Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 16 février 1944 16 février 1944
Description : 1944/02/16 (Numéro 1258). 1944/02/16 (Numéro 1258).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510876d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MERCREM M FEVRtER !M4
Nt HM tSS* ANNEB
FRANC
JOmL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIermont-Ferrand. te 15 février
CONVOmSES
I~e maréchal Smuts. qui dans
aa fameuse vaticination. vou-
lait se donner comme un maî-
~tre de la philosophie de ITlis
itoire, fut loin d'être un- pro-
cesseur de vérité et de sagesse.
-Dans ses propos sur ce discours.
M. SMey Huddieston a mon-
tré que l'ancien chef boër avait
entendu résumer. cristalliser
t'opinion des politiciens britan-
niques, qui tranchent avec dé-
sinvolture, de la survie ou de
l'extinction des nations. Une
sorte de triumvirat des chefs
de la République étoilée, de la,
République soviétique et de la
OrandeBretagne, déciderait du
sort du monde. La < Dépêcha*
Marocaine en reprenant ce&
jours-ci le discours Smuts, fai-
sait observer que, pour que ce-
tui-ci eût raison en prononçant
l'oraison funèbre de la France,
il faudrait que notre pays fût
privé définitivement de son
empire. H est certain, et le der-
nier ..discours de lord Halifax
le marque nettement, que la
Grande-Bretagne désireuse de
créer à côbê du colosse améri-
cain, et de l'éventuel colosse
.< Europe un colosse britanni-
t[ue capable de faire figure et
de tenir tête. sait très bien que
ce colosse ne peut être qu'im-
'perlal, et qu'elle a intérêt à ré-
gler à son profit la vieille ri-
yalité coloniale franco-anglaise.
Or. la France n'est pas un
musée, un conservatoire de cho-
ses mortes, et là vitalité de son
empire avant l'envahtssèm-ent
de notre Afrique par les Anglo-
Américains. l'a démontré ma-
gnifiquement. Sans doute par
suite des longs abus d'un par-
lementarisme qui frappait de
stérilité la plus grande partie
des activités nationales, la
France a-t-elle donné parfois
au monde l'impression d'être
frappée d'artério-sclérose, avec
tout le cortège d'impotences qui
en découlent, et l'on a pu croi-
re que l'attaque de paralysie
tût proche. Mais. en dehors des
politiciens à l'esprit partisan,
Terme à toute perspective d'œu
vres fécondes, nos savants dans
leurs laboratoires, nos profes-
seurs dans leurs chaires, nos
chefs d'industrie dans leurs
usines, nos artisans dans leurs
ateliers, continuaient à travail-
ler opiniâtrement, à maintenir
malgré tout ta France à son
rang privilégié. Et de l'autre
côté de la mer. nos chefs mili-
taires. nos pionniers, nos co-
lons. nos administrateurs, nos
commerçants lointains collabo-
raient, oe Mut leur génie res-
.jpectif, à accroître. loin des par-
lements. la puissance française
et à coopérer à la grande mis-
sion de prospérité économique.
D n'est pas' douteux que de-
puis toujours, la Grande-Bre-
tagne était quelque peu jalou-
se de l'empire que nous nous
étions taillé au 19° siècle ainsi
Que l'extension de notre acti-
vité d'outre mer. et de la col-
laboration sympathique que
nous rencontrions partout de
la pari; des populations auto-
chtones. rangées sous notre
Brapeaux. Dans le journal turc
< Ulus &. Ahmed Sukir Esme
t'appelait l'autre jour cette con-
currence de nos deux pays dans
!e domaine impérial. Et il ajou-
tait < Les Etats-Unis ont oc-
cupé les possessions françaises
en Amérique. La Grande-Breta-
gne en a fait autant pour Ma-
dagascar et la Syrie. Les Etats-
Unis n'ont nullement l'inten-
tion de rendre les Antilles ni
!tes autres possessions du nou-
veau-monde. L'Angleterre pla-
cerait sous son influence la Sy-
rie et le Liban. Quant aux
Etats-Unis ils convoitent l'Afri-
que Occidentale. Et au milieu
de ces sombres pronostics, le
journaliste turc redoute pour
nous, que. comme autrefois l'Es-
pagne et le Portugal, la Fran-
ce soit exposée à assister au dé-
membrement de son Empire.
Ils considéreraient l'Atlantl-
?. PaMMa~Mf (fecore a Vtc&y
des ganKeM Je ïc paoc
qm M «Mti ~MtmgMM
Vichr, M février. M. ParmenUo".
diffeteur eener~t de t* poUce nationaJe.
t iMpecM. tttjourd'hut. t Mbem-M, M)-
)t phtee de t'Mtet de ftUe. le eorps
urbttttt et le* fotMMonnatres de Itt petice
de t'M'road'ssonmt de Vichf.
Des d~MMtMM dx G. M. D.. dêtMhe t
Vtohjr. Ms~ttuent-~ cette cétëmooia !U<
couM de laqueUe le directeur généra de
t* notice c&tionate t remt< des m&d*i!Ie<
d'artent et de bronxe aux grades et ~*r-
dienj! du tarp.! urbain qut se sont disttn-
gu&! dMM dtoaemect. H tMcort ~ «m brt~Mtter Bouraty et !e< e'd.ent de
tt p*iiE Qirtmt et Detnier.
Oe nonthreute* tmtarn~ de ! nattotUtle. du parquet et de t* sotm-p)'6-
tecture MMttient A cette prise d'M-
mes. Le tOt~t xcbtttt directeur générât de tt police per M.
d'Entremont. commi<(Sttfe dMistchef de< districts de t'~rrondusement de
Vichy. (O.B'.I.-HitVM).
Le CMTespM~tda~TmMS~t Beyrouth esëaM
qae remandpaim des SyrMas et des Libanais est iMaso're
B«yj6tu Proche-Orient, te correspmKt~nt du
TUnes A Beyrouth retrace ge-
t~aso du différend survenu entra le
Lib~n et tea pitunisttf, et qu~ & en-
traJtte t'~vtction de la. France des ri-
VM ori~ataJts de tt j~Mtitorranëe.
U!M loetoje attentive (testijuin et cettcs du pr&M [ vériM. eattme~t i!. l&iastf qndques
<)<})tt<:s suf rengagement prts par ta
ComtM d.'A!gef tte rel&cher M~u a.uto-
rttô sur Syrte et te Liba.n aussi
compMtenMnt et incontIittonnt'Ucment
quo tes I.ibxnAta ou tes Britanniques
l'ont pret~mdu.
Cependant.trancher )o dtfterend t!ban~gauttiste,
lea Brit~nnfda rua tfbanais contre catu.i mité u'AJg~r.
~MMt. consute-t.it. !'af/a fM pour ta ~ntïtee ttne ~Mn~He a paru tut prottuer ~ue tCt ntett-
tfiMTt m~ittrOMNcr acMeH~ «tt ttsaMtc~e
L'auteur reconnatt. ensuHe. que les
peuples ainst émancipes n'en tireront
qu'un ~vant~ere il!asotre. t'opa compte ett r<'férer {e p(itra~Arf TnMert'mMtt e/fteiente attmt)ttstr<7.ttoK Qht tt'Mt pm: ffftctenfc
e< TM< Mt prévue aM!!ie~ ~r<-c et L'empereur et rimpératnce
d'Annam remerde!~
ïe Maréchal de &e< vœax
Vfchy. t< février. I.'emper&ttr et
l'impératrice d'Annajn. pt~fondement
touches des Muhfutft I(Nu' & :Ktressës & t'occaston de la fcte )
du Têt. ont t.ri6 l'iuniral Deeoux. g~m-
veffMttr gênera! do r!'nd<~ohine. d<
bien vouloir transmettre au chef de
l'Etat l'expressx'n d& !etitftde et t'aastu'a~tce renouTeMa de
tour indefeeMNe Attachemect.
!ïs Tont prie. ëgnie~ent de faire
parvenir à rentrai BMha~it. secrétaire
d'Etat aux Co!onies. leurs sincerts re-
merciements pour aes AimaMes vœux.
(O.F.t.-BtLV&at
La répression aa terronsme et du ~anJNsme
ENGAGEMENT EN HAUTE-SAVO!E
Annecy. M février. Un engagement
t'est produit tu Petit Bornand, samedi
matin, entre un groupe du ïnaquis et le*
forces du maintien de l'ordre. Deux gar-
LA~OUVELLE LO! HSCALE
Une mise aa point
da BtiaMtëre de: Finances
Vichy. M février. Une, erreur s'est
([tissée dans la puMicatton de l'article 9
de la toi fiscale parue au Journal Offi-
ciel da 13 février 1M4.
Contrairement t ce qui a été indique,
cet arUcte se borne à retcver à M.000
francs l'abattement à la base. exonère de
l'impôt gênera) sur le revenu.
La progressivité du barème n'est pas mo-
difiée.
La fraction du revenu excédant 400.OM
francs demeure imposaNe pour sa tota-
Ute. (O.F.L-Havasi.
LES PARCS ET JAROtMS O'AGREMEMT
NE SEROMT PLUS ASSUJETTtS
A L'tMPOT SUR LES BENEFtCES
DE L'EXPLOTATtOM AGRICOLE
Vichy, 13 février. Parmi les refor-
mea epporMes ~)!tt ia !oi fiscale promut-
guée ce maHïi figure la suppression des
articles M et M du code générât des im-
pôts directs.
Ces textes Msujettissaient & j'impût sur
,tes Mnëfises de rexp!oitat!oa agricoie.
sous reserve de certaines dérogations. Jtes
parcs, jardins, avenues, pièces d'eau, et
tous tes terrains reserves au Dur agré-
ment ou spéciaiement aménages pour la
chasse, ainsi que les terrains non eu!U-
ves destines a ta construction. (O.F.I.)
De nouvelles catégories de jeunes gens exemptées
de t'incorporatfon dans tes chantiers de !a jeunesse
Vtch)'; tt féïrter. Pour tes jeune!
gans reaida.nt ea mne sud. H a etA m-
dtquQ, d~ns (t« prÈcedonts eontmani-
ta~. les datas d~ convocation da.Qt
tes ch&ntt&ts (te t~ jouue~se pour ceux
d'entre etuc n6~ du t'~ ~anTter M 31
mtt t92t et t<*s tJtpes t)e suj~Ja ou
d'exMnptiM) dont i)~ peuvent bénëft-
cier.
I.« fttrecMOtt g~~Mï~ (tM Chanttft
Seront a~sUnttés &UK jeo.)ies jfMU
dont l'exem~tiom tpr~cMemmeat
t* Les tonnes Kans appartenant au
oersonnet des formations mlUtairM de
)A defensp Miti-f~rtonne et !Mt premtef
rë~tment
M Les et&vc~ des éeotes du corp~ cl-
Ttt de santé, tte s&nta nav&ie et du
commtMMiat de !& majtna
3* L re fterva.nt ea sttua.tifm d'acUTité
foocMpe tte popro~eHion ou de MM commerce ext
oufOtt tm prapr~ctttfre foncier t<*ttt<
~eoe«o;/etM et Qttt Mt attut fort pMt qua
Kfi~t pour ~tre <'OMM psrffe tttt p~Mt~e.
SUR LES DtVERS FRONTS
Les vMents combats continent ~l'ouest de Icherkassy
LA VILLE DE LOUGA A ÉTÉ ÉVACUÉE
Gr&nd quartier g&n6r&t du Fu~h-
per. 14 février. C'omntMtttq~ ~aM< c~TM'~MKfCem~Kt
AM *<<<)~*t de Krttot-Reft. «e* «ttaoue*
teeatM de* Seviets de Tchefttastv et à t'ttt de Jtehtto*. net
t)'oupe< poursu)*ent teur* duret attaouM
et teura~ombata défen~tt*. tM ehar* *e-
vMtidans (a teufn~e d'hitr. 1
Entre cheviht ont ceMé teur~ attaouM. Dans ee
Mcttur, du ta janvier au 10 ftvrXr, not
treuHM Mutentm por des formations d'a-
yiont de combat et de batai))e ont. par
)eur eptniatreté, rendu xainnuc))et tentati~ee de percée de trente di-
wieient d'intanterte et de nembreusee for-
Rejet d'une Muvet!e peneMon a~-amenca!ne
DANS LE CENTRE DE CASSMO
En ttatie méridional, dan* ta secteur de
MsMune. ta Journée d'hier s'est émuiée
sems engagements imoortants. OM améiie-
t rattons tocatea de nos positions o'nt pu
) ) ttre réatisétt Bar nM grenadiers. Mns
rencontrer une très forte résistance.
) Ces tormations .d'avions de combat et
de batatito ainsi afe des batteries t ton-
eue cortts ont attaotue hier de tour et
de nuit des rasMtnMemoats dt nawires et
entraves tes eetratiom d< déchargement
ds t'ennemi dans te secteur d'Anzto et de
Nettune.
Près de Bassine, ies comhats tiotents t*
sent peursuivis toute ia ieurnte d'hier.
Une neuweiie pénétration ennemie, «<<
des mobiles ont été tues -six autres, dont
detix officiers, ont ëM blasés dans te*
circonstances suivantes
Les forces de l'ordre comprenant unt
cinquantaine de gardes mobiles sous la
conduite du~ capitaine Jung patrouillaient
au sud-ouest du village d'E&ert. A un
moment donné. un groupe important de
rebelles. camouflés derrt&re un ntur df
neige, ouvrait te feu sur tes troupes de
l'ordre dont les hommes étaient en co-
lonne par, un. Le capitaine Jung fut griè-
vement Messe ainsi que le lieutenant Mo-
rel II y eut égatemfnt deux gardes tues
MM. Carriou et Lassato. et quatre gardes
blesses, le chef Boustaing. les gardes
Couty. Gabon et Raphanaut.
Les Messes ont été immédiatement trans
portes à l'hôpital d'Annecy où le capitaine
Jung est n-'ort des suites de ses blessures
(O.P.I.-Havas).
DEUX PRETRES SONT ASSASStMES
Agen. tt février. Deux oreu-es du
Lot-et-Garonne sont: tombés, mortellement
frappes sous les baltes des terroristes. Le
premier, l'abbe Marcel Uordier. desser-
vant Ja paroisse de Lévignac-de-Uuyecne,
en remptacement du titulaire actuelle-
ment prisonnier en Allemagne, a été
mortellement blessé samedi soir, sur la
voie publique, au moment où il venait de
prêcher une mission à Caumont-Sain'-
Sauveur.
Dimanche matin, c'est l'abbé Lauou.
âgé de M ans, cure de Lottbez-Vernac.
qui est tombé dans les mêmes ctreons.
tances, alors qu'il revenait de dire M
messe dans l'une des trois paroisses qu'il
desservait.
OEMAtN 4 PA8ES
t* L<~ inscrite majKtntes inscrite &
on r t!Mï;
5<' Les jeunes goos récti~rement en
S;a.g~t& 7 février )94~
&* Les jeuBM gêna v~nce t'tpttpt. dstns tas chantiers et se
trouvent actoeHement en possession tte
leur ttrtific&t
Sont coMtd6r6s comitM étudtants et
peuvent obtenir nn surets ju~qu'.m t5
Juta t"t< tes ~eanes e~Mis candittats à
un exajncn ou & un concours f!u( ont
fatt semant d'caseignetnont ava.nt te 14 no-
vembre ttM et pr6par&nt tn concours
ou un OMJn~n pour 1& Un tte i'stna~e
!sco!ai~ (O.F.t.-Hava~t.
t.ES JEUWEB AOttTOULTEUM
DOtVENT REPOMORE A t.'AV«
OE COMVOCADOM
Ytchy M février. Les mtntstreï
de l'Aertcutture et dh TtSLYMt préci-
sent (t'un commun accord Que. coBLtrat-
rement aux tntormattotts Ëtra rëpandues. tes ]cune~ a~tte~tteurx
fatsant partie de ta tranche convo
<}u6e:tux chanticjs dt jeunesse.
'toiTent rejoindre IM groupements uM
ehttntiers aux dates ~ui ~nr ont 6t&
fixéex pac tce tvia da convat&titm.
Seut~ peuvent obtenir un sursit te<
jeunes Reas acs caMeorfes nte~ dam un [fO.F.t.KaïM).
mations Mindees, et eaust t t'enoem) dtt
partes étewées en hommes et en matériel.
Pré: de Vitehsk et au nord de Me*et. de
wtctente: attaoue: reneuvt<« ont été bfiMM «u ttuft de eentbatt
acha~nt~.
Entre )e tae ))men et te lae feipom,
dane auetcontinué méthodttt~emBn! et Mxns êtra
6enée* par t'ennemi )eur~ mouvements de
décroeha~e. wi))e d< Lousa a été éwa-
cuëe au eeura de ee* ottérattons. anres
destruetien dee inEn d'autres points, des assauts en~e-
mte ont eeheué. Les attaaues de net trm-
nes se Mnt poursumies av:e suoe&s.
Daos te secteur de Harta, t'aeti~tte
s'est accrue. Ptusieurs. pénétratfens des
betch<*f)(t ont pu 6tr* ~erreuiMées. La
lutte continue a*ee
awa)t atteint te centre de ta t)M< détrutte.
a MA immédiatement aonihitée.
Oans ta nutt du t2 au t3 février, d«
a Rome sane atMndre d'objectifs mttttairt*.
La nuit d'nUere. ta Luttwaffe, mettant
en ))sne d'tmnortantet formation) d'à'
wions de combat, a eiteoute par bonoe w)
sibtXtt une attaoue concentrée eontro
LondrM. Oet ineendiM étendus nretoquêt
par de nombreuMt bombes e*nineendiatret se tont dtctartt. (O.F.I.-)
Au cours du bombardement
de Mme
Une fosee tombe ponttficat et provoque
un début d'meendte
Rome. 14 février. Hi~r, au
cours du bfunta'rdement de Ro-
me. une fusée ~st tombée sur le
tMt du pansus pm).tificat à. la Cité
du Va.ttoan. et a provoque un dé-
but d'inoentdM qm a; pu être rapi-
dement maîtrise.
Le gouvernement britannique
teste de mmimiser tes effets
des bombardements allemands
sur Londres
BerKh. 14 février. On ttpprena que
M. ChurchiH a donné ordre au ministère
de l'Itiform&tion de renforcer la censure
pour tout ce qui a trait aux effets des
bombardements sur Londres. D'autre part,
tes journaiïstes britanniques se sonc vu
interdire t'acees aux quartiers sinistrés.
Le Premier britannique, dit-on, veut évi-
ter que les pays neutres atent connaissan-
ce des coups meurtriers portes a la ca-
pitate britannique par !a Luftwafte. n
espère ogatfment ma:ntenir < intact < le
toura~e des troupes destinées à l'invasion
du continent.
GREVES DE MINEURS
en NouveHe-GaHes da suj ]
Sydney. 14 février. Pour protcs-
ter contre ies mauvaises conditions de ) 1
h-a.vaji. 3.500 mineurs de NouYen~
Ga!)es du sud. se sont mis en nr&vc.
Us itppnrtjenncnt à <)ix principaox 1
charbonnasus et à trois mines moins
importantes. On estime que ie déficit ) (
quntidten de la production s'eteve. de
ce fait. à duuxc miite ton!~s.
PB'X CZ ~NOMMEMENT
9
France et cotontea tMtr. 950 t.
Etranger (Affr. rëduit) ~90 tr. 390 h-.
Htr.inger (autres pays) 935 << 44a
MDACTtON et ADMtMtSTRATtOM
PBOVISOIREME!~r
13. Rua du Pert. CLERMOMT FERRAMp
TeMpt). HMact. et Admintstr. 6T-0<
«!MïM Mt~Tttphfette
BtBATS~WEKtRCLERMOttT~~
0. C. P. CIemionM'errttnd 26-tM
t/ABAMMM
DTNE NEUTRALfTÉ
Les Etata-Unts et la Grand~Bre-
tagne VMn.nent de contraindre
l'Argentine à rompre avec l'atti-
tude d'à neutralité qui lui était
traditionneDe et qu'elle avait mê-
me pu conserver .pe'nd,ant la. pre-
mière gu&rre mondiale.
Le gouvern-ement de Buenos-
Aires s'est efforcé de r6(a.rder au-
tant que possibto cette décision.
La prassion était surtout forte du
e&te nord-américain; dans l'espoir
de conserver quelque liberté de
mouvement, le gouvernement &T-
gentin oherolM un appui du cOté
de ta Grand~BretagTie dont les in-
térêts en Argentine sont menacés
par les plans des Etats-Unis. Ma~s
Londres se déroba d&s I&rs la
volonté de Washington prévaut.
Les commentaires d~ la presse
étran-gére sur le$ événements qui
se sont déroutés en Amérique du
Sud reconnaissent la pression
qu'ont exercée les Etats-Uni~ et
la Grande-Bretagne depuis plu-
sieurs mois sur le seul Ktat latin
elMrc-itant à nM~fhtenir son indé-
pendance. Déjà il y a un an te
journal argentin C~tbindo' se
felieitajt d'e ia position de ~on
pays Nous avons pu conserver
la souveraineté de nos droits.
Nous avons conserve notre Itber-
t6 d'opinion et notre ttberté de
décision. U n'y a paa.jchez nous de
bNtSes américaines oonune a~ P6-
rou, au Bresit. au Venezuela. b
Au plus fort de la .crise l'opinion
puMique n'avait pas varié. Le
correspondait de l'agence Bouter
en Urueru.ay mandait en effet
Les milieux qui touchent de près
le ministère des Affaires étrangè-
res déclarent que la rupture des
relations de l'Argentine aveo fAx'e
rencontrera une forte opposition
de la G. 0. V.. tuuon d'officiers
supérieurs de l'armée qui sont
parti'a&ns du nation'a)!iame et de
l'isotationniame.
Les' AngIo-Amërt&ains pour oMo-
n!j' la soumission de l'Argentine
a leu-rs* désirs combinaient les
arrestaHons politiques avec les
sanctions ecohomioues. Au dâbut
de cette année un articile du « '11-
mes reprochait au gouvernement
argentin de ne pas tenif les pro~
messes faites au début de décem-
bre de faire lÈgitimer soA pouvoir
par un pebtiscite &t. de revenu' à
ta constitution Il estimait que
l'attitude de ce gouvernement était
suaceptiMe non seulement d'avoir
des répet'cnssions sur le plan in-
térieur mais encore d'être nm-
sibte à la sécurité de l'hémisphère
occidentale Il précisait La
neutralité préconisée par ta pré-
sident Uamirez contrecarre ouver-
tenieut la politique de guerre pa-
nam~ricaine. EHe ruine !a solida-
rité de~ natdons américaines. ·
Les représailles ecou'c'm~q.ues ont
également fait l'objet de commen-
taires dea journaux étrangers. Le
fait est révélé par une dépèotie
remontant au mois d'août dernier
du correspondant a Washington
de l'United Press L'office
de la conduite ~'conomique de I&
guerre américam a décidé d'an-
nuler toutes les Iicen<~s d'expor-
tation en direction de l'Argentine.
C&tte masure mettrAit virtuei;e-
a'ent fin a tout le com.me'rce en-
tre les Etats-Unis et'la république
MgeuUue..
Certaine témoi.g'tMges attestent
lue 'la pression des AngiIo-Amén-
:ain.s contre la position person-
~eHe de l'Argentine" se maintient.
mie cherche à amener ce pays a
t'engager à fond dans sa nouvel-
politique, j~e Times o obser-
ve danei ~n éditoriai que < la.
lierre dé toudM de la .politique
iu gouvertietnent Kamirez sera
['action qui suivra sa d.écisi.cM].. <
Le correspondant à Londros du
ournai « La Suisse proph~t~se
La rupture avec l'Axe poui'ra.jt
ionc être beaucoup plus une éia-
)e qu'un terminus dans l'aligne-.
nent de la politique de t'Argen-
ine En effet l'Argentine a t j
têtre maîtresse de sa des! j.
.es Anglo-Américains. pou'r
a.ire leu? poiitique persoi
~'ont pas craint ~e poner f.
la sou'veraineté .d'un
~'enfreindre Ie$ reg:eg du ciro;t
n' 1
Nt HM tSS* ANNEB
FRANC
JOmL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIermont-Ferrand. te 15 février
CONVOmSES
I~e maréchal Smuts. qui dans
aa fameuse vaticination. vou-
lait se donner comme un maî-
~tre de la philosophie de ITlis
itoire, fut loin d'être un- pro-
cesseur de vérité et de sagesse.
-Dans ses propos sur ce discours.
M. SMey Huddieston a mon-
tré que l'ancien chef boër avait
entendu résumer. cristalliser
t'opinion des politiciens britan-
niques, qui tranchent avec dé-
sinvolture, de la survie ou de
l'extinction des nations. Une
sorte de triumvirat des chefs
de la République étoilée, de la,
République soviétique et de la
OrandeBretagne, déciderait du
sort du monde. La < Dépêcha*
Marocaine en reprenant ce&
jours-ci le discours Smuts, fai-
sait observer que, pour que ce-
tui-ci eût raison en prononçant
l'oraison funèbre de la France,
il faudrait que notre pays fût
privé définitivement de son
empire. H est certain, et le der-
nier ..discours de lord Halifax
le marque nettement, que la
Grande-Bretagne désireuse de
créer à côbê du colosse améri-
cain, et de l'éventuel colosse
.< Europe un colosse britanni-
t[ue capable de faire figure et
de tenir tête. sait très bien que
ce colosse ne peut être qu'im-
'perlal, et qu'elle a intérêt à ré-
gler à son profit la vieille ri-
yalité coloniale franco-anglaise.
Or. la France n'est pas un
musée, un conservatoire de cho-
ses mortes, et là vitalité de son
empire avant l'envahtssèm-ent
de notre Afrique par les Anglo-
Américains. l'a démontré ma-
gnifiquement. Sans doute par
suite des longs abus d'un par-
lementarisme qui frappait de
stérilité la plus grande partie
des activités nationales, la
France a-t-elle donné parfois
au monde l'impression d'être
frappée d'artério-sclérose, avec
tout le cortège d'impotences qui
en découlent, et l'on a pu croi-
re que l'attaque de paralysie
tût proche. Mais. en dehors des
politiciens à l'esprit partisan,
Terme à toute perspective d'œu
vres fécondes, nos savants dans
leurs laboratoires, nos profes-
seurs dans leurs chaires, nos
chefs d'industrie dans leurs
usines, nos artisans dans leurs
ateliers, continuaient à travail-
ler opiniâtrement, à maintenir
malgré tout ta France à son
rang privilégié. Et de l'autre
côté de la mer. nos chefs mili-
taires. nos pionniers, nos co-
lons. nos administrateurs, nos
commerçants lointains collabo-
raient, oe Mut leur génie res-
.jpectif, à accroître. loin des par-
lements. la puissance française
et à coopérer à la grande mis-
sion de prospérité économique.
D n'est pas' douteux que de-
puis toujours, la Grande-Bre-
tagne était quelque peu jalou-
se de l'empire que nous nous
étions taillé au 19° siècle ainsi
Que l'extension de notre acti-
vité d'outre mer. et de la col-
laboration sympathique que
nous rencontrions partout de
la pari; des populations auto-
chtones. rangées sous notre
Brapeaux. Dans le journal turc
< Ulus &. Ahmed Sukir Esme
t'appelait l'autre jour cette con-
currence de nos deux pays dans
!e domaine impérial. Et il ajou-
tait < Les Etats-Unis ont oc-
cupé les possessions françaises
en Amérique. La Grande-Breta-
gne en a fait autant pour Ma-
dagascar et la Syrie. Les Etats-
Unis n'ont nullement l'inten-
tion de rendre les Antilles ni
!tes autres possessions du nou-
veau-monde. L'Angleterre pla-
cerait sous son influence la Sy-
rie et le Liban. Quant aux
Etats-Unis ils convoitent l'Afri-
que Occidentale. Et au milieu
de ces sombres pronostics, le
journaliste turc redoute pour
nous, que. comme autrefois l'Es-
pagne et le Portugal, la Fran-
ce soit exposée à assister au dé-
membrement de son Empire.
Ils considéreraient l'Atlantl-
?. PaMMa~Mf (fecore a Vtc&y
des ganKeM Je ïc paoc
qm M «Mti ~MtmgMM
Vichr, M février. M. ParmenUo".
diffeteur eener~t de t* poUce nationaJe.
t iMpecM. tttjourd'hut. t Mbem-M, M)-
)t phtee de t'Mtet de ftUe. le eorps
urbttttt et le* fotMMonnatres de Itt petice
de t'M'road'ssonmt de Vichf.
Des d~MMtMM dx G. M. D.. dêtMhe t
Vtohjr. Ms~ttuent-~ cette cétëmooia !U<
couM de laqueUe le directeur généra de
t* notice c&tionate t remt< des m&d*i!Ie<
d'artent et de bronxe aux grades et ~*r-
dienj! du tarp.! urbain qut se sont disttn-
gu&! dMM d
tt p*iiE Qirtmt et Detnier.
Oe nonthreute* tmtarn~ de !
tecture MMttient A cette prise d'M-
mes. Le tOt~t xcbtttt
d'Entremont. commi<(Sttfe dMist
Vichy. (O.B'.I.-HitVM).
Le CMTespM~tda~TmMS~t Beyrouth esëaM
qae remandpaim des SyrMas et des Libanais est iMaso're
B«yj
TUnes A Beyrouth retrace ge-
t~aso du différend survenu entra le
Lib~n et tea pitunisttf, et qu~ & en-
traJtte t'~vtction de la. France des ri-
VM ori~ataJts de tt j~Mtitorranëe.
U!M loetoje attentive (tes
<)<})tt<:s suf rengagement prts par ta
ComtM d.'A!gef tte rel&cher M~u a.uto-
rttô sur Syrte et te Liba.n aussi
compMtenMnt et incontIittonnt'Ucment
quo tes I.ibxnAta ou tes Britanniques
l'ont pret~mdu.
Cependant.
lea Brit~nnfda rua tfbanais contre catu.i
~MMt. consute-t.it. !'af/a fM pour ta ~ntïtee ttne ~Mn
tfiMTt m~it
L'auteur reconnatt. ensuHe. que les
peuples ainst émancipes n'en tireront
qu'un ~vant~ere il!asotre. t'op
e< TM< Mt prévue aM!!i
d'Annam remerde!~
ïe Maréchal de &e< vœax
Vfchy. t< février. I.'emper&ttr et
l'impératrice d'Annajn. pt~fondement
touches des Muhfutft
du Têt. ont t.ri6 l'iuniral Deeoux. g~m-
veffMttr gênera! do r!'nd<~ohine. d<
bien vouloir transmettre au chef de
l'Etat l'expressx'n d& !etitftde et t'aastu'a~tce renouTeMa de
tour indefeeMNe Attachemect.
!ïs Tont prie. ëgnie~ent de faire
parvenir à rentrai BMha~it. secrétaire
d'Etat aux Co!onies. leurs sincerts re-
merciements pour aes AimaMes vœux.
(O.F.t.-BtLV&at
La répression aa terronsme et du ~anJNsme
ENGAGEMENT EN HAUTE-SAVO!E
Annecy. M février. Un engagement
t'est produit tu Petit Bornand, samedi
matin, entre un groupe du ïnaquis et le*
forces du maintien de l'ordre. Deux gar-
LA~OUVELLE LO! HSCALE
Une mise aa point
da BtiaMtëre de: Finances
Vichy. M février. Une, erreur s'est
([tissée dans la puMicatton de l'article 9
de la toi fiscale parue au Journal Offi-
ciel da 13 février 1M4.
Contrairement t ce qui a été indique,
cet arUcte se borne à retcver à M.000
francs l'abattement à la base. exonère de
l'impôt gênera) sur le revenu.
La progressivité du barème n'est pas mo-
difiée.
La fraction du revenu excédant 400.OM
francs demeure imposaNe pour sa tota-
Ute. (O.F.L-Havasi.
LES PARCS ET JAROtMS O'AGREMEMT
NE SEROMT PLUS ASSUJETTtS
A L'tMPOT SUR LES BENEFtCES
DE L'EXPLOTATtOM AGRICOLE
Vichy, 13 février. Parmi les refor-
mea epporMes ~)!tt ia !oi fiscale promut-
guée ce maHïi figure la suppression des
articles M et M du code générât des im-
pôts directs.
Ces textes Msujettissaient & j'impût sur
,tes Mnëfises de rexp!oitat!oa agricoie.
sous reserve de certaines dérogations. Jtes
parcs, jardins, avenues, pièces d'eau, et
tous tes terrains reserves au Dur agré-
ment ou spéciaiement aménages pour la
chasse, ainsi que les terrains non eu!U-
ves destines a ta construction. (O.F.I.)
De nouvelles catégories de jeunes gens exemptées
de t'incorporatfon dans tes chantiers de !a jeunesse
Vtch)'; tt féïrter. Pour tes jeune!
gans reaida.nt ea mne sud. H a etA m-
dtquQ, d~ns (t« prÈcedonts eontmani-
ta~. les datas d~ convocation da.Qt
tes ch&ntt&ts (te t~ jouue~se pour ceux
d'entre etuc n6~ du t'~ ~anTter M 31
mtt t92t et t<*s tJtpes t)e suj~Ja ou
d'exMnptiM) dont i)~ peuvent bénëft-
cier.
I.« fttrecMOtt g~~Mï~ (tM Chanttft
Seront a~sUnttés &UK jeo.)ies jfMU
dont l'exem~tiom t
t* Les tonnes Kans appartenant au
oersonnet des formations mlUtairM de
)A defensp Miti-f~rtonne et !Mt premtef
rë~tment
M Les et&vc~ des éeotes du corp~ cl-
Ttt de santé, tte s&nta nav&ie et du
commtMMiat de !& majtna
3* L
foocMpe tte po
oufOtt tm prapr~ctttfre foncier t<*ttt<
~eo
Kfi~t pour ~tre <'OMM
SUR LES DtVERS FRONTS
Les vMents combats continent ~l'ouest de Icherkassy
LA VILLE DE LOUGA A ÉTÉ ÉVACUÉE
Gr&nd quartier g&n6r&t du Fu~h-
per. 14 février. C'omntMtttq~
AM *<<<)~*t de Krttot-Reft. «e* «ttaoue*
teeatM de* Seviets
t)'oupe< poursu)*ent teur* duret attaouM
et teura~ombata défen~tt*. tM ehar* *e-
vMti
Entre
Mcttur, du ta janvier au 10 ftvrXr, not
treuHM Mutentm por des formations d'a-
yiont de combat et de batai))e ont. par
)eur eptniatreté, rendu xainnuc))et tentati~ee de percée de trente di-
wieient d'intanterte et de nembreusee for-
Rejet d'une Muvet!e peneMon a~-amenca!ne
DANS LE CENTRE DE CASSMO
En ttatie méridional, dan* ta secteur de
MsMune. ta Journée d'hier s'est émuiée
sems engagements imoortants. OM améiie-
t rattons tocatea de nos positions o'nt pu
) ) ttre réatisétt Bar nM grenadiers. Mns
rencontrer une très forte résistance.
) Ces tormations .d'avions de combat et
de batatito ainsi afe des batteries t ton-
eue cortts ont attaotue hier de tour et
de nuit des rasMtnMemoats dt nawires et
entraves tes eetratiom d< déchargement
ds t'ennemi dans te secteur d'Anzto et de
Nettune.
Près de Bassine, ies comhats tiotents t*
sent peursuivis toute ia ieurnte d'hier.
Une neuweiie pénétration ennemie, «<<
des mobiles ont été tues -six autres, dont
detix officiers, ont ëM blasés dans te*
circonstances suivantes
Les forces de l'ordre comprenant unt
cinquantaine de gardes mobiles sous la
conduite du~ capitaine Jung patrouillaient
au sud-ouest du village d'E&ert. A un
moment donné. un groupe important de
rebelles. camouflés derrt&re un ntur df
neige, ouvrait te feu sur tes troupes de
l'ordre dont les hommes étaient en co-
lonne par, un. Le capitaine Jung fut griè-
vement Messe ainsi que le lieutenant Mo-
rel II y eut égatemfnt deux gardes tues
MM. Carriou et Lassato. et quatre gardes
blesses, le chef Boustaing. les gardes
Couty. Gabon et Raphanaut.
Les Messes ont été immédiatement trans
portes à l'hôpital d'Annecy où le capitaine
Jung est n-'ort des suites de ses blessures
(O.P.I.-Havas).
DEUX PRETRES SONT ASSASStMES
Agen. tt février. Deux oreu-es du
Lot-et-Garonne sont: tombés, mortellement
frappes sous les baltes des terroristes. Le
premier, l'abbe Marcel Uordier. desser-
vant Ja paroisse de Lévignac-de-Uuyecne,
en remptacement du titulaire actuelle-
ment prisonnier en Allemagne, a été
mortellement blessé samedi soir, sur la
voie publique, au moment où il venait de
prêcher une mission à Caumont-Sain'-
Sauveur.
Dimanche matin, c'est l'abbé Lauou.
âgé de M ans, cure de Lottbez-Vernac.
qui est tombé dans les mêmes ctreons.
tances, alors qu'il revenait de dire M
messe dans l'une des trois paroisses qu'il
desservait.
OEMAtN 4 PA8ES
t* L<~ inscrite majKtntes inscrite &
on r
5<' Les jeunes goos récti~rement en
S;a.g~
&* Les jeuBM gêna v~nce t'tpttpt. dstns tas chantiers et se
trouvent actoeHement en possession tte
leur ttrtific&t
Sont coMtd6r6s comitM étudtants et
peuvent obtenir nn surets ju~qu'.m t5
Juta t"t< tes ~eanes e~Mis candittats à
un exajncn ou & un concours f!u( ont
fatt
vembre ttM et pr6par&nt tn concours
ou un OMJn~n pour 1& Un tte i'stna~e
!sco!ai~ (O.F.t.-Hava~t.
t.ES JEUWEB AOttTOULTEUM
DOtVENT REPOMORE A t.'AV«
OE COMVOCADOM
Ytchy M février. Les mtntstreï
de l'Aertcutture et dh TtSLYMt préci-
sent (t'un commun accord Que. coBLtrat-
rement aux tntormattotts
fatsant partie de ta tranche convo
<}u6e:tux chanticjs dt jeunesse.
'toiTent rejoindre IM groupements uM
ehttntiers aux dates ~ui ~nr ont 6t&
fixéex pac tce tvia da convat&titm.
Seut~ peuvent obtenir un sursit te<
jeunes Reas acs caMeorfes
mations Mindees, et eaust t t'enoem) dtt
partes étewées en hommes et en matériel.
Pré: de Vitehsk et au nord de Me*et. de
wtctente: attaoue: reneu
acha~nt~.
Entre )e tae ))men et te lae feipom,
dane auet
6enée* par t'ennemi )eur~ mouvements de
décroeha~e. wi))e d< Lousa a été éwa-
cuëe au eeura de ee* ottérattons. anres
destruetien dee in
mte ont eeheué. Les attaaues de net trm-
nes se Mnt poursumies av:e suoe&s.
Daos te secteur de Harta, t'aeti~tte
s'est accrue. Ptusieurs. pénétratfens des
betch<*f)(t ont pu 6tr* ~erreuiMées. La
lutte continue a*ee
awa)t atteint te centre de ta t)M< détrutte.
a MA immédiatement aonihitée.
Oans ta nutt du t2 au t3 février, d«
a
La nuit d'nUere. ta Luttwaffe, mettant
en ))sne d'tmnortantet formation) d'à'
wions de combat, a eiteoute par bonoe w)
sibtXtt une attaoue concentrée eontro
LondrM. Oet ineendiM étendus nretoquêt
par de nombreuMt bombes e*n
Au cours du bombardement
de Mme
Une fosee tombe
un début d'meendte
Rome. 14 février. Hi~r, au
cours du bfunta'rdement de Ro-
me. une fusée ~st tombée sur le
tMt du pansus pm).tificat à. la Cité
du Va.ttoan. et a provoque un dé-
but d'inoentdM qm a; pu être rapi-
dement maîtrise.
Le gouvernement britannique
teste de mmimiser tes effets
des bombardements allemands
sur Londres
BerKh. 14 février. On ttpprena que
M. ChurchiH a donné ordre au ministère
de l'Itiform&tion de renforcer la censure
pour tout ce qui a trait aux effets des
bombardements sur Londres. D'autre part,
tes journaiïstes britanniques se sonc vu
interdire t'acees aux quartiers sinistrés.
Le Premier britannique, dit-on, veut évi-
ter que les pays neutres atent connaissan-
ce des coups meurtriers portes a la ca-
pitate britannique par !a Luftwafte. n
espère ogatfment ma:ntenir < intact < le
toura~e des troupes destinées à l'invasion
du continent.
GREVES DE MINEURS
en NouveHe-GaHes da suj ]
Sydney. 14 février. Pour protcs-
ter contre ies mauvaises conditions de ) 1
h-a.vaji. 3.500 mineurs de NouYen~
Ga!)es du sud. se sont mis en nr&vc.
Us itppnrtjenncnt à <)ix principaox 1
charbonnasus et à trois mines moins
importantes. On estime que ie déficit ) (
quntidten de la production s'eteve. de
ce fait. à duuxc miite ton!~s.
PB'X CZ ~NOMMEMENT
9
France et cotontea tMtr. 950 t.
Etranger (Affr. rëduit) ~90 tr. 390 h-.
Htr.inger (autres pays) 935 << 44a
MDACTtON et ADMtMtSTRATtOM
PBOVISOIREME!~r
13. Rua du Pert. CLERMOMT FERRAMp
TeMpt). HMact. et Admintstr. 6T-0<
«!MïM Mt~Tttphfette
BtBATS~WEKtRCLERMOttT~~
0. C. P. CIemionM'errttnd 26-tM
t/ABAMMM
DTNE NEUTRALfTÉ
Les Etata-Unts et la Grand~Bre-
tagne VMn.nent de contraindre
l'Argentine à rompre avec l'atti-
tude d'à neutralité qui lui était
traditionneDe et qu'elle avait mê-
me pu conserver .pe'nd,ant la. pre-
mière gu&rre mondiale.
Le gouvern-ement de Buenos-
Aires s'est efforcé de r6(a.rder au-
tant que possibto cette décision.
La prassion était surtout forte du
e&te nord-américain; dans l'espoir
de conserver quelque liberté de
mouvement, le gouvernement &T-
gentin oherolM un appui du cOté
de ta Grand~BretagTie dont les in-
térêts en Argentine sont menacés
par les plans des Etats-Unis. Ma~s
Londres se déroba d&s I&rs la
volonté de Washington prévaut.
Les commentaires d~ la presse
étran-gére sur le$ événements qui
se sont déroutés en Amérique du
Sud reconnaissent la pression
qu'ont exercée les Etats-Uni~ et
la Grande-Bretagne depuis plu-
sieurs mois sur le seul Ktat latin
elMrc-itant à nM~fhtenir son indé-
pendance. Déjà il y a un an te
journal argentin C~tbindo' se
felieitajt d'e ia position de ~on
pays Nous avons pu conserver
la souveraineté de nos droits.
Nous avons conserve notre Itber-
t6 d'opinion et notre ttberté de
décision. U n'y a paa.jchez nous de
bNtSes américaines oonune a~ P6-
rou, au Bresit. au Venezuela. b
Au plus fort de la .crise l'opinion
puMique n'avait pas varié. Le
correspondait de l'agence Bouter
en Urueru.ay mandait en effet
Les milieux qui touchent de près
le ministère des Affaires étrangè-
res déclarent que la rupture des
relations de l'Argentine aveo fAx'e
rencontrera une forte opposition
de la G. 0. V.. tuuon d'officiers
supérieurs de l'armée qui sont
parti'a&ns du nation'a)!iame et de
l'isotationniame.
Les' AngIo-Amërt&ains pour oMo-
n!j' la soumission de l'Argentine
a leu-rs* désirs combinaient les
arrestaHons politiques avec les
sanctions ecohomioues. Au dâbut
de cette année un articile du « '11-
mes reprochait au gouvernement
argentin de ne pas tenif les pro~
messes faites au début de décem-
bre de faire lÈgitimer soA pouvoir
par un pebtiscite &t. de revenu' à
ta constitution Il estimait que
l'attitude de ce gouvernement était
suaceptiMe non seulement d'avoir
des répet'cnssions sur le plan in-
térieur mais encore d'être nm-
sibte à la sécurité de l'hémisphère
occidentale Il précisait La
neutralité préconisée par ta pré-
sident Uamirez contrecarre ouver-
tenieut la politique de guerre pa-
nam~ricaine. EHe ruine !a solida-
rité de~ natdons américaines. ·
Les représailles ecou'c'm~q.ues ont
également fait l'objet de commen-
taires dea journaux étrangers. Le
fait est révélé par une dépèotie
remontant au mois d'août dernier
du correspondant a Washington
de l'United Press L'office
de la conduite ~'conomique de I&
guerre américam a décidé d'an-
nuler toutes les Iicen<~s d'expor-
tation en direction de l'Argentine.
C&tte masure mettrAit virtuei;e-
a'ent fin a tout le com.me'rce en-
tre les Etats-Unis et'la république
MgeuUue..
Certaine témoi.g'tMges attestent
lue 'la pression des AngiIo-Amén-
:ain.s contre la position person-
~eHe de l'Argentine" se maintient.
mie cherche à amener ce pays a
t'engager à fond dans sa nouvel-
politique, j~e Times o obser-
ve danei ~n éditoriai que < la.
lierre dé toudM de la .politique
iu gouvertietnent Kamirez sera
['action qui suivra sa d.écisi.cM].. <
Le correspondant à Londros du
ournai « La Suisse proph~t~se
La rupture avec l'Axe poui'ra.jt
ionc être beaucoup plus une éia-
)e qu'un terminus dans l'aligne-.
nent de la politique de t'Argen-
ine En effet l'Argentine a t j
têtre maîtresse de sa des! j.
.es Anglo-Américains. pou'r
a.ire leu? poiitique persoi
~'ont pas craint ~e poner f.
la sou'veraineté .d'un
~'enfreindre Ie$ reg:eg du ciro;t
n' 1
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