Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 21 janvier 1944 21 janvier 1944
Description : 1944/01/21 (Numéro 1236). 1944/01/21 (Numéro 1236).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510854z
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
Y FRANC
Ïft S36 TEC* ANNEE
VENMŒM 21 JANVIER M4<
PtUX CE t.'ABOMHEMEHT
tmott !~m
France et cotantes 130 tr. 950Etranger (Affr. réduit) 190 tr. 360 tr.
Etranger (autres pays) M5 tr. 440
JOtMAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
RËOACTtOM et ADMINISTRATION
PROVISOIREMENT
13. Ruo du Pert, Ct-ERMOHT PERBAMO
T616ph. RêdMt. et Adnttnbtr. 67.01
tdreMe t<'M~raph<
BËBATS.A\0. C. P. Oiermont-Ferr~nd 26.4t5
CIermont-Ferrand, le 20 janvier
CONFUSIONS POUTÏQUES
Une émotion très vive s'est
manifestée en Angleterre & la
suite de l'article publié par la
Prctpo~ à propos de prétendues
négociations séparées que Lon-
dres mènerait avec le Reich. Le
Daily Mail s'est élevé avec vio-
lence contre l'attitude du jour-
nal de Moscou. Et il insinue que
pour que les bolcheviques puis-
sent attribuer à l'Angleterre de
pareilles intentions 11 faut qu'ils
Ignorent les <: principes natio-
naux de la Grande-Bretagne b
et qu'ils prêtent à cette dernière
leurs propres procèdes. Le ma-
laise est général à Londres. Le
correspondant du Bas!er Nac~-
ftcMeM le note, et précise*
qu' < on est conscient du fait
que la Pravda est l'organe offi-
ciel du parti communiste, et le
porte parole du Kremlin. L'as-
pect volontaire et délibéré du
dit article lui paraît évident. Il
y a là, semble-t-il dire, prémé-
ditation. < Le télégramme du
Caire daté du 12 janvier, n'a
été reproduit que le 17 L'on
estime que cette affaire aurait
été lancée par les Soviets pour
influer sur les pourparlers pro-
voqués par la crise soviéto-polo-
naise.
L'opinion américaine va pius
loin. Le New York Times estime
que la crise soviéto-polonaise
que vient aggraver l'insinuation
de la Prgcda, constitue pour les
Anglo Américains, un revers
diplomatique analogue aux re-
vers militaires, qu'ils ont subis
dans les jours les plus som-
bres. Et l'éditorialiste ajoute
< Nous devons prier pour que
cette dispute désastreuse soit
réglée avant qu'elle n'ait causé
des torts durables aux < allies
Une déclaration du gouverne-
ment polonais précise que dans
le traitement de la Pologne, la
France doit voir un sérieux
avertissement pour elle-même.
Du fait de leur situation géogra-
phique. les Anglais et les Amé-
ricains peuvent se croire à l'abri
du péril soviétique. Il n'en est
pas de même pour la France.
D'ailleurs aux yeux des < al-
liés la France paraît perdue à
jamais, et son oraison funèbre
prononcée par le maréchal
Smuts a fait le tour du monde.
L'archevêque de Canterb.ury n'a
pas craint de souscrire à ses
conclusions à notre égard. C'est
l'intérêt politique ou économi-
que de certains Etats de la
réduire une bonne fois pour tou-
tes. Mais bien des protestations
se sont élevées venant d'hom-
mes désintéressés; et dont le
sens n'est pas oblitéré par la
passion, par la cupidité et la
.volonté d'absorption.
C'était l'autre jour, un écri-
vain suisse, M. Pierre Courthion
qui disait < Je n'admets pas
<;es < Pauvre France ces
espèces de soupirs que j'entends
parfois autour de moi. Je ne
doute pas que ce soit par la
personne de la France, bien vi-
vante dans le monde, que nous
soyons sauvés. Un autre écri-
vain, portugais celui-ci, M. Eca
de Queiros, s'est dressé contre
les paroles Insultantes de l'an-
cien boër < La France n'exis-
tera plus de nos jours, et sans
doute pendant très longtemps. a
II se scandalise énergiquement
contre < ceux qui annoncent la
venue d'un certain colosse futur
maître de l'Europe. et présenté
par Smuts et les Anglo-Améri-
cains comme le rédempteur de
l'Occident. x
Hier, à CIermont, le représen-
tant du Souverain Pontife décla-
rait < Ceux qui disent que la
France a fini d'accomplir sa
mission ne connaissent pas ce
qu'elle est. C'est par elle que
rayonne une civilisation qui
n'est autre chose que la victoire
de l'esprit sur la matière de la
liberté sur la contrainte de
ï'amour sur la haine. Au
milieu de la confusion des poli-
Houes < alliées iq mission de
la. France demeure.
A LA SUITE D'UN ACTE DE s~o~G~
r MpRESs pM~omessE D~m~
Premsr Man M morts, une cinquantaiRe !ie blessés
Vichy. 13 jajnvicr. CHMit wcMurea et un fc'm'K< ttu trait) 3.5<2, Pau à 5 hem'M Juitt~n et d'Assun. Tr&i} voitures de voyageurs aont enchevêtrées. On déplore
vingt mortt et une oinqtMtfttsine de MesM~.
Cet itCoMent eM ta conséquence d~un acte de sabotage faH det)e'u)ettn6.
LES PREMÏERS SECOURS ARR!VENT SANS RETARD
Tarbes. t9 Janvier. L'express Pau-
Tomouse, qui a déraUlé ce matin & quel-
ques kilomètres de Tatbes, transportait
surtout des travailleurs ss rendant a leurs
usines ou à leurs bureaux.
Les premiers secours sont arrives sans
retard. Les équipes d'urgence de la S.N.
C.F. se sont mises immédiatement &
l'œufre, bientôt suivies par les services
de ta Croix-Rougs aides par les sémina-
ristes de Tarbes auxquels s'étaient joints
df nombreux habitants de ta région.
Des qu'ils ont été informés de cet atten-
L'appHeation (te M ŒG~MPO~
~v p~w D~cr~ow
Paris, 19 janvier. Sous le
titre H faut agir M. François
Chasseigne, commissaire général
à la main-d'ceuyre et au travail,
écrit dans le no 3 du Bulletin
de la Charte du travail 'un arti-
cle dont voici le passage essen-
tiel
Assurer la mise en place ptus rapide
dea syndicats uniques, asseoir leur direc-
tion sans s'attarder & d'tnterminaMes
formalités, assurer leur vie par la fixa-
tion et ia rentrée des cotisations, telle
est ta première t&ct.e.
Des mesures ont été prises Immédia-
tement pour atteindre ce but. Ces mesu-
res seront néanmoins insuffisantes, si
l'on ne parvient pas très rapidement &
modifier le climat dans l'ensemble des
familles professionnelles. Pour cela, iï
faut également agir vite et bien.
Notre plan d'action dans le domaine de
la construction est vaste pour l'immédiat t
La direction genera!e des chantiers de la Jeunesse
est rattachée au Secrétariat dTtai au Travai!
Vichy. 19 janvier. Aux termes
d'une loi qui sera publiée demain au
« Journal officiel la direction ge-
t T "1
SUR LES DIVERS FRONTS
Va!nes attaques souques
à t'Est
LacMé renait en !ta!!e
Grand quartier gênerai du Fuh-
rer. l'J janvier. COMMHM)t;~Me dM
/taM< comnM7M!emcM<
Sur ta t6te de pont de Nihooo) et au
nord-ouest de Kirevograd. des attaoues
assM tantes des Soviets sont hier en-
core demeurées vaines. Au cours d'une
eontre-attaoue. une aoehe «ut e'etatt pro-
duite ces jours derniers a été verrouillée.
Oans )e secteur de Jachhox et dB Pe.
grebiehtch, ainst au'au sud-ousst de N9-
vograd-Votynsk) ptusieurs attaaues enne-
mtes ont échoua.
A t'ouest d< Retchttsa. tes durs con)-
batt te poursu) tenoo.
Au nord-ouest et au nord de Newe), )es
ne)ot)evi)Us ont été renouMés. Une poche a été
nettoyée au cours d'une oontre-attaaue.
après une tutte tieMnts.
Au nord du tac Hmen, au sud de Le.
ningrad et au sud d'Oranienbaum, )es
Soviets ent poursuiv) !eurs tentatives de
psfcéa avec un acharneatent croissant.
)fs ont ét< rejetes ou arrêtés après de
vietents combats.
En )tat)o méridienate, )'ennemi. fort
de plusieurs divisions, a passé & t'atta-
nue à t'est du gotte de Gaëte. contre
notre aiie
ration d'arttHerie. Sur ce point, tes opé-
rations sent en pleine activité.
Accusé d'mteMtgeaces avec des organisations de résistance
!e comte Robert de Vogue est arrêté
B'tatrM dtrecteurt de t'tndustrte du ehampagno, objet de taBetie«<
Parts. t9 tanvier. Le comte R&-
bert comiM tnterprofession:net dea vins de
Chajnïtasoe, a ~M ~rr6t6 fin novembre
t943 pour inteUigenoe avec des orf!ant-
sattons do r&sistaj]ce. AHn de protester
contre cette ttrre~ation, te secrétaire de
I'inpag'ne. M. Leftond, a Jtancë aux em-
p)oy6s et ouvrMM des societës vin)c&-
tes de Reims et d'Epernay un OKtre
de grÈve. Des affiches ont m6me été
apposées dans plusteurs etaMtssements.
t~evant de tels fatts. ta pottce a!ie-
man<)e a tnfMgê de fortes amendes aux
propriétaires ~e< tirmes coupables.
tat. M. IiCydet, préfet des Hautss-Pyrê-
nees: Mer Choquet, évoque de Tarbes
et de Lourdes M. Prëbut. maire de Tar-
bes et tes hauta fonctionnaîres de la
S.N.O.F.eesontrendussuriesUeux.
LesabotaBecriminetquiaprotoquecf;
d~ptoraNe accident mettant en dent) de
nombteuses famMics souitve dans la ré-
e;ion une réprobation générale, (O.F.I-).
Les pronostics francophobes et mrecha! Ssmts
stigmates par un journaliste portugais
Lisbonne. H) janvier. Dans l'heb-
(lotnada-ire « Accao le pius impor
tant du Portugal. M. Antonio Eea do
Queiroz a puMiù. sous te titre
L'ajnour pour ]a France un com'
mentaire du dernier discou'rs Uu 'ma-
re~hat Smu'ts, où csluf-ci prononçait
en particulier l'oraison fu~ùbre (te la
Ffauce.
M. Antonio Eca de Queiroz oommon-
ce par une peinture de notre pays,
tel qu'on croyait le voir de l'étranger,
et il ajoute .4M tMbMt de ce<(<; aucrt'c
cf/r0)/!/otMt:t !)atftrent p!tM cite ti'amoxr et
~'in~MMt!t stm~ reurs, les opfim~nt)'. Jf«<~ !e! pc!~ttttf.<(e.s ctatent peu
et ~e nombre de~ cpMmtsfe~ c fncn~e. p)«tfMt ta c~tfasf~he ~'ahat
un tnHnen~c eM~tton~Mt et un pt'ofo?M!
senftMent de révolte cera~'cnt fc<
f"ttte< Qtti 9(tfM;e /ranfaii<; leurs< leur amour, yc uf< de Mut
nuralc (tes chantiers de la Jeunesse est
rattachée au secrétariat d'Etat au
Travail.
Cette mesure est justifiée par la
ptace importante que les chantiers de
jeunesse sont amenés a prendre, en
tant qu'unités de travaiHcurs enca-
dres. dans le plan d'utilisation géné-
rale de la main d'œuvre en France.
que le ministre du Travail est charge
d'établir et d'exécuter. tO.F.l.-Havas.)
Des déMs sur !e départ de Rome de VMor-Emmanue!
Tjourd'hui ~es premieM d6ta.*s sur la
tnautere dont Victor-Emmanuel et l'ex-
rcine. d'Italie gagnèrent le camp des
all~s
Après s'ôtre enfuis do Rome en au.
tomobJe. le~ cx-souvorai~s gagnerem
la regiou d'Ortona et s'cmbaMjuerent
a bord d'un contre-t~rptUeur eseorM
Baheure. Le correspondait du Mt~ ~raconte a. ce sujet
/tpy6s t'<7!/orma!to~ de ta PraYda
Les journaux soviétiques
pubïtent k démenti
du Foreign Office
Moscou, 19 janvier. La ra-tio
a diffuse et les journaux ont pu
bUe, sans un mot de commentaire.
le démenti du Foreign Office tou-
chant la sensationnelle informa-
tion de la frat)(ta. Toutefois, au-
cun journal n'a pu~tië intégrale-
ment le texte du démenti.
En particulier, un commissaire-gé-
rant aiiemajMt contrô'era désormais ta
maison Moet et Chandon. d'Epercay.
dirigto par te comte de Vogue.
Comme H 6t6 prouva, d'autre part,
HeMsieck. d); Reims, subventionnaient
et aidaient divers groupes de terro-
ristes. le commissaire-gérant al!emat)d
précité & été ëgaJement placé à la
Mte do cet ètaNis~ememt.
Cea sanctions sont prises séparément
M!on les responsabilités et tM re]a.
tions des deux maisons avec ies ban-
des de résistance et les groupes de
terroristes. (O.F.t.-Hava~.
UN CONFUT
R~SEVELT-DEWEY
Dublin. )a ~anv~er. Selon l'hcbdo.
madaire illustre ~/e. un c~nttit re-
tentissa.nt oppose actuellement M. Roo-
sevelt et le gouverneur de l'Etat de
New-York. M. Dcwcy. membre influent
.du paru republ.cain et qui. aux pro-
citaineii Sections p)'es.denMelles, sera
l'adversaire de M. RooMYëIt.
Ce conflit. Ciit nô du refus do M. Rseveit de sigTer le mandat ()'ecrou a la
fameuse prison de Sing-Sing du chef
syndica]ist9 juil I,cpke ButhhaHef,
cndamns mort pour meurtre, c't qui
dcva.it être électrocute d&ns cette pri-
sas. selon la lot a~nerica.ine.
Le journal ti/c indique sa.ns ambages
que le presidtnt Roosereit « prottge
ce convict hébreu parco q~t'l craint
que L,cpko BuciUlaIter i:e se livre à
quelques révélations suprêmes et parti.
entièrement accablantes sur les .osse-
ments de certa.~nfs organisations s;
politique du new deal
! teur propre paus.
La grand journaliste portugais en
vient alors aux propos outrageants du
marécha.1 Smuts. M écrit 7: u a ~uet.
QMS ~ours, un hom;n< d'état nonce un e.<:traorparmt !cs choses cr~u't! a aëehtrces, m p!us pcu~tre cM ceM<'s ~ut M t-ap~rMteni
d ta France ;<'I.(fc~d y~M eft t~nt tt'e.r~tera p!u~ de nos ~OMr!, !tt Mns
dottte !)enM. Eca. de Quetroz dit pnsu.tc qu'il
lut avec stupeur certatne prophétie
annonçant ruvÈnement d'un .certain
<~i.os'qu'une curiosité ~fguë s'empara~ de
son esprit pour savoir t;ucHe Mruit ta'
rcttcHon ae ht eohor<<: l?n!nense et
f~ttranst~eant~ (tes s'ryran.ee cette <:c tM] (te~ftM un
au~si me!
Rien 'n'est venu contenter !a curi<~
stt6 du journa.Iiste portugais qui la
déplore avec beaucoup de grandeur
/tMCMtt pantin ?)<' sur'/ff. pttt t p&Mr pOM~cr. en«tOtMtretu',unt)iMtd!ne;' son au.<; M mi en France.
Pourquoi /t7t. poMr(fMOtionne M. Eca de Queiroz. (jui repond
J'our ne pas dcjtta~rc ft'atxox'c au co-
/osse. prescn.M .par !<; marec/M! &nM~ et paf
!cs jInc~o-~MCftcafns comnic !e reder~p-
:fttr (te t'OccM<*n<.
M. Eca do Queiroz souhatte- a;Iors
nue l'U.K.S.S. trouve bien'tOt devMtt
3l!e. crdcc cnfit?tr<'t;em'~terteNes «fMtbh's de !pour !on9'fcmM t)erroMM!ee au-(t6 ucrMf; tnMt~tner une Russie sooiet~ue
tr.omp/tftnte dcttaM Mne ~Mr(~tc ni/Mn~e (!ht m-moirc des hommes.
Le rof f!r'p.tet re/{ot))!crt)ft.nonsptro que Bado~l~o no nous a i*as une
fois encore un)nt6 un bateau comme
H sait si bi~ le fa.tro.
Une heure après, Ba()o.gl:o arrivait,
accompagne du gênera Koatt&.
Le trésor numismatique
de t'ex-roi est découvert
Menton, t9 janvier. Des membres
du parti fasciste vienment de daeou-
vrir. à t'oHenza. ]es eoUections <]e mon-
naies et mcdailk's de l'ex-roi tl'tt&Iie.
Co v~rttable trésor numismatique.
uu) notamment toutes Ic~ monnaies et me-
daiiies fraM)6es depuis la. fondation de
Homo justtu'an Ba~Empire, occupait
pre~ de quatre cents caisses.
Actuellement les autorites fascistes
procèdent à l'inventaire de ces collec-
tions que l't'x-rot comptait emporter
(tans sa. fuite. Près [te 6te nécessaires pour la rÉcuperation
tta ces trésors. Certaitie~ caisses por~
tcnt des int-criptions sytjii)i[tes c'est
ainsi qu'on (teut lire sur l'une d'tHe
l'rineesse Marie-José sur une au-
tre Trousseau 'te la retno Heie-
ne et sur une autre tncore Onze
coupes pour boire io vin
En CoMe, !a situation
alimentaire est critiqae
Tanger. )9janvie: -Ls. Liberté'. »,
journal communiste d'Afrique du Nord.
puMie une iettre (!'un patriote corse
adressée à sa~ parents en Algérie.
Tout. absolument tout. manque en
Corse où !a situation s'avère désespérée.
ecrit-i). Les paysans ne savent pa~ ou
ils trouveront les semences pour la pro-
chaine campagne agricole. Les prix ont
atteint des chiffres astronomiques. Les
quelques marchandises que l'on peut
se procurer par troc ne suffisent pas a
empêcher ta. population de mourir de
faim. 1~ reconstruction des routes ef
des ponts détruits par ta. guerre n'avan-
ce qu'avec une extrême lenteur.
L'~REHCE SOVJEWE
EK SERBE
Per&onne n'ignore la rivalité qui
s'est élevée entre. Je gouverne-
ment » du roi Pie'rroU émigré
de Belgrade au Caire, et !e'chef
communiste Tito dont les parti-
sans opèrent dans certaines ré-
gions serbes. On se rappel:e que.
l'a gouvernement émigré en Egypte
était reconnu pa.r l'Angleterre et
tes Etats-Unis comme le gouverne-
ment légitime de la Serbie occu-
pée. La constitution d'un comité
dépendant du < maréchal Tito
et sa reconnaissance par l'U. H.
S. S. diminuèrent notablement
l'influence du gouvernement royai.
Le coup de grâce lui fut porte
lorsque, cédant à la pression sovié-
tique, les Ang:o-AméricQ.:ns le dé-
savouèrent et reconnurent l'orga-
nisation terroriste serbe.
Vers le milieu de décembre
dernier, on apprit l'instauration.
d'une constitution en neuf points,
sur laquelle est basé I.e gouver-
nement provisoire. fondé par Tito.
Elle .est inspi.ré'e du régime sovié-
tique on y lit, en particulier, que
Je conseil procédera a l'onction.
d'un presidium compose d'un pré-
sident, de cinq vice-présidents et
d'au moins qua'ian.t'e membres.
Sur le pian extérieur, les efforts.
de Tito visèrent tout d'abord à
obtenir l'a reconnaissance des So-
viets l'agrément des AngIo-Amé-
ricaina, devait ve'ni'r cn'suite.
Une dépêche de l'agence Heuter
a précise les conditions dans les-
quelles Tito a. reçu l'investiture d~
Moscou: "Le bureau d'informa-
tion, du~ commissariat du peuple
aux Affai.res ptrangèr&s publi.e
Comme on le sait, il a été créé
sur le territoire serbe un eomitô
qui constituera le gouvernement
temporaire de la S&rbie. Cette
décision, qui û reçu un appui sym-
pathique. fn Grande-Bretagne et
aux Etats-Unis, est envis'agée par
le gouve-roement de l'U. H. S. S.
comme un facteur positif dans la
lutte des peuples yougoslaves. »
Le gouvernement du roi Pierre
tournait au gouvernement fan-
tôme. U n'avait d'autres ressour-
ces que de ptotester contre la
constitution du nouveau comité
ce qu'il f:t dons les te'pm'es sui-
va.nts, rapportés par l'agence lon-
donienne d'inform.ation f Le
mouvement de violence terrori.stû
ne représente nuUement l'esprit
national de notre p.e.u.ple. De tels
mouvements ne servent qu'à intro-
duire la confusion dans les rangs
du peuple serbe. Ce mouvement
a. été encouragé par l'étranger.
MalheureusenTmt. certaines orga-
nisations alliées ont contribué
pour une grande port & son suc-
cès, tandis que le gouveincment
royal serbe n'avait aucun moyen
de correspondre avec son peuple. »
Les homm'cs de Mihailovitch,
étant dem&ures fidèles au roi,
combattent les partisans de Tito.
La lutte que se livrent les deux
ch'e'fs 'rebelles est entrée dans la.
redite un journal américain a
annoncé que. le gouvernement
serbe du Caire venait de prendre
des mesures disciplinaires contre
les Serbes qui se réclament du
pa'rii de Tito. Auparavant. Mihai-
lovitch avait déclaré Si cer-
tains etaNi'ssent un prétendu gou-
vernement, <"&Ia ne modifie pas
Ifur état de déloyauté et de troi-
triso qui ne peut amener que
d'autres dissensions parmi !es peu-
ples serbes. D'ai;Ieu' si ces par-
tisar!en opposition avec le roi Pierre.
nous les considérerions comme DO&
ennemis.
L'abandon du gouvcrn&mmt
royal pa.r les. Anglo-Américains
est commenté par un journ'al hel-
vétique, le Zùr'cher-Zeitung
qui écrit La reconnaissance du
gouvernement provisoire de Tito
pa'r l'Union soviétique et le con-
seil surprenant donné au roi Pkrre
d'accepter le régime de Tito
comme base d'une nouve'ie ten-
tative de solution aux problèmes
serbes. semblent indiquer qu'à la.
conférence de Téhéran les puis-
sanoe's anglo-américaines ont pro-
bablement concédé :t :Q. Hussie
certaines sphères d'influence dans
les régions beikan.que~ et danu-
b:e.nnes. .c,
Ïft S36 TEC* ANNEE
VENMŒM 21 JANVIER M4<
PtUX CE t.'ABOMHEMEHT
tmott !~m
France et cotantes 130 tr. 950
Etranger (autres pays) M5 tr. 440
JOtMAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
RËOACTtOM et ADMINISTRATION
PROVISOIREMENT
13. Ruo du Pert, Ct-ERMOHT PERBAMO
T616ph. RêdMt. et Adnttnbtr. 67.01
tdreMe t<'M~raph<
BËBATS.A\
CIermont-Ferrand, le 20 janvier
CONFUSIONS POUTÏQUES
Une émotion très vive s'est
manifestée en Angleterre & la
suite de l'article publié par la
Prctpo~ à propos de prétendues
négociations séparées que Lon-
dres mènerait avec le Reich. Le
Daily Mail s'est élevé avec vio-
lence contre l'attitude du jour-
nal de Moscou. Et il insinue que
pour que les bolcheviques puis-
sent attribuer à l'Angleterre de
pareilles intentions 11 faut qu'ils
Ignorent les <: principes natio-
naux de la Grande-Bretagne b
et qu'ils prêtent à cette dernière
leurs propres procèdes. Le ma-
laise est général à Londres. Le
correspondant du Bas!er Nac~-
ftcMeM le note, et précise*
qu' < on est conscient du fait
que la Pravda est l'organe offi-
ciel du parti communiste, et le
porte parole du Kremlin. L'as-
pect volontaire et délibéré du
dit article lui paraît évident. Il
y a là, semble-t-il dire, prémé-
ditation. < Le télégramme du
Caire daté du 12 janvier, n'a
été reproduit que le 17 L'on
estime que cette affaire aurait
été lancée par les Soviets pour
influer sur les pourparlers pro-
voqués par la crise soviéto-polo-
naise.
L'opinion américaine va pius
loin. Le New York Times estime
que la crise soviéto-polonaise
que vient aggraver l'insinuation
de la Prgcda, constitue pour les
Anglo Américains, un revers
diplomatique analogue aux re-
vers militaires, qu'ils ont subis
dans les jours les plus som-
bres. Et l'éditorialiste ajoute
< Nous devons prier pour que
cette dispute désastreuse soit
réglée avant qu'elle n'ait causé
des torts durables aux < allies
Une déclaration du gouverne-
ment polonais précise que dans
le traitement de la Pologne, la
France doit voir un sérieux
avertissement pour elle-même.
Du fait de leur situation géogra-
phique. les Anglais et les Amé-
ricains peuvent se croire à l'abri
du péril soviétique. Il n'en est
pas de même pour la France.
D'ailleurs aux yeux des < al-
liés la France paraît perdue à
jamais, et son oraison funèbre
prononcée par le maréchal
Smuts a fait le tour du monde.
L'archevêque de Canterb.ury n'a
pas craint de souscrire à ses
conclusions à notre égard. C'est
l'intérêt politique ou économi-
que de certains Etats de la
réduire une bonne fois pour tou-
tes. Mais bien des protestations
se sont élevées venant d'hom-
mes désintéressés; et dont le
sens n'est pas oblitéré par la
passion, par la cupidité et la
.volonté d'absorption.
C'était l'autre jour, un écri-
vain suisse, M. Pierre Courthion
qui disait < Je n'admets pas
<;es < Pauvre France ces
espèces de soupirs que j'entends
parfois autour de moi. Je ne
doute pas que ce soit par la
personne de la France, bien vi-
vante dans le monde, que nous
soyons sauvés. Un autre écri-
vain, portugais celui-ci, M. Eca
de Queiros, s'est dressé contre
les paroles Insultantes de l'an-
cien boër < La France n'exis-
tera plus de nos jours, et sans
doute pendant très longtemps. a
II se scandalise énergiquement
contre < ceux qui annoncent la
venue d'un certain colosse futur
maître de l'Europe. et présenté
par Smuts et les Anglo-Améri-
cains comme le rédempteur de
l'Occident. x
Hier, à CIermont, le représen-
tant du Souverain Pontife décla-
rait < Ceux qui disent que la
France a fini d'accomplir sa
mission ne connaissent pas ce
qu'elle est. C'est par elle que
rayonne une civilisation qui
n'est autre chose que la victoire
de l'esprit sur la matière de la
liberté sur la contrainte de
ï'amour sur la haine. Au
milieu de la confusion des poli-
Houes < alliées iq mission de
la. France demeure.
A LA SUITE D'UN ACTE DE s~o~G~
r MpRESs pM~omessE D~m~
Premsr Man M morts, une cinquantaiRe !ie blessés
Vichy. 13 jajnvicr. C
vingt mortt et une oinqtMtfttsine de MesM~.
Cet itCoMent eM ta conséquence d~un acte de sabotage faH det)e'u)ettn6.
LES PREMÏERS SECOURS ARR!VENT SANS RETARD
Tarbes. t9 Janvier. L'express Pau-
Tomouse, qui a déraUlé ce matin & quel-
ques kilomètres de Tatbes, transportait
surtout des travailleurs ss rendant a leurs
usines ou à leurs bureaux.
Les premiers secours sont arrives sans
retard. Les équipes d'urgence de la S.N.
C.F. se sont mises immédiatement &
l'œufre, bientôt suivies par les services
de ta Croix-Rougs aides par les sémina-
ristes de Tarbes auxquels s'étaient joints
df nombreux habitants de ta région.
Des qu'ils ont été informés de cet atten-
L'appHeation (te M ŒG~MPO~
~v p~w D~cr~ow
Paris, 19 janvier. Sous le
titre H faut agir M. François
Chasseigne, commissaire général
à la main-d'ceuyre et au travail,
écrit dans le no 3 du Bulletin
de la Charte du travail 'un arti-
cle dont voici le passage essen-
tiel
Assurer la mise en place ptus rapide
dea syndicats uniques, asseoir leur direc-
tion sans s'attarder & d'tnterminaMes
formalités, assurer leur vie par la fixa-
tion et ia rentrée des cotisations, telle
est ta première t&ct.e.
Des mesures ont été prises Immédia-
tement pour atteindre ce but. Ces mesu-
res seront néanmoins insuffisantes, si
l'on ne parvient pas très rapidement &
modifier le climat dans l'ensemble des
familles professionnelles. Pour cela, iï
faut également agir vite et bien.
Notre plan d'action dans le domaine de
la construction est vaste pour l'immédiat t
La direction genera!e des chantiers de la Jeunesse
est rattachée au Secrétariat dTtai au Travai!
Vichy. 19 janvier. Aux termes
d'une loi qui sera publiée demain au
« Journal officiel la direction ge-
t T "1
SUR LES DIVERS FRONTS
Va!nes attaques souques
à t'Est
LacMé renait en !ta!!e
Grand quartier gênerai du Fuh-
rer. l'J janvier. COMMHM)t;~Me dM
/taM< comnM7M!emcM<
Sur ta t6te de pont de Nihooo) et au
nord-ouest de Kirevograd. des attaoues
assM tantes des Soviets sont hier en-
core demeurées vaines. Au cours d'une
eontre-attaoue. une aoehe «ut e'etatt pro-
duite ces jours derniers a été verrouillée.
Oans )e secteur de Jachhox et dB Pe.
grebiehtch, ainst au'au sud-ousst de N9-
vograd-Votynsk) ptusieurs attaaues enne-
mtes ont échoua.
A t'ouest d< Retchttsa. tes durs con)-
batt te poursu)
Au nord-ouest et au nord de Newe), )es
ne)ot)evi)
nettoyée au cours d'une oontre-attaaue.
après une tutte tieMnts.
Au nord du tac Hmen, au sud de Le.
ningrad et au sud d'Oranienbaum, )es
Soviets ent poursuiv) !eurs tentatives de
psfcéa avec un acharneatent croissant.
)fs ont ét< rejetes ou arrêtés après de
vietents combats.
En )tat)o méridienate, )'ennemi. fort
de plusieurs divisions, a passé & t'atta-
nue à t'est du gotte de Gaëte. contre
notre aiie
ration d'arttHerie. Sur ce point, tes opé-
rations sent en pleine activité.
Accusé d'mteMtgeaces avec des organisations de résistance
!e comte Robert de Vogue est arrêté
B'tatrM dtrecteurt de t'tndustrte du ehampagno, objet de taBetie«<
Parts. t9 tanvier. Le comte R&-
bert comiM tnterprofession:net dea vins de
Chajnïtasoe, a ~M ~rr6t6 fin novembre
t943 pour inteUigenoe avec des orf!ant-
sattons do r&sistaj]ce. AHn de protester
contre cette ttrre~ation, te secrétaire de
I'in
p)oy6s et ouvrMM des societës vin)c&-
tes de Reims et d'Epernay un OKtre
de grÈve. Des affiches ont m6me été
apposées dans plusteurs etaMtssements.
t~evant de tels fatts. ta pottce a!ie-
man<)e a tnfMgê de fortes amendes aux
propriétaires ~e< tirmes coupables.
tat. M. IiCydet, préfet des Hautss-Pyrê-
nees: Mer Choquet, évoque de Tarbes
et de Lourdes M. Prëbut. maire de Tar-
bes et tes hauta fonctionnaîres de la
S.N.O.F.eesontrendussuriesUeux.
LesabotaBecriminetquiaprotoquecf;
d~ptoraNe accident mettant en dent) de
nombteuses famMics souitve dans la ré-
e;ion une réprobation générale, (O.F.I-).
Les pronostics francophobes et mrecha! Ssmts
stigmates par un journaliste portugais
Lisbonne. H) janvier. Dans l'heb-
(lotnada-ire « Accao le pius impor
tant du Portugal. M. Antonio Eea do
Queiroz a puMiù. sous te titre
L'ajnour pour ]a France un com'
mentaire du dernier discou'rs Uu 'ma-
re~hat Smu'ts, où csluf-ci prononçait
en particulier l'oraison fu~ùbre (te la
Ffauce.
M. Antonio Eca de Queiroz oommon-
ce par une peinture de notre pays,
tel qu'on croyait le voir de l'étranger,
et il ajoute .4M tMbMt de ce<(<; aucrt'c
cf/r0)/
~'in~MMt!t
et ~e nombre de~ cpMmtsfe~ c
un tnHnen~c eM~tton~Mt et un pt'ofo?M!
senftMent de révolte cera~'cnt fc<
f"ttte< Qtti 9(tfM;e /ranfaii<; leurs
nuralc (tes chantiers de la Jeunesse est
rattachée au secrétariat d'Etat au
Travail.
Cette mesure est justifiée par la
ptace importante que les chantiers de
jeunesse sont amenés a prendre, en
tant qu'unités de travaiHcurs enca-
dres. dans le plan d'utilisation géné-
rale de la main d'œuvre en France.
que le ministre du Travail est charge
d'établir et d'exécuter. tO.F.l.-Havas.)
Des déMs sur !e départ de Rome de VMor-Emmanue!
T
tnautere dont Victor-Emmanuel et l'ex-
rcine. d'Italie gagnèrent le camp des
all~s
Après s'ôtre enfuis do Rome en au.
tomobJe. le~ cx-souvorai~s gagnerem
la regiou d'Ortona et s'cmbaMjuerent
a bord d'un contre-t~rptUeur eseorM
/tpy6s t'<7!/orma!to~ de ta PraYda
Les journaux soviétiques
pubïtent k démenti
du Foreign Office
Moscou, 19 janvier. La ra-tio
a diffuse et les journaux ont pu
bUe, sans un mot de commentaire.
le démenti du Foreign Office tou-
chant la sensationnelle informa-
tion de la frat)(ta. Toutefois, au-
cun journal n'a pu~tië intégrale-
ment le texte du démenti.
En particulier, un commissaire-gé-
rant aiiemajMt contrô'era désormais ta
maison Moet et Chandon. d'Epercay.
dirigto par te comte de Vogue.
Comme H 6t6 prouva, d'autre part,
et aidaient divers groupes de terro-
ristes. le commissaire-gérant al!emat)d
précité & été ëgaJement placé à la
Mte do cet ètaNis~ememt.
Cea sanctions sont prises séparément
M!on les responsabilités et tM re]a.
tions des deux maisons avec ies ban-
des de résistance et les groupes de
terroristes. (O.F.t.-Hava~.
UN CONFUT
R~SEVELT-DEWEY
Dublin. )a ~anv~er. Selon l'hcbdo.
madaire illustre ~/e. un c~nttit re-
tentissa.nt oppose actuellement M. Roo-
sevelt et le gouverneur de l'Etat de
New-York. M. Dcwcy. membre influent
.du paru republ.cain et qui. aux pro-
citaineii Sections p)'es.denMelles, sera
l'adversaire de M. RooMYëIt.
Ce conflit. Ciit nô du refus do M. R
fameuse prison de Sing-Sing du chef
syndica]ist9 juil I,cpke ButhhaHef,
cndamns mort pour meurtre, c't qui
dcva.it être électrocute d&ns cette pri-
sas. selon la lot a~nerica.ine.
Le journal ti/c indique sa.ns ambages
que le presidtnt Roosereit « prottge
ce convict hébreu parco q~t'l craint
que L,cpko BuciUlaIter i:e se livre à
quelques révélations suprêmes et parti.
entièrement accablantes sur les .osse-
ments de certa.~nfs organisations s;
!
La grand journaliste portugais en
vient alors aux propos outrageants du
marécha.1 Smuts. M écrit 7: u a ~uet.
QMS ~ours, un hom;n< d'état nonce un e.<:traorparmt !cs choses cr
d ta France ;<'I.(fc~d y~M eft t~nt
dottte !)en
lut avec stupeur certatne prophétie
annonçant ruvÈnement d'un .certain
<~i.os'
son esprit pour savoir t;ucHe Mruit ta'
rcttcHon ae ht eohor<<: l?n!nense et
f~ttranst~eant~ (tes s'r
au~si me!
Rien 'n'est venu contenter !a curi<~
stt6 du journa.Iiste portugais qui la
déplore avec beaucoup de grandeur
/tMCMtt pantin ?)<' sur'/ff. pttt t
Pourquoi /t7t. poMr(fMOtionne M. Eca de Queiroz. (jui repond
J'our ne pas dcjtta~rc ft'atxox'c au co-
/osse. prescn.M .par !<; marec/M! &nM~ et paf
!cs jInc~o-~MCftcafns comnic !e reder~p-
:fttr (te t'OccM<*n<.
M. Eca do Queiroz souhatte- a;Iors
nue l'U.K.S.S. trouve bien'tOt devMtt
3l!e. crdcc cnfit?tr<'t;e
tr.omp/tftnte dcttaM Mne ~Mr(~tc ni
Le rof f!r'p.tet re/{ot))!crt)ft.nonsptro que Bado~l~o no nous a i*as une
fois encore un)nt6 un bateau comme
H sait si bi~ le fa.tro.
Une heure après, Ba()o.gl:o arrivait,
accompagne du gênera Koatt&.
Le trésor numismatique
de t'ex-roi est découvert
Menton, t9 janvier. Des membres
du parti fasciste vienment de daeou-
vrir. à t'oHenza. ]es eoUections <]e mon-
naies et mcdailk's de l'ex-roi tl'tt&Iie.
Co v~rttable trésor numismatique.
uu)
daiiies fraM)6es depuis la. fondation de
Homo justtu'an Ba~Empire, occupait
pre~ de quatre cents caisses.
Actuellement les autorites fascistes
procèdent à l'inventaire de ces collec-
tions que l't'x-rot comptait emporter
(tans sa. fuite. Près [te 6te nécessaires pour la rÉcuperation
tta ces trésors. Certaitie~ caisses por~
tcnt des int-criptions sytjii)i[tes c'est
ainsi qu'on (teut lire sur l'une d'tHe
l'rineesse Marie-José sur une au-
tre Trousseau 'te la retno Heie-
ne et sur une autre tncore Onze
coupes pour boire io vin
En CoMe, !a situation
alimentaire est critiqae
Tanger. )9janvie: -Ls. Liberté'. »,
journal communiste d'Afrique du Nord.
puMie une iettre (!'un patriote corse
adressée à sa~ parents en Algérie.
Tout. absolument tout. manque en
Corse où !a situation s'avère désespérée.
ecrit-i). Les paysans ne savent pa~ ou
ils trouveront les semences pour la pro-
chaine campagne agricole. Les prix ont
atteint des chiffres astronomiques. Les
quelques marchandises que l'on peut
se procurer par troc ne suffisent pas a
empêcher ta. population de mourir de
faim. 1~ reconstruction des routes ef
des ponts détruits par ta. guerre n'avan-
ce qu'avec une extrême lenteur.
L'~REHCE SOVJEWE
EK SERBE
Per&onne n'ignore la rivalité qui
s'est élevée entre. Je gouverne-
ment » du roi Pie'rroU émigré
de Belgrade au Caire, et !e'chef
communiste Tito dont les parti-
sans opèrent dans certaines ré-
gions serbes. On se rappel:e que.
l'a gouvernement émigré en Egypte
était reconnu pa.r l'Angleterre et
tes Etats-Unis comme le gouverne-
ment légitime de la Serbie occu-
pée. La constitution d'un comité
dépendant du < maréchal Tito
et sa reconnaissance par l'U. H.
S. S. diminuèrent notablement
l'influence du gouvernement royai.
Le coup de grâce lui fut porte
lorsque, cédant à la pression sovié-
tique, les Ang:o-AméricQ.:ns le dé-
savouèrent et reconnurent l'orga-
nisation terroriste serbe.
Vers le milieu de décembre
dernier, on apprit l'instauration.
d'une constitution en neuf points,
sur laquelle est basé I.e gouver-
nement provisoire. fondé par Tito.
Elle .est inspi.ré'e du régime sovié-
tique on y lit, en particulier, que
Je conseil procédera a l'onction.
d'un presidium compose d'un pré-
sident, de cinq vice-présidents et
d'au moins qua'ian.t'e membres.
Sur le pian extérieur, les efforts.
de Tito visèrent tout d'abord à
obtenir l'a reconnaissance des So-
viets l'agrément des AngIo-Amé-
ricaina, devait ve'ni'r cn'suite.
Une dépêche de l'agence Heuter
a précise les conditions dans les-
quelles Tito a. reçu l'investiture d~
Moscou: "Le bureau d'informa-
tion, du~ commissariat du peuple
aux Affai.res ptrangèr&s publi.e
Comme on le sait, il a été créé
sur le territoire serbe un eomitô
qui constituera le gouvernement
temporaire de la S&rbie. Cette
décision, qui û reçu un appui sym-
pathique. fn Grande-Bretagne et
aux Etats-Unis, est envis'agée par
le gouve-roement de l'U. H. S. S.
comme un facteur positif dans la
lutte des peuples yougoslaves. »
Le gouvernement du roi Pierre
tournait au gouvernement fan-
tôme. U n'avait d'autres ressour-
ces que de ptotester contre la
constitution du nouveau comité
ce qu'il f:t dons les te'pm'es sui-
va.nts, rapportés par l'agence lon-
donienne d'inform.ation f Le
mouvement de violence terrori.stû
ne représente nuUement l'esprit
national de notre p.e.u.ple. De tels
mouvements ne servent qu'à intro-
duire la confusion dans les rangs
du peuple serbe. Ce mouvement
a. été encouragé par l'étranger.
MalheureusenTmt. certaines orga-
nisations alliées ont contribué
pour une grande port & son suc-
cès, tandis que le gouveincment
royal serbe n'avait aucun moyen
de correspondre avec son peuple. »
Les homm'cs de Mihailovitch,
étant dem&ures fidèles au roi,
combattent les partisans de Tito.
La lutte que se livrent les deux
ch'e'fs 'rebelles est entrée dans la.
redite un journal américain a
annoncé que. le gouvernement
serbe du Caire venait de prendre
des mesures disciplinaires contre
les Serbes qui se réclament du
pa'rii de Tito. Auparavant. Mihai-
lovitch avait déclaré Si cer-
tains etaNi'ssent un prétendu gou-
vernement, <"&Ia ne modifie pas
Ifur état de déloyauté et de troi-
triso qui ne peut amener que
d'autres dissensions parmi !es peu-
ples serbes. D'ai;Ieu' si ces par-
tisar!
nous les considérerions comme DO&
ennemis.
L'abandon du gouvcrn&mmt
royal pa.r les. Anglo-Américains
est commenté par un journ'al hel-
vétique, le Zùr'cher-Zeitung
qui écrit La reconnaissance du
gouvernement provisoire de Tito
pa'r l'Union soviétique et le con-
seil surprenant donné au roi Pkrre
d'accepter le régime de Tito
comme base d'une nouve'ie ten-
tative de solution aux problèmes
serbes. semblent indiquer qu'à la.
conférence de Téhéran les puis-
sanoe's anglo-américaines ont pro-
bablement concédé :t :Q. Hussie
certaines sphères d'influence dans
les régions beikan.que~ et danu-
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