Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1944 31 janvier 1944
Description : 1944/01/31 (Numéro 1244). 1944/01/31 (Numéro 1244).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510862j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/01/2008
PBtX DE L'ABOMMEMEMT
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France et eo)on)e< ..t. tM tf. 950 tf.
HtMt)({f''(AffMtr~nt;< (autres paya) 235 ff. 440 tr.
N<* M44 1S6* ANNEE
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LUND! 3t JANVtËR i94*
JOmmL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
MOACTtOM et ADM)MPROVISOIREMENT
13. Rue Tol~)h. Rëditct et Adotintstr. 67-01
«
) teBATS ~VEM)RCLE«MOHTFd
C. 0. P. Cterment-Ferr~nd 2B.05
CIermont-Ferrand. le 30 janvier
~F~s âHt~s~s
MEMES MWR~SES
Dans un débat à la Cham-
bre des Lords on a envisagé der-
tuèrement une organisation ré-
gionale de l'Afrique. qui. aux
dires de lord Listowel < marque-
tait certainement un progrès
prometteur Cette expression
< progrès prometteur. ne laisse
pas d'être suggestif. C'est la
.r&ison suprême à laquelle, en
somme se rallient les alliés. lis
se promettent beaucoup de cho-
ses à eux-mêmes et envisagent
le progrès pat surcroît. Us esti-
ment que les gages importants
qu'ils ont en main, les territoi-
res de notre empire, notre or,
ou ce qui reste de notre marine,
constituent des assurances soli-
des suf lesquelles iis peuvent
tabler à coup sûr. Lord Listo-
wel a tenu à préciser que, par
Afrique occidentale, il entendait
évidemment les possessions fran-
çaises aussi bien que les posses-
sions anglaises. Il s'agit d'une
simple assimilation. Mais l'on
peut penser que cette assimila-
tion doit être prise spécifique-
ment. comme étant de l'ordre
physiologique. & l'image de la
fonction nutritive de l'orga-
nisme humain. Pour organiser
l'Afrique, on commence par
organiser d'abord la main-mise
sur elle.
Les Amricains eux-mêmes pre-
ïiant des positions sur l'avenir
Le Libéria qui vient de déclarer
la guerre à l'axe reste officiel-
lement la république Indépen-
dante de Libéria. La Libéria
en fait, constitue une base amé-
ricaine située à peine à douze
cents kilomètres de Dakar. Avec
ses deux millions d'habitants,
ses vastes plantations de caout-
chouc, le Libéria sert d'Etat
tampon entre la colonie britan-
nique de la Sierra Leone et
notre Afrique occidentale. Cette
base est d'un grand intérêt
pour les Américains. Ils ont pris
pied au Libéria en automne 1942,
et à son retour en Amérique,
âpres la conférence de Casa-
blanca, le président Rooseveit
tenant compte de cet intérêt, a
tenu à conférer avec le prési-
dent de la république africaine.
La Dépêche A~ërM~Me écri-
vait, il y a deux jours < La
France ne considérera jamais
l'Afrique comme un réservoir de
matières premières ou de riches
ses matérielles seulement. Elle
n'attendit pas la charte de l'At-
lantique pour faire de l'expé-
rience de l'Afrique aux Afri-
<~ins. l'origine et la fin de sa
politique coloniale. La dépos-
sion de la France, de son empire.
paraît normale & la dissidence.
L'organe officiel russe au con-
seil central des syndicats, le
journal rro«<ï de Moscou dé-
nonce la campagne des syndi-
cats des Etats-Unis qui réagis-
sent contre la propagande sovié
tique, et qui affirment que
< sous le couvert de l'alliance
militaire, les Soviets s'efforcent
de répandre en Amérique leurs
principes politiques, sociaux et
économiques. Evidemment. les
Américains se défendent contre
le paradis soviétique. S'ils se
désintéressent de l'action russe
en Europe, s'estimant bien à
l'abri lantique. il n'en va pas de même
sur leur continent. Ils se mé-
fient. et le monde ouvrier des
Etats-Unis paraît fort peu dis-
posé à se laisser gagner et
absorber.
En France, c'est évidemment
tout autre chose, en raison dé
l'absence de barrière géographi-
que. Les Angto-Amricains ne
font rien pour détourner leurs
alliés russes des menées soviéti-
ques. qui constituent un péril
évident pour ïiotre p%ys.
HRE AUJOURD'HUI
MM M ~n~iVC~. ~t) romdM .~f«'~f~n~o~r~ M. rwf~ftfh
Cft<'$< tla))r!ce Muret, dg t'rnsti-
t~t
/t !))'opo~ a'Mt ~apMU. I.éon Ccy. j
r:~ t; ri~ r~ c'oLONixizrs'. be Naut;iri
T.
ti rchOM~n~. E.-M. Mathcy.
Le bareau du conseil municïpaï de Paris
présente au Maréchal les vœux de rassemMée
VtchjF, 29 Janvier. Le m~reeh~t de
France, chef de l'Emt.ttrc~u.hin'.iet
Tfeut dM ceuMi) mutHetpatt de Parit re-
prfaett~p&rsonbuteauctsyamàs&
tête M. Piert'e TtttUngcr, pr~ident.
Ltt d~icCtpr~id'ttM. &tM. Leufs ScHier ot
Bfrthier MM. André Rucger, Pierre
L'mMM me-A~m~
a bombarde
L[ ~nm ? n SMW[
Paris, 29 janvier. Une fois de piUt
i'~vittion ~ngto-tmeticalne te département t)e! expttMtttf! tt ineend~irM ont ceuxré
dct
U«e oMau comité permanent
ïa corperaitot! pa~s~nne
Parts. 2!) fttnvier. A l'oecitsion de ît
rcutt~on du <*<<* ~ertna~cnt d~ 1& Mf-
parution )Mjrt~nne. M. Cath< mtntstre
p~r mtfrim de l'Agriculture et du Mtt-
t~tHcment, t'Mt tendu Ku stege dt t& cor-
jtorttion. rue Sériée. H a été accueiUi
par M. Pointter. tyndic nttttbnal. qui tut
ton cabinet, et de M. GuiHon, commis-
saire du g'ouwcrnpntcnt à t& corporation,
t prononce une brève locution. It cxpo-
M sommtitenfnt .Ms idées et ses inten-
tions, dan~ le domaine agricoic, et it
t'ettt decttre s~t:sMt de ce premier con-
Hct t~ec~tt corporation. (O.P.I.).
M. PMtppe Nenrtof fonce c~ nonp~ ocertts~emoajc poptttattOHs cofter~s a propos de t'ecenta~ de&araa
Voit~ir <)c< «ti.rftttt'tv't mt!~p0)<'f!< ('OMt't~)n'!<«<*[jeudi. tJCTantIenttcro. M. PHil.~po
Hcnriot. en r~ton.St'AJa.r.K~o an-
S~ise quit.Y~ttentt'ctenttSfs a~xtt-
t(ursiur~e Htt
~hbMM.M~!r<-tte~ftf!et'M"'M'M.
<[)uUt~UiT)t<'S~M(aiM4'MatAI'U)-
f<)rt!~tiO)t.OMn'09M'a!etH.ppe!ercft
HrN«'M«'. jW~)Me !t te.! po;)M!f)tfOt~
t<
<'M<*t M'
Ht tft't.M')t <<<')'u«M H')'<'« !M''
M)ttMf'tK'~OMttfp!tft~ttcatt atfa<<~tt ietft' cconoMtMcr hommes. f,"<' yof< (te t'~M «4 /tn~!«'<
fttfHf<*nt«'t't'fr«)fn< <<'t'<'M!r!~<. ~'c~ forttM~<(<ïh
~t fjthft~M'MM ef0« ft'Oft' a ~ursuitt ror&tcur. ~M'M< a~fxte «"t'a t<' Mf~'t de sa ~<*fM-
rtf< t'tte nf MMvefi)t:t!frtc(<; nt'tffrattmt.t< !'ar tMf. On t'< 't"< !<'s .)0tt~ d M [tt))«t'f'e~M<'t<mo.i'fftt))M!<c< M fmtfo attf)'Ja«<' "')/ <~f'"a'<'rot)t
ftfjt. De tn~m~ <7M<- :c< MMf~Mt~~rfe et te <'ttf~'cwptaiM~ et <« 7))o''f ox'w~ oht~< <<< tM}/a)<'nf
nM'ttM !<: tf<'4tf
pttce tt«6MMcMent d ta <'"))M'M d «t't t;<'f)r<<~tH< tt'f~ ~Mt;<'s ft0))<'
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mtt. C'C",tt ta»C dess iois 8e W r~ttCr·rr
MM. C'Mt ttt!< )
f~M'eKtrt hf Mf~Mat)tt)))M (/Mt T~
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<«Ut*e «ne arm~f ~Mf M !Mf( t! f!o« a.M «~'Mrttf' cftftMi' tt~c~Mt~M~tt !'t«Mt'ttM~ rttMOTt f[" t'ttM ~!oMt«<'rf'on f
K)t t~Fntinant. M. I'')t:Hppe t)rt)f f&it &Uusion A rin<)ai~«'<~e <'t n h f'-
vo!tf<)ue' susete i'occitntion ~~M-
nct)t<'a)t<~ t.iaU<)S tuenac~cs m!'et'te~'mM:
7'OMt-Mctt ça.; ftf'har~ufwxf. sot~f: M'f~f.
Mtenft;)n <<<<'Mt<('on<'f)~e!:f;0)n;/)(' tH<;<'r«bf'< ).«!fte /)OM<'f!))< c'Mf ftonc tt<; cootcrttcr. (tecunt
Baru~y, A)b"ssard, secrëtaire et M. JM-
qucsRomaxyottt.
t.'cntrot.cn uttre te Marechat et te*
représentante de la capttate fut ïong et
Cordiat.Mchtfdci'KtatetM.Taitttn-
gsrs'sont pencha sut les difterenft
probtènm Métaux tui s: poscttt dCapitaL).ettp!trt.euUcritsonttpxmcsutCt éprendre pour Msurcr un:
umon tomte entre patrons, ouYf:ers et
trttMn:. uttiott dont t'hotet de vtUe, t'ee
têt rcpt'cacutaMtt YcnUt de tous tfs hori-
tott~ MCt!!LULt charte du navait D'autres suj~tN ont retenu ï'~t~enticH du
Marechtt, (cts t'ëtaMissemen.t des comttet
soct~uft,~ Situation mor~c de lEtpopu-
laLt-ion pattitic~m'. le ravitaUlcmfïit, ~e
maintien de rordK, été.
Une fo~ eneot'e )e chef de t'Eut expri-
me. t~cc emotiott, toute t'&ffcctton qu'it
porM; t ta poputation et aux tmvt Ucur!
pMistetU dotM t! reçoit toujouM tt<'c
jO!)esrepr.'Mnttnts.
Avant tt ttn de la réception. M. Tatt-
tin~cr t otHft ttu chef de l'Ettt. en
témoign&ge de l'espcctueus; admiration,
une canne Httoanci* par de< art ttaMpa-
r:sicmi et ctteMc par )c mattre ~ra'eur
Baxor. (O.f.I.-HatM).
(O.F.I-HttMt).
LE CHEF DE L'ETAT ASStSTE A UNE SMRËE
ANNWERSAtRE DE SA GARDE PERSONNELLE
Vichy. M janvti-r. Le uM de i'Etat )
MstsHit, vcndredt Mit. à Uft !!(t!r(;<- de
c['!tnnivcfs ttvM te con<~)ar: de 1~ musique d'.Dsee
par te )teut..Mnt-eo)onet Picne Dupo~t.
Aeeothp&gnê de Mme )tL m~rech~le P<-
mtn et dn< mcnMtret de se< cabinets ct-
tit et tniMtMtc. tt 9L donné ttnst à ce
eot'ps d'Otte. p~c<' sout t'tutorUt du co-
tottct B~fté, te tëmoiet)!tge dt s sotUcttude.
Un cottcert Mstwique suivi la prc-
mK're partie de It MUee qut comportait~
Au cours d'une a'tMuticn radiodiffusée
~Mfrc .!OC<'ttM, <'i tt'!<)!ftte Mt~teM che~. /t t/"«
t MOft'ef'ofttx'Mr. ft~Ha~cM~~h-
~rM. tt~M
SUR LES D!VERS FRONTS
Ours co~ats à t'Est et en !tai!e dans tous tes secteurs
LA WEHRMACHT REPOUSSE DE NOMBREUSES ATTAQUES
GM.nd quartMr générât du 1'
rm', 29 janvier. c<))M")MKtdM~MMPrès de Kertch et au sud-ouest de
Tcherhassy. do puissantes attaques enn9.
mies ent été repeussées. Oans un point
de pénétration on se bat encore avee
aohamentent.
At* Md de Petrebithteh. nés atta~M*
ent (Mnttfnoé d'être ceuronnees de em:.
ces. D'asMt importantes terees ennemies
ont été anéanttes et. dans te secteur d'un
eerps. d'armée. Ti chars et M eanent
Mwiëiiaues ent été détruits ou pris. Le
M janvter rOtterfaeger butt, d'un rétif
dt)t thars ennemis ««ce mn canon.
A reuest de Petonneie, une division
htindée en eonife.attfKtue, rt tevtets 'toi avaient avanté et de ptus,
a reeonfK'is une teoatité importante.
entre )< Pripet et ta Beresina, nos
troupe! ont brtsé, aans de durs tombats.
tes attache* renetees det boiettevitu.
Au nordoaest du tac thnen et dans
)e secteur au sud de Léninerad. nos di<
sions continuent d'6tre ensagces dans
de durs combats defenstts contre dtsces ennennes nettement supérieures.
Au cours d'une reemicatien de nos
)ites tocatités de Tesine et Catthina e
Un Mumtr raid terfonste at!g!o-amér:cam sur Berlin
PANS LA MATINÉE DE SAMEM
Aux ttremMres t)NM-t< dt ta mâtiné
Nu N «nifiet, de* awient tefWiste* t)r<-
tannitïaM ont tXMfsuivt teura puisaantM
attattue* contre )« eapitah) du Mtith.
Prêtes~ Mr tes noages, Me nottMtreu):
avioM ontMmte ont tanco un C~and nom-
hfe de mine*, bemhtt e'fthMins, inoea-
d'aire* et au phosphore. )) y a eu de*
déaatt dan< «iftércnte~ )tart)M de la
*tt)t. Ce tont eurtoat dM «"aftX~t d'ha-
bitation, de<atteints- t-a t)f~utes. S<)M) ï&s ra
JEU!)!, AVANT M!NU!T, LA LUFTWAFFE A FAIT SUB!R
D~ GROSSES PERTES AU~ AVtONS ANGLO-AMÉRÏCAÏNS
Vich' 2~ janv ~r. Chaque njuvi'l as-
saut a~r.en ~ngto~mericain contre ~At!5-
m~M ft surtout conn'j: )ft ca.pU~f'.
est marque par un raid.ssftncut de ~!us
en ptus sensible de ta ~fense et par des
p.;rt«)~ssaiHant):.
Les botahardict's du marcchiti de !'air.
<(r Arthur Harris, cm. en (-Hct, attttqus
à nouveau, Bfrnn au cours de !& nuit de
~eudt trième grand raid !ancc comre la capi-
tate du Reich decu-~ !e d~but de l'année.
1 « Armes nouveMes )) dliîer et faujtmrd'hm 1
!parAtbert MOUSSET––t
On parie beaucoup d'une nouvoUe a't'me dont Fapparitiojt pouf-
ratt exeMcr sur t'evo.ution de )a guerre une inftuenM decisiva.
Le prodigieux développement de l'industrie de gufne et !'it~psab.a divù~itc de 6a. production ~'ndMit ~ujourdhui conccvaMes <
inv~Utona qu'on eût tenues pour cttim6)'iques it y a aou)(jUM annuM. i.e progrM de t':umcnteut marcha de t'.nir nwec
t'cstt'ftsion du tt)cAtf6 des opcratttOtm. ai hten qu'aujourd'hui tout~
tes armott t'ouv~nt )eur emploi et qu'à toutes les ('ventuatitc~ t'cpond
un ttt~crie! offe'tMi[ ou dcfctMtf ~[tpMtuM. tje donMine de la &u)'~ritM
ne nonn~tt p!u~ de !itn;tM*.
t'enda-nt longtemps, )a 'iufnriso n.e fut eucce demandée qu'~ ta
hardict~e des tnitiaUves stMtcgtques ou à ta combinaison dM atmca
existantes, tt en fu'(.'t'~Mve-Ado)p)'e et Fredenc tG Grand. Leur gt-nie~ cousit,ta & portM*
t'attaqfo ott t'de Nuptte~n M se' dt!h''renciatt sucre de coie du uix-huitu'mc siccte:
ia nouvooute fut aon em~toi par un ch<'f qui nt pIM vtctoM~s a coup de )Mar<*hea forcées.
Cependant on a vu. jt dtvM'ses reprises. !e commandetneM re~«ur g~~ moyens qu'une technique peu
avec une comédie en un acte de oourte-
hnc, des oeuvres de h~utc tenue muaicaie
comme le < Poème symphonique ies
< Premudes de Listt )a < Noce de Lu s
A)onf0 n. de CHmenez. Bt um thtpsodie
popuiim'e suMo.se ~Midsomm~rv~k~ t.
de Huso Âtfveu.
Une letto.'ipccttvc dp< mMchM et re-
ffttnt de t'trm~e irtnca)te. joue~ tour
tour pitf ttt batterie, par tft musique
de tt K~rdc pjrMnnoitc et pM ics deux
t 1~ fott & charme !e Matëchitt qui.
!t pttH.i<;u)tèrement &pprMe, en outif, des
ehMMont de marche et de tradition com-
me t* t Guette < et < SMt Br~Mm x.
runc et t'outre toujour:! présente:: et
chères à la mémoire dt's anciens Snint-
Oyrtcns et d:t &ncicrn ch&Mcur!. t pi<'d.
Aprex !'e)t~cution de l'hymne en t'hMt-
[Mur de )t g~.nd~rmerK'. qui comporte un
couplet Mx'c.xt pour tt eards pcrsoMnct-
)e. t!( sotrei! t'Mt terminée ditUt une at-
mo&phere d'ctUme (-t de conHance réci-
proquM par te ch~nt Man'ctta). nous
voità dont te rcfratn a ëtc reprit en
choeur par toute l'assistance.
Le ch~'f ds l'Etat, visiblement ému,
a rcmerete céttc-ct de cette marque d'!Hta-
ehemcnt et de f.dcttte. H a été chatcu-
rcusemctM acOamt. (O.F.I.-Hava~.
été abandonnées. Oepuis te début de la
bataitted'hiv&r devant Leningrad et sejon
tes ram)0rennemi* cm été anéantis dans ce soc-
teur du front.
Hier. 2M chars ennemis ent été détruits
au tetat sur t'enscmbte du front de t'Est.
Oans te Mttettr oecid'nta) dtr front de
t'ttaiie méridfonate, t ennemi a attaqué
au nerd-est de Castetferta. après une
wio)e«t<< preparatten d'art))!). H it
réuMt, t ta suite de durs temhats indé-
cis. a prendre («MSMSioa du MRotonde.
OM aMattues répétéM. ptos au nerd-
Mt et dans ta Mcieur de Sanotia ont
été retteussees a*ee de< parte: tte~ées
pour l'ennemi.
Musieurs attaques etécatéM par t'en-
netni, en partant de )a têt: de pont de
ttettuno et avee te seoeafs de M'ndés
sent. eites auesi. demeuréet sans suects.
Otwant Amio, dM afions de bataitte
aMentraMpert enttemie. t'epttosant notatnmNtt
a des opérations de déchareMnent. Qua-
tre cargos )auseant 14.MO tonnM. ainsi
aue trois bateau* de déchargement d'un
aMtt cro< tonnaee, ont tM endomm~e!,
oertaîna t:ravament. Dos coups au but ont
éto obtenus tur et des rassemMements de battau* débarcjuement.
*e) ottt tM a!tattu<.
L* nombre dM f<*ie)a nuit du 2ï aM 3X tancer s'eféve tnatn-
ttnant a 3t. Au eours nière* attaaue! eontre Mrttn, t'onnemt
a ainsi perdu au moins 7S bontttardiers
«uadrimotettr!). Oe «tut, naut aMtrM avions
ennemii ont tM abattus au~ieMUt des
ttritpirM eeemtM
La nuit dernitre.dM avions atttmand~
ont attaoué CM eOfeoms dans te sud-est
de t'AMgteterrt.
M&.s, alors ~qup les autres attaques :s'c-
ta.ant dct'out~ps à t& fin de la nuit, c~Up-
c[ Rp produisH. cnt.t'e !e crépuscule et m:'
nu.t. Los An~o-Amcricains compta-ient.
probablement sut'prendt'p~ vigilance dps
chËUMi~ura de nuit et 1& Ï3.C.A. &~pmande.
On Mt.:mR. à Bctl n que. depuis !e
On de 1'nuace, i'aviat:on ennem:e le
dcuut de t'&Qase. i'aviat.on canpmip &
pst'du p~s de €50 quadr-motcurs a.u cours
de sr's attaquas contre le Heich, ce Qui
équivaut à la m.ss hors de combat ds
u~us de 5.2ÛO BO~CiaJist.f.s d'ëJit-ft
(~voh)cû :ui offrait pour e~ay~r
ctcmont imprévu d'intin'idat'on.
'i'et fut )c Ms du feu ~régtois,
invc'ntc au six~me s:ccle par t'tn"
genieur CaXitttcos, qui produisit
des son apparition un prodigieux
effet de terreur. Il était projeté
par des tuhM ou siphanophor~s
montes sur des navire" spéciaux.
(~a fut. eu somme. t& pré tSon efficAcite M maintint pendant
quatre si~ciMt. H permit a C.onf-
tontiii Pogonat de briser i.(* pr&-
miûr assaut de i'Dsauhoud~ dispersât'una flotte
da dix huit cent~ uavirM & Co)!8-
taTtUft'i'orphyt-ogc'o~te d<; ttans-
forther M'désastre l'attaque da
prince !Kor contre Con.stsm«nop)e.
< Les (irccs. dit !e cil.'oniqx'e'ur
russa, utiiisant.un feu compiU'ab~
aux ec)ai's du ciel.
A. plu~sie'ura s:cctc' d'inon pM tt&ti les catamatMtM f, radeaux
oxptosifs actionnes par un mec.it-
ni'.med'horiogf'ie. qoidcv~ictnt
participer aux opération*, de )&
f)ottc ïcunie a !tou)jgn~ ~r Napo-
!)tn revanche, te canon n'a pas
fait sur )o champ do bot.aiiia
!'appantion sensationn~tc qu'on
lui prêta gt''neta!pme)!t. La poudre
était utilisée pMird<'e; finsmiit-
tai'"c's him avant i'invention d~
arme~),ft'u. Mentionnée pour )a
preoticM J'ois ou siesede.C.iv!-
da:e, i':)rt)i)e~ionepat'a!<)).a'<)' y
avotr joue un rô)e décisif. Ma~
e~e provoqua J'indi~nation dM
Kcnsde guore. outrean !d<*8
qu'un Moqu.mt pourrait dc~r-
)nai~ abattre raiden)0!t un chvaiier. C<' n'était pas une anoo
nohie: o~ssi fite:ted~ns f'aft
n)itit Au surpiu. sa pleine fffifacite n.e
sa reveia que i)MUc<]))p pfus taravt~c l'invention du 'puis sûixiemosicptesa.va)c'u''fut~o!t-
tro versée notnbre da {{~neraux iu!
préféraient, pour st')r6tc de ~fMf
tir. i'arc ou :'arba'tetc.
Ce n'e~At pdent tes ntan~ueis, le caannthtia )a pui~ance ccMtMt'tvo
de t: Oif'vah~'ic. Utt spëcia-hsto
aUonand d<' I'histoit& de ia gunn~
J. Uth ich. attribue cette rev~ution
aux tt l'cnouercnt. au qiMtorxieme siM&.
ia. tMtdttiot) d he e'tt fc't'!))!tant ajns< fin au < due) tnu!tiph~
qu'était !e' combat med~v~i.
Au nombre des e~fe)~ auf-
pjisa qui déçurent ie'ur inventeur.
it faut con'pt'cr t(M c~bres c)6-
phant~d'Anniba). L'Inde an ava.'t
en~&~te i'CTnpJoi aux Gf~cs et
~UK Carttiag-inois. Ces pachyder-
mes firent pict~'e contem~icp sur
te champ de bâtait:~ teur pani-
que coUta. au~i chev au~ a.ti~
iants qu'à )rws adversaires. A ]a
t'atai~ie du Mctaut'e, Asdfubat &e'
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HtMt)({f''(Aff
N<* M44 1S6* ANNEE
tFRANC
LUND! 3t JANVtËR i94*
JOmmL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
MOACTtOM et ADM)M
13. Rue
«
) teBATS ~VEM)RCLE«MOHTFd
C. 0. P. Cterment-Ferr~nd 2B.05
CIermont-Ferrand. le 30 janvier
~F~s âHt~s~s
MEMES MWR~SES
Dans un débat à la Cham-
bre des Lords on a envisagé der-
tuèrement une organisation ré-
gionale de l'Afrique. qui. aux
dires de lord Listowel < marque-
tait certainement un progrès
prometteur Cette expression
< progrès prometteur. ne laisse
pas d'être suggestif. C'est la
.r&ison suprême à laquelle, en
somme se rallient les alliés. lis
se promettent beaucoup de cho-
ses à eux-mêmes et envisagent
le progrès pat surcroît. Us esti-
ment que les gages importants
qu'ils ont en main, les territoi-
res de notre empire, notre or,
ou ce qui reste de notre marine,
constituent des assurances soli-
des suf lesquelles iis peuvent
tabler à coup sûr. Lord Listo-
wel a tenu à préciser que, par
Afrique occidentale, il entendait
évidemment les possessions fran-
çaises aussi bien que les posses-
sions anglaises. Il s'agit d'une
simple assimilation. Mais l'on
peut penser que cette assimila-
tion doit être prise spécifique-
ment. comme étant de l'ordre
physiologique. & l'image de la
fonction nutritive de l'orga-
nisme humain. Pour organiser
l'Afrique, on commence par
organiser d'abord la main-mise
sur elle.
Les Amricains eux-mêmes pre-
ïiant des positions sur l'avenir
Le Libéria qui vient de déclarer
la guerre à l'axe reste officiel-
lement la république Indépen-
dante de Libéria. La Libéria
en fait, constitue une base amé-
ricaine située à peine à douze
cents kilomètres de Dakar. Avec
ses deux millions d'habitants,
ses vastes plantations de caout-
chouc, le Libéria sert d'Etat
tampon entre la colonie britan-
nique de la Sierra Leone et
notre Afrique occidentale. Cette
base est d'un grand intérêt
pour les Américains. Ils ont pris
pied au Libéria en automne 1942,
et à son retour en Amérique,
âpres la conférence de Casa-
blanca, le président Rooseveit
tenant compte de cet intérêt, a
tenu à conférer avec le prési-
dent de la république africaine.
La Dépêche A~ërM~Me écri-
vait, il y a deux jours < La
France ne considérera jamais
l'Afrique comme un réservoir de
matières premières ou de riches
ses matérielles seulement. Elle
n'attendit pas la charte de l'At-
lantique pour faire de l'expé-
rience de l'Afrique aux Afri-
<~ins. l'origine et la fin de sa
politique coloniale. La dépos-
sion de la France, de son empire.
paraît normale & la dissidence.
L'organe officiel russe au con-
seil central des syndicats, le
journal rro«<ï de Moscou dé-
nonce la campagne des syndi-
cats des Etats-Unis qui réagis-
sent contre la propagande sovié
tique, et qui affirment que
< sous le couvert de l'alliance
militaire, les Soviets s'efforcent
de répandre en Amérique leurs
principes politiques, sociaux et
économiques. Evidemment. les
Américains se défendent contre
le paradis soviétique. S'ils se
désintéressent de l'action russe
en Europe, s'estimant bien à
l'abri
sur leur continent. Ils se mé-
fient. et le monde ouvrier des
Etats-Unis paraît fort peu dis-
posé à se laisser gagner et
absorber.
En France, c'est évidemment
tout autre chose, en raison dé
l'absence de barrière géographi-
que. Les Angto-Amricains ne
font rien pour détourner leurs
alliés russes des menées soviéti-
ques. qui constituent un péril
évident pour ïiotre p%ys.
HRE AUJOURD'HUI
MM M ~n~iVC~. ~t) rom
Cft<'$< tla))r!ce Muret, dg t'rnsti-
t~t
/t !))'opo~ a'Mt ~apMU. I.éon Ccy. j
r:~ t; ri~ r~ c'oLONixizrs'. be Naut;iri
T.
ti rchOM~n~. E.-M. Mathcy.
Le bareau du conseil municïpaï de Paris
présente au Maréchal les vœux de rassemMée
VtchjF, 29 Janvier. Le m~reeh~t de
France, chef de l'Emt.ttrc~u.hin'.iet
Tfeut dM ceuMi) mutHetpatt de Parit re-
prfaett~p&rsonbuteauctsyamàs&
tête M. Piert'e TtttUngcr, pr~ident.
Ltt d~icCtpr~id'ttM. &tM. Leufs ScHier ot
Bfrthier MM. André Rucger, Pierre
L'mMM me-A~m~
a bombarde
L[ ~nm ? n SMW[
Paris, 29 janvier. Une fois de piUt
i'~vittion ~ngto-tmeticalne
dct
U«e oM
ïa corperaitot! pa~s~nne
Parts. 2!) fttnvier. A l'oecitsion de ît
rcutt~on du <*<<* ~ertna~cnt d~ 1& Mf-
parution )Mjrt~nne. M. Cath< mtntstre
p~r mtfrim de l'Agriculture et du Mtt-
t~tHcment, t'Mt tendu Ku stege dt t& cor-
jtorttion. rue Sériée. H a été accueiUi
par M. Pointter. tyndic nttttbnal. qui tut
saire du g'ouwcrnpntcnt à t& corporation,
t prononce une brève locution. It cxpo-
M sommtitenfnt .Ms idées et ses inten-
tions, dan~ le domaine agricoic, et it
t'ettt decttre s~t:sMt de ce premier con-
Hct t~ec~tt corporation. (O.P.I.).
M. PMtppe Nenrtof fonce c~ nonp~ ocertts~em
V
Hcnriot. en r~ton.St'AJa.r.K~o an-
S~ise quit.Y~ttentt'ctenttSfs a~xtt-
t(urs
~hbMM.M~!r<-tte~ftf!et'M"'M'M.
<[)uUt~UiT)t<'S~M(aiM4'MatAI'U)-
f<)rt!~tiO)t.OMn'09M'a!etH.ppe!ercft
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K)t t~Fntinant. M. I'')t:Hppe t)rt)f
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nct)t<'a)
7'OMt-Mctt ça.; ftf'har~ufwxf. sot~f: M'f~f.
Mtenft;)n <<<<'Mt<('on<'f
Baru~y, A)b"ssard, secrëtaire et M. JM-
qucsRomaxyottt.
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représentante de la capttate fut ïong et
Cordiat.Mchtfdci'KtatetM.Taitttn-
gsrs'sont pencha sut les difterenft
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umon tomte entre patrons, ouYf:ers et
trttMn:. uttiott dont t'hotet de vtUe, t'ee
têt rcpt'cacutaMtt YcnUt de tous tfs hori-
tott~ MCt!!LU
Marechtt, (cts t'ëtaMissemen.t des comttet
soct~uft,~ Situation mor~c de lEtpopu-
laLt-ion pattitic~m'. le ravitaUlcmfïit, ~e
maintien de rordK, été.
Une fo~ eneot'e )e chef de t'Eut expri-
me. t~cc emotiott, toute t'&ffcctton qu'it
porM; t ta poputation et aux tmvt Ucur!
pMistetU dotM t! reçoit toujouM tt<'c
jO!)esrepr.'Mnttnts.
Avant tt ttn de la réception. M. Tatt-
tin~cr t otHft ttu chef de l'Ettt. en
témoign&ge de l'espcctueus; admiration,
une canne Httoanci* par de< art ttaMpa-
r:sicmi et ctteMc par )c mattre ~ra'eur
Baxor. (O.f.I.-HatM).
(O.F.I-HttMt).
LE CHEF DE L'ETAT ASStSTE A UNE SMRËE
ANNWERSAtRE DE SA GARDE PERSONNELLE
Vichy. M janvti-r. Le uM de i'Etat )
MstsHit, vcndredt Mit. à Uft !!(t!r(;<- de
c['!tnnivcfs
par te )teut..Mnt-eo)onet Picne Dupo~t.
Aeeothp&gnê de Mme )tL m~rech~le P<-
mtn et dn< mcnMtret de se< cabinets ct-
tit et tniMtMtc. tt 9L donné ttnst à ce
eot'ps d'Otte. p~c<' sout t'tutorUt du co-
tottct B~fté, te tëmoiet)!tge dt s
Un cottcert Mstwique suivi la prc-
mK're partie de It MUee qut comportait~
Au cours d'une a'tMuticn radiodiffusée
~
t MOft'ef'ofttx'Mr. ft~Ha~cM~~h-
~rM. tt~M
SUR LES D!VERS FRONTS
Ours co~ats à t'Est et en !tai!e dans tous tes secteurs
LA WEHRMACHT REPOUSSE DE NOMBREUSES ATTAQUES
GM.nd quartMr générât du 1'
rm', 29 janvier. c<))M")MKtdM~MM
Tcherhassy. do puissantes attaques enn9.
mies ent été repeussées. Oans un point
de pénétration on se bat encore avee
aohamentent.
At* Md de Petrebithteh. nés atta~M*
ent (Mnttfnoé d'être ceuronnees de em:.
ces. D'asMt importantes terees ennemies
ont été anéanttes et. dans te secteur d'un
eerps. d'armée. Ti chars et M eanent
Mwiëiiaues ent été détruits ou pris. Le
M janvter rOtterfaeger butt, d'un rétif
A reuest de Petonneie, une division
htindée en eonife.attfKtue, rt
a reeonfK'is une teoatité importante.
entre )< Pripet et ta Beresina, nos
troupe! ont brtsé, aans de durs tombats.
tes attache* renetees det boiettevitu.
Au nordoaest du tac thnen et dans
)e secteur au sud de Léninerad. nos di<
sions continuent d'6tre ensagces dans
de durs combats defenstts contre dts
Au cours d'une reemicatien de nos
)i
Un Mumtr raid terfonste at!g!o-amér:cam sur Berlin
PANS LA MATINÉE DE SAMEM
Aux ttremMres t)NM-t< dt ta mâtiné
Nu N «nifiet, de* awient tefWiste* t)r<-
tannitïaM ont tXMfsuivt teura puisaantM
attattue* contre )« eapitah) du Mtith.
Prêtes~ Mr tes noages, Me nottMtreu):
avioM ontMmte ont tanco un C~and nom-
hfe de mine*, bemhtt e'fthMins, inoea-
d'aire* et au phosphore. )) y a eu de*
déaatt dan< «iftércnte~ )tart)M de la
*tt)t. Ce tont eurtoat dM «"aftX~t d'ha-
bitation, de<
JEU!)!, AVANT M!NU!T, LA LUFTWAFFE A FAIT SUB!R
D~ GROSSES PERTES AU~ AVtONS ANGLO-AMÉRÏCAÏNS
Vich' 2~ janv ~r. Chaque njuvi'l as-
saut a~r.en ~ngto~mericain contre ~At!5-
m~M ft surtout conn'j: )ft ca.pU~f'.
est marque par un raid.ssftncut de ~!us
en ptus sensible de ta ~fense et par des
p.;rt«)~ssaiHant):.
Les botahardict's du marcchiti de !'air.
<(r Arthur Harris, cm. en (-Hct, attttqus
à nouveau, Bfrnn au cours de !& nuit de
~eudt
tate du Reich decu-~ !e d~but de l'année.
1 « Armes nouveMes )) dliîer et faujtmrd'hm 1
!parAtbert MOUSSET––t
On parie beaucoup d'une nouvoUe a't'me dont Fapparitiojt pouf-
ratt exeMcr sur t'evo.ution de )a guerre une inftuenM decisiva.
Le prodigieux développement de l'industrie de gufne et !'it~p
inv~Utona qu'on eût tenues pour cttim6)'iques it y a aou)(jUM annuM. i.e progrM de t':umcnteut marcha de t'.nir nwec
t'cstt'ftsion du tt)cAtf6 des opcratttOtm. ai hten qu'aujourd'hui tout~
tes armott t'ouv~nt )eur emploi et qu'à toutes les ('ventuatitc~ t'cpond
un ttt~crie! offe'tMi[ ou dcfctMtf ~[tpMtuM. tje donMine de la &u)'~ritM
ne nonn~tt p!u~ de !itn;tM*.
t'enda-nt longtemps, )a 'iufnriso n.e fut eucce demandée qu'~ ta
hardict~e des tnitiaUves stMtcgtques ou à ta combinaison dM atmca
existantes, tt en fu'
t'attaqfo ott t'
ia nouvooute fut aon em~toi par un ch<'f qui
Cependant on a vu. jt dtvM'ses reprises. !e commandetneM re~«ur
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comme le < Poème symphonique ies
< Premudes de Listt )a < Noce de Lu s
A)onf0 n. de CHmenez. Bt um thtpsodie
popuiim'e suMo.se ~Midsomm~rv~k~ t.
de Huso Âtfveu.
Une letto.'ipccttvc dp< mMchM et re-
ffttnt de t'trm~e irtnca)te. joue~ tour
tour pitf ttt batterie, par tft musique
de tt K~rdc pjrMnnoitc et pM ics deux
t 1~ fott & charme !e Matëchitt qui.
!t pttH.i<;u)tèrement &pprMe, en outif, des
ehMMont de marche et de tradition com-
me t* t Guette < et < SMt Br~Mm x.
runc et t'outre toujour:! présente:: et
chères à la mémoire dt's anciens Snint-
Oyrtcns et d:t &ncicrn ch&Mcur!. t pi<'d.
Aprex !'e)t~cution de l'hymne en t'hMt-
[Mur de )t g~.nd~rmerK'. qui comporte un
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proquM par te ch~nt Man'ctta). nous
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Oans te Mttettr oecid'nta) dtr front de
t'ttaiie méridfonate, t ennemi a attaqué
au nerd-est de Castetferta. après une
wio)e«t<< preparatten d'art))!). H it
réuMt, t ta suite de durs temhats indé-
cis. a prendre («MSMSioa du M
OM aMattues répétéM. ptos au nerd-
Mt et dans ta Mcieur de Sanotia ont
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pour l'ennemi.
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netni, en partant de )a têt: de pont de
ttettuno et avee te seoeafs de M'ndés
sent. eites auesi. demeuréet sans suects.
Otwant Amio, dM afions de bataitte
aMentraMpert enttemie. t'epttosant notatnmNtt
a des opérations de déchareMnent. Qua-
tre cargos )auseant 14.MO tonnM. ainsi
aue trois bateau* de déchargement d'un
aMtt cro< tonnaee, ont tM endomm~e!,
oertaîna t:ravament. Dos coups au but ont
éto obtenus tur
*e)
L* nombre dM f<*ie
ttnant a 3t. Au eours nière* attaaue! eontre Mrttn, t'onnemt
a ainsi perdu au moins 7S bontttardiers
«uadrimotettr!). Oe «tut, naut aMtrM avions
ennemii ont tM abattus au~ieMUt des
ttritpirM eeemtM
La nuit dernitre.dM avions atttmand~
ont attaoué CM eOfeoms dans te sud-est
de t'AMgteterrt.
M&.s, alors ~qup les autres attaques :s'c-
ta.ant dct'out~ps à t& fin de la nuit, c~Up-
c[ Rp produisH. cnt.t'e !e crépuscule et m:'
nu.t. Los An~o-Amcricains compta-ient.
probablement sut'prendt'p~ vigilance dps
chËUMi~ura de nuit et 1& Ï3.C.A. &~pmande.
On Mt.:mR. à Bctl n que. depuis !e
On de 1'nuace, i'aviat:on ennem:e le
dcuut de t'&Qase. i'aviat.on canpmip &
pst'du p~s de €50 quadr-motcurs a.u cours
de sr's attaquas contre le Heich, ce Qui
équivaut à la m.ss hors de combat ds
u~us de 5.2ÛO BO~CiaJist.f.s d'ëJit-ft
(~voh)cû :ui offrait pour e~ay~r
'i'et fut )c Ms du feu ~régtois,
invc'ntc au six~me s:ccle par t'tn"
genieur CaXitttcos, qui produisit
des son apparition un prodigieux
effet de terreur. Il était projeté
par des tuhM ou siphanophor~s
montes sur des navire" spéciaux.
(~a fut. eu somme. t& pré t
quatre si~ciMt. H permit a C.onf-
tontiii Pogonat de briser i.(* pr&-
miûr assaut de i'
da dix huit cent~ uavirM & Co)!8-
taTtUft'i'orphyt-ogc'o~te d<; ttans-
forther M'désastre l'attaque da
prince !Kor contre Con.stsm«nop)e.
< Les (irccs. dit !e cil.'oniqx'e'ur
russa, utiiisant.un feu compiU'ab~
aux ec)ai's du ciel.
A. plu~sie'ura s:cctc' d'in
oxptosifs actionnes par un mec.it-
ni'.med'horiogf'ie. qoidcv~ictnt
participer aux opération*, de )&
f)ottc ïcunie a !tou)jgn~ ~r Napo-
!
fait sur )o champ do bot.aiiia
!'appantion sensationn~tc qu'on
lui prêta gt''neta!pme)!t. La poudre
était utilisée pMird<'e; finsmiit-
tai'"c's him avant i'invention d~
arme~),ft'u. Mentionnée pour )a
preoticM J'ois ou siesede.C.iv!-
da:e, i':)rt)i)e~ionepat'a!<)).a'<)' y
avotr joue un rô)e décisif. Ma~
e~e provoqua J'indi~nation dM
Kcnsde guore. outrean !d<*8
qu'un Moqu.mt pourrait dc~r-
)nai~ abattre raiden)0!t un ch
nohie: o~ssi fite:ted~ns f'aft
n)itit
sa reveia que i)MUc<]))p pfus tar
tro versée notnbre da {{~neraux iu!
préféraient, pour st')r6tc de ~fMf
tir. i'arc ou :'arba'tetc.
Ce n'e~At p
de t: Oif'vah~'ic. Utt spëcia-hsto
aUonand d<' I'histoit& de ia gunn~
J. Uth ich. attribue cette rev~ution
aux tt
ia. tMtdttiot) d
qu'était !e' combat med~v~i.
Au nombre des e~fe)~ auf-
pjisa qui déçurent ie'ur inventeur.
it faut con'pt'cr t(M c~bres c)6-
phant~d'Anniba). L'Inde an ava.'t
en~&~te i'CTnpJoi aux Gf~cs et
~UK Carttiag-inois. Ces pachyder-
mes firent pict~'e contem~icp sur
te champ de bâtait:~ teur pani-
que coUta. au~i chev au~ a.ti~
iants qu'à )rws adversaires. A ]a
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