PtMX DE MSOKMBMEMT
t FRANC
N* 12Z6 Ka~ANNËE
LUNN M JANVIER M<4
emoj* ton
Fmnce et eo!nnfes tatffr. 960
Etranger (Affr. rédtUt) tee tr. saoEtHm~er (ttutres payst !t35 fr. 440 fr.
MMCTMH et *DMtH!STRATtOK
PROVISOIREMENT
tt. tt<« dx Pert. Ot-ttRMONT-PBRRAMp
TMépb. RMact. et AdmiaMr.
BeB*TS-*VBt<)nCLEaMOMT~<
0. C. P. C!o'mcnt-F<:rrtH!d 2a.<9~
JOmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Fd. le 9 janvier.
LES8UR!REMS PETÏTS
Les dates de Noël et du pre-
mier jour- de l'An qui. dans
toutes les familles, étaient au-
trefois des < fêtes furent
dans beaucoup de foyers des an-
niversaires mélancoliques. Trop
de vides au cercle familial em-
pêchaient la galté de s'épa-
nouir, et un voile de tristesse
assombrissait les joyeux < loe-
tare. dont exultent les so-
lennités religieuses en cette
nuit de célébration de la Nati-
vité, qui fut toujours la. fête des
enfants. Les pères, les fils, les
frères morts, prisonniers ou
travailleurs au loin. étaien:
présents à l'esprit et dans le
coeur de ceux qui sont demeu-
rés au foyer de famille. Et c'é-
tait surtout l'espoir qui ré-
chauffait ceux-ci, l'espoir de
revoir un jour, bientôt, les
êtres aimés, ceux qui vivent.
quand la paix sera revenue par-
mi les hommes; après le bou-
leversement mondial de la
guerre. Les pauvres enfants de
ces familles n'ont pas été ou-
bliés par tous les Français dont
le cœur charitable compatit à
la misère d'autrul. Toutes les
associations de bienfaisance,
privée ou publique, se sont ap-
pliqués à suppléer aux petites
joies dont l'absence de parents
chéris privait ces jeunes êtres
que, dès le berceau, avant les
temps tragiques, on avait pro-
mis au bonheur.
La sensibilité du Français, sa
charité, sa compassion, son dé-
sir atavique d'apaiser les
douleurs et de créer un
peu de bonheur, lempor-
tent sur les égoismes. sur
les instincts, sur les violences
et les haines qui apparaissent
parfois comme des verrues sur
le beau visage de la France. La
tendresse et le dévouemenc
pour les enfants, pour tous les
enfants, même les Inconnus,
jaillissent naturellement du
cœur. Au fond du coeur de
tout Français en effet, même de
ceux qui n'ont aucune progé-
niture. palpite un sentiment
d'amitié paternelle ou mater-
nelle, qui s'ignore, et qu'un
événement douloureux vient ré-
véler et exprimer spontané-
ment. en face de ces petits
êtres dolents, et qui n'ont pas
demandé à vivre.
Dans la France entière, des s
arbres de Noël avaient été
dressés dans les mairies, dans
dans les maisons de commer-
ce, dans les comités sociaux, et
réunissaient des légions d'en-
fants. Quelques. friandises, de
pauvres jouets, qui étaient tout
de même magnifiques, et quon
distribuait à ces bambins. leur
paraissaient tout un ciel, et 1"
sourire qui illuminait leurs vi-
sage et leurs yeux éveillés, di-
sait assez leur admiration et
leur joie. Il n'était de meilleur
merci, ni de meilleure récom-
pense pour ceux qui en étaient
Jes auteurs.
Des fêtes avaient réuni des
multitudes d'enfants de pères
travaillant en Allemagne. Le
chef de l'Etat et le chef du gou-
vernement s'étaient fait repré-
senter à certaines de ces fêtes.
Il y eut même à Paris des re-
présentations de music-tiall eu
de cirque pour toute cette jeu-
nesse. dont. en ces jours mé-
lancoliques on put voir passer
un sourire et un éclair de bon-
heur dans leur regard d'en-
fant. Comment ne s'efforcerait-
on pas au bonheur, même pas-
sager. de ces petits, dont les
grands qui les ont précédés, ne
sont peut-être pas tous sans
responsabilités quant à la ru-
de vie qui les attend un jour.
et dont ils ne sont pas loin de
faire l'apprentissage.
le hoagroïse est mort
Badnptst. 8 janvier. Jeudi, est dé-
c~d6. & t'&ga de 76 Ms. !e comte Jc&n
Stehy. pr~sideut du pa~ti populaire ehr<-
tten hongre C'était la personnatite ta
plus m~rq' a eatholici.smt. e.i Hongrie.
M. PHIUPPE HENRICT MF!N!T SA TACHE
« Noas n'avons a eajoËver ancrne Yente aSe ?
decïare te aearéta!re d'Etat & h Pn~agandè et à !nf
Paths, 8 janvier. M. Philippe
Henriot. qui vient d'ëtr& nomme
&e&r.etair~ d'Etat à i'tnformation et
à la Propagande, a fait'fations su'r la. tâche qu'il entre-
prend.
Comment le nouveau ministre
conçoit-il ta pMpag~nde, tout au
moins 6&U6 ta forme à laquelle
nous sommes ha'bitu~s.
Noua n'avons & onjoUvef aucune vé-
rité utile, noua n'avons rien & cacher,
bten au contraire, de ta së~ériM des
jours eut nous attendent. Mats nous
avons & expliquer ce qui se passe, ce
qui se passera dans teUe ou telle ëven-
tuatitë.
Nous pouvons inlassablement faire ap-
pet au bon sens et donner a chacun
tes moyens de réfiejdon. Pour ceia, dire
aussi clairement que oossibie ta situa-
tion où nous sommea et où nous se-
rions st tes voeu* de tant de nos com-
patriotes se réalisaient.
Le secrëtaipe d'Etat déstM en-
suite mamtenjr aussi ~frottement
unit, grao& à la radio, aux Fran-
çais loyaux de l'Empire,
Entin, M. Philippe Henriot en-
tend que la fadio française reagis-
SUR LES DIVERS FRONTS
Ce v!a!Mis combats sont en soms !'Est e! en !ta!!e
Rtudt te~orMtM sar MaBnbMn et Ladwigshtfen
Grand quartier général du Fuh-
rer, 8 janvier. CotKMun~Më du
/MUt COHt~tCTMtetTMrK
Oe part et d'autre d< Ktrexcsrad et
dans ta "ttte mems. de tiotems com-
bat! sent en cour: a*ee de paissantes
«treas ennemies. Me* formations ct'n-
tMe< ont rejeM te* beteh~ttt* au ncnt
d< ta *<)te tante.
Au sud < Benittche~, )M ~dure eeathat* d~eosiM
M pououivent «Mt unt viettao nan
diminuée. Hier encore, let teatatfx~ d<
pureté de; bo)etM*t)M oot ttë anaih!M «t quetouM otnttraticn)) terreuitieet.
Ru eud 'ie Pcertttitttttiche. Bent, en deoit dune restttanee acharnée,
ratMusta tes Baoets en «-ntre-attaouant
et aftëant) un «Mt sra< tttarB onnemis.
Au nerd-ettMt de RetchiMa et à
t'ouest da PretMittt. t~mteur* attuauM
hMaiee dM ttotette~tta Mat demeurée*
«ans sueeee.
Continuant )ews puietantet attaouM
nu nord-ouest de ViteMk. tes M")ets ont
eut) dee pertae particuttèr~ment tour.
dae en heotmM et e« materie!. Sur
ttueXtue' petnts de pénétration de<
eoBtUate acharne! Mnt encore en eour~
Au nord (ta Nevet. dM attaouee rept-
Mee de t'ennemi M eont brisées se~s te
feu de notra detenee.
Oant te secteur de Kirowosrad et de
Bard)teh«. centre taitte, ta Luftmaffe est intervenue dam
tes cMMUats terrestres et a inOiKe a
t'ennemi de teurdee nertee en hommes,
en armes, matértet et téhicuies.
t-a nuit darnière, au eours de ta tutte
contre te iratie de ratitatttement so
vietittue, sept trains de transport ont
et6 détruits et neuf grandement endom-
magés.
Dans ta partie eceidontate du front
do t'ttatio du Sutt, t'ennemi a eMndu
sur d'autres seetsure ses attaciM pro-
noncées avec de puissantes forces.
Dsns te secteur eitué au nord~tuest
de Mienano, deux cimM ont été ndues~ après de durs eembats.
LA GUERRE EN tTAUE
COmATS DE RUES
A SAN VÏTTORE
Vichy, 8 janvier. L'attaqua d'enver-
gure déclenchée mercredi par ]a 5* ar-
mée ne semble pas avoir obtenu de ré-
sultats intéressants. Aucune perche n'a
été réalisée.
D'Apres combats se derou'.ent toujours
dans les rues de San Vtttora qui est la
clef du d~posttiï de J'~sis~ance aUemandc
devant Cassino.
Dans l&s mtlieux sulHa~rss allemands
on estime qut Jes assauts des torccs de
la S~ ~rjnce sur les différents secteurs
du versant occidental des Apenn:ns ne
constituent qu'une phase de transition
entre la l:nte progression ansto-&meri-
calne out dure depu:~ quatre mois et
erande oMensivc qui doit être decJenchëe
contre te front allemand dans !e sud eu-
ropéat. Les mêmes miMeuxque l'offens.Te enfiemie se soldera par de
graves pertes en hommes et en matériel.
L'ACTIVITE NAVALE
A GIBRALTAR
1~ Lin&a. 8 janvier.–plus de 0
carges ont tluftte Gibraltar htcr mattn
en direction de la'MMiterranee. sous
Ja protection d'un crciseur. de 4 des-
troyers et de 10 cnrrettes.
Ces bateaux sont charges de maté-
riel de guerre destine au the&tre d'o-
pération mMtterMneen. Quarante au-
tres navires sont demeurés baie de Gibraltar
&e aux mensonges des postes an-
glo-a'merica.ms.
Assurément des texte: gouvernemen.
taux ont interdit de prendre ces émis-
stons. mats personne n'est dupe te fiction maintenue trcp longtemps.
C'est pourquoi je considère que la ri-
poste & des mensonges et t des calom-
nies quotidiennement répandus sur no-
tre pays est une des t&ches essentielles
de Ja radio française.
Le j~crétaire d'Etat à l'Informa-
tion et à ]~ Propagande conchit
par ces mots
Je pense que jamais l'occasion n'a
été meilleure de parier aux Français du
déroulement des événements et de frap-
per l'esprit de ceux d'entre eux. si nom-
breux, qui avaient bâti l'avenir sur
leurs désirs. Le moment parait venu de
redoubler & leur endroit de loyauté, de
probité, afin de refaire autour du gou-
vernement et l'information y a aussi
son r0:e cette unité française dont
nous mesurons mieux la nécessite en
constatant les ravages de nos divisions.
Devant de tels périls, je ne peux pas
concevoir, quant à moi. que la propa-
gande, ia radio et l'information fran-
çaises soient neubres. La propagande
n'est pas la neutralité et J'entends, en
présentant les faits dans leur vérité,
ne Jamais m'interdire, bien au contrai-
re. de toujours leur donner leur éclat-
rage français. (O-F.I.-Havas).
Sur << ret<< du front, m iearnte t'«t
dtrcwMe «néraKOMnt dan* te eaunt.
Hier, «M fennaMom tte beotbanHera
ant[io-sttner)oain< ont attaqué dM )oea-
titéa de )'A)temasne hasard ont occasionne dea dmnmas'~
oonsMeMbtM dam dee ouartier* d'habi-
tation, notamment à LudMigehafen et
a Mannbetat.
Au eoure da CM attaouM, )M torma-
tions de ttemttardtert ennemi* ont e~rdu
trente-troit avions, nour ia ptupart dM
Oombardters OMadrimoteurs. Mutt de ne<
ehasseura ne eont pat rentrer à (eure
De M 'ait, «t p!rtet n< t'a*i terrarfete angto-amtrieaine. M tnantent
peur ta <<9M t Mï atfiont dont Mt tKMBtitrd'ert
Quadrimoteur~
LA GUERRE A L'EST
m PRESSA SOm~UE S'ACCEDE & MMVOMM
Les réserves aHemandes n'ont pM tacore été engagées
Vichy. 6 janvier. On relevé main-
tenant eur le tront oriental trois centres
principaux de la poussée offensive hiver-
nale eoyiétique la rëgion & l'ouest de
Kiev, ta région formée pnr tes deux sec-
teurs voisins de Krivo!-Rog et de Kiro-
vogritd, !o secteur do V:teMc. Dans le
saillant de Kiev. les routes n'ont pu
réaliser de progrès notables nu'à t'Bile
droite du groupe d'&rmees commandé par
te général Vatoutine.
Les divisions soviétiques qui marquaient
/e pas depuis deux jours sur la ligne
OIevsk-Novograd-Vp.JiDsx. ont pu, en eSec.
porter leurs éléments avancés légèrement
plus a l'ouest.
C~tte progression, qui s'effectue dans
un)F des régiont tes plus désolées de la
DAMS LES BALKANS
ECHEC DES PARTISANS
DEVANT BANJALUKA
Vichy. 6 janvier. Dans l'ouest
des BaUsans. les durs combats q'ui
se sont dM-ou']6s pendant deux
joTMS .&ux environs de Banja~uka,
en Bosnie septentrionale, ont tour-
n-è à !'ava.ntàg& dûs troupes af~e-
ma.ndes <~)ui ont fait fuir, en dé-
sordre. 'es bandes 4e communistes
qui attaquai'ent la viUe. (O.F.I.)
EN MARGE DU RATIONNEMENT
4.788 BOUTEttLES DE HQUEUR
334 K!OeS DE SUCRE DANS UN CtNÊMA
Paris, 8 janyier. A lit suite d'une
descente opérée dans on cinema-tar
Ce Montrichard (Loir-at-nher), !es
agents du tontrûlf Économique ont dé-
couvert d'importants stocks d'aicot.1.
de sucre, de tabac et de marchandises
diverses. M. Georges Serragnet. direc-
teur de cet établissement, dénommé
< I~e Casino se Uvratt eu marche
noir. et ie coctroie économique pu
s&isif 4.7S8 boutetUes ëa iiqueurs di-
verses et 344 Mes de sucre.
Le préfet du I/oir-et-Cher imméd)~-
tement prononce. l'tatemement du
provenu. (O.F.Ï.-HaTM).
Les av!aM a~o-a!Mr!cams
ëomMent~Mes
!oea!!îMt!e!aMaMi!e
Paris, 8 janvier. L'aviation
ang)o-américa::)e a bombarde jeu-
di bt vendrait diMérente* iocatttes
sitMeM aux environs d'une viite
emportante du Mord détruisant de nombreuses maisons
d'habitation.
Le nombre des victimes s'Oeve
à M morts et une dizaine de Mes
eés. O.F.I.-Havas).
APRES LE BOMBARDEMENT
DE LA REGION PARISIENNE
tL Y a MAtMTEHAMT
269 V)OT!MES
Paris, 8 janviaf. Cinq nou<
veaux corps ont été dégagés des
ruines accumu~eea dans ban-
lieue parisiemne par le raid angto-
améTic&in du 31 décembre.
Le chiffre des morts est main-
tenant portÉ à 269. (O.F.I.-Havas.)
· UHE MESSE CÉLÉBRÉE
A t-A MCMORE DES MARtHtERS
Parts. 8 janvier. Une messe a
ët6 tlite ce matin en l'egtiso Saint
Antoine à !a mëmoire des 13 mari-
niers qui ont été victimes du bombar-
dement angfe-am~ricain du 3t décem-
bre sur la région parisienne.
De nombreux armateurs et mari-
niers ont assiste à cette cérémonie.
(O.F.t.-Havas).
Les obMqoM des victime)!
d'âne cccanaae bordehtMe
jecammect bombardée
Bordeaux. 8 janvier. Les obsèques
des vict:mes du bombardement anglo-
américain de mercredi dernier pnt été
<'616brees co matin.
Aux cotes de M. Sabaticr. préfet re-
Rionat représentant te gouvernement.
sa trouvaient le maire de la commune
sinistrée. 1~ président du conseil dépar-
temental et de nombreuses personna-
ges.
Les treize cerrueHs al'gnes dans le
transept disparaissaient sous un amon-
cellement de couronnes parmi lesquel-
les on remarquait <'cites offertes par Ce
chef de l'Eta'. et le chef du gouver-
cement.
Après la messe. Mfn' Fdtic. archeve-
que da Bordeaux, primat d'Aquitaine.
a prononc6 une aUoeution dans la-
quelle il a flétri lc ffuerre. Puis il a le cortège funèbre a fn~nÈ le cime-
tière eu ont eu lieu les inhcmatiOM.
(O.F-t.-Havas).
Pallie, a d'ailleurs un intérêt plutôt
Epectceulaire que stratégique. Ear fait,
elle laisse toutes tes forces rouges aven-
turées dans cette région sous la menace
permanente d'une attaque de f!ane venant
du sud. La Wehrmacht. mâture les
efforts renouvelés des soviétiques, con-
trôla en effet toujours la grande voie
ferrée Berditchev-Rovno-Brest-Utovsk. Les
soviétiques ont pu cependant occuper,
suivant des nouvelles de source aUe-
mande. la ville même de Berditchev. aux
envimns de laquelie continuait ds vio-
tents combats. Sur le front Sud, la pres-
sion soviétique a été particuMercment
forte au sud et au sud-est de Bielaïa-
Tserkov.
La situation d'ensemble sur le front du
saillant de Kiev demeure toujours subor-
donnée à l'entrée en ligne des reserves
al~mandes. CeUes-ci ..n'ont encore été
nulia part engagées de façon massive.
La commandement allemand s'était borné
depuis le début de l'offensive du générai
Vatoutine & ~eter dans !a bataille ses
réserves les p!us immédiatement dispo-
nibles, continuant ainsi a appliquer la
stratégie défensive qu'n a délibérément
choisie et qui. en utilisant les immenses
espaces dont il dispose, tend à user au
maximum les forces de l'adversaire tout
<*n ménageant les siennes dans la limita
du possible. Or. les reserves allemandes
à l'Est sont très importantes, et i! est
certain que It.ur engagement modifiera
profondement ]a physionomie de la
bataille. (O.F.I.-Havas.)
OSROBBS 0*N6 DtWERSES MAXttKZ
SONT RETttOOWËS
Paris. 8 janvier. Deux contrôleurs
du serviceprthendaient rScetnment, en gare
Montparnasse, à !'arrJT6e du train de
Quimper. une femme portant trois v;t-
lises et un volumineux co!ts. Les ton-
trOteurs saisirent dMt3 ces bagages ftcs
titres de rattonnemect ttiyers cartes
de pain. de Ttanda. de matières gras-
ses et de produits détersifs prcvcc&nt
de mairies de !'tUe-et-Vi!aine et de la
S&rthe. tQ-F-l.&MHu~
CANDIDATURES
Les actions prë's:dentie:Ie.s amé-
ricaines se rapprochant. La cam-
pagne étectcraie n'est pas encore.
ouverte dans le pays mais. ~n
fait, on peut considérer qu'elle
l'<*st à l'intcrie'ur des partis poli-
tiques, qui devront avant long-
temps désigner leurs représentants
respectifs. Pour les candidats éven-
tuels, il est indispensable d'êt:e e
soutemus par un parti politique.
On n'ignore pas qu'en réalité la
lutte se cu'cMtscrit entre les démo-
crates et les républicains.
Le candidat du parti républicain
fut lors des dernières élections
M. Wendcll Wil)k;e. Le demeu-
rara-t-il pour ies prochaines? Ce
n'est pas sûr, déclare lu corMS-
pond(uit à Washington du Ti-
mes Ce matin. ÉMit-it. les
journaux membres de i'Associated
Pr'ass pubiient un article de la
Saint-Louis Post-Dispatch qui
prétend que M. Wende!) Wilikie
a examiné à fond la possibilité
de former un troisième parti poli-
tique. Mais :I pe'ut s'agir d'une
manœuvre. Que M. Wilikie soit
prêt ou non à aller jusque-là
il M veut ni confirmer ni démen-
ti,r la. nouveUe la chose, étant
donné son caractère incertain, a
en soi moins d'importance- que la
valeur d'une pareille nouvelle en
tant qu'arme de la guerre des
naïfs que cet aspirant très décide
à. la preside'nee livre actuellement
à ceux qui sont en train de se
~iguar pour empêcher sa nomi-
nation Ces dN-niet-s n& savent.
pas plus que M. Willkie ne le
sait lui-même, si ce que f;t Thëo-
dore Rooseveit en 1912 pourrait
être répète cette année. Pour le
présent, ie'uT principale préoccu-
pation est d'apprécier, autant qu'i!s
le peuvent, si l'appui poptCaije
dont jouit M. Wilikie pou'Tait
devenir suffisamment puissant
pour l'encourager a essayer au
cas où ils ne lui céderaient pas
Plus loin. le correspondant du
journal londonien situe le pro-
blème La question commence
à se posar de savoir si le parti
.républicain n'aura pas à choisi:,
pour la nomination presideH-
ti.elie. entre M. Wilikie ou un tso~
lationnisM. B~ec entendu, ce der-
nier candidat déclarerait avf.c iH-
sistance na pas être isolation-
niste. II y a. un précédée!, cons-
tate la jomrnàiiste C'est te
que fit, en rea~itë, Wding en 1920. Mais quand on
gratta l'homme, on s'aperçut
qu'il ne s'écartait en riEN de le
normale et on peut parier que
la même opefa-tion pratiquée sur
le gouvernenur John Bncker, de
l'Ohio, donnerait le même résul-
tat.. »
L'article du < Tintes cits encore
quei'jues candidats éventuels. 'e
gouverneur Dewey. de New-York,
qui <' se ti.e.nt ûux écoutes et sem-
ble se contenter d'attendre so~t un
mouvement ayant pour but de
l'enrôler » cette année o'u un
changement d'orientation en sa
faveur en 19'!S Puis M. Ciarencf
Budingtcn KeHaTtd. < qui déclare
pieusement' que ce qu'il faut au
pays comme pr.es;deat c'est un
brave homme et non pas un
g:'and homme
L'opinion publique américaine
s'a préoccupe des préparatifs de
réfection présidcntie.Ie beaucoup
trop au g:'É du codrespondant
anglais, qui déplore qu'un « grand
ensemble de citoyens s'intéresse
de façon immédiate aux progtèB
de la lutte des pa.rtis plus qu'à
la conduite de la guerre H n'eH
serait autrement, à son avis. que
si des troupes ennemis avaient
débarqué ou si des bombes enne-
mies étaient tombées sur 'a sol
conti&emta:
On voit qu'aux Etats-Unis l'opi-
nion sur la politique extëiieure
est loin d'entériner celle du ~o"-
VfrMment. puisque la possibilité
de l'élection d'un isolationniste
est envisagée paj* le jou''na.liste
ang:ais, qui souligne l'infiunnce
qu'elle exercerait sur les re'û-
tions éventuelies des U. S. A. avec
le reste, du mond'e
L!RE MMÂÏN
LA GHRONÎGUE SPO&TÏVE
t FRANC
N* 12Z6 Ka~ANNËE
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BeB*TS-*VBt<)nCLEaMOMT~<
0. C. P. C!o'mcnt-F<:rrtH!d 2a.<9~
JOmAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
Clermont-Fd. le 9 janvier.
LES8UR!REMS PETÏTS
Les dates de Noël et du pre-
mier jour- de l'An qui. dans
toutes les familles, étaient au-
trefois des < fêtes furent
dans beaucoup de foyers des an-
niversaires mélancoliques. Trop
de vides au cercle familial em-
pêchaient la galté de s'épa-
nouir, et un voile de tristesse
assombrissait les joyeux < loe-
tare. dont exultent les so-
lennités religieuses en cette
nuit de célébration de la Nati-
vité, qui fut toujours la. fête des
enfants. Les pères, les fils, les
frères morts, prisonniers ou
travailleurs au loin. étaien:
présents à l'esprit et dans le
coeur de ceux qui sont demeu-
rés au foyer de famille. Et c'é-
tait surtout l'espoir qui ré-
chauffait ceux-ci, l'espoir de
revoir un jour, bientôt, les
êtres aimés, ceux qui vivent.
quand la paix sera revenue par-
mi les hommes; après le bou-
leversement mondial de la
guerre. Les pauvres enfants de
ces familles n'ont pas été ou-
bliés par tous les Français dont
le cœur charitable compatit à
la misère d'autrul. Toutes les
associations de bienfaisance,
privée ou publique, se sont ap-
pliqués à suppléer aux petites
joies dont l'absence de parents
chéris privait ces jeunes êtres
que, dès le berceau, avant les
temps tragiques, on avait pro-
mis au bonheur.
La sensibilité du Français, sa
charité, sa compassion, son dé-
sir atavique d'apaiser les
douleurs et de créer un
peu de bonheur, lempor-
tent sur les égoismes. sur
les instincts, sur les violences
et les haines qui apparaissent
parfois comme des verrues sur
le beau visage de la France. La
tendresse et le dévouemenc
pour les enfants, pour tous les
enfants, même les Inconnus,
jaillissent naturellement du
cœur. Au fond du coeur de
tout Français en effet, même de
ceux qui n'ont aucune progé-
niture. palpite un sentiment
d'amitié paternelle ou mater-
nelle, qui s'ignore, et qu'un
événement douloureux vient ré-
véler et exprimer spontané-
ment. en face de ces petits
êtres dolents, et qui n'ont pas
demandé à vivre.
Dans la France entière, des s
arbres de Noël avaient été
dressés dans les mairies, dans
dans les maisons de commer-
ce, dans les comités sociaux, et
réunissaient des légions d'en-
fants. Quelques. friandises, de
pauvres jouets, qui étaient tout
de même magnifiques, et quon
distribuait à ces bambins. leur
paraissaient tout un ciel, et 1"
sourire qui illuminait leurs vi-
sage et leurs yeux éveillés, di-
sait assez leur admiration et
leur joie. Il n'était de meilleur
merci, ni de meilleure récom-
pense pour ceux qui en étaient
Jes auteurs.
Des fêtes avaient réuni des
multitudes d'enfants de pères
travaillant en Allemagne. Le
chef de l'Etat et le chef du gou-
vernement s'étaient fait repré-
senter à certaines de ces fêtes.
Il y eut même à Paris des re-
présentations de music-tiall eu
de cirque pour toute cette jeu-
nesse. dont. en ces jours mé-
lancoliques on put voir passer
un sourire et un éclair de bon-
heur dans leur regard d'en-
fant. Comment ne s'efforcerait-
on pas au bonheur, même pas-
sager. de ces petits, dont les
grands qui les ont précédés, ne
sont peut-être pas tous sans
responsabilités quant à la ru-
de vie qui les attend un jour.
et dont ils ne sont pas loin de
faire l'apprentissage.
le
Badnptst. 8 janvier. Jeudi, est dé-
c~d6. & t'&ga de 76 Ms. !e comte Jc&n
Stehy. pr~sideut du pa~ti populaire ehr<-
tten hongre C'était la personnatite ta
plus m~rq' a
M. PHIUPPE HENRICT MF!N!T SA TACHE
« Noas n'avons a eajoËver ancrne Yente aSe ?
decïare te aearéta!re d'Etat & h Pn~agandè et à !nf
Paths, 8 janvier. M. Philippe
Henriot. qui vient d'ëtr& nomme
&e&r.etair~ d'Etat à i'tnformation et
à la Propagande, a fait
prend.
Comment le nouveau ministre
conçoit-il ta pMpag~nde, tout au
moins 6&U6 ta forme à laquelle
nous sommes ha'bitu~s.
Noua n'avons & onjoUvef aucune vé-
rité utile, noua n'avons rien & cacher,
bten au contraire, de ta së~ériM des
jours eut nous attendent. Mats nous
avons & expliquer ce qui se passe, ce
qui se passera dans teUe ou telle ëven-
tuatitë.
Nous pouvons inlassablement faire ap-
pet au bon sens et donner a chacun
tes moyens de réfiejdon. Pour ceia, dire
aussi clairement que oossibie ta situa-
tion où nous sommea et où nous se-
rions st tes voeu* de tant de nos com-
patriotes se réalisaient.
Le secrëtaipe d'Etat déstM en-
suite mamtenjr aussi ~frottement
çais loyaux de l'Empire,
Entin, M. Philippe Henriot en-
tend que la fadio française reagis-
SUR LES DIVERS FRONTS
Ce v!a!Mis combats sont en soms !'Est e! en !ta!!e
Rtudt te~orMtM sar MaBnbMn et Ladwigshtfen
Grand quartier général du Fuh-
rer, 8 janvier. CotKMun~Më du
/MUt COHt~tCTMtetTMrK
Oe part et d'autre d< Ktrexcsrad et
dans ta "ttte mems. de tiotems com-
bat! sent en cour: a*ee de paissantes
«treas ennemies. Me* formations ct'n-
tMe< ont rejeM te* beteh~ttt* au ncnt
d< ta *<)te
Au sud <
M pououivent «Mt unt viettao nan
diminuée. Hier encore, let teatatfx~ d<
pureté de; bo)etM*t)M oot ttë anaih!M
Ru eud 'ie Pcertttitttttiche. B
ratMusta tes Baoets en «-ntre-attaouant
et aftëant) un «Mt sra<
Au nerd-ettMt de RetchiMa et à
t'ouest da PretMittt. t~mteur* attuauM
hMaiee dM ttotette~tta Mat demeurée*
«ans sueeee.
Continuant )ews puietantet attaouM
nu nord-ouest de ViteMk. tes M")ets ont
eut) dee pertae particuttèr~ment tour.
dae en heotmM et e« materie!. Sur
ttueXtue' petnts de pénétration de<
eoBtUate acharne! Mnt encore en eour~
Au nord (ta Nevet. dM attaouee rept-
Mee de t'ennemi M eont brisées se~s te
feu de notra detenee.
Oant te secteur de Kirowosrad et de
Bard)teh«. centre
tes cMMUats terrestres et a inOiKe a
t'ennemi de teurdee nertee en hommes,
en armes, matértet et téhicuies.
t-a nuit darnière, au eours de ta tutte
contre te iratie de ratitatttement so
vietittue, sept trains de transport ont
et6 détruits et neuf grandement endom-
magés.
Dans ta partie eceidontate du front
do t'ttatio du Sutt, t'ennemi a eMndu
sur d'autres seetsure ses attaciM pro-
noncées avec de puissantes forces.
Dsns te secteur eitué au nord~tuest
de Mienano, deux cimM ont été n
LA GUERRE EN tTAUE
COmATS DE RUES
A SAN VÏTTORE
Vichy, 8 janvier. L'attaqua d'enver-
gure déclenchée mercredi par ]a 5* ar-
mée ne semble pas avoir obtenu de ré-
sultats intéressants. Aucune perche n'a
été réalisée.
D'Apres combats se derou'.ent toujours
dans les rues de San Vtttora qui est la
clef du d~posttiï de J'~sis~ance aUemandc
devant Cassino.
Dans l&s mtlieux sulHa~rss allemands
on estime qut Jes assauts des torccs de
la S~ ~rjnce sur les différents secteurs
du versant occidental des Apenn:ns ne
constituent qu'une phase de transition
entre la l:nte progression ansto-&meri-
calne out dure depu:~ quatre mois et
erande oMensivc qui doit être decJenchëe
contre te front allemand dans !e sud eu-
ropéat. Les mêmes miMeux
graves pertes en hommes et en matériel.
L'ACTIVITE NAVALE
A GIBRALTAR
1~ Lin&a. 8 janvier.–plus de 0
carges ont tluftte Gibraltar htcr mattn
en direction de la'MMiterranee. sous
Ja protection d'un crciseur. de 4 des-
troyers et de 10 cnrrettes.
Ces bateaux sont charges de maté-
riel de guerre destine au the&tre d'o-
pération mMtterMneen. Quarante au-
tres navires sont demeurés
&e aux mensonges des postes an-
glo-a'merica.ms.
Assurément des texte: gouvernemen.
taux ont interdit de prendre ces émis-
stons. mats personne n'est dupe te fiction maintenue trcp longtemps.
C'est pourquoi je considère que la ri-
poste & des mensonges et t des calom-
nies quotidiennement répandus sur no-
tre pays est une des t&ches essentielles
de Ja radio française.
Le j~crétaire d'Etat à l'Informa-
tion et à ]~ Propagande conchit
par ces mots
Je pense que jamais l'occasion n'a
été meilleure de parier aux Français du
déroulement des événements et de frap-
per l'esprit de ceux d'entre eux. si nom-
breux, qui avaient bâti l'avenir sur
leurs désirs. Le moment parait venu de
redoubler & leur endroit de loyauté, de
probité, afin de refaire autour du gou-
vernement et l'information y a aussi
son r0:e cette unité française dont
nous mesurons mieux la nécessite en
constatant les ravages de nos divisions.
Devant de tels périls, je ne peux pas
concevoir, quant à moi. que la propa-
gande, ia radio et l'information fran-
çaises soient neubres. La propagande
n'est pas la neutralité et J'entends, en
présentant les faits dans leur vérité,
ne Jamais m'interdire, bien au contrai-
re. de toujours leur donner leur éclat-
rage français. (O-F.I.-Havas).
Sur << ret<< du front, m iearnte t'«t
dtrcwMe «néraKOMnt dan* te eaunt.
Hier, «M fennaMom tte beotbanHera
ant[io-sttner)oain< ont attaqué dM )oea-
titéa de )'A)temasne
oonsMeMbtM dam dee ouartier* d'habi-
tation, notamment à LudMigehafen et
a Mannbetat.
Au eoure da CM attaouM, )M torma-
tions de ttemttardtert ennemi* ont e~rdu
trente-troit avions, nour ia ptupart dM
Oombardters OMadrimoteurs. Mutt de ne<
ehasseura ne eont pat rentrer à (eure
De M 'ait, «t p!rtet n< t'a*i
peur ta <
Quadrimoteur~
LA GUERRE A L'EST
m PRESSA SOm~UE S'ACCEDE & MMVOMM
Les réserves aHemandes n'ont pM tacore été engagées
Vichy. 6 janvier. On relevé main-
tenant eur le tront oriental trois centres
principaux de la poussée offensive hiver-
nale eoyiétique la rëgion & l'ouest de
Kiev, ta région formée pnr tes deux sec-
teurs voisins de Krivo!-Rog et de Kiro-
vogritd, !o secteur do V:teMc. Dans le
saillant de Kiev. les routes n'ont pu
réaliser de progrès notables nu'à t'Bile
droite du groupe d'&rmees commandé par
te général Vatoutine.
Les divisions soviétiques qui marquaient
/e pas depuis deux jours sur la ligne
OIevsk-Novograd-Vp.JiDsx. ont pu, en eSec.
porter leurs éléments avancés légèrement
plus a l'ouest.
C~tte progression, qui s'effectue dans
un)F des régiont tes plus désolées de la
DAMS LES BALKANS
ECHEC DES PARTISANS
DEVANT BANJALUKA
Vichy. 6 janvier. Dans l'ouest
des BaUsans. les durs combats q'ui
se sont dM-ou']6s pendant deux
joTMS .&ux environs de Banja~uka,
en Bosnie septentrionale, ont tour-
n-è à !'ava.ntàg& dûs troupes af~e-
ma.ndes <~)ui ont fait fuir, en dé-
sordre. 'es bandes 4e communistes
qui attaquai'ent la viUe. (O.F.I.)
EN MARGE DU RATIONNEMENT
4.788 BOUTEttLES DE HQUEUR
334 K!OeS DE SUCRE DANS UN CtNÊMA
Paris, 8 janyier. A lit suite d'une
descente opérée dans on cinema-tar
Ce Montrichard (Loir-at-nher), !es
agents du tontrûlf Économique ont dé-
couvert d'importants stocks d'aicot.1.
de sucre, de tabac et de marchandises
diverses. M. Georges Serragnet. direc-
teur de cet établissement, dénommé
< I~e Casino se Uvratt eu marche
noir. et ie coctroie économique pu
s&isif 4.7S8 boutetUes ëa iiqueurs di-
verses et 344 Mes de sucre.
Le préfet du I/oir-et-Cher imméd)~-
tement prononce. l'tatemement du
provenu. (O.F.Ï.-HaTM).
Les av!aM a~o-a!Mr!cams
ëomMent~Mes
!oea!!îMt!e!aMaMi!e
Paris, 8 janvier. L'aviation
ang)o-américa::)e a bombarde jeu-
di bt vendrait diMérente* iocatttes
sitMeM aux environs d'une viite
emportante du Mord
d'habitation.
Le nombre des victimes s'Oeve
à M morts et une dizaine de Mes
eés. O.F.I.-Havas).
APRES LE BOMBARDEMENT
DE LA REGION PARISIENNE
tL Y a MAtMTEHAMT
269 V)OT!MES
Paris, 8 janviaf. Cinq nou<
veaux corps ont été dégagés des
ruines accumu~eea dans ban-
lieue parisiemne par le raid angto-
améTic&in du 31 décembre.
Le chiffre des morts est main-
tenant portÉ à 269. (O.F.I.-Havas.)
· UHE MESSE CÉLÉBRÉE
A t-A MCMORE DES MARtHtERS
Parts. 8 janvier. Une messe a
ët6 tlite ce matin en l'egtiso Saint
Antoine à !a mëmoire des 13 mari-
niers qui ont été victimes du bombar-
dement angfe-am~ricain du 3t décem-
bre sur la région parisienne.
De nombreux armateurs et mari-
niers ont assiste à cette cérémonie.
(O.F.t.-Havas).
Les obMqoM des victime)!
d'âne cccanaae bordehtMe
jecammect bombardée
Bordeaux. 8 janvier. Les obsèques
des vict:mes du bombardement anglo-
américain de mercredi dernier pnt été
<'616brees co matin.
Aux cotes de M. Sabaticr. préfet re-
Rionat représentant te gouvernement.
sa trouvaient le maire de la commune
sinistrée. 1~ président du conseil dépar-
temental et de nombreuses personna-
ges.
Les treize cerrueHs al'gnes dans le
transept disparaissaient sous un amon-
cellement de couronnes parmi lesquel-
les on remarquait <'cites offertes par Ce
chef de l'Eta'. et le chef du gouver-
cement.
Après la messe. Mfn' Fdtic. archeve-
que da Bordeaux, primat d'Aquitaine.
a prononc6 une aUoeution dans la-
quelle il a flétri lc
tière eu ont eu lieu les inhcmatiOM.
(O.F-t.-Havas).
Pallie, a d'ailleurs un intérêt plutôt
Epectceulaire que stratégique. Ear fait,
elle laisse toutes tes forces rouges aven-
turées dans cette région sous la menace
permanente d'une attaque de f!ane venant
du sud. La Wehrmacht. mâture les
efforts renouvelés des soviétiques, con-
trôla en effet toujours la grande voie
ferrée Berditchev-Rovno-Brest-Utovsk. Les
soviétiques ont pu cependant occuper,
suivant des nouvelles de source aUe-
mande. la ville même de Berditchev. aux
envimns de laquelie continuait ds vio-
tents combats. Sur le front Sud, la pres-
sion soviétique a été particuMercment
forte au sud et au sud-est de Bielaïa-
Tserkov.
La situation d'ensemble sur le front du
saillant de Kiev demeure toujours subor-
donnée à l'entrée en ligne des reserves
al~mandes. CeUes-ci ..n'ont encore été
nulia part engagées de façon massive.
La commandement allemand s'était borné
depuis le début de l'offensive du générai
Vatoutine & ~eter dans !a bataille ses
réserves les p!us immédiatement dispo-
nibles, continuant ainsi a appliquer la
stratégie défensive qu'n a délibérément
choisie et qui. en utilisant les immenses
espaces dont il dispose, tend à user au
maximum les forces de l'adversaire tout
<*n ménageant les siennes dans la limita
du possible. Or. les reserves allemandes
à l'Est sont très importantes, et i! est
certain que It.ur engagement modifiera
profondement ]a physionomie de la
bataille. (O.F.I.-Havas.)
SONT RETttOOWËS
Paris. 8 janvier. Deux contrôleurs
du service
Montparnasse, à !'arrJT6e du train de
Quimper. une femme portant trois v;t-
lises et un volumineux co!ts. Les ton-
trOteurs saisirent dMt3 ces bagages ftcs
titres de rattonnemect ttiyers cartes
de pain. de Ttanda. de matières gras-
ses et de produits détersifs prcvcc&nt
de mairies de !'tUe-et-Vi!aine et de la
S&rthe. tQ-F-l.&MHu~
CANDIDATURES
Les actions prë's:dentie:Ie.s amé-
ricaines se rapprochant. La cam-
pagne étectcraie n'est pas encore.
ouverte dans le pays mais. ~n
fait, on peut considérer qu'elle
l'<*st à l'intcrie'ur des partis poli-
tiques, qui devront avant long-
temps désigner leurs représentants
respectifs. Pour les candidats éven-
tuels, il est indispensable d'êt:e e
soutemus par un parti politique.
On n'ignore pas qu'en réalité la
lutte se cu'cMtscrit entre les démo-
crates et les républicains.
Le candidat du parti républicain
fut lors des dernières élections
M. Wendcll Wil)k;e. Le demeu-
rara-t-il pour ies prochaines? Ce
n'est pas sûr, déclare lu corMS-
pond(uit à Washington du Ti-
mes Ce matin. ÉMit-it. les
journaux membres de i'Associated
Pr'ass pubiient un article de la
Saint-Louis Post-Dispatch qui
prétend que M. Wende!) Wilikie
a examiné à fond la possibilité
de former un troisième parti poli-
tique. Mais :I pe'ut s'agir d'une
manœuvre. Que M. Wilikie soit
prêt ou non à aller jusque-là
il M veut ni confirmer ni démen-
ti,r la. nouveUe la chose, étant
donné son caractère incertain, a
en soi moins d'importance- que la
valeur d'une pareille nouvelle en
tant qu'arme de la guerre des
naïfs que cet aspirant très décide
à. la preside'nee livre actuellement
à ceux qui sont en train de se
~iguar pour empêcher sa nomi-
nation Ces dN-niet-s n& savent.
pas plus que M. Willkie ne le
sait lui-même, si ce que f;t Thëo-
dore Rooseveit en 1912 pourrait
être répète cette année. Pour le
présent, ie'uT principale préoccu-
pation est d'apprécier, autant qu'i!s
le peuvent, si l'appui poptCaije
dont jouit M. Wilikie pou'Tait
devenir suffisamment puissant
pour l'encourager a essayer au
cas où ils ne lui céderaient pas
Plus loin. le correspondant du
journal londonien situe le pro-
blème La question commence
à se posar de savoir si le parti
.républicain n'aura pas à choisi:,
pour la nomination presideH-
ti.elie. entre M. Wilikie ou un tso~
lationnisM. B~ec entendu, ce der-
nier candidat déclarerait avf.c iH-
sistance na pas être isolation-
niste. II y a. un précédée!, cons-
tate la jomrnàiiste C'est te
que fit, en rea~itë, W
gratta l'homme, on s'aperçut
qu'il ne s'écartait en riEN de le
normale et on peut parier que
la même opefa-tion pratiquée sur
le gouvernenur John Bncker, de
l'Ohio, donnerait le même résul-
tat.. »
L'article du < Tintes cits encore
quei'jues candidats éventuels. 'e
gouverneur Dewey. de New-York,
qui <' se ti.e.nt ûux écoutes et sem-
ble se contenter d'attendre so~t un
mouvement ayant pour but de
l'enrôler » cette année o'u un
changement d'orientation en sa
faveur en 19'!S Puis M. Ciarencf
Budingtcn KeHaTtd. < qui déclare
pieusement' que ce qu'il faut au
pays comme pr.es;deat c'est un
brave homme et non pas un
g:'and homme
L'opinion publique américaine
s'a préoccupe des préparatifs de
réfection présidcntie.Ie beaucoup
trop au g:'É du codrespondant
anglais, qui déplore qu'un « grand
ensemble de citoyens s'intéresse
de façon immédiate aux progtèB
de la lutte des pa.rtis plus qu'à
la conduite de la guerre H n'eH
serait autrement, à son avis. que
si des troupes ennemis avaient
débarqué ou si des bombes enne-
mies étaient tombées sur 'a sol
conti&emta:
On voit qu'aux Etats-Unis l'opi-
nion sur la politique extëiieure
est loin d'entériner celle du ~o"-
VfrMment. puisque la possibilité
de l'élection d'un isolationniste
est envisagée paj* le jou''na.liste
ang:ais, qui souligne l'infiunnce
qu'elle exercerait sur les re'û-
tions éventuelies des U. S. A. avec
le reste, du mond'e
L!RE MMÂÏN
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