Presse et revues
3 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 08 janvier 1944 08 janvier 1944
Description : 1944/01/08 (Numéro 1225)-1944/01/09. 1944/01/08 (Numéro 1225)-1944/01/09.
Description : Note : un seul numéro pour samedi et dimanche. Note : un seul numéro pour samedi et dimanche.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5108437
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
Samedi 8 et Dimanche 9 Jan~Mt 1~44
PRtX DE L'ABOHMEMEMT
amoit tan
France ~t cotontes 130 tr. aso tf.
Etranger (Affr. ïëdutt) 190 tr. 360 tr.
Etranger (autres pays) 235 (r. 440 fr.
RËDACTtON et ADMtHtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
<9. tt«! du Pert, CLEHMOKT FEHttANO
T6t6ph. Mdact. et Administr. CT-Ot
4
OMATS-AWEt))RCt.EBMOMT Fd
C. 0. P. CIermont-Ferrmnd :a.<9S
N" 1225 15~ ANNEE
1 FRANC
JMMAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIermont-Ferrand, le 7 janvier
DÉSAVEUX
La question de la délimita-
tion future des territoires polo-
nais, après la conclusion du
pacte tchéco-soviétique, et après
les récents événements militai-
res, apparaît comme étant
d'une actualité de premier plan.
Le ;5tOcA:7to!m TM~n~eH note
que l'importance du litige po--
lono-russe dépasse le cadre
habituel des problèmes traités.
De sa solution, dtt-il, dépend
l'opinion du monde sur la
valeur des affirmations solen-
nelles, quant à la possibi-
lité d'équilibrer l'influence de
l'Union soviétique sur le con-
tinent.
Au cours d'une interview ac-
cordée par un membre influent
des milieux polonais de Lon-
dres. celui-ci a précisé < qu'on
constatait très nettement que
l'Union soviétique persistait à
réclamer une révision de fron-
tières telles qu'elles ont été
fixées par l'accord de Riga
De son côté, le journal russe
I.
propos des pay& baltes. de se
mêler des affaires Intérieures
de la Russie. Il déclare, au
sujet de la Pologne, que l'Union
soviétique réglera cette ques-
tion sans Intervention étran-
gère.
Il est évident que c'est sur
cette Intervention étrangère
que comptent les milieux polo-
nais émigrés. Des appels ont
été d'ailleurs adressés au gou-
vernement britannique, et un
envoyé spécial avait été dési-
gné pour aller à Washington.
Mais les Anglo-Américains, sou-
cieux de né pas déplaire à Mos-
cou, évitent de se prononcer et
de prendre position.' Le Daily
.HersM écrit, à-ce sujet, que
< si les Polonais espèrent obte-
nir bientôt un arbitrage anglo-
américain, ils seront déçus
Ankara précise que < la ques-
tion russo-polonaise est suivie
de très près par les nations
voulant se faire une Idée de
l'ordre qui suivrait la paix sur
le continent. Et c'est pourquoi
les pays neutres concentrent
une attention particulièrement
soutenue sur l'évolution du dif-
férend polono-russe. `
Ce différend ne laisse pas
d'être d'autant plus gênant
pour les Anglo-Américains, que
leur entrée en guerre a oris
pour raison l'invasion de la
Pologne. Une agence dissidente
nie cette gêne et tente d'expli-
quer que ce changement d atti-
tude s'explique parfaitement.
Elle écrivait même que < l'ap-
parition des troupes russes dans
la province de Pinsk a causé
à Londres autant de satisfac-
tion aujourd'hui qu'elle avait
fait naître de consternation en
septembre 1939 On cherche-
rait à Londres et à Washing-
ton, dit-on, une solution qui
donnerait satisfaction aux deux
parties.
Cette solution s'orienterait
probablement vers l'offre faite
à la Pologne de compensations
territoriales. Le Stoc~o!m Tid-
KtnpeK fait remarquer que,
dans ce cas. les alliés seraient
< en contradiction avec la
clause de la charte de l'Atlan-
tique visant les annexions de
territoires Ainsi apparaît con-
jugué, pour les Anglo-Améri-
cains. leur désaveu des deux
principes raisons invoquées
pour" leur entrée en guerre, et
clauses de la charte quils
avaient présentées comme de-
vant être* en cas de victoire,
les bases fondamentales du
monde de demain.'
Le trafic conanereia! aénen
de !'aérodrome de Lîsbcane
Lisbonne, 7 janvier. J.5CO
avions ont atterri l'a'nn~e demMM
sur l'aérodrome de Lis-bonne. Ces
appareils ont transporté 10.000 pas-
''agers et 380 tonnes -de courrier
f-.c '.)M<)<'ts costaux.
tMPORTAHT REMA~EWEMT MtM!STÉR!EL
M. PAt/f. M~MO~ ~EC~M~E ~y
~t/PM~ D~ ŒEf M/ GOUVEMEME~y
M. PM!tppe HenrM, secréta!re d'EM È )'Mormat!on
M. Ptenre Caftaia est charge J'oMarer, par tniertm,
f« foncitotM ce 5et ec RaptfatMemeai oa H remplace ?. Bonna~oas
aonf ~c
Vichy, 6 Janvier. Z,c Journal
officie! de dcnMM puMterft des de-
crets portait tes noTMMMo't~ sut-
uantM
M. Pau! Marion, secrétaire
d'Etat à t'Imtonnation, est nom-
mé secrétaire d'Etat auprès du
Cbeî du gouvernement.
M. Philippe Henriot est nommé
secrétaire d'Etat à l'Iniocmation
et à la Propagande.
D'autre part, M. Ptet~re Catha-
ta, ministre secrétaire d'Etat à
l'Economie nationale et aux Fi-
nanc&s, est chargé d'assurer par
intérim tes ionctions de secrétaire
d'Etat à l'Agriculture et au Ravi-
M. Samner Weitet critique
ta conception « aMiee w
poor te maintien de ta paix
New-Yort. 6 janvier. M. Scmner
Wolles, ancien secrétatre d'Etat amé-
ricain, écrit dana un arttclo du 2VyorK HeroM rrt&tGrand&-Bretag'ne, Chine et Etats-Unis,
no ser~ pas suffisante pouf assarer Ce
maintien de la paix.
r(Mte a!tfloir, s e/yondrera Mt CM tard par ttt~e
des chNaTM ?! po{t:<tMnt. J!~t jMtfce (dtKt OtM &t t~cMritd
f7tt?Ms i<'ef<«c<~ par
SUR LES DtVERS FRONTS
De puissantes forces de chars et d'infanterie engagées à l'Est
LOURDES PERTES AÊRtENNES ANGLO-AMËR!CA!NES
Grand quander gén~fcd du Fu~h-
rer, 6 janvier. CfnnMtat~Më au
?K:u( con~MandeTRent
Après une pause aseee Xmftue, tes Sc-
wiets ont repris tours atta
avee de puissante* forces d'itda chars. Les dure comtxtte au eoMfs des-
ouets 149 btindés ont été dét<~Ms hier M
poursuivent a*eo tnteoetté.
Pans te secteur de J«oment au nord-ouest ne Bentitehew, tM
betohewtks ont attaoué a*ee une tioXnce
non dtminuée. De groseee tormattone d'a-
vions (ta combat et de bâtante de ta Lutt-
«ane sont intertfenuea eWMXteeotMtt dam
tea eomttats.
En piusieurs endroite, t*oa t<~
A t'oueet de PropoMt, M pte}tt attocea
detensit a été obtenu Me<- ea deaK ds (a
sopériorité numérjaue Sotftets ont subt de ton*
Au Sttd-est e: au oord-
pour percer ont amenésans trtve sur noa poatMpousséa et ouetoues teeatteO, pen«tes tem-
poratrement, reprisée pof tA« nord da MMet. dee Mtaott** toeiKes
dt9 Soxtets ont aettotté- Bes ttMtpes eur
teure pesittone de départ ettt tté taiMees
en pteoes par te tex te«tt«<)~ terte.
Sur te front do feet. )~«tm«<< a p
&ans fs secteer ooeMttttttt)'tta)!e du Sud, après )<<taoué dans te sectenf at) Mt~nano et à t'OMtst dt WsnattO. Abs-
traetten faite de tmetttttts ptoetrattens
tCtafM oui ont pu MM ~««tMMes. tts
ont été .repousses, ti«MmSur ta cote de PAdtt.tMott. dee pom.
tess ennemies asse! MMts Mtt éetMué.
Lors d'attaftues de tMtf ettetttttes par
des tormattons de bom~MttMfnamtrtcains cootre ffMMaotttefatiee de
KiM atMi oue eotttM
tes territetres ooemttt tte fOttest. St
axiofts enn9a)ts. dontents parvenus justt«'fs<. «e abaitne au
eours de comOats aértoss ae)terEn outre. )'atuant )a nuit derntere mrenseignements eneore ittoomotets, 19
bembardters nuadr)nMte«M. 1
Ces dégâts parfois tmpefta<<<< oM été
occasionnés dans )ts OMarOers d'habita
tfon dss vtttes attaf)«ées.
L'atiatien terroriste ansteameftea:t«
a patfé ses attaoues des dernières ttngt.
ttuatre heures par ta perte de 97 aconit
dont T9 bsmbardtsrs ouatTimoieu~i. Be
taiUement, où il remplace M. Bon-
nafous, dont la démission est
acceptée. (O.F'.I.-Havas.)
M. PHILIPPE ~v~or
M. Pnllippc Hem-i&t est né & Reims.
te 7 janvier 168U. Fila d'officier. il fit
ses études à Versal~as et à Cambrai.
puis à l'Institut catholique ;de Parts.
Licemcié e~-Iettres et diplômé d'étu-
des supérieures de langues classiques,
il devint ]M-ofesseu< d'enseignement li-
bre à Sainte~Foy-IaGrande (GironS'étant fixé dans cette région. 11
prit part, en 19&5, avec le g~neraJ de
Casteinau et l'abbé Bergey qui ve-
nait d'être réélu député de la Giron-
de, à une série de contérences et de
meetings, orga.niséa dans la France
entière par la. Fédération catholique.
Candidat a.ux élections législatives
do ttMa. dans la première circonscrip-
tion
pour le colonel Picot, président de
l'association des Gueules Cassées, dont
t) assura ainsi l'élection.
Elu. en 1933. député de la quatriè-
me circonscription de Bordeaux, au
&iog~ de I'aJ)M Bergey. il fut roéiu
de nouveau le 27 septembre 1936. If
90 fit remarquer à la Chambre par
ses coutageuses interventions, mettant
notamment en cause les communistes
Ëberlein et André M'arty.
On sait que. lors du débat sur l'af-
faire Stavisky, prenant la parole après
le vote de confiance au ministère
Chautemps, il obligea le cabinet à dé-
m tâtonner.
M. Rh.Iippe Henriot fut. après la dé-
bâcle. un des principaux apôtres de
la Révolution nationale, pariant à la
radio et au cours do nombreuses réu-
nions, où se déploya utilement son
beau talent d'orateur. [O.F.I.-Hava.s)
p)us. on peut MMnpter au9 ~t'autrea ap-
pareite Bravement cnpentus danB te trajet de retour. Dans )e
mttna )Bp9 de tempt, ta LuffMafte a per-
du M avions de chaMe.
L'arrivée des forces bolcheviques en Volhynie
et le problème polono-soviétique
Vichy, 6 janvier. A la suite de l'ar-
rivée des forces bolcheviques en Vol~y-
nie, à proximité immédiate de l'ancien-
ne frontière polono-soviétique, le gou-
vernement polonais émtgré & Londres.
après s'être très probablement concerte
avec sss protecteurs anglais et améri-
cains, vient de publier une longue dé-
ciar&tton*
Ce document réaffirme la position po-
lonaise à l'égard des frontières orientâtes
do l'ancienne République polonaise, con-
sidérées comme intengiNes, et repousse
à t'avance toute solution imposée par
la fores.
D'autre part, en même temps qu'elle
demande aux forces soviétiques de res-
pecter < la souveraineté de l'Etat po-
lonais et de ses citoyens cette décla-
ration révèle que les mouvements clan-
destins polonais n'ont aucun contact avec
les chefs militaires sovtétiqu-s et que
J'attitude des populations polonaises dé-
pendra de celle des trottpes rouges.
Comme, à Moscou, on n'a cessé de
rappeler et encore tout récemment que
FU.R.S.S. s'en tient, touchant cette ques-
tion, aux accords germano-soviétiques
de Riga. et que. de
lin comme < citoyens soviétiques < de-
vant obéir aux ordres de l'armée rouge
et non pas comme < citoyens polonais x,
ii est plus que probable que < t'attitudc
des .populations < en question sera. en ef-
fet. déterminée dans le sens que l'on
devint: par attitude de l'armée rouge.
La publication de la déo'aration du gou-
vernement polonais émigré a été précé-
dée par la diffusion d'une interview
acoMftée par les milieux autorisés polo-
nais de Londres à l'agence télégraphique
suisse. Cette interview révèle notamment
que te problème polono-soviétique a t
discuté à Téhéran, entre MM. Stal'ne
RooseMit et ChurchiU. ma:t qu'on n'est
arrivé a aucune solution.
~·~a
URE AUJOURD'HUI
LES /MES ET MS MŒURS.
Contre ta K~<:<7encc. Finnin
Roz, d& )'Institut.
~uUlysse Roucbon.
~ECrunss. J'étais mM
biraji. Mario Meunier.
Une commune normande
estpart!enemet!!eMe
part'aï!at!on{(at!!ée))
V)NCT MORTS
DE NOMBREUX BLESSES
Rouen, 6 janvier. Une petite com-
mune normande vient de subir un bom-
bardement de la part de l'aviation
anglo-américaine et a 6t edetruite eu
partie.
On compte actuellement vingt morts
et de nombreux blesser parmi lesquels
te maire de la commune. (O.FJ.).
L'AMIRAL DECOUX EXALTE
LA JEUNESSE !NDOCH!NO!SE
Satgon, 6 janvier. A l'occa-
si&n de la nouvelle ajinëe, l'a.mi
rat Decoux, gouverneur gênerai
de l'Indochine, a prononcé à Ra-
dio~Saïgon un discours dans le-
quel, évoquant le$ diMicuItes sur-
montées par l'Indochine au cours
de l'année écoulée, il a déclaré
notamment
Jamais, Jusqu'ici. nous n'avions connu'
un effort si unanime et si enthousiaste.
Jamais i! ne nous avait ët~ donne de
contempler une jeunesse si vibrante,
si ardente a obetr et a s'instruire. A
aucun moment la collaboration franco-
indochinoise n'était entrée & un teJ
point dans ies faits et dans Ië< habi-
tudes.
Le gouverneur ge-nérat a termi-
né par cet appel
Plus que jamais aujourd'hui Je vous
convie a poursuivre votre labeur opiniâ-
tre dans l'ordre, ta discipline et la fidé-
lité.
Cette fidélité, vous la devez a notre
mère-patrie, mais aussi et surtout à
celui qui. depuis tes Jours somb-e* de
jcin 1SM, a su incarner de façon si
lumineuse la génie et Jes aspirations de
la France.
Dieu protège la France et garde te
Maréchal.
« La guerre actaeHe réaHse
!a révotutionle prince Schaionbarg Lippe
Dantzfg, 6 janv.cr. Des manifesta.
tiens aattboIelM;viquedans de nombreuses entreprisca tra-
YaiIlMt pour l'armement.
A cette occasion )e prince Schatim-
bur~ Uppe. chef des S.S.. a expose
devant les ouvriers étrangers la signftf-
cations profonde de la lutte actueUe
LM peuples europ~M, a-t-il dit. se
(rd(tM !'hf.M!'AM~attrc ~Me te M.tfMMH socfpeM (te temps a re~tse p~Mr t'o~urter
ftZtenMffM! ttK f<reŒ!
Si l'on considère que ce problème est
l'un des plus graves parmi ceux qui se
posent Mx coalisés antteuropëens, et
qu'il n'a. pas pu recevoir de solution au
cours des conversations directes qui se
sont déroulées entre tes trois chefs su-
prêmes ds la coalition, on psut raison-
nablement estimer que les < accords de
Téhéran non't été que la constatation
d'un désaccord fondamental.
La gravite de ce desaccord est mise
en lumière par un journal neutre, le
ailles avalent < mis au creuset du fondeur
la charte de l'Atlantique x, écrit
De Ja solution du Mtige pdono- so-
viétique dépend l'opinion du monde sur
la valeur des affirmations- solennelles au
sujet d'un contrepoids possinle à. l'in-
fiuenoe soviétique en Europe
Le chef du gouvernement
polonais émigré à Londres
partirait pour Washington
Washington, 6 janvier. On annonce
officiellement que M. Stanislas Mikot&j-
czyk, premio- m!n stre du gouvernement
polonais émigré à Londres, se rendra à }a
fin du mob à Washington sur l'invita-
tion du président Roessvelt.
Les milieux de Washington voient dans
cette visite une tentative pour un rap-
prochemont entre la Pologne et ta Rus-
sie soviétique et ils estiment que la ques-
tion des frontières devrait pouvo'r être
réglée.
M. SH!GEMÏTSU REÇOIT
L'AMBASSADEUR DU REÏCH
Tokio, 6 }anvter. Le Dr He)nr
T(t)miniatre ntppMt dee Affa)<~9 Mran-
B&ret.
<-M deut homotoo poOttquM ont pro-
cétM à des t<:ha<situat(
Stockhotm. 0 janvier. Un certain
nombre d'avions de nationalité étran-
gère ont survolé, dans la nuit (te jeu-
di. te territoire suédois. La D.C.A. de
Maimoë est entrée en action.
MAIRES SOm~ES
Staline poursuit impitoyablement
la réalisation de son but de
guerre l'installation de l'hégémo-
nie bo;cheviste en Europe. 11 lanoe
ses armées a l'assaut de l'Occi-
dent e't use de toutes les manoeu-
vres politiques pour faciliter 'euf
tache et oréer les bases de sa
future domination. Il a dissous lo
Komintern, il a abandonne le
chant de 1' e InteTnationaIe il
utiUse et dirige des agitateuis
dans les pays destinés à faire
partie de Ja sphère d'influence
soviétique.
Tous ces procédés ont sou;eve
dans la pres&e mondiale des coM-
rn~ntaires diversement inspirés
la presse suisse, a laquelle i;s
n'onj, pas échappé, en a dénonce
la diabolique habileté et a souli-
gné qu'ils constituent pour'l'Eu-
rope un danger certain suscepti-
ble de dégénérer en catastrophe
dans le cas d'une victoire sovié-
tique.
Le Journal de Ge'neve donne
son opinion sur l'abandon de
l'Internationale c Apres avoir
supprime le Komintern. Ies..Sovie(s
suprêmes se devaient de changer
également l'hymne soviétique. En
1917, la révolution triomphait en
Russie. Cependant, le nouvel Etat
eta~t faible, menacé de I':ntétieuy
et de l'extérieur. La 111° Interna-
tionale crut devoir maintenir, avec
son chant, un état d'esprit sus-
ceptible d'~mpCcher ou d'entraver
.une coalition des puissances « ca-
pitalistes hostiles à l'U.R.S.S. »
La FeuiUe d'Avis de Neuchâ-
tel constate que le chant révo-
lutionnaire ne convenait p:us à la
guerre menée par la Russie
C'était devenu assurément un
paradoxe de faire ma:'cher les
soldats soviétiques au combat au
son d'un hymne dont les paroles
demeuraient si manifeste-ment sub-
versives. Les balles destinées aux
généraux et les crosses en l'air
n'étaient pas de mise dans une
armée où la discipline est aussi
poussée que dans l'armée rouge.
II convenait de ré&ervar cet article
a l'expo:tation.
t Le maître actuei de la Russie,
écrit la Feuille d'Avis de Neu-
châte'l a fort bien compris
qu'une Union soviétique forte était
l'instrument indispensable pouf
accroître l'influence russe. Les
pafftis communistes à l'étranger
trouvent plus d'appui auprès d'un
Moscou moralement et matérielle-
ment fort, qu'auprès d'un Moscou
livre à nne perpétuelle agitation. »
Le joujnal snis&e ne cro~t pas
ceux qui pecsent que le bo!che-
visme se « civilise", et Je « Jour-
nal de Genève souligne le don
particulier de Staline d'interpré-
ter la pensée marxiste avec une
g"ande sonpies&e et un ~sens vif
des exigences de l'heure
Sta:ino se sent assez fort pour
ne pas craindre de désavouer
publiquement les thèses de ses
aUiés L'organe neuchâteinis
fait obsM'vec qu'en Serb:e le com-
muniste croate Tito a constitué,
avec l'accord du Kremlin, un gou-
vernement ptrovisoi: création &n
opposition formelle avec la charte
de l'Atlantique et ~8 accords de
Moscou. Le journal précise qua
M. Cordel Huit avait déclaré, à
son retour de Moscou, que ]e& peu-
ples des Balkans et des pays baltes
tM seraient consultés qu'apis
que « lemrs territoirœ auraient
été libérés et dé!im:t6s
Le Kremlin maintient ses visées
annexionnistes sur les Etats hal-
tes et sur la Finlande. Au ;>ujet
de ce de.rnie'r pays, le Courrier
de Genève écrit La prfsse
américaine étudie, ces jours-ci, ]e
problème finlandais. E.I~ incite
ouvertement ies djfigeants d'Hel-
sinki à s'incliner devant les So-
viets. A ses yeux, il est conceva-
ble que l'U. R. S. S. revendique
au moins le fruit de sa prenuère
agression. »
Staline entend donc appuyer ses
ambitions teTritoriaies et politi-
ques sur un Etat fort. I! élimine
do l'organisation de cet Etat tout
co qui serait susceptible de dimi-
nu
suisse, on le voit, l'envisage avec
inquiétude.
PRtX DE L'ABOHMEMEMT
amoit tan
France ~t cotontes 130 tr. aso tf.
Etranger (Affr. ïëdutt) 190 tr. 360 tr.
Etranger (autres pays) 235 (r. 440 fr.
RËDACTtON et ADMtHtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
<9. tt«! du Pert, CLEHMOKT FEHttANO
T6t6ph. Mdact. et Administr. CT-Ot
4
OMATS-AWEt))RCt.EBMOMT Fd
C. 0. P. CIermont-Ferrmnd :a.<9S
N" 1225 15~ ANNEE
1 FRANC
JMMAL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIermont-Ferrand, le 7 janvier
DÉSAVEUX
La question de la délimita-
tion future des territoires polo-
nais, après la conclusion du
pacte tchéco-soviétique, et après
les récents événements militai-
res, apparaît comme étant
d'une actualité de premier plan.
Le ;5tOcA:7to!m TM~n~eH note
que l'importance du litige po--
lono-russe dépasse le cadre
habituel des problèmes traités.
De sa solution, dtt-il, dépend
l'opinion du monde sur la
valeur des affirmations solen-
nelles, quant à la possibi-
lité d'équilibrer l'influence de
l'Union soviétique sur le con-
tinent.
Au cours d'une interview ac-
cordée par un membre influent
des milieux polonais de Lon-
dres. celui-ci a précisé < qu'on
constatait très nettement que
l'Union soviétique persistait à
réclamer une révision de fron-
tières telles qu'elles ont été
fixées par l'accord de Riga
De son côté, le journal russe
I.
propos des pay& baltes. de se
mêler des affaires Intérieures
de la Russie. Il déclare, au
sujet de la Pologne, que l'Union
soviétique réglera cette ques-
tion sans Intervention étran-
gère.
Il est évident que c'est sur
cette Intervention étrangère
que comptent les milieux polo-
nais émigrés. Des appels ont
été d'ailleurs adressés au gou-
vernement britannique, et un
envoyé spécial avait été dési-
gné pour aller à Washington.
Mais les Anglo-Américains, sou-
cieux de né pas déplaire à Mos-
cou, évitent de se prononcer et
de prendre position.' Le Daily
.HersM écrit, à-ce sujet, que
< si les Polonais espèrent obte-
nir bientôt un arbitrage anglo-
américain, ils seront déçus
Ankara précise que < la ques-
tion russo-polonaise est suivie
de très près par les nations
voulant se faire une Idée de
l'ordre qui suivrait la paix sur
le continent. Et c'est pourquoi
les pays neutres concentrent
une attention particulièrement
soutenue sur l'évolution du dif-
férend polono-russe. `
Ce différend ne laisse pas
d'être d'autant plus gênant
pour les Anglo-Américains, que
leur entrée en guerre a oris
pour raison l'invasion de la
Pologne. Une agence dissidente
nie cette gêne et tente d'expli-
quer que ce changement d atti-
tude s'explique parfaitement.
Elle écrivait même que < l'ap-
parition des troupes russes dans
la province de Pinsk a causé
à Londres autant de satisfac-
tion aujourd'hui qu'elle avait
fait naître de consternation en
septembre 1939 On cherche-
rait à Londres et à Washing-
ton, dit-on, une solution qui
donnerait satisfaction aux deux
parties.
Cette solution s'orienterait
probablement vers l'offre faite
à la Pologne de compensations
territoriales. Le Stoc~o!m Tid-
KtnpeK fait remarquer que,
dans ce cas. les alliés seraient
< en contradiction avec la
clause de la charte de l'Atlan-
tique visant les annexions de
territoires Ainsi apparaît con-
jugué, pour les Anglo-Améri-
cains. leur désaveu des deux
principes raisons invoquées
pour" leur entrée en guerre, et
clauses de la charte quils
avaient présentées comme de-
vant être* en cas de victoire,
les bases fondamentales du
monde de demain.'
Le trafic conanereia! aénen
de !'aérodrome de Lîsbcane
Lisbonne, 7 janvier. J.5CO
avions ont atterri l'a'nn~e demMM
sur l'aérodrome de Lis-bonne. Ces
appareils ont transporté 10.000 pas-
''agers et 380 tonnes -de courrier
f-.c '.)M<)<'ts costaux.
tMPORTAHT REMA~EWEMT MtM!STÉR!EL
M. PAt/f. M~MO~ ~EC~M~E ~y
~t/PM~ D~ ŒEf M/ GOUVEMEME~y
M. PM!tppe HenrM, secréta!re d'EM È )'Mormat!on
M. Ptenre Caftaia est charge J'oMarer, par tniertm,
f« foncitotM ce 5
aonf ~c
Vichy, 6 Janvier. Z,c Journal
officie! de dcnMM puMterft des de-
crets portait tes noTMMMo't~ sut-
uantM
M. Pau! Marion, secrétaire
d'Etat à t'Imtonnation, est nom-
mé secrétaire d'Etat auprès du
Cbeî du gouvernement.
M. Philippe Henriot est nommé
secrétaire d'Etat à l'Iniocmation
et à la Propagande.
D'autre part, M. Ptet~re Catha-
ta, ministre secrétaire d'Etat à
l'Economie nationale et aux Fi-
nanc&s, est chargé d'assurer par
intérim tes ionctions de secrétaire
d'Etat à l'Agriculture et au Ravi-
M. Samner Weitet critique
ta conception « aMiee w
poor te maintien de ta paix
New-Yort. 6 janvier. M. Scmner
Wolles, ancien secrétatre d'Etat amé-
ricain, écrit dana un arttclo du 2VyorK HeroM rrt&t
no ser~ pas suffisante pouf assarer Ce
maintien de la paix.
r(Mte a!tf
des ch
f7tt
SUR LES DtVERS FRONTS
De puissantes forces de chars et d'infanterie engagées à l'Est
LOURDES PERTES AÊRtENNES ANGLO-AMËR!CA!NES
Grand quander gén~fcd du Fu~h-
rer, 6 janvier. CfnnMtat~Më au
?K:u( con~MandeTRent
Après une pause aseee Xmftue, tes Sc-
wiets ont repris tours atta
avee de puissante* forces d'it
ouets 149 btindés ont été dét<~Ms hier M
poursuivent a*eo tnteoetté.
Pans te secteur de J«o
betohewtks ont attaoué a*ee une tioXnce
non dtminuée. De groseee tormattone d'a-
vions (ta combat et de bâtante de ta Lutt-
«ane sont intertfenuea eWMXteeotMtt dam
tea eomttats.
En piusieurs endroite, t*oa t<~
A t'oueet de PropoMt, M pte}tt attocea
detensit a été obtenu Me<- ea deaK ds (a
sopériorité numérjaue Sotftets ont subt de ton*
Au Sttd-est e: au oord-
pour percer ont amené
poratrement, reprisée pof t
dt9 Soxtets ont aettotté- Bes ttMtpes eur
teure pesittone de départ ettt tté taiMees
en pteoes par te tex te«tt«<)~ terte.
Sur te front do feet. )~«tm«<< a p
&ans fs secteer ooeMttttttt
traetten faite de tmetttttts ptoetrattens
tCtafM oui ont pu MM ~««tMMes. tts
ont été .repousses, ti«Mm
tess ennemies asse! MMts Mtt éetMué.
Lors d'attaftues de tMtf ettetttttes par
des tormattons de bom~MttMfn
KiM atMi oue eotttM
tes territetres ooemttt tte fOttest. St
axiofts enn9a)ts. do
eours de comOats aértoss ae)ter
bembardters nuadr)nMte«M. 1
Ces dégâts parfois tmpefta<<<< oM été
occasionnés dans )ts OMarOers d'habita
tfon dss vtttes attaf)«ées.
L'atiatien terroriste ansteameftea:t«
a patfé ses attaoues des dernières ttngt.
ttuatre heures par ta perte de 97 aconit
dont T9 bsmbardtsrs ouatTimoieu~i. Be
taiUement, où il remplace M. Bon-
nafous, dont la démission est
acceptée. (O.F'.I.-Havas.)
M. PHILIPPE ~v~or
M. Pnllippc Hem-i&t est né & Reims.
te 7 janvier 168U. Fila d'officier. il fit
ses études à Versal~as et à Cambrai.
puis à l'Institut catholique ;de Parts.
Licemcié e~-Iettres et diplômé d'étu-
des supérieures de langues classiques,
il devint ]M-ofesseu< d'enseignement li-
bre à Sainte~Foy-IaGrande (Giron
prit part, en 19&5, avec le g~neraJ de
Casteinau et l'abbé Bergey qui ve-
nait d'être réélu député de la Giron-
de, à une série de contérences et de
meetings, orga.niséa dans la France
entière par la. Fédération catholique.
Candidat a.ux élections législatives
do ttMa. dans la première circonscrip-
tion
pour le colonel Picot, président de
l'association des Gueules Cassées, dont
t) assura ainsi l'élection.
Elu. en 1933. député de la quatriè-
me circonscription de Bordeaux, au
&iog~ de I'aJ)M Bergey. il fut roéiu
de nouveau le 27 septembre 1936. If
90 fit remarquer à la Chambre par
ses coutageuses interventions, mettant
notamment en cause les communistes
Ëberlein et André M'arty.
On sait que. lors du débat sur l'af-
faire Stavisky, prenant la parole après
le vote de confiance au ministère
Chautemps, il obligea le cabinet à dé-
m tâtonner.
M. Rh.Iippe Henriot fut. après la dé-
bâcle. un des principaux apôtres de
la Révolution nationale, pariant à la
radio et au cours do nombreuses réu-
nions, où se déploya utilement son
beau talent d'orateur. [O.F.I.-Hava.s)
p)us. on peut MMnpter au9 ~t'autrea ap-
pareite Bravement cn
mttna )Bp9 de tempt, ta LuffMafte a per-
du M avions de chaMe.
L'arrivée des forces bolcheviques en Volhynie
et le problème polono-soviétique
Vichy, 6 janvier. A la suite de l'ar-
rivée des forces bolcheviques en Vol~y-
nie, à proximité immédiate de l'ancien-
ne frontière polono-soviétique, le gou-
vernement polonais émtgré & Londres.
après s'être très probablement concerte
avec sss protecteurs anglais et améri-
cains, vient de publier une longue dé-
ciar&tton*
Ce document réaffirme la position po-
lonaise à l'égard des frontières orientâtes
do l'ancienne République polonaise, con-
sidérées comme intengiNes, et repousse
à t'avance toute solution imposée par
la fores.
D'autre part, en même temps qu'elle
demande aux forces soviétiques de res-
pecter < la souveraineté de l'Etat po-
lonais et de ses citoyens cette décla-
ration révèle que les mouvements clan-
destins polonais n'ont aucun contact avec
les chefs militaires sovtétiqu-s et que
J'attitude des populations polonaises dé-
pendra de celle des trottpes rouges.
Comme, à Moscou, on n'a cessé de
rappeler et encore tout récemment que
FU.R.S.S. s'en tient, touchant cette ques-
tion, aux accords germano-soviétiques
de Riga. et que. de
lin comme < citoyens soviétiques < de-
vant obéir aux ordres de l'armée rouge
et non pas comme < citoyens polonais x,
ii est plus que probable que < t'attitudc
des .populations < en question sera. en ef-
fet. déterminée dans le sens que l'on
devint: par attitude de l'armée rouge.
La publication de la déo'aration du gou-
vernement polonais émigré a été précé-
dée par la diffusion d'une interview
acoMftée par les milieux autorisés polo-
nais de Londres à l'agence télégraphique
suisse. Cette interview révèle notamment
que te problème polono-soviétique a t
discuté à Téhéran, entre MM. Stal'ne
RooseMit et ChurchiU. ma:t qu'on n'est
arrivé a aucune solution.
~·~a
URE AUJOURD'HUI
LES /MES ET MS MŒURS.
Contre ta K~<:<7encc. Finnin
Roz, d& )'Institut.
~u
~ECrunss. J'étais mM
biraji. Mario Meunier.
Une commune normande
estpart!enemet!!eMe
part'aï!at!on{(at!!ée))
V)NCT MORTS
DE NOMBREUX BLESSES
Rouen, 6 janvier. Une petite com-
mune normande vient de subir un bom-
bardement de la part de l'aviation
anglo-américaine et a 6t edetruite eu
partie.
On compte actuellement vingt morts
et de nombreux blesser parmi lesquels
te maire de la commune. (O.FJ.).
L'AMIRAL DECOUX EXALTE
LA JEUNESSE !NDOCH!NO!SE
Satgon, 6 janvier. A l'occa-
si&n de la nouvelle ajinëe, l'a.mi
rat Decoux, gouverneur gênerai
de l'Indochine, a prononcé à Ra-
dio~Saïgon un discours dans le-
quel, évoquant le$ diMicuItes sur-
montées par l'Indochine au cours
de l'année écoulée, il a déclaré
notamment
Jamais, Jusqu'ici. nous n'avions connu'
un effort si unanime et si enthousiaste.
Jamais i! ne nous avait ët~ donne de
contempler une jeunesse si vibrante,
si ardente a obetr et a s'instruire. A
aucun moment la collaboration franco-
indochinoise n'était entrée & un teJ
point dans ies faits et dans Ië< habi-
tudes.
Le gouverneur ge-nérat a termi-
né par cet appel
Plus que jamais aujourd'hui Je vous
convie a poursuivre votre labeur opiniâ-
tre dans l'ordre, ta discipline et la fidé-
lité.
Cette fidélité, vous la devez a notre
mère-patrie, mais aussi et surtout à
celui qui. depuis tes Jours somb-e* de
jcin 1SM, a su incarner de façon si
lumineuse la génie et Jes aspirations de
la France.
Dieu protège la France et garde te
Maréchal.
« La guerre actaeHe réaHse
!a révotution
Dantzfg, 6 janv.cr. Des manifesta.
tiens aattboIelM;viquedans de nombreuses entreprisca tra-
YaiIlMt pour l'armement.
A cette occasion )e prince Schatim-
bur~ Uppe. chef des S.S.. a expose
devant les ouvriers étrangers la signftf-
cations profonde de la lutte actueUe
LM peuples europ~M, a-t-il dit. se
(r
ftZtenMffM! ttK f<
Si l'on considère que ce problème est
l'un des plus graves parmi ceux qui se
posent Mx coalisés antteuropëens, et
qu'il n'a. pas pu recevoir de solution au
cours des conversations directes qui se
sont déroulées entre tes trois chefs su-
prêmes ds la coalition, on psut raison-
nablement estimer que les < accords de
Téhéran non't été que la constatation
d'un désaccord fondamental.
La gravite de ce desaccord est mise
en lumière par un journal neutre, le
ailles avalent < mis au creuset du fondeur
la charte de l'Atlantique x, écrit
De Ja solution du Mtige pdono- so-
viétique dépend l'opinion du monde sur
la valeur des affirmations- solennelles au
sujet d'un contrepoids possinle à. l'in-
fiuenoe soviétique en Europe
Le chef du gouvernement
polonais émigré à Londres
partirait pour Washington
Washington, 6 janvier. On annonce
officiellement que M. Stanislas Mikot&j-
czyk, premio- m!n stre du gouvernement
polonais émigré à Londres, se rendra à }a
fin du mob à Washington sur l'invita-
tion du président Roessvelt.
Les milieux de Washington voient dans
cette visite une tentative pour un rap-
prochemont entre la Pologne et ta Rus-
sie soviétique et ils estiment que la ques-
tion des frontières devrait pouvo'r être
réglée.
M. SH!GEMÏTSU REÇOIT
L'AMBASSADEUR DU REÏCH
Tokio, 6 }anvter. Le Dr He)nr
T(t)
B&ret.
<-M deut homotoo poOttquM ont pro-
cétM à des t<:ha<
Stockhotm. 0 janvier. Un certain
nombre d'avions de nationalité étran-
gère ont survolé, dans la nuit (te jeu-
di. te territoire suédois. La D.C.A. de
Maimoë est entrée en action.
MAIRES SOm~ES
Staline poursuit impitoyablement
la réalisation de son but de
guerre l'installation de l'hégémo-
nie bo;cheviste en Europe. 11 lanoe
ses armées a l'assaut de l'Occi-
dent e't use de toutes les manoeu-
vres politiques pour faciliter 'euf
tache et oréer les bases de sa
future domination. Il a dissous lo
Komintern, il a abandonne le
chant de 1' e InteTnationaIe il
utiUse et dirige des agitateuis
dans les pays destinés à faire
partie de Ja sphère d'influence
soviétique.
Tous ces procédés ont sou;eve
dans la pres&e mondiale des coM-
rn~ntaires diversement inspirés
la presse suisse, a laquelle i;s
n'onj, pas échappé, en a dénonce
la diabolique habileté et a souli-
gné qu'ils constituent pour'l'Eu-
rope un danger certain suscepti-
ble de dégénérer en catastrophe
dans le cas d'une victoire sovié-
tique.
Le Journal de Ge'neve donne
son opinion sur l'abandon de
l'Internationale c Apres avoir
supprime le Komintern. Ies..Sovie(s
suprêmes se devaient de changer
également l'hymne soviétique. En
1917, la révolution triomphait en
Russie. Cependant, le nouvel Etat
eta~t faible, menacé de I':ntétieuy
et de l'extérieur. La 111° Interna-
tionale crut devoir maintenir, avec
son chant, un état d'esprit sus-
ceptible d'~mpCcher ou d'entraver
.une coalition des puissances « ca-
pitalistes hostiles à l'U.R.S.S. »
La FeuiUe d'Avis de Neuchâ-
tel constate que le chant révo-
lutionnaire ne convenait p:us à la
guerre menée par la Russie
C'était devenu assurément un
paradoxe de faire ma:'cher les
soldats soviétiques au combat au
son d'un hymne dont les paroles
demeuraient si manifeste-ment sub-
versives. Les balles destinées aux
généraux et les crosses en l'air
n'étaient pas de mise dans une
armée où la discipline est aussi
poussée que dans l'armée rouge.
II convenait de ré&ervar cet article
a l'expo:tation.
t Le maître actuei de la Russie,
écrit la Feuille d'Avis de Neu-
châte'l a fort bien compris
qu'une Union soviétique forte était
l'instrument indispensable pouf
accroître l'influence russe. Les
pafftis communistes à l'étranger
trouvent plus d'appui auprès d'un
Moscou moralement et matérielle-
ment fort, qu'auprès d'un Moscou
livre à nne perpétuelle agitation. »
Le joujnal snis&e ne cro~t pas
ceux qui pecsent que le bo!che-
visme se « civilise", et Je « Jour-
nal de Genève souligne le don
particulier de Staline d'interpré-
ter la pensée marxiste avec une
g"ande sonpies&e et un ~sens vif
des exigences de l'heure
Sta:ino se sent assez fort pour
ne pas craindre de désavouer
publiquement les thèses de ses
aUiés L'organe neuchâteinis
fait obsM'vec qu'en Serb:e le com-
muniste croate Tito a constitué,
avec l'accord du Kremlin, un gou-
vernement ptrovisoi: création &n
opposition formelle avec la charte
de l'Atlantique et ~8 accords de
Moscou. Le journal précise qua
M. Cordel Huit avait déclaré, à
son retour de Moscou, que ]e& peu-
ples des Balkans et des pays baltes
tM seraient consultés qu'apis
que « lemrs territoirœ auraient
été libérés et dé!im:t6s
Le Kremlin maintient ses visées
annexionnistes sur les Etats hal-
tes et sur la Finlande. Au ;>ujet
de ce de.rnie'r pays, le Courrier
de Genève écrit La prfsse
américaine étudie, ces jours-ci, ]e
problème finlandais. E.I~ incite
ouvertement ies djfigeants d'Hel-
sinki à s'incliner devant les So-
viets. A ses yeux, il est conceva-
ble que l'U. R. S. S. revendique
au moins le fruit de sa prenuère
agression. »
Staline entend donc appuyer ses
ambitions teTritoriaies et politi-
ques sur un Etat fort. I! élimine
do l'organisation de cet Etat tout
co qui serait susceptible de dimi-
nu
suisse, on le voit, l'envisage avec
inquiétude.
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