Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-12-07
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Description : 07 décembre 1878 07 décembre 1878
Description : 1878/12/07. 1878/12/07.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDITIONDE PARIS.
? DECEMBRE
,1818
OX.S'ABONNE
enBei~i~uc.enJt.ane.
da.ns le Luxembourg. en Turquie.
en &usse, eu Syrie, en Houmanie et, dans les
t'e~cnces dti Maroc et do ia Tunisie,
eat..h!nfet.auJa.pon.
au moyen d'une valeur payable :). Paris on df
mandat.s-po.stR, soit. mtc.rnationa.ux, soit, ft'ançais,
en AH!na!îno. en Autriche, en Russie,
° et dans tous les pays du Kord
chez tous les directeurs de pos;es;
et dans i.ou:i les autres pays.
par renvoi d'une v.i!fur payahie a Paris.
Les annonces sonLT'cut'~
'.jtex SES!. !!i'a5ac!t<*y. NjatN~f et C'
S.pIaccdelaBourse,
et au bureau du .B'S6JSS~At<:
pu.?-; doivent toujours Rtre agréées par la rédaction.
SAMEM T
-§
ON S'ABO~MË
rue des Pretres-Saint-Germain-t'Auxerrois, n..
M"a6aX. KE E~'ABS~~KENSH~T
Trois mois. Six mois. Fn.in.
Paris. {8fr. :.6fr. ':2t'r.
Departemens. 20~. 40 fr. 80 fr.
Union po taie
européenne. 21 fr. 42 fr. S4 fr.
–d'outre-mer. '2!fr. 48 ir. 96 fr.
Les abonnemeus partent dp-, t"' et 1G de
chaque.mois.
ftM'is, tMt M~smefo. X~cem~t.
Bépat'tcamea&s, mm MH!mIn t-emtioM, at)pl.y to C~wio :md C" foreign
newspaDera o<'tt<'c. 17. GroKham z street. Cj. 1'. 0.
Mga. ËSettzy. JMtn:!<-s ~i f;<. l'n.:ch lat'c Cornhin
C. 'London M'9B. 'W.-E5. SmMh et NOM,
'!8G. ~t)'a.nd, W. C. London.
A Bruxelles, n ro/edeleine. dan& les kiosques et, dans les MMioQic-
ques de gares de chemins de fer belges.
<'
POLITIQUES. 1 C ~I' j fi i
PAMS
VENDREDI 6 DECEMBRE
Les débats de l'Adresse ont fourni aux
libéraux anglais l'occasion de prendre
position dès hier et à la Chambre des
Lords et à la Chambre des Communes.
Lord Granville d'une part, d'un autre
cô'é le marquis de Hartington ont
a tressé au discours du Trône quelques
c'itiq'ies de détail mais l'un et l'autre
ont déclaré qu'ils n'entraveraient pas
l'action du gouvernement en s'oppo-
sant au vote des crédits que pourra
rendre nécessaires la guerre avec l'Af-
ghanistan. Le ministère présidé par lord
BeaconsSeId a donc vaincu sans avoir eu
a livrer bataille, ce que tout d'aiUeurs
faisait prévoir, et !it peut avoir à répon-
dre plus tard à quelque-' attaques isolées
i) n'aura certainement rien à craindre pour
son existence. L'aMitude dps membres du
cabinet, particulièrement dfns la Cham-
bre des Lords, a été des plus' nettes. Le
marquis de Salisbury et après lui lord
Beaconsneld ont repoussé avec une hau-
teur dédaigneuse l'idée émise par M. Gtad-
stone, que le gouvernement se laissait
aller à employer les pratiques du gouver-
nement personnel. De plus. le premier
lord de la Trésorerie a répété, en com-
mentant le discours du Trône, qu'il avait
la confiance que le traité de Berlin serait
pleinement et entièrement exécuté. En
ce qui concerne la prise de possession de
Chypre, il se complaît de plus en plus
dans son œuvre et paraît considérer la
convention du 4 juin comme un des titres
de gloire de la diplomatie anglaise. Chy-
pre e~t pour lui une réponse à tout
Chypre garantit l'exécution des réformes
que la Porte doit accomplir en Asie-
Mineure Chypre est une des pl&ces
d'armes les plus fortes de l'Angic-terre
enfin Chypre, pour tout dire en un
mot, est un des plus beaux fleurons de la
couronne de la reine. Lorsque lord Grau-
ville se plaignait de ce que dans le dis-
cours du Trône il n'était point fait men-
tion de Chypre, il ne se doutait assuré-
ment pas que cette' omission venait seule-
ment de la modestie de lord Beaconsfield
celui-ci n'attendait en ellet q!!e d'y être
provoqué pour chanter les louanges de la
conception si longtemps caressée par sou
imagination et qu'il a eu la joie de taire
tout d'un coup surgir vivante et debout.
La Chambre des Députés d'Italie a com-
mencé hh-r la discussion des diverses in-
terpellations relatives aux mesures que
compte prendre le ministère pour assurer
la sûreté publique. Le débat ne sera point
clos-sans que la question de confiance ne
soit posée. Mais il est fort ditncile de pré-
voir dès maintenant quel sera le résultat
Ënal. La confusion la pl~s complète règne
en effet dais la Chambre des Députés de
Rome. L'antagoui.-me des groupes qui
sont comptés dans un même parti, l'é-
miettement de l'ancienne majorité de
gauche et les dispositions furt incertaines
d'une fraction assez considérable de ta
droite sont des élémens dont l'impor-
tance CHt grande, mais impossible à sai-
sir exactement avant le moment n.ême
du scrutin. Ce n'est point (i'aiiïcurs con-
tre la personnalité de M. Cairoli que sout
dirigées les attaques de la droite et des
groupes de gauche, q'ti reconnaissent
comme clu-fs MM. Crispi et Nicotera, mais
bien contre piu&inurs membres de son ad-
mim-traUon et particulièrement contre
M Zanardetu.miniRtredel'intérieur. Ce der-
nier a pris la parole dans la séance d'hier,
mais la discussion ne sera point proba-
blement close de sitôt. M. Ccdroli, qui,
malgré son état de souSrance persistant,
avait t"nu à se rendre à la Chambre, a
a été l'objet d'une ma.uif'~ta.tion unanime
de sympathie et de respect.
Il a été souvent question depuis quelques
semaines d'une expédition dirigée par le
général Lomakine contre des tribus du
sud-ouest duTurkestan qui refusaient de
reconnaître l'autorité de la Russie. Mais
les reuseignemens précis pur la force de
cette expédition ont.-toujours manqué. Une
dépêche adressée dé BerUn a.~ ~'M~' af-
firme que la coluune du gént-r.il Lomakme )
compte 6.000 hommes et 21 casons, et
qu'eUe doit être !rès prochainement ren-
forcée par un corps de .8.000 hommes qui
auraient été dirigés par I& voie de la mer
Caspienne. Ls général Lomakico, après
avoir obtenu la soumission des tri-
bus tu!ComM.es de la vallée du Tcd-
jent et de .Mcrr, dominerai), ia route de
Hérat. Ces rensoignemens. sont marqués
au coin de la phts pure fantaisie, et~!e
correspondant du ;?'MM.?, qui met en cir-
cnMio:i use no'ivflle q'i po.iri'3.!). ca'i-.
ser une ce:'t<'ine émoiio: la pt'é-!
senco d'us corps de 1-1,000 R'issla {routière H0!d de I'A~hanist&nR' pas en etTet chose indinércutc, n'a
pasl'&u'ce se douter qu'entre la. vallée)
de Tedje.nt et Merv il y a quetque
200 miiips anglais à parcourir en plein )
dés<-rt. Il y a deux nMis environ, on té)é-
grapluait éga'emer:t deBerlin aux journaux
anglais dcs~ nom elles de l'Asie centra'.e
qu? n'étaient autre chope que la repro-
duction de faits qui s'étaient passés lors
~'m~rccédente expédition etd'tnt le récit
étaiip~bUépar un journal de Moscou.
.La dé~che du ~MM~- a très probablement
~fu~Me e origine.
BOURSE S)E PAMS
C!S:5tfe le S !e 6 Nassee. N&tsaf.
sa~
Comptait.? 10.. T7ta. H.
Fin cour. '771Q. -:720.10.
3 C/0
Aniortissublo.
Comptant.'?96S. ''9'70. H,
Fmcour.9()2l/2 ~9'J:1,2 .10.
< t/S 0/~
Comptant !t8SO-.i~ HO J- l.
5
ComptantFincOM.H2t!712n2t;5. 21,2
fETITK BOURSK DU SOIR.
Emprunt 5 0/0. ll2fr.6S,C'2.
!i 0/0 turc. ~fr.92)/2.
Banque ottom.me.. 48.: h' 48t fr. 25, 8'
Fionns (or). 623 iC.
Hongrois <}~/0. '?4tt/16.
.Egyptiennes 6 0/0.. 259 fr. 37. 2S8 fr. 35.
Téit&~ft~p&t~e pFi!v~o<
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
Constantinop~e, le .4 décembre, soir.
Carathéodory Pacha et reste seulement cinq
jours gouverneur de Crète. Son remplacement
n'es! pus considéra comme une violation du rè-
glement d'après lequel te gouverneur de la Crète
est nommé pour cinq ans.
Constantinapte, le 4 décembre, 9 h.
30 m. soir.
La nomination de Carathéodory Pacha, signa-
taire du traité de Berlin, comme ministre des af-
t'aires étrangères, rapprochée des tendances pa-
cifiques du hattimpéria), indiquerait de la part
du gouvernement la resolution d'exécuter .stric-
tement le traité de Berlin.
Carathéodory Pacha est le premier ministre des
affaires étrangères chrétien.
Constantinopte, le 5 décembre.
La nomination de Rustem Pacha, actuellement
gouverneur du Liban, au poste de gouverneur
général de la Rouméile orientale, pai'.utra. sous
peu.
La Portf active ia solution des questions grec-
que et autrichienne.
Constantinople, le 6 décembre.
Les ambassadeurs se réunissent aujourd'hui
en conférence a l'ambassade d'Autriche pour ré-
soudre les difficuttés survenues dans la Commis-
sion de délimitation de Roumélie, tous les ambas-
sadeurs ayant reçu de leurs gouvcrnemens l'au-
torisatMn-do s'occuper de cette question.
Londres, le 6 décembre.
On télégraphie d'Alexandrie au .D<. Des changemons dans plusieurs dëpartemens
de l'administration sont prochains.
& Sous ( eu sera publié un décret plaçant les
vapeurs-poste sous ia direction du chef du bu-
reau des postes. »
On mande do Berlin nu ?YMM que la colonne
russe du générât Lorn:)kine, forte de 6.00(1 hom-
mes et ayant avec e)le 2< canons, a réduit et sou-
mis les tribus turcomanes du Tedjent et de
Mcrv.
Le général Lomakino domine la route de Hé-
rat. n'attend l'arrivée d'un reufort de S.OùU hom-
mes qui lui est envoyé par la von: de la mer
Caspit'nue.
Le 7~M7y J\'f/ apprend q~c lord Halifax dépo-
sera :). la Chambre des Lords, et M. WhitRbread
a ta Chambre d<;> Gumfii'jr~'s. mardi prochain,
des Résolutions contre la politique du gouverne-
ment dans la question afghane
Le même journal publie une dépêche de La-
hore annonçant que le gouvernement indien a
l'intention de former :u] sud de Quc! camps d'hivernage po'ur la division du général
Stewart.
Lahoro, le G décembre.
I.e général Hôbcrts a pous'-é ses reconnaissan-
ces jusqu'à Aukel, s'avançant sur la route qui
conduit .)u délité dt; Shaturgard~n.
) a brigade du générât Browne est arrivée à
Bosawal. Tout est tr.mquuh* dans le défilé do
Eha'fbtir. Le général .Mande est. arrivé a Jamrood.
Le bruit cout't que Shc'(;-Ati a envoyé sa f.i-
mitic d:msle Turkestan. Il aexuédié ses troupes
a T:)xe''n. à < mUies de Caboul, ailn de tran-
quilliser les habitans de la capitale.
'Tous les canons pris aux Afghans sont des ca-
non-. rayés d'une grande précision et portant à
2.SOO métres.
Saint-Pétersbourg, le 6 décembre.
Le discours de l'cmpere.u* a Moscou, qui an-
nonce comme imminente la conclusion d'un
traité détiniht' avec )a Turquie et 'ns)s)e particu-
tiétcment sur le développeu;ent pacifique de la
Russie, a mcoutestablemen!. produit une pro-
fonde imprcs-ion.
Les journaux de Saint-Pétersbourg et do Mos-
cou approuvent complètement la nouveUe poli-
tique inaugurée par l'empereur, et dont la base
est le développeur-'m. pacifique a l'intérieur et. a
l'extérieur. Les cerc~'s siavophues. se voyaut <'n
face d'une volonté énergique, approuvent égale-
nr nt le discours.
Les bruits répandus par la presse étrangère.
relatifs à un prétendu projet do Constitution pré-
paré par le gouvernement russe pour ta Huiga-
rie.tnc trouvent pas de com'n';n.Uion dans les
cercles bien informée de la capitato.
Rome, le H décembre, 9 II. <0 m. soir. j
Lo 7~7/o annonce qu'un accord est. in ter- j
venu entre I'lta.tie et l'Angleterre pour proro- )
ger le trai'é actuel de commerce et de naviga- j
tion.
Le Pape, a rrçu anjourd'hui la Focicté rlcs inCé-
Le Pape a rpcu aujourd'iiul ]a SoeiLté des inté-
rc)s c.iU'o'im'es.
Coppnhagtu. le G décembre.
Les membres de la gauche do la commission
des linances persistent a refuser !c projet du j
gouvernement relatif à t'cmprum pour l'i)o de
Suiate-Croix.
On assure qu'en conséquence le Folkething
sera dissous lundi.
Ly.jn, le 6 décombt'c.
Il est ine-xact que M. le préfet du Rhône ait
été mandé à Paris relativement à l'incident de :&
réouverture des cours de ia Faculté. M. le préfët/
n'a pas quitté Lyon.
La. presse roya!tc .d~ <1 s ettorts in-
fructueux pour évei'~ei' dans Is pays l'c-
cho des dernières pa.r~s de M. le comte
de Chambord. La Fi'Aace n'a poiat en.
teudu cette voix lomh 'ne; eite n'~ point
compris eeLte langue étr&Qg'ere. L'écho
est dans le passé ii n'est pas uans l'a-
vcoir. ni même dan~- le présent.
Qu'on ne nous dise point que nous in-
sultons la vieiUeroyauLé; nous ne par-
lons d'elle qu'avec respect, comme aous
l'avons toujours fait.. Avec respect, mnis
aussi a.vec tristesse; nous dirions avec
découragement si depuis long'temps elle
ne nous avait forces de dësespéi~r d'elle.
Comment la France d'aujourd'hui enteu-
drait-elie ce langage? Il ne s'adresse pas
à elle. Il ne s'adresse qu'à un seul parM.
au parti royaliste, maison divisée contre
elle même. C'est une querelle de ménage,
et c'est pourquoi la nation n'y comprend
rien ou né s'en occupe pas.
Il ne s'agit pas ici de l'antagonisme de
la monarchie et do la république la
question qu'aborde et que touche la lettre
de M. le comte de Chambord est celle de
deux royautés pBspntieilcmeht dissembla-
bles. Les républicains, ceux du lende-
main comme ceux de !a. veille, n'ont donc
pas à se mêler d'usé discussion qui ne les
reg'ardcpas. C'eBtuneaffah'e entre les:oya-
listesde droit, divin eties roya'i~tes de droit
constitutionne). D'un côte le roi parle et
les purs obéissent à la paroieroya'c; de
l'autre les schismatiq~es restent absolu-
mer;} muets. Et eu en'et,que pourraient-ils
dire? La lettre nouveiie du représentant
légitime de la royauté n'e't que la répé-
tition et la conSrma.t.ion de cette lettre
d'octobre qni frappa d'un coup mortel et
irréparable l'essai de rcftauration.enti'epris
dans l'Assamblée Nationale. Ce jour-là,
Henri V déclara qu'il voulait vivre et
mourir avec ou daos son drapeau. C'était
noble, c'était héroïque, c'était pieux, uo':s
le voulons bien; mais c'était une abdi-
cation, et le drapeau b~auc n'était plus
que le linceul du dernier des rois de
France.
11 est certain que !e coup ét'ut mortel
pour tous ceux qui avaient pu croire en-
core à la réconciliation de la royauté
avec la liberté, et du droit héréditaire
avec le droit populaire. A partir de ce
jour, de cette heure, il n'y eut plus de
royauté constitutionnelle possible en
France. En quelques minutes et en quel-
ques lignes, Henri V fonda la. république.
Il veut qu'elle rè'gne. Sa dernière lettre
est un nouvel avertissement adressé à
ceux qui re:cu!ent devant le mot de contre-
révolution. Encore une fois, ce n'est pas
à la France républicaine, ce n'est pas aa
parti républicain que parle M. le comte
de Chambord; c'est aux royalistes héré-
tiques qui osent admettre un autre droit
que le droit royal, et qui tentent de faire
de l'opportunisme dans la monarchie. La
censure royale frappe Louis XVHI aussi
bien que M. de Fatioux la Charte
avec laquelle rentrèrent les Bourbons ne
fut qu'une impiété libérale dp!.t tcur des-
cendant demande pardon a Dieu et aux
hommes. Les royalistes constitutionnets
sont pour le roi ce que sont pour le Pape,
ou du moins ce qu'étaient pour Pic IX
les catholiques libéraux: une peste p)us
dangereuse encore que la vraie et franche
révoiution.
Il faut donc que i'='. roya!is!cs libéraux
se !e tiennent pour dit. its son!, hors de
'Eg'Hse royaie, Us ne sont que des héré-
tiques et des révolutionnaire- Un des ha-
biles, un de ceux qui y voient clair, M. de
Failoux, avait trouvé maladroit de prendre
pour drapeau et pour devise lacoutre-ré-
vointion. 1[ avait donné timidement et in-
directement quelques conseils de conduite
et de tactique, et indiqué !e danger de con-
fondre le cuirassier don Quichotte avec le
chevatier JBayard. Mal fui t'n a pris! Tous
les orthodoxes, tous les purs l'ont maitiaité
à qui mieux mieux, e: les royalistes du
Sénat n'ont pas même eu le courage m
l'esprit de choisir pour candidat t'homfue
le. plus fertile en ressource. le plus ré-
solu dans les mom~ns critiques, le com-
battant ic plus redoutable de tout leur
parti.
C'est po~r donner es mot d'ordre ab-
solu que Mt !e comte de Chambord a écrit
sa lettre et hautem~ti ie drapefm dt; la contre-ré-
volution et. ~pour dire <' Hors de cette
Eglise, pointai salut! » Cela ne nous re-
g'arde pas c~a ne regarde pas la répu-
blique, et nie~" cela uc regarde pas la
Ft'ance. Nous .t.~J-pétocs, c'est une.auaire
d' ménage dansée parti royaliste.
JOUX LH~O!NXS.
Parmi les eai~'emens que )a Turquie a
co.niraci.es au Congres de. BerHn à l'égard
de ses propres sujets se trouvenh ies rë-
ibrmcs promises aux Arméniens, et, ceux-
ci en attendent la réaiis.uion avec Mm;
impatience que justifie la cont!nua!ion des
actes d'agression et de cruauté commis
par les Kurdes L'article 6t du traité de
Berlin est explicite « Ln. Sublime-Porte,
dit cet artici". s'engage à rédiger sans
pius de regard le: ameiiora.tions et. les ré-
ibrmcs qu'exi~M~t. les besoins locaux dans
tes provinces habitées par les Arméaiens
et à ~ara.ntu' leur sécurité coatre les Cir-
ca.ssiens et ies Kurdes. Ei!e donnera coQ*-
Bais~ance périodiqnemeat des mesures
priaps a cet Rife!. aLsx puissances qui en
&nr7eiHeroni,i.'a.ppIicatior).
L'enp.'ag'ement est t'orme!, et ces niots
A'a~ N~M f~?'<'<'d'ajournement. La. Porte ne saurait d'ait-
!eurs invoquer ict ioa :no!,it's qui ont re-
tardé jusqu'à ce jour le règlement de la
question grecque, attendu qu'e.tle n'a fait
au Congrès aucune réserve ce sujet
bien plus outre l'eu~a~ement sotennei
qu'eUe y a contracté cite s'était obug'ée
envers l'Angicterre par ia convention du
4 juin '< à introduirR en Asie-Mineure, en
Mésopotamie et en Syrie, ies reformes
Béc.cssa'rea ayant tra't. a la bonne
administrat.ioa et à la protection de. ses
s'jjeta chrétiens c'~a.uU'es qui s~ trouvent
sur les territoires en question. M D'où
vic.d. donc celte rcpus'ns.lice de iaPurie a,
faiie des réformes en An'nénie ioi'squ'ellc
ie doit et que son intérêt même l'exige?
L'application de l'article Ci sembte ne.
comporter aucune difficulté sérieuse il
n'implique en eife! ancune .'iutc'nonue, tout
au p!us entraînera-t-il dans l'adminis-
tration provinciaie une déccntra!:sa.tion
dont le principe salutaire. et. bienfaisant
on ce qui concerne 'la Turquie devr;nt
être admis indi~tuicicme'n). pour toutes
les provinces do l'empire devenues la
proie des dbnctiounaires.
11 y aurait cependant quelque injustice à
ne pas reconnaître ]es emhai'ras du gou-
vernement ottotnan et à douter d'une façon
absolue de la sincérit'! de ses intenijon.e. 11
est à croire en enet qu'il désire améliorer
le sort de ses populations eu Asie et réa
tiser certaines réformes (u Arsiénie où
les 'malheureux chrétiens sont si persé-
cuté.?. Se~h ment, pour atteindre ce but,
la classe dirigeante eu Turquie voudrait
se servir encore une fpis d'un procédé
qui ne lui a jamais réussi et. q'ii consiste
à écarter toute ingérence étrang'ère
et à se passer du eon''our='. de l'élé-
uient chrétien eu !or-)!. Que lui de-
mande-t-tja?Simp!eE]CLi l's sujets de i'eftpire, chrétiens et autres,
la sécurité et la'justice dont, ils ont un si
G,'rand besoin. La séeuntf'' exige t'or~atji-
sation d'une bonne potice, et !a Pô) te est
prête a pourvoir à cette Hécessi'é. Quant
à la justice, rien de plus sirnpie quelques
bons tribunaux y sufSraicnt. Tel est le
raisonnement des hommes d'Etat turcs.
Ainsi, tant d'événemens malheureux et
d'expériences CDieHes n'ont pu convaincre
encore les membres de cette classe diri-
geante de teur impuissance à réaliser au-
cune réforme sérieuse dans l'administra-
tion du pays. L'Enrope. par. le traité
de Berlin, et avant elle l'Angleterre
par la convention spéciale du 4 juin
ont précisément voulu suppléer & cette
insuffisance la premiurc par une sur-
veUlancc que ses représentans au-
ront à exercer sur l'administration
ottomane eu Arménie, et la seconde par
un cont.r-SI& plu's sén que du reste e!Ic n'a pu encore exercer.
Lorsque le traité de Bertin en ce qui
concerne les Arméniens sera mis à exé-
cution, s'd l'est jamais, et si la conven-
tion du 4 juin est, appliquée, il sera inté-
ressant de voir com:nent pom'i'a s'exer".
cer ce double contrôle de l'Europe et
de l'Angleterre sur les actes de l'admini-
stration turque. 'Juoi qu'it en soit et bien
qu'on ne puisse pr'voh' quand l'arti-
clé ()1 du n'aitt; de Bénin passera dans
ie domaine des iaits, ou peut dire que de
toutes les puissances européennes enga-
gées par la signature du traité, l'Angle-
terre esi. eci'e qui a 'e plus d'intérêt, à do-
ter les provinces asiatiques de !a Turquie,
y compris l'Arménie, d'une bonne ad'ni-
nistrai.ion car c'est là une condition né-
cessaire du maintien de l'empire otto-
man. En eSet, l'état, de faiblesse extrême
de cet empire ne tient pas seuiemott à
l'imoindrissementqui a suivi ses défaites,
il a. surtout pour ca!i."c le mauvais sys-
tème de gouvernement et le détestable
régime administratif que. ses malheur"
n'ont, pas modifiés. Le vrai danger pour la
T'f'quie u'c-'t pas dan< la po'te des tor-
teres;es de Kars et d'Ardaha):. i! est plu-
tôt dans la contiuuRtton des mêmes pru-
cédés administratif- C'est 03 que l'An-
gletert'e a certainement compris et c'est
pourquoi el!e cherche par tous ies moyens
en son pouvoir à assurer aux contrées
de l'Asie les b'eufaits de cette adminis-
tra! ion amélior.e. Assex ion~emps cet
empire a véca de ses abus, anjourd'hia
il ne pourrait plus qu'en, mourir.
On uous écrit, de VersaiHes (Cha.mb:'e
des Députés):
On se rappelle que la. droite, i' y a ou< i-
ques i-em:tines, a'.i iendemitin de l'invalida-
tion de M. de Fourtou, adre~r'ait, pa.r l'organe
de M. CaKeaux, un'! intt'rpel!aii'.)u a mia's-
tre de l'intérieur sur certains .pretcudus
faits de.eandidsture o'ncieUe où ie prefe).
deci H-~uies-Pyrcnces sY'iait, à eu ct'û:re
M. Cazeaux, gravement comptomia. I.,a.
droit'' engageait ce jour-h't contre ie gou-
veracmeut e6 contre ia. gauclie uue campa-
gu-) ({u'~ite a reprisf aujon't'd'hui et. qu'eile
va poursuivaut avec une audace MB~uI-'erc
1<'S aacicas ca.ndida.'s de M. de F-jurtou
accu:;eo.t lemiaistëre do pratiquer ht caudida-
turc oi'd~elic; les élus des ai'Mies branches
protestent an nom de i.'Jn'.iPpi'udaBM des j
électeurs, et c:' sont le.- p.t-ti~us do rempire
qui pr&tendt-nt. dcmner ai! r.p'Ah!t~aias (ies
it cous de liberté et Ue probH~. poétique j
Voi a ie, suoetacie auquel nous v'.MQs das-
pister daun cette seanci: eiîe a tHe occupée
tout cnt.ierc par ia discus~ja souvect pas-
aioau6e. en tout car. bien tr.'p longue, de deux
''Sections non p'.usdfs ek'etioas viciées et
faussées du J'! octobre. tBai:de ces élections
ultérieures, h~res, sincères et repa.t'a.trlce~,
qui sont iQtc~tm~s depuis iors da.s pt"-
sis:iM deparf.ea.teas comiEe uaf rcvan.'he
ferte aux popuiati~as et. :t'l ftatt. i'' 't-
ractèrs des deux esefi-ioas de M. Coreutiu-
Guyho dans ran'OHd'sfFmigtère), etdeM.Bt't.Mnd-;Ii)cent d.~u,
l'arrondissement de Ca.bta!.
B C'est M. le comte de Pcrrocbel vert I:' débat sur l'eieftioa de M. Corcntm-
Guy!i'~ par un long d'sccurs très étudie
Rt tout pieiu d'i.'ttt'-ntie'us po!itique<. M. de
Porrochel est, si nous BC DO'ta ti'ornpoas,
du g'rnnp~ q'c re? e&ea'eat ie Co?'7'et ie J'tïM~<Â')'. IJaaa unt;; houpe, les premiers
acteurs Font imites dans hurs attitudes, dans
Inur; testes i-ldaus leurs ~<, par lûurac~-
marad~s les plus modestes, et c'est ainsi'
que M. de Pcn-och<-l jouait le persoDaag'o
dudoctrinMre da l'école royaliste et ~fa.-
thonque. 11 a développé de s-randaa con-
Ridér-.iions et }~Hcé de pompeux anathem's.
dunfurdoliauteui'qui n'a fai', nous lu di-
sons sans parti-pn: qu'une iciprc-sion bi'n
faibloa droite, non moins qu'à g'?.uche. Les
bo!inp&rHst.8 ne soutenaient point l'or~cur;
trois ou. quau'a;n!S .(ruir. h.~i.tai'-nt fif's
mains. M. de Pe:'rochc'( a parlé.du ;v'~
.s'ocM~; en ré~ité, quel fait sérieux et positif
a.-t-il produit?–Non, il n'est pas vai que
l'élection de M. Cr.rentin-Guyho ait é'.é en-
tachée de manœuvres abusives. soit da can-
didat, ".oit sur!o'!t de i'adfninistration, car
c'est l'admic.istration, c'est !e ~ouvernem-'nt
que visent spcci~sieîit les mambr~s de
!'0pp'j:stion.
)) Le c&adidat élu R-t-H 6ic de tout. point
irrëproch.~bie, lui ou ses amis? Aucun fait
grave n'a. p)i.tcur ôtru imputé. Aussi !& tAehc
ét:dt fadieà M. HaveI)Q, leTappOt't.cu)' de i'e-
lectioQ. M. Deveile taisait aujourd'hui ses dé-
buts la. t'ibune, & il a eu du sueco.Uu iaci-
dentii. ma.qu6 su répUjUt. Ildo dtvera jug''m'')ns ronus à r'.ccasioa. di's
éjections par ic iribunal de Quimperto. Le~
cojMidcr.MS sont étranges et tis out imp;re
à M. Doveile uns phrase vive &ur i:=. magistra-
ture. M.DevHili* é'ait d.~ns sonrô~e d'oraieur
ilberal en curact~ri.-iant pat' dt's ptroie< sô-
vërps ces sentenc' s pou d;gnes de la justice
mais M. le pn'idcr!t avait te devoir' un
devoir étroit de haut. convcuanct' p&rle.'nen-
t.irc d':i t'a'rn:cr et de ~'oppose:' à uue
critique pubtiqued~s actes du pouvoir judi-
ciaire p~' un membro d'ua dgi&iK.'ii's.
"L'a.ulr!élei:i!.j!i, ceUe deM.Btirtraud-
Mi~.eut. dans ra.r:'t'Bdi.semcnt de Cambrai,
a 6të atta}uée par M. Robert Mitchcll. Cet.e
élection empruntatt un caractère spécial au
rô~e qu'ont joué tes bonapartistes, et une
de leurs personna.iiiés les plus militantes, ie
po"ialiRte du parti, l'ami des ouvriers et des
grévistes, M. Jules Ami~UfS, qui a.vdt, 66 le
concurrent de M. Bertraud-Milcent. M. Jules
Amigu~s avait fait sa, cacomme un tribun, comme un agitateur popu-
laire et quelque chose de plus, p.'6:han[ ia.
bonne nouvelle aux travailleurs, et do village
en village evaa~elisant les populations; ii
avait pris le personnage d'une sorte de Mes~U!
bonup. rtisEe et de'nag'f)gique. M. Robert Mit-
cheil l'accompa~ijait à titre d'apôtre et. de n-
dôic. Ces 'messiours faisaient leurs entrées
dans les villes n.Fec une certaine pompe théâ-
trale, reçus pa. leurs amis avec des de-
tmmstta.~ons tumuitucnses auxquelles ré-
poudaient les huées des adve~airr-f!. Ce
sont ces mii-ert's dont M. Hobt-.rt Mitcheit e-t
venu i'évedier J'Écho à la. tribf.'ne. 11 deœ:)n-
daitunec!iquô!('qu~arJe de voter l'rappnrtt.'ur.M.LouisLa
Caza, lui a l'éposdn ainsi qu'il convecait.
M. Rob rt Mitchcl~, qui était fort enrhume,
s'est, dit-on, évanoui, on à pju M'es; en sor-
tant df la salie après &on discours; ma!s M. Ca-
xcaux et;ut la. p!)ur le rcrnpta.eci'. M. (Jazeaux n
bit'n autrement que M. Robert Mitcheil. ic-
qut'l est d'aspect, un peu lourd ft déboa-
na.ire, la foug'uc violente et amèrc. Il éela.i.c
en sorties passionnées e). provoquantes contre
le gou.vernetnt'nt, et prétend opposer à la
circul&ire d~ M. di-' Marcére sur !:j. ueutralité
désaxons polii.iqufsda.ns lesélt;cttOQSi.ine cir-
cuian'e du so!j.préfet d.' Ca.abi'ai. M. ie
~ous-secrétaire d'Etre Lepère a reiové Ct's
cato~nics et il en a fait justice dans
une réplique très vigoureuse et très nftte.
Oui, le gouvarDement enMnd n'exercer au-
cune pression sur tes électeur;! mais ia ré-
serve. ia neutralité n'est pas l'indifférence
H doit Msp~tt'r la liberté des éit'cteurs, m.i!s
11 doit aussi fare re~pect.ef .)aioi du pays:
nous ne m.tnquero.~s, a dit M. Lepëre, ni a
l'uh<'nial'anti'
.B.-V.. n
Le 20 fcvrie'r 1S78, H est, intervenu entre
M. \Vaddington, ministre des atl'aires étrangères,
représentant le gouver'.iement francdis. et M. io
baron de Ueyeus. mimstre plénipotentiaire d~ roi
d'/s Uelges. une convention pour rétablissement
d'un cht'min de 1er rehaut, dirccteuient Munt-
médy à MarbehaM. par Viffon.
It s'agit, d'une U~na nouvciie qui n'était pas
Ci'iMprt.se d:UM ia loi du n jUtU 'i8't. mais qua !e
rappurt de M. Kiautx. députe te ~4 tnars de itt
uieme année te bureau de l'Assembiée Na-
!iona)e. avait cepond~nt, visée.
La. toi du 17 juin l!<3 a approuve In, concession
a ia Compagnie de l'Rst d'uue ligne partant d'un
point situé entre Montmedy et Vaiosne pour
aboutir a la frontière be~e prés Virton. i)e son
côté )a Couip:~n!e du chemin de fur beige de
~iarbeiMn à Vu'ton avait obtenu i.]. conc~n~ioa
du prolongetneBt de s~ iigne jusqu'à la i'rontiere
t'rtmçaise. i..e~ deux gouvernemeus avaih'nt coniié
à uu'e couferouce isternationaie le ~.om du deter-
min r le point de raccordem''ntà la frontière des
lignes françaises et betges. Une commission com-
posée d'ingeNieurs en dtef des deux pays a ete
appetee a. tixer ics condjtions techniques du rac-
cordement.
Une commission spéciale nommée par !a
Chambre des Députes a examine )o projet de
lui portant approbation du traite. EUe vient de
termi.er ses travaux-P;). Furgane dp.~on rap-
porteur, Hf. Liouville, eile déciaro qu~' la con-
vention du 2t' lévrier 187S tui paraît répoH-
drc à toutes les nécessites et tenir compte I
des intérêts à sauvegarder entre doux goutcrne-
mens cgiitet'nt'nt animes du désir de procurer a
Ieu:-s nationaux de nouvelles tacii~és de com-
iDunication en conséquence. e!tti propose d'au-
toriser ia rablication du traitt'
La sixième commission des pétitions du Sénat
a et6 saisie, pendant le mois de novembre, do
23 pétitions signées 'par 2,.4.6 officiers j'etraites
sous le Fr~'ime des lois antét'isu.res a. celle du
22 juin <87~.et demandant que !e bën'-fice des
Kouvt'aux tarifs soit étendu aux pen-.ioNS d'ot'ii-
cicrs ou d'assin)i es, et aux pensions des veuves j
ou LFurpheUMs de mH'.taires..
D'après les petiUouBa.ires. ces nouvea.ux tarifs j
ont 6t6 adoptes par suite de la constatation de )
i'iusui'tisaace des aneisnnes pcn;-ioBS. Or. si j
l'augmentation a. 616 jugcc t3~cessairo iMur les
officiers en acti"it6. eUe'cst encore ptus ur~ento
pour It'g re~rait~s que ia vieitiesse c-t. tes miirmi-
tes accablent, car ceux-ci n'ont souvent d'autres
ressources qu'une pension reconnue insuffisante,
Les signataires de ta .pétition protestent contre
i'id'~ d'oppo'-er a l non-rétroactivité. La non-rctroactivite, ajoutcnt-
iis, est une garantie, une secunte pour les avan- j
ta~fM acquis; mais el)e ne constitue nuiiemf'nt. )
.'<'xci'sion du. droit do pa.i'ds~pt.'r a c~s
ge~ nouveaux.
La plupart,'les pétitionnaires, uaaninies pour re-
ciamer l'uniGcat.ion des pensions de retraite, de-
mutident subsidiairetiient, dans le cas où cette
mesure ne serait pas pri-s" a bref délai. tL'MUsnLifn-
ta.tion du. fonds d'd subvention do r miUion ac-
corde par ta ici du '~juin ~8~8 et ta rcpaH.itu'u
proportionue!le de !a. subvention entre tous les
intéressés, ofnciers, veuves ottorpheiius.p~nsion-
n6s avant. <8':8.
La sixième commission dcspeti~ons uu St:nat.
pleine do svmjiaihic pour les )) t.itionn:nres qu~
untconsacr'i'' leur vie a la déf-'nse du pays, H.
pense que ieminist)'c de ht guerre et 1- ministre
des Hnancf's devaiem étudier un moyen d'nmc-
t:oi'c-)' i!i .sit~ai.icn des oflicicM i-ctraitc.s.sfms com-
promct.tie nos iina.nces.' t dt' recomt.enscr di~ae-
men! )cs exeei)ens sorvices df's anciens i'(;!t'f)i!~s
s'j'~n.'aires des pétitions.
t.cmu!i:0,HOO le nombre des officiers rotr~itos sous x':
r(.imG de 1861 et a H.(J(M) c.'hu des retraites ar-
t6ricurs. Ces derniers, a.u moyen. doK subventions
(iahud.t dota f~a:ion-d'H.onnfur.sont a peu
prés traitoa suivant jiesl.uhfs de 186t. L'un-.ncn-
t.iou dt's roraites ferait donc passer pnvn'on
1~ 000 retraites du tarif de ~M a celui de ~8?8qu~
tes rc!eve de moitié environ.
La commission scnatnriate c~me que !e fonfis
de subvention de i mU)ion doit être au~me~
parce qu'il o&tahsoluntent in%titfis.Tot. H ne repond
Ni aux besoins qu'il est nppeie a soulager, m
aux services rendus. Enfin il doit proiR~)' a
tous les ofiicK'rs retraitée avant '!8'
Le Seua~. sur le rapport du c.))onr! MC!Ba~:er,
vient de renvoyer ces péUtious aux mmistrcs de
ia guer e Ht des finances.
Cette même commission des pétitions a reçu
quinze p6ti!ions signées par 1.000 anciens mui-
ti'.ires qui demandent )a. revision de ia loi sur ies
retrnitR", des sous-ofti 'iers et sntdats. t-t Fa.ug-
me~tation de I<"dr pension, taqueue est devenue
insuftisunte par sui~e du rencucrissemeDt do
toutes tes choses nécessaires à )a vie.
Ac'ueUcment. Fadjudant touheune pens)on
de r. a ';M fr.: 1'- scr~'eut-tnajor, de <6~(iG-: fr.: le sergent, de 4t'' a !'6;i fr.; tecapo-
ra], de 38:i a f05 fr.; le sotdat, de 3'~ n
<(; fr. Acres douze ans de grade, ces pen-
sions sont a'fs;m-ntees d'un cinquième; ia.
veuve ou tes orphehns reçoivent, d'après )a. )ol
vot~'e récemment, !e tiers du 'maximum, soit.
suivant te crade. 2S4, 2:"2. 1S< tRR et 1K!! fr. lis
ne recevaient auparavant que ie quart.
La n~uve! e organisation de notre armée, dimi-
nuera probablement te nombre et la depen. des
retraites d~'s sous-officiers et soldats qui. après
quinze ans de service, ont droit à une r~trau.e
proportionnetle et ne peuvent plus rester que
comme commissionnes. La loi tiendra compte des
Bouvetles conditions et pourra déterminer tes
meneurs moyens de faire droit aux demandes des
pétitionnaires.
Conformément aux conclusions de ta sixième
commission, te Sénat vient également de ren-
voyer aux ministres de ta guerre et des finances
les pétitions signées par 1,600 anciens milii.nires.
Les trois commissions parlementaires qui on),
été nommées hier par les bureaux de ta Chambre
des Deputes.~et dont nous avons indigne. ta com-
position dans notre précèdent Numéro, étaient,
ccnvoq u6es cette, après-midi atla de fe-consti-
tuer.
M. Papon a été é!u président et M. Paillant a
été nomme secrétaire de ta commission chargée
d'examiner !e projet de toi relatif a l'approbation
d'une convention passée entre l'Etat et la Com-
pagnie de rOuost.
La commission appelée a procéder à Fexamen
de !a proposition tendante a aN'ranchir de la fbf-
m dite du dépôt au parquet les bulletins de vot.
dans toutes tes f'-Scotioas a choisi pour président
M de Tillancourt, pouf secrétaire M. Labuxo, et
pour r.tpportettr M. Duclaud.
l~nfin taeomnnssion qui doit étudier la propo-
sition. de M. te baron de Janxe, concernant une
modification au règlement a propos du droit de
\' vice-nmu'a! Touchard et secrétaire M. Mit'.
Ou nous cent de C'.mshmtmopl' !c
~8 novembre:
« Le gouv.ernetNeut vient de C(mch:re :jn
caiprjnt de 6::i),OUÛ livrer avec ia Banque ot-
toma.iie. aut~uxde iOU/Od'.nt.ùrét.cequ)
pour k p<)ys e&t plus qu:' modëfé. Un!' partie
des dîmes de Saiyi'Nû, i.s produitb de qut.1-
ques.sa~neg, c~uxdes d~~u~ap~~rde
mid prochnin servjr~;j:it de garantie à cet em-
pn))!: sut' lequel h-). Banque retient tout d'a-
bord 40 0/0 à du'e d~ norupeusation d~ cr.a.n-
ces auLt-rif~u'es. 630,000 ilvic.~ IS [niUions de
friinca ce n'' st. pa.s ce,a qu: p~ut mené!' le
Trésor bu.ù)a.
? Au~si Zuhdi Ef!eudi reve-~H tout autre
chose. Il et i'urt capdbte, uotre DOUYcau mi-
nistre dts fiuaBce~, Qe conc combiuMsc.ns; k.ugsemps mu~techâi- du.
M.ihlié, il y a eu d'heureuse! iijspirai.ious
et a prouvé qu'il possfdait M sdeuce des
cii:f!r.'s. H a e)é tUVt'ye trms fois ça m~sion
eu Europe et est connu a P~riN et Londt'es
iiapas~ouze moisda.us cette dernière
vjtte H y a. peu de temps et a su proHter de
HOu contact avec h s E)jiop6.n.s. Saus co.ntre-
dit c'a~t un Gi!a:ici<;r f.ji't expert ~t haidi il
sen.. qu'il ~git de pieudre un graud d p:u.ti,
qu.: ics demi-mt.sufes ne t'ont pas de ~.afson
t't fie sont d~n~ !e.. circonjtanees actUëUes,
que dt~s padi&tits inui.ihs et ruineux. Par
bonheur pour lu). il tr<-uve un coucoure in-
tei~gtutet puissant chez le gr~d-\izir"q!.u
cnmprcud mieux que pcrsuNHO la i:ece:.s:!6
d'une reforme ~'couunuque et Gnanc~èrf et
fa.it tous ses efforts p( ur y srdvpr.
~ici ça que.'ques mots le projet, qu'uo
atuibue à Zuhdi EHeBdi; il peut aboutir
heureusement s'il trouve, hinsi qu'on l'espère,
le concours des ~OHvernemeusetra.ntM'R.
? Les traités de commerce, ont {~ dé-
nonces, vous le saTcx; il s'agirait mam-
teEaut de procéder à la rcvij-'ien des ta-
rif. de douanfs qui peuve~i. l~ qu'ils F~o~
pa.sser pour dérisoires: doubles, its seraient
encore de beaucoup inferit-~rs à ceux des Mt-
n'ts p&ys et amveraient fa) iit-meat à donnet'
uû f;xcspr Jes produt'a ac~uci~. Une commi~ioa va.
être nommer a.UB.tinistered'.ssSaircs étran
gèrfs pour procéder à !a. reYision de-< traités
('tdestai-tfs, (t.celieque présida Khf-redine
Pacha s' ra. &vaat peu, 8aiHe d'un autre p!-oi<'t
do Zuhdi EiTendi, rf-ia'ifà la suppr'.ssion dc'~
douanes 'iNterieures de mer, celles detei'M-
n'exMta.nt d~ pius': simpliSca.tioc incontcs-
'.iblement etiicfico. pour amaiioret' h), produ'i'-
tiûnct!~st'n-!actim!s.< tpcu!'a?r:v<'rau rèa'i.$-
~ientdc ta deUepub'iique auquel le miun-i.re
voudia.ttappiiquerda:! mitSioasàgmi lions !/5
provenant de lu plus-value douamôi'c.. Ziihdi
i-ifcadi pense doniier, dans ces fOBditiona de 2
à 1, Û/() c'i.ntërôt à la dette pubiiqu'fm'n
uuifierai', ''tcids pendant une première'pé-
r:ode de tiaq aun6:'s, pour aHer '-n qu'à 0/0. le rend~ut~nt des douanes aue-
munt~Ht hUivaEtt ses (~péraaœs. Ou créerait
alors un iosds d'amortissesien!' de i~'dette.
)' Oïl ~ocgcra.it. d'auire part, n connac'Rt-un
""pfi.'nt de 50 tniihons de Mvres turques'-
:i20 m !ii
operer&it immédiatement ia conTersion des
? DECEMBRE
,1818
OX.S'ABONNE
enBei~i~uc.enJt.ane.
da.ns le Luxembourg. en Turquie.
en &usse, eu Syrie, en Houmanie et, dans les
t'e~cnces dti Maroc et do ia Tunisie,
eat..h!nfet.auJa.pon.
au moyen d'une valeur payable :). Paris on df
mandat.s-po.stR, soit. mtc.rnationa.ux, soit, ft'ançais,
en AH!na!îno. en Autriche, en Russie,
° et dans tous les pays du Kord
chez tous les directeurs de pos;es;
et dans i.ou:i les autres pays.
par renvoi d'une v.i!fur payahie a Paris.
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–d'outre-mer. '2!fr. 48 ir. 96 fr.
Les abonnemeus partent dp-, t"' et 1G de
chaque.mois.
ftM'is, tMt M~smefo. X~cem~t.
Bépat'tcamea&s, mm MH!m
newspaDera o<'tt<'c. 17. GroKham z street. Cj. 1'. 0.
Mga. ËSettzy. JMtn:!<-s ~i f;<. l'n.:ch lat'c Cornhin
C. 'London M'9B. 'W.-E5. SmMh et NOM,
'!8G. ~t)'a.nd, W. C. London.
A Bruxelles, n ro/edeleine. dan& les kiosques et, dans les MMioQic-
ques de gares de chemins de fer belges.
<'
POLITIQUES. 1 C ~I' j fi i
PAMS
VENDREDI 6 DECEMBRE
Les débats de l'Adresse ont fourni aux
libéraux anglais l'occasion de prendre
position dès hier et à la Chambre des
Lords et à la Chambre des Communes.
Lord Granville d'une part, d'un autre
cô'é le marquis de Hartington ont
a tressé au discours du Trône quelques
c'itiq'ies de détail mais l'un et l'autre
ont déclaré qu'ils n'entraveraient pas
l'action du gouvernement en s'oppo-
sant au vote des crédits que pourra
rendre nécessaires la guerre avec l'Af-
ghanistan. Le ministère présidé par lord
BeaconsSeId a donc vaincu sans avoir eu
a livrer bataille, ce que tout d'aiUeurs
faisait prévoir, et !it peut avoir à répon-
dre plus tard à quelque-' attaques isolées
i) n'aura certainement rien à craindre pour
son existence. L'aMitude dps membres du
cabinet, particulièrement dfns la Cham-
bre des Lords, a été des plus' nettes. Le
marquis de Salisbury et après lui lord
Beaconsneld ont repoussé avec une hau-
teur dédaigneuse l'idée émise par M. Gtad-
stone, que le gouvernement se laissait
aller à employer les pratiques du gouver-
nement personnel. De plus. le premier
lord de la Trésorerie a répété, en com-
mentant le discours du Trône, qu'il avait
la confiance que le traité de Berlin serait
pleinement et entièrement exécuté. En
ce qui concerne la prise de possession de
Chypre, il se complaît de plus en plus
dans son œuvre et paraît considérer la
convention du 4 juin comme un des titres
de gloire de la diplomatie anglaise. Chy-
pre e~t pour lui une réponse à tout
Chypre garantit l'exécution des réformes
que la Porte doit accomplir en Asie-
Mineure Chypre est une des pl&ces
d'armes les plus fortes de l'Angic-terre
enfin Chypre, pour tout dire en un
mot, est un des plus beaux fleurons de la
couronne de la reine. Lorsque lord Grau-
ville se plaignait de ce que dans le dis-
cours du Trône il n'était point fait men-
tion de Chypre, il ne se doutait assuré-
ment pas que cette' omission venait seule-
ment de la modestie de lord Beaconsfield
celui-ci n'attendait en ellet q!!e d'y être
provoqué pour chanter les louanges de la
conception si longtemps caressée par sou
imagination et qu'il a eu la joie de taire
tout d'un coup surgir vivante et debout.
La Chambre des Députés d'Italie a com-
mencé hh-r la discussion des diverses in-
terpellations relatives aux mesures que
compte prendre le ministère pour assurer
la sûreté publique. Le débat ne sera point
clos-sans que la question de confiance ne
soit posée. Mais il est fort ditncile de pré-
voir dès maintenant quel sera le résultat
Ënal. La confusion la pl~s complète règne
en effet dais la Chambre des Députés de
Rome. L'antagoui.-me des groupes qui
sont comptés dans un même parti, l'é-
miettement de l'ancienne majorité de
gauche et les dispositions furt incertaines
d'une fraction assez considérable de ta
droite sont des élémens dont l'impor-
tance CHt grande, mais impossible à sai-
sir exactement avant le moment n.ême
du scrutin. Ce n'est point (i'aiiïcurs con-
tre la personnalité de M. Cairoli que sout
dirigées les attaques de la droite et des
groupes de gauche, q'ti reconnaissent
comme clu-fs MM. Crispi et Nicotera, mais
bien contre piu&inurs membres de son ad-
mim-traUon et particulièrement contre
M Zanardetu.miniRtredel'intérieur. Ce der-
nier a pris la parole dans la séance d'hier,
mais la discussion ne sera point proba-
blement close de sitôt. M. Ccdroli, qui,
malgré son état de souSrance persistant,
avait t"nu à se rendre à la Chambre, a
a été l'objet d'une ma.uif'~ta.tion unanime
de sympathie et de respect.
Il a été souvent question depuis quelques
semaines d'une expédition dirigée par le
général Lomakine contre des tribus du
sud-ouest duTurkestan qui refusaient de
reconnaître l'autorité de la Russie. Mais
les reuseignemens précis pur la force de
cette expédition ont.-toujours manqué. Une
dépêche adressée dé BerUn a.~ ~'M~' af-
firme que la coluune du gént-r.il Lomakme )
compte 6.000 hommes et 21 casons, et
qu'eUe doit être !rès prochainement ren-
forcée par un corps de .8.000 hommes qui
auraient été dirigés par I& voie de la mer
Caspienne. Ls général Lomakico, après
avoir obtenu la soumission des tri-
bus tu!ComM.es de la vallée du Tcd-
jent et de .Mcrr, dominerai), ia route de
Hérat. Ces rensoignemens. sont marqués
au coin de la phts pure fantaisie, et~!e
correspondant du ;?'MM.?, qui met en cir-
cnMio:i use no'ivflle q'i po.iri'3.!). ca'i-.
ser une ce:'t<'ine émoiio: la pt'é-!
senco d'us corps de 1-1,000 R'issla {routière H0!d de I'A~hanist&nR'
pasl'&u'ce se douter qu'entre la. vallée)
de Tedje.nt et Merv il y a quetque
200 miiips anglais à parcourir en plein )
dés<-rt. Il y a deux nMis environ, on té)é-
grapluait éga'emer:t deBerlin aux journaux
anglais dcs~ nom elles de l'Asie centra'.e
qu? n'étaient autre chope que la repro-
duction de faits qui s'étaient passés lors
~'m~rccédente expédition etd'tnt le récit
étaiip~bUépar un journal de Moscou.
.La dé~che du ~MM~- a très probablement
~fu~Me e origine.
BOURSE S)E PAMS
C!S:5tfe le S !e 6 Nassee. N&tsaf.
sa~
Comptait.? 10.. T7ta. H.
Fin cour. '771Q. -:720.10.
3 C/0
Aniortissublo.
Comptant.'?96S. ''9'70. H,
Fmcour.9()2l/2 ~9'J:1,2 .10.
< t/S 0/~
Comptant !t8SO-.i~ HO J- l.
5
Comptant
fETITK BOURSK DU SOIR.
Emprunt 5 0/0. ll2fr.6S,C'2.
!i 0/0 turc. ~fr.92)/2.
Banque ottom.me.. 48.: h' 48t fr. 25, 8'
Fionns (or). 623 iC.
Hongrois <}~/0. '?4tt/16.
.Egyptiennes 6 0/0.. 259 fr. 37. 2S8 fr. 35.
Téit&~ft~p&t~e pFi!v~o<
(Service télégraphique de l'agence Havas.)
Constantinop~e, le .4 décembre, soir.
Carathéodory Pacha et reste seulement cinq
jours gouverneur de Crète. Son remplacement
n'es! pus considéra comme une violation du rè-
glement d'après lequel te gouverneur de la Crète
est nommé pour cinq ans.
Constantinapte, le 4 décembre, 9 h.
30 m. soir.
La nomination de Carathéodory Pacha, signa-
taire du traité de Berlin, comme ministre des af-
t'aires étrangères, rapprochée des tendances pa-
cifiques du hattimpéria), indiquerait de la part
du gouvernement la resolution d'exécuter .stric-
tement le traité de Berlin.
Carathéodory Pacha est le premier ministre des
affaires étrangères chrétien.
Constantinopte, le 5 décembre.
La nomination de Rustem Pacha, actuellement
gouverneur du Liban, au poste de gouverneur
général de la Rouméile orientale, pai'.utra. sous
peu.
La Portf active ia solution des questions grec-
que et autrichienne.
Constantinople, le 6 décembre.
Les ambassadeurs se réunissent aujourd'hui
en conférence a l'ambassade d'Autriche pour ré-
soudre les difficuttés survenues dans la Commis-
sion de délimitation de Roumélie, tous les ambas-
sadeurs ayant reçu de leurs gouvcrnemens l'au-
torisatMn-do s'occuper de cette question.
Londres, le 6 décembre.
On télégraphie d'Alexandrie au .D
de l'administration sont prochains.
& Sous ( eu sera publié un décret plaçant les
vapeurs-poste sous ia direction du chef du bu-
reau des postes. »
On mande do Berlin nu ?YMM que la colonne
russe du générât Lorn:)kine, forte de 6.00(1 hom-
mes et ayant avec e)le 2< canons, a réduit et sou-
mis les tribus turcomanes du Tedjent et de
Mcrv.
Le général Lomakino domine la route de Hé-
rat. n'attend l'arrivée d'un reufort de S.OùU hom-
mes qui lui est envoyé par la von: de la mer
Caspit'nue.
Le 7~M7y J\'f/ apprend q~c lord Halifax dépo-
sera :). la Chambre des Lords, et M. WhitRbread
a ta Chambre d<;> Gumfii'jr~'s. mardi prochain,
des Résolutions contre la politique du gouverne-
ment dans la question afghane
Le même journal publie une dépêche de La-
hore annonçant que le gouvernement indien a
l'intention de former :u] sud de Quc!
Stewart.
Lahoro, le G décembre.
I.e général Hôbcrts a pous'-é ses reconnaissan-
ces jusqu'à Aukel, s'avançant sur la route qui
conduit .)u délité dt; Shaturgard~n.
) a brigade du générât Browne est arrivée à
Bosawal. Tout est tr.mquuh* dans le défilé do
Eha'fbtir. Le général .Mande est. arrivé a Jamrood.
Le bruit cout't que Shc'(;-Ati a envoyé sa f.i-
mitic d:msle Turkestan. Il aexuédié ses troupes
a T:)xe''n. à < mUies de Caboul, ailn de tran-
quilliser les habitans de la capitale.
'Tous les canons pris aux Afghans sont des ca-
non-. rayés d'une grande précision et portant à
2.SOO métres.
Saint-Pétersbourg, le 6 décembre.
Le discours de l'cmpere.u* a Moscou, qui an-
nonce comme imminente la conclusion d'un
traité détiniht' avec )a Turquie et 'ns)s)e particu-
tiétcment sur le développeu;ent pacifique de la
Russie, a mcoutestablemen!. produit une pro-
fonde imprcs-ion.
Les journaux de Saint-Pétersbourg et do Mos-
cou approuvent complètement la nouveUe poli-
tique inaugurée par l'empereur, et dont la base
est le développeur-'m. pacifique a l'intérieur et. a
l'extérieur. Les cerc~'s siavophues. se voyaut <'n
face d'une volonté énergique, approuvent égale-
nr nt le discours.
Les bruits répandus par la presse étrangère.
relatifs à un prétendu projet do Constitution pré-
paré par le gouvernement russe pour ta Huiga-
rie.tnc trouvent pas de com'n';n.Uion dans les
cercles bien informée de la capitato.
Rome, le H décembre, 9 II. <0 m. soir. j
Lo 7~7/o annonce qu'un accord est. in ter- j
venu entre I'lta.tie et l'Angleterre pour proro- )
ger le trai'é actuel de commerce et de naviga- j
tion.
Le Pape, a rrçu anjourd'hui la Focicté rlcs inCé-
Le Pape a rpcu aujourd'iiul ]a SoeiLté des inté-
rc)s c.iU'o'im'es.
Coppnhagtu. le G décembre.
Les membres de la gauche do la commission
des linances persistent a refuser !c projet du j
gouvernement relatif à t'cmprum pour l'i)o de
Suiate-Croix.
On assure qu'en conséquence le Folkething
sera dissous lundi.
Ly.jn, le 6 décombt'c.
Il est ine-xact que M. le préfet du Rhône ait
été mandé à Paris relativement à l'incident de :&
réouverture des cours de ia Faculté. M. le préfët/
n'a pas quitté Lyon.
La. presse roya!tc .d~ <1 s ettorts in-
fructueux pour évei'~ei' dans Is pays l'c-
cho des dernières pa.r~s de M. le comte
de Chambord. La Fi'Aace n'a poiat en.
teudu cette voix lomh 'ne; eite n'~ point
compris eeLte langue étr&Qg'ere. L'écho
est dans le passé ii n'est pas uans l'a-
vcoir. ni même dan~- le présent.
Qu'on ne nous dise point que nous in-
sultons la vieiUeroyauLé; nous ne par-
lons d'elle qu'avec respect, comme aous
l'avons toujours fait.. Avec respect, mnis
aussi a.vec tristesse; nous dirions avec
découragement si depuis long'temps elle
ne nous avait forces de dësespéi~r d'elle.
Comment la France d'aujourd'hui enteu-
drait-elie ce langage? Il ne s'adresse pas
à elle. Il ne s'adresse qu'à un seul parM.
au parti royaliste, maison divisée contre
elle même. C'est une querelle de ménage,
et c'est pourquoi la nation n'y comprend
rien ou né s'en occupe pas.
Il ne s'agit pas ici de l'antagonisme de
la monarchie et do la république la
question qu'aborde et que touche la lettre
de M. le comte de Chambord est celle de
deux royautés pBspntieilcmeht dissembla-
bles. Les républicains, ceux du lende-
main comme ceux de !a. veille, n'ont donc
pas à se mêler d'usé discussion qui ne les
reg'ardcpas. C'eBtuneaffah'e entre les:oya-
listesde droit, divin eties roya'i~tes de droit
constitutionne). D'un côte le roi parle et
les purs obéissent à la paroieroya'c; de
l'autre les schismatiq~es restent absolu-
mer;} muets. Et eu en'et,que pourraient-ils
dire? La lettre nouveiie du représentant
légitime de la royauté n'e't que la répé-
tition et la conSrma.t.ion de cette lettre
d'octobre qni frappa d'un coup mortel et
irréparable l'essai de rcftauration.enti'epris
dans l'Assamblée Nationale. Ce jour-là,
Henri V déclara qu'il voulait vivre et
mourir avec ou daos son drapeau. C'était
noble, c'était héroïque, c'était pieux, uo':s
le voulons bien; mais c'était une abdi-
cation, et le drapeau b~auc n'était plus
que le linceul du dernier des rois de
France.
11 est certain que !e coup ét'ut mortel
pour tous ceux qui avaient pu croire en-
core à la réconciliation de la royauté
avec la liberté, et du droit héréditaire
avec le droit populaire. A partir de ce
jour, de cette heure, il n'y eut plus de
royauté constitutionnelle possible en
France. En quelques minutes et en quel-
ques lignes, Henri V fonda la. république.
Il veut qu'elle rè'gne. Sa dernière lettre
est un nouvel avertissement adressé à
ceux qui re:cu!ent devant le mot de contre-
révolution. Encore une fois, ce n'est pas
à la France républicaine, ce n'est pas aa
parti républicain que parle M. le comte
de Chambord; c'est aux royalistes héré-
tiques qui osent admettre un autre droit
que le droit royal, et qui tentent de faire
de l'opportunisme dans la monarchie. La
censure royale frappe Louis XVHI aussi
bien que M. de Fatioux la Charte
avec laquelle rentrèrent les Bourbons ne
fut qu'une impiété libérale dp!.t tcur des-
cendant demande pardon a Dieu et aux
hommes. Les royalistes constitutionnets
sont pour le roi ce que sont pour le Pape,
ou du moins ce qu'étaient pour Pic IX
les catholiques libéraux: une peste p)us
dangereuse encore que la vraie et franche
révoiution.
Il faut donc que i'='. roya!is!cs libéraux
se !e tiennent pour dit. its son!, hors de
'Eg'Hse royaie, Us ne sont que des héré-
tiques et des révolutionnaire- Un des ha-
biles, un de ceux qui y voient clair, M. de
Failoux, avait trouvé maladroit de prendre
pour drapeau et pour devise lacoutre-ré-
vointion. 1[ avait donné timidement et in-
directement quelques conseils de conduite
et de tactique, et indiqué !e danger de con-
fondre le cuirassier don Quichotte avec le
chevatier JBayard. Mal fui t'n a pris! Tous
les orthodoxes, tous les purs l'ont maitiaité
à qui mieux mieux, e: les royalistes du
Sénat n'ont pas même eu le courage m
l'esprit de choisir pour candidat t'homfue
le. plus fertile en ressource. le plus ré-
solu dans les mom~ns critiques, le com-
battant ic plus redoutable de tout leur
parti.
C'est po~r donner es mot d'ordre ab-
solu que Mt !e comte de Chambord a écrit
sa lettre
volution et. ~pour dire <' Hors de cette
Eglise, pointai salut! » Cela ne nous re-
g'arde pas c~a ne regarde pas la répu-
blique, et nie~" cela uc regarde pas la
Ft'ance. Nous .t.~J-pétocs, c'est une.auaire
d' ménage dansée parti royaliste.
JOUX LH~O!NXS.
Parmi les eai~'emens que )a Turquie a
co.niraci.es au Congres de. BerHn à l'égard
de ses propres sujets se trouvenh ies rë-
ibrmcs promises aux Arméniens, et, ceux-
ci en attendent la réaiis.uion avec Mm;
impatience que justifie la cont!nua!ion des
actes d'agression et de cruauté commis
par les Kurdes L'article 6t du traité de
Berlin est explicite « Ln. Sublime-Porte,
dit cet artici". s'engage à rédiger sans
pius de regard le: ameiiora.tions et. les ré-
ibrmcs qu'exi~M~t. les besoins locaux dans
tes provinces habitées par les Arméaiens
et à ~ara.ntu' leur sécurité coatre les Cir-
ca.ssiens et ies Kurdes. Ei!e donnera coQ*-
Bais~ance périodiqnemeat des mesures
priaps a cet Rife!. aLsx puissances qui en
&nr7eiHeroni,i.'a.ppIicatior).
L'enp.'ag'ement est t'orme!, et ces niots
A'a~ N~M f~?'<'<'d'ajournement. La. Porte ne saurait d'ait-
!eurs invoquer ict ioa :no!,it's qui ont re-
tardé jusqu'à ce jour le règlement de la
question grecque, attendu qu'e.tle n'a fait
au Congrès aucune réserve ce sujet
bien plus outre l'eu~a~ement sotennei
qu'eUe y a contracté cite s'était obug'ée
envers l'Angicterre par ia convention du
4 juin '< à introduirR en Asie-Mineure, en
Mésopotamie et en Syrie, ies reformes
Béc.cssa'rea ayant tra't. a la bonne
administrat.ioa et à la protection de. ses
s'jjeta chrétiens c'~a.uU'es qui s~ trouvent
sur les territoires en question. M D'où
vic.d. donc celte rcpus'ns.lice de iaPurie a,
faiie des réformes en An'nénie ioi'squ'ellc
ie doit et que son intérêt même l'exige?
L'application de l'article Ci sembte ne.
comporter aucune difficulté sérieuse il
n'implique en eife! ancune .'iutc'nonue, tout
au p!us entraînera-t-il dans l'adminis-
tration provinciaie une déccntra!:sa.tion
dont le principe salutaire. et. bienfaisant
on ce qui concerne 'la Turquie devr;nt
être admis indi~tuicicme'n). pour toutes
les provinces do l'empire devenues la
proie des dbnctiounaires.
11 y aurait cependant quelque injustice à
ne pas reconnaître ]es emhai'ras du gou-
vernement ottotnan et à douter d'une façon
absolue de la sincérit'! de ses intenijon.e. 11
est à croire en enet qu'il désire améliorer
le sort de ses populations eu Asie et réa
tiser certaines réformes (u Arsiénie où
les 'malheureux chrétiens sont si persé-
cuté.?. Se~h ment, pour atteindre ce but,
la classe dirigeante eu Turquie voudrait
se servir encore une fpis d'un procédé
qui ne lui a jamais réussi et. q'ii consiste
à écarter toute ingérence étrang'ère
et à se passer du eon''our='. de l'élé-
uient chrétien eu !or-)!. Que lui de-
mande-t-tja?Simp!eE]CLi
la sécurité et la'justice dont, ils ont un si
G,'rand besoin. La séeuntf'' exige t'or~atji-
sation d'une bonne potice, et !a Pô) te est
prête a pourvoir à cette Hécessi'é. Quant
à la justice, rien de plus sirnpie quelques
bons tribunaux y sufSraicnt. Tel est le
raisonnement des hommes d'Etat turcs.
Ainsi, tant d'événemens malheureux et
d'expériences CDieHes n'ont pu convaincre
encore les membres de cette classe diri-
geante de teur impuissance à réaliser au-
cune réforme sérieuse dans l'administra-
tion du pays. L'Enrope. par. le traité
de Berlin, et avant elle l'Angleterre
par la convention spéciale du 4 juin
ont précisément voulu suppléer & cette
insuffisance la premiurc par une sur-
veUlancc que ses représentans au-
ront à exercer sur l'administration
ottomane eu Arménie, et la seconde par
un cont.r-SI& plu's sén
Lorsque le traité de Bertin en ce qui
concerne les Arméniens sera mis à exé-
cution, s'd l'est jamais, et si la conven-
tion du 4 juin est, appliquée, il sera inté-
ressant de voir com:nent pom'i'a s'exer".
cer ce double contrôle de l'Europe et
de l'Angleterre sur les actes de l'admini-
stration turque. 'Juoi qu'it en soit et bien
qu'on ne puisse pr'voh' quand l'arti-
clé ()1 du n'aitt; de Bénin passera dans
ie domaine des iaits, ou peut dire que de
toutes les puissances européennes enga-
gées par la signature du traité, l'Angle-
terre esi. eci'e qui a 'e plus d'intérêt, à do-
ter les provinces asiatiques de !a Turquie,
y compris l'Arménie, d'une bonne ad'ni-
nistrai.ion car c'est là une condition né-
cessaire du maintien de l'empire otto-
man. En eSet, l'état, de faiblesse extrême
de cet empire ne tient pas seuiemott à
l'imoindrissementqui a suivi ses défaites,
il a. surtout pour ca!i."c le mauvais sys-
tème de gouvernement et le détestable
régime administratif que. ses malheur"
n'ont, pas modifiés. Le vrai danger pour la
T'f'quie u'c-'t pas dan< la po'te des tor-
teres;es de Kars et d'Ardaha):. i! est plu-
tôt dans la contiuuRtton des mêmes pru-
cédés administratif- C'est 03 que l'An-
gletert'e a certainement compris et c'est
pourquoi el!e cherche par tous ies moyens
en son pouvoir à assurer aux contrées
de l'Asie les b'eufaits de cette adminis-
tra! ion amélior.e. Assex ion~emps cet
empire a véca de ses abus, anjourd'hia
il ne pourrait plus qu'en, mourir.
On uous écrit, de VersaiHes (Cha.mb:'e
des Députés):
On se rappelle que la. droite, i' y a ou< i-
ques i-em:tines, a'.i iendemitin de l'invalida-
tion de M. de Fourtou, adre~r'ait, pa.r l'organe
de M. CaKeaux, un'! intt'rpel!aii'.)u a mia's-
tre de l'intérieur sur certains .pretcudus
faits de.eandidsture o'ncieUe où ie prefe).
deci H-~uies-Pyrcnces sY'iait, à eu ct'û:re
M. Cazeaux, gravement comptomia. I.,a.
droit'' engageait ce jour-h't contre ie gou-
veracmeut e6 contre ia. gauclie uue campa-
gu-) ({u'~ite a reprisf aujon't'd'hui et. qu'eile
va poursuivaut avec une audace MB~uI-'erc
1<'S aacicas ca.ndida.'s de M. de F-jurtou
accu:;eo.t lemiaistëre do pratiquer ht caudida-
turc oi'd~elic; les élus des ai'Mies branches
protestent an nom de i.'Jn'.iPpi'udaBM des j
électeurs, et c:' sont le.- p.t-ti~us do rempire
qui pr&tendt-nt. dcmner ai! r.p'Ah!t~aias (ies
it cous de liberté et Ue probH~. poétique j
Voi a ie, suoetacie auquel nous v'.MQs das-
pister daun cette seanci: eiîe a tHe occupée
tout cnt.ierc par ia discus~ja souvect pas-
aioau6e. en tout car. bien tr.'p longue, de deux
''Sections non p'.usdfs ek'etioas viciées et
faussées du J'! octobre. tBai:de ces élections
ultérieures, h~res, sincères et repa.t'a.trlce~,
qui sont iQtc~tm~s depuis iors da.s pt"-
sis:iM deparf.ea.teas comiEe uaf rcvan.'he
ferte aux popuiati~as et. :t'l ftatt. i'' 't-
ractèrs des deux esefi-ioas de M. Coreutiu-
Guyho dans ran'OHd's
l'arrondissement de Ca.bta!.
B C'est M. le comte de Pcrrocbel
Guy!i'~ par un long d'sccurs très étudie
Rt tout pieiu d'i.'ttt'-ntie'us po!itique<. M. de
Porrochel est, si nous BC DO'ta ti'ornpoas,
du g'rnnp~ q'c re? e&ea'eat ie Co?'7'
acteurs Font imites dans hurs attitudes, dans
Inur; testes i-ldaus leurs ~<, par lûurac~-
marad~s les plus modestes, et c'est ainsi'
que M. de Pcn-och<-l jouait le persoDaag'o
dudoctrinMre da l'école royaliste et ~fa.-
thonque. 11 a développé de s-randaa con-
Ridér-.iions et }~Hcé de pompeux anathem's.
dunfurdoliauteui'qui n'a fai', nous lu di-
sons sans parti-pn: qu'une iciprc-sion bi'n
faibloa droite, non moins qu'à g'?.uche. Les
bo!inp&rHst.8 ne soutenaient point l'or~cur;
trois ou. quau'a;n!S .(ruir. h.~i.tai'-nt fif's
mains. M. de Pe:'rochc'( a parlé.du ;v'~
.s'ocM~; en ré~ité, quel fait sérieux et positif
a.-t-il produit?–Non, il n'est pas vai que
l'élection de M. Cr.rentin-Guyho ait é'.é en-
tachée de manœuvres abusives. soit da can-
didat, ".oit sur!o'!t de i'adfninistration, car
c'est l'admic.istration, c'est !e ~ouvernem-'nt
que visent spcci~sieîit les mambr~s de
!'0pp'j:stion.
)) Le c&adidat élu R-t-H 6ic de tout. point
irrëproch.~bie, lui ou ses amis? Aucun fait
grave n'a. p)i.tcur ôtru imputé. Aussi !& tAehc
ét:dt fadieà M. HaveI)Q, leTappOt't.cu)' de i'e-
lectioQ. M. Deveile taisait aujourd'hui ses dé-
buts la. t'ibune, & il a eu du sueco.Uu iaci-
dentii. ma.qu6 su répUjUt. Il
éjections par ic iribunal de Quimperto. Le~
cojMidcr.MS sont étranges et tis out imp;re
à M. Doveile uns phrase vive &ur i:=. magistra-
ture. M.DevHili* é'ait d.~ns sonrô~e d'oraieur
ilberal en curact~ri.-iant pat' dt's ptroie< sô-
vërps ces sentenc' s pou d;gnes de la justice
mais M. le pn'idcr!t avait te devoir' un
devoir étroit de haut. convcuanct' p&rle.'nen-
t.irc d':i t'a'rn:cr et de ~'oppose:' à uue
critique pubtiqued~s actes du pouvoir judi-
ciaire p~' un membro d'ua d
"L'a.ulr!élei:i!.j!i, ceUe deM.Btirtraud-
Mi~.eut. dans ra.r:'t'Bdi.semcnt de Cambrai,
a 6të atta}uée par M. Robert Mitchcll. Cet.e
élection empruntatt un caractère spécial au
rô~e qu'ont joué tes bonapartistes, et une
de leurs personna.iiiés les plus militantes, ie
po"ialiRte du parti, l'ami des ouvriers et des
grévistes, M. Jules Ami~UfS, qui a.vdt, 66 le
concurrent de M. Bertraud-Milcent. M. Jules
Amigu~s avait fait sa, ca
laire et quelque chose de plus, p.'6:han[ ia.
bonne nouvelle aux travailleurs, et do village
en village evaa~elisant les populations; ii
avait pris le personnage d'une sorte de Mes~U!
bonup. rtisEe et de'nag'f)gique. M. Robert Mit-
cheil l'accompa~ijait à titre d'apôtre et. de n-
dôic. Ces 'messiours faisaient leurs entrées
dans les villes n.Fec une certaine pompe théâ-
trale, reçus pa. leurs amis avec des de-
tmmstta.~ons tumuitucnses auxquelles ré-
poudaient les huées des adve~airr-f!. Ce
sont ces mii-ert's dont M. Hobt-.rt Mitcheit e-t
venu i'évedier J'Écho à la. tribf.'ne. 11 deœ:)n-
daitunec!iquô!('qu~arJe de voter l'rappnrtt.'ur.M.LouisLa
Caza, lui a l'éposdn ainsi qu'il convecait.
M. Rob rt Mitchcl~, qui était fort enrhume,
s'est, dit-on, évanoui, on à pju M'es; en sor-
tant df la salie après &on discours; ma!s M. Ca-
xcaux et;ut la. p!)ur le rcrnpta.eci'. M. (Jazeaux n
bit'n autrement que M. Robert Mitcheil. ic-
qut'l est d'aspect, un peu lourd ft déboa-
na.ire, la foug'uc violente et amèrc. Il éela.i.c
en sorties passionnées e). provoquantes contre
le gou.vernetnt'nt, et prétend opposer à la
circul&ire d~ M. di-' Marcére sur !:j. ueutralité
désaxons polii.iqufsda.ns lesélt;cttOQSi.ine cir-
cuian'e du so!j.préfet d.' Ca.abi'ai. M. ie
~ous-secrétaire d'Etre Lepère a reiové Ct's
cato~nics et il en a fait justice dans
une réplique très vigoureuse et très nftte.
Oui, le gouvarDement enMnd n'exercer au-
cune pression sur tes électeur;! mais ia ré-
serve. ia neutralité n'est pas l'indifférence
H doit Msp~tt'r la liberté des éit'cteurs, m.i!s
11 doit aussi fare re~pect.ef .)aioi du pays:
nous ne m.tnquero.~s, a dit M. Lepëre, ni a
l'uh<'nial'anti'
.B.-V.. n
Le 20 fcvrie'r 1S78, H est, intervenu entre
M. \Vaddington, ministre des atl'aires étrangères,
représentant le gouver'.iement francdis. et M. io
baron de Ueyeus. mimstre plénipotentiaire d~ roi
d'/s Uelges. une convention pour rétablissement
d'un cht'min de 1er rehaut, dirccteuient Munt-
médy à MarbehaM. par Viffon.
It s'agit, d'une U~na nouvciie qui n'était pas
Ci'iMprt.se d:UM ia loi du n jUtU 'i8't. mais qua !e
rappurt de M. Kiautx. députe te ~4 tnars de itt
uieme année te bureau de l'Assembiée Na-
!iona)e. avait cepond~nt, visée.
La. toi du 17 juin l!<3 a approuve In, concession
a ia Compagnie de l'Rst d'uue ligne partant d'un
point situé entre Montmedy et Vaiosne pour
aboutir a la frontière be~e prés Virton. i)e son
côté )a Couip:~n!e du chemin de fur beige de
~iarbeiMn à Vu'ton avait obtenu i.]. conc~n~ioa
du prolongetneBt de s~ iigne jusqu'à la i'rontiere
t'rtmçaise. i..e~ deux gouvernemeus avaih'nt coniié
à uu'e couferouce isternationaie le ~.om du deter-
min r le point de raccordem''ntà la frontière des
lignes françaises et betges. Une commission com-
posée d'ingeNieurs en dtef des deux pays a ete
appetee a. tixer ics condjtions techniques du rac-
cordement.
Une commission spéciale nommée par !a
Chambre des Députes a examine )o projet de
lui portant approbation du traite. EUe vient de
termi.er ses travaux-P;). Furgane dp.~on rap-
porteur, Hf. Liouville, eile déciaro qu~' la con-
vention du 2t' lévrier 187S tui paraît répoH-
drc à toutes les nécessites et tenir compte I
des intérêts à sauvegarder entre doux goutcrne-
mens cgiitet'nt'nt animes du désir de procurer a
Ieu:-s nationaux de nouvelles tacii~és de com-
iDunication en conséquence. e!tti propose d'au-
toriser ia rablication du traitt'
La sixième commission des pétitions du Sénat
a et6 saisie, pendant le mois de novembre, do
23 pétitions signées 'par 2,.4.6 officiers j'etraites
sous le Fr~'ime des lois antét'isu.res a. celle du
22 juin <87~.et demandant que !e bën'-fice des
Kouvt'aux tarifs soit étendu aux pen-.ioNS d'ot'ii-
cicrs ou d'assin)i es, et aux pensions des veuves j
ou LFurpheUMs de mH'.taires..
D'après les petiUouBa.ires. ces nouvea.ux tarifs j
ont 6t6 adoptes par suite de la constatation de )
i'iusui'tisaace des aneisnnes pcn;-ioBS. Or. si j
l'augmentation a. 616 jugcc t3~cessairo iMur les
officiers en acti"it6. eUe'cst encore ptus ur~ento
pour It'g re~rait~s que ia vieitiesse c-t. tes miirmi-
tes accablent, car ceux-ci n'ont souvent d'autres
ressources qu'une pension reconnue insuffisante,
Les signataires de ta .pétition protestent contre
i'id'~ d'oppo'-er a l
iis, est une garantie, une secunte pour les avan- j
ta~fM acquis; mais el)e ne constitue nuiiemf'nt. )
.'<'xci'sion du. droit do pa.i'ds~pt.'r a c~s
ge~ nouveaux.
La plupart,'les pétitionnaires, uaaninies pour re-
ciamer l'uniGcat.ion des pensions de retraite, de-
mutident subsidiairetiient, dans le cas où cette
mesure ne serait pas pri-s" a bref délai. tL'MUsnLifn-
ta.tion du. fonds d'd subvention do r miUion ac-
corde par ta ici du '~juin ~8~8 et ta rcpaH.itu'u
proportionue!le de !a. subvention entre tous les
intéressés, ofnciers, veuves ottorpheiius.p~nsion-
n6s avant. <8':8.
La sixième commission dcspeti~ons uu St:nat.
pleine do svmjiaihic pour les )) t.itionn:nres qu~
untconsacr'i'' leur vie a la déf-'nse du pays, H.
pense que ieminist)'c de ht guerre et 1- ministre
des Hnancf's devaiem étudier un moyen d'nmc-
t:oi'c-)' i!i .sit~ai.icn des oflicicM i-ctraitc.s.sfms com-
promct.tie nos iina.nces.' t dt' recomt.enscr di~ae-
men! )cs exeei)ens sorvices df's anciens i'(;!t'f)i!~s
s'j'~n.'aires des pétitions.
t.cmu!i
r(.imG de 1861 et a H.(J(M) c.'hu des retraites ar-
t6ricurs. Ces derniers, a.u moyen. doK subventions
(iahud.t dota f~a:ion-d'H.onnfur.sont a peu
prés traitoa suivant jiesl.uhfs de 186t. L'un-.ncn-
t.iou dt's roraites ferait donc passer pnvn'on
1~ 000 retraites du tarif de ~M a celui de ~8?8qu~
tes rc!eve de moitié environ.
La commission scnatnriate c~me que !e fonfis
de subvention de i mU)ion doit être au~me~
parce qu'il o&tahsoluntent in%titfis.Tot. H ne repond
Ni aux besoins qu'il est nppeie a soulager, m
aux services rendus. Enfin il doit proiR~)' a
tous les ofiicK'rs retraitée avant '!8'
Le Seua~. sur le rapport du c.))onr! MC!Ba~:er,
vient de renvoyer ces péUtious aux mmistrcs de
ia guer e Ht des finances.
Cette même commission des pétitions a reçu
quinze p6ti!ions signées par 1.000 anciens mui-
ti'.ires qui demandent )a. revision de ia loi sur ies
retrnitR", des sous-ofti 'iers et sntdats. t-t Fa.ug-
me~tation de I<"dr pension, taqueue est devenue
insuftisunte par sui~e du rencucrissemeDt do
toutes tes choses nécessaires à )a vie.
Ac'ueUcment. Fadjudant touheune pens)on
de r. a ';M fr.: 1'- scr~'eut-tnajor, de <6~
ra], de 38:i a f05 fr.; le sotdat, de 3'~ n
<(; fr. Acres douze ans de grade, ces pen-
sions sont a'fs;m-ntees d'un cinquième; ia.
veuve ou tes orphehns reçoivent, d'après )a. )ol
vot~'e récemment, !e tiers du 'maximum, soit.
suivant te crade. 2S4, 2:"2. 1S< tRR et 1K!! fr. lis
ne recevaient auparavant que ie quart.
La n~uve! e organisation de notre armée, dimi-
nuera probablement te nombre et la depen. des
retraites d~'s sous-officiers et soldats qui. après
quinze ans de service, ont droit à une r~trau.e
proportionnetle et ne peuvent plus rester que
comme commissionnes. La loi tiendra compte des
Bouvetles conditions et pourra déterminer tes
meneurs moyens de faire droit aux demandes des
pétitionnaires.
Conformément aux conclusions de ta sixième
commission, te Sénat vient également de ren-
voyer aux ministres de ta guerre et des finances
les pétitions signées par 1,600 anciens milii.nires.
Les trois commissions parlementaires qui on),
été nommées hier par les bureaux de ta Chambre
des Deputes.~et dont nous avons indigne. ta com-
position dans notre précèdent Numéro, étaient,
ccnvoq u6es cette, après-midi atla de fe-consti-
tuer.
M. Papon a été é!u président et M. Paillant a
été nomme secrétaire de ta commission chargée
d'examiner !e projet de toi relatif a l'approbation
d'une convention passée entre l'Etat et la Com-
pagnie de rOuost.
La commission appelée a procéder à Fexamen
de !a proposition tendante a aN'ranchir de la fbf-
m dite du dépôt au parquet les bulletins de vot.
dans toutes tes f'-Scotioas a choisi pour président
M de Tillancourt, pouf secrétaire M. Labuxo, et
pour r.tpportettr M. Duclaud.
l~nfin taeomnnssion qui doit étudier la propo-
sition. de M. te baron de Janxe, concernant une
modification au règlement a propos du droit de
\'
Ou nous cent de C'.mshmtmopl' !c
~8 novembre:
« Le gouv.ernetNeut vient de C(mch:re :jn
caiprjnt de 6::i),OUÛ livrer avec ia Banque ot-
toma.iie. aut~uxde iOU/Od'.nt.ùrét.cequ)
pour k p<)ys e&t plus qu:' modëfé. Un!' partie
des dîmes de Saiyi'Nû, i.s produitb de qut.1-
ques.sa~neg, c~uxdes d~~u~ap~~rde
mid prochnin servjr~;j:it de garantie à cet em-
pn))!: sut' lequel h-). Banque retient tout d'a-
bord 40 0/0 à du'e d~ norupeusation d~ cr.a.n-
ces auLt-rif~u'es. 630,000 ilvic.~ IS [niUions de
friinca ce n'' st. pa.s ce,a qu: p~ut mené!' le
Trésor bu.ù)a.
? Au~si Zuhdi Ef!eudi reve-~H tout autre
chose. Il et i'urt capdbte, uotre DOUYcau mi-
nistre dts fiuaBce~, Qe conc
M.ihlié, il y a eu d'heureuse! iijspirai.ious
et a prouvé qu'il possfdait M sdeuce des
cii:f!r.'s. H a e)é tUVt'ye trms fois ça m~sion
eu Europe et est connu a P~riN et Londt'es
iiapas~ouze moisda.us cette dernière
vjtte H y a. peu de temps et a su proHter de
HOu contact avec h s E)jiop6.n.s. Saus co.ntre-
dit c'a~t un Gi!a:ici<;r f.ji't expert ~t haidi il
sen.. qu'il ~git de pieudre un graud d p:u.ti,
qu.: ics demi-mt.sufes ne t'ont pas de ~.afson
t't fie sont d~n~ !e.. circonjtanees actUëUes,
que dt~s padi&tits inui.ihs et ruineux. Par
bonheur pour lu). il tr<-uve un coucoure in-
tei~gtutet puissant chez le gr~d-\izir"q!.u
cnmprcud mieux que pcrsuNHO la i:ece:.s:!6
d'une reforme ~'couunuque et Gnanc~èrf et
fa.it tous ses efforts p( ur y srdvpr.
~ici ça que.'ques mots le projet, qu'uo
atuibue à Zuhdi EHeBdi; il peut aboutir
heureusement s'il trouve, hinsi qu'on l'espère,
le concours des ~OHvernemeusetra.ntM'R.
? Les traités de commerce, ont {~ dé-
nonces, vous le saTcx; il s'agirait mam-
teEaut de procéder à la rcvij-'ien des ta-
rif. de douanfs qui peuve~i. l~ qu'ils F~o~
pa.sser pour dérisoires: doubles, its seraient
encore de beaucoup inferit-~rs à ceux des Mt-
n'ts p&ys et amveraient fa) iit-meat à donnet'
uû f;xc
être nommer a.UB.tinistered'.ssSaircs étran
gèrfs pour procéder à !a. reYision de-< traités
('tdestai-tfs, (t.celieque présida Khf-redine
Pacha s' ra. &vaat peu, 8aiHe d'un autre p!-oi<'t
do Zuhdi EiTendi, rf-ia'ifà la suppr'.ssion dc'~
douanes 'iNterieures de mer, celles detei'M-
n'exMta.nt d~ pius': simpliSca.tioc incontcs-
'.iblement etiicfico. pour amaiioret' h), produ'i'-
tiûnct!~st'n-!actim!s.< tpcu!'a?r:v<'rau rèa'i.$-
~ientdc ta deUepub'iique auquel le miun-i.re
voudia.ttappiiquerda:! mitSioasàgmi lions !/5
provenant de lu plus-value douamôi'c.. Ziihdi
i-ifcadi pense doniier, dans ces fOBditiona de 2
à 1, Û/() c'i.ntërôt à la dette pubiiqu'fm'n
uuifierai', ''tcids pendant une première'pé-
r:ode de tiaq aun6:'s, pour aHer '-n
munt~Ht hUivaEtt ses (~péraaœs. Ou créerait
alors un iosds d'amortissesien!' de i~'dette.
)' Oïl ~ocgcra.it. d'auire part, n connac'Rt-un
""pfi.'nt de 50 tniihons de Mvres turques'-
:i20 m !ii
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