Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-03-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 07 mars 1944 07 mars 1944
Description : 1944/03/07 (Numéro 1275). 1944/03/07 (Numéro 1275).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510892k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
N" 1MS ise* ANNEE
ï FRANC
PtMX DE L'ABOMMEMEMT
Smoif l
Fffmp'e et cotontet Etranger (Affr. réduit) 190 fr. 360 ff,
EtranHer (autre pays) MSfr. 440 tr.
MDACTtOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
~!t. nu< du Pert. CLERMOMT FERRAMO
ToM'ph. RodMt. et Administr. 6T-01
MARM 7 MARSMM
JOmAL DES DEBATS
POUTIQUES ET LtTTÉRAIRES~
~ttrette t
DEBATS A VEMtHCLEHMOMTFd
C. C. P. Cicrmont-Fcrrttnd 28.495
Clermont-Ferrand. le 6 mars.
mmOKS IEM!TOH!ALES
Le docteur Schmidt a exposé
devant la presse étrangère le
problème finlandais tel qu'il se
présente aux yeux des dirigeants
du Reich. Suivant les informa-
tions russes et finlandaises, le
gouvernement de Moscou aurait
fait connaître au gouverne-
ment d'Helsinky ses conditions
d'armistice. Avant tous pourpar-
lers. Moscou exigerait qu'elles
fussent acceptées par la Fin-
lande. Ainsi qu'on l'a vu d'autre
part, ces conditions concer-
nent la rupture des relations
avec l'Allemagne et l'interne
ment, avec l'appui de l'armée
russe, des forces du Reich sur
le front finlandais le retrait
des troupes finlandaises sur la
frontière de 1940 la libération
sans réciprocité des prisonniers
et internés civils et l'accepta-
tion d'entrer en pourparlers
avec l'Union soviétique en vue
de la démobitisation~ des répa-
rations à accorder à celle-ci et
du retour à la Russie du district
de Petsamo.
Il est certain, a fait remar-
quer le docteur Schmidt. que
les troupes du Reich ne se
laisseraient pas désarmer et in-
terner. L'armée russe trouverait
un prétexte pour entrer en Fin-
lande, et l'occuper militaire-
ment. Dans la réalité, il ne s'a-
git actuellement d'accorder un
armistice c'est là une simple
fiction. Moscou veut aboutir à
une capitutatton pure et sim-
ple. et sans condition. C'est
l'absorption de la Finlande que
veut réaliser la politique mili-
taire des soviets, c'est-à-dire sa
disparition. Le territoire fmïan-
dais, dans leur esprit, et leurs `s
plans constituerait un précieux
trempUn pour gagner une posi-
tion importante en Scandina-
vie. La Finlande, jusqu'ici, a ser-
vi de barrière aux ambitions
russes sur le nord européen.
Cette porte solide a résisté cou-
rageusement* jusqu'ici au flot
envahisseur. Les Finlandais
constituent un noble peuple
qui, tout au long de son his-
toire, a montré sa vaillance et
sa fidélité magnifique au sen-
timent de l'honneur.
On ne peut supposer qu'au-
jourd'hui ils accepteraient de
talllir à l'honneur national, et,
après une lutte aussi héroïque,
do voir disparaître leur patrie,
dont le territoire serait fondu
dans l'Union soviétique.
L'Angleterre et .les Etats-Unis
sont-ils demeurés les pays de
l'humour ? On le croirait,
quand on les voit qualifier les
propositions russes de < géné-
reuses Que serait-ce donc; si
elles ne l'étaient pas La
presse finlandaise, d'ailleurs
a marqué avec force que la Fin-
lande ne pouvait dévier de la li-
gne de l'honneur, qui fut tou-
jours celle de cette nation héroï-
que et qu'elle était Incapable de
trahir ceux aux côtés desquels
elle avait combattu. L'ambition
territoriale et politique-de Sta-
line ne cesse de s'affirmer par-
tout, et prend, chaque jour, plus
d'extension. 11 s'en tient à son
programme bien arrêté, qui est
d'englober les Etats européens
dans l'Union des Républiques
Soviétiques. Il est difficile de s'y
tromper.
Le général FarreH expose
ta tâche
da gouvernement argentin
BuMMS-Aires. 5 majs. Dan* une
interYiew accordée a une agence de
~tresse. le gênerai FarreII. président
).ar ~terim de la Rêpubl~ue Argen-
UtM. a tout d'abord rappelé la posi-
tion internationale de l'Argentine
7t )tOK! faM re<:on;Mttr~en foute jus-
«<:e. a-Ml dit, aue i'~r~jf)n< occupe
r:ne posttton imtermetionole twtmor-
?~e p.t'ht~. C~fte postfiott n'a pos !MM 'hart~emen~. 7! y«u< & ~xratsotM fte denrée ata~urantt et tte m~tMfM pren~r~ d
e nom&feuMs TtfKiont M'uM apportât
'i CM naKOM
Parlant enfin de la tteh~ du.god-
ternement. qui se propose de corricef
~s erreurs passées et d'aseurer le re-
t )ur & la vie normale, lo général F~r-
i ail a annonce aue les forces armées
) mettraient te ptue vite possible la
<'trcctton *du pays aux représentants
du peuple..
A propos dea canttitiens de ~armistice finno-soviéttgue
LE br SCHMtDTMET EN LUM!ÈRE LA POSITION
DU RE
BerUn. 5 nMus. Le docteur 1r
Schmidt, chef la. pro:!se étrangëre te problème fin-
landfli~ têt qu'il apparais aux yeux
des milieux dirtgea-nts de Berlin. H
a. d'abord. souligné qu il n'était pas
chArgé d'exposer le point de vue
oMiciel altema.nd. maie seulement
de mettra en lumière la position de
principe Selon des informations Tenues de
Moscou et confirmées par HetsinM et
StocRhotm. a notamnont dM:tare le
docteur Schmidt, te gouYtfneme.nt so-
Ytéttquc fa)t connattfe au gouver-
nement d'Hotstnkt sas condftfon: d'ar-
mfstice. Cenesci. dont te.s Soviets at-
tendent i'.acceptatfon avant le com-
mencement do toutes négociations, sont
les sutT&'ntes
f La rtoptu~e des relatiom de la
Finlande avoc rAXemagmo et l'inter-
nement. a.vec l'appui de l'armée rou-
ge, dos forces du Reico su<* le front
finlandais
ï* Le retrait des trouves finland&l
ses smr la frontière imposée en 1940
3° La libération immédiate et sans
condition de réciprocité des prison-
niers do guerre et internes ctvits so~
Yteti~ues
4' L'acceptation de la FinhUMie d'en-
trer en pourparters avec l'U R.S.S. au
sujet
a) de la démobilisation de l'armée
ftnianda.tse
b) des repiu'ations à accorder a.ux
Soviets
c) du retouf a la Russie du district
de Petsamo.
Personne ne saurait supposer, a ex-
pliqué le docteur Schmidt. Que les
trou.pes aJiemandes M laisseraient dé-
sarmer et intem)er a~)ssi l'armée
rouée trouverait facifement un pré-
texte pour entrer en Finlande et oc-
cuper militairement ce paye. Donc,
maJgré leur clémence apparente.,
les conditions d'armistice de Moscou
oqu.ivaient a une capitulation sans
condition. D'aitieu~, le but dea diri-
geants du Kremlin Mste l'annexion
pure et simple de la. F'.ndMMte et, par-
ta.nt, son anéanttssemeitt. ce qui per-
mettrait à l'U.R.S.S. d~euper une po-
sttfon dominante eLe Oocteur Schmidt a donné enftn
lecture do muttiples extraits da la
presse finlandaise qui, dans son ensem-
ble, constate que tcj conditions d'ar-
mistice sont .inacceptaMea et tnccm
pattMca avec rhonneur.
Le fait frue les Anelo~Américains
qualifient les propositions soviétiques
de généreuses ne peut guère nous
tromper. a-t-U ajouté. Il n'est pas de
mon ressort d'anticiper sur I'attttu
A~. Arrese met ses co~pa~ffo~es
en ~ar~e con~e le pe~r~ &o/c/!et?~e
Madrid, 5 mars. Au cours d'une
grande manifestation& Valladohd, le m~ni~fe de la Pha-
lange. M. Arrese. entoure des repré-
sentants du gouvernement et de l'ar-
mée. & détint clairement ~a politique
anticommunitte et phalangiste de
l'Espagne.
11 a attifme qu'un peuple uni sous
la direction du Oaudtllo ne se la's-
aera jamais imposer sa ~oie, qu au-
cune pression extérieure ne le forcera
à choisir ua chemin qui mené au
chaos. La doctrine de !a Pna<a-t-il d~t, de r~p~K, carde atf~Ottrd'nui toute
ta xn' a e'u'Mne sett~e tMMe une poM-
«~xe fittre et yorfe poHtt~ue de
t M<(reme.
Nous savons auMi 9.ue !'e//onne <;M'M est MO(tm < Mehnitue ae t états est MtH.itee SM~ra~e~n~tt par
Mtt petit j/roMpe de pcr~OtmaMft~
efOMM~ 9U<, une /ot! arrtff'es au pou-
voir, contnt :es :ofs e.fi:«rttfe~ pour o/yrtr auet~ues
satfces setM M M* trouvent dan< une
situationttr < pt'0)MM!cuent des etectiotis ce.
tMr<~es. C'est i'ftfMre f/M'o uftendue le
contfnuMisme ~an«ti9Ken~ent rf'fotution.
tMfre. Les Mmes sont impMtMtre !uL ~i le< élections t!tt ont été
~tte~c~ et peuple K'ft Qif'd se sou-
mettre d !a TcfteKft. St le résultat des
eetu<-ct tt~cten i/!tM!)/t. ~i ;e aou"er?t<;< rdsoftt. tes personn~jfes < respon-
s7tf)'.Mte et se reMr~nt pour ni~re en
pseul cttetntn pour !'Csps~ne, comme
fe tttstfit te ceMerat franco At)e<
nous est ta t)ie s s'fr~ondre?~.
t'~spo~He possMe <~ tnot;M fot<
~a~=rwsrrnrnrr
U&EAMOURB'HU!
C 7~tSr07nN P~ NOS PBe~A'CES.
ta formation dpSiprot'iMesde franco.
J*c
Cfn ttomn~e te<-«Comte Begoucm.
Ce rKrtMiutM. Raymoot! OhruMtour.
Chez tes cha!M!BetK! en MOMoeUe-Guinee.–Mau-
idco Ricord.
du gouvernement d'Helsinki. mais en
conclusion je vais citer ce passage
s'un journal finlandais :« En Fin-
tande. nous avons un sens profond de
l'honneur et nous ne trahirons .pas nos
frères darmes. <*
tes exigences sovi~nes
envers !a Hnlanae
se p!sen<
Sofi~. 5 ma.rs. Seton les mMieux
IMlitiques butgares. les Soviets D'ext-
geraientpius data Finlande l'île
d'Hangoe dont )a remise en ~tat de-
mjajt attacheraient maintenant davantage
d'importance à l'6ta.bltaaemen<. d~ ba-
ses de contrôle durable daM l'a.r<;hi-
pel d'Aalajide contrûter l'issue sud du golfe de
Botnie, grâce & leurs unités navalea et
aériennes
MACABRE DECOUVERTE EN HAUTESAVO!E
LES RESTES DE VtCTtMES CES TERRORtSTES
SOMT RETROUVÉS DAMS UME FOSSE
Annecy. 5 mara. De t'etu'o~ tpe-
c
Les investigations des force: du main-
tien d~ l'ordre ont pennis de découvrir,
en Haute-Savoie, dans la région de Saint-
Pierre de Rumitly, une fosse où ont été
ensevelis les restes de victimes des ter-
roristes du « maquis II s'agit, notam-
ment, de commissaires et d'inspecteurs de
police disparus depuis plusieurs semai-
nes.
C'est dans la montagne du Cou, au-des-
sus du petit village de Saint-Laurent, au
lieudit Le Pian, à t'oree d'un bois situé
a une centaine da mètres d'un chalet
isolé, utitisé comme repaire par une ban-
de de terroristes particuli~fcmwnt dange-
reux, que ies forces du maintien de l'or-
dre en Haute-Savoie viennent de faire
leur découverte macabre dan< une foss~
exiguë d'un mètre ctnQuante de profon-
deur et d'à peine deux mettes et demi de
Hong sur deux de large, huit cadavres
ont été retrouvés tassés les uns sur les
autres et recouverts d'un lit pesant de
grosses pierres et d'une mince couche de
terre.
U s'agit de sept membres de )a poUce
nationale les deux commissaires aut
renseignements généraux André Pradat, de
moyens pour / !ft TMtfon toMt stt)e cOtttrf !e (tancer nKTMcaM.
l* Une doctrine pottttnue nette
2* Une morate ëpfouv~ par la s~erre
de Ytberation
3* Un Octtdttio dont ]e prosrtmme ~o)i-
ttque et miiitttre e*t nettement anti-
communiste
~( !e danger dM &o~<:h«~nM !e pré-
e~e, tous les N~pa~ttOtt et ptMta()g o~tt te (!et)oir tte s'u~ttr com~no Utt tett~
homme.
M Arfeso a défini ensuite la r~YO-
lutton soci&Ie comme Je acteur de
basa de poUtique espagnole..Sur ce
tefnKn, a-t-ii ajouté, ta PM<<*ttcorc &MtteOthtt«ë agne est itnpMtaMe-au H&ers~isme auf
a !a ;t0:t! assurer !'eMicerne ta potiti~ue du chortMi. du
pétrole, des etf~rafs, du hM et des tej-
tite~. L'~pa~n< est décidée une rffOiMtiott i!0c~ Les iy~Mrst~ns /Mtures t!e dct)ron< pas
pouM) du seMt des respOMft6i!i(es.
M. Arrose, dans sa conclusion, a
demande a tous sea compatr~tcs uca
fidélité tot&te au CaudiIIo et à l'unité
nationale.
SUR LES D!VERS FRONTS
Echec des pâmées so~ues au sud-~ de Msk
ET DANS LE SECTEUR M PSKOV ET DE NARVA
Quartier général du P~hMi'. 5.
mars. co'~HMKM/uë du /tOM~
cO;)tnM!)M
Au sud de KritOf-RM, tes combats dé.
fensits durent encore. Dans te secteur de
Chepetottfa, tes Botchctitts, après une
forte préparation d~artiXerie, ont casse à
t'attaauo avea de chare supérieure* en nombre. Apre~
avoir été rtoaussés dans ffifféronts en-
drofts et perdu 69 ehers, tes Soxtets ont
réuNt à pénétrer en auetoues points de
notre front. Des mmbats acharnés seot
en eours.
Au sud-est th Vitebstt, )M tentati<'es de
pertée des Soviets ont échoué Mer encore.
(tans te secteur de fshov et de Narva.
te:. Botchewiits ont paMrsuio teura atta-
t)t*es aMo de tte durs eomttats, ttes tr
LE PROCÈS PUCHEU
s'est ouvert a Alger
Atger, 5 maM. Le procès Pucheu
s'est ouvert hter. L'cx~&neral Pierre
Weiss occupe le &f6ge de com.mtM&ire
du gouvernement. M. Pucheu est dé-
tendu par M'* Butin et GoutteuMon.
Au cours de l'fnferroga.toire. M. Pu-
cheu t'est dÉfmMiu energiquement, et
.a. dent6 toute vateur ~urtdtqtM a.u ver-
dict que poufr~ rendre la trtbuoa.t.
'< Je no veux, at-)) dit. rendre de
comptes qu'&u peuple français. «
Lundi on entendra )es témoins.
M. PUCHEU SERA T !L ABANDONNE
PAB G!NAUB ?
Tanger, S m~M. Au couM de tft deu-
xième audience dtf procès, M. Pucheu a
révs'était rendu à Lyon pour rencontrer !e
g6n6rai Qiraud. Cetut-ct qut, dcj&, prémé-
ditait de paMer A ta diMtdcncc. lui avait
fait' part de !M projeta qu'it devait réa-
liser un peu plus tard.
M. Pucheu a ajoute < Après h* dé-
barquement alUë cm Afrique du Nord.
aiott que je m'étais réfugie à Madrid. Gi-
raud m'a invité à me rendre en Afrique
du Nord
L'ex-générat Chraud, ctté comme témoin
à décharge, ne s'est pa< présente & t'au-
di~nce.
Lyon, et Jean Saiité, de Nantes, et les
cinq inspecteurrs du même service Pierre
Pczron, de Mantes. Marcel Nicollet, de
Lyon, A)bert Duriez, de Vcsou), Louis
Duffau. de Pau, et Fernand Poncin, de
Bourg.
Ces malheureu): fonctionnaires avaient
été enlevés, au début de janvier dernier,
par une bande de maquisards x, tandis
qu'ils orenaient leur repas de midi, dans
un hôtel de BonnevUie, en compagnie
d'une dizaine d'autrres de leurs collègues,
dont on est sans nouvelles depuis 1er!.
Ils avaient été ensuite conduits dans le
chalet servant de repaire à une partie de
la bande, au Plan. Apres quelques jours
de détention dans une~ pièce éttoite et
froide, dont l'unique fenêtre' était munie
d'épais barreaux de ïer, les victimes
avaient été fusiiiées dans le dos. au cen-
tre d'un pré, derrière le chaiet. Elles
avaient été ensuite achevées d'une balle
de pistolet dans la nuque. Certains
avaient la tête comptètemeot fracassée.
Choc d'autres, on ne remarquait qu'un
trou rond et noir dans le crâne.
Les corps avaient ensuite été jetés
pêle-mêle dans la fosse au point que les
membres étaient littéralement enchevé-
vctréa et les corps comme liés les uns aux
autres. Les policiers avaient été dépouil-
lés de leurs uniformes, de feurs chaussu-
res et de leurs papiers d'iden<.tt)'. Us ont
pu cependant être identifiés grâce & de
menus objets retrouvas su~ eux
II ne saurait s'agir, par aiUcurs. d'un
acte de représailles, les sept poiciers ve-
nant d'arriver dans ~a région, oi) ils
n'avaient encore exercé aucune activité,
et au moment d~ rapt aucune opération
n'avait encore été entamée contre le
< maquis
Outre les cadavres de ces sept fonc-
tionnaires, on a également découvert
dans ta fossé celui d'un homme d'une
soixantaine d'années, avec une longue
barbe grise toute mactttée de san~ et de
terre.
Renseignements pris. il s'api: d'un ins-
tituteur retraite. M. Levet. habitant du
petit village d'Orange, près de La Roche-
sxr-Poron. On ignore'encore les raisons
pour lesquelles H a été assassiné avec les
sept autres victimes.
Après l'ouverture de ta fesse et l'iden-
tification des cadavres, ceux-ci ont été
descendus dans la vallée sur das luges.
Mais le maquis semble avoir voulu dis-
puter jusqu'aux corps de ses v'otitnes. 'Au
moment où la douiouM~e ra.avan* était
arrivée au petit village de Sa.)M-Laurent,
et alors qu'on procédait su 1'* talus me
me de la route à utn rftOide mise en
bière provisoire, un groupe de francs-
tireurs partisans, nrm~s df mitraillettes
et descendus de la ')0~t.{n", e~)U-ssa
une attaque dans le nut cv'dent de ccu-
pcr ia retraite à la petite cotonne.
Mais les terroristes turent rapidement
dispersés par quelques rafales bien ajus-
tées de fusils-mitrailleurs et te fourgon
mortuaire continua sa route en direction
d'Annecy, sous la protection d'un fort
détachement d'inspecteurs et de G.M.R.
(O.F.l.-Havas).
de terre .et dM Waffon-SS ont aisnersë
toutes ces attaoues e)te$ ont nrreuiXe
des pénetrat'Ots toeatss et aoéantt 11
chart ennC)n)s.
Le 4 mars, *er* mMi, dee fo~maUens
de bomttardtere americaxxdes attattues terroristes contre quetoues
tecaOtes tte t'OuMt de t'Attemaene. Le*
Ouaftters d'hattitatiex de< o))es de Bonn
et de CoKtB'M ont été nartiMtOerentOX
ëcrouvés ot )a pot)*pertM. Ptusteurs estises, des hopXamt et
de; tttonutnents puhtics ont été atteints.
Une formatien de t)ontimtKtrmnM, orotetfée par ta o<)aMe, a pé-
nétré jusqu'à )a refiian oertinotse. mais
nos forets de dMense aérienne t'ont em-
pêchés d'efteotuer des attao~s conoen-
trtM. « apnareifs ennemis, ttont :t t)om-
bàr
1 La Finlande
parG.deKORFF
Parmi les multiples conséquen-
ces qui résulteront de ]a guerre
mondiale, il n'est pas interdit de
prévoir que la Finlande, comme
tout autre pays, subira leur évo-
lution. Il 'nous semble intéressant
de retracer dans s<*s grandes li-
gnes l'histoire' de ce noble pays
et de souligner les influences qui
présidèrent à. sa formation et les
particularités de noblesse et de
fierté qui en sont l'apanage.
Remontant aux premiers âges
nous trouvons l'or~gi'ne ethnique
finno-ougrienne. Dès le VU" siècle,
ces régions furent en butte aux
guerres entre Suédois et Russes
de Novgorod. Au moyen âge. le
système féodal en fait un fief de
la couronne dché en 12&4 et plus tard, en 1581,
en principauté autonome. Dans
toute son existence et les événe-
ments en cours ne l'ont que trop
prouvé la Fintande se ressen-
tira violemment de sa situation
géographique et subira le contre-
coup des luttes sans cesse renais-
santes entre la Suède et la Russie.
Au cours de son histoire, elle fut
attaquée 32 fois 1
Très catholique, dès-le X" siècle.
les Finlandais eurent, de bonne
heure, d'étroits rapports avec la
Franco < fille aînée de l'Eglise
et très nombreux furent, au
moyen, âge, les étudiants fjn]a<
dais à l'Université de Paris. Fait
digne .d'être note, quand on pense
à l'époque et aux distances d'aiors.
qui mettait la Finlande a plus do
trois mois de voyage de Paris 1
Sous Charles VU. le recteur de
l'Université de Paris était Finlan-
dais et joua un rôle éminent et
prépondérant dans le développe-
ment de la culture au XV* siècle
et servit de trait d'union entre la
France et la Fin'iande, union qui
ne se rei&cha jamais a travers les
siècles et qui est restée vivace,
jusqu'à nos jours. C'est vers le
rayonnement de la culture françai-
se que s'orientera toujours la ma-
jorité de l'élite intellectuelle du
pays.
Après la Réforme, le pays de-
vint en majorité protestant et su-
bit l'influence culturelle alleman.
de, sans pour cela se détourner
jamais de la France. Située, pour
ainsi dire, aux confins de l'Occi-
dent et de l'Orient, du coté sep-
tentrional, la Finlande fut ~tou-
jours spirituellement tournée vora
l'Occident elle ne s'assimila ja-
mais la culture orientale. La reli-
gion orthodoxe égatem&nt ne se
répandit que peu, et ~eutenMnt
dans les contrées en bordure de
la Russie.
Le caractère finlandais reflète
bien dans ses aspects la nature
même du pays rude, grandiose,
majestueuse, avec ses sombres et
immenses forêts et son climat si
rigoureux poétique et sentimen-
tale aussi, avec sa muttiplicté de
lacs et d'éléments aquatiques et
sa verdure luxuriante. L'âme poé-
tique et épique de la Finlande
s'exprime toute dans la célèbre
épopée de chants populaires du
« Kalevala dont l'origine re-
monte à l'aube de sa civilisation
cette œuvM, qui représmte vérita-
blement le folklore du pays dans
toute son entité, est un des plus
vastes monuments littéraire: du
monde tra.n&rms oralement par la
tradition, il a été recuei])) et publié
en 1835 par le céièbrë poète Elias
Loenrot et forme enco'i'e un impo-
sa !t.t ensemble de 23.MM vers )
A l'aurote du XIX* siècle, c'est
ta conquête de la Fintanda par
la Russie. 'Mais !es tsars. dë~
le début de leur domination,
surent consentir au pays, nouvel-
lement annexé, une très large au-
tonomie. Alexandre 1~, pas plus
que ses successeur:, ne fut ja-
mais tsar de FH~Mde, mais seule-
ment grand-duc. Tous les privilè-
ges du grand duché furent solen-
nellement reconnus il conserva
ses lois, ses instituions et sa
monnaue.
Lorsqu'on 1917 ~n F:h!anda put de-
venir indépendante, le drapeau da
ï FRANC
PtMX DE L'ABOMMEMEMT
Smoif l
Fffmp'e et cotontet
EtranHer (autre pays) MSfr. 440 tr.
MDACTtOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
~!t. nu< du Pert. CLERMOMT FERRAMO
ToM'ph. RodMt. et Administr. 6T-01
MARM 7 MARSMM
JOmAL DES DEBATS
POUTIQUES ET LtTTÉRAIRES~
~ttrette t
DEBATS A VEMtHCLEHMOMTFd
C. C. P. Cicrmont-Fcrrttnd 28.495
Clermont-Ferrand. le 6 mars.
mmOKS IEM!TOH!ALES
Le docteur Schmidt a exposé
devant la presse étrangère le
problème finlandais tel qu'il se
présente aux yeux des dirigeants
du Reich. Suivant les informa-
tions russes et finlandaises, le
gouvernement de Moscou aurait
fait connaître au gouverne-
ment d'Helsinky ses conditions
d'armistice. Avant tous pourpar-
lers. Moscou exigerait qu'elles
fussent acceptées par la Fin-
lande. Ainsi qu'on l'a vu d'autre
part, ces conditions concer-
nent la rupture des relations
avec l'Allemagne et l'interne
ment, avec l'appui de l'armée
russe, des forces du Reich sur
le front finlandais le retrait
des troupes finlandaises sur la
frontière de 1940 la libération
sans réciprocité des prisonniers
et internés civils et l'accepta-
tion d'entrer en pourparlers
avec l'Union soviétique en vue
de la démobitisation~ des répa-
rations à accorder à celle-ci et
du retour à la Russie du district
de Petsamo.
Il est certain, a fait remar-
quer le docteur Schmidt. que
les troupes du Reich ne se
laisseraient pas désarmer et in-
terner. L'armée russe trouverait
un prétexte pour entrer en Fin-
lande, et l'occuper militaire-
ment. Dans la réalité, il ne s'a-
git actuellement d'accorder un
armistice c'est là une simple
fiction. Moscou veut aboutir à
une capitutatton pure et sim-
ple. et sans condition. C'est
l'absorption de la Finlande que
veut réaliser la politique mili-
taire des soviets, c'est-à-dire sa
disparition. Le territoire fmïan-
dais, dans leur esprit, et leurs `s
plans constituerait un précieux
trempUn pour gagner une posi-
tion importante en Scandina-
vie. La Finlande, jusqu'ici, a ser-
vi de barrière aux ambitions
russes sur le nord européen.
Cette porte solide a résisté cou-
rageusement* jusqu'ici au flot
envahisseur. Les Finlandais
constituent un noble peuple
qui, tout au long de son his-
toire, a montré sa vaillance et
sa fidélité magnifique au sen-
timent de l'honneur.
On ne peut supposer qu'au-
jourd'hui ils accepteraient de
talllir à l'honneur national, et,
après une lutte aussi héroïque,
do voir disparaître leur patrie,
dont le territoire serait fondu
dans l'Union soviétique.
L'Angleterre et .les Etats-Unis
sont-ils demeurés les pays de
l'humour ? On le croirait,
quand on les voit qualifier les
propositions russes de < géné-
reuses Que serait-ce donc; si
elles ne l'étaient pas La
presse finlandaise, d'ailleurs
a marqué avec force que la Fin-
lande ne pouvait dévier de la li-
gne de l'honneur, qui fut tou-
jours celle de cette nation héroï-
que et qu'elle était Incapable de
trahir ceux aux côtés desquels
elle avait combattu. L'ambition
territoriale et politique-de Sta-
line ne cesse de s'affirmer par-
tout, et prend, chaque jour, plus
d'extension. 11 s'en tient à son
programme bien arrêté, qui est
d'englober les Etats européens
dans l'Union des Républiques
Soviétiques. Il est difficile de s'y
tromper.
Le général FarreH expose
ta tâche
da gouvernement argentin
BuMMS-Aires. 5 majs. Dan* une
interYiew accordée a une agence de
~tresse. le gênerai FarreII. président
).ar ~terim de la Rêpubl~ue Argen-
UtM. a tout d'abord rappelé la posi-
tion internationale de l'Argentine
7t )tOK! faM re<:on;Mttr~en foute jus-
«<:e. a-Ml dit, aue i'~r~jf)n< occupe
r:ne posttton imtermetionole twtmor-
?~e p
e nom&feuMs TtfKiont M'uM apportât
'i CM naKOM
Parlant enfin de la tteh~ du.god-
ternement. qui se propose de corricef
~s erreurs passées et d'aseurer le re-
t )ur & la vie normale, lo général F~r-
i ail a annonce aue les forces armées
) mettraient te ptue vite possible la
<'trcctton *du pays aux représentants
du peuple..
A propos dea canttitiens de ~armistice finno-soviéttgue
LE br SCHMtDTMET EN LUM!ÈRE LA POSITION
DU RE
BerUn. 5 nMus. Le docteur 1r
Schmidt, chef
landfli~ têt qu'il apparais aux yeux
des milieux dirtgea-nts de Berlin. H
a. d'abord. souligné qu il n'était pas
chArgé d'exposer le point de vue
oMiciel altema.nd. maie seulement
de mettra en lumière la position de
principe
Moscou et confirmées par HetsinM et
StocRhotm. a notamnont dM:tare le
docteur Schmidt, te gouYtfneme.nt so-
Ytéttquc fa)t connattfe au gouver-
nement d'Hotstnkt sas condftfon: d'ar-
mfstice. Cenesci. dont te.s Soviets at-
tendent i'.acceptatfon avant le com-
mencement do toutes négociations, sont
les sutT&'ntes
f La rtoptu~e des relatiom de la
Finlande avoc rAXemagmo et l'inter-
nement. a.vec l'appui de l'armée rou-
ge, dos forces du Reico su<* le front
finlandais
ï* Le retrait des trouves finland&l
ses smr la frontière imposée en 1940
3° La libération immédiate et sans
condition de réciprocité des prison-
niers do guerre et internes ctvits so~
Yteti~ues
4' L'acceptation de la FinhUMie d'en-
trer en pourparters avec l'U R.S.S. au
sujet
a) de la démobilisation de l'armée
ftnianda.tse
b) des repiu'ations à accorder a.ux
Soviets
c) du retouf a la Russie du district
de Petsamo.
Personne ne saurait supposer, a ex-
pliqué le docteur Schmidt. Que les
trou.pes aJiemandes M laisseraient dé-
sarmer et intem)er a~)ssi l'armée
rouée trouverait facifement un pré-
texte pour entrer en Finlande et oc-
cuper militairement ce paye. Donc,
maJgré leur clémence apparente.,
les conditions d'armistice de Moscou
oqu.ivaient a une capitulation sans
condition. D'aitieu~, le but dea diri-
geants du Kremlin Mste l'annexion
pure et simple de la. F'.ndMMte et, par-
ta.nt, son anéanttssemeitt. ce qui per-
mettrait à l'U.R.S.S. d~euper une po-
sttfon dominante eLe Oocteur Schmidt a donné enftn
lecture do muttiples extraits da la
presse finlandaise qui, dans son ensem-
ble, constate que tcj conditions d'ar-
mistice sont .inacceptaMea et tnccm
pattMca avec rhonneur.
Le fait frue les Anelo~Américains
qualifient les propositions soviétiques
de généreuses ne peut guère nous
tromper. a-t-U ajouté. Il n'est pas de
mon ressort d'anticiper sur I'attttu
A~. Arrese met ses co~pa~ffo~es
en ~ar~e con~e le pe~r~ &o/c/!et?~e
Madrid, 5 mars. Au cours d'une
grande manifestation
lange. M. Arrese. entoure des repré-
sentants du gouvernement et de l'ar-
mée. & détint clairement ~a politique
anticommunitte et phalangiste de
l'Espagne.
11 a attifme qu'un peuple uni sous
la direction du Oaudtllo ne se la's-
aera jamais imposer sa ~oie, qu au-
cune pression extérieure ne le forcera
à choisir ua chemin qui mené au
chaos. La doctrine de !a Pna<a-t-il d~t, de r~p~K, carde atf~Ottrd'nui toute
ta x
«~xe fittre et yorfe poHtt~ue de
t
Nous savons auMi 9.ue !'e//on
Mtt petit j/roMpe de pcr~OtmaMft~
efOMM~ 9U<, une /ot! arrtff'es au pou-
voir, contnt
satfces setM M M* trouvent dan< une
situation
tMr<~es. C'est i'ftfMre f/M'o uftendue le
contfnuMisme ~an«ti9Ken~ent rf'fotution.
tMfre. Les Mmes sont impMtM
~tte~c~ et peuple K'ft Qif'd se sou-
mettre d !a TcfteKft. St le résultat des
s
pseul cttetntn pour !'Csps~ne, comme
fe tttstfit te ceMerat franco At)e<
nous est ta t)ie s
t'~spo~He possMe <~ tnot;M fot<
~a~=rwsrrnrnrr
U&EAMOURB'HU!
C 7~tSr07nN P~ NOS PBe~A'CES.
ta formation dpSiprot'iMesde franco.
J*c
Cfn ttomn~e te<-«
Ce rKrtMiutM. Raymoot! OhruMtour.
Chez tes cha!M!
idco Ricord.
du gouvernement d'Helsinki. mais en
conclusion je vais citer ce passage
s'un journal finlandais :« En Fin-
tande. nous avons un sens profond de
l'honneur et nous ne trahirons .pas nos
frères darmes. <*
tes exigences sovi~nes
envers !a Hnlanae
se p!sen<
Sofi~. 5 ma.rs. Seton les mMieux
IMlitiques butgares. les Soviets D'ext-
geraientpius data Finlande l'île
d'Hangoe dont )a remise en ~tat de-
mjajt
d'importance à l'6ta.bltaaemen<. d~ ba-
ses de contrôle durable daM l'a.r<;hi-
pel d'Aalaji
Botnie, grâce & leurs unités navalea et
aériennes
MACABRE DECOUVERTE EN HAUTESAVO!E
LES RESTES DE VtCTtMES CES TERRORtSTES
SOMT RETROUVÉS DAMS UME FOSSE
Annecy. 5 mara. De t'etu'o~ tpe-
c
Les investigations des force: du main-
tien d~ l'ordre ont pennis de découvrir,
en Haute-Savoie, dans la région de Saint-
Pierre de Rumitly, une fosse où ont été
ensevelis les restes de victimes des ter-
roristes du « maquis II s'agit, notam-
ment, de commissaires et d'inspecteurs de
police disparus depuis plusieurs semai-
nes.
C'est dans la montagne du Cou, au-des-
sus du petit village de Saint-Laurent, au
lieudit Le Pian, à t'oree d'un bois situé
a une centaine da mètres d'un chalet
isolé, utitisé comme repaire par une ban-
de de terroristes particuli~fcmwnt dange-
reux, que ies forces du maintien de l'or-
dre en Haute-Savoie viennent de faire
leur découverte macabre dan< une foss~
exiguë d'un mètre ctnQuante de profon-
deur et d'à peine deux mettes et demi de
Hong sur deux de large, huit cadavres
ont été retrouvés tassés les uns sur les
autres et recouverts d'un lit pesant de
grosses pierres et d'une mince couche de
terre.
U s'agit de sept membres de )a poUce
nationale les deux commissaires aut
renseignements généraux André Pradat, de
moyens pour /
l* Une doctrine pottttnue nette
2* Une morate ëpfouv~ par la s~erre
de Ytberation
3* Un Octtdttio dont ]e prosrtmme ~o)i-
ttque et miiitttre e*t nettement anti-
communiste
~( !e danger dM &o~<:h«~nM !e pré-
e~e, tous les N~pa~ttOtt et ptMta()g
homme.
M Arfeso a défini ensuite la r~YO-
lutton soci&Ie comme Je acteur de
basa de poUtique espagnole..Sur ce
tefnKn, a-t-ii ajouté, ta PM<
a !a
pétrole, des etf~rafs, du hM et des tej-
tite~. L'~pa~n< est décidée
pouM)
M. Arrose, dans sa conclusion, a
demande a tous sea compatr~tcs uca
fidélité tot&te au CaudiIIo et à l'unité
nationale.
SUR LES D!VERS FRONTS
Echec des pâmées so~ues au sud-~ de Msk
ET DANS LE SECTEUR M PSKOV ET DE NARVA
Quartier général du P~hMi'. 5.
mars. co'~HMKM/uë du /tOM~
cO;)tnM!)M
Au sud de KritOf-RM, tes combats dé.
fensits durent encore. Dans te secteur de
Chepetottfa, tes Botchctitts, après une
forte préparation d~artiXerie, ont casse à
t'attaauo avea
avoir été rtoaussés dans ffifféronts en-
drofts et perdu 69 ehers, tes Soxtets ont
réuNt à pénétrer en auetoues points de
notre front. Des mmbats acharnés seot
en eours.
Au sud-est th Vitebstt, )M tentati<'es de
pertée des Soviets ont échoué Mer encore.
(tans te secteur de fshov et de Narva.
te:. Botchewiits ont paMrsuio teura atta-
t)t*es aMo de tte durs eomttats, ttes tr
LE PROCÈS PUCHEU
s'est ouvert a Alger
Atger, 5 maM. Le procès Pucheu
s'est ouvert hter. L'cx~&neral Pierre
Weiss occupe le &f6ge de com.mtM&ire
du gouvernement. M. Pucheu est dé-
tendu par M'* Butin et GoutteuMon.
Au cours de l'fnferroga.toire. M. Pu-
cheu t'est dÉfmMiu energiquement, et
.a. dent6 toute vateur ~urtdtqtM a.u ver-
dict que poufr~ rendre la trtbuoa.t.
'< Je no veux, at-)) dit. rendre de
comptes qu'&u peuple français. «
Lundi on entendra )es témoins.
M. PUCHEU SERA T !L ABANDONNE
PAB G!NAUB ?
Tanger, S m~M. Au couM de tft deu-
xième audience dtf procès, M. Pucheu a
révs'était rendu à Lyon pour rencontrer !e
g6n6rai Qiraud. Cetut-ct qut, dcj&, prémé-
ditait de paMer A ta diMtdcncc. lui avait
fait' part de !M projeta qu'it devait réa-
liser un peu plus tard.
M. Pucheu a ajoute < Après h* dé-
barquement alUë cm Afrique du Nord.
aiott que je m'étais réfugie à Madrid. Gi-
raud m'a invité à me rendre en Afrique
du Nord
L'ex-générat Chraud, ctté comme témoin
à décharge, ne s'est pa< présente & t'au-
di~nce.
Lyon, et Jean Saiité, de Nantes, et les
cinq inspecteurrs du même service Pierre
Pczron, de Mantes. Marcel Nicollet, de
Lyon, A)bert Duriez, de Vcsou), Louis
Duffau. de Pau, et Fernand Poncin, de
Bourg.
Ces malheureu): fonctionnaires avaient
été enlevés, au début de janvier dernier,
par une bande de maquisards x, tandis
qu'ils orenaient leur repas de midi, dans
un hôtel de BonnevUie, en compagnie
d'une dizaine d'autrres de leurs collègues,
dont on est sans nouvelles depuis 1er!.
Ils avaient été ensuite conduits dans le
chalet servant de repaire à une partie de
la bande, au Plan. Apres quelques jours
de détention dans une~ pièce éttoite et
froide, dont l'unique fenêtre' était munie
d'épais barreaux de ïer, les victimes
avaient été fusiiiées dans le dos. au cen-
tre d'un pré, derrière le chaiet. Elles
avaient été ensuite achevées d'une balle
de pistolet dans la nuque. Certains
avaient la tête comptètemeot fracassée.
Choc d'autres, on ne remarquait qu'un
trou rond et noir dans le crâne.
Les corps avaient ensuite été jetés
pêle-mêle dans la fosse au point que les
membres étaient littéralement enchevé-
vctréa et les corps comme liés les uns aux
autres. Les policiers avaient été dépouil-
lés de leurs uniformes, de feurs chaussu-
res et de leurs papiers d'iden<.tt)'. Us ont
pu cependant être identifiés grâce & de
menus objets retrouvas su~ eux
II ne saurait s'agir, par aiUcurs. d'un
acte de représailles, les sept poiciers ve-
nant d'arriver dans ~a région, oi) ils
n'avaient encore exercé aucune activité,
et au moment d~ rapt aucune opération
n'avait encore été entamée contre le
< maquis
Outre les cadavres de ces sept fonc-
tionnaires, on a également découvert
dans ta fossé celui d'un homme d'une
soixantaine d'années, avec une longue
barbe grise toute mactttée de san~ et de
terre.
Renseignements pris. il s'api: d'un ins-
tituteur retraite. M. Levet. habitant du
petit village d'Orange, près de La Roche-
sxr-Poron. On ignore'encore les raisons
pour lesquelles H a été assassiné avec les
sept autres victimes.
Après l'ouverture de ta fesse et l'iden-
tification des cadavres, ceux-ci ont été
descendus dans la vallée sur das luges.
Mais le maquis semble avoir voulu dis-
puter jusqu'aux corps de ses v'otitnes. 'Au
moment où la douiouM~e ra.avan* était
arrivée au petit village de Sa.)M-Laurent,
et alors qu'on procédait su 1'* talus me
me de la route à utn rftOide mise en
bière provisoire, un groupe de francs-
tireurs partisans, nrm~s df mitraillettes
et descendus de la ')0~t.{n", e~)U-ssa
une attaque dans le nut cv'dent de ccu-
pcr ia retraite à la petite cotonne.
Mais les terroristes turent rapidement
dispersés par quelques rafales bien ajus-
tées de fusils-mitrailleurs et te fourgon
mortuaire continua sa route en direction
d'Annecy, sous la protection d'un fort
détachement d'inspecteurs et de G.M.R.
(O.F.l.-Havas).
de terre .et dM Waffon-SS ont aisnersë
toutes ces attaoues e)te$ ont nrreuiXe
des pénetrat'Ots toeatss et aoéantt 11
chart ennC)n)s.
Le 4 mars, *er* mMi, dee fo~maUens
de bomttardtere americaxx
tecaOtes tte t'OuMt de t'Attemaene. Le*
Ouaftters d'hattitatiex de< o))es de Bonn
et de CoKtB'M ont été nartiMtOerentOX
ëcrouvés ot )a pot)*
de; tttonutnents puhtics ont été atteints.
Une formatien de t)ont
nétré jusqu'à )a refiian oertinotse. mais
nos forets de dMense aérienne t'ont em-
pêchés d'efteotuer des attao~s conoen-
trtM. « apnareifs ennemis, ttont :t t)om-
bàr
1 La Finlande
parG.deKORFF
Parmi les multiples conséquen-
ces qui résulteront de ]a guerre
mondiale, il n'est pas interdit de
prévoir que la Finlande, comme
tout autre pays, subira leur évo-
lution. Il 'nous semble intéressant
de retracer dans s<*s grandes li-
gnes l'histoire' de ce noble pays
et de souligner les influences qui
présidèrent à. sa formation et les
particularités de noblesse et de
fierté qui en sont l'apanage.
Remontant aux premiers âges
nous trouvons l'or~gi'ne ethnique
finno-ougrienne. Dès le VU" siècle,
ces régions furent en butte aux
guerres entre Suédois et Russes
de Novgorod. Au moyen âge. le
système féodal en fait un fief de
la couronne dché en 12&4 et plus tard, en 1581,
en principauté autonome. Dans
toute son existence et les événe-
ments en cours ne l'ont que trop
prouvé la Fintande se ressen-
tira violemment de sa situation
géographique et subira le contre-
coup des luttes sans cesse renais-
santes entre la Suède et la Russie.
Au cours de son histoire, elle fut
attaquée 32 fois 1
Très catholique, dès-le X" siècle.
les Finlandais eurent, de bonne
heure, d'étroits rapports avec la
Franco < fille aînée de l'Eglise
et très nombreux furent, au
moyen, âge, les étudiants fjn]a<
dais à l'Université de Paris. Fait
digne .d'être note, quand on pense
à l'époque et aux distances d'aiors.
qui mettait la Finlande a plus do
trois mois de voyage de Paris 1
Sous Charles VU. le recteur de
l'Université de Paris était Finlan-
dais et joua un rôle éminent et
prépondérant dans le développe-
ment de la culture au XV* siècle
et servit de trait d'union entre la
France et la Fin'iande, union qui
ne se rei&cha jamais a travers les
siècles et qui est restée vivace,
jusqu'à nos jours. C'est vers le
rayonnement de la culture françai-
se que s'orientera toujours la ma-
jorité de l'élite intellectuelle du
pays.
Après la Réforme, le pays de-
vint en majorité protestant et su-
bit l'influence culturelle alleman.
de, sans pour cela se détourner
jamais de la France. Située, pour
ainsi dire, aux confins de l'Occi-
dent et de l'Orient, du coté sep-
tentrional, la Finlande fut ~tou-
jours spirituellement tournée vora
l'Occident elle ne s'assimila ja-
mais la culture orientale. La reli-
gion orthodoxe égatem&nt ne se
répandit que peu, et ~eutenMnt
dans les contrées en bordure de
la Russie.
Le caractère finlandais reflète
bien dans ses aspects la nature
même du pays rude, grandiose,
majestueuse, avec ses sombres et
immenses forêts et son climat si
rigoureux poétique et sentimen-
tale aussi, avec sa muttiplicté de
lacs et d'éléments aquatiques et
sa verdure luxuriante. L'âme poé-
tique et épique de la Finlande
s'exprime toute dans la célèbre
épopée de chants populaires du
« Kalevala dont l'origine re-
monte à l'aube de sa civilisation
cette œuvM, qui représmte vérita-
blement le folklore du pays dans
toute son entité, est un des plus
vastes monuments littéraire: du
monde tra.n&rms oralement par la
tradition, il a été recuei])) et publié
en 1835 par le céièbrë poète Elias
Loenrot et forme enco'i'e un impo-
sa !t.t ensemble de 23.MM vers )
A l'aurote du XIX* siècle, c'est
ta conquête de la Fintanda par
la Russie. 'Mais !es tsars. dë~
le début de leur domination,
surent consentir au pays, nouvel-
lement annexé, une très large au-
tonomie. Alexandre 1~, pas plus
que ses successeur:, ne fut ja-
mais tsar de FH~Mde, mais seule-
ment grand-duc. Tous les privilè-
ges du grand duché furent solen-
nellement reconnus il conserva
ses lois, ses instituions et sa
monnaue.
Lorsqu'on 1917 ~n F:h!anda put de-
venir indépendante, le drapeau da
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