Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-01-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 janvier 1944 06 janvier 1944
Description : 1944/01/06 (Numéro 1223). 1944/01/06 (Numéro 1223).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510841g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
FRANC
N"!823–J56'A!e!EE
JEUD! 6 JANVÏER 1M4
PMtX DE L'ABOHMEMEHT
6 mots Itm
France et cotontes.t30ff. 260 Etranger (Affr. réduit) ieo fr. 300 fr'
Etranger (autres pays) a35 fr. 440 ff.
RESACTtOM et ADMtMtSTRATtOM
PROVISOIBEMENT
13. Hue < MMph. RMact. et Admintstr. 67-o<
BteSATS-~WENtH Ct.EftMOMT.F~
C. 0. P. ) Ctemiont-Pernmtt 2S.495
JÛ~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIermont-Ferrand, le 5 janvier
APPMÊHEMStOMS
On a vu ces jours-ci que la
pression soviétique s'exerce de
plus en plus vive en Afrique du
Nord. L'influence de l'Union des
R. S. S. s'accentue particulière-
ment au comité d'Alger. La dis-
sidence accepte et homologue ce
qui lui est suggéré. Son chef de
Gaulle vient d'adresser à l'oc-
casion de la nouvelle année ses
félicitations à M. Kalinine. en
lui souhaitant < le couronne-
ment de la lutte héroïque pour
la libération de tous les peuples
d'Europe. > Chez les petites
nations, on se montre particu-
-llèrement Inquiet de cette < libé-
ration opérée par la Russie.
et on se demande si elle sera à
l'image de la liberté dont on
jouit à l'intérieur de la Républi-
que soviétique. L'on s'étonne,
que ce régimes de liberté étant
sans doute quant au peuple un
phénomène de beauté et de
bonheur, les étrangers n'aient
jamais été admis depuis un
quart de siècle, à circuler libre-
ment en Russie pour y admirer
semblable institution, et pour Y
être édifié au sujet de cette phi-
lanthropie nationale et de ce
bonheur universel. Et c'est pour-
quoi bien des petits peuples de
l'Europe centrale montrent quel-
que méfiance à l'égard de leur
intégration dans l'Union sovié-
tique dont on fait miroiter à
leurs yeux les douceurs.
Le chef de la dissidence mar-
chant de conserve avec'l'Union
soviétique, on ne peut s'étonner
qu'il n'hésite pas à adopter tou-
tes les mesures aptes à faciliter
la tache de celle-ci, et que la
propagande des Soviets se ren-
force de cet appui auprès des
organismes officiels de l'Afrique
du Nord. Nous 'avions eu dans
la métropole le concours si tou-
chant de la plus belle lettre à
un prisonnier. Le concours de la
plus belle lettre à Staline vient
d'avoir lieu à Alger. Il est évi-
dent que les jeunes Africains à
qui on a fait rédiger de MUes
missives n'ont évidemment ma-
nifesté cette spontanéité de
cœurs aimants et instinctifs qui
animait les petits écoliers de la
métropole. Des sentiments d'au-
tre sorte ont présidé & l'inspi-
ration de cette correspondance
scolaire.
Les dépêches nous ont appris
d'autre part que des instructions
spéciales avaient été données
pour qu'un accueil particulière-
ment chaleureux, fût réservé à
M. Benès, lors de son arrivée à
Alger. On sait en effet qu'il
vieat d'avoir à Moscou des entre- J
vues avec M. Staline, et qu'il
est porteur de nouvelles offres
de collaboration entre l'Union
soviétique et les dissidents fran-
çais.
L'impérialisme russe consti-
tue une menace pour la civili-
sation, car il serait accompagné
du tragique cortège de la guerre
civile qui serait son tremplin:
L'idéologie, la vraie philanthro-
pie sont des mots qui ne s'écri-
vent pas avec du sang. Ni l'idée,
ni l'amour des hommes ne s'im-
posent par la violence et la
haine. Un grand idéologue, un
sublime philanthrope a répondu
à travers le monde sa doctrine
divine Aimez-vous les uns
les autres. Mais la barbarie ne
l'a jamais acceptée, pour le
malheur de l'humanité, alors
qu'en France, comme ailleurs.
seule, l'union entre les hommes
et l'union des nations entre elles,
pourraient être riches de mois-
sons et de bonheur.
Des pfMocHMM r<~efnM
c~reMMfcn meMc~e
a fem&a<~Parb. 4 janvier. A teor arrivée à
CompiÈg'ne, dayant appartenu au statag XI A, ont
adross~ à ra.mbasMl~ramme fians Jequ~ Ua expriment & c
ce demter hur affectueuse reconnais-
sa-nce pour les efforts qm'U a déploya A
pesant trots ans en vue de t'amêlio- a
ration de taur sort. [O.F.I.-Havas) ci
Le pest~ de commissaire
généra! des chaa~ers
de !a jeamesse est supprimé
~cec titre de dtr~cfear, 1
M. Bernon remplacera
provisoirement
k général de La Perte Vicyh, 4 janvier. Suivant une
loi qui pataît au Journal o.ffi-
CM'I le poste de commissaire
gênerai des thantiers de la jeu-
ne& qui était tenu ~ar le jEr&ne-
ral de la Porte du TtMti. est sup
prime et remplaeé par un po&M
de directeur gênerai.
En attendant la désignation du
directeur gênera). 1~ commissaire
du pouvotr Emile Bemon a été
cnarge d'assurer provisoirement !a
direction des chantiers de la jeu-
nesse. (O.F.ï.-Havas)
LE PRESIDENT DU PART!
TRAVAILLISTE ANGLAIS
EST MORT
Londres. 4 janvier. M. Georges
Ridiey. président et membre du i'arlament, est mort à
l'âge de 67 ans.
Nomme président du MJti M[ mots
de j'uJn dernier, n s'ét~tt tatt remar-
quer par son opposition à la fusion
du parti travaiHiste avec le pajti
communiste.
Miss Ellen Wiltinson. socr~t&frc par-
tementajre du mintstne da !& sécurité
nationa.h: et vico.prés.iOatxt du parti
travaiUiste. succédera vr&teemN&Mc-
mentàM.Ridiey.
Le gouvernement portugais
va-t- être remamé ?
BerMn, < janvter. On t)MnZ~&(M!.n<;<[MD./V.B.
Le président de J'A~ombMe natio-
nale a f~jt connaître que les semces
n Mvrter.
La dernière s&ancc a~vatt eu Heu ta
velue des vacances do Ncët. Dans les
mtlieux lKtlit;ajournement MinMe cont.mMf J'évcn-
tual'M d'an remattiement du couver-
nement portug~ts.
La p!us haute distinction
de !a Phalange est décernée
au CasdiHo
Madrid, 4 janvier. La com-
mission poUUq~ie de la Phalange.
au cours d'une réunion qui a'Ml
tenue hier, Mus la pré.stgênerai. Franco, a remis au Caudil-
lo la plus hau,t.e distinction de la
Phalange la Pa)me d'Of
« Notre armée doit être constamment
sur !e quï-vive M, déc!a e le prés'deat StamoHi
Berne, 4 janvier. DM con'M-
po?M!Dans un messago. au peuple
suisse, qui a été ladiodii'fuse. le
Dr Waliey Stampfli. président de
Confédération, s'est exprime en
ces termes
Aussi Jong~mps que nous aurons
le bonheur de demeurer & t'a.brt de Ja
tempête, nous ne nous déroberons pas
& notre deyoir de soItdariM humaine.
« Les futures opérations, diff!c!!es et dangereuses
resteront soumises aux hasards de la guerre )>
ïit-on dans Ïa pretM bntanniqae
Genève. 4 janvier. Les jour-
naux de Londres reagi-ssent contre
les illusions optimistes de l'opi-
o:on publique angiaise.
Le Times annojtce qu'au-
jourd'hui l.es Anglais ont, à car-
tains égards, plus de difficultés à
&e mettre à la, hautaur des ctp-
Le Saint-Père fait parvenir
80.090 fr. ponr tM eafact~
siautrét d'AaueM
AjrnieM. t J&nvicf. Mgr.M&rtin,
ôvûque d'Amiens. Yteat do M-cevoir du
Souverain Ponttfe. mte sotnmo (? 60.0fra.M;t destinée &ux onf)M)ts des stnis
très d'Amtecs. Ce don a. 6M remis ttu
at&tM de Ja vitte. (O.F.).-HaYaa)
~fgr BeeaMart est e~ece
aa rang J'crc&ef~ae
Cité dn VAttcan, 4 janvier. DM
c~n'Mponftaat pL'OMerMtcfe Bo~Mtno amtonce que
Mgr Ecaussart, auxtUa~rc du cardinal
a!'chev6c[ue de Pajis, tit élevé an rtmg
darcttevëtjue.
SUR LES DtVERS FRONTS
U BtïmE COt)ÏM))E A L'EST m tOMSXEm
Des mvirM angto-amencains con!M dans i'Attandqne
Grand quartier g6nëra! du Fuh-
rer, 4 janvier. CommM~t~M~ du
h
Dans )a carUe ntéfMtenate du tront de
)'E*t JMtau'au Bud < tt< eafmt dam t'tnMmb)* et en ne si-
ffnate aue de< eombatt )
204 MORTS
272 BLESSES
Fd Mt le p~M récent bilan
de bombardement
Je ~o r
P.u'1:, t janvier. *u cMbut de
t'aprtt-mittt, )e bMan bomhttrdement an~)o..Mn6rica)n du 9<
décembre cuMtt te< ohittfe< eutwente me<-ts,
M< ttteM~. :Tï. (O.F.I.-Havaa).
.Sx noa~eaax cmfepres
enf cte Jeccacerfs
~oas ~€<
Paris. 4 janvier. Les corps de
quatre personnes qui avaient sombra
avec la p&a.iotM Wbre. lors du bombardement, ont 6M
retirés Tlicr de la Seine.
:1 s'agit de M. C61estin Pinte. 36 ans,
marinier, de sa femme Atbertiue, n6o
Caudaux..37 ans, et do leurs deux
fUlettea, Josiane. 10 ajis, et Janine,
5 ans.
D'autre part, deux corps ont ~t6 re-
tirés des décomb'res de Ja. banlieue pa-
risienne atteinte par le bombardement
II s'agit de deux hommes qui n'ont
pu ôtre identifie!! l'ujt d'eux est
décapita.
LA GUERRE A L'EST
La WehrmacM qu! M !a voie ferrée BenM-RovM
MENACE LE FLANC GAUCHE DES FORCES SOVIETIQUES
Vichy. < janvier. Au cours de ta jour-
née d'hier. la oression soviétique s'est
maintenue avec Ja môme intensité &
l'ouest de Kiev aiors que. & l'exception
des secteurs de Neyet et de Vitebsk. la
plus erande partie du front de l'Est ne
voyait se dérouter Que de Tares combats
d'ordre iocai.
Lorsque ies Bouxes avaient décoche le
13 novembre, dans les secteurs de Nevei.
une attaque qui s'était étendue te 16 au
secteur voisin de Vitebsb et surtout lors-
que. le 24 décembre, te ceneral Vatoutine
avait lancé son offensive & i'ouest de
Kiev, on avait cru qu'il s'agissait du pré-
iude a la erande offensive d'hiver annon.
De nombreux signes lont prévoir que
1SM sera marque par des événements
d'une extrême importance.
Plus la gusrrc se rapproche de nos fron-
tteres. ptus nous risquons d'être exposes
à des surprises. Afin d'y pMer, notre
armée doit être constamment sur ie oui-
t'ive.
En. terminant, le Dr Stampî)! a
fait appel à Fumon de tout le peu-
ple suisse.
constances qu'en 1940. On lit dan%
ce journal
Le* soldats savent très bten que les
t-eures tes plus ameres n'ont pas soant
et que le point culminant de :a guerre
n'est pas encore atteint.
D'autre part, le Dai:y HetaJd
constate ~e des iUtiMMM dange-
rMises se font jour dans I& publie
an~ajs.
Une grande maMe de ~a popu:ation M
fit~re qutt suMit d'un second front pour
amener très rapMetnent fin de !a
e'~rre. B Mrait ptat jmte de penser que
ta guerre ne cetntnencera rMtement pour
tea aHies qu'au moment de ta création
de ce second front, car te* fatnret opé-
ratiomi. diffioiia: et dangereutes, re~te-
root Boumbes à tous lef: hasards de ta
guerre.
MANIFESTATIONS
ANTUUtVES A NEW-YORK
New-York, 4 jam-ier. Ptusteurs
ma.nite3tattons a.nttjutyes on< eu Ueu
récemment à New-YorK. Les mujs d'un
Mrta.in nombre de syn~ogues ont 6t~
couY&rts d'inscripUons hostilcss.
Dam ta région de Jitemir, te* Se~fett
ont continue & attaauer awec de puissan-
tes formations. La défense tenace et )ee
eentrs-attanues impétueuses de nos troupes
teur ont infime ne iourdes pertM. Un ae-
Mï firamt nombre de chart MwtéOauet a
Dans ta rtattaouee ennemiee ont été renouMeee. Au
nord-ouest de eette ftXe. tee -chaMture a<-
temandt ont contfnut & progreeMr malgré
une farouche réitstance et Ce nombreuaee
eontre-attattuee tnnemtee anouyeee par
dee ehart.
Au nord-oueet de M'xe), née troupee ont
repousst dM attaques sowféttques.
En ttatie merMtonaM, on ne etgnate oat
d'txenQhfente part)eut)ers.
Setze avione anttto-amérteatM ont été
abattus hier en eonthate aériens et par la
D.C.A. dans ta région méditerranéenne et
au-dMeus de* territotres oceupet de
t'Ouest. Un apparett de ehMee a))emand
est manoMant.
La nuit dernXre. ouMoues a~Mns de
harettemsnt ennemis ont eurtoté t'oueet
de t'AHemagne.
foureutvant teure ~ttaauts contre tes
terces de protection ennsmies dans
fAUantique, nos Mus-marins ont encore
eou)6 si)! contre.torpi)teurs. La ftotte an-
Kto-americaine a ainsi perdu ces dix der.
niers jours du fait d<:e sous-martno, un
totai de M ne ces Mtimentt.
L'ACTIVITÉ A GIBRALTAR
Madrid, 4 janvier. On annonce
d'Algésiras qu'environ cent car
gos ailies et un navire-hôpital '~ont
entrés aujourd'hui dans Le port ~6
GM)[a)tar.
Un navire de bataille, de~x croi-
seurs et ptusteurs petites unitM
de guerre sont actuellement a i'an-
cre dans te port de la forteresse'.
.1 (O.t-'J.-Havas).
cée par Moscou et qui devait s'étendre
progressivement & tout le front orienta).
Au début de Janvier, contrairement a ce
qui fêtait casse tes deux années précé-
dentes & pareille époque, on en est tou-
jours au < orélude x. Sur )a plus grande
partie du front Jes adversaires continuent
a s'observer.
Si l'on Ment compte de ce que l'armée
rouge ne dispose plus. pour son offensive
Uverna!e, que d'une période favorable
d'environ 8 semaines, on est conduit à
tirer de cette constatation une nouvelle
preuve de ce que ies possibilités offen-
sives de -:ette armée en hiver avaient été
nettement surestimées par les propagan-
des soviétiques et angio américaine.
Hier, les seuls succès notables des Rou-
ges ont été remportés par eux au nord-
ouest du saillant de Kiev.
Dans cette région, où leur flanc droit
est solidement appuyé aux marais du
Pripet, ils ont réussi a progresser & nou-
veau sensiblement dans -les secteurs
d'OJevsk. de Novograd-VoHnsk et de Ba-
ranovka. U faut coter toutefois que la
vote ferrée Bsrditchev-Bovno reste entiè-
rement aux mains de l'a Wehrmacht et
que le flanc gauche des forces soviéti-
ques engagées dans ce secteur se trouve
de ce fait .-xposé à une menace perma-
nente.
Au sud-ouest du saillant de Kiev. les
attaques dus rouges en direction de Ber.
ditchev et do Vinnftza ont été repoussées.
Au Sud. les soviétiques n'ont pu enre.
gistrer de progression que dans ]e secteur
de Bielaya-Tserkov. ville qui se trouve
maintenant menacée à ia fois par le
Nord, i'Ouest et )e Sud.
Dans les secteurs de Neve! et de Vitebsk.
les rouges n'ont pu remporter aucun
succès notable. Une contre-attaque alle-
mande au nord-ouest de Vitebsk tes a
même obligés à évacuer plusieurs posi-
tions et tocaiites précédemment occupées
par eux. (O.F.I.-HavM.)
La pMfM en Extrême-Onent
Bitan nippon
de !'aeMé aer!enne
ToMo. 4 janvier. Com~untoM~
du grand fflriier général
ffM
L'action d< t'armée imB~fiate t abattu
tU)- teus tes trottts. M< awien: ennemie
aM eeurt du mett de d
URE AUJOURD'HUI
MS .~PECT~L~E~ P~M.
J~E r~Mï'NE j~e GraT~t Pou-
cet {te C/aMdc-~nd~ë PMac<
Noël Boyer 7.E MA'EM~ ~e
Cornet C~Qi~e~. G. C.
Z,e< ~OMn:~<~ de BordeaM.f ~9~
CA''oKtAft/~rc <:M'aur~ce Blanchot.
r Le Dniepr
-par G. de KORFF–
II est peu de tteu.ve, i~ Danu-
be et le Rhin. exceptes. qui
jouèrent si souvent un :~le pri-
mordial da-ns l'histoire des peu-
pies comme le Dniepr. Aujour.
d'hui encore, le nom de ce fleuve
est dans tous les esprits, et sur
toutes les lèvrea. Au cours de l'His-
i foire de Russie. ? nom du Dniepr
revient 'hien des fois. et cela près.
que à chaque péfiode tragique et
t bouJ~v.ersëe de son histoire.
En i)SS. les eaux du Dniepr sont
devenues les fonte baptismaux du
i peuple russe, puisque c'es't sur les
rives de ce fleuve que le peuple
de Kiev fut converti au Ohristia..
nisme par la volonté de WIadimir
ie Grand. Pendant plus de trois
siècles. les villes disséminée au
long du Dniepr ne firent que se
dévelo.pper. A ia fin du XHI< sie-
de. le œlèbpe Planocarpini. allant
en Asie centrale pou'r .rejoindra un
des granda conquérants mongols,
en passait par Kiev. écrivait que
c'était la plus Mie v!!Le ~xis~ant
un Europe. A Son retour, Kiev pré-
sentait le lamentable aspect de
ruines ca)cinées et vide d'habi-
t&nts une des bord&s de G~nghis
avait passe là incursion qui de-
c:ma tout~e la contrée riveraine du
Dniepr. Au cours de la première
moitié du ,X!V" siècle. Kiev, com-
me toute la Russie méridionale.
se -releva très lentement t de ce
coup cela lui fut d'autant p]us
difficile que bientôt a.p'res l'inva-
sion tartai'e, iee conquérants tu.rcs,
ayajtt franchi )es détroits de la
m'er Noire, isoierent compieiement
cette partie de la Russie du sud de
By~ance et de ce qui lui restait
encore de sa civilisation de jadis.
Quelque cent ana plus tard, cette
région fleurissait a pe)'n~, quand
elle redevint le théâtre d'une au-
tre lutte farouche et séculaire, en-
tre Tmrcs. Cosaques, Ukrainiens
et Polonais, que cel.'e-Ia se prolon-
gea pend aboutit à une alliance des Cosa-
ques avoc Mot&cou, qui s'était ren-
forec-e pendant ce tem'ps-ià et était
devenue la. Moscovie des Tt'a.rs.
Ainsi, toute une partie de l'his-
toire de Russie, et !a p!us im-
portante, évoluera continMUement
i6 long de ce fieuve.
Ce n'est qu'au XVII' siècle que
le Dniûpf put rétablir son .r6!e flu-
vial p&rdu pendant si-longtemps
du fait de ces. luttes successives.
Ce rôle fut néanmoins toujours
incomplet a cau&e des fameux ra-
pides qui ont empêché son dévelop-
p'ement continu et sa communica-
tion directe avec la mer Koi.re. Dé-
jà au début <& l'histoire de Rus-
sie ces rapides étaient devenus le
refuge et le point de concentra-
tion des féroces nomades, les PÉt-
t'hinegues, cousins germains des
hongrois d'alors qui arrêtaient et
interceptaient la navigation com- f
merciale.
Ainsi. le Dniepr qui, ~epu.is ses
eources. situées dans le haut pays
des collines du Valdaï, devient
navigable à Smolensk. cesse d'être
une route fluviale à partir d'Ieka-
terinostav, où les rapides commen-
cent à se succéder pendant 70 ki-
iomëtres environ. En amont de
Kiev, le Dniepr reçoit des affluents
importants, te!l que la De&na., qui
traverse des pays boisée, sur les
rivM desquels s'élèvent des villes
prospères, comme Tchemigov, et
coté oppose. le Pripet. alimentô
par les fameux marais de la Rus-
sie Manche.
I! serpente devant M~hi'ev. Smo-
lensk, Techerkask, passe à Kre-
mentohoug. Alexandrov. etc.
Vers la mer Noije, !e Daiepr s'e-
bt.rgit énormément dés lors il
se disperse en bras et coudées
dans des prairies marécageuses.
On y trouve des !!es. dont plu-
sieurs &e recouvrent d'eau au mo-
ment du dégel il passe pr&s de
Nikopol à 50 kilomètres de ia
mer, il forme un immense, deita,
large de plusieurs kilomètres. Au-
dessous de Kherson, il entr'e dans
son < Liman estuaire d'eau sau-
matre, où l'on arrive à giand'pei-
ne à 'entreicnir par le dragage ccn-
tinuel, un chenal pour les grande
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6 mots Itm
France et cotontes.t30ff. 260
Etranger (autres pays) a35 fr. 440 ff.
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C. 0. P. ) Ctemiont-Pernmtt 2S.495
JÛ~AL DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
CIermont-Ferrand, le 5 janvier
APPMÊHEMStOMS
On a vu ces jours-ci que la
pression soviétique s'exerce de
plus en plus vive en Afrique du
Nord. L'influence de l'Union des
R. S. S. s'accentue particulière-
ment au comité d'Alger. La dis-
sidence accepte et homologue ce
qui lui est suggéré. Son chef de
Gaulle vient d'adresser à l'oc-
casion de la nouvelle année ses
félicitations à M. Kalinine. en
lui souhaitant < le couronne-
ment de la lutte héroïque pour
la libération de tous les peuples
d'Europe. > Chez les petites
nations, on se montre particu-
-llèrement Inquiet de cette < libé-
ration opérée par la Russie.
et on se demande si elle sera à
l'image de la liberté dont on
jouit à l'intérieur de la Républi-
que soviétique. L'on s'étonne,
que ce régimes de liberté étant
sans doute quant au peuple un
phénomène de beauté et de
bonheur, les étrangers n'aient
jamais été admis depuis un
quart de siècle, à circuler libre-
ment en Russie pour y admirer
semblable institution, et pour Y
être édifié au sujet de cette phi-
lanthropie nationale et de ce
bonheur universel. Et c'est pour-
quoi bien des petits peuples de
l'Europe centrale montrent quel-
que méfiance à l'égard de leur
intégration dans l'Union sovié-
tique dont on fait miroiter à
leurs yeux les douceurs.
Le chef de la dissidence mar-
chant de conserve avec'l'Union
soviétique, on ne peut s'étonner
qu'il n'hésite pas à adopter tou-
tes les mesures aptes à faciliter
la tache de celle-ci, et que la
propagande des Soviets se ren-
force de cet appui auprès des
organismes officiels de l'Afrique
du Nord. Nous 'avions eu dans
la métropole le concours si tou-
chant de la plus belle lettre à
un prisonnier. Le concours de la
plus belle lettre à Staline vient
d'avoir lieu à Alger. Il est évi-
dent que les jeunes Africains à
qui on a fait rédiger de MUes
missives n'ont évidemment ma-
nifesté cette spontanéité de
cœurs aimants et instinctifs qui
animait les petits écoliers de la
métropole. Des sentiments d'au-
tre sorte ont présidé & l'inspi-
ration de cette correspondance
scolaire.
Les dépêches nous ont appris
d'autre part que des instructions
spéciales avaient été données
pour qu'un accueil particulière-
ment chaleureux, fût réservé à
M. Benès, lors de son arrivée à
Alger. On sait en effet qu'il
vieat d'avoir à Moscou des entre- J
vues avec M. Staline, et qu'il
est porteur de nouvelles offres
de collaboration entre l'Union
soviétique et les dissidents fran-
çais.
L'impérialisme russe consti-
tue une menace pour la civili-
sation, car il serait accompagné
du tragique cortège de la guerre
civile qui serait son tremplin:
L'idéologie, la vraie philanthro-
pie sont des mots qui ne s'écri-
vent pas avec du sang. Ni l'idée,
ni l'amour des hommes ne s'im-
posent par la violence et la
haine. Un grand idéologue, un
sublime philanthrope a répondu
à travers le monde sa doctrine
divine Aimez-vous les uns
les autres. Mais la barbarie ne
l'a jamais acceptée, pour le
malheur de l'humanité, alors
qu'en France, comme ailleurs.
seule, l'union entre les hommes
et l'union des nations entre elles,
pourraient être riches de mois-
sons et de bonheur.
Des pfMocHMM r<~efnM
c~reMMfcn meMc~e
a fem&a<~
CompiÈg'ne, d
adross~ à ra.mbasMl~ramme fians Jequ~ Ua expriment & c
ce demter hur affectueuse reconnais-
sa-nce pour les efforts qm'U a déploya A
pesant trots ans en vue de t'amêlio- a
ration de taur sort. [O.F.I.-Havas) ci
Le pest~ de commissaire
généra! des chaa~ers
de !a jeamesse est supprimé
~cec titre de dtr~cfear, 1
M. Bernon remplacera
provisoirement
k général de La Perte
loi qui pataît au Journal o.ffi-
CM'I le poste de commissaire
gênerai des thantiers de la jeu-
ne& qui était tenu ~ar le jEr&ne-
ral de la Porte du TtMti. est sup
prime et remplaeé par un po&M
de directeur gênerai.
En attendant la désignation du
directeur gênera). 1~ commissaire
du pouvotr Emile Bemon a été
cnarge d'assurer provisoirement !a
direction des chantiers de la jeu-
nesse. (O.F.ï.-Havas)
LE PRESIDENT DU PART!
TRAVAILLISTE ANGLAIS
EST MORT
Londres. 4 janvier. M. Georges
Ridiey. président et membre du i'arlament, est mort à
l'âge de 67 ans.
Nomme président du MJti M[ mots
de j'uJn dernier, n s'ét~tt tatt remar-
quer par son opposition à la fusion
du parti travaiHiste avec le pajti
communiste.
Miss Ellen Wiltinson. socr~t&frc par-
tementajre du mintstne da !& sécurité
nationa.h: et vico.prés.iOatxt du parti
travaiUiste. succédera vr&teemN&Mc-
mentàM.Ridiey.
Le gouvernement portugais
va-t- être remamé ?
BerMn, < janvter. On t)MnZ~&(M!.n<;<[MD./V.B.
Le président de J'A~ombMe natio-
nale a f~jt connaître que les semces
La dernière s&ancc a~vatt eu Heu ta
velue des vacances do Ncët. Dans les
mtlieux lKtlit;ajournement MinMe cont.mMf J'évcn-
tual'M d'an remattiement du couver-
nement portug~ts.
La p!us haute distinction
de !a Phalange est décernée
au CasdiHo
Madrid, 4 janvier. La com-
mission poUUq~ie de la Phalange.
au cours d'une réunion qui a'Ml
tenue hier, Mus la pré.st
lo la plus hau,t.e distinction de la
Phalange la Pa)me d'Of
« Notre armée doit être constamment
sur !e quï-vive M, déc!a e le prés'deat StamoHi
Berne, 4 janvier. DM con'M-
po?M!
suisse, qui a été ladiodii'fuse. le
Dr Waliey Stampfli. président de
Confédération, s'est exprime en
ces termes
Aussi Jong~mps que nous aurons
le bonheur de demeurer & t'a.brt de Ja
tempête, nous ne nous déroberons pas
& notre deyoir de soItdariM humaine.
« Les futures opérations, diff!c!!es et dangereuses
resteront soumises aux hasards de la guerre )>
ïit-on dans Ïa pretM bntanniqae
Genève. 4 janvier. Les jour-
naux de Londres reagi-ssent contre
les illusions optimistes de l'opi-
o:on publique angiaise.
Le Times annojtce qu'au-
jourd'hui l.es Anglais ont, à car-
tains égards, plus de difficultés à
&e mettre à la, hautaur des ctp-
Le Saint-Père fait parvenir
80.090 fr. ponr tM eafact~
siautrét d'AaueM
AjrnieM. t J&nvicf. Mgr.M&rtin,
ôvûque d'Amiens. Yteat do M-cevoir du
Souverain Ponttfe. mte sotnmo (? 60.0
très d'Amtecs. Ce don a. 6M remis ttu
at&tM de Ja vitte. (O.F.).-HaYaa)
~fgr BeeaMart est e~ece
aa rang J'crc&ef~ae
Cité dn VAttcan, 4 janvier. DM
c~n'Mponftaat pL'OMerMtcfe Bo~Mtno amtonce que
Mgr Ecaussart, auxtUa~rc du cardinal
a!'chev6c[ue de Pajis, tit élevé an rtmg
darcttevëtjue.
SUR LES DtVERS FRONTS
U BtïmE COt)ÏM))E A L'EST m tOMSXEm
Des mvirM angto-amencains con!M dans i'Attandqne
Grand quartier g6nëra! du Fuh-
rer, 4 janvier. CommM~t~M~ du
h
Dans )a carUe ntéfMtenate du tront de
)'E*t JMtau'au Bud <
ffnate aue de< eombatt )
204 MORTS
272 BLESSES
Fd Mt le p~M récent bilan
de bombardement
Je ~o r
P.u'1:, t janvier. *u cMbut de
t'aprtt-mittt, )e bMan
décembre
M< ttteM~. :Tï. (O.F.I.-Havaa).
.Sx noa~eaax cmfepres
enf cte Jeccacerfs
~oas ~€<
Paris. 4 janvier. Les corps de
quatre personnes qui avaient sombra
avec la p&a.iotM W
retirés Tlicr de la Seine.
:1 s'agit de M. C61estin Pinte. 36 ans,
marinier, de sa femme Atbertiue, n6o
Caudaux..37 ans, et do leurs deux
fUlettea, Josiane. 10 ajis, et Janine,
5 ans.
D'autre part, deux corps ont ~t6 re-
tirés des décomb'res de Ja. banlieue pa-
risienne atteinte par le bombardement
II s'agit de deux hommes qui n'ont
pu ôtre identifie!! l'ujt d'eux est
décapita.
LA GUERRE A L'EST
La WehrmacM qu! M !a voie ferrée BenM-RovM
MENACE LE FLANC GAUCHE DES FORCES SOVIETIQUES
Vichy. < janvier. Au cours de ta jour-
née d'hier. la oression soviétique s'est
maintenue avec Ja môme intensité &
l'ouest de Kiev aiors que. & l'exception
des secteurs de Neyet et de Vitebsk. la
plus erande partie du front de l'Est ne
voyait se dérouter Que de Tares combats
d'ordre iocai.
Lorsque ies Bouxes avaient décoche le
13 novembre, dans les secteurs de Nevei.
une attaque qui s'était étendue te 16 au
secteur voisin de Vitebsb et surtout lors-
que. le 24 décembre, te ceneral Vatoutine
avait lancé son offensive & i'ouest de
Kiev, on avait cru qu'il s'agissait du pré-
iude a la erande offensive d'hiver annon.
De nombreux signes lont prévoir que
1SM sera marque par des événements
d'une extrême importance.
Plus la gusrrc se rapproche de nos fron-
tteres. ptus nous risquons d'être exposes
à des surprises. Afin d'y pMer, notre
armée doit être constamment sur ie oui-
t'ive.
En. terminant, le Dr Stampî)! a
fait appel à Fumon de tout le peu-
ple suisse.
constances qu'en 1940. On lit dan%
ce journal
Le* soldats savent très bten que les
t-eures tes plus ameres n'ont pas soant
et que le point culminant de :a guerre
n'est pas encore atteint.
D'autre part, le Dai:y HetaJd
constate ~e des iUtiMMM dange-
rMises se font jour dans I& publie
an~ajs.
Une grande maMe de ~a popu:ation M
fit~re qutt suMit d'un second front pour
amener très rapMetnent fin de !a
e'~rre. B Mrait ptat jmte de penser que
ta guerre ne cetntnencera rMtement pour
tea aHies qu'au moment de ta création
de ce second front, car te* fatnret opé-
ratiomi. diffioiia: et dangereutes, re~te-
root Boumbes à tous lef: hasards de ta
guerre.
MANIFESTATIONS
ANTUUtVES A NEW-YORK
New-York, 4 jam-ier. Ptusteurs
ma.nite3tattons a.nttjutyes on< eu Ueu
récemment à New-YorK. Les mujs d'un
Mrta.in nombre de syn~ogues ont 6t~
couY&rts d'inscripUons hostilcss.
Dam ta région de Jitemir, te* Se~fett
ont continue & attaauer awec de puissan-
tes formations. La défense tenace et )ee
eentrs-attanues impétueuses de nos troupes
teur ont infime ne iourdes pertM. Un ae-
Mï firamt nombre de chart MwtéOauet a
Dans ta rtattaouee ennemiee ont été renouMeee. Au
nord-ouest de eette ftXe. tee -chaMture a<-
temandt ont contfnut & progreeMr malgré
une farouche réitstance et Ce nombreuaee
eontre-attattuee tnnemtee anouyeee par
dee ehart.
Au nord-oueet de M'xe), née troupee ont
repousst dM attaques sowféttques.
En ttatie merMtonaM, on ne etgnate oat
d'txenQhfente part)eut)ers.
Setze avione anttto-amérteatM ont été
abattus hier en eonthate aériens et par la
D.C.A. dans ta région méditerranéenne et
au-dMeus de* territotres oceupet de
t'Ouest. Un apparett de ehMee a))emand
est manoMant.
La nuit dernXre. ouMoues a~Mns de
harettemsnt ennemis ont eurtoté t'oueet
de t'AHemagne.
foureutvant teure ~ttaauts contre tes
terces de protection ennsmies dans
fAUantique, nos Mus-marins ont encore
eou)6 si)! contre.torpi)teurs. La ftotte an-
Kto-americaine a ainsi perdu ces dix der.
niers jours du fait d<:e sous-martno, un
totai de M ne ces Mtimentt.
L'ACTIVITÉ A GIBRALTAR
Madrid, 4 janvier. On annonce
d'Algésiras qu'environ cent car
gos ailies et un navire-hôpital '~ont
entrés aujourd'hui dans Le port ~6
GM)[a)tar.
Un navire de bataille, de~x croi-
seurs et ptusteurs petites unitM
de guerre sont actuellement a i'an-
cre dans te port de la forteresse'.
.1 (O.t-'J.-Havas).
cée par Moscou et qui devait s'étendre
progressivement & tout le front orienta).
Au début de Janvier, contrairement a ce
qui fêtait casse tes deux années précé-
dentes & pareille époque, on en est tou-
jours au < orélude x. Sur )a plus grande
partie du front Jes adversaires continuent
a s'observer.
Si l'on Ment compte de ce que l'armée
rouge ne dispose plus. pour son offensive
Uverna!e, que d'une période favorable
d'environ 8 semaines, on est conduit à
tirer de cette constatation une nouvelle
preuve de ce que ies possibilités offen-
sives de -:ette armée en hiver avaient été
nettement surestimées par les propagan-
des soviétiques et angio américaine.
Hier, les seuls succès notables des Rou-
ges ont été remportés par eux au nord-
ouest du saillant de Kiev.
Dans cette région, où leur flanc droit
est solidement appuyé aux marais du
Pripet, ils ont réussi a progresser & nou-
veau sensiblement dans -les secteurs
d'OJevsk. de Novograd-VoHnsk et de Ba-
ranovka. U faut coter toutefois que la
vote ferrée Bsrditchev-Bovno reste entiè-
rement aux mains de l'a Wehrmacht et
que le flanc gauche des forces soviéti-
ques engagées dans ce secteur se trouve
de ce fait .-xposé à une menace perma-
nente.
Au sud-ouest du saillant de Kiev. les
attaques dus rouges en direction de Ber.
ditchev et do Vinnftza ont été repoussées.
Au Sud. les soviétiques n'ont pu enre.
gistrer de progression que dans ]e secteur
de Bielaya-Tserkov. ville qui se trouve
maintenant menacée à ia fois par le
Nord, i'Ouest et )e Sud.
Dans les secteurs de Neve! et de Vitebsk.
les rouges n'ont pu remporter aucun
succès notable. Une contre-attaque alle-
mande au nord-ouest de Vitebsk tes a
même obligés à évacuer plusieurs posi-
tions et tocaiites précédemment occupées
par eux. (O.F.I.-HavM.)
La pMfM en Extrême-Onent
Bitan nippon
de !'aeMé aer!enne
ToMo. 4 janvier. Com~untoM~
du grand fflriier général
ffM
L'action d< t'armée imB~fiate t abattu
tU)- teus tes trottts. M< awien: ennemie
aM eeurt du mett de d
URE AUJOURD'HUI
MS .~PECT~L~E~ P~M.
J~E r~Mï'NE j~e GraT~t Pou-
cet {te C/aMdc-~nd~ë PMac<
Noël Boyer 7.E MA'EM~ ~e
Cornet C~Qi~e~. G. C.
Z,e< ~OMn:~<~ de BordeaM.f ~9~
CA''oKtAft/~rc <:M'aur~ce Blanchot.
r Le Dniepr
-par G. de KORFF–
II est peu de tteu.ve, i~ Danu-
be et le Rhin. exceptes. qui
jouèrent si souvent un :~le pri-
mordial da-ns l'histoire des peu-
pies comme le Dniepr. Aujour.
d'hui encore, le nom de ce fleuve
est dans tous les esprits, et sur
toutes les lèvrea. Au cours de l'His-
i foire de Russie. ? nom du Dniepr
revient 'hien des fois. et cela près.
que à chaque péfiode tragique et
t bouJ~v.ersëe de son histoire.
En i)SS. les eaux du Dniepr sont
devenues les fonte baptismaux du
i peuple russe, puisque c'es't sur les
rives de ce fleuve que le peuple
de Kiev fut converti au Ohristia..
nisme par la volonté de WIadimir
ie Grand. Pendant plus de trois
siècles. les villes disséminée au
long du Dniepr ne firent que se
dévelo.pper. A ia fin du XHI< sie-
de. le œlèbpe Planocarpini. allant
en Asie centrale pou'r .rejoindra un
des granda conquérants mongols,
en passait par Kiev. écrivait que
c'était la plus Mie v!!Le ~xis~ant
un Europe. A Son retour, Kiev pré-
sentait le lamentable aspect de
ruines ca)cinées et vide d'habi-
t&nts une des bord&s de G~nghis
avait passe là incursion qui de-
c:ma tout~e la contrée riveraine du
Dniepr. Au cours de la première
moitié du ,X!V" siècle. Kiev, com-
me toute la Russie méridionale.
se -releva très lentement t de ce
coup cela lui fut d'autant p]us
difficile que bientôt a.p'res l'inva-
sion tartai'e, iee conquérants tu.rcs,
ayajtt franchi )es détroits de la
m'er Noire, isoierent compieiement
cette partie de la Russie du sud de
By~ance et de ce qui lui restait
encore de sa civilisation de jadis.
Quelque cent ana plus tard, cette
région fleurissait a pe)'n~, quand
elle redevint le théâtre d'une au-
tre lutte farouche et séculaire, en-
tre Tmrcs. Cosaques, Ukrainiens
et Polonais, que cel.'e-Ia se prolon-
gea pend
ques avoc Mot&cou, qui s'était ren-
forec-e pendant ce tem'ps-ià et était
devenue la. Moscovie des Tt'a.rs.
Ainsi, toute une partie de l'his-
toire de Russie, et !a p!us im-
portante, évoluera continMUement
i6 long de ce fieuve.
Ce n'est qu'au XVII' siècle que
le Dniûpf put rétablir son .r6!e flu-
vial p&rdu pendant si-longtemps
du fait de ces. luttes successives.
Ce rôle fut néanmoins toujours
incomplet a cau&e des fameux ra-
pides qui ont empêché son dévelop-
p'ement continu et sa communica-
tion directe avec la mer Koi.re. Dé-
jà au début <& l'histoire de Rus-
sie ces rapides étaient devenus le
refuge et le point de concentra-
tion des féroces nomades, les PÉt-
t'hinegues, cousins germains des
hongrois d'alors qui arrêtaient et
interceptaient la navigation com- f
merciale.
Ainsi. le Dniepr qui, ~epu.is ses
eources. situées dans le haut pays
des collines du Valdaï, devient
navigable à Smolensk. cesse d'être
une route fluviale à partir d'Ieka-
terinostav, où les rapides commen-
cent à se succéder pendant 70 ki-
iomëtres environ. En amont de
Kiev, le Dniepr reçoit des affluents
importants, te!l que la De&na., qui
traverse des pays boisée, sur les
rivM desquels s'élèvent des villes
prospères, comme Tchemigov, et
coté oppose. le Pripet. alimentô
par les fameux marais de la Rus-
sie Manche.
I! serpente devant M~hi'ev. Smo-
lensk, Techerkask, passe à Kre-
mentohoug. Alexandrov. etc.
Vers la mer Noije, !e Daiepr s'e-
bt.rgit énormément dés lors il
se disperse en bras et coudées
dans des prairies marécageuses.
On y trouve des !!es. dont plu-
sieurs &e recouvrent d'eau au mo-
ment du dégel il passe pr&s de
Nikopol à 50 kilomètres de ia
mer, il forme un immense, deita,
large de plusieurs kilomètres. Au-
dessous de Kherson, il entr'e dans
son < Liman estuaire d'eau sau-
matre, où l'on arrive à giand'pei-
ne à 'entreicnir par le dragage ccn-
tinuel, un chenal pour les grande
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