Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 28 février 1944 28 février 1944
Description : 1944/02/28 (Numéro 1268). 1944/02/28 (Numéro 1268).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510886r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
LUNM M FEVRIER ÎM4
N*- N69: tM" AtM~.
PtHX BE t.~BOttHEMEMT
smaM ttm
Frtmce et col<*n EtrM~et (AMf. tMum tM tr. 360
EtraLaKeF timtre~ paya) 935 tr. 440 tf.
MBACTtOM et ADMMttSTRATtOtt
PBO.ViaOlBZMENT
M, aue du fort. CLERM&MT PERMAHB
Tttéph. RMMt. et Athat~tatr. 6T.M
«?
eeBAT~AVEN'aCLERMOMTFd
C. 0. P. t Œertmottt-FerrajMi 28.
t FRANC
JOmAt~ES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Ctermont-Ferrand, le 27 tevrier
La CKiËsadoa menacée
Le député travailliste Mac
Govem disait l'autre jour aux
Communes < Nous ne pouvons
plus prétendre, après les bruta-
les déclarations de Bi. Churchill,
que nos bombardements en Ita-
lie n'ont que des objectifs mili-
tatres. II est difficile à tout
esprit impartial, a quelque parti
qu'il appartienne, de nier, après
la destruction inutile et systé-
matique de ce haut lieu l'ab-
baye du Mont-Cassin, le carac-
tère odieux de tels bombarde-
ments. Dans le camp anglo-
américain, l'on dirait que les
chefs militaires, constatant l'im-
'puissance relative de leurs com-
battants terrestres, tiennent à
prendre une revanche éclatante
avec leur artillerie allée. La
revanche ? mais une revanche
sur les trésors d'art dont l'Italie
est la patrie, mais dont le patri-
moine est aussi celui de l'uni-
vers civilisé. La civilisation spi-
rituelle et artistique des hom-
mes d'outre-Manche et d'outre-
Atlantique, serait-elle doac ex-
cessivement brève ?. U est per-
mis de se le demander. Car le
président Rooseveit parait avoir
en cette matière une incon-
science égale à celle de M. Chur-
chill. Car enfin, là aussi, les
ijtu.utes restent. jb'otlice dmior-
mation de guerre américain nous
fait savoir en effet qu'à une
conférence, le président des
-Etats-Unis aurait déclaré < qu'il
.fallait prendre en considération
l'idée d'obliger les pays ennemis
à fournir les hommes et le maté-
riel nécessaire pour reconstruire
les monuments historiques et
religieux détruits. On croirait
vraiment à une galéjade, ~t si
les temps n'étaient pas aussi
tragiques, on pourrait la ponc-
tuer par le < point d'ironie ~<
cher à Alcantër de Brahm, tel-
lement elle dépasse les limites
de l'absurde. En tout cas elle
décèle formellement la volonté
de saccager et de détruire.
Mais ce qui demeure infini-
ment triste c'est que ces pince-
sajis-riK. entendent parler sé-
rieusement et quils feront com-
me ils ont dit. Ce n'est pas de
Ca.rthag€ dont il s'agit, mais
bien de Rome. de Milan, etc.,
de toute l'Italie & laquelle ila
entendent appliquer le fameux
< dalenda. Qui donc recons-
truirait et recréerait les chefs-
d'œuvre de l'antiquité classique
demeurés debout jusqu'ici, et
ceux de l'école italienne dont
les monastères et les magnifi-
ques églises de cette terre d'élec-
tion où se sont épanouis pen-
dant des siècles dans une flo-
raison splendide la spiritualité
et le génie ?. Les bras des
autres, l'or des autres (le nôtre,
celui de la Martinique) ne pour-
raient jamais parvenir à ressus-
citer ce qu'enfantèrent cette
spiritualité et ce génie. En Amé-
rique sans doute, il suffit de
main-d'œuvre et de matériaux
pour faire des monuments his-
toriques
H n'est pas douteux que, dans
ces bombardements aveugles et
opiniâtres c'est notre civilisa-
tion spirituelle qui est visée de
façon préméditée. L'Italie en fut
et en reste le foyer. Et ainsi
s'explique cet acharnement de
destruction. Ces gens rêvent-Ils
de voir peupler un jour Rome,
Milan, Florence. de gratte-ciel,
invention d'un progrès tout à
fait distinct de la civilisation.
Les cardinaux et archevêques
de France qui .viennent de con-
damner sévèrement ces bom-
bardements, à l'égal du terro-
risme qui sévit chez nous, le
Mt'~Licattt nnti.nma,+ cw a..
.r. ..v .a,~w..acaalr s.- rJi idt
guerre a des lois, ce sont d'a-
bord celles qui ont été fixées
par la morale naturelle et la
loi divine. D était intervenu
des conventions pour la rendre
moins cruelle. Elles avaient mar-
qué un progrès de la civilisa-
tion. Elles sont violées aujour-
d'hui. C'est cette civilisation qui
est en péril. C'est elle sauver. La France a toujours
eu pour mission de la défendre.
Elle doit rester fidèle à sa voca-
Le Marécha! rend hommage aux réaiisattons it
soda!es de Légton française des combattants j
Vichy. M têvfier. A I« Mite de le
dernière MsemMee des chett depa~temen
tant de ta. Mf;M)n française des camtat-
tants, Je marecimi de Frsmce. ctM~ d~
l'Etat, a Stdt'cMe à M. Rttymond Lâchai
dircetear tenéi'ttt de tw LëaiMtMttte 7.
t<~ Letton Jrantt~M fhM comb~Mamtt
zotie combattante des deux gucrMs.
D
j'tti in~te &ttr
Le)t tefttiMtttMM at)t.ïqmarquent.ta so:le
Pour faire fmcet&iHement. têt restiturtmtt tegtomMttfM
d~trihaent chaque Mot& p~tM rcpa~
Det mttHMnt de retxM et des f&miUe9
de tëftHMnttre* itccuEtUent chique touiee
de< mUtiera d'euf&ms 6ous-a:tmentes Oit
dc~icîents.
Ptuslevrs centaines de dames, chargées
Ptu~iettn. eemttune& de ddes services médico-sociaux, assurent d&iM
toute ]a M)ne )Htd. ttvae un admijttMe
dévouement, te ïonctionnement dea tau
?re< eoosacréee t t'enfonce, am vauvee
et orphsHtM. de Euerre. au]t famillM de
ttrtsonntert et de trMtu.liettM en Atte-
magoe.
La soUtcttude des Mciocaatree t t'e<:Md
do Ici~rs catnaradcs prisonniera s'est
manife~Me in'ee ttne etticMite d'être e
M. COSME AMBASSADEUR
M FRANCE A TOKK)
Pékin, SG février. M. Cosme.
ambassadeur de Fr.mee Pékin.
vtMtt d'Mre nomme ambassaaeur
de France à TpMo.
M. Cosme a quitté. hier, JPgkin
pour se rendre à Haao: où it a.n-
ra des entratMns avec ramtra! Do-
coux, gouverneur g6nur:Lt de l'In-
dochine française.
M. Robert Co~ne. e UccneM en d)-oit. )nBnt ittt nërat t Tttnts. attMhé d'iunbMsade A
Athènes. Madrid et au C&iK-.
Pendant guerre, i) E&t cité à l'ordre
deJ'iU-fnBe et deeoré de ta mëditiUe miîi-
taire. En 1930. tt est nommé premier
secrétaire d'funbass&de à Betgrttde. puis
à Softtt. Oon.seiper d'~nthaesade en IM6.
tt est nommRev~t et est ch:n-e~ des fonctions de
mintstre résident & Unm. t!n. t9M. it
est nomme ministre pteni.potentiatre de
tre etas~' & Athènes. En tMe. H <'st
nomme &mt)MMdetn' d'oft ti vient d'être nomme ttmbas.i~teur
a Tokio.
M. Cosme est ofttcter de ]t Lezion
d'honnettf.
L'assemMee des carJmaux et ardtevêqMes de France
CMdaimte les bombardNBeats aeneas e~ ïe ~rrûrKme
Parit. 26 février. 1~ cardinaux et
archevêque!! jours-ci. A Parts, une assemblée eénéraie
au cours de taquette ont été examinés tes
différents Drob:émes présentant un ea-
ractéte d'actuatité. A l'issue de cette
réunion, les cardinaux et archevêque oct
pubtié une déctaratioa dont voict !es prin-
cipaux passades
Nous ne poumon* cacher notre je-
probatioa devant le bombardement des
viUcs ouvertes. qdi semé en quelques ins-
tants la désolation. ta ruine. la mort,
parmi tes populations civiles. anéanti&Mtnt
Ie< hôpitaux et tes églises, tes monuments
historiques et tes trésors artistiques. les
demeures familiales et iea cttes.
t Toutes ces injustices. nous tes con-
damnons au' nom de la morale et du
droit. On dira que ce sont tes fois de la
suerre. Non. L'ettt de guerre, si anormal
Justifi& pM tous ces proeëdes. Si ta suer-
re a des lois, ce sont d'abord cetles qut
om été fixées par ta morale naturelte et
ta toi divine. Ce sont aussi celtes qui ont
été inscrites par an effort commun des
peuples dans tes conventions internatio-
nales tendant a la régler dans ta maniè-
re de ta conduire et à ta rendre moins
crueUe. Or ces ententes <)xt avaient mar-
qué un progrès de ta civilisation sont au-
jourd'hui impunément violées, c'est cette
civilisation qui est en périt. C'est ette au'it
faut sauver. On ne ta sauvera qu'en re-
venant aux principes esœntiets qui ta ttta
fondent te respect de ta personne hu-
maine. ta sauvegarde du foyer famiijal.
m fidélité & une régie de droit.
< 1~ France a toujours considéré
qu'eite avait pour mission de défendre
cette civilisation. Ette entend demeurer
fidx:e à sa vocation traditionneite. mMs la
LIRE AUJOURD'HU!
t~BJr~N COMM Mire ~.a a~fMdc p<(M MM la ~fet)ohttto/: Nysse Rou-
cAMt.
7.'J.-O. Go!t2in
CNBOWOUN msro~pNN. ~attM-
~r! d'Mn Mnt et~ {'~Mptre. j- t~ Force.
Mon tfaditionneïle. Et les
hauts prélats concluent que pour
rempUr ce rôle dans l'Europe-
pacifiée, ce ne sera que dans
âne communauté dont tous les
HIs seront vraiment unis.
tiBfs de eoHs. d'tnnom))r(tb;e~ seeeuet dis-
tribues. dee miniers de temmes et d'en~
ffmta de prisonniets hëberses fhm.t !e~
maisons d< tea Baent h~tttement.
1~ Meion triu~tM des comhatMtM
a ett élément nd~e Eetéteuse d& cr6et
p toir rien demiUtdBf cttut caisses de rEt.at.
t& livret d'epMgRc du prisonUtet*. Ett xoj~
Mtd. eHc & amsi recueilU ures de<0 NtU-
ttena Qiti jtepaftEroa.t aux inMreMts. dt&
!efr retour, une aide immëdtate et taa-
tible.
Be tout ces efforts itamartidcri? de coattt~t. ;es \:toivent être têtictMs.
Qu,'itji aouisulveo~ [sur ttche d'cctr'-
tide snns se laisser rebuter par rineom-
preheuston.
Qtt'U~ fMsent vivre êe~hicient ta doc-
trine sociale fixée dam mes mess~gea.
en [~ diffusant et en formant des hom-
mes (t~~Ufies naur secander le& tmim-t-
tcur& reapeaseMes de< institution.! nott-
teUes.
Artisans d'une union phm que ~amtttt
nécessaire, its continueront ainsi de ser-
tir !a France coatme its t'ont fait sous
les armes.
condition pour o.u'e~e soit en mesure de
Jouer ce noMe rote [tans i'Euroce de de-
main. enfin pacifiée. c'est qu'elle forme
une communauté dont tous les fils Mtont
vraiment unis entre eux. C'est ~Murauoi
noM condamnmM CM ttooett à la vio-
lence et ces aetM de terrorisme qui dé-
chirent aujourdhui te o~ys. provoouant
assassinat de pemoanM et te piUMe dea
demeure!!
Kn prévision d'an avenir oui ri~oue
de devenir 'ptuo trouble encore, nous
vous adressons un très pressant appet au
catme et )t Itt raison. ((M'I.-HMat)
io personnelle de M. Ph~f~e Henr~ot
ono~sëe par un journo~ste esp~no/
MMrM. as r6vr:er. E~ poMBUM~-
lit6dôM.hUtptt&HenttOt vient d'Mre
remarfluo.Metnent. analysée ftaus une
6tude t~nsa~j'ée au secriit.~ire d'Kt~t
tr~nc.ti~ d l'fn{!tag~nt)ominguex Ytent ae tablier da~)& le
Mrv~epagaote EJF.E.
La ~MMee. éctit-tt, n'a paï ite MeH-
~eMr or~tcttr ~tM fM< c.tpr« o~~t
tOtt;OMrf! ffoM «!< 6M<. ca!U!ff;tn(-«<<
cOMMse Mm~OtT-e.- M< !e !)0fffaft
ue ce pèM (:c fttnttMe. ct~tMt. $ec tt~
t~eM:< <;Mt M S
UNMM COUP Omrm~RE ES M6EME
i. en même tem~s gué /e ~enéro/ Rom/rez
Montevideo. 2G Mvrtcr. Un groupe
d'tâtons axée t'fOte.erenoirsë te B'"i
"eraernent trsanOn t )< tmtt d'un
SUR LES DIVERS FRONTS
SMSES mStP mEMAM AU NOM BE M6MV
COMBATS ACHARNES AU SUD DU PRtPET
Grand quartier général du Fuh-
rer, 36 îevner. CoM~iMtt~M~ du
~MUt coyM~a?t~em~~(
EntM teOnteor et t&twt.tteg. aiMt
qu'au nord·oueat de Kirovograd..de non,,
ttf'au tM)r
hMUMS attaftu~ MwMtiauM. soutetMtt
par des chars et (tes avions t!e hata!))e.
cnt échoué avee de )t'enn*n)i.
~&e <<~ ZwentserotUm. mM tffmpet ont
chaMt tes Botchevihs tte pMittons forte-
ment* ttabtMs.
Dans )e Meteor ttu tu<< sont. tMwMettt)~ tant ettensits w'e ttefenstf~. 37 tw 40
ehars ennemis aesainanU ont et< 'ta-
trutts. Me< tormatfens etfaetué e~ en pénétrant protendement ttan~ ht
feston «M tnarait du Prinet
Au Mfd de )a MrMtta. dM aKaouet
tMttnuMune peene a ttt tetrettfnet.
RM TEMSTE SRmKJUE S~ AUëSBMMe 1
mer tneore. dfs torntatiea: f)e <)em-
bar Ht~ d'AMemagne <)u SMd. notamment tM
w'ttM «'Atxfsbettrff, fagenstMurg et Fuerth.
t-a nuit dernière. roriat9& britanniques ont à nouveau atta*
0)U< ta witte tt'Aug~eurg. t) y a Mt t)t
p
(St~ne) Ph. PBTAÏN.
'1 CARÊME 1044
––par Albert MOUSSET__
p~~ Atbt-~r^t Nit'~US~ET
Voici notre cmquiome carême de guerre. Février s'achève. laissant
au creux des chenuns et au versant des coJ:lines d& minces tracées
de n~.e. deraioros cicatrices de l'hivsot. prélude au renouveau de nos espoirs et de nos 6mois tiMtdt&
que le rythma immu~ie djmmanetMe dont tta untveM em Mie nous ferait a.ismneot perdre le
sentimejut.
Autrefois, le cMeme maj-auai.t une bri.Stu'e dans, la vie domestique
A une période de hpaiUes bruyantes et de festivités mondaines sucee~
dait sam tfansitioa ua temps de rec-ueUJemcnt. Oe ce coutraste
ictocorps et l'estM-it y trouvaient le nteme aUeg~ment. C'est ce ou'cxpri.
niatt. dans ses vers innocents, le po~te de Cour Jean Lorct
LM Mascarades et Mom
~cmtàkpr6&eQtpïaceauxsprmL3tUL
t~t boMUt ctHje & ''abstiamse,
Les.d&scMcct.amxchatpetett,
Aux oraisons ba).! et bttUcta,
Bœuf et monton t c&rpe et btSme t
BretleCanMvstt&CMëate.
Aujourd'hui, ces contrastes nous échappent. Où ta bonne ehcre &
disparu. le ~eune perd ses droits. Notre train de vie s'est nivelé au
p t cm tttt Mne rMiM~ j'Mre <'t t~fant~
f fommc M~ ~f. F; H ~))t fe
'!M'M fttM. t<)t!)HtMMe. JOM'MKNttt'esM. (te t'sa~t. prcc~ profoM. f-on!)fhtttppe //ef[rmt fCRM~eNe les t)tc< (tHt.tR.d&KtK ytet cAoiMt t~ contrf~rapf~aMe.
/Je~iO<. coactut M. McndM Domtn-
e'ue)!. i'fop~aMe carme ;oM~e d'att~M- M de dc/eMe.
ceup d'Etat. ou) t*Mt )Metusiendesans.
t-a présidence sera assurée parte xt-
ce-prestdent. ta senera) Farrei. t.a près
que tetatiM du cabinet argentin a de-
misfat Ramtrez. La tHHtec Mdërate, 00~.
rant en ttatSOt) avee tXs unité: mitttai
res de Buenos-Aires. aurait afrete )e<
cbett de service et teus tes fonction
natret des ministères at) mitteu do ta
t-'aontrat Lëen Scasse, qui ne fait ap-
paremmsnt pas partie de cette junte,
manque t'en prétend tavotattet
a i'axe. sera prababiement nemme ttee-
presidant.
Dj nombreux detachementt de treu-
pes. comcEduardo Adet'intérieur.M.Pertinser.mnteM
repartis aux abords de ta capitate. <
aten que eertaines unitës de tarmsoient ftdetes au président KamirM..
aucun combat n'a eu Heu. J
On pense que )es diptomates panamë <
rtoattM se réuniront peur discuter d< (
ia reeennaissxnee nemont. (
AMnMddtKeeatoha*. naotreupM
après de tiurs Mmnan. ont rem~terte un
StMcès tKfeasit eometot eontra t'snnemi
attM)u Egatement & t'e~t 6M <~ Vttthsh et du frant tte t'EM. des atta ont é<.h eue. en partie ~)a suite de nos
ecntrc-attattuof.
Eo tta~ Mr )a tM: de pent d< NM,
tune, ~)M ttr~ret attattaea «Ht edo Mtetioratton* teeatee de tux tn)~
t)9«*. e~ )MttMéM ont donné t)eu. a-tr
endroits, a de aura eomnats d'artinofie.
Dans ta $eir~ du 25tjtttm d'a eat atta<)M~ dM rasMmbtementt ttt ta.
tea«)[ dam te nefrt d'AtMm. Troia traas-
uet-t~ eaaemtt, jugeant M.Me tMhM.
ains) etu'un tontre-tefpitteut-. ent tte tra-
vemtnt endcntma~t par «M bomhea On
peut CMaMérer eetame détruit Mn mtrt
natttre de t~ansnert.
ennetnt! ont tanoe dt! bemtM tur fAHe.
mâtine
Au tours de ce!) citâmes, ne!: feftM ]
de dttense aérienne cnt <)etrutt tôt axien~ <
antHo-americains, dont tuaBam teur )utt< contre te fattitaiHament E
ermeatt, <<<* MfAttanHout. tn Méditerranée tt dans
t'Mean tmtten, 7 bateauif jaugeant ss.tM (
toantiL
Kgime des restrictions. Le temps
n'est ptuti où tes theologi&ns dis-
cutaient pour sa~~ir si-la sarcet~
est un pta.t gras au maigre. Et
nous regrettons d'avoir reproche à
la morue de paraître trop sau-
vent sur )a taMe îamitiaic. Si ctte
y revenait aujourd'hui, nous lui
ferions des excuses.
.Le Saint P~re, hii-memë. s'a-
dressant ces jaurs-N aux prédica-
teurs romains du carême, leur a
recommandé d'engager ia. lutte,
noH contre de ctufaeriques excès
culinaires, mais cantre le marché
noir et la hausse des prix.
Puisque n&us pratiquons par né-
cessite la vertu de m&rtiftoatiojt
que nos pères observaient par de-
voir. efforçons-nous au moias d'en
reoteittir les bienfaits. Le ~eùne
est une institution aussi vieille qua
le momie, ït a son origine dans~ te
tabou des pc~es primitifs, qu'il
pt~tendait immuniser contre tes
poUutions physiques, îi appartient
a tous les mythes d'initiation. Les
peterins d'Eieusis se soumettaien.t
a une abstinence totate ceUe a
laquelle C~res s'était condamnée
)orsqu'e))e errait à la recherche
de sa fitfe Proserpine et qu'etio
avait funcstement ronmue en
mangeant, pour tromper sa faim,
qnetques pépins de grenade. Ces
mortifications avaient pour but de
créer, chez les néophytes, un état
d'exaltation propre à rintelUgence
des myst&res.
Emprunte par les Chrétiens a !a
loi mosaïque, le )eûne que )o
Christ obfcrva pendant quarante
jours fut pratique avec moins
de rigueur par les Latins que par
i'n~ii&e orientate. qui prescrivit
ju&qu'a cant trente jours de jeûne
dans une année. La période qua-
dragcinmate apparait au concile
de Nicee. Les dimanches étant
ci portait donc &ur trente-six jours.
Ht)(} ne permettait aux fidèles
qu'un seut repas quotidien. Ptus
t&rd. un adoucissement fui fut
môn~ge la cotation de l'après-
midi. Les moines appetôreut du
même nom coltation x leur repas
et leur reuniont souvenir des
temps héroïques de la Chrétienté.
Cetta rude abstinence avait un
doubte objet. Elle tendait, dans
ievioit esprit biblique. &c)iat:er
le corps et disperser tes damons
de la sensualité. Mais eUe gardait
aussi rempreinto des vaines mys-
tiques orientais (m lui attrtbua.it
une vertu lustrfUa d'epuratMn. de
spiritua)isation.
L'estomac des croyants n'accep-
tà pas ces brimades sans revotte.
Charlemagne aa plaignit a main-
tes reprises de ta sous-alimenta-
tion ritueUe. C'était un bon chré-
tien. mais un gros mangeur. Son
historien nous apprend qu'à son
repas quotidien on tui servait
quatre ptats. en dehors du rôti que
tes veneurs avaient l'habitude de
mettre & ia broche et qui était son
mets de prédilection. De son temps
déjà. ta rigueur du jeûne décli-
nait au dixième siècle, le cierge
se verra oMigé de rappeier i'ob)i-
gation sa par la même crise on y discuta
la question avec autant de pa*~ "i
que s'U se fut agi d'un proh*
r-
N*- N69: tM" AtM~.
PtHX BE t.~BOttHEMEMT
smaM ttm
Frtmce et col<*n
EtraLaKeF timtre~ paya) 935 tr. 440 tf.
MBACTtOM et ADMMttSTRATtOtt
PBO.ViaOlBZMENT
M, aue du fort. CLERM&MT PERMAHB
Tttéph. RMMt. et Athat~tatr. 6T.M
«?
eeBAT~AVEN'aCLERMOMTFd
C. 0. P. t Œertmottt-FerrajMi 28.
t FRANC
JOmAt~ES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Ctermont-Ferrand, le 27 tevrier
La CKiËsadoa menacée
Le député travailliste Mac
Govem disait l'autre jour aux
Communes < Nous ne pouvons
plus prétendre, après les bruta-
les déclarations de Bi. Churchill,
que nos bombardements en Ita-
lie n'ont que des objectifs mili-
tatres. II est difficile à tout
esprit impartial, a quelque parti
qu'il appartienne, de nier, après
la destruction inutile et systé-
matique de ce haut lieu l'ab-
baye du Mont-Cassin, le carac-
tère odieux de tels bombarde-
ments. Dans le camp anglo-
américain, l'on dirait que les
chefs militaires, constatant l'im-
'puissance relative de leurs com-
battants terrestres, tiennent à
prendre une revanche éclatante
avec leur artillerie allée. La
revanche ? mais une revanche
sur les trésors d'art dont l'Italie
est la patrie, mais dont le patri-
moine est aussi celui de l'uni-
vers civilisé. La civilisation spi-
rituelle et artistique des hom-
mes d'outre-Manche et d'outre-
Atlantique, serait-elle doac ex-
cessivement brève ?. U est per-
mis de se le demander. Car le
président Rooseveit parait avoir
en cette matière une incon-
science égale à celle de M. Chur-
chill. Car enfin, là aussi, les
ijtu.utes restent. jb'otlice dmior-
mation de guerre américain nous
fait savoir en effet qu'à une
conférence, le président des
-Etats-Unis aurait déclaré < qu'il
.fallait prendre en considération
l'idée d'obliger les pays ennemis
à fournir les hommes et le maté-
riel nécessaire pour reconstruire
les monuments historiques et
religieux détruits. On croirait
vraiment à une galéjade, ~t si
les temps n'étaient pas aussi
tragiques, on pourrait la ponc-
tuer par le < point d'ironie ~<
cher à Alcantër de Brahm, tel-
lement elle dépasse les limites
de l'absurde. En tout cas elle
décèle formellement la volonté
de saccager et de détruire.
Mais ce qui demeure infini-
ment triste c'est que ces pince-
sajis-riK. entendent parler sé-
rieusement et quils feront com-
me ils ont dit. Ce n'est pas de
Ca.rthag€ dont il s'agit, mais
bien de Rome. de Milan, etc.,
de toute l'Italie & laquelle ila
entendent appliquer le fameux
< dalenda. Qui donc recons-
truirait et recréerait les chefs-
d'œuvre de l'antiquité classique
demeurés debout jusqu'ici, et
ceux de l'école italienne dont
les monastères et les magnifi-
ques églises de cette terre d'élec-
tion où se sont épanouis pen-
dant des siècles dans une flo-
raison splendide la spiritualité
et le génie ?. Les bras des
autres, l'or des autres (le nôtre,
celui de la Martinique) ne pour-
raient jamais parvenir à ressus-
citer ce qu'enfantèrent cette
spiritualité et ce génie. En Amé-
rique sans doute, il suffit de
main-d'œuvre et de matériaux
pour faire des monuments his-
toriques
H n'est pas douteux que, dans
ces bombardements aveugles et
opiniâtres c'est notre civilisa-
tion spirituelle qui est visée de
façon préméditée. L'Italie en fut
et en reste le foyer. Et ainsi
s'explique cet acharnement de
destruction. Ces gens rêvent-Ils
de voir peupler un jour Rome,
Milan, Florence. de gratte-ciel,
invention d'un progrès tout à
fait distinct de la civilisation.
Les cardinaux et archevêques
de France qui .viennent de con-
damner sévèrement ces bom-
bardements, à l'égal du terro-
risme qui sévit chez nous, le
Mt'~Licattt nnti.nma,+ cw a..
.r. ..v .a,~w..acaalr s.- rJi idt
guerre a des lois, ce sont d'a-
bord celles qui ont été fixées
par la morale naturelle et la
loi divine. D était intervenu
des conventions pour la rendre
moins cruelle. Elles avaient mar-
qué un progrès de la civilisa-
tion. Elles sont violées aujour-
d'hui. C'est cette civilisation qui
est en péril. C'est elle sauver. La France a toujours
eu pour mission de la défendre.
Elle doit rester fidèle à sa voca-
Le Marécha! rend hommage aux réaiisattons it
soda!es de Légton française des combattants j
Vichy. M têvfier. A I« Mite de le
dernière MsemMee des chett depa~temen
tant de ta. Mf;M)n française des camtat-
tants, Je marecimi de Frsmce. ctM~ d~
l'Etat, a Stdt'cMe à M. Rttymond Lâchai
dircetear tenéi'ttt de tw Lëai
t<~ Letton Jrantt~M fhM comb~Mamtt
D
j'tti in~te &ttr
Le)t tefttiMtttMM at)t.ïq
Pour faire fmce
d~trihaent chaque Mot& p~tM
Det mttHMnt de retxM et des f&miUe9
de tëftHMnttre* itccuEtUent chique touiee
de< mUtiera d'euf&ms 6ous-a:tmentes Oit
dc~icîents.
Ptuslevrs centaines de dames, chargées
Ptu~iettn. eemttune& de ddes services médico-sociaux, assurent d&iM
toute ]a M)ne )Htd. ttvae un admijttMe
dévouement, te ïonctionnement dea tau
?re< eoosacréee t t'enfonce, am vauvee
et orphsHtM. de Euerre. au]t famillM de
ttrtsonntert et de trMtu.liettM en Atte-
magoe.
La soUtcttude des Mciocaatree t t'e<:Md
do Ici~rs catnaradcs prisonniera s'est
manife~Me in'ee ttne etticMite
M. COSME AMBASSADEUR
M FRANCE A TOKK)
Pékin, SG février. M. Cosme.
ambassadeur de Fr.mee Pékin.
vtMtt d'Mre nomme ambassaaeur
de France à TpMo.
M. Cosme a quitté. hier, JPgkin
pour se rendre à Haao: où it a.n-
ra des entratMns avec ramtra! Do-
coux, gouverneur g6nur:Lt de l'In-
dochine française.
M. Robert Co~ne. e
Athènes. Madrid et au C&iK-.
Pendant guerre, i) E&t cité à l'ordre
deJ'iU-fnBe et deeoré de ta mëditiUe miîi-
taire. En 1930. tt est nommé premier
secrétaire d'funbass&de à Betgrttde. puis
à Softtt. Oon.seiper d'~nthaesade en IM6.
tt est nommRev~t et est ch:n-e~ des fonctions de
mintstre résident & Unm. t!n. t9M. it
est nomme ministre pteni.potentiatre de
tre etas~' & Athènes. En tMe. H <'st
nomme &mt)MMdetn'
a Tokio.
M. Cosme est ofttcter de ]t Lezion
d'honnettf.
L'assemMee des carJmaux et ardtevêqMes de France
CMdaimte les bombardNBeats aeneas e~ ïe ~rrûrKme
Parit. 26 février. 1~ cardinaux et
archevêque!!
au cours de taquette ont été examinés tes
différents Drob:émes présentant un ea-
ractéte d'actuatité. A l'issue de cette
réunion, les cardinaux et archevêque oct
pubtié une déctaratioa dont voict !es prin-
cipaux passades
Nous ne poumon* cacher notre je-
probatioa devant le bombardement des
viUcs ouvertes. qdi semé en quelques ins-
tants la désolation. ta ruine. la mort,
parmi tes populations civiles. anéanti&Mtnt
Ie< hôpitaux et tes églises, tes monuments
historiques et tes trésors artistiques. les
demeures familiales et iea cttes.
t Toutes ces injustices. nous tes con-
damnons au' nom de la morale et du
droit. On dira que ce sont tes fois de la
suerre. Non. L'ettt de guerre, si anormal
re a des lois, ce sont d'abord cetles qut
om été fixées par ta morale naturelte et
ta toi divine. Ce sont aussi celtes qui ont
été inscrites par an effort commun des
peuples dans tes conventions internatio-
nales tendant a la régler dans ta maniè-
re de ta conduire et à ta rendre moins
crueUe. Or ces ententes <)xt avaient mar-
qué un progrès de ta civilisation sont au-
jourd'hui impunément violées, c'est cette
civilisation qui est en périt. C'est ette au'it
faut sauver. On ne ta sauvera qu'en re-
venant aux principes esœntiets qui ta ttta
fondent te respect de ta personne hu-
maine. ta sauvegarde du foyer famiijal.
m fidélité & une régie de droit.
< 1~ France a toujours considéré
qu'eite avait pour mission de défendre
cette civilisation. Ette entend demeurer
fidx:e à sa vocation traditionneite. mMs la
LIRE AUJOURD'HU!
t~BJr~N COMM
cAMt.
7.'
CNBOWOUN msro~pNN. ~attM-
~r! d'Mn Mnt
Mon tfaditionneïle. Et les
hauts prélats concluent que pour
rempUr ce rôle dans l'Europe-
pacifiée, ce ne sera que dans
âne communauté dont tous les
HIs seront vraiment unis.
tiBfs de eoHs. d'tnnom))r(tb;e~ seeeuet dis-
tribues. dee miniers de temmes et d'en~
ffmta de prisonniets hëberses fhm.t !e~
maisons d< tea
1~ Meion triu~tM des comhatMtM
a ett élément nd~e Eetéteuse d& cr6et
p
t& livret d'epMgRc du prisonUtet*. Ett xoj~
Mtd. eHc & amsi recueilU ures de<0 NtU-
ttena Qiti jtepaftEroa.t aux inMreMts. dt&
!efr retour, une aide immëdtate et taa-
tible.
Be tout ces efforts i
Qu,'itji aouisulveo~ [sur ttche d'cctr'-
tide snns se laisser rebuter par rineom-
preheuston.
Qtt'U~ fMsent vivre êe~hicient ta doc-
trine sociale fixée dam mes mess~gea.
en [~ diffusant et en formant des hom-
mes (t~~Ufies naur secander le& tmim-t-
tcur& reapeaseMes de< institution.! nott-
teUes.
Artisans d'une union phm que ~amtttt
nécessaire, its continueront ainsi de ser-
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Jouer ce noMe rote [tans i'Euroce de de-
main. enfin pacifiée. c'est qu'elle forme
une communauté dont tous les fils Mtont
vraiment unis entre eux. C'est ~Murauoi
noM condamnmM CM ttooett à la vio-
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assassinat de pemoanM et te piUMe dea
demeure!!
Kn prévision d'an avenir oui ri~oue
de devenir 'ptuo trouble encore, nous
vous adressons un très pressant appet au
catme et )t Itt raison. ((M'I.-HMat)
io personnelle de M. Ph~f~e Henr~ot
ono~sëe par un journo~ste esp~no/
MMrM. as r6vr:er. E~ poMBUM~-
lit6dôM.hUtptt&HenttOt vient d'Mre
remarfluo.Metnent. analysée ftaus une
6tude t~nsa~j'ée au secriit.~ire d'Kt~t
tr~nc.ti~ d l'fn{
Mrv~e
La ~MMee. éctit-tt, n'a paï ite MeH-
~eMr or~tcttr ~tM fM< c.tpr« o~~t
tOtt;OMrf! ffoM «!< 6M<. ca!U!ff;tn(-«<<
cOMMse Mm~OtT-e.- M< !e !)0fffaft
ue ce pèM (:c fttnttMe. ct~tMt. $ec tt~
t~eM:< <;Mt M S
UNMM COUP Omrm~RE ES M6EME
i.
Montevideo. 2G Mvrtcr. Un groupe
d'
"eraernent trsanOn t )< tmtt d'un
SUR LES DIVERS FRONTS
SMSES mStP mEMAM AU NOM BE M6MV
COMBATS ACHARNES AU SUD DU PRtPET
Grand quartier général du Fuh-
rer, 36 îevner. CoM~iMtt~M~ du
~MUt coyM~a?t~em~~(
EntM teOnteor et t&twt.tteg. aiMt
qu'au nord·oueat de Kirovograd..de non,,
ttf'au tM)r
hMUMS attaftu~ MwMtiauM. soutetMtt
par des chars et (tes avions t!e hata!))e.
cnt échoué avee de )
~&e <<~ ZwentserotUm. mM tffmpet ont
chaMt tes Botchevihs tte pMittons forte-
ment* ttabtMs.
Dans )e Meteor ttu tu<< sont. tMwMettt)~
ehars ennemis aesainanU ont et< 'ta-
trutts. Me< tormatfens
feston «M tnarait du Prinet
Au Mfd de )a MrMtta. dM aKaouet
tMttnuM
RM TEMSTE SRmKJUE S~ AUëSBMMe 1
mer tneore. dfs torntatiea: f)e <)em-
bar
w'ttM «'Atxfsbettrff, fagenstMurg et Fuerth.
t-a nuit dernière.
0)U< ta witte tt'Aug~eurg. t) y a Mt t)t
(St~ne) Ph. PBTAÏN.
'1 CARÊME 1044
––par Albert MOUSSET__
p~~ Atbt-~r^t Nit'~US~ET
Voici notre cmquiome carême de guerre. Février s'achève. laissant
au creux des chenuns et au versant des coJ:lines d& minces tracées
de n~.e. deraioros cicatrices de l'hiv
que le rythma immu~ie djmmanetMe dont tta untveM em Mie nous ferait a.ismneot perdre le
sentimejut.
Autrefois, le cMeme maj-auai.t une bri.Stu'e dans, la vie domestique
A une période de hpaiUes bruyantes et de festivités mondaines sucee~
dait sam tfansitioa ua temps de rec-ueUJemcnt. Oe ce coutraste
icto
niatt. dans ses vers innocents, le po~te de Cour Jean Lorct
LM Mascarades et Mom
~cmtàkpr6&eQtpïaceauxsprmL3tUL
t~t boMUt ctHje & ''abstiamse,
Les.d&scMcct.amxchatpetett,
Aux oraisons ba).! et bttUcta,
Bœuf et monton t c&rpe et btSme t
BretleCanMvstt&CMëate.
Aujourd'hui, ces contrastes nous échappent. Où ta bonne ehcre &
disparu. le ~eune perd ses droits. Notre train de vie s'est nivelé au
p
f
'!M'M fttM. t<)t!)HtMMe. JOM'M
/Je~iO<. coactut M. McndM Domtn-
e'ue)!.
ceup d'Etat. ou) t*Mt )Me
t-a présidence sera assurée parte xt-
ce-prestdent. ta senera) Farrei. t.a près
que tetatiM du cabinet argentin a de-
misfat Ramtrez. La tHHtec Mdërate, 00~.
rant en ttatSOt) avee tXs unité: mitttai
res de Buenos-Aires. aurait afrete )e<
cbett de service et teus tes fonction
natret des ministères at) mitteu do ta
t-'aontrat Lëen Scasse, qui ne fait ap-
paremmsnt pas partie de cette junte,
manque t'en prétend tavotattet
a i'axe. sera prababiement nemme ttee-
presidant.
Dj nombreux detachementt de treu-
pes. comc
repartis aux abords de ta capitate. <
aten que eertaines unitës de tarmsoient ftdetes au président KamirM..
aucun combat n'a eu Heu. J
On pense que )es diptomates panamë <
rtoattM se réuniront peur discuter d< (
ia reeennaissxnee
AMnMddtKeeatoha*. naotreupM
après de tiurs Mmnan. ont rem~terte un
StMcès tKfeasit eometot eontra t'snnemi
attM)u
ecntrc-attattuof.
Eo tta~ Mr )a tM: de pent d< NM,
tune, ~)M ttr~ret attattaea «Ht e
t)9«*. e~ )MttMéM ont donné t)eu. a-tr
endroits, a de aura eomnats d'artinofie.
Dans ta $eir~ du 25
tea«)[ dam te nefrt d'AtMm. Troia traas-
uet-t~ eaaemtt, jugeant M.Me tMhM.
ains) etu'un tontre-tefpitteut-. ent tte tra-
vemtnt endcntma~t par «M bomhea On
peut CMaMérer eetame détruit Mn mtrt
natttre de t~ansnert.
ennetnt! ont tanoe dt! bemtM tur fAHe.
mâtine
Au tours de ce!) citâmes, ne!: feftM ]
de dttense aérienne cnt <)etrutt tôt axien~ <
antHo-americains, dont
ermeatt, <<<* M
t'Mean tmtten, 7 bateauif jaugeant ss.tM (
toantiL
Kgime des restrictions. Le temps
n'est ptuti où tes theologi&ns dis-
cutaient pour sa~~ir si-la sarcet~
est un pta.t gras au maigre. Et
nous regrettons d'avoir reproche à
la morue de paraître trop sau-
vent sur )a taMe îamitiaic. Si ctte
y revenait aujourd'hui, nous lui
ferions des excuses.
.Le Saint P~re, hii-memë. s'a-
dressant ces jaurs-N aux prédica-
teurs romains du carême, leur a
recommandé d'engager ia. lutte,
noH contre de ctufaeriques excès
culinaires, mais cantre le marché
noir et la hausse des prix.
Puisque n&us pratiquons par né-
cessite la vertu de m&rtiftoatiojt
que nos pères observaient par de-
voir. efforçons-nous au moias d'en
reoteittir les bienfaits. Le ~eùne
est une institution aussi vieille qua
le momie, ït a son origine dans~ te
tabou des pc~es primitifs, qu'il
pt~tendait immuniser contre tes
poUutions physiques, îi appartient
a tous les mythes d'initiation. Les
peterins d'Eieusis se soumettaien.t
a une abstinence totate ceUe a
laquelle C~res s'était condamnée
)orsqu'e))e errait à la recherche
de sa fitfe Proserpine et qu'etio
avait funcstement ronmue en
mangeant, pour tromper sa faim,
qnetques pépins de grenade. Ces
mortifications avaient pour but de
créer, chez les néophytes, un état
d'exaltation propre à rintelUgence
des myst&res.
Emprunte par les Chrétiens a !a
loi mosaïque, le )eûne que )o
Christ obfcrva pendant quarante
jours fut pratique avec moins
de rigueur par les Latins que par
i'n~ii&e orientate. qui prescrivit
ju&qu'a cant trente jours de jeûne
dans une année. La période qua-
dragcinmate apparait au concile
de Nicee. Les dimanches étant
Ht)(} ne permettait aux fidèles
qu'un seut repas quotidien. Ptus
t&rd. un adoucissement fui fut
môn~ge la cotation de l'après-
midi. Les moines appetôreut du
même nom coltation x leur repas
et leur reuniont souvenir des
temps héroïques de la Chrétienté.
Cetta rude abstinence avait un
doubte objet. Elle tendait, dans
ievioit esprit biblique. &c)iat:er
le corps et disperser tes damons
de la sensualité. Mais eUe gardait
aussi rempreinto des vaines mys-
tiques orientais (m lui attrtbua.it
une vertu lustrfUa d'epuratMn. de
spiritua)isation.
L'estomac des croyants n'accep-
tà pas ces brimades sans revotte.
Charlemagne aa plaignit a main-
tes reprises de ta sous-alimenta-
tion ritueUe. C'était un bon chré-
tien. mais un gros mangeur. Son
historien nous apprend qu'à son
repas quotidien on tui servait
quatre ptats. en dehors du rôti que
tes veneurs avaient l'habitude de
mettre & ia broche et qui était son
mets de prédilection. De son temps
déjà. ta rigueur du jeûne décli-
nait au dixième siècle, le cierge
se verra oMigé de rappeier i'ob)i-
gation
la question avec autant de pa*~ "i
que s'U se fut agi d'un proh*
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