésitations.
L'Union soviétique, sachant ce
qu'elle veut, et le voulant bien,
va droit vers ses buts, suivant
son plan Men arrêté. Elle ne
tergiverse pas pour prendre
des dispositions destinées à as-
surer son emprise, èt elle en-
tend planter solidement ses
jalons, en vue de l'accès, qu'el-
le se ménage partout où elle
entend dominer, un jour, défi-
nitivement. En prenant parti
résolùmant elle se donne l'atti-
tude d'être la protectrice en
quelque sorte des nouveaux gou-
vernements nés du bouleverse-
ment de la guerre, et dont on
ignore encore quelle sera leur
valeur durable. C'est l'attitude
que Moscou a prise vis-a-vis da
gouvernement Badoglio. Ce ges-
te est, si l'on peut le dire, placé
a gros intérêt. Comptant sur une
amicale et durable reconnais-
sance. les soviets espèrent que
le nouveau gouvernement ne
mettra aucun obstacle au dé-
veloppement de leur influence
dans la péninsule. C'est le pro-
cédé qui. déjà, on s'en souvient,
avait été employé à l'égard du
comité d'Alger. Tandis que les
Anglo-Américains restaient dans
une position d'attente, les
soviets avaient reconnu sans
tarder le comité d'Alger. Et dès
lors, celui-ci s'appuyait sur Mos-
cou, prêt à écouter ses sugges-
tions.
Cette reconnaissance précipi-
tée du gouvernement Badoglio
n'est pas sans susciter une sur-
prise et un désarroi très mar-
qués dans la presse anglaise et
dans la presse américaine. Le
« Daily Herald écrit < Cette
décision est contraire aux usa-
ges. Le gouvernement soviéti-
que fait cavalier seul sans au-
cun avertissement. On se de-
mande quelle est la raison de
cette fa;on d'agir La raison ?
elle ne parait pas compliquée.
C'est que, malgré l'alliance qui
les lie, les soviets entendent faire
une politique soviétique, spéci-
fiquement soviétique, et non une
politique anglaise ou américai-
ne, ou même alliée. Et ils n'en-
tendent demander la permission
à personne pour faire cette po-
litique. Les soviets estiment que
c'est aux autres à se plier à leurs
volontés, et à enregistrer passi-
vement les décisions de Moscou.
Un journaliste français dissi-
dent, écrivant aux Etats-Unis,
disait très justement < Le gou-
vernement de Moscou n'est sa-
tisfait ni de la direction mili-
taire, ni de la direction politi-
que de la campagne d'Italie
Et il montrait que la meilleure
façon pour Moscou d'établir son
influence en Italie est précisé-
ment de soutenir le gouverne-
ment Badoglio aux dépens des
Anglo-Américains.
Le <: News Chronicle cons-
tate la faillite de la politique bri-
tannique & l'égard des Soviets,
dont les revendications ne con-
naissent pas de limitas, ns ne
donnent jam&is aucune indica-
tion sur leurs (intentions. Et le
journal anglais souligne triste-
ment la vanité des abandons et
reniements de Ja Grande-Breta-
gne, en Pologne et ailleurs. Il
est certain que pour la Russie
soviétique, l'absence de sens cri-
tiqué. quand on se sent puissant
matériellement, est âne grande
force, qui fait Mn de tout dé-
bat et de toute discussion. Rien
n'est changé depuis le fabuliste,
et les soviets estiment que, vis-
à-vis des Anglais, leur raison se-
ra toujours la meilleure.
La politique de manœuvres de
Moscou n'est pas improvisée.
Que ce soit à l'intérieur, en
France, où l'organisation terro-
riste de Lyon a dévoile son ac-
tion diabolique, ou a l'extérieur,
sur la carte européenne, où elle
entend fixer tous ses rayons
d'action, partout se précise la
volonté de s'insinuer pour ga-
sner du terrain, ou de se ruer
dans tes plus crénelles bru-
talités.
?. ~~C~M~M~rM~CRËM~DTT~r
rx~v~~ ~ouM~yË MnoM~E
Le D Grasset renaît le tïtre de immstre
VkC)y, 1G mars. Le « Jounta~ ~Htciel M de demann matin
pub!!era t~s t~ctes intéMssaat l9t c<~apgouvernememt.
U es! orée un poste de secrétaire d'Etat & la Solidarité
matioaate.
I<8 secrétaire d'Etat à la Solidartté nationale est chargé du
contrite et de la coordination des œuvrea socia~s d'intérêt généra!.
M. Marce! Déat est ~OHNé ministre secrétaire d'Etat au Travail
et à ia Solidarité nationste.
D'autre part, !e docteur Raymond Grasset, secrétaire d'Etat à
la FaonUe et à ta Santé, est nommé ministre secrétaire d'Etat à la
FamiMe et & la Santé. (0. F. I.-Ha vas).
KEOnCAjmSATtOM OU MtMtSTERE BE L'tKPORMATtOM
Les deiegMes regioaam a la propagaa~ coatrokroBt
!M services d'infarmatioa, de j~resse et de censure
Vtohy. !ctet pubtiera demain vendredi une
loi ttortant r&organisatiott du .service de
!a. propagande ~u ministère de t'tnfor-
matiou.
En ~taMtssant ce texte. M. Pt)Uipj''e
Hetu'iot. secrétaire d'Etat à t'!nfOHn~-
tMn tt h t~ pfopasajtde. a voutu, d'une
p~rt. CMtra~isef Au ch&f-Ueu de ré-
gion entre t'es matnsnal & l'Information. t
l
assiste d'adjoints qui effectueront, eous
son contrôle et en accord avec le prâfet
reer.onal et tes préfets dôpartementaux.
des enquêtes et des !ntss!oh!i dans les
divers départements de !a reeton ou
pourront avoir Jieu manifestations de propag'ajtde.
Lea décisions de% chefs des services de
presse et de censure seront égat&mant
prises sur le plan re~iCMl en accord
avec tuf
Ainsi l'tnf<)rmatton a.ppaTattra-t-eHe
p!us chajpcBtee et Merarchtsee.
Enfin, !'une des principal préoctu-
)
na.ftt chose taite. Le dcMg~ T~stmal
SUR LES DIVERS FRONTS
La We!!fmacM!!ïre ârs combats à l'ouest Mrovogra!!
ET DE PART ET D'AUTRE DE L'ÏNGOUL
Gr&nd quartier g~a~paï du Fu)t-
jer. 16 m&rs. ComntMnt~u~
De part et d'autre de t')naeu) et &
t'enttt de Kirevagrad, t)M moutomanta
de déoroohMe se déroutent suçant te
ptax ttrévu, no< troupss, sentet de pr«,
titrant de dura combats effeneift et de-
fensifs contre t'ennemi.
Sur )e Boude Starehenetaotine*. det temmUent <)<)-
ei«t
A t'est de TaroeRo), )tt eentre~attao~eg
de noa troupe! cnt rejeté et ta'Xé en ett-
ECHEC O~E mACUE <( ALUEE C8m MSSMO
BOMBARDEMENT DE STUTTGART
Sur ta Mte de pont de Nettuno, t'en.
nemt « effectue pfusi<«rs attaanes )cea.
M< auf ont éM repousseet en ftartie au
eaurs de contre-attaaues. t.'arti))er)e it
tongue portée < ttombarde effteacenMnt
dtt toncentratXMts de. itftWres ennemis
ttana tes ports d'Anzio et de Nettune.
Sur te front mérMiona), t'ennemt, apftt
sino attc t'appui d'une p~issonte artille.
f!e « de chars. Ce$ atta
pretaue MmpMtenteat eettMrt. «ne fef.
ttmtion de bombardiers an)eraMnt erotegee par )a chasse, a pénétré
dans )a rttnttM sur ptusieurs teM))tes. t~< d<-
~ats preveoues et tes pertes sont otai-
met..
t-a nuit demfère. det bsntbardttrt ttr-
fer)t«t tritanniaues ont surjeté tt Sud-
OttMt de t'AUemMM et ont attaoue ta
w)))e e< ptusiettM fautMUfM dt Stuttgart.
Au to«fs Oe Mt attaoues. t'enne
AV!SAUXROUMA!NS
Vtchy. le mars. La Mgation d<
Roumonie communique
t< t~SaOea teya)e de Raumante en
Ff)m« perte & ta M)tna<<«')t
P~!«~drt. Vt~ty. {O.F.LHavM).
LIRE AUJOURD'HUI
C'to'Mf eM'fp~eM)M~/ET~ COM~MEF. J'<'onxerpM. MatJicy.
T.~CrPNB' ~npfraKOTt de t'~s
Mra~ 4or6na.Y~at M m'imes ranj; et
prëro~attvM que lM inteod&at~ r~sto-
Mmx de tMtice
Ba part ces attributions importantM
!a délÉgué r~giona.I'à l'Informatton est
atMi aMMM à fendre d'Éminent~ eef.
Ytces M préfet rê~ion~t dacs toua 1M
proMÈtu~s ttosës t~nt t'~r ta presse
Ceux !eca!!tes de ia Somme sont bom&ardees
par !'av!at!on ang
On compte !9 morts et une trento!ne de btessés
Part! tS mare. Mercredi M)r. *era
ï< heures, t'avfation tne)a-an)erte<)emb*'~e <« S'"naM.
L« première <«mMid précèdent, n'Mt Biut mainMnaat
qu'un «aste champ de ruines.
Te
trentaine de ttMsses. Un fam)t)e enHere «t
CM d'M*M putM'ntew fMoaMettt tnnt-
ntiM.
Au nord de Ooubne, t'enaMnt, t)!M$< &
t'attaque a*ect))u!iieur3 dt*i6)ontd'fanttrtt et <werreuittees et ÏS chars ennemis détruits.
Sur )e rtete <wtett n'eut ««ttinue
nofd~uMt de Ne~t) et eur 't trent d*
Nar~a.
Au Md-eMMt dt Marva. t)tmteut~tterraMt.
Le
ohjetticombat dans ta Manohe & une pu!
«UM, dent quatre ont été toutétt. t~ ttet-
tf)te aOemande e
ËCRiT Lp D COEBBELS
Berlin, 16 mar&. (Du cof~
pondaat partfcttHer de t'OJ-f.)
Ba.ns t'&rticla qu& publie cette
semaine ia. r<*vu< U~ Rctch sous
ïe titre Les pionaters de )&
nouveae époque Je Dr Goe!)-
be!s ~crit
Oontr&!re'nent & nos iKh'ersMres, jM«o
sommes les représentants d'une coneejt.
tion moderne du monde et de la vie.
Non sommet biea en a*anee tt!' eux
se t-eurteroat uja )cttr à ces concepts et
)UH[ dttres réalités, fett ~impiement tm*
nécessite ~ustoriqu~. ~
CMtunent <'Ua ftntrt. Ko~ Bommeo fer-
jnemeot TesotiM t ae pM depater les
armes .ayant âne tLOS ennemis notent prêts'
& no)t< MNUMir lt J~erte
te Msteroae. KcuM aimoas !e BeEch plu*
nous aut ne ~oit prêt A s'exposer & ta
mort pottr proMeter ta pttrie.
ties Aoetats <'t !H! Amert<:SL:ns !'appr&ont quand ~s t<:nttron!. l'Invasion. C'est
AU NOM &U CHEF DE L'ETAT
f~ générer BtaMcHe p:s~M Ctct!nt
Saint-ZUcnne. t9 mara. I
ScHcvue, A S~int-Etienn~~ peur apportsr
tux btet~ët du bombardement de ht h~n-
tt~ue steph~MiM ta preuve de J& .MtU-
cttude affectueuse du M~réchat.
H parcouru les e~)[ea et a e~rimt
aux Meascs tout t'~ffectueux attacheatent
que leur témoigne le ehet de t'Btat. p~r-
ticuUèremettt attriste par lM doutoureux
ëvëa&meuta qui viennent d'ëprouver
r~ion.
Le générât B:MSet!e t'ett ensuite rendit
Mec M. Boutemy, préfet de tit Loire, tur
les Ueux du bombardement. Avant son
d~ptrt. it a vSsitë te centre d'Mcuett où
de nombreux «nhtrêt ettient présent*.
AprèN !eur avoir &dres.te dea p~role~ do
réconfort. H a remercie, au nom du chef
de l'Etat, tous ceux qui defuit quatre
jouM ont cont~bué t aoutttBer ~ejt mise-
rm dM malheureuse)) Ttctime: de t'*trM-
sto
L~ ~MMËVCM
D~Œ~PjÉr~W
Vichy. M mttMh Le n)arFfrxoee. thef <<< <'Et*t, a retu tuieur-
tt't)Mre, eMBf,tynti'!n~!
enMf* MH<«j)e tom tM fMMattrttntaiton*.
Oam )« tetC'Mtt toewMtt, Mn MutMtt a
~M complémentMt ont combrM M peMrMttt atttMment et i) a«
tertaia <)Ut ta )i!tat!tftt entore. (O.F.I.-HtYtts.)
LE PARLEMENT FïNLANDAtS
aurait re}eté !es proposions
d'araMstke sov~iiques
Helsinki, 10 mars, Le pade-
ment fintandais, âpres ~voir exa-
mine longuement hiet' ies cotMii'
tions d'imatstice soviétiques, a. vo.
té le passage & l'ordre du jour.
On anuonce. dans les milieux
bien informés, que les députes
tmtandais ont marque par ce geste
le rejet des propositions soviétt-
ques.
L« Angïo-Amencalaa testent
âne uttime pre«ion sur He!sin!d
Vtchy. 1S mars. Acres !tt sëaBoa
secrète du paiement tiniandats, an cours
de I~qi~eUa ~es deux cents membres de
i'Edaskunt~ ont ddes conditions de paix proposées par
tt-s Soviets, de voter unanimement ta
confiance au gouvernement et de < pas-
ser à l'ordre du Jour tes Ansio-Ame-
ricains tentent une ultime ore.ssiom sur
HetetnM peur le forcer à se retirer du
coaltit.
C'est *tMi que le oresMent Rooseve!t
tt fatt pubttBr ce ntattn mie déclaration
dans laquelte U < exhorte ÏA Fmïande
a abandonner Ja tutte
exprimant .['espoir de voir ta fiatande
profiterson émission en ftn!andab d'hier soir,
1m B, B. C. de t,ocdtts a nttfus~ en
termes non vofMt un < demfer avertis-
BemcBt 4. la Hniandc.
& ce moment qu'on iramt ;t
e~tstence ettt'Mttuenee pour pteutocratte Le XX<
stèete
Un Tteux Monde s'etfandre, un !n«ode
nouMaa prend nttis~~nce. Nous autres~
Attematids, sotnmesSauniers d'une 6rc nouveHe. Nous por-
totas ~e tiambMm ~cv&st ~es\&utj'&s pp<~
p!es. Mous avciM ëtë Jes prentiers & Ebat-
tre ht tyrannie de t'ar(;ect< tt mous txoas
ineBtt< <.« oM'cdB tMMBtnt ua t)e.npte
ML
Le Df Goebbels conçut:
Nous m'avons jamais <:ru ti fermement
4 t~ victoire <}lem&nd~ qu'itu caurs ~e
ce: teiM~mefi et de .ce* mois o& eMe a
du tuMr t'epfMve dM feu. H se peut
nos épreutes.~ M&is nous tes surmonte*
Tons toutes. Kotre peuple est appelé &
de grandes choses. H dott seulement tes
MUtoir inëbraniabiement. Kus ~e destin
lut rend difficile !a conquête de la gMre,
plus f! devra tendre .es forces. Ma)s
ceUes-ci ne lui feront jamais défaut.
MCmEAmo-IURQUE
n
Le différend a-nglo-turc a. son
or!g:no daas la. situation poatiqua
générale de l'Est de l'Europe ~t
dans le déroulement des opéra-
tions mititaires en nier Egi~e
sur le fiant ItaUen. La prépon-
dérance p:'isc par Moscou inquiets
fort la Turquie, en raison surtout
da l'attitude soviétique dat's Je
proMeme poiona's
la. ttotte italtonne & ta Huss~e.
Le rédacteur diplomatique da
rag&nce Reuter exp:iqua.it, (i y a
queiqu&i jours. leg nouvelles dis~
positions de ht Turquie a i'ëgatd
de ta Grande'B':crainte do l'expansion M~se )e
désir d'etabûr une prepondë) anûe
turque dam les O~kans 'et en
MediterraMe orientale, et enfin
&e qui heurte et i)fite t'orgueil e<
la. susceptibiiite tuitannique jes
doutes "ë
après la perte par eux d? t~ero~.
Chio, Samos, Lemnos. et i'avanoe
pas a pas des {ttiies en ttatie. e
Les dëficiences mHifaiMs de9
<' a:es ainsi que leur carence
politiqua de-vant les ambitiona jm-
përiatistes des Soviets ont do:t0
constitue pour le gouvernement
turc utt salutaire a.v~rtisMtnent et
lui ont ~onn6 torteuteitt ù rGf)e<
chir. La ditfCMnc& considérable
entre la quantité du materiet pro-
fuis 'et celle de celui qui a. et6
rcelicment l.vj'é a etd pour Ankara
uaa surprix sov&re msus pte~M
d'cnseigMBinents.
Les imilieux politiques do la
capitale turque en sont veuua &
&e demander si l'attitude britan-
nique ne .serait pas motivée par
ie désir ou la nécessité pour Lon-
dres d'abandonner la Tmquie &
i'infiuence de Moscou. L'intO'Èt
turc tst, en effet, opposé &ux
visses du Kretniin sur tes droits,
sur le M'oyen'-Ori&nt cofMtne ausst
sur les Balkans. Mais, seule en
face du colosse soviétique, !a Tnr.
quie pourrait être auMnëe a com-
poser avec lui, p~us de force que
de ~re.
Des journalistes ong!a.!s, dana
des a~ticies repris par la pressa
suisse: ont constate que « la poii-
tiqu~ turque serait en train de se
détacher nettement de la Gtanda-
l!)'etag[ie, pour && toutm'r vers
l'Union 'sov.'ëfique Le eo'rMpcn-
dant a Londres des « Masïer Kacit-
hchten f ec~it « Les Turcs ont
pr~vn depuis longtemps' i'ccitec
des négociations ang'Io-lurqups~ 'et
ont agi .en conséquence pa se rhp< 0,'
proch
da départ de cette évolution tur-
que. Le jot'.rnajistë he~veti~ue
ajouta qu~, d'après -un journal
anglais. la politique de ia Turquie
vi-~a-vis de l'Angleterre était con-
damnée )~ jour où le générât WH-
son perdit les t!es du jBodeca-
ne~-e. < A partir de ce iMmeHt,
ec.rit-i!, U était difficile de s'ima-
gia
aventure dans laquelle ils &ya).ea(
peu. a gagner et tout à perd'e.
Le correspondant a ïstanbui du
Chicago Tribune confirme to
S3~ 3tfM-0)3tAO* ')U3Ht9qaojddBJ
reiationg de' la Turque avec Ja.
nusgte ~emMen-t se resserrer, et
un rapprochement ~mbï
eouM.
ït accuse !a diplomate bpt~a-
nique d'être, car son ~aptitude.
]& principalo responsaMe de l'~vo'-
lution d& la situation.
L~ commentaires angtafs ani
~t6 as.Mz maloù l'on deelar.e'qu' t }!
Angiats user de pj~c~dB; d'int~-
midation
LES ANCLO-AMEMCAMS 7
BOMBARDENT SOFtA
Son&. M mars. Oss appat-eite
angto américaint ont effectué, au
couft de ia nu
quartiers rés!dentie!s. Oes ÉdJfic&s
pujbiics et dM tnonumeHts artisti-
ques ont 6t6 gravement eHttom-
niagés.
t.ea éttuipes de sacours de tafense psstive et de i'artD&s asnsi
que Ja potice otti ~tsmediatentent
pris des mesures.
1 FRANC
SAMEM M ET DIMANCHE M MARS tM4
PMX BE t.B
Omo))) tto
France et cotante* 1M tf. 960 Ir.
Et''Mtj;er(AMr.rÉduft) ieo
MOAOTtOM et ADMtHtSTRATtOW
fBOVISOtREMENT
13, Rue du Port, CLERMOMT FERRAMO
Tet~ph. Mdact. et Admintstr. CT~M
<«!~MeM~rt!ph
BÉBATS-AVemR OLERMOMT-fd d
C. C. f. t OtcMtoot-Fetr.tnd M.4C6
JOURNAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-M, le 17 mars
MT!OM SOV)EH)!t)E
La politique des soviets n'est
pas une politique d'hésitations.
L'Union soviétique, sachant ce
qu'elle veut, et le voulant bien,
va droit vers ses buts, suivant
son plan Men arrêté. Elle ne
tergiverse pas pour prendre
des dispositions destinées à as-
surer son emprise, èt elle en-
tend planter solidement ses
jalons, en vue de l'accès, qu'el-
le se ménage partout où elle
entend dominer, un jour, défi-
nitivement. En prenant parti
résolùmant elle se donne l'atti-
tude d'être la protectrice en
quelque sorte des nouveaux gou-
vernements nés du bouleverse-
ment de la guerre, et dont on
ignore encore quelle sera leur
valeur durable. C'est l'attitude
que Moscou a prise vis-a-vis da
gouvernement Badoglio. Ce ges-
te est, si l'on peut le dire, placé
a gros intérêt. Comptant sur une
amicale et durable reconnais-
sance. les soviets espèrent que
le nouveau gouvernement ne
mettra aucun obstacle au dé-
veloppement de leur influence
dans la péninsule. C'est le pro-
cédé qui. déjà, on s'en souvient,
avait été employé à l'égard du
comité d'Alger. Tandis que les
Anglo-Américains restaient dans
une position d'attente, les
soviets avaient reconnu sans
tarder le comité d'Alger. Et dès
lors, celui-ci s'appuyait sur Mos-
cou, prêt à écouter ses sugges-
tions.
Cette reconnaissance précipi-
tée du gouvernement Badoglio
n'est pas sans susciter une sur-
prise et un désarroi très mar-
qués dans la presse anglaise et
dans la presse américaine. Le
« Daily Herald écrit < Cette
décision est contraire aux usa-
ges. Le gouvernement soviéti-
que fait cavalier seul sans au-
cun avertissement. On se de-
mande quelle est la raison de
cette fa;on d'agir La raison ?
elle ne parait pas compliquée.
C'est que, malgré l'alliance qui
les lie, les soviets entendent faire
une politique soviétique, spéci-
fiquement soviétique, et non une
politique anglaise ou américai-
ne, ou même alliée. Et ils n'en-
tendent demander la permission
à personne pour faire cette po-
litique. Les soviets estiment que
c'est aux autres à se plier à leurs
volontés, et à enregistrer passi-
vement les décisions de Moscou.
Un journaliste français dissi-
dent, écrivant aux Etats-Unis,
disait très justement < Le gou-
vernement de Moscou n'est sa-
tisfait ni de la direction mili-
taire, ni de la direction politi-
que de la campagne d'Italie
Et il montrait que la meilleure
façon pour Moscou d'établir son
influence en Italie est précisé-
ment de soutenir le gouverne-
ment Badoglio aux dépens des
Anglo-Américains.
Le <: News Chronicle cons-
tate la faillite de la politique bri-
tannique & l'égard des Soviets,
dont les revendications ne con-
naissent pas de limitas, ns ne
donnent jam&is aucune indica-
tion sur leurs (intentions. Et le
journal anglais souligne triste-
ment la vanité des abandons et
reniements de Ja Grande-Breta-
gne, en Pologne et ailleurs. Il
est certain que pour la Russie
soviétique, l'absence de sens cri-
tiqué. quand on se sent puissant
matériellement, est âne grande
force, qui fait Mn de tout dé-
bat et de toute discussion. Rien
n'est changé depuis le fabuliste,
et les soviets estiment que, vis-
à-vis des Anglais, leur raison se-
ra toujours la meilleure.
La politique de manœuvres de
Moscou n'est pas improvisée.
Que ce soit à l'intérieur, en
France, où l'organisation terro-
riste de Lyon a dévoile son ac-
tion diabolique, ou a l'extérieur,
sur la carte européenne, où elle
entend fixer tous ses rayons
d'action, partout se précise la
volonté de s'insinuer pour ga-
sner du terrain, ou de se ruer
dans tes plus crénelles bru-
talités.
?. ~~C~M~M~rM~CRËM~DTT~r
rx~v~~ ~ouM~yË MnoM~E
Le D Grasset renaît le tïtre de immstre
VkC)y, 1G mars. Le « Jounta~ ~Htciel M de demann matin
pub!!era t~s t~ctes intéMssaat l9t c<~ap
U es! orée un poste de secrétaire d'Etat & la Solidarité
matioaate.
I<8 secrétaire d'Etat à la Solidartté nationale est chargé du
contrite et de la coordination des œuvrea socia~s d'intérêt généra!.
M. Marce! Déat est ~OHNé ministre secrétaire d'Etat au Travail
et à ia Solidarité nationste.
D'autre part, !e docteur Raymond Grasset, secrétaire d'Etat à
la FaonUe et à ta Santé, est nommé ministre secrétaire d'Etat à la
FamiMe et & la Santé. (0. F. I.-Ha vas).
KEOnCAjmSATtOM OU MtMtSTERE BE L'tKPORMATtOM
Les deiegMes regioaam a la propagaa~ coatrokroBt
!M services d'infarmatioa, de j~resse et de censure
Vtohy. !ctet pubtiera demain vendredi une
loi ttortant r&organisatiott du .service de
!a. propagande ~u ministère de t'tnfor-
matiou.
En ~taMtssant ce texte. M. Pt)Uipj''e
Hetu'iot. secrétaire d'Etat à t'!nfOHn~-
tMn tt h t~ pfopasajtde. a voutu, d'une
p~rt. CMtra~isef Au ch&f-Ueu de ré-
gion entre t'es matns
l
assiste d'adjoints qui effectueront, eous
son contrôle et en accord avec le prâfet
reer.onal et tes préfets dôpartementaux.
des enquêtes et des !ntss!oh!i dans les
divers départements de !a reeton ou
pourront avoir Jieu manifestations de propag'ajtde.
Lea décisions de% chefs des services de
presse et de censure seront égat&mant
prises sur le plan re~iCMl en accord
avec tuf
Ainsi l'tnf<)rmatton a.ppaTattra-t-eHe
p!us chajpcBtee et Merarchtsee.
Enfin, !'une des principal préoctu-
)
na.ftt chose taite. Le dcMg~ T~stmal
SUR LES DIVERS FRONTS
La We!!fmacM!!ïre ârs combats à l'ouest Mrovogra!!
ET DE PART ET D'AUTRE DE L'ÏNGOUL
Gr&nd quartier g~a~paï du Fu)t-
jer. 16 m&rs. ComntMnt~u~
De part et d'autre de t')naeu) et &
t'enttt de Kirevagrad, t)M moutomanta
de déoroohMe se déroutent suçant te
ptax ttrévu, no< troupss, sentet de pr«,
titrant de dura combats effeneift et de-
fensifs contre t'ennemi.
Sur )e Boude Starehenetaotine*. det temmUent <)<)-
ei
A t'est de TaroeRo), )tt eentre~attao~eg
de noa troupe! cnt rejeté et ta'Xé en ett-
ECHEC O~E mACUE <( ALUEE C8m MSSMO
BOMBARDEMENT DE STUTTGART
Sur ta Mte de pont de Nettuno, t'en.
nemt « effectue pfusi<«rs attaanes )cea.
M< auf ont éM repousseet en ftartie au
eaurs de contre-attaaues. t.'arti))er)e it
tongue portée < ttombarde effteacenMnt
dtt toncentratXMts de. itftWres ennemis
ttana tes ports d'Anzio et de Nettune.
Sur te front mérMiona), t'ennemt, apftt
sino attc t'appui d'une p~issonte artille.
f!e « de chars. Ce$ atta
pretaue MmpMtenteat eettMrt. «ne fef.
ttmtion de bombardiers an)er
dans )a r
~ats preveoues et tes pertes sont otai-
met..
t-a nuit demfère. det bsntbardttrt ttr-
fer)t«t tritanniaues ont surjeté tt Sud-
OttMt de t'AUemMM et ont attaoue ta
w)))e e< ptusiettM fautMUfM dt Stuttgart.
Au to«fs Oe Mt attaoues. t'enne
AV!SAUXROUMA!NS
Vtchy. le mars. La Mgation d<
Roumonie communique
t< t~SaOea teya)e de Raumante en
Ff)m« perte & ta M)tna
P~!«~drt. Vt~ty. {O.F.LHavM).
LIRE AUJOURD'HUI
C'to'Mf eM'fp~eM)M~/ET~ COM~MEF. J'
T.~CrPNB' ~n
Mra~ 4or6na.Y~at M m'imes ranj; et
prëro~attvM que lM inteod&at~ r~sto-
Mmx de tMtice
Ba part ces attributions importantM
!a délÉgué r~giona.I'à l'Informatton est
atMi aMMM à fendre d'Éminent~ eef.
Ytces M préfet rê~ion~t dacs toua 1M
proMÈtu~s ttosës t~nt t'~r ta presse
Ceux !eca!!tes de ia Somme sont bom&ardees
par !'av!at!on ang
On compte !9 morts et une trento!ne de btessés
Part! tS mare. Mercredi M)r. *era
ï< heures, t'avfation tne)a-an)erte
L« première <«m
qu'un «aste champ de ruines.
Te
trentaine de ttMsses. Un fam)t)e enHere «t
CM d'M*M putM'ntew fMoaMettt tnnt-
ntiM.
Au nord de Ooubne, t'enaMnt, t)!M$< &
t'attaque a*ect))u!iieur3 dt*i6)ontd'
Sur )e rtete <wtett n'eut ««ttinue
nofd~uMt de Ne~t) et eur 't trent d*
Nar~a.
Au Md-eMMt dt Marva. t)tmteut~t
Le
ohjetti
«UM, dent quatre ont été toutétt. t~ ttet-
tf)te aOemande e
ËCRiT Lp D COEBBELS
Berlin, 16 mar&. (Du cof~
pondaat partfcttHer de t'OJ-f.)
Ba.ns t'&rticla qu& publie cette
semaine ia. r<*vu< U~ Rctch sous
ïe titre Les pionaters de )&
nouveae époque Je Dr Goe!)-
be!s ~crit
Oontr&!re'nent & nos iKh'ersMres, jM«o
sommes les représentants d'une coneejt.
tion moderne du monde et de la vie.
Non sommet biea en a*anee tt!' eux
)UH[ dttres réalités, fett ~impiement tm*
nécessite ~ustoriqu~. ~
CMtunent <'Ua ftntrt. Ko~ Bommeo fer-
jnemeot TesotiM t ae pM depater les
armes .ayant âne tLOS ennemis notent prêts'
& no)t< MNUMir lt J~erte
te Msteroae. KcuM aimoas !e BeEch plu*
mort pottr proMeter ta pttrie.
ties Aoetats <'t !H! Amert<:SL:ns !'appr
AU NOM &U CHEF DE L'ETAT
f~ générer BtaMcHe p:s
Saint-ZUcnne. t9 mara. I
ScHcvue, A S~int-Etienn~~ peur apportsr
tux btet~ët du bombardement de ht h~n-
tt~ue steph~MiM ta preuve de J& .MtU-
cttude affectueuse du M~réchat.
H parcouru les e~)[ea et a e~rimt
aux Meascs tout t'~ffectueux attacheatent
que leur témoigne le ehet de t'Btat. p~r-
ticuUèremettt attriste par lM doutoureux
ëvëa&meuta qui viennent d'ëprouver
r~ion.
Le générât B:MSet!e t'ett ensuite rendit
Mec M. Boutemy, préfet de tit Loire, tur
les Ueux du bombardement. Avant son
d~ptrt. it a vSsitë te centre d'Mcuett où
de nombreux «nhtrêt ettient présent*.
AprèN !eur avoir &dres.te dea p~role~ do
réconfort. H a remercie, au nom du chef
de l'Etat, tous ceux qui defuit quatre
jouM ont cont~bué t aoutttBer ~ejt mise-
rm dM malheureuse)) Ttctime: de t'*trM-
sto
L~ ~MMËVCM
D~Œ~PjÉr~W
Vichy. M mttMh Le n)ar
tt't)M
enMf* MH<«j)e tom tM fMMattrtt
Oam )« tetC'Mtt toewMtt, Mn MutMtt a
~M complément
tertaia <)Ut ta )i!ta
LE PARLEMENT FïNLANDAtS
aurait re}eté !es proposions
d'araMstke sov~iiques
Helsinki, 10 mars, Le pade-
ment fintandais, âpres ~voir exa-
mine longuement hiet' ies cotMii'
tions d'imatstice soviétiques, a. vo.
té le passage & l'ordre du jour.
On anuonce. dans les milieux
bien informés, que les députes
tmtandais ont marque par ce geste
le rejet des propositions soviétt-
ques.
L« Angïo-Amencalaa testent
âne uttime pre«ion sur He!sin!d
Vtchy. 1S mars. Acres !tt sëaBoa
secrète du paiement tiniandats, an cours
de I~qi~eUa ~es deux cents membres de
i'Edaskunt~ ont d
tt-s Soviets, de voter unanimement ta
confiance au gouvernement et de < pas-
ser à l'ordre du Jour tes Ansio-Ame-
ricains tentent une ultime ore.ssiom sur
HetetnM peur le forcer à se retirer du
coaltit.
C'est *tMi que le oresMent Rooseve!t
tt fatt pubttBr ce ntattn mie déclaration
dans laquelte U < exhorte ÏA Fmïande
a abandonner Ja tutte
exprimant .['espoir de voir ta fiatande
profiter
1m B, B. C. de t,ocdtts a nttfus~ en
termes non vofMt un < demfer avertis-
BemcBt 4. la Hniandc.
& ce moment qu'on iramt ;t
e~tstence et
stèete
Un Tteux Monde s'etfandre, un !n«ode
nouMaa prend nttis~~nce. Nous autres~
Attematids, sotnmes
totas ~e tiambMm ~cv&st ~es\&utj'&s pp<~
p!es. Mous avciM ëtë Jes prentiers & Ebat-
tre ht tyrannie de t'ar(;ect< tt mous txoas
ineBtt< <.« oM'cdB tMMBtnt ua t)e.npte
ML
Le Df Goebbels conçut:
Nous m'avons jamais <:ru ti fermement
4 t~ victoire <}lem&nd~ qu'itu caurs ~e
ce: teiM~mefi et de .ce* mois o& eMe a
du tuMr t'epfMve dM feu. H se peut
nos épreutes.~ M&is nous tes surmonte*
Tons toutes. Kotre peuple est appelé &
de grandes choses. H dott seulement tes
MUtoir inëbraniabiement. Kus ~e destin
lut rend difficile !a conquête de la gMre,
plus f! devra tendre .es forces. Ma)s
ceUes-ci ne lui feront jamais défaut.
MCmEAmo-IURQUE
n
Le différend a-nglo-turc a. son
or!g:no daas la. situation poatiqua
générale de l'Est de l'Europe ~t
dans le déroulement des opéra-
tions mititaires en nier Egi~e
sur le fiant ItaUen. La prépon-
dérance p:'isc par Moscou inquiets
fort la Turquie, en raison surtout
da l'attitude soviétique dat's Je
proMeme poiona's
la. ttotte italtonne & ta Huss~e.
Le rédacteur diplomatique da
rag&nce Reuter exp:iqua.it, (i y a
queiqu&i jours. leg nouvelles dis~
positions de ht Turquie a i'ëgatd
de ta Grande'B':
désir d'etabûr une prepondë) anûe
turque dam les O~kans 'et en
MediterraMe orientale, et enfin
&e qui heurte et i)fite t'orgueil e<
la. susceptibiiite tuitannique jes
doutes "ë
après la perte par eux d? t~ero~.
Chio, Samos, Lemnos. et i'avanoe
pas a pas des {ttiies en ttatie. e
Les dëficiences mHifaiMs de9
<' a:es ainsi que leur carence
politiqua de-vant les ambitiona jm-
përiatistes des Soviets ont do:t0
constitue pour le gouvernement
turc utt salutaire a.v~rtisMtnent et
lui ont ~onn6 torteuteitt ù rGf)e<
chir. La ditfCMnc& considérable
entre la quantité du materiet pro-
fuis 'et celle de celui qui a. et6
rcelicment l.vj'é a etd pour Ankara
uaa surprix sov&re msus pte~M
d'cnseigMBinents.
Les imilieux politiques do la
capitale turque en sont veuua &
&e demander si l'attitude britan-
nique ne .serait pas motivée par
ie désir ou la nécessité pour Lon-
dres d'abandonner la Tmquie &
i'infiuence de Moscou. L'intO'Èt
turc tst, en effet, opposé &ux
visses du Kretniin sur tes droits,
sur le M'oyen'-Ori&nt cofMtne ausst
sur les Balkans. Mais, seule en
face du colosse soviétique, !a Tnr.
quie pourrait être auMnëe a com-
poser avec lui, p~us de force que
de ~re.
Des journalistes ong!a.!s, dana
des a~ticies repris par la pressa
suisse: ont constate que « la poii-
tiqu~ turque serait en train de se
détacher nettement de la Gtanda-
l!)'etag[ie, pour && toutm'r vers
l'Union 'sov.'ëfique Le eo'rMpcn-
dant a Londres des « Masïer Kacit-
hchten f ec~it « Les Turcs ont
pr~vn depuis longtemps' i'ccitec
des négociations ang'Io-lurqups~ 'et
ont agi .en conséquence pa se rhp< 0,'
proch
da départ de cette évolution tur-
que. Le jot'.rnajistë he~veti~ue
ajouta qu~, d'après -un journal
anglais. la politique de ia Turquie
vi-~a-vis de l'Angleterre était con-
damnée )~ jour où le générât WH-
son perdit les t!es du jBodeca-
ne~-e. < A partir de ce iMmeHt,
ec.rit-i!, U était difficile de s'ima-
gia
aventure dans laquelle ils &ya).ea(
peu. a gagner et tout à perd'e.
Le correspondant a ïstanbui du
Chicago Tribune confirme to
S3~ 3tfM-0)3tAO* ')U3Ht9qaojddBJ
reiationg de' la Turque avec Ja.
nusgte ~emMen-t se resserrer, et
un rapprochement ~mbï
eouM.
ït accuse !a diplomate bpt~a-
nique d'être, car son ~aptitude.
]& principalo responsaMe de l'~vo'-
lution d& la situation.
L~ commentaires angtafs ani
~t6 as.Mz mal
Angiats user de pj~c~dB; d'int~-
midation
LES ANCLO-AMEMCAMS 7
BOMBARDENT SOFtA
Son&. M mars. Oss appat-eite
angto américaint ont effectué, au
couft de ia nu
quartiers rés!dentie!s. Oes ÉdJfic&s
pujbiics et dM tnonumeHts artisti-
ques ont 6t6 gravement eHttom-
niagés.
t.ea éttuipes de sacours de ta
que Ja potice otti ~tsmediatentent
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