Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 18 février 1944 18 février 1944
Description : 1944/02/18 (Numéro 1260). 1944/02/18 (Numéro 1260).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5108785
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
VENDRBM tB FEVRÏER Ï944
K* MM M6< ANNEE
1 FRANC
PBtX DE L'AXOMMEMEHT
tmeit tMt
France et cotuntea tao t~. MO t),
EtranfferEtranger (autres pays) 235 fr <40
JOHmL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES ~¡
MOACTtON e! ADMtNtSTRADOH
PROVISOIREMENT
19. Xue du Port, CLEttMOMT FEMAMO
T 4
OtBATS ~VEmR CLEttMOWT Ft)
t. C. P. i CIcrmont-F~rfBnd M.4M
Clermont-Ferrand, le 17 février
LE TRAVAIL
Le commissaire général & la
Jeunesse, M. Gait, parlant hier
devant les meilleurs apprentis
parisiens réunis à l'occasion de
la fête des métiers, constatait
avec un regret rétrospectif, que
l'on avait laissé s'établir autre-
fois une cloison étanche entre
la culture réservée à l'éducation
classique, et la formation pro-
fessionnelle, c'est-à-dire les mé-
tiers manuels. Et il déclarait
< Dans la société laborieuse et
fraternelle que nous appelons
de nos vœux, il ne devra plus
y avoir divorce, mais union
substantielle entre la culture
et le travail. Nous rie voulons
plus d'un système de valeurs
qui, sous prétexte de désinté-
ressement, méconnaît la pri-
mauté de l'effort. En effet,
quelle que soit la fin utile
qu'il se propose ,1'effort est
toujours louable, et nécessaire,
que ce soit dans le domaine In-
tellectuel ou dans le domaine
manuel. C'est le labeur qui vainc
tout. La fatigue d'un savant
qui a travaillé jour et nuit dans
son laboratoire à la solution
d'un problème qui intéresse tous
ses semblables, n'est pas moin-
dre, bien qu'il n'ait pas de cal-
losités aux mains, que celle
d'un peintre en bâtiment ou
d'un menuisier qui a accompli
ses huit heures de travail. Le
commissaire général a raison
d'ajouter d'autre part, que. le
temps est périmé, où une cer-
taine conception du travail ra-
valait l'homme au rang de la
machine, et où l'on oubliait la
nécessité d'élever l'âme en mê-
me temps que l'on exerçait le
corps. L'on ne doit pas cultiver
l'un aux dépens de l'autre.
L'idée de la primauté du tra-
vail, quel qu'il soit, et sa réali-
té essentielle doivent être les
fondements de la résistance
d'un peuple au malheur, le
point de départ de son relève-
ment ainsi que de sa prospérité
retrouvée. Ainsi que le disait na-
guère le chef de l'Etat dans un
de ses premiers messages < Le
travail des Français est la res-
source suprême de la patrie. Il
doit être sacré. Le capitalisme
international et le socialisme
International qui l'ont exploité
et dégradé font partie de l'a-
vant-eufrrf
Il est évident que quelles que
puissent être nos divergences
politiques, il y a une vérité com-
mune qui nous domine, c'est
que la France ne pourra durer
et se sauver que par le travail.
Sans lui, le chômage et la mi-
sère seront les conséquences
dramatiques et désastreuses de
notre asphyxie économique. Ce
désastre, le gouvernement s'em-
ploie à l'éviter, en réveillant
nos usines et en utilisant les
matières premières qui nous
sont procurées par le Reich
pour l'exécution de ses com-
mandes destinées aux popula-
tion civiles. Ce travail exige
une nouvelle orientation de la
main-d'œuvre. Les travailleurs
de certaines industries définiti-
vement arrêtées retrouveront
ainsi du travail dans les entre-
prises qui marchaient au ralen-
ti, et qui vont reprendre un
Hythme accéléré, lequel néces-
sitera le recours à des bras nou-
veaux pour utiliser toute l'ac-
tivité qu'auront retrouvée ces
usines.
Ce tribut du travail, qu'a vou-
lu régler le gouvernement, et
que doit supporter la France,
obviera à la menace de la mi-
sère où nous réduirait la para-
lysie générale de notre indus-
trie. C'est pourquoi 11 a voulu
demander un effort à ceux qui
ne travaillent pas, ou dont l'oc-
cupation ne présente pas un
caractère d'utilité vitale pour la
nation. D est conduit en cela
par un sens aigu des réalités
économiques et historiques.
BEMA)N!4PAeES
La ~yse en p/ace cb /of cAa~e c~u ~ra~a~
LES RESULTATS CONCRETS DEJA OBTENUS
Parie. M février. L'editorial ieUn de la Charte, paraissant aujourd'hui,
porte tes signatures conjointes de MM.
Gérard Bardet, vice-président du conseil
suptEicur du Travail, et Francs Chas-
seigne, commissaire général a la main-
d'œuvre et au travail.
Sous Je titre < Mettre ia charte place B, ii constitue une étude approfon-
die des problèmes complexes que pose
l'application de la loi du t octobre 1941
et présente les résultats concrets de:.
obtenus.
< Si la Charte a le droit d'être consi-
dérée comme une œuvre révolutionnai-
re t, soulignent MM. Chasseigne~et Bar-
det,. c'est qu'elle tend aussi à transfor-
mer les organismes sociaux de représen-
tation en organismes <[ appelés à con-
naitre de tous les aspects sociaux et
économiques de l'activité pcrsonnelie t.
L'editorial passe tn revue les princi-
paux problèmes qui restent à résoudre.
En particulier, une des commissions du
conseil supérieur du travail, a reçu pour
mission de corriger le découpage des ré-
gions et loeatitte de manière à assurer,
entre les familles proftssionneiies, les
liaisons indispensables.
Six régions de~ia famille professionnelle
du cuir, trois de celle de l'habiUcment
et deux de celle de la métaiiùrgie seront
bientôt constituées.
Une reforme est en cours qui permettra
d'opérer un prélèvement unique sur les
salaires e- de réduire par conséquent les
frais généiaux de recouvrement. Le mon-
tant de la paie nette du salarié ne se
trouvera donc pas diminué du fait de
la perception de la cotisation syndicale
SUR LES D)VERS FRONTS
LA WEHRMAGHT COMITE DE PM6RESSER A L'EST
DANS LES SECTEURS DE TCHERKASSY ET JACHKOV
Grand quartier e~néra'l du Fuh-
rer, 16 février. C'om.7HUM:~Me du
/KïM< commandement
Au NKi-est de Kriwot-fteg, m~ treup<6
ont repouMé aprts de ' nombreuses attaques ennemie et netteye
p)U!teur< poehea au tours de Mntre-atm-
tue;.
A t'MfMt de Teher)
daohkov, sur un terrain oc~ïVnète,nont
.)aeh)M<, tur un terratn eepwmement
PAS BE COMBATS B'EKVEM !Tâ!E
En tta) te. tajournte~'hitre'eet dérou-
te eans eombate d'envergure. On ne tf-
snate ««'«ne actMtt réotprottue de na-
treuiitMetdeeorpstranM. DMpouMtee
tocates ennemies ont été feietees.
Le tétèbre nMnastère du ntont OaMin,
att*i) a éM annonce hier, t)ie trouvât aucun Mtdat attemand ni dans
t'abhaye ette-m~me. ni aux entrons im-
médiats, a eM en tirande partie détruit
et brûie. t-cs fuines ont été incluses dans
te trent defensif attemand.
Cane ta Mirée ~'hier et au cours de ht
NOUVEAU RAtD TERRORISTE SUR BERUN
La nutt dernière, de6 awtons brftannt-
ouea ont effectué una ntetreriete eur ta capitale du Heich Jetant.
par Os) couvert, un srantt nombre de
bembee e*p)C9t*ef et tneenoiaircs sur d)-
*efs peintt de ta "Ote. DM dégâts ont
été eausts aux f)uart)ers d'habitation,
aux menuments cutturete, aux tstisee et
aux hôpitaux, t-a poRutation a subi des
pertea. Matsré tes condttioM tMfaworabtt,
!M torocs de défense aériennes ont dé-
trutt, d'après do~ intormatten* encore
ineomptetes, 48 bombard'era terroristes.
LES CATHOUQUES AN€LA!S
devant te~ problème polonais
Londres. M févj-ier. La. grande
revue' catholique T/M TaM<< a con-
sacré, dans son dernier nmn~M.
un im.porta.nt article à l'attitude
de la Grand~-Breta.gme vis-à-vis
de iLa. Pologne. ·
II est certain que la Grande-Bretagne
doit soutenir le gouvernent~nt polonais
qui cet actueilement à Ldu monde, c'est la première* erande
épreuve depuis Téhéran. Kom devons tour-
nir la preuve que l'Occident n'a pM Mvré
j'Burope orientaie ia Grtce, )a Yougo-
slavie, les Etats satellites ~t surtout ia
Potogne, aux Soviets'.
Aucun abandon de ce genre ne; pourrait
Jamais être consenti, par une srande
puissance méditerranéenne conu~e ta
Grande-Bretagne.
La torce de ia position dipiomatique
des Poionais réside DrécMnient en teci
qoe !a Grande-Bretagne ne peut pas so
permettre de voir le gouvernement polo-
nais qù'eUe reeconna)t écarte par Sta-
line an profit des polonais prêts à être
ses serviteurs et ses instruments. Si nous
y consentions, )e monde entier (lirait que
ia propagande des AHeman et que nous n'avons fait te guerre pour
d'autres fins que cour livrer en défini-
tive, fut-ce contre notre e*e l'Europe au*
bolcheviques.
L'et corJtnctur ~fronce
PMis, 16 Mvrie)*. ï.'aasembMe p~-
r!odiq)Mde Franco &'est tenue au~ourd'hud à
ra.rchcvëché de Paris. Conune !e6 r6u
nto&s pr6c~r~ctère strictement pett~. M~r Gerlier,
primat des Ganits, arettM&que de Lyon,
y assistait. (O.F.I.tavaB)
et de la contribution professionnelle.
Les service.! puotics dotes de statuts
sp<}ciaux seront appelés, Je jour où tes
or~antsm s de la Charte auront & con-
naitre df l'aspect économique des pro-
fesstOM. à participer à l'étude des pro-
Memes économiques de leur tamine.
Le< communautés de métiers encadrées
par tes Chambres de métiers devront être
représentées 'au Comité social national
de la famtHe professionnelle dont l'acti.
Vite économique et sociale est parallèle
& la leur.
Les questions -préliminaires reliées, l'ac-
tion sera menée de tous les eûtes à la
fois, par le sommet, par la base, proies'
sionneUement et interprofessionnellement.
L'Unité de doctrine sera le fruit de l'ac-
tivité des trois centres d'information qui
feront respecter la pensée directive venue
C'en haut et coordonneront l'action des
éléments travaillant au sein des divers
organismes. (O.F.I.-Hayas).
L'EVENTUELLE PAIX FINNO SOVIETIQUE
Sérénité dans !es imiieux poétiques aMemands
Berlin. 16 février.– Les informations
sensationndies publiées par la presse amë
ricame et britannique et même par cer-
tain: Journaux neutres soulèvent la ques
tion de za~oir ai ta Finlande se trouve à
iit veiUe de graves décisions.
Les milieux poUMques de !a capitale du
embourbe, ta tenace restante ennemie a
été brisée. De viofentes eontre-attaouet
ent eto repcuteees et neoe a*on6 centi.
nue à pregreeeer.
Dans te secteur nord du trent do t'est.
au sud de Starata-Roussa, entre tes lacs
ttmen et Pe~out et dan* (a tëeion ne
Narva, de «etents assautt tccau:: deo
t)0t<)he*))tuc a
nuit, des formations d'a*!ons,de combat
et de bataiite aftt efficacité dee concentrations de na-
wires et tes ports O'An.tio et de Mettuno.
Un cottre-terptneur et nuatre careos jau-
geant au totat l9.(!M tonnes ont été en-
dommagés par des coups au but. Plu-
sieurs dt~ots de carburants et 'te maté-
riet ont été détruits et des cantonnements
ixeendiés.
Le M téwrie" au setr, des Bombardiers
ennemis ont à nouveau attaotuêiaviOt
de Home. ·
Quetttues avions ennemis ont jett des
bombes sur rhéne-westpha)ienne.
CARROCETTO EST PRISE
PAR LES ALLEMANDS
N&p]es, t< février. Suivant t'agene
Reuter, te G.Q.G. des forces angto-amc-
ricaines en It~Jie annonce officieUement
Que les AHemanots se sont empares de
Carrocetto, toeatite située sur ta route
d'Anzio à Atbano. & environ 4 km. au
nord d'ApriUa.
UNE M!SE AU POINT DU D' DIETRICH
SUR. LA DESTRUCTION DU MONASTÈRE DU MONT.CASS:N
Berlin. ]6 tevricr. M. Metrtch.
chef menté devant les représentants uea
journaux etMmears tes 'oouveHes t~
l~miu~s par la propaf~nde ennemie
&Mon tea(]ueUes Jes torces aUfauraient t)'6ve d'armos etMefrer te~urs morts et M.ra'temt aim~
na~ l'aMMLye du MontCaasin en
tot'teresso et en po&te d'observation.
Ce !)< sont p déclara. m«t! t'te~t ri<'aeu con~m<~n?! KtOrh <~nt<~rtM~?tPM maoaft accorM« CM tU~t de Cff aNenMn~ « du ~Hencf chefobservé t??M;tKi. tttM in/ormaMoM ~Mi a pstMttM p!etfmcnf dénaturée. L'a~ettc'* Neuter
a ett fet ~m~rtc~~)! t!Mf< !<< ~Nem~n~ 9t aMtient f!emj?K r~cKte, ?n aucun potttiy t~tMatre. En outre, et pour
6<:<:rM?' tout dattierBt0tu:tut acatt ~~M MeM j4t< M0men< du 6Cm!)!'
35 MO RT@
es BLESSÉS
Te! est te bilan des dernier:
raids angto-américains
sur !a Seine-Inférieure
Paris, 16 Kvner. L'aviation ansto
amé.icaine a attaqué, une nouttitc fois, le
bour~ situé dans ta région nofd-est du
département de ia Setne Inferieute qu'elle
avait déjà bombardé dimanche.
Des bombes sont tombées sue tes ruines
de ta petite vUte sans faire de nnuveHes
victimes.
Le Mtan des a~r<*Mions, a !a jtuite do
raid précédent, est actudtement de 33
morts et une soixantaine de Messes.
D'autre part, plusieurs autres, cemmu
nés du même département ont été épaie
ment bombardées ces jours-ci. Dans t'une
d'eUes, en cempiatt au se:r de ta journét
de dimanche deux morts et quatre Mes-
sés. (O.F.I.-Havas).
Reich gardent a ce sujet une attitude ça)'
me et réservée.. Les mêmes milieux ac
cueiUent avec intérêt, mats sans ta moin'
dre émotion, certaines rumeurs seion les-
quelles des hommes politiques finlandais
se renseigneraient actuellement à Stoc
khoim sur les conditions dans lesquelles
la Finlande pourrait cesser sa lutte ttout
la liberté.
Les milieux de !a Withetmstrasse décla-
rent à ce propos qu'on sait à Berlin que
M. Paasikivi, ancien président du Conseil
de Finlande, séjourne actuellement dans
la capitale suédoise. On estime cependant
dans les mêmes milieux du Reich que cer-
taines tentatives faites pour établir un
rapport entre la présence do l'ancien mi-
nistre finlandais à Stockholm et de pré-
tendus sondages dp patx procèdent de oe-
soins ds la propagande ennemie. On ajou-
te à Berlin qu'on ne saurait apprécier
exactement la situation qu'en tenant
compte des motifs qui ont teujours ins-
piré les décisions de la Finlande depuis
ie début de la lutte de ce pays pour l'in-
dépendance et la liberté. D'autre part. les
mêmes milieux politiques allemands pen-
sent qu'Ms peuvent envisager avec calme
1 évolution ultérieure. Cette sérénité, con-
clut-on dans la capitale du Rcich. s'im-
posa non seulement dans les etrconstan-
~M~Me': -Me mtme en-
REUN!ON DE LA COMM~SStON
DES AFFAIRES ETRANGERES
M LA DtETE FU
Helsinki, 16 février. La commission
des Affaires étrangères de la Diète s'est
réunie aujourd'hui pour entendre un ex-
posé de M. Ramsay, ministre des Affai
res étrangères, sur ]a situation interna'
tionale.
Un bref communiqué t été publié.
M'. WENDELL W!U.K!E
opposé à une quatrième élection
du président Roosevelt
Wa~hiji;?ton 16 Mvrier. M.
Wende.11 Wi'H.kie. can~M~t TôpuMi-
cam & la présidence d-e~ Ktats-
Unis, a commen~É sa campagne
&Iectora.t'e pprononcé mardi. !l a d~ctaré no-
tantment
Le peuple des Etats-Unis a reeonnu
qu'en taissant te pouvoir trop longtemps
entre Jes mains d'une seule nersonne, il
exposait celle-ci à la corruption.
H a conclu en d~manda-nt que
ne fut pas renouveM ? m.andoA
du président Rooseveit.~
secontmunauM, com~o~ec d'emofn< att.Que!< s étaient jo~t<< iso re.
~t~'ie~ ct~t!! «!no?tt cpM'c~cu. Monuments de tous les tetops.
et c'est au.E ~Mempietif (tr(~<UoH de ce txineroote Mtonoutres, ~emtHettO~s au ~u/)'emeftf (te;! yt0mw« cf-
uHt~ei du!
Borne. 16 Kvrier. L'abbaye CaMin, qm a été totaiem~t rasée par
les bombardements de l'fttiatton angto-
americaine, avait été fond& en 529 par
satnt Benoît. C'était un det plus vénéra-
bles Joyaux en Italie du Sud. Le monastère b&U au
sommet du mont Cassin, sur l'emplace-
ment de l'ancien temple d'Apollon, avait
un aspect grandiose.
A rinMrieur. de vastes eat!M bien con-
nues des touristes la MUe du Cha-
pitre, ta saUe de i'exposiUon, ]a biblio-
theque, )e erand rëfectoirc, tes archives.
été. abritaient ta communauté béné-
dictine. Le monastère contenait d'Inesti-
mables trésors d'art et derudition reii-
eieuses dont i'armée a!iemande a pu
heureusement assurer !'é?acuation tur
Rome & ] approche des AngIoSaxons.
C'est dans cette abbaye, oui n'est plus
maintenant que fuines et décombres, que
saint Bsnott avatt ëd:cté tis r&g)rs d?
son ordre.
AUT(H!RDTKE REFORME
c~mrncmLLE
La récent oécision du SoSviet
suprême d'accorder, en matière de
politique extérieure, une autono-
mie complète aux diverses répu-
bliques. composant l'Union Sovié-
tique a surpris l'opinion et la
presse m~ndiaie, mais ne les a
pas plongées dans une stupéfac-
tion, sur I être les dirigeante bojciheviques.
Cette mesure vient en effet à son
heure', elle s'inscrit à la suite des
prétendues réformes de l'Etat bot-
caviste q~ue le Kremlin rend pu-
bliques, à intervalles quasi-régu-
liers, po.ur persuader le. monde (te
l'évolution du communisme au
contact de la civilisation et des
moeurs politiques occidentales.
Sous le titre Le sens de I.&
manœuvre moscovite le rédac-
teur diplomatique de la Befliner
Borsen Zeitung 'étudie l'origine
et les conséquences de la réfof-
me constitutionnelle décidée par
Staline. Apres la. soi-disant dis-
solution du Komintern, après le
sot-dt&an't rétaiblissement de l'égli-
se orthodoxe, après l'aMition de
l'Internati~naje comme hymne na-
tional soviétique et après de nom-
breuses autrCtS mesures visant à
donner un astpect anodin et occi-
dental à la dictature boMie'\risMoscou vient de surprendre ?
monde par une nouvelle astuce
Suit l'analyse de la réforme
< Les différentes républiques so-
viétiques doivent être dotées d'un
ministère propre des Affa.iTe&
étrangères ayant le drott de re-
présentatM.n à l'étran.ger et de
cofiiclusion de traitas, ainsi que
d'armées et de ministères de la
guerre propres, x
Le journaliste allemand hjt ob-
server combien l'innovation cor-
respond mal à ce que l'on con-
naît de l'organi&ation et du fonc-
Mn'Lmuni~te," ey~ Pollue
par exce.lle.n~ S'i~ centrajis~
tatu.re cent!'ali;~ée jusqu'à.
polMie'r de village et au ~'nier
kolkhose, exclusivement par la capitale, c'est bi~n l'Union
Soviétique où, de VIad.ivosto jusqu'au Caucase et Arkhangel,
aucun cheveu ne dûit tomber de
la. t&te d'un citoyen soviétique a'
l'insu et sans l'agrément de l'au-
torité centrade. L'armée rouge et
la politique étran.gère, rigoureu-
sement concentrées à Moscou, ont
constitué, en même temps que la
direction centrale de l'Economie
et le CommissarM.t intérieur du.
N. K..W. U. (exGuétpécu), les
crampona de fer qui ont mainte-
nu la cohésion du colosse et pe centrée de l'Union Soviétique dans
la h~t!H!x'p diatle
11 fau~'au, c~ttt te cilt~mqueur,
être insensé ou de mauvaise foi,
pour croire sérieusement que la.
mesure dont il s'agit doive mar-
quer, une vérita.Me décejitralisa-
t'~n et un changement véritable
du régime bolchevique. E)le fajt.
en réalité, precise-t-il, par't'ie de
la série des préparatifs politi-
ques auxquels) a procédé, ces der-
niers temps, l'impérialisme bod-
dMvique pour par\'enir a ses fins
de politique mondiale
H explique que, c'o~t-ei.i~é paf
Maisky et Litvinov. SUtixte vient
de faire une concessio-n 'le plus
pour faire apparaître le b(jl< hevis-
me comme acc&ptabie j'o"r la
bonne société anglo-nooseveit et Churehill ont. an ef-
fet, fort à faire avec l'apposition
qud. se manifeste dans leurs pn.ys
contre la coNatboration avec !es
Bolcheviks et la d~pendatK'e vis-
à-vis de M'oacou. Le joun'a) atle-
mand estime donc que la refofme
constitutionnetie avait été portée
à la connaissance de Lon'drde Washington et ava.it reçu (eur
approbatio'n avant d'être rendue
officielle. Ainsi les chefs des gou-
vernament? anglais et américain
pourront essayer de convaincre
le monde de la soi-dis, dé-
mocratisation et d'une K):-di~aht
adaptation de l'Union S')-etiq.ue
aux idées politiques o< < 'J'~iia.tes »
Le journaliste 'i'i.t'~ consta-
te true Ct)tNY'i.?i et Hooseveit,
av~tnt, p&ur ('os con~derations
K* MM M6< ANNEE
1 FRANC
PBtX DE L'AXOMMEMEHT
tmeit tMt
France et cotuntea tao t~. MO t),
Etranffer
JOHmL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES ~¡
MOACTtON e! ADMtNtSTRADOH
PROVISOIREMENT
19. Xue du Port, CLEttMOMT FEMAMO
T
OtBATS ~VEmR CLEttMOWT Ft)
t. C. P. i CIcrmont-F~rfBnd M.4M
Clermont-Ferrand, le 17 février
LE TRAVAIL
Le commissaire général & la
Jeunesse, M. Gait, parlant hier
devant les meilleurs apprentis
parisiens réunis à l'occasion de
la fête des métiers, constatait
avec un regret rétrospectif, que
l'on avait laissé s'établir autre-
fois une cloison étanche entre
la culture réservée à l'éducation
classique, et la formation pro-
fessionnelle, c'est-à-dire les mé-
tiers manuels. Et il déclarait
< Dans la société laborieuse et
fraternelle que nous appelons
de nos vœux, il ne devra plus
y avoir divorce, mais union
substantielle entre la culture
et le travail. Nous rie voulons
plus d'un système de valeurs
qui, sous prétexte de désinté-
ressement, méconnaît la pri-
mauté de l'effort. En effet,
quelle que soit la fin utile
qu'il se propose ,1'effort est
toujours louable, et nécessaire,
que ce soit dans le domaine In-
tellectuel ou dans le domaine
manuel. C'est le labeur qui vainc
tout. La fatigue d'un savant
qui a travaillé jour et nuit dans
son laboratoire à la solution
d'un problème qui intéresse tous
ses semblables, n'est pas moin-
dre, bien qu'il n'ait pas de cal-
losités aux mains, que celle
d'un peintre en bâtiment ou
d'un menuisier qui a accompli
ses huit heures de travail. Le
commissaire général a raison
d'ajouter d'autre part, que. le
temps est périmé, où une cer-
taine conception du travail ra-
valait l'homme au rang de la
machine, et où l'on oubliait la
nécessité d'élever l'âme en mê-
me temps que l'on exerçait le
corps. L'on ne doit pas cultiver
l'un aux dépens de l'autre.
L'idée de la primauté du tra-
vail, quel qu'il soit, et sa réali-
té essentielle doivent être les
fondements de la résistance
d'un peuple au malheur, le
point de départ de son relève-
ment ainsi que de sa prospérité
retrouvée. Ainsi que le disait na-
guère le chef de l'Etat dans un
de ses premiers messages < Le
travail des Français est la res-
source suprême de la patrie. Il
doit être sacré. Le capitalisme
international et le socialisme
International qui l'ont exploité
et dégradé font partie de l'a-
vant-eufrrf
Il est évident que quelles que
puissent être nos divergences
politiques, il y a une vérité com-
mune qui nous domine, c'est
que la France ne pourra durer
et se sauver que par le travail.
Sans lui, le chômage et la mi-
sère seront les conséquences
dramatiques et désastreuses de
notre asphyxie économique. Ce
désastre, le gouvernement s'em-
ploie à l'éviter, en réveillant
nos usines et en utilisant les
matières premières qui nous
sont procurées par le Reich
pour l'exécution de ses com-
mandes destinées aux popula-
tion civiles. Ce travail exige
une nouvelle orientation de la
main-d'œuvre. Les travailleurs
de certaines industries définiti-
vement arrêtées retrouveront
ainsi du travail dans les entre-
prises qui marchaient au ralen-
ti, et qui vont reprendre un
Hythme accéléré, lequel néces-
sitera le recours à des bras nou-
veaux pour utiliser toute l'ac-
tivité qu'auront retrouvée ces
usines.
Ce tribut du travail, qu'a vou-
lu régler le gouvernement, et
que doit supporter la France,
obviera à la menace de la mi-
sère où nous réduirait la para-
lysie générale de notre indus-
trie. C'est pourquoi 11 a voulu
demander un effort à ceux qui
ne travaillent pas, ou dont l'oc-
cupation ne présente pas un
caractère d'utilité vitale pour la
nation. D est conduit en cela
par un sens aigu des réalités
économiques et historiques.
BEMA)N!4PAeES
La ~yse en p/ace cb /of cAa~e c~u ~ra~a~
LES RESULTATS CONCRETS DEJA OBTENUS
Parie. M février. L'editorial
porte tes signatures conjointes de MM.
Gérard Bardet, vice-président du conseil
suptEicur du Travail, et Francs Chas-
seigne, commissaire général a la main-
d'œuvre et au travail.
Sous Je titre < Mettre ia charte
die des problèmes complexes que pose
l'application de la loi du t octobre 1941
et présente les résultats concrets de:.
obtenus.
< Si la Charte a le droit d'être consi-
dérée comme une œuvre révolutionnai-
re t, soulignent MM. Chasseigne~et Bar-
det,. c'est qu'elle tend aussi à transfor-
mer les organismes sociaux de représen-
tation en organismes <[ appelés à con-
naitre de tous les aspects sociaux et
économiques de l'activité pcrsonnelie t.
L'editorial passe tn revue les princi-
paux problèmes qui restent à résoudre.
En particulier, une des commissions du
conseil supérieur du travail, a reçu pour
mission de corriger le découpage des ré-
gions et loeatitte de manière à assurer,
entre les familles proftssionneiies, les
liaisons indispensables.
Six régions de~ia famille professionnelle
du cuir, trois de celle de l'habiUcment
et deux de celle de la métaiiùrgie seront
bientôt constituées.
Une reforme est en cours qui permettra
d'opérer un prélèvement unique sur les
salaires e- de réduire par conséquent les
frais généiaux de recouvrement. Le mon-
tant de la paie nette du salarié ne se
trouvera donc pas diminué du fait de
la perception de la cotisation syndicale
SUR LES D)VERS FRONTS
LA WEHRMAGHT COMITE DE PM6RESSER A L'EST
DANS LES SECTEURS DE TCHERKASSY ET JACHKOV
Grand quartier e~néra'l du Fuh-
rer, 16 février. C'om.7HUM:~Me du
/KïM< commandement
Au NKi-est de Kriwot-fteg, m~ treup<6
ont repouMé aprts de '
p)U!teur< poehea au tours de Mntre-atm-
tue;.
A t'MfMt de Teher)
daohkov, sur un terrain oc~ïVnète,nont
.)aeh)M<, tur un terratn eepwmement
PAS BE COMBATS B'EKVEM !Tâ!E
En tta) te. tajournte~'hitre'eet dérou-
te eans eombate d'envergure. On ne tf-
snate ««'«ne actMtt réotprottue de na-
treuiitMetdeeorpstranM. DMpouMtee
tocates ennemies ont été feietees.
Le tétèbre nMnastère du ntont OaMin,
att*
t'abhaye ette-m~me. ni aux entrons im-
médiats, a eM en tirande partie détruit
et brûie. t-cs fuines ont été incluses dans
te trent defensif attemand.
Cane ta Mirée ~'hier et au cours de ht
NOUVEAU RAtD TERRORISTE SUR BERUN
La nutt dernière, de6 awtons brftannt-
ouea ont effectué una n
par Os) couvert, un srantt nombre de
bembee e*p)C9t*ef et tneenoiaircs sur d)-
*efs peintt de ta "Ote. DM dégâts ont
été eausts aux f)uart)ers d'habitation,
aux menuments cutturete, aux tstisee et
aux hôpitaux, t-a poRutation a subi des
pertea. Matsré tes condttioM tMfaworabtt,
!M torocs de défense aériennes ont dé-
trutt, d'après do~ intormatten* encore
ineomptetes, 48 bombard'era terroristes.
LES CATHOUQUES AN€LA!S
devant te~ problème polonais
Londres. M févj-ier. La. grande
revue' catholique T/M TaM<< a con-
sacré, dans son dernier nmn~M.
un im.porta.nt article à l'attitude
de la Grand~-Breta.gme vis-à-vis
de iLa. Pologne. ·
II est certain que la Grande-Bretagne
doit soutenir le gouvernent~nt polonais
qui cet actueilement à L
épreuve depuis Téhéran. Kom devons tour-
nir la preuve que l'Occident n'a pM Mvré
j'Burope orientaie ia Grtce, )a Yougo-
slavie, les Etats satellites ~t surtout ia
Potogne, aux Soviets'.
Aucun abandon de ce genre ne; pourrait
Jamais être consenti, par une srande
puissance méditerranéenne conu~e ta
Grande-Bretagne.
La torce de ia position dipiomatique
des Poionais réside DrécMnient en teci
qoe !a Grande-Bretagne ne peut pas so
permettre de voir le gouvernement polo-
nais qù'eUe reeconna)t écarte par Sta-
line an profit des polonais prêts à être
ses serviteurs et ses instruments. Si nous
y consentions, )e monde entier (lirait que
ia propagande des AHeman
d'autres fins que cour livrer en défini-
tive, fut-ce contre notre e*e l'Europe au*
bolcheviques.
L'
PMis, 16 Mvrie)*. ï.'aasembMe p~-
r!odiq)M
ra.rchcvëché de Paris. Conune !e6 r6u
nto&s pr6c~r~ctère strictement pett~. M~r Gerlier,
primat des Ganits, arettM&que de Lyon,
y assistait. (O.F.I.tavaB)
et de la contribution professionnelle.
Les service.! puotics dotes de statuts
sp<}ciaux seront appelés, Je jour où tes
or~antsm s de la Charte auront & con-
naitre df l'aspect économique des pro-
fesstOM. à participer à l'étude des pro-
Memes économiques de leur tamine.
Le< communautés de métiers encadrées
par tes Chambres de métiers devront être
représentées 'au Comité social national
de la famtHe professionnelle dont l'acti.
Vite économique et sociale est parallèle
& la leur.
Les questions -préliminaires reliées, l'ac-
tion sera menée de tous les eûtes à la
fois, par le sommet, par la base, proies'
sionneUement et interprofessionnellement.
L'Unité de doctrine sera le fruit de l'ac-
tivité des trois centres d'information qui
feront respecter la pensée directive venue
C'en haut et coordonneront l'action des
éléments travaillant au sein des divers
organismes. (O.F.I.-Hayas).
L'EVENTUELLE PAIX FINNO SOVIETIQUE
Sérénité dans !es imiieux poétiques aMemands
Berlin. 16 février.– Les informations
sensationndies publiées par la presse amë
ricame et britannique et même par cer-
tain: Journaux neutres soulèvent la ques
tion de za~oir ai ta Finlande se trouve à
iit veiUe de graves décisions.
Les milieux poUMques de !a capitale du
embourbe, ta tenace restante ennemie a
été brisée. De viofentes eontre-attaouet
ent eto repcuteees et neoe a*on6 centi.
nue à pregreeeer.
Dans te secteur nord du trent do t'est.
au sud de Starata-Roussa, entre tes lacs
ttmen et Pe~out et dan* (a tëeion ne
Narva, de «etents assautt tccau:: deo
t)0t<)he*))
nuit, des formations d'a*!ons,de combat
et de bataiite
wires et tes ports O'An.tio et de Mettuno.
Un cottre-terptneur et nuatre careos jau-
geant au totat l9.(!M tonnes ont été en-
dommagés par des coups au but. Plu-
sieurs dt~ots de carburants et 'te maté-
riet ont été détruits et des cantonnements
ixeendiés.
Le M téwrie" au setr, des Bombardiers
ennemis ont à nouveau attaotuêiaviOt
de Home. ·
Quetttues avions ennemis ont jett des
bombes sur
CARROCETTO EST PRISE
PAR LES ALLEMANDS
N&p]es, t< février. Suivant t'agene
Reuter, te G.Q.G. des forces angto-amc-
ricaines en It~Jie annonce officieUement
Que les AHemanots se sont empares de
Carrocetto, toeatite située sur ta route
d'Anzio à Atbano. & environ 4 km. au
nord d'ApriUa.
UNE M!SE AU POINT DU D' DIETRICH
SUR. LA DESTRUCTION DU MONASTÈRE DU MONT.CASS:N
Berlin. ]6 tevricr. M. Metrtch.
chef menté devant les représentants uea
journaux etMmears tes 'oouveHes t~
l~miu~s par la propaf~nde ennemie
&Mon tea(]ueUes Jes torces aUf
na~ l'aMMLye du MontCaasin en
tot'teresso et en po&te d'observation.
Ce !)< sont p
a ett
6<:<:rM?' tout dattier
35 MO RT@
es BLESSÉS
Te! est te bilan des dernier:
raids angto-américains
sur !a Seine-Inférieure
Paris, 16 Kvner. L'aviation ansto
amé.icaine a attaqué, une nouttitc fois, le
bour~ situé dans ta région nofd-est du
département de ia Setne Inferieute qu'elle
avait déjà bombardé dimanche.
Des bombes sont tombées sue tes ruines
de ta petite vUte sans faire de nnuveHes
victimes.
Le Mtan des a~r<*Mions, a !a jtuite do
raid précédent, est actudtement de 33
morts et une soixantaine de Messes.
D'autre part, plusieurs autres, cemmu
nés du même département ont été épaie
ment bombardées ces jours-ci. Dans t'une
d'eUes, en cempiatt au se:r de ta journét
de dimanche deux morts et quatre Mes-
sés. (O.F.I.-Havas).
Reich gardent a ce sujet une attitude ça)'
me et réservée.. Les mêmes milieux ac
cueiUent avec intérêt, mats sans ta moin'
dre émotion, certaines rumeurs seion les-
quelles des hommes politiques finlandais
se renseigneraient actuellement à Stoc
khoim sur les conditions dans lesquelles
la Finlande pourrait cesser sa lutte ttout
la liberté.
Les milieux de !a Withetmstrasse décla-
rent à ce propos qu'on sait à Berlin que
M. Paasikivi, ancien président du Conseil
de Finlande, séjourne actuellement dans
la capitale suédoise. On estime cependant
dans les mêmes milieux du Reich que cer-
taines tentatives faites pour établir un
rapport entre la présence do l'ancien mi-
nistre finlandais à Stockholm et de pré-
tendus sondages dp patx procèdent de oe-
soins ds la propagande ennemie. On ajou-
te à Berlin qu'on ne saurait apprécier
exactement la situation qu'en tenant
compte des motifs qui ont teujours ins-
piré les décisions de la Finlande depuis
ie début de la lutte de ce pays pour l'in-
dépendance et la liberté. D'autre part. les
mêmes milieux politiques allemands pen-
sent qu'Ms peuvent envisager avec calme
1 évolution ultérieure. Cette sérénité, con-
clut-on dans la capitale du Rcich. s'im-
posa non seulement dans les etrconstan-
~M~Me': -Me mtme en-
REUN!ON DE LA COMM~SStON
DES AFFAIRES ETRANGERES
M LA DtETE FU
Helsinki, 16 février. La commission
des Affaires étrangères de la Diète s'est
réunie aujourd'hui pour entendre un ex-
posé de M. Ramsay, ministre des Affai
res étrangères, sur ]a situation interna'
tionale.
Un bref communiqué t été publié.
M'. WENDELL W!U.K!E
opposé à une quatrième élection
du président Roosevelt
Wa~hiji;?ton 16 Mvrier. M.
Wende.11 Wi'H.kie. can~M~t TôpuMi-
cam & la présidence d-e~ Ktats-
Unis, a commen~É sa campagne
&Iectora.t'e pprononcé mardi. !l a d~ctaré no-
tantment
Le peuple des Etats-Unis a reeonnu
qu'en taissant te pouvoir trop longtemps
entre Jes mains d'une seule nersonne, il
exposait celle-ci à la corruption.
H a conclu en d~manda-nt que
ne fut pas renouveM ? m.andoA
du président Rooseveit.~
se
~t~'ie~ ct~t!! «
et c'est au.E ~Mem
uHt~ei du
Borne. 16 Kvrier. L'abbaye
les bombardements de l'fttiatton angto-
americaine, avait été fond& en 529 par
satnt Benoît. C'était un det plus vénéra-
bles Joyaux
sommet du mont Cassin, sur l'emplace-
ment de l'ancien temple d'Apollon, avait
un aspect grandiose.
A rinMrieur. de vastes eat!M bien con-
nues des touristes la MUe du Cha-
pitre, ta saUe de i'exposiUon, ]a biblio-
theque, )e erand rëfectoirc, tes archives.
été. abritaient ta communauté béné-
dictine. Le monastère contenait d'Inesti-
mables trésors d'art et derudition reii-
eieuses dont i'armée a!iemande a pu
heureusement assurer !'é?acuation tur
Rome & ] approche des AngIoSaxons.
C'est dans cette abbaye, oui n'est plus
maintenant que fuines et décombres, que
saint Bsnott avatt ëd:cté tis r&g)rs d?
son ordre.
AUT(H!RDTKE REFORME
c~mrncmLLE
La récent oécision du SoSviet
suprême d'accorder, en matière de
politique extérieure, une autono-
mie complète aux diverses répu-
bliques. composant l'Union Sovié-
tique a surpris l'opinion et la
presse m~ndiaie, mais ne les a
pas plongées dans une stupéfac-
tion, sur I
Cette mesure vient en effet à son
heure', elle s'inscrit à la suite des
prétendues réformes de l'Etat bot-
caviste q~ue le Kremlin rend pu-
bliques, à intervalles quasi-régu-
liers, po.ur persuader le. monde (te
l'évolution du communisme au
contact de la civilisation et des
moeurs politiques occidentales.
Sous le titre Le sens de I.&
manœuvre moscovite le rédac-
teur diplomatique de la Befliner
Borsen Zeitung 'étudie l'origine
et les conséquences de la réfof-
me constitutionnelle décidée par
Staline. Apres la. soi-disant dis-
solution du Komintern, après le
sot-dt&an't rétaiblissement de l'égli-
se orthodoxe, après l'aMition de
l'Internati~naje comme hymne na-
tional soviétique et après de nom-
breuses autrCtS mesures visant à
donner un astpect anodin et occi-
dental à la dictature boMie'\ris
monde par une nouvelle astuce
Suit l'analyse de la réforme
< Les différentes républiques so-
viétiques doivent être dotées d'un
ministère propre des Affa.iTe&
étrangères ayant le drott de re-
présentatM.n à l'étran.ger et de
cofiiclusion de traitas, ainsi que
d'armées et de ministères de la
guerre propres, x
Le journaliste allemand hjt ob-
server combien l'innovation cor-
respond mal à ce que l'on con-
naît de l'organi&ation et du fonc-
Mn'Lmuni~te," ey~ Pollue
par exce.lle.n~ S'i~ centrajis~
tatu.re cent!'ali;~ée jusqu'à.
polMie'r de village et au ~'nier
kolkhose, exclusivement par la capitale, c'est bi~n l'Union
Soviétique où, de VIad.ivosto
aucun cheveu ne dûit tomber de
la. t&te d'un citoyen soviétique a'
l'insu et sans l'agrément de l'au-
torité centrade. L'armée rouge et
la politique étran.gère, rigoureu-
sement concentrées à Moscou, ont
constitué, en même temps que la
direction centrale de l'Economie
et le CommissarM.t intérieur du.
N. K..W. U. (exGuétpécu), les
crampona de fer qui ont mainte-
nu la cohésion du colosse et pe
la h~t!H!x'p
11 fau~'au, c~ttt te cilt~mqueur,
être insensé ou de mauvaise foi,
pour croire sérieusement que la.
mesure dont il s'agit doive mar-
quer, une vérita.Me décejitralisa-
t'~n et un changement véritable
du régime bolchevique. E)le fajt.
en réalité, precise-t-il, par't'ie de
la série des préparatifs politi-
ques auxquels) a procédé, ces der-
niers temps, l'impérialisme bod-
dMvique pour par\'enir a ses fins
de politique mondiale
H explique que, c'o~t-ei.i~é paf
Maisky et Litvinov. SUtixte vient
de faire une concessio-n 'le plus
pour faire apparaître le b(jl< hevis-
me comme acc&ptabie j'o"r la
bonne société anglo-
fet, fort à faire avec l'apposition
qud. se manifeste dans leurs pn.ys
contre la coNatboration avec !es
Bolcheviks et la d~pendatK'e vis-
à-vis de M'oacou. Le joun'a) atle-
mand estime donc que la refofme
constitutionnetie avait été portée
à la connaissance de Lon'drde Washington et ava.it reçu (eur
approbatio'n avant d'être rendue
officielle. Ainsi les chefs des gou-
vernament? anglais et américain
pourront essayer de convaincre
le monde de la soi-dis, dé-
mocratisation et d'une K):-di~aht
adaptation de l'Union S')-etiq.ue
aux idées politiques o< < 'J'~iia.tes »
Le journaliste 'i'i.t'~ consta-
te true Ct)tNY'i.?i et Hooseveit,
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