Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 27 janvier 1944 27 janvier 1944
Description : 1944/01/27 (Numéro 1241). 1944/01/27 (Numéro 1241).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510859v
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/01/2008
JEUM M JANV!ER t<44
N'IMt– 156'ANNEE ï FRANC
JOmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
PRtX OE L'ABOMMEMBMT
tmox t
France et coton)fs 130Etranger (Affr. réduit) 190 fr. 360tr.
ËtrttnKer (autres pays) 935
MDACTtON et AOMtMtSTRATtOM
PBOVISOtREMENT
t3. Rua du Port. Ct-ERMONT F6HRAHB
T6)6))h. nédttct et Adfnfntstr 67-Ot
«!rCï:e (~Mf/raph~ue r
OËBATS AVEt))R CLERMOMT FO
C. 0. P. 'Ctermont-Ferr~nd 2a.
Clermont-Ferrand. le ~6 janvier
LES BOMBARDMSfTS
Nous ne sommes pas en guerre
avec les Britanniques ni avec les
Américains. Mais ils ne font
rien pour nous éviter les souf-
frances et les deuils qui sont le
triste apanage des peuples com-
battants. Le peuple français qui
a déposé les armes depuis trois
ans et demi, demeure quotidien
nement en butte aux attaques
aériennes des Anglo-Américains
C'est une perpétuelle ~t précise
menace, qui plan~ sur nos villes,
nos bourgades dans bien des
régions françaises. Et dans bien
des cités, dont les familles n'ont
pu s'éloigner, en raison de leurs
obligations journalières, chacun
se demande ~Ie soir en regardant
les enfants endormis < Pourvu
que ce ne soit pas pour cette
nuit ?. On éloigne les enfants
autant qu'on le peut. pour
s'épargner ces angoisses. Les
pouvoirs publics dispersent les
écoles, qui ne se réunissent
qu'une fois par jour, soit le
matin, soit le soir. afin qu'en
cas de bombardement, ce ne soit
pas un massacre général de ces
petits écoliers. Parfois, dans cer-
taine ville, pour les mettre
mieux en sûreté, en leur fait la
classe dans les sous-sol de la
cathédrale. Dans beaucoup de
régions, on demeure sur la dé-
fensive, en s'attendant chaque
jour. de la part de nos anciens
alliés a une catastrophe.
Et il est des contrées où les
bombardements de trains sont
fréquents, et où bien des famil-
les s'inquiètent quand elles
voient l'un des leurs, appelé &
voyager pour ses occupations.
Chaque jour. s'allonge la liste
des victimes que fait sur notre
sol l'aviation anglo-américaine.
Les dirigeants alliés essaient
d'excuser leurs raids en les pré-
sentant comme une nécessité
militaire et en donnant une
large publicité aux prétendues
instructions que reçoivent leurs
pilotes. Le ministre britannique
de l'air a déclaré < Nous ne
visons pas les civils Et radio-
Londres a dit à son tour < II
faut que tous les monuments
historiques soient épargnés.
On doit reconnaître qu'à Nan-
tes, par exemple, les monuments
historiques n'ont guère été im-
munisés. Leurs ruines tragiques
l'attestent. Et quand aux civils,
on a encore dans la mémoire le
terrible massacre qu'il en a été
fait par l'aviation alliée. Quand
des avions de bombardement
sillonnent notre ciel en esca-
drilles compactes, à trois cents
ou à quatre cents kilomètres à
l'heure et à des plafonds de plu-
sieurs kilomètres, elles savent
fort bien, en dépit des instruc-
tions, qu'elles dépasseront leur
but, et que ce sont les popula-
tions françaises qui seront les
plus nombreuses victimes
L'aviation anglo américaine
d'ailleurs .n'en continue pas
moins ses attaques qui touchent
des objectifs dépourvus de tout
Intérêt militaire. Huit communes
de Normandie viennent encore
d'être bombardées. On a vu que
dans l'une d'elles l'église et le
presbytère ont été anéantis, et
que les civils qui s'y trouvaient
ont été tués. Le traitement
implacable que les aviations
alliées Infligent journellement
et aveuglément à la France, où
beaucoup de villes voient s'ac-
cumuler des ruines importantes,
semble faire partie d~un sys-
tème. En dehors des buts mili-
taires que leurs gouvernements,
ont en vue, ceux-ci, non seule-
ment ne sont enclins à un régime
de faveur à notre égard, mais
ne sont pas indifférents à l'ex-
tension des ravages de nos ins-
tallations portuaires, de nos vil-
les industrielles et des autres,
qu'il faudra reconstruire plus
tard. Ces reconstructions néces-
saires nous mettront bien en
retard pour soutenir une lutte
économique avec les deux na-
tions les plus commerçantes du
monde. Et sans doute leurs gou-
vemements prévoient déjà qu'il
faudra leur concours, concours
avantageux et productif.
Les bombardiers anémones
ont jeté sur Londres
de nouweMes bombes
exp!os!wes
Bcr:tn. 9& janvier. Nu cOrfe~pon..
ftattt parMcMtter On d~are dans les ttcux mtUtatres
que te siJcnt8 bf~tanntaue qui a suivi
la derniëre attaque allemande sur Lon-
dres. confirme le puissant effet de cel-
le-ci.
La nouvelle 'publiée par un corres-
pondant suitse a Londres d'après la-
quelle les Allemands auraient employé
au cours de cette attaque une bombe
exp:osive nouvelle d'une puissance de
destruction supérieure à celle de toutes
kf. bombes employées jusqu'alors, .n'est
pas contestée à Berlin.
SUR LES D!VERS FRONTS
A l'Est, !es poussées sov!ét!qMS sont ma!ntMues
EN !TALÏE, APRES COMBATS D'AVANT-POSTES A NETTUNO
Grand quartier génial du Fuh-
Mr, S) janvier. Co~mun~u~
du /t
Dane ta région de Kerteh. )os Se*iete
ont accentué teur pression. t-es attaques
ennemies eoutenues car des chars et des
a*tons de bataHie continuent.
Au nord-ouest de Kirochewihs ont attaqué axée ptusieure d~i-
siens. )t< ont été rcneuMes aprM dM cem-
batt tcneMmpt indétX. Une paetx a été
rédutte au Mur< d'une eentrt.aMaaut. I
Aupe~ efficacement Mutenuet par t'arUOertt
dur Mmttat, dt potition* ennemie* puX.
tamment aménacéM. Oe< contre-attaout*
BocombaM M peurtuivant.
Entre )t Prtpet tt ta Béré~na. de neu-
t0)tt tt wietenMt tentattwM dt peroét
ttotthMtouM ont tehout âpre* dt dure
tombait. Ptutiur~ ptnttrattont ont été fir-
reumtei.
Ot mtme, au nord du tac Omen et dant
ta région au sud dt Leningrad. )M Sowiett
ont poureui*! teura attaauM dt ptree*
a*ee un* intensité erot«ant9. En aut)'
t)uea Moteura. i!a ont été repousses ou
arrêtés. En ptuaieura ondroita, batt acharné* M déroutent tneore centr*
dM formation* ennemie* OH) ont reuMi
t awaneer.
En ttai oue«, net troupe* ont repouMO de neuwei-
)M attaouos ennemiee soutenue* par t'ar-
titierie B< dM a~ion: de bataUte. t. ennemt
a sut)! de teurde* portée.
Sur ta tête de pont de Nettune. t'enne
mi a attaaue noe a*ant-postet en ptu
tteure endroeoupe de main etfeetuee par née treupM
noue ont perm)e de ramener dee prieon.
nieft. Dee a*)one de eembat et de* a*ion<
torptOeure de !a Luftwatte ont attaque de
jour et de nuit a*ac euctte ta Octte df
débarquement ennemte au tarse d'Amto.
D'aprè* tee premier* renseignemcntt, trett
eontre-torpi!merce de 6.000 tonnes ont été coûtes. La
perte de trois autres narres, jaugeant a~
tota) M-OOe tonnes, peut être considérée
comme certaine. Onze transporte ont été
gravement endommagés.
Ces bombardiers américaine ont sursoie
hier )e territoire du Reich. tts ont jeté des
bombes au hasard, provoquant ds tait))"*
dommages dans quelques tooatites do la
région frentahert eccMentate. D'ao.*s tes j
LA REPRÉSStOM DU BAMD)T)SME
Les force: du maintien de t'ordre opèrent mhttigoMemeni
dans toute
Vichy, M janvier. Les forces du
maintien de l'ordre marquent de~
points daj)s leur lutte contre !e handt-
tisnt. infatigablement. la r&pression
souvent dangereuse se poursuit, débar-
rassant tMs provinces de terroristes,
pilleurs et assassins
C'est ainsi qu'au cours de ia semai-
ne dern)Ère. les services sûreté ont arrêté. dans )a région de
Rennes, onze bandits, tandis qu'à Lillo
cinq membres d'urne organisation
ayant perpétré divers attentats ont
été défères au Parquet.
Cans la région de Lyon. dix arrêta
tiens ont eM opérées pour distribution
de tracts anti.natioMux. A St-Etienne.
quatre auteurs de lettres de menaces
ont été dejnasques..
Dans ia HauteLotre. une opération
de police a mis fin à l'activité de t~
terroristes auteurs de nombreux at-
tentats et actes de sabotage. A Limo-
ges, neuf bandits piUeurs ont été ap-
préhendes et à Toulouse, deux mem-
bres d'une organisation ayant pour
objet de faciliter te passage clandestin
de !a frontière espagnole ont étë in-
ternés.
Tei est ie bilan éloquent de )'a<:tivfte
de ia poiice en une semaine.
Dans ta région de Limoges, six ter-
roristes. dont l'assassin de deux
agents de police et d'un milicien, sont
mt'; hors d'état de nuire, apre~ ~'me
lutte dramatique.
Dans la nuit du M au 23 janvier, un
gardien de la paix de Limoges rentrait
paisiblement chez lut quand, attaque
par un individu q~ lui intimait l'or-
dre de lever les ma.ns. ij répondit en
dechargéattt son reyolveT. L'homme
hieitsé réussit c&pendaot à s'enfuir.
tandis que ses complices, au nombre
de cinq. tiraient une ratate de mitr~tti-
« La politique de Moscou tend à dépasser es liantes
d'une panique foniëe St tit-on dans ta presse britann'tjjue
Londres. 25 janvier. Depuis
la publication dans I.a Pfowda de
la fameuse inTomnation du Caire
relattv~ à de pretenduos nëgocia-
tions germano-brita.nniques, les
divergeu<;es ct'6 vu'as s'accetLtu~nt
à LofMJr&s sur ta politique d~ ia
Grand'o-);retagne à l'égard de l'U.
R.S.S. C'est ain~i que i'im.p~rtamo
revu~ travailliste ï'r~Mn<' publie
sur le conf:it p&tono-sovie'tique un
tong artici'e d&ns taquet ette con-
damne la position prise par Mos-
cou à t'Éga-rd du gouvernement
polonais émigré. S'élevant contre
nouweMM par~enuM juMtu'ic), au'Htt ap~
parti)* ennemi* ont été abattu*.
Le eomman'tant prince ZM Sa~n W(t<-
6en<«in, comnxxtore a'une eMadrtttechaMe 1* nuft. a trottwé une mert hé-
roi«ue au eoure d'un eentOat ncentfe t)M atfateurt terrerittet a)er* ou'tt Octeirt "trienno en abattait ein« Bem-
bardter* hritanniauM. Lt PuhfM a eon.
fért au prinM ta orein de omatiM de ta
OroixdeFtra*Mteu))!etdtpéo. La t.utt<«atte pern en Oi)otM de eba!M de nuit )M p)tM remar-
Ouat))e~
Un janfHo~ tare Mttme qa'aa ce< J'me <ï~fcs MOtett, seu~, J
Ista.nbu[. 25 janvi.er. Le jou'r-
nal CM'nhMftt/et. 6tudie. sous la
signature de M. Na-dir Nadi, la si-
tuat-i&n poUtique et miti'taire crèé~
tant par le déroutement des ope-
rations sur t~ fro'nt de t'est, que
d~LETEME TOMBEE
a~trme !e D Ley
Innsttfuck. 95 janvier. –M. Ley,
chef du front du travait allemand,
vient de v!.sitM les districts do Bay-
rputh, de Satzbour~ et du Tyot. H
s'est entretft)u a~vec Jes gautetterd et
leur a exposa Ces tacites du parti au
cour~des mois à venir.
M. Ley p~r)é ensuite devant Les
Chefs pointues dos districts L'~tn-
;ctcrre tom,bero, a-t-U proclame !M :e fton~er aue représente !e ~ttdsera conjure. 7t t' a pas en ~{te-
ttMCne cte mMr fte htntentChaque c d rethser (OMM! tes Mehe: <~tt{ h« sont
fm.poaees. Nousr!'fM<'nMntM par têt /tn~htit sur têt femmes
et te, e~«ttt: (tHetn~tMts. Nous met-
tons un ~OMr en prats Bt&te << (Btt pour (BM, <
iette dans ta direction du gardien,
mats sans t'atteindre. L'aJarme était
donnée. Des barrages coupèrent la
campagne jù. on plus de ]'agresseur
de l'agent, un nommé Georges Puiac,
ne te 27 mars t9M & Limoges. qui re-
connut appartenir a un groupement de
terroristes. Les cinq complices devaient
être arret&t après une vive fusillade.
Dans une ferme, un nomme Pierre
Mtgueles. ne le 21 juillet 1M3 Parts.
blessé au genou, était appréhendé en
compagnie de Roger Lecureux. né ie
7 avril 19M & Paris. Trois autres ban-
dits barricadés dans uuc chambre tom-
baient bientôt da~ns les mains des re-
présentants d< l'autorité. C'étaient les
nommés Edouard Melchior. ne le 19
avril 1923 Zou~ttg~n (Mos~le). René
Ncrg))même ville, et Philibert Chany. ne le
5 ju~n t'as à Baronville (Moselle). Ce I
dernier est un aajtgoreux bandit. H a
avoué qu'HetaitJe meurtrier du bri-
gadier LMorre et de l'agent Roger,
assassinés If: 24 septembre dernier à
Limoges fi est en plus évadé de la
maison d arrêt et c'est tut qui a assas-
sine un chef cantonal de la Milice. M.
Pierre Denis.
Dans la ft~me. l'armement des ban
dits. compose de trois grenades, de
deux mitraillettes, de quatM mousque-
tons et de plusieurs revolvers a été
Misi.fO.F.f-Havas.)
L!RE AUJOURD'HUt
tf.! finaudes 6fMMttM. U. R.
t/i'~ SP~C'y/tCL~S P.<7!/S. Ce
fhMfe. No~l Boyer. Ce cG. C.
CH/?o~ot/f Dj? L T't/tff. tM quatre CMn~itM.
Maurice Bt~nchot. <
ta création à Moscou d'un gouver-
nement polonais co-nh'ùte par les
Soviets, la revue écrit
Chaque personne qui est au courant des
affaires polonaises sa*t que l'union des
patriotes polonais do Moscou est une
assemblée qui ne représente rien. Eiio
ne représente même pas te parti com-
muniste polonais, ouisque ce dernier a
été désorganisé par le Komintern. il y a
quelques années.~Elie Est Rimplemcnt une
de ces organisations improvisées commo
Moscou sait en créer rapidement pouT
servir & des fins politiques particulières.
Et la revue brita.nMi'q~e d'ajou-
ter
H est difficile d'écarter l'impression
que la politique de Moscou tend a dépas
ser les limites d'une politique fondée sur
le respect do l'indépendance de ses voi-
~ins. Si la Russie veut Imposer par la
force à la Pologne un gouvernement qui
lui serait favorable elle n'agit pas autre-
ment que n'importe quel gouvernement
impérialiste.
D'au'tre part. le journat Ob~ef
ver, qui recommandait aux Polo-
nais N y a quinze joufs (te faire
de larges concassions €n a'ocept&nt
la ligne Ourz&n coinme nouve~i'e
frou-tieM avec l'U.R.S.S., fa.it au-
Jourd'tiui d'importa~ntes rôseTY~s.
Si nous tolérons l'installation d'un
gouvernement contrôlé par Moscou, les
déclarations de Téhéran et de Moscou
deviendront de simples chiffons de papier,
Le~(cote que 1~ nr&nsong'e de la Pfa~-
da fait na!tre los douter les plus
sérieux au sujet de la déclaration
d~ Téh~pajt.
par las visées de J'U.R.S.S. sur
l'Murttpe.U~crit:
L'Allemagne n'a pas subi de pertes sen-
sibles. mais & renforce, par contre, sea
lignes défensives par une retraite tac-
tique. Les allies devraient donc recon-
naitre que la guerre n'est pas encore
terminée et que la discussion des pro-
blèmes de i après-guerre est pour le moins
prématurée.
examinant entin la sittiation
potitiqu'e internationaj~. le c~Na-
bora-teu'r du CM~'t/turt~et poursuit
en ces termûa
En ca< de dëfaita aUemande, les So-
viets. seuts, décideraient du destin de
l'Europe. En reconnaissant de Gaulle et
en accordant son appui a Tito, l'U. R.
S. S. a dévoité cfatrement son intention
de participer aux discussions de tous les
problèmes poUtiaues qui se posent en
Europe, en Asie et en Afrique
db
Le nouveau régime bolivien
n'est pM recon.Mt
par tes Etats-Unis..
Washington, 25 janvier. Les
Etats~UnM. t-ht ['efus.ôn~!tra le iiouvea.u rëgime bolivie'n.
.ta Grande-Bretagne
Londres. ~5 janvier. M. ]Men a
annonce aux Oommuoes la decis.on
de l'Angleterre de ne pas reconnaître
le nouveau gouvernement bolivien. A
t'c.ee))tpt<; des t'(h< Cr<;n fre j'a jMHte !'<;t;o~MnMnttote comnM (,'OKt)er)teHtet« Moat. Xn
cone r~otttdnt tw~
.e Brésit et ~Vénézuéta
L& Paz. 25 janvier. On annonce
officiellement que le Brésil, le Vene-
zuela et Co&ta Rtca. sulv&nt l'exemple
du gouvernement de Washington, no
recoirnais~ant pas le nouveau gouver-
nement bolivien.
t-'AMBASSADaUR DES ETATSUM)S
EM BOt.)V)E EST HAPPELË
WjHihinSMhtur dM Etats-Unia en Botnie a tM
prié de rentrer & Wohfngton.
DANS LA DIPLOMATIE
La carrière de ?. &H!a ~tnw
Softa, 25 janvier.–M. SavaKIrov,
qui vient d'être désigné par te gouverne-
ment but gare, pour occuper le poste de
ministe & Viohy.' est ne & Haskovo (Bul-
garie), en 1S93.'
Après des études & l'université de So-
fia. où tl obtenait te grade ne t'cencié
en droit, M. Sava Kirov entrait, en t919,
dans la carrière dipïom&tique. Successi-
vement s~retaire de ta légation à Var-
sovie, secrétaire généra) de ta déié~at:on
bulgare auprès de la S.D.N.. premier se-
crétaire de )a légation a Paris de 1924 à
tMO, puis chef du service de la S.D.N.
au ministère des Affaires étrangères a
Sofia, M. Ktrov, en 1953, t représenté
son pays à ta conférence du désarmement.
Conseiller d~ !a légation à Paris de
1939 & 1935. ministre & Varsovie en 1935.
puis titulaire du m de 1996 & 1940. époque où il prenait la
direction de ta légation à Ankara, le nou-
veau ministre de Bulgarie à Vichy a exer-
ce a partir de septembre 1943, pendant
quelque temps, les fonctions de ministre
deeAffatresétrangeres. °
DOCTtUME tMPER'ALE
LA LOt ? 550
An cours do notnbreux articles
de doctrine impériaie pa'ua, de-
puis deux ans, dans ce journal
nous nous étonnions du manqua
presque total. dans nos colonies,
d'organismes de r&cherclies scien-
mqu~. te~s que jardins d'essais.
laboratoires. centres d'étevages,
etc etc.
Sous ce rapporta, bien que se-
conde nation co)onisatri(/e du
monde, nous nou~ trouvions dans
un état d'infériorité notoire rela-
tivement A la Hotlande, à la Uel-
gMjue et à la Grande-Ureta~ne.
fendant de ton.gucs années pas-
sé&9 en Extrême-Orient. notam-
ment. nous avions note, lois de
nos séjours en Malaisie et aux
Indes Néerlandaises. les remar-
quables efforts accomptis par nos
voisina quant aux recherches
scientifiques accomplies, la bas.
tant dans tes domaines agricoles
que miniers et même indus(r)efs.
et nous regrettions que notre gou-
vernement métropolitain ne s'in-
téressât pas plus à des questions
aussi essentielles, tant pour l'éco-
n&mie coloniale eito-tncme que
pour celle de la métropole.
U n'en sera plus ainsi désor-
mais.
En etf et, ayant pleine confiance
dans l'avenir, et convaincu que la
France retrouvera son empire. 1&
gouvernement v.ent de promul-
guer une loi datée du 11 octobre
df'rni.&r, parue u.u Jou~na. otï'i-
ciel du 17 du même mois por-
tant création de l'Office de 'la He-
cherche scientifique coloniale. Un
décret du 14 octobre porte règle-
ment sur le fonctionnement de
l'Office.
On noua objectera qu'il existait
déjà un centre national de la t~e-
chercho scientifique en France.
Certains esprits peu avertis des
questions coloniales nous deman-
deront < N'y a-t-il pas la double
emploi et ce qui exista't n'etait-U
pas amplement suffisant ?
A cette o'bjo'ction nous répon-
drons non
Les problèmes scientifiques se
présentent en effet aux colonies
sous des aspects tout à fait para-
ttculi&rs. Leur liaison étroite avec
les plans de production, qui en
font l'instrument d'un travail i~-
di-'pensahie des rcsponsabies de
BOtre politique impériale, le mi-
lieu na.t.urct et humain dans le-
quel ils se situent, l'esprit qui
doit animer le chercheur perdu
dans la brousse tr&pieate aux pri-
ses avec des difficultés considé-
rablement supérieures à celles
que rencontre l'intellectuel en
France, tout concourt à poser I<<.
recherche scientifique dans l'em-
pire sur un plan totalement dif-
férent.
H n'en reste pas mc'tns que la
aci'ence est une. C'est dune aux
sources mêmes du savoir français
que les colonies doivent puiser.
Dans cet esprit la loi a prévu
une liaison de fait étroite du nou-
vel office avec le Centre national
en confiant au directeur de ce
dernier la présidence de l'Office
colonial.
Orienter, coordonner et contrô-
ler les recherches scientifiques in-
téressant nos territoires d'outre-
mer, rassortissent au secrcta.ria.t
d'Etat aux colonies. Tei est le
rôle confié a l'Office par la loi.
Orienter, autant par la. mise su'r
pied et la réalisation, entr&prises
en aMord avec les autorités res-
ponsables de la politique impc-
riale, d&s programmes de recher-
ches, et par l'attribution, en vue
de fins précises, de bourses et
subventions aux chercheurs et
aux organismes de reche-rche. Co-
ordonner entre e~les les activités
de ces d~rniets afin d'éviter les
doubles emplois assurer les liai-
sons fécondes et obtenir le~ meil-
leurs lésultats enfin, sans entra-
ver poué autant leur initiative.
mais afin de se mettre à même
de décider de l'aide financière à
leur apporter, contrôler les orgà-
nisme~ de recherches.
Bi'Mi entendu c'est, au premier
chef, dans le sens de la produc-
tion que i'Offioe concentrera se~
efforts. Sans négjiger pour au-
tant les problèmes industriels.
ceux, notamment, de ]a produc-
tion de l'énergie, on doit cepen-
N'IMt– 156'ANNEE ï FRANC
JOmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
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C. 0. P. 'Ctermont-Ferr~nd 2a.
Clermont-Ferrand. le ~6 janvier
LES BOMBARDMSfTS
Nous ne sommes pas en guerre
avec les Britanniques ni avec les
Américains. Mais ils ne font
rien pour nous éviter les souf-
frances et les deuils qui sont le
triste apanage des peuples com-
battants. Le peuple français qui
a déposé les armes depuis trois
ans et demi, demeure quotidien
nement en butte aux attaques
aériennes des Anglo-Américains
C'est une perpétuelle ~t précise
menace, qui plan~ sur nos villes,
nos bourgades dans bien des
régions françaises. Et dans bien
des cités, dont les familles n'ont
pu s'éloigner, en raison de leurs
obligations journalières, chacun
se demande ~Ie soir en regardant
les enfants endormis < Pourvu
que ce ne soit pas pour cette
nuit ?. On éloigne les enfants
autant qu'on le peut. pour
s'épargner ces angoisses. Les
pouvoirs publics dispersent les
écoles, qui ne se réunissent
qu'une fois par jour, soit le
matin, soit le soir. afin qu'en
cas de bombardement, ce ne soit
pas un massacre général de ces
petits écoliers. Parfois, dans cer-
taine ville, pour les mettre
mieux en sûreté, en leur fait la
classe dans les sous-sol de la
cathédrale. Dans beaucoup de
régions, on demeure sur la dé-
fensive, en s'attendant chaque
jour. de la part de nos anciens
alliés a une catastrophe.
Et il est des contrées où les
bombardements de trains sont
fréquents, et où bien des famil-
les s'inquiètent quand elles
voient l'un des leurs, appelé &
voyager pour ses occupations.
Chaque jour. s'allonge la liste
des victimes que fait sur notre
sol l'aviation anglo-américaine.
Les dirigeants alliés essaient
d'excuser leurs raids en les pré-
sentant comme une nécessité
militaire et en donnant une
large publicité aux prétendues
instructions que reçoivent leurs
pilotes. Le ministre britannique
de l'air a déclaré < Nous ne
visons pas les civils Et radio-
Londres a dit à son tour < II
faut que tous les monuments
historiques soient épargnés.
On doit reconnaître qu'à Nan-
tes, par exemple, les monuments
historiques n'ont guère été im-
munisés. Leurs ruines tragiques
l'attestent. Et quand aux civils,
on a encore dans la mémoire le
terrible massacre qu'il en a été
fait par l'aviation alliée. Quand
des avions de bombardement
sillonnent notre ciel en esca-
drilles compactes, à trois cents
ou à quatre cents kilomètres à
l'heure et à des plafonds de plu-
sieurs kilomètres, elles savent
fort bien, en dépit des instruc-
tions, qu'elles dépasseront leur
but, et que ce sont les popula-
tions françaises qui seront les
plus nombreuses victimes
L'aviation anglo américaine
d'ailleurs .n'en continue pas
moins ses attaques qui touchent
des objectifs dépourvus de tout
Intérêt militaire. Huit communes
de Normandie viennent encore
d'être bombardées. On a vu que
dans l'une d'elles l'église et le
presbytère ont été anéantis, et
que les civils qui s'y trouvaient
ont été tués. Le traitement
implacable que les aviations
alliées Infligent journellement
et aveuglément à la France, où
beaucoup de villes voient s'ac-
cumuler des ruines importantes,
semble faire partie d~un sys-
tème. En dehors des buts mili-
taires que leurs gouvernements,
ont en vue, ceux-ci, non seule-
ment ne sont enclins à un régime
de faveur à notre égard, mais
ne sont pas indifférents à l'ex-
tension des ravages de nos ins-
tallations portuaires, de nos vil-
les industrielles et des autres,
qu'il faudra reconstruire plus
tard. Ces reconstructions néces-
saires nous mettront bien en
retard pour soutenir une lutte
économique avec les deux na-
tions les plus commerçantes du
monde. Et sans doute leurs gou-
vemements prévoient déjà qu'il
faudra leur concours, concours
avantageux et productif.
Les bombardiers anémones
ont jeté sur Londres
de nouweMes bombes
exp!os!wes
Bcr:tn. 9& janvier. Nu cOrfe~pon..
ftattt parMcMtter
que te siJcnt8 bf~tanntaue qui a suivi
la derniëre attaque allemande sur Lon-
dres. confirme le puissant effet de cel-
le-ci.
La nouvelle 'publiée par un corres-
pondant suitse a Londres d'après la-
quelle les Allemands auraient employé
au cours de cette attaque une bombe
exp:osive nouvelle d'une puissance de
destruction supérieure à celle de toutes
kf. bombes employées jusqu'alors, .n'est
pas contestée à Berlin.
SUR LES D!VERS FRONTS
A l'Est, !es poussées sov!ét!qMS sont ma!ntMues
EN !TALÏE, APRES COMBATS D'AVANT-POSTES A NETTUNO
Grand quartier génial du Fuh-
Mr, S) janvier. Co~mun~u~
du /t
Dane ta région de Kerteh. )os Se*iete
ont accentué teur pression. t-es attaques
ennemies eoutenues car des chars et des
a*tons de bataHie continuent.
Au nord-ouest de Kiro
siens. )t< ont été rcneuMes aprM dM cem-
batt tcneMmpt indétX. Une paetx a été
rédutte au Mur< d'une eentrt.aMaaut. I
Au
tamment aménacéM. Oe< contre-attaout*
Bo
Entre )t Prtpet tt ta Béré~na. de neu-
t0)tt tt wietenMt tentattwM dt peroét
ttotthMtouM ont tehout âpre* dt dure
tombait. Ptutiur~ ptnttrattont ont été fir-
reumtei.
Ot mtme, au nord du tac Omen et dant
ta région au sud dt Leningrad. )M Sowiett
ont poureui*! teura attaauM dt ptree*
a*ee un* intensité erot«ant9. En aut)'
t)uea Moteura. i!a ont été repousses ou
arrêtés. En ptuaieura ondroita,
dM formation* ennemie* OH) ont reuMi
t awaneer.
En ttai
)M attaouos ennemiee soutenue* par t'ar-
titierie B< dM a~ion: de bataUte. t. ennemt
a sut)! de teurde* portée.
Sur ta tête de pont de Nettune. t'enne
mi a attaaue noe a*ant-postet en ptu
tteure endro
noue ont perm)e de ramener dee prieon.
nieft. Dee a*)one de eembat et de* a*ion<
torptOeure de !a Luftwatte ont attaque de
jour et de nuit a*ac euctte ta Octte df
débarquement ennemte au tarse d'Amto.
D'aprè* tee premier* renseignemcntt, trett
eontre-torpi!
perte de trois autres narres, jaugeant a~
tota) M-OOe tonnes, peut être considérée
comme certaine. Onze transporte ont été
gravement endommagés.
Ces bombardiers américaine ont sursoie
hier )e territoire du Reich. tts ont jeté des
bombes au hasard, provoquant ds tait))"*
dommages dans quelques tooatites do la
région frentahert eccMentate. D'ao.*s tes j
LA REPRÉSStOM DU BAMD)T)SME
Les force: du maintien de t'ordre opèrent mhttigoMemeni
dans toute
Vichy, M janvier. Les forces du
maintien de l'ordre marquent de~
points daj)s leur lutte contre !e handt-
tisnt. infatigablement. la r&pression
souvent dangereuse se poursuit, débar-
rassant tMs provinces de terroristes,
pilleurs et assassins
C'est ainsi qu'au cours de ia semai-
ne dern)Ère. les services
Rennes, onze bandits, tandis qu'à Lillo
cinq membres d'urne organisation
ayant perpétré divers attentats ont
été défères au Parquet.
Cans la région de Lyon. dix arrêta
tiens ont eM opérées pour distribution
de tracts anti.natioMux. A St-Etienne.
quatre auteurs de lettres de menaces
ont été dejnasques..
Dans ia HauteLotre. une opération
de police a mis fin à l'activité de t~
terroristes auteurs de nombreux at-
tentats et actes de sabotage. A Limo-
ges, neuf bandits piUeurs ont été ap-
préhendes et à Toulouse, deux mem-
bres d'une organisation ayant pour
objet de faciliter te passage clandestin
de !a frontière espagnole ont étë in-
ternés.
Tei est ie bilan éloquent de )'a<:tivfte
de ia poiice en une semaine.
Dans ta région de Limoges, six ter-
roristes. dont l'assassin de deux
agents de police et d'un milicien, sont
mt'; hors d'état de nuire, apre~ ~'me
lutte dramatique.
Dans la nuit du M au 23 janvier, un
gardien de la paix de Limoges rentrait
paisiblement chez lut quand, attaque
par un individu q~ lui intimait l'or-
dre de lever les ma.ns. ij répondit en
dechargéattt son reyolveT. L'homme
hieitsé réussit c&pendaot à s'enfuir.
tandis que ses complices, au nombre
de cinq. tiraient une ratate de mitr~tti-
« La politique de Moscou tend à dépasser es liantes
d'une panique foniëe St
Londres. 25 janvier. Depuis
la publication dans I.a Pfowda de
la fameuse inTomnation du Caire
relattv~ à de pretenduos nëgocia-
tions germano-brita.nniques, les
divergeu<;es ct'6 vu'as s'accetLtu~nt
à LofMJr&s sur ta politique d~ ia
Grand'o-);retagne à l'égard de l'U.
R.S.S. C'est ain~i que i'im.p~rtamo
revu~ travailliste ï'r~Mn<' publie
sur le conf:it p&tono-sovie'tique un
tong artici'e d&ns taquet ette con-
damne la position prise par Mos-
cou à t'Éga-rd du gouvernement
polonais émigré. S'élevant contre
nouweMM par~enuM juMtu'ic), au'Htt ap~
parti)* ennemi* ont été abattu*.
Le eomman'tant prince ZM Sa~n W(t<-
6en<«in, comnxxtore a'une eMadrttte
roi«ue au eoure d'un eentOat n
bardter* hritanniauM. Lt PuhfM a eon.
fért au prinM ta orein de omatiM de ta
OroixdeFtra*Mteu))!etd
Ouat))e~
Un janfHo~ tare Mttme qa'aa ce< J'me <ï~
Ista.nbu[. 25 janvi.er. Le jou'r-
nal CM'nhMftt/et. 6tudie. sous la
signature de M. Na-dir Nadi, la si-
tuat-i&n poUtique et miti'taire crèé~
tant par le déroutement des ope-
rations sur t~ fro'nt de t'est, que
d~LETEME TOMBEE
a~trme !e D Ley
Innsttfuck. 95 janvier. –M. Ley,
chef du front du travait allemand,
vient de v!.sitM les districts do Bay-
rputh, de Satzbour~ et du Tyot. H
s'est entretft)u a~vec Jes gautetterd et
leur a exposa Ces tacites du parti au
cour~des mois à venir.
M. Ley p~r)é ensuite devant Les
Chefs pointues dos districts L'~tn-
;ctcrre tom,bero, a-t-U proclame
ttMCne cte mMr fte htntent
fm.poaees. Nous
et te, e~«ttt: (tHetn~tMts. Nous met-
tons un ~OMr en pra
iette dans ta direction du gardien,
mats sans t'atteindre. L'aJarme était
donnée. Des barrages coupèrent la
campagne jù. on plus de ]'agresseur
de l'agent, un nommé Georges Puiac,
ne te 27 mars t9M & Limoges. qui re-
connut appartenir a un groupement de
terroristes. Les cinq complices devaient
être arret&t après une vive fusillade.
Dans une ferme, un nomme Pierre
Mtgueles. ne le 21 juillet 1M3 Parts.
blessé au genou, était appréhendé en
compagnie de Roger Lecureux. né ie
7 avril 19M & Paris. Trois autres ban-
dits barricadés dans uuc chambre tom-
baient bientôt da~ns les mains des re-
présentants d< l'autorité. C'étaient les
nommés Edouard Melchior. ne le 19
avril 1923 Zou~ttg~n (Mos~le). René
Ncrg))
5 ju~n t'as à Baronville (Moselle). Ce I
dernier est un aajtgoreux bandit. H a
avoué qu'HetaitJe meurtrier du bri-
gadier LMorre et de l'agent Roger,
assassinés If: 24 septembre dernier à
Limoges fi est en plus évadé de la
maison d arrêt et c'est tut qui a assas-
sine un chef cantonal de la Milice. M.
Pierre Denis.
Dans la ft~me. l'armement des ban
dits. compose de trois grenades, de
deux mitraillettes, de quatM mousque-
tons et de plusieurs revolvers a été
Misi.fO.F.f-Havas.)
L!RE AUJOURD'HUt
tf.! finaudes 6fMMttM. U. R.
t/i'~ SP~C'y/tCL~S P.<7!/S. Ce
fhMfe. No~l Boyer. Ce c
CH/?o~ot/f Dj? L
Maurice Bt~nchot. <
ta création à Moscou d'un gouver-
nement polonais co-nh'ùte par les
Soviets, la revue écrit
Chaque personne qui est au courant des
affaires polonaises sa*t que l'union des
patriotes polonais do Moscou est une
assemblée qui ne représente rien. Eiio
ne représente même pas te parti com-
muniste polonais, ouisque ce dernier a
été désorganisé par le Komintern. il y a
quelques années.~Elie Est Rimplemcnt une
de ces organisations improvisées commo
Moscou sait en créer rapidement pouT
servir & des fins politiques particulières.
Et la revue brita.nMi'q~e d'ajou-
ter
H est difficile d'écarter l'impression
que la politique de Moscou tend a dépas
ser les limites d'une politique fondée sur
le respect do l'indépendance de ses voi-
~ins. Si la Russie veut Imposer par la
force à la Pologne un gouvernement qui
lui serait favorable elle n'agit pas autre-
ment que n'importe quel gouvernement
impérialiste.
D'au'tre part. le journat Ob~ef
ver, qui recommandait aux Polo-
nais N y a quinze joufs (te faire
de larges concassions €n a'ocept&nt
la ligne Ourz&n coinme nouve~i'e
frou-tieM avec l'U.R.S.S., fa.it au-
Jourd'tiui d'importa~ntes rôseTY~s.
Si nous tolérons l'installation d'un
gouvernement contrôlé par Moscou, les
déclarations de Téhéran et de Moscou
deviendront de simples chiffons de papier,
Le~(
da fait na!tre los douter les plus
sérieux au sujet de la déclaration
d~ Téh~pajt.
par las visées de J'U.R.S.S. sur
l'Murttpe.U~crit:
L'Allemagne n'a pas subi de pertes sen-
sibles. mais & renforce, par contre, sea
lignes défensives par une retraite tac-
tique. Les allies devraient donc recon-
naitre que la guerre n'est pas encore
terminée et que la discussion des pro-
blèmes de i après-guerre est pour le moins
prématurée.
examinant entin la sittiation
potitiqu'e internationaj~. le c~Na-
bora-teu'r du CM~'t/turt~et poursuit
en ces termûa
En ca< de dëfaita aUemande, les So-
viets. seuts, décideraient du destin de
l'Europe. En reconnaissant de Gaulle et
en accordant son appui a Tito, l'U. R.
S. S. a dévoité cfatrement son intention
de participer aux discussions de tous les
problèmes poUtiaues qui se posent en
Europe, en Asie et en Afrique
db
Le nouveau régime bolivien
n'est pM recon.Mt
par tes Etats-Unis..
Washington, 25 janvier. Les
Etats~UnM. t-ht ['efus.ô
.ta Grande-Bretagne
Londres. ~5 janvier. M. ]Men a
annonce aux Oommuoes la decis.on
de l'Angleterre de ne pas reconnaître
le nouveau gouvernement bolivien. A
t'c.ee))tpt<; des t'(
co
.e Brésit et ~Vénézuéta
L& Paz. 25 janvier. On annonce
officiellement que le Brésil, le Vene-
zuela et Co&ta Rtca. sulv&nt l'exemple
du gouvernement de Washington, no
recoirnais~ant pas le nouveau gouver-
nement bolivien.
t-'AMBASSADaUR DES ETATSUM)S
EM BOt.)V)E EST HAPPELË
WjHihin
prié de rentrer & Wohfngton.
DANS LA DIPLOMATIE
La carrière de ?. &H!a ~tnw
Softa, 25 janvier.–M. SavaKIrov,
qui vient d'être désigné par te gouverne-
ment but gare, pour occuper le poste de
ministe & Viohy.' est ne & Haskovo (Bul-
garie), en 1S93.'
Après des études & l'université de So-
fia. où tl obtenait te grade ne t'cencié
en droit, M. Sava Kirov entrait, en t919,
dans la carrière dipïom&tique. Successi-
vement s~retaire de ta légation à Var-
sovie, secrétaire généra) de ta déié~at:on
bulgare auprès de la S.D.N.. premier se-
crétaire de )a légation a Paris de 1924 à
tMO, puis chef du service de la S.D.N.
au ministère des Affaires étrangères a
Sofia, M. Ktrov, en 1953, t représenté
son pays à ta conférence du désarmement.
Conseiller d~ !a légation à Paris de
1939 & 1935. ministre & Varsovie en 1935.
puis titulaire du m
direction de ta légation à Ankara, le nou-
veau ministre de Bulgarie à Vichy a exer-
ce a partir de septembre 1943, pendant
quelque temps, les fonctions de ministre
deeAffatresétrangeres. °
DOCTtUME tMPER'ALE
LA LOt ? 550
An cours do notnbreux articles
de doctrine impériaie pa'ua, de-
puis deux ans, dans ce journal
nous nous étonnions du manqua
presque total. dans nos colonies,
d'organismes de r&cherclies scien-
mqu~. te~s que jardins d'essais.
laboratoires. centres d'étevages,
etc etc.
Sous ce rapporta, bien que se-
conde nation co)onisatri(/e du
monde, nous nou~ trouvions dans
un état d'infériorité notoire rela-
tivement A la Hotlande, à la Uel-
gMjue et à la Grande-Ureta~ne.
fendant de ton.gucs années pas-
sé&9 en Extrême-Orient. notam-
ment. nous avions note, lois de
nos séjours en Malaisie et aux
Indes Néerlandaises. les remar-
quables efforts accomptis par nos
voisina quant aux recherches
scientifiques accomplies, la bas.
tant dans tes domaines agricoles
que miniers et même indus(r)efs.
et nous regrettions que notre gou-
vernement métropolitain ne s'in-
téressât pas plus à des questions
aussi essentielles, tant pour l'éco-
n&mie coloniale eito-tncme que
pour celle de la métropole.
U n'en sera plus ainsi désor-
mais.
En etf et, ayant pleine confiance
dans l'avenir, et convaincu que la
France retrouvera son empire. 1&
gouvernement v.ent de promul-
guer une loi datée du 11 octobre
df'rni.&r, parue u.u Jou~na. otï'i-
ciel du 17 du même mois por-
tant création de l'Office de 'la He-
cherche scientifique coloniale. Un
décret du 14 octobre porte règle-
ment sur le fonctionnement de
l'Office.
On noua objectera qu'il existait
déjà un centre national de la t~e-
chercho scientifique en France.
Certains esprits peu avertis des
questions coloniales nous deman-
deront < N'y a-t-il pas la double
emploi et ce qui exista't n'etait-U
pas amplement suffisant ?
A cette o'bjo'ction nous répon-
drons non
Les problèmes scientifiques se
présentent en effet aux colonies
sous des aspects tout à fait para-
ttculi&rs. Leur liaison étroite avec
les plans de production, qui en
font l'instrument d'un travail i~-
di-'pensahie des rcsponsabies de
BOtre politique impériale, le mi-
lieu na.t.urct et humain dans le-
quel ils se situent, l'esprit qui
doit animer le chercheur perdu
dans la brousse tr&pieate aux pri-
ses avec des difficultés considé-
rablement supérieures à celles
que rencontre l'intellectuel en
France, tout concourt à poser I<<.
recherche scientifique dans l'em-
pire sur un plan totalement dif-
férent.
H n'en reste pas mc'tns que la
aci'ence est une. C'est dune aux
sources mêmes du savoir français
que les colonies doivent puiser.
Dans cet esprit la loi a prévu
une liaison de fait étroite du nou-
vel office avec le Centre national
en confiant au directeur de ce
dernier la présidence de l'Office
colonial.
Orienter, coordonner et contrô-
ler les recherches scientifiques in-
téressant nos territoires d'outre-
mer, rassortissent au secrcta.ria.t
d'Etat aux colonies. Tei est le
rôle confié a l'Office par la loi.
Orienter, autant par la. mise su'r
pied et la réalisation, entr&prises
en aMord avec les autorités res-
ponsables de la politique impc-
riale, d&s programmes de recher-
ches, et par l'attribution, en vue
de fins précises, de bourses et
subventions aux chercheurs et
aux organismes de reche-rche. Co-
ordonner entre e~les les activités
de ces d~rniets afin d'éviter les
doubles emplois assurer les liai-
sons fécondes et obtenir le~ meil-
leurs lésultats enfin, sans entra-
ver poué autant leur initiative.
mais afin de se mettre à même
de décider de l'aide financière à
leur apporter, contrôler les orgà-
nisme~ de recherches.
Bi'Mi entendu c'est, au premier
chef, dans le sens de la produc-
tion que i'Offioe concentrera se~
efforts. Sans négjiger pour au-
tant les problèmes industriels.
ceux, notamment, de ]a produc-
tion de l'énergie, on doit cepen-
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