Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 01 février 1944 01 février 1944
Description : 1944/02/01 (Numéro 1245). 1944/02/01 (Numéro 1245).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510863x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/01/2008
MARM t" FEVRÏER t944
N* tM5 158* ANNEE
1 FRANC
PRttt DE L'ABOMNEMEMT
6m
France et co)on)e< ~30 tr. Mo tr,
EtranKer (Affr. r~dutt) ieo fr. 360 fr..
Etranger (autres pays) a35tr. 440 fr,
JO~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES~
MOACTtON et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
0. «ne du Ptrt, CLERMONT-FERRAND
T6)6ph. RMact et Adtntnistr. 6T-0~
«tf«te Mt
06BATSAVEM)HOLERMONTFd
C. C. P. ) Otermont-Ferrund 28.495
Clermont-Ferrand, le 31 janvier
ACnVTTES SOVÏÉHQUES
Le projet des Soviets de modi-
fier leur constitution en vue
d'élargir les droits des républi-
ques fédérées faisant partie ds
l'Union soviétique est d'un inté-
rêt qui ne passe pas inaperçu.
Il s'agit, en donnant notamment
lé droit aux républiques fédé-
rées d'avoir des relations direc-
tes avec les autres puissances
étrangères, de leur reconnaître
(en apparence) une façon d'au-
tonomie, avec un semblant d'in-
dépendance. De telle sorte .aue
les autres pays à annexer plus
ou moins prochainement, aux-
quels on donnera l'illusion de
jouir de ces mêmes privilèges,
seront, en fait, intégrés dans
l'ensemble de l'Union, au même
titre que les autres républiques
soviétiques. Une agence de
presse suisse a fait remarquer
que < malgré la dissolution du
Komîntern. malgré l'insistance
des visées nationales russes, les
plans d'hégémonie révolution-
suaire des Soviets n'ont pas été
enterrés. Le nouveau projet
soviétique montre bien, ainsi
que l'estime le correspondant du
journal suisse Vb~sr~cM à Lon-
dres, que des m&sures ont dû
être envisagées par Moscou, à
la suite de la crise polonaise
< pour assurer l'accroissement
du territoire soviétique par l'ap-
port de nouveaux territoires
avoisinants. s
II est de toute évidence que
les visées nationales russes sont
largement dépassées. La préoc-
cupation dominante pour Mos-
cou est l'accroissement territo-
rial, bien au delà de la défense
du sol même. Et il est remar-
quable, ainsi que le note le cor-
respondant du ~oM~rec/tï, que
ce n'est pas par l'effet du
hasard si, dans le nom officiel
d'Union soviétique le mot Rus-
.szg ne figure pas cela signifie
qu'à Moscou, on n'admet pas de
limite territoriale à l'U. R. S. S.
C'est là d'ailleurs, la consé-
quence des principes émis par
Staline et les hommes de la
révolution d'octobre 1917. Le
correspondant ajoute < Ces
principes, dans le passé, ont
rendu possible l'annexion de
territoire en Extrême-Orient, et
ils peuvent être appelés à pren-
dre une importance particulière,
si. après cette guerre ou même
avant qu'elle finisse, l'Union
soviétique entreprend de nou-
veaux regroupements territo-
riaux en Europe. Le rattache-
ment des Etats-Baltes à l'Union,
pourrait par exemple, apparaître
comme une conséquence de ces
principes.
Les autres pays d'Europe, dans
les vues des maîtres de la poli-
tique de Moscou, suivraient le
mouvement. On clamerait bien
haut qu'ils conservent leur indé-
pendance, qu'ils continuent à
avoir leurs ambassadeurs, etc.
Mais Ils seraient bon gré, mal-
gré, fédérés, et sous l'emprise
de la grande puissance mi-euro-
péenne. mi-asiatique que fut tou-
jours la Russie. Celle-ci entretient
dans tous les pays de l'univers,
des partis agissants, qui, s'ils
prenaient le pouvoir n'auraient
qu'à se rattacher à l'Union des
Républiques Socialistes et Sovié-
tiques. dans laquelle ils seraient
hermétiquement encadrés. Le
monde entier peut être ainsi
considéré comme terre irrédente
du soviétisme russe. Les ambi-
tions de Moscou se manifestent
donc sur trois plans sur le
plan militaire, par l'armée rou-
ge sur le plan ethnique, par le
panslavisme et sur le plan
idéologique, par l'activité des
partis communistes dont l'ac-
tion est favorisée par les nou-
velles mesures qu'a élaborées
Moscou. On perçoit cette acti-
vité notamment, par la propa-
gande intense des Soviets, qui
se développe de plus en plus au
Maroc, en Tunisie et en Algérie.
L!RE AUJOURD'HUt
Doj/ett d'Mef. M~rce! UM rMMr/Ojv MOf~p/n. La
<:fKM
Kh'ord.
ATTAQUE M~CNMES
PAR LES BOM8ARB ALLEMANDS
Londres 30 Janvier. –'Dca bombardiers
aïlemands ont attaque hier soir la capi-
tale britannique. Apres avoir lancé des tu-
sëes éetatrantes, têt avi cargaisons de bombes a~ec méthode. Plu-
sieurs bombeB explosives de gros calibre
sont tombées dane ta zone de l'estuaire de
la Tamise. L'une des bombes a provoqué
une énorme explosion q~i a iUuminé te
ctet pendant plusieurs minute*.
SUR LES DIVERS FRONTS
Be ~rs combats sont en cours à t'Est et en !ta!i&
RAID TERRORISTE AMÉRICAIN SUR FRANCFORT
Grand quartier général du. Fuh-
rer, 30 janvier. COHtTMM~H~u~ dM
haM< co~~HtNTMtemcn~
Au nord-ouest de Kiroyearad. eu sud.
ouest de Tcherttassy et dans )e secteur
est et eupos soutiennent un dur combat détenait
centre d'importantes forces ennemies d'in
fantcr:e et de chars. Ators au'en cer.
tains points tes botehevitts sont parvenus
à s'infiltrer, teurs attaoues ont échoué
sur !e reste du fMnt et de tourdes certes
)eur ont été in
Dans )« sseteur au MKt de PogrMttchtoh,
d'importantes tercea ennemies ont été en-
ccrctéss au cours de nos centra-attaouee.
Maigre des tentatmes tinettes de diver-
ston [iui ont toutes éM répétées, ta des-
truction de ces forces est en cours.
A t'euest de Potonnote. ptusieurs )oca-
tites en< éM recrtses Mrs de nouvettes
awances de nos unités de chars. L'ennemi
a suM ta aussi des pertts éMtées.
Entre te Prinet et ta Bsrésina, toutes tes
tentatives des Sovtets pour éiarsir une
ooche or66< tors des derniers combats ont
échet!)i.
Entre te tac ttmen et te fMtfe de Fin-
tande, nos treuces ont rejeté en plusieurs
noin:s de fortes attaoues ennemies. De
durs combats sont en e~urs a*eo tes aot
chewihs. oui continuent a avancert'ouest et
En ttatie méridionate. dans te secteur
Mtnturno-Oastetforte et au nord-ouest de
San Etia, t'ennemi, aprparation d'artiiiefie, a nasse a nouveau &
t'attaoue sur un tarjte front. Au cours de
combats durs et. indécis, te mont Juga.
momentanément perdu, étt récris p.)r
nos troupes aprts de wtetents corps i)
corps.
Dans tes autres seetsurs. t'ennemi x été
rejeté au cours de durs combats «ut tut
ont coûté des pertes sanglantes.
M. Ph. Henriot montre la réalité du péri) bokhevique
et lui oppose la politique de collaboration
Lil:e. 30 janvi'er. M. PhUippe
Henriot, se'cre'tAiM d'Etat à l'In-
formation et à la Propagande a
prononcé à Lille, en présence
d'une assistance de plus de 5.000
personnes, un important discours
dans lequel if a montré )a réalité
du péril bolchevique et lui a op-
posé la politique de collaboration.
C'était la première fois depuis
l'armistice qu'un membre du gou-
vernement prenait la parole de-
vant les populations du Nord.
Longuement acclamé a son ar-
rivée. l'orateur souligne d'abord
qu'en devenant secrétaire d'Etat.
il n'a changé ni de cause, ni de
camp et que la propagande qu'il
a me.rbée n'a. ces&é d'être au servi-
ce de la vérité.
On a dtt. on a même répète. et
Dieu mo pardonne jusque dans les
châtres, que )e boichevtsme avatt changé.
a-t-i) dëciaré notamment.
Ouvrez tes yeux et regardez ai te botct.e-
v:sme est un.: rfaiite abstraite. M. Marty
qut règne A Alger est une rea)it< bien
concrète et tut. en tout cas. n'a pas
change.
On dit aussi que tes Anglais et les
AmerioUns empêcheront tes botchevtqu~
de s'emparer de t!t France. Eh bien, non I
Ou t'Allemagne sera tictorteuse. ou le
botchevisme s'instaUera partout. Voyez le
contttt polono-sovietique. On )t fatt ta
guerre pour maintentr ies fronMeres polo-
natsM de 19M et aujourd'hui Staline dit
qtf'it ne reconnatt pM ces frontières.
C'eat Statine qui commande et st demain
tes Angio-Americatns créent un second
front, c'est parce que Moscou l'aura or-
donne.
Après avoir évoqué la menace
d'invasion qui pesé sur l'Allema-
gne, M. Philippe Hen.riot affirme
que les Angio-AmérIcains se se-
ront partagé nos possessions colo-
niales bien avant la fin de la
guerre.
Us n'ont pas sacrifié tant d'hommes et
tant d'argent, pour nous offrir sur un
plateau ce qu'Hs ont conquis.
Parlant de )a potitique de cofla-
boration, le secrétaire d'Etat admet
qu'eue implique parfois des sa-
crifices pénibles.
Mais tant de gens meurent sur ïes
;hamps de bataiJie. que l'effort demanda
tux Français doit nous parattre moins
ourd.
D'aitfsurs. on n'a pas demandé aux tra-
faUieurs français de travaHier pour t'AJie-
nagne. mais en AJtemagne, pour ta France
l'Europe.
« La victoire de FAuemagne signifie ïa conservation
de FEurope et !a victoire de rU.R.SJS. sa destruction ))
d6c
Grand quartier gênerai du Ftiltrer.
30 janvier. A l'occasion du tie anhi-
versa.ire de la prise du pouY~tr par
le;) nationaux-Mcial.stea. le J~tiJtrer a
prononce, de son ~rand quartier gé-
néral. un discours à l'adresse du peu-
ple allemand.
U a tout d'abord constate qu'au
Sur ta tête do pont de Nettuno, t'enut
m) est resté hier encore dan* t'expec'
tive et n'a attaqué qu'en un point, et
sans succès. avee)'effeotif d'un bataition.
La Luftwaffe a attaqué a nouveau te
M janvier des bateaux ennemis au )art:e
de Nottuno et a coûté un contre-to'pd-
leur, ainsi que deux carsos jaugeant en-
sembie H.OM tonnes. Quatre autres na-
vires de ce dernier type, d'un tonnage
gtoba! de M.MO tonnes, ainsi qu'une pé-
niche de débarquement, ont été endomma-
ges.
t-a LuftMaffe a dooe coûté depuis te 22
janvier, en attaquant ta ftotto debarouement fnnemia, cinq contre-torpi)-
'eure. etna cargos Jaugeant ensemble
ÏT.OOO tonnet et sept péniches do débar-
auement, d'un tonnate totat de 14.000
tonnes. Trait croiseurs, 6i)[ contre-torpit.
ieurs, <1 carsos, jaugeant ensembie
20<.OM tonnes, ainsi aue 19 péniches de
débarquement ont été endommagés. Une
partie de ces bâtiments peut être M)).
sidérée comme détruite;
Des formations de bombardiers améri-
cains ont effectué te M janvier une attN
qu< terroriste contre ta otie de Francfort.
sur-ie.Metn. Un srand nombre de Dites,
de bombes expiosiwM et itcendiaires cnt
été Jetées causant des dégâts et des tn
oondies importants dans ptusieurs au;
tiers de ta «i)!e, pius particuttèrement
dans te centre, détruisant des mo')ument<
historiques d'une wateur irremptacabte.
La population a subi des pertes.
Seion tes informations parvenues jus-
au'à présont, 61 avions ennemis, pour !a
ptupart des bombardiers quadrimoteurs,
ont été abattus au-dessus de Francfort et
<9s territoires occupes do i'Ouost.
D'importantes formations de ta Luft-
Maffe ont a neuxeatt attaqué Londres
dans ta soirée d'hier. De grands incendies
et de fortes explosions ont été observés.
Au cours d'une allocution prononcée à Lille
L'Allemagne et ta France ont )uttë l'une
contre t'autre < fois en 150 ans. La France
a remporte deux fois ta victoire et t'Atte-
magne deux fols aussi. Nous sommes donc
à égalité Et deux grands peuptes qui ont
fait ainsi leurs preuves peuvent tout de
même se donner la main.
Est-il indispensable que tous tes 25 ans
tes fils des deux pays ne se rencontrent
que dans tes cimetières ? En vérité, tes
descendants des bâtisseurs de ta cathedrate
de Reims ont ptus d'affinités avec ceux
dont tes ancêtres ont édifié ta cathédrale
de Cotogne qu'avec tes constructeurs des
abattoirs de Chicago.
Puis l'orateur poursuit
Nt te Maréchat. ni te président Lavât et
tous ceux qui suivent & leurs côtes ta route
semée de pièges, ne sont capables de vous
sauver sans vous. Bs ont prit votre tête
et non votre p:ace. Ne soyez pas des spec-
tateurs. soyez vraiment acteurs dans tous
tes actes de votre vie et acceptez toutes
tes épreuves comme une rançon.
Et, Évoquant l'anecdote du che-
valier prisonnier, M. Philippe Hen-
riot conctut au mitieu de l'émotion
générale par cette apostrophe una-
nimement apptaudie
C'est ta France qui est aujourd'hut cap-
tive. Qui voudrait taisssr à d'autres te
soin de ftter sa quenouitte pour payer sa
rançon ? (O.P.l.-Havas).
LES RELATMNS H!SPANO-ANGLO-AMËR!CA!NES
Perp'gnan. 30 janvier. AprÈ~ la
X'upturo dos relations diplomatiques
entre ['Argentine et t'Axe, obtenue sous
la. presston constante, tant économique
que~politique. des Etats-Unis et de Ça
Grande-Bretagne. l'annonce de ta sus-
pension des livraisons de carburants
liquides a l'Espagne revêt une signifi-
cation particulièrement gMYe.
H s'agit la, en effet, d'une décision
f}ui risque d'entrainer une a~~raYation
des conditions Économiques déjà d!ffi-
cHes qui régnaient dans Ça penfnsuta
du fait du demi-biocus angio-américain
qui. depuis te début des host lites. ne
laissait parvenir qu'au compte-goutte.
dans tes ports espagnols, non seulement
l'essence. ma.fs '.es produits alimentai-
res nécessaires à la vie même du
peuple espagnol et les matière!, indus-
tr~eUfs indispensables à la reconstruc-
tion de son économie délabrée par
quatre ans) de guerre cfvKe.
Cette mesure qut peut. du jour au
lendemain, paralyser les transports
routiers, vitaux dans un pays dont le
réseau fcfroviaire est assez peu deve-
seuK. do cette 5* année de guerre ceux
9U<.mcthodt~Mement oeateni te ~eu tont aM~om-a'huf mette:
pdr :Mt. ~UMt gueUe 9x0 !0tt ! cette tutte o~o.ntesoue. !e rot:e de la
CrtMfftfemeM terma affirmé le Fuhrer. 9.u'Mtt se!?7M!cn<. ou bten :'F.B.& La t~tetofre
de t'/tMemo~ne s!p?ttf (te t'FMr~pe et M t~tcS.S. M (îMtrucMcm.
Le Fuhrer a souF.gne que, pour la
Orande-Brcta~ne et les Kta.ts-Un)s. U
ne s'agit pas de savoir s), après
guerre, ils auront la volonté de com-
battre le bolehevisme. mais seulement
s'tls seront capaMes de se défendre
contre lut. sur leur propre territoire.
Ça que C'&urope peut espérer des An-
gto-Am&rica~Qs. après le conflit actuel,
est amplement illustré par leur atti-
tudo face au conflit polono-soviotiquo.
Comme Ces Etats baltes et la Finlande.
ia Pologne, en dépit du pacte d'assis-
tance, est abandonnée et sacrifiée.
Tous les peMp~s. mente cem; du sud-
est europeett. a proclamé le Fubrer.
S!t6tttcnt ~arce ~Me chamt)MSpa&te d'empêcher gué !e< efene-
MCnts ~e pren.fMftt Mne te~ tournure
au cas d'MTte utctotre so~ttittoue Et
cecf non seM!e!n!«M «contaminée par !e toJchet~ne. tnatt
encore parce ~u'un EMt t/u! s'e~t "Ot«;
aM )Mcette peste.
Et le Futirer a insisté sur le fait
que, si Je Reich s'ecrouiatt. aucun au-
tre Etut d'Europe ne pourrait oppo
ser à la nouveilo invaaiou des Huns
une résistance eMicace.
Il a rappclë alors une nouvelle fois
ce qu'était l'AUemagn~ de la. IMpuMi-
quo de Weimar et les difficultés
innontbrabtes. intérieures et extérieu-
res, que le mouvement nationat-socia-
li&te a dû surmonter pour créer l'état
unitaire capable de résister efficace-
ment aux épreuves de l'avenir.
f.e tm«0)M:-soctaM~nM. a-t-il déclaré,
pour~u~fet a.t ~attte son erotuMon. /t eMf'Mra d la
~KtMrte tftternpour nttner t.ntcrieMrctneni notre na-
tion. Car. sexf. t'~fat ouf. (i t'intertew.
/0!/erspOMr, d t'e.rterteMr. su botchetttsme
Le F'jhrer a affirmé ensuite qu'on
déclenchant cetto deuxième guerre
mondiale. )a juiverie a aidé à faire
counaitre aux autres nations la solu-
tion objective de la question juive.
It a. expri'mé enfin sa conviction
tMManse terminer par uno victoire alleman-
de et européenne, sur les assaillants
criminois de l'est «t do l'ouest. Cette
conviction estdu soldât allemand du front qui com-
bat avec tou~e la vailta.nce dont il est
capable et suj* celui de l'arriéra qui.
malgré les attaLvtaUon an~ioantericalne. poursuit In-
fatigablement sa t&cne héroïque.
Lft i2° année notre peMpte tn)j)0ser cpreufcs très duret rtcre. a conclu Ce Fuhrer. mat~ cueMe
sott/yte dc:)s'ap d noufeau ceM.E (fut. f<< a tcur
fof. ont ~fttt !et rance et fermeté. M<[~re toufe: te~ ac-
cette [M«e M temttner !?ra)M!e ffctotre du ae
La répression ds! banditisme
DES BAMDtTS ARMES OEROBENT
6.0M KtLOS DE CRUYEM
Lyon. 30 Janvier. tjeudi, vers ti) h. 30. une'vingtaine de ban-
4tta dont otusicurg étaient arm< ont
fait irruption chei! un nftineur. Pendant
que ptusieur* individu* cardaient ceiut-ct
vue &intf que s* ftmiile, )e< autres
chare~rent eur trott camionoetteN 190
'neules de gruyère, représentant un poids
totat de e.OtO jciios. (O.F.I.-Havas.)
loppé. vient couronner toute une série
de démarches, d'intervent.on~ et même
d'.ncidents. Elle est ~'inspiration poli-
tique caractérisée comme l'avoue du
resta clairement une note menaçante
diffusée par t'agence américaine UnL-
ted rrM9. déclarant qu'il etiut pOMtMe
9'< aMff'<.(n.(t!-ro tn.ptstentMu-
tM rctoCont economt~ueti/tx. 0~ M-coche tMt, d'autre part. d
<~«ta rMptMM ftet ff,[fttto?tt dtptomaMe.MCt
entre ~n~fo-~tnx'r~attx e< r~spa-
~Me M< po~stbte, ett Le PVeto-ror~ rfmct du !3 janvier <9er-
nter Ia.issa.it du reste prévoir un d6
veîoppement de la situation et expit-
qua.t ~9 vraies raisons de ce raidis-
sement des ra~atioos hi~pano-angto-
americaines torsqu'H disait que t'/)n-
f/teferre a ;)ort<' fa, no)t-~t<(yc)' ~ne pour poMtotr matjttfojre: en ~ynt~M~te. exercer sur ce pftt/ K7M pres-
!ion p:tM ~orte. (O.F.t.-HaYas).
sm~ !a BM~
par Ce&rtd LOM5-MR~y 1
Pour i& première fots. au cours
de cette gu&rre. on a vu apparaî-
tre de nouvelles formes d'interven-
tion ou de non-imerv&ntion dans
un conflit arme.
J'usqu'alors la neutralité donnait
des droite et obligeait à des de-
voirs, celui de tenir la balance
égale entre tous Jes belligérants
c'est la règle fondamentale de la
Conférence de La Haye de 1907;
c'est la neutralité classique, le ré-
gime de la clarté.
Depuis lors, s'est instauré le r6
gime de la confusion, qu'on pour-
rait appeler romantique il dérive
des idées de Rousseau, d'après les-
quelles la nature humaine étant
b&nne il. suffit que les hommes se
connaissent mieux pour qu'ils lais-
sent dominer leurs penchants na-
turels en réunissant autour d'u-
ne table .les dirigeants des co'm-
munautés humaines, on assure la
paix. C'est le sens du traité de
Versailles de 1919 &t du pacte
Bri.and-Kellog de 1928. En orga-
nisant une communauté politi-
que des 'nations ~et en mettant la
guerre hors la loi, on prohibe par
là même la neutralité. Si en effet
un Etat prend l'initiative d'une
guerre, 'U viole ce~ deux pactes et ·
toutes les nations doivent appli-
quer contre .lui les sanctions. Le
mal s'est dresse contre le bien et
on n'est pas neutre entre le bien
et le mal. Quand un membre
d'une communauté porte atteinte
à la loi de la communauté, tous
les autr&s sont engages à facili-
ter Ja répression du délinquant
ainsi eh est-il dans la commu-
nauté nationale ainsi en devrait-
il ëtire "dans la communauté m-
ternationale.
Mais comme les faits sont plus
efficaces que les théories, un
grand nombre de nations échap-
pèrent à la logique, soit totale-
ment. soit partiellement. C'est
pourquoi les unes proclamaient
leur neutralité à l'ancienne mode,
totale, absolue, rigoureuse, com-
portant l'égalité des traitements
& 1'ë.gard des belligérants, et les
autres une neutralité Élastique.
relative, partiaMe, atténuée ces
dernières qualifièrent leur état
on vit apparaître, avec l'Italie et
l'Espagne, la non-belligérance
on. eut des neutralités avec des
différences spécifiques, comme au
temps des sanctions, des puissan-
ces acceptaient de participeT des
sanctions militaires, d'autres a
des sanctions économiques, d'a.u~
très a des sanctions financières,
d'autres se bornaient à de.~ sanc
tiens morales condamnant l'a-
gresseur. Durant le conflit actuel,
des Eta'ts. tout en maintenant
leur abstention militaire, donnè-
rent assistance à des belligérants
en accarda,nt des concessions
qu'ils fondaient soit ~ur leur po-
sition diplomatique ancienne.
comme le Portugal, soit sur leur
situation géographique, comme la
Suède, soit sur la position inter-
nationale de J,'Etat et ses besoins
économiques, comme 'l'Irlande,
soit sur la solidarité continentale,
comme l'Argentine.
On, constate ainsi que l'adhésion
a une communauté politique d&~
Etats, au Heu de les prémunit
contre la guerre, selon l'intention
des promoteurs de cette institu-
tion internationale. tend à les en-
traîner dans le conflit; d'une part
les belligérants cherchent à les y
faire participer, à titre de sanc-
tion d'autre part les principes
rigoureux de la neutralité se di-
luant en rëgt&s d'opportunité ne
les préservent plus de pressions
tendant à obtenir d'eux des mo-
des d'assistances fragmentaires
les forts trouvent dans cette incer-
titude des facilités pour agir sur
les faibles.
Ainsi tapdis que l'in.-titutton
d'organisations internattOtMfes
d'ordre technique, éco'nomiqups.
financières, religieuses, culturel-
les ne pMJt qu'amener un rMse-r-
rement réel des re:ations humai-
nes. l'établissement de cofnmu-
nau'tés politiques internationatos
restreint les souverainetés natto-
n.a)es. avec les cooséfjuctx'cs.da
toute nature que comporte en
tait notamment il abat une des
N* tM5 158* ANNEE
1 FRANC
PRttt DE L'ABOMNEMEMT
6m
France et co)on)e< ~30 tr. Mo tr,
EtranKer (Affr. r~dutt) ieo fr. 360 fr..
Etranger (autres pays) a35tr. 440 fr,
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POLITIQUES ET LITTÉRAIRES~
MOACTtON et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
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T6)6ph. RMact et Adtntnistr. 6T-0~
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C. C. P. ) Otermont-Ferrund 28.495
Clermont-Ferrand, le 31 janvier
ACnVTTES SOVÏÉHQUES
Le projet des Soviets de modi-
fier leur constitution en vue
d'élargir les droits des républi-
ques fédérées faisant partie ds
l'Union soviétique est d'un inté-
rêt qui ne passe pas inaperçu.
Il s'agit, en donnant notamment
lé droit aux républiques fédé-
rées d'avoir des relations direc-
tes avec les autres puissances
étrangères, de leur reconnaître
(en apparence) une façon d'au-
tonomie, avec un semblant d'in-
dépendance. De telle sorte .aue
les autres pays à annexer plus
ou moins prochainement, aux-
quels on donnera l'illusion de
jouir de ces mêmes privilèges,
seront, en fait, intégrés dans
l'ensemble de l'Union, au même
titre que les autres républiques
soviétiques. Une agence de
presse suisse a fait remarquer
que < malgré la dissolution du
Komîntern. malgré l'insistance
des visées nationales russes, les
plans d'hégémonie révolution-
suaire des Soviets n'ont pas été
enterrés. Le nouveau projet
soviétique montre bien, ainsi
que l'estime le correspondant du
journal suisse Vb~sr~cM à Lon-
dres, que des m&sures ont dû
être envisagées par Moscou, à
la suite de la crise polonaise
< pour assurer l'accroissement
du territoire soviétique par l'ap-
port de nouveaux territoires
avoisinants. s
II est de toute évidence que
les visées nationales russes sont
largement dépassées. La préoc-
cupation dominante pour Mos-
cou est l'accroissement territo-
rial, bien au delà de la défense
du sol même. Et il est remar-
quable, ainsi que le note le cor-
respondant du ~oM~rec/tï, que
ce n'est pas par l'effet du
hasard si, dans le nom officiel
d'Union soviétique le mot Rus-
.szg ne figure pas cela signifie
qu'à Moscou, on n'admet pas de
limite territoriale à l'U. R. S. S.
C'est là d'ailleurs, la consé-
quence des principes émis par
Staline et les hommes de la
révolution d'octobre 1917. Le
correspondant ajoute < Ces
principes, dans le passé, ont
rendu possible l'annexion de
territoire en Extrême-Orient, et
ils peuvent être appelés à pren-
dre une importance particulière,
si. après cette guerre ou même
avant qu'elle finisse, l'Union
soviétique entreprend de nou-
veaux regroupements territo-
riaux en Europe. Le rattache-
ment des Etats-Baltes à l'Union,
pourrait par exemple, apparaître
comme une conséquence de ces
principes.
Les autres pays d'Europe, dans
les vues des maîtres de la poli-
tique de Moscou, suivraient le
mouvement. On clamerait bien
haut qu'ils conservent leur indé-
pendance, qu'ils continuent à
avoir leurs ambassadeurs, etc.
Mais Ils seraient bon gré, mal-
gré, fédérés, et sous l'emprise
de la grande puissance mi-euro-
péenne. mi-asiatique que fut tou-
jours la Russie. Celle-ci entretient
dans tous les pays de l'univers,
des partis agissants, qui, s'ils
prenaient le pouvoir n'auraient
qu'à se rattacher à l'Union des
Républiques Socialistes et Sovié-
tiques. dans laquelle ils seraient
hermétiquement encadrés. Le
monde entier peut être ainsi
considéré comme terre irrédente
du soviétisme russe. Les ambi-
tions de Moscou se manifestent
donc sur trois plans sur le
plan militaire, par l'armée rou-
ge sur le plan ethnique, par le
panslavisme et sur le plan
idéologique, par l'activité des
partis communistes dont l'ac-
tion est favorisée par les nou-
velles mesures qu'a élaborées
Moscou. On perçoit cette acti-
vité notamment, par la propa-
gande intense des Soviets, qui
se développe de plus en plus au
Maroc, en Tunisie et en Algérie.
L!RE AUJOURD'HUt
Doj/ett d'Mef. M~rce! UM rMMr/Ojv MOf~p/n. La
<:fKM
Kh'ord.
ATTAQUE M~CNMES
PAR LES BOM8ARB
Londres 30 Janvier. –'Dca bombardiers
aïlemands ont attaque hier soir la capi-
tale britannique. Apres avoir lancé des tu-
sëes éetatrantes, têt avi
sieurs bombeB explosives de gros calibre
sont tombées dane ta zone de l'estuaire de
la Tamise. L'une des bombes a provoqué
une énorme explosion q~i a iUuminé te
ctet pendant plusieurs minute*.
SUR LES DIVERS FRONTS
Be ~rs combats sont en cours à t'Est et en !ta!i&
RAID TERRORISTE AMÉRICAIN SUR FRANCFORT
Grand quartier général du. Fuh-
rer, 30 janvier. COHtTMM~H~u~ dM
haM< co~~HtNTMtemcn~
Au nord-ouest de Kiroyearad. eu sud.
ouest de Tcherttassy et dans )e secteur
est et eu
centre d'importantes forces ennemies d'in
fantcr:e et de chars. Ators au'en cer.
tains points tes botehevitts sont parvenus
à s'infiltrer, teurs attaoues ont échoué
sur !e reste du fMnt et de tourdes certes
)eur ont été in
Dans )« sseteur au MKt de PogrMttchtoh,
d'importantes tercea ennemies ont été en-
ccrctéss au cours de nos centra-attaouee.
Maigre des tentatmes tinettes de diver-
ston [iui ont toutes éM répétées, ta des-
truction de ces forces est en cours.
A t'euest de Potonnote. ptusieurs )oca-
tites en< éM recrtses Mrs de nouvettes
awances de nos unités de chars. L'ennemi
a suM ta aussi des pertts éMtées.
Entre te Prinet et ta Bsrésina, toutes tes
tentatives des Sovtets pour éiarsir une
ooche or66< tors des derniers combats ont
échet!)i.
Entre te tac ttmen et te fMtfe de Fin-
tande, nos treuces ont rejeté en plusieurs
noin:s de fortes attaoues ennemies. De
durs combats sont en e~urs a*eo tes aot
chewihs. oui continuent a avancer
En ttatie méridionate. dans te secteur
Mtnturno-Oastetforte et au nord-ouest de
San Etia, t'ennemi, aprparation d'artiiiefie, a nasse a nouveau &
t'attaoue sur un tarjte front. Au cours de
combats durs et. indécis, te mont Juga.
momentanément perdu, étt récris p.)r
nos troupes aprts de wtetents corps i)
corps.
Dans tes autres seetsurs. t'ennemi x été
rejeté au cours de durs combats «ut tut
ont coûté des pertes sanglantes.
M. Ph. Henriot montre la réalité du péri) bokhevique
et lui oppose la politique de collaboration
Lil:e. 30 janvi'er. M. PhUippe
Henriot, se'cre'tAiM d'Etat à l'In-
formation et à la Propagande a
prononcé à Lille, en présence
d'une assistance de plus de 5.000
personnes, un important discours
dans lequel if a montré )a réalité
du péril bolchevique et lui a op-
posé la politique de collaboration.
C'était la première fois depuis
l'armistice qu'un membre du gou-
vernement prenait la parole de-
vant les populations du Nord.
Longuement acclamé a son ar-
rivée. l'orateur souligne d'abord
qu'en devenant secrétaire d'Etat.
il n'a changé ni de cause, ni de
camp et que la propagande qu'il
a me.rbée n'a. ces&é d'être au servi-
ce de la vérité.
On a dtt. on a même répète. et
Dieu mo pardonne jusque dans les
châtres, que )e boichevtsme avatt changé.
a-t-i) dëciaré notamment.
Ouvrez tes yeux et regardez ai te botct.e-
v:sme est un.: rfaiite abstraite. M. Marty
qut règne A Alger est une rea)it< bien
concrète et tut. en tout cas. n'a pas
change.
On dit aussi que tes Anglais et les
AmerioUns empêcheront tes botchevtqu~
de s'emparer de t!t France. Eh bien, non I
Ou t'Allemagne sera tictorteuse. ou le
botchevisme s'instaUera partout. Voyez le
contttt polono-sovietique. On )t fatt ta
guerre pour maintentr ies fronMeres polo-
natsM de 19M et aujourd'hui Staline dit
qtf'it ne reconnatt pM ces frontières.
C'eat Statine qui commande et st demain
tes Angio-Americatns créent un second
front, c'est parce que Moscou l'aura or-
donne.
Après avoir évoqué la menace
d'invasion qui pesé sur l'Allema-
gne, M. Philippe Hen.riot affirme
que les Angio-AmérIcains se se-
ront partagé nos possessions colo-
niales bien avant la fin de la
guerre.
Us n'ont pas sacrifié tant d'hommes et
tant d'argent, pour nous offrir sur un
plateau ce qu'Hs ont conquis.
Parlant de )a potitique de cofla-
boration, le secrétaire d'Etat admet
qu'eue implique parfois des sa-
crifices pénibles.
Mais tant de gens meurent sur ïes
;hamps de bataiJie. que l'effort demanda
tux Français doit nous parattre moins
ourd.
D'aitfsurs. on n'a pas demandé aux tra-
faUieurs français de travaHier pour t'AJie-
nagne. mais en AJtemagne, pour ta France
l'Europe.
« La victoire de FAuemagne signifie ïa conservation
de FEurope et !a victoire de rU.R.SJS. sa destruction ))
d6c
Grand quartier gênerai du Ftiltrer.
30 janvier. A l'occasion du tie anhi-
versa.ire de la prise du pouY~tr par
le;) nationaux-Mcial.stea. le J~tiJtrer a
prononce, de son ~rand quartier gé-
néral. un discours à l'adresse du peu-
ple allemand.
U a tout d'abord constate qu'au
Sur ta tête do pont de Nettuno, t'enut
m) est resté hier encore dan* t'expec'
tive et n'a attaqué qu'en un point, et
sans succès. avee)'effeotif d'un bataition.
La Luftwaffe a attaqué a nouveau te
M janvier des bateaux ennemis au )art:e
de Nottuno et a coûté un contre-to'pd-
leur, ainsi que deux carsos jaugeant en-
sembie H.OM tonnes. Quatre autres na-
vires de ce dernier type, d'un tonnage
gtoba! de M.MO tonnes, ainsi qu'une pé-
niche de débarquement, ont été endomma-
ges.
t-a LuftMaffe a dooe coûté depuis te 22
janvier, en attaquant ta ftotto de
'eure. etna cargos Jaugeant ensemble
ÏT.OOO tonnet et sept péniches do débar-
auement, d'un tonnate totat de 14.000
tonnes. Trait croiseurs, 6i)[ contre-torpit.
ieurs, <1 carsos, jaugeant ensembie
20<.OM tonnes, ainsi aue 19 péniches de
débarquement ont été endommagés. Une
partie de ces bâtiments peut être M)).
sidérée comme détruite;
Des formations de bombardiers améri-
cains ont effectué te M janvier une attN
qu< terroriste contre ta otie de Francfort.
sur-ie.Metn. Un srand nombre de Dites,
de bombes expiosiwM et itcendiaires cnt
été Jetées causant des dégâts et des tn
oondies importants dans ptusieurs au;
tiers de ta «i)!e, pius particuttèrement
dans te centre, détruisant des mo')ument<
historiques d'une wateur irremptacabte.
La population a subi des pertes.
Seion tes informations parvenues jus-
au'à présont, 61 avions ennemis, pour !a
ptupart des bombardiers quadrimoteurs,
ont été abattus au-dessus de Francfort et
<9s territoires occupes do i'Ouost.
D'importantes formations de ta Luft-
Maffe ont a neuxeatt attaqué Londres
dans ta soirée d'hier. De grands incendies
et de fortes explosions ont été observés.
Au cours d'une allocution prononcée à Lille
L'Allemagne et ta France ont )uttë l'une
contre t'autre < fois en 150 ans. La France
a remporte deux fois ta victoire et t'Atte-
magne deux fols aussi. Nous sommes donc
à égalité Et deux grands peuptes qui ont
fait ainsi leurs preuves peuvent tout de
même se donner la main.
Est-il indispensable que tous tes 25 ans
tes fils des deux pays ne se rencontrent
que dans tes cimetières ? En vérité, tes
descendants des bâtisseurs de ta cathedrate
de Reims ont ptus d'affinités avec ceux
dont tes ancêtres ont édifié ta cathédrale
de Cotogne qu'avec tes constructeurs des
abattoirs de Chicago.
Puis l'orateur poursuit
Nt te Maréchat. ni te président Lavât et
tous ceux qui suivent & leurs côtes ta route
semée de pièges, ne sont capables de vous
sauver sans vous. Bs ont prit votre tête
et non votre p:ace. Ne soyez pas des spec-
tateurs. soyez vraiment acteurs dans tous
tes actes de votre vie et acceptez toutes
tes épreuves comme une rançon.
Et, Évoquant l'anecdote du che-
valier prisonnier, M. Philippe Hen-
riot conctut au mitieu de l'émotion
générale par cette apostrophe una-
nimement apptaudie
C'est ta France qui est aujourd'hut cap-
tive. Qui voudrait taisssr à d'autres te
soin de ftter sa quenouitte pour payer sa
rançon ? (O.P.l.-Havas).
LES RELATMNS H!SPANO-ANGLO-AMËR!CA!NES
Perp'gnan. 30 janvier. AprÈ~ la
X'upturo dos relations diplomatiques
entre ['Argentine et t'Axe, obtenue sous
la. presston constante, tant économique
que~politique. des Etats-Unis et de Ça
Grande-Bretagne. l'annonce de ta sus-
pension des livraisons de carburants
liquides a l'Espagne revêt une signifi-
cation particulièrement gMYe.
H s'agit la, en effet, d'une décision
f}ui risque d'entrainer une a~~raYation
des conditions Économiques déjà d!ffi-
cHes qui régnaient dans Ça penfnsuta
du fait du demi-biocus angio-américain
qui. depuis te début des host lites. ne
laissait parvenir qu'au compte-goutte.
dans tes ports espagnols, non seulement
l'essence. ma.fs '.es produits alimentai-
res nécessaires à la vie même du
peuple espagnol et les matière!, indus-
tr~eUfs indispensables à la reconstruc-
tion de son économie délabrée par
quatre ans) de guerre cfvKe.
Cette mesure qut peut. du jour au
lendemain, paralyser les transports
routiers, vitaux dans un pays dont le
réseau fcfroviaire est assez peu deve-
seuK. do cette 5* année de guerre ceux
9U<.
pdr :Mt. ~UMt gueUe 9x0 !0tt !
Cr
de t'/tMemo~ne s!p?ttf
Le Fuhrer a souF.gne que, pour la
Orande-Brcta~ne et les Kta.ts-Un)s. U
ne s'agit pas de savoir s), après
guerre, ils auront la volonté de com-
battre le bolehevisme. mais seulement
s'tls seront capaMes de se défendre
contre lut. sur leur propre territoire.
Ça que C'&urope peut espérer des An-
gto-Am&rica~Qs. après le conflit actuel,
est amplement illustré par leur atti-
tudo face au conflit polono-soviotiquo.
Comme Ces Etats baltes et la Finlande.
ia Pologne, en dépit du pacte d'assis-
tance, est abandonnée et sacrifiée.
Tous les peMp~s. mente cem; du sud-
est europeett. a proclamé le Fubrer.
S!t6
MCnts ~e pren.fMftt Mne te~ tournure
au cas d'MTte utctotre so~ttittoue Et
cecf non seM!e!n
encore parce ~u'un EMt t/u! s'e~t "Ot«;
aM )M
Et le Futirer a insisté sur le fait
que, si Je Reich s'ecrouiatt. aucun au-
tre Etut d'Europe ne pourrait oppo
ser à la nouveilo invaaiou des Huns
une résistance eMicace.
Il a rappclë alors une nouvelle fois
ce qu'était l'AUemagn~ de la. IMpuMi-
quo de Weimar et les difficultés
innontbrabtes. intérieures et extérieu-
res, que le mouvement nationat-socia-
li&te a dû surmonter pour créer l'état
unitaire capable de résister efficace-
ment aux épreuves de l'avenir.
f.e tm«0)M:-soctaM~nM. a-t-il déclaré,
pour~u~fet a.t
~KtMrte tfttern
tion. Car. sexf. t'~fat ouf. (i t'intertew.
/0!/ers
Le F'jhrer a affirmé ensuite qu'on
déclenchant cetto deuxième guerre
mondiale. )a juiverie a aidé à faire
counaitre aux autres nations la solu-
tion objective de la question juive.
It a. expri'mé enfin sa conviction
tMMan
de et européenne, sur les assaillants
criminois de l'est «t do l'ouest. Cette
conviction est
bat avec tou~e la vailta.nce dont il est
capable et suj* celui de l'arriéra qui.
malgré les atta
fatigablement sa t&cne héroïque.
Lft i2° année
sott/yte dc:)s'ap
fof. ont ~fttt !et
La répression ds! banditisme
DES BAMDtTS ARMES OEROBENT
6.0M KtLOS DE CRUYEM
Lyon. 30 Janvier. t
4tta dont otusicurg étaient arm< ont
fait irruption chei! un nftineur. Pendant
que ptusieur* individu* cardaient ceiut-ct
vue &intf que s* ftmiile, )e< autres
chare~rent eur trott camionoetteN 190
'neules de gruyère, représentant un poids
totat de e.OtO jciios. (O.F.I.-Havas.)
loppé. vient couronner toute une série
de démarches, d'intervent.on~ et même
d'.ncidents. Elle est ~'inspiration poli-
tique caractérisée comme l'avoue du
resta clairement une note menaçante
diffusée par t'agence américaine UnL-
ted rrM9. déclarant qu'il etiut pOMtMe
9'< aMff'<.(n.(t!-ro tn.ptstentMu-
tM rctoCont economt~uet
<~«
entre ~n~fo-~tnx'r~attx e< r~spa-
~Me M< po~stbte, ett Le PVeto-ror~ rfmct du !3 janvier <9er-
nter Ia.issa.it du reste prévoir un d6
veîoppement de la situation et expit-
qua.t ~9 vraies raisons de ce raidis-
sement des ra~atioos hi~pano-angto-
americaines torsqu'H disait que t'/)n-
f/teferre a ;)ort<' fa, no)t-~t<(yc)'
!ion p:tM ~orte. (O.F.t.-HaYas).
sm~ !a BM~
par Ce&rtd LOM5-MR~y 1
Pour i& première fots. au cours
de cette gu&rre. on a vu apparaî-
tre de nouvelles formes d'interven-
tion ou de non-imerv&ntion dans
un conflit arme.
J'usqu'alors la neutralité donnait
des droite et obligeait à des de-
voirs, celui de tenir la balance
égale entre tous Jes belligérants
c'est la règle fondamentale de la
Conférence de La Haye de 1907;
c'est la neutralité classique, le ré-
gime de la clarté.
Depuis lors, s'est instauré le r6
gime de la confusion, qu'on pour-
rait appeler romantique il dérive
des idées de Rousseau, d'après les-
quelles la nature humaine étant
b&nne il. suffit que les hommes se
connaissent mieux pour qu'ils lais-
sent dominer leurs penchants na-
turels en réunissant autour d'u-
ne table .les dirigeants des co'm-
munautés humaines, on assure la
paix. C'est le sens du traité de
Versailles de 1919 &t du pacte
Bri.and-Kellog de 1928. En orga-
nisant une communauté politi-
que des 'nations ~et en mettant la
guerre hors la loi, on prohibe par
là même la neutralité. Si en effet
un Etat prend l'initiative d'une
guerre, 'U viole ce~ deux pactes et ·
toutes les nations doivent appli-
quer contre .lui les sanctions. Le
mal s'est dresse contre le bien et
on n'est pas neutre entre le bien
et le mal. Quand un membre
d'une communauté porte atteinte
à la loi de la communauté, tous
les autr&s sont engages à facili-
ter Ja répression du délinquant
ainsi eh est-il dans la commu-
nauté nationale ainsi en devrait-
il ëtire "dans la communauté m-
ternationale.
Mais comme les faits sont plus
efficaces que les théories, un
grand nombre de nations échap-
pèrent à la logique, soit totale-
ment. soit partiellement. C'est
pourquoi les unes proclamaient
leur neutralité à l'ancienne mode,
totale, absolue, rigoureuse, com-
portant l'égalité des traitements
& 1'ë.gard des belligérants, et les
autres une neutralité Élastique.
relative, partiaMe, atténuée ces
dernières qualifièrent leur état
on vit apparaître, avec l'Italie et
l'Espagne, la non-belligérance
on. eut des neutralités avec des
différences spécifiques, comme au
temps des sanctions, des puissan-
ces acceptaient de participeT des
sanctions militaires, d'autres a
des sanctions économiques, d'a.u~
très a des sanctions financières,
d'autres se bornaient à de.~ sanc
tiens morales condamnant l'a-
gresseur. Durant le conflit actuel,
des Eta'ts. tout en maintenant
leur abstention militaire, donnè-
rent assistance à des belligérants
en accarda,nt des concessions
qu'ils fondaient soit ~ur leur po-
sition diplomatique ancienne.
comme le Portugal, soit sur leur
situation géographique, comme la
Suède, soit sur la position inter-
nationale de J,'Etat et ses besoins
économiques, comme 'l'Irlande,
soit sur la solidarité continentale,
comme l'Argentine.
On, constate ainsi que l'adhésion
a une communauté politique d&~
Etats, au Heu de les prémunit
contre la guerre, selon l'intention
des promoteurs de cette institu-
tion internationale. tend à les en-
traîner dans le conflit; d'une part
les belligérants cherchent à les y
faire participer, à titre de sanc-
tion d'autre part les principes
rigoureux de la neutralité se di-
luant en rëgt&s d'opportunité ne
les préservent plus de pressions
tendant à obtenir d'eux des mo-
des d'assistances fragmentaires
les forts trouvent dans cette incer-
titude des facilités pour agir sur
les faibles.
Ainsi tapdis que l'in.-titutton
d'organisations internattOtMfes
d'ordre technique, éco'nomiqups.
financières, religieuses, culturel-
les ne pMJt qu'amener un rMse-r-
rement réel des re:ations humai-
nes. l'établissement de cofnmu-
nau'tés politiques internationatos
restreint les souverainetés natto-
n.a)es. avec les cooséfjuctx'cs.da
toute nature que comporte en
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