Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-11-27
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Description : 27 novembre 1878 27 novembre 1878
Description : 1878/11/27. 1878/11/27.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
~ÏTÏON DE PARIS.
MMM M MmM
1878
mcm 27 MEMBRE
J878
f, ON S'ABONNE
enBeIgique,enItaIie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans les
en 'régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payable à. Paris ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit &ancais,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les'pays du Nord
chez tous les .directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable à Paris. «:
JOnmL BES BEBATS
POUTRES ET UTTEMÏRES
ON S'ABONNE
Di~ d$& Pr~tres-Saint-Germam-l'Auxerro~, M.
f~tX mE ~BO~ME~T
Troismois. Sixmois. Un an.
Paris. 18 Cf. 36 fr. 72'fr.
Départemens. 20 fr. 40'&. ~0&.
~mon postale
europ~emM. 21 fr. 42 & M fr.
–d'outr&-mér. 24 fr. 48 fr. 96 &.
t~s abçnme~ens parte&t des 1" M le d~
1 "chaque mois. `,
PM*!N, mnB'epjM'~eoaeme, Mn nnmu~o ~S cef~t*
In tandem, appty to Cowte and C°, fopeign
n&wspaper~ontce, i7, Gresham street, G. P. 0,;
Wt~M~eM~ n~vtMetCM. Finch laneCoFn~.
E.G. London, !t86,St.ra!id,W.C.Vo~don..
A. Bruxelles, ë.l'0/%M~w&~tM.46,ruede!%Mad&
leine, dans les mosques et d~ns les b~)~qm~-
ques de gares de chemins de fer belges~
tes~tMioncessontreçaes
chezm!MFan~hey,t.am8,placedela Bourse,
et au bureau du JOCB.IWA~!
elles doivent toujouriB être agréées psularedaction..
Les somacnpjteurs doat l'abonnement
expira le 30 Bovembre sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard d&ns l'envoi du Journal.
PANS
MARBÏ S€ NOVEMBRE
Le~ journaux légitimistes ont publié
hier soir une lettre adressée p~r M. le
comte de Chambord & M. le comte Albert
de Mua. Il y aurait quelque exagération à
dire que la lettre du 20 novembre 1878 a
une importance égale à celle de la lettre
du 27 octobre 1873, mais on peut consi-
dérer la seconde comme un complément
et un commentaire de la première. On
avait déjà pu alors mesurer d'un coup
d'œil toute la distance qui sépare M. le
comte de Chambord delà France moderne,
et ceux même qui avaient cru à la pos-
sibilité d'une réconciliation, ou tout au
moins à l'établissement d'un ~o~M
entre la monarchie du passé et la na-
tion agissant dans la souveraineté de son
droit et de sa volonté, s'étaient aussitôt
aperçus qu'ils avaient erré et qu'ils s'é-
taient bercés d'illusions et de chimères.
En 1873, il avait suffi de quelques lignes
venues de Frohsdorf pour faire crouler
en un instant tout cet édifice si pénible-
lïfent élevé après le 24 mai; à peine un
jour s'était écoulé depuis la publication
dans l'C~M~ de la lettre de M. le comte de
Chambord à M. Chesnelong, et déj~ il n'en
restait que les quelques pierres éparses
qui, le 20 novembre, servirent à édifier le
Septennat. Aujourd'hui, il ne s'agit plus
de décider sous quelle forme de gouver-;
nement vivra la France. La république
est légalement établie~ et, m elle est en-
core menacée par certains partis et par
certains hommes.elle n'a rien de sérieux à
craindre pour son existence. Mais elle va, le
5 .janvier, traverser une épreuve décisive
pour son repos. Les hommes qui briguent
des'sièges sénatoriaux, en revendiquant
pour eux seuj~s la défense desprincipes con-
servateurs, disent aux étecteurs On vous
tfomp& quand on nous représente ~omme
les adversaires des idées modernes; aussi
bien que les républicains nous les accep-
tons, et toute la diaérence entre eux et
nous constate en ce qu'ils sont dans l'im-
possibilité de rien fonder de stable et que
npua.nousyoulons toatmaintenir. même
ta république. Sur cedernier point on pour-
rait à la rigueur passer condamnation, car
bien évidemment cette afprmaUon ,4e
fantaisie n'a jamais été arborée que
comme un pavillon neutre destiné~ à
couvrir une marchandise qui n'est que
de la contrebande de guerre. Leur sm-
céritésurtoutle reste aurait pu n'être
pas suspectée. Mais, cette fois encore,
M. le comte de Chambord s'est chargé de
détruire toutes les équivoques. Avec leur
adm~rab~ebonsens, qui peut.parfois défaillir
sous une impression de terreur, mais qui
t_t-
ne perd jamais ses orons po.ur oien iuuë-
temps~, les populations des campagne~
n'ont cessé de voir dans une restaura-tion
légitimiste un Mtourplus ou moins dé-
guisé à l'ancien régime, ou, comme on dit
maintenant, une tentative de contre-ré VD-~
lution. Leur instinct, ne les aurait certai-
nement pas trompés le jour'du. scrutin
mais il y aurait injustice et ingratitude ,à
ne pas- reconnaître que la lettre de M. 1&
comte d&Chambpr.l est, à cepomt de vue,
le plus utile de tous les avertissemens.
.La convocation du P~ement .anglais
e~pour premier effet de jeter le.désarroi
dans le camp des adversaires du cabinet
tory en leur enlevant prestemenfTarme,
sur laquelle ils.cpQiptaientJe plus pour le
combattre. Les chefs du parti whigsasont
réunis hier. Mais, à l'exemple de la
droite du'Séhat français, ils ont décidé
de remettre à une époque indéterminée
le commencement des hostilités contre le
ministère. Ils attendront, en consé-
quence, la publication du Livre Bleu sur
les affaires afghanes, En tout cas, ils
paraissent avoir été atteints très vive-
ment par la publication de la dépêche de, r
lord Cranbrook, qui est un exposé Iu~
mineux de la. question et d'ores et déjà
ils déclarent que !a politique du cabinet
Griadstone n'a encouru aucune responsa-
bilité' relativement à la guerre avec l'Af-
ghanistan; mais c'est ce qu'il leur faudra
démontrer.
La prise de possession de la Dobrut-
schaparlestrpupes roumaines a dû avoir
lieu aujourd'hui. Le prince Charles est
allé~Braîla pour surveiller l'opération,
accompagné de M. Bratiano, président du
conseil. Cette mise en possession a été
précédée d'un échange de Notes entre le
gouvernement russe et le gouvernement
roumain, et là-conclusion de cette négo-
ciation se résume en une déclaration ainsi
conçue « Les stipulations qui règlent
N aujourd'hui le passage de l'armée russe
c à travers la Roumanie peuvent et doi-
? vent 6tre ~ussi appliquées à la Do-
B brut8ch& danB celles de leurs dis<
? positions qui ont trait au~ com-
? municutioas des troupes impériales,
o confôMDétBeat à l'~icleM du traité
? (~ 8tout' âOB~eMo & fé~CM~ ~nta samedi i
p~@ c~ AB~~sy~M~-Mk. 'E-<~ 1
~et 6n à un iMtdeot qui ac&us~cesjoura
derniers Quelque émotion àPesth et ail-
leurs, pela tenait surtout à ce que sps diver-
ses phase? avaient été assez inexactement
racontées, et que, par suite, son importance
avait été sensiblement exagérée. H y a in-
contestablement dans la prise deposseasion
de la Dobrutscha par la Roumanie une
marque de la volonté de l'empereur de
Russie de ne pas se soustraire à l'exé-
cution du traité de Berlin. Mais en
même temps le télégraphe annonce
que le prince DondoukoS'-KorsakoS',
revenant de Livadia, est passéà Constan-
tinople, d'où il se rend à Sofia. D'autre
part, l'Assemblée bulgare est convoquée
à Tirnova, le 27 décembre, pour élire
un prince de Bulgarie. Or, le prince Don-
doukoSLKorsakoS est l'un des candidats
à cette dignité. La disgrâce du plus com-
promettant des fonctionnaires russes ne
paraît donc pas avoir été de bien longue
durée.
B
C!< O/e
Comptant. 76S8.. 7670.<
Fin cour. 76M. '76Mt/2 ..2t/2
ao/e
Amortissable. ° `
Comptant. 79 10 7915. S.
Fincour.'79. 79.
,e~
Comptant tM M6 2S 75 .?.
tO/O
Comptttmttt236.H23!).~ 5.
Finconr.H23û.M23! S.
PBTITB BOURSB DU SOIR.
Emprunt!! 0/0. H2.tr.3& 1/4, 38~/4.
Extéiy espagnol.. H, 13 16/16.
Intérieure. i 3 3/16.
Banque ottomane.. 472 fr., 47i fr. 87 1/2.
Egyptiennes 6 0/0.. 264 &. 371/2.
~otre correspondant (le Londres nous
adresse la dépêche suivante
a Londres, le 2.6 novembre, 2 h. soir.
L'impression qui domine dans les cercles
politiques est que les dispositions du cabinet
anglais et du gouvernement russe sont con-
ciliantes. Rien ne Justine le pessimisme ex-
primé par quelques journaux. La vérité sur
la mission du comte Schouvaloft est qu'il
était simplement chargé d'amener un
échange d'idées avec l'Autriche et les autres
cabinets sur certains points de la politique
générato, et nullement de formuler des propo-
sitions d'un caractère dénni.
f Les nouvelles publiées par des journaux
sur le droit de passage des Russes à travers
la Dobrutseha sont inexactes. La Russie
s'est bornée à demander à la-Roumanie
d'étendre à la Dobrutseha, devenue territoire
roumain, la convention d'avril 187~, jusqu'à
l'accomplissement de l'évacuation. Rien de
plus, rien de moins. Je crois savoir aussi
qu'il n'y a rien de vrai dans la nouvelle don-
née par quelques journaux anglais qui dise.nt
quëlà question delà Dobrutseha a.iait l'objet
d'une discussion entre le comte SchouvàloS'
et le marquis de Salisbury, dans l'entrevue
qu'iisphteuëhiër.) n
T~Mg~ph~e pftv~è.
(Service télégraphique aë l'agence Haras.)
''ëôns'tantinople, le 25 novembre~ ~spir.
Le général .DondoukoH-Korsakoff est arrivé
Iiiër ici, revenant, ,~e Livadia..11 est. reparti au<-
jourd'hui pour Sofia.
Saint-Pétersbourg, le 26 novembre.
Le,:prince DondouSoO'-KorsakoH' a été appelé
à. Livadia parce que l'empereur désirait l'inviter
expressément à ~abstenir de tonte déclaration.
.équivoque vis-à-vis des Bulgares,et à s'en.temr
strictement aux instructions qu'il a reçues au
sujet de l'organisation de la Bulgarie, conformé-
ment au traité de Berlin.
L'empereur a. chargé le prince de ne laisser
subsister aucun' doute~sur ce point dans ses rela-
tions avec les Bulgares. On pense que les ques-
tions relatives au personnel de hauts postes ad-
ministratifs et diplomatiques seront réglées après
le retour de l'empereur a Saint-PéteMbourg.
On peut assurer dés a présent qu'il n'est pas.
.question d'une permutation ent.Te M. de Koviko'Cf
jet'Ië comte Schouvaloff.
Les nouvelles dés correspondans viennois por-
tant que la Turquie et la Russie ont renoncé a
conclure un traité de paix définitif, et que la Tur-
quie confirmera, simplement les clauses du traité
ue San-Stefano qui n'ont pas été annulées par le
traité de Berlin, sont considérées dans les cercles
btén informés' comme complètement dénuées de
fondement.
La remise de la Dobrutscha & la Roumanie
commence aujourd'hui.
Cpnstantinople, le 26 novembre.
On annonce que le général DondoukoS-Korsa-
kou, !o)'s de son passage ici. aurait déclaré que
le czar garderait une attitude expectante et que
les troupes russes conserveraient le ~a~t ~«o
jusqu'à l'aplàhissemënt des difficultés existantes.
Bucharest, le 26 novembre.
Le général Nikitine, commandant de l'armée
rus~e de réserve qui réside à Bueharest~et le chef
d'ètat-major général Tcherkasotr partiront demain
pour Odessa.
Presque tous les autres officiers russes en rési-
dence à Bucharest sont partis aujourd'hui.
Le départ du général Nikitine peut être consi-
déré comme 1& signe de l'évacuation complète de
là Roumanie,
On annonce que, la semaine prochaine, S.OOO
Russes et S.OQû chevaux arriveront a Galatz, se ren-
dant en Bulgarie.
On dit que cet effectif est l'avant-garde de trois
corps d'armée dirigés Sur la même destination.
Braïla, le ?6 novembre.
Le prince Charles est arrivé ici ce matin, ac-
compagné de M. Bratiano, président du conseil.
Il a.éte~reçu avec. enthousiasme par les popula-
tions.
Un D('Ma a été chanté en dehors de la ville,
devant le front des troupes rangées en bataille.
Le passage des troupes dans la Dobrutscha a
commencé; il doit durer trois jours.
Constantinople, le 25 novembre.
Les Russes repoussent les fonctionnaires otto-
mans dans les localités turques occupées par eux,
sous prétexte d'inexécution du traité de Berlin
par lee Turca et & cause de l'insurrection de<
Nonte ~Rhodc'po.
M. Ce~dourten a re~t de ta Ports h pro-
taMM aua' t& commis!; de d6UMit&t!ot; d~t
~
de !a semaine~ 4~11~ 1t:~Mt'a¡l~ 1
Mtdbat Paeha. e~ an'tvé & Beyrouth. )
Rome,ie26novembMt
M. ZanardeMi, ministre de l'intérieHr, a notifié
à la Chambre des Députés le changement minis-
tériel gui a eu lieu pendant les vacances parle-
mentaires.
Des interpellations sont annoncées sur la poli-
tique intérieure du gouvernement, sur les condi-
tions de la sûreté publique, sur les intentions du
gouverncmen), pour la rétablir, sur les conditions
de la sûreté publique a Florence, sur les faits qui
se sont produits à Arcidosso, à Osimo et à Jesi.
M. Mamiani doit interpeller au Sénat sur l'état
de }a sajse~pubUquB en Uatie.
Rome, le 26 novembre.
Mgr Langenieux, archevêque de Reims, sera
promu au cardinalat. On croit que le gouverne-
ment français donnera son assentiment.
Le Vatican a pris des dispositions pour en-
voyer plusieurs missionnaires en Orient.
Le Vatican est décidé a envoyer un internonce
au Pérou, si ie gouvernement péruvien ne s'y
oppose pas.,
De nouvelles instructions ont été envoyées à
Mgr Grasselli à Constantinople, a0n d'aplanir le
diCCérend relatif aux Arméniens dissidens. Quel-
ques puissances seraient disposées a oCrir tèufs
bons offices pour aider à régler ce différend.
Aussitôt que les évêques et le clergé suisses
seront parvenus à s'entendre avec le gouverne-
ment fédéral, le Vatican a l'intention de deman-
der simplement, et sans entamer d'autres négo-
ciations, l'installation d'un internonce à Berne.
Lés rapports entre la Suisse et le Vatican se trou-
veraient ainsi rétablis sans aucun engagement
de part et d'autre.
Rome, le 26 novembre.
Hier, une réunion d'environ soixante séna-
teurs a décidé d'attendre le résultat de l'instruc-
tion du procès de Passavant! pour décider s'il y a
lieu de provoquer un décret royal constituant le
S~nat en haute Cour de justice chargée de juger
Passavanti conformément aux dispositions du
Statut.
Hier soir, il y a eu, au ministère des affaires
étrangères, réception du corps diplomatique..
Londres, le 26 novembre.
Un conseil de cabinet aura lieu jeudi.
La reine Victoria n'ouvrira pas en personne le
Parlement.
Hier les chefs de l'Opposition se sont réunis.
Ils ont discuté la ligne de conduite. qu'il conte-
nait de suivre pendant la prochaine session. La
réunion a décidé d'attendre, avant d'agir, la pu-
blication du Livre Bleu relativement aux aBMres
afghanes, et elle a déclaré que la politique du ca-
binet Gladstone n'avait encouru aucune res-
ponsabilité relativement à la guerre contre l'Af-
ghanistan.
Hier, le comte Schouvaloff a eu une longue en-
trevue avec le marquis de Salisbury.
Le Times reçoit la dépêche suivante de Pesth
«Le gouvernement anglais, ainsi que les autres
cabinets des grandes puissances, font preuve d'une
grande bonne volonté pour appuyer l'initiative
du gouvernement français relativement à une
médiation en faveur des demandes de la Grèce.
Une démarche dans ce sens sera prochainement
faites
La Grèce a refusé de négocier avec la Porte
sur la base d'une cession, de territoire seulement
enThessa!ieetnonenEpire.
Le DfK~y M~ donne un démenti formel
aux bruits concernant de prétendues dissensions
qui se seraient élevées au sein du cabinet an-
glais.
Le duc de Connaught, qui est sur le point d'é-
pouser une des SUes du prince Frédéric-Charles,
est parti pour Berlin.
Londres, le 26 novembre.
Le .Pst'~ .W sentant anglais à Pékin, a reçu l'ordre de se ren-
dre à Lahore pour conférer avec lord Lytton sur
l'attitude ide la Russie en Chine, relativement à
Kachgar.
Un télégramme de Lahore, adressé au S<~faits à Ali-Musjid ont été remis en liberté.
On télégraphie de Berlin au M~M
« A Saint-Pétersbourg, on croit que l'émir de
l'Afghanistan se réfugiera a.Hérat si son armée
est mise en déroute.
& En outre. le bruit court que le corps du gé-
néral Lamakine n'est qu'à 10 ou t2 milles de
marche de Hérat.
BomSày, le 26 novembre.
Le Fto~M~ annonce que la première brigade de
la colonne de Eurum est arrivée à Arzarpir, et
la seconde brigade à Abnandshana, L'avant-garde
est à moitié chemin du fort Kurum.
L'état sanitaire des troupes est excellent.
Constantinople, le 25 novembre, soir.
L'Assemblée bulgare, composée d'évëques, de
fonctionnaires et de notables, est convoquée à
Tirnova pour le 27 décembre. EHe achèvera l'éla-
boration des lois organiques et nommera ensuite
un prince de Bulgarie.
Saint-Pétersbourg, le 26 novembre.
Les dinérens départemens du Conseil de l'Em-
pire ont commencé la discussion des propositions
du ministre des finances, relatives aux nouveau~
impôts.
Madrid, ie 25 novembre.
Ordre a été donné aux gouverneurs des pro-
vinces d'expulser les rétngiés socialistes alle-
mands et des autres nationalités, qui ne seront
pas dignes, par leur conduite, de l'hospitalité qu'on
icuraccorde.
Saragosse, le 25 novembre.
De nombreuses arrestations ont été opérées ici
à la suite de la découverte d'un complot tendant
à troubler l'ordre public.
Le gouvernement a ordonné des mesures éner-
giques.
Valladolid, 1& 25 novembre.
Le gouverneur civil a interdit la vente du jour-
nal français,~ jP~t~~roM~, parce qu'il est in-
titulé Journal républicain, et que ce titre est v
opposé a la forme du gouvernement espagnol.
Le mot restera. Il a~fsdHfaure l'a prononcé fort à propos. H servira
aux élections prochaines. Ze Mm~
Mo~ s'y .montrera, nous l'espérons, dans
toute l'impuissance de son action discor-
dante, dans toute la 'vanité de ses préten-
tions multiples et inconciliables.
On n'est pas un parti si on n'a pas un
nom. Un parti c'a pas le droit de prendre~
un nom s'il n'est composé de groupes qui,
différens en quelques points, s'accordent
pourtant dans un même principe et mar-
chent à un même but. C'est ainsi que les
nuances qui composent le parti républi-
cain ne font obstacle ni & son homo-
généité fondamentale ni à son bon accord.
Le principe libéral est l'inspiration com-
mune,– la forme républicaine, comme
étant la seule qui réponde désormais aux
vœux et aux besoins de la France mo-
derne, est le but de plus en plus marqué
au patriotisme et à la raison de tous.
M. Dut'aure l'a dit, le jour où il a ré-
pondu si victorieusement à M. de Four-
tou « Noua sommes les représentans de
"ce principe libérât qui, depuis 1814, a
toujoufs trouvé des organes dans nos
H Â~~e~iMëee. A ces principes libéraux
B que nos pères n~us ont transmis, ~M~
s ~[~MM y~K ~'OMc~'a~e~ ~M-
)~ ~c~M telle qu'elle a été établie par la
') Constitution de 187H. Nous sommes
D des républicains libéraux. »
Voilà, aussi, nous, ce que nous sommes 1
Mais vous, ~M~ ~QMM Maux élections sénatoriales avec trois dra-
peaux, celui de l'ancien régime, celui du
césarisme, et un troisième qui se dit va-
guement « constitutionnel )) pour ne pas
s'appeler libéral; vous qui, réunis
pour renverser le gouvernement de v.otre
pays, ne profiteriez de votre victoire que
pour le livrer à la guerre civile sous vos
trois bannières réciproquement ennemies
non, vous n'avez pas de nom dans la
langue des partis Il faut que les électeurs
du S janvier le sachent bien: vous êtes
des anonymes Ceux qui prendront vos
candidats ne sauront pas ce qu'ils pren-
dront nous. ne le saurez pas vous-
mêmes.
Vous avez beau protester contre cette
qualification négative que vous a infligée
le 'ïCînistre ~de la justice si vous n'êtes
pas un parti sans nom, dites donc ce que
vous êtes, et parmi quels noms il iaut
choisir le vôtre Si vous êtes une énigme,
aidez-nous à. la deviner.
Vous refusez successivement tous les
noms qu'on vous donne, suivant qu'on
vous considère sous une face ou sous
une autre, ou vous les acceptez en vous
moquant
Je auis oiseau; voyez mes ailes.
Je suis souris; vivent les rats!
Vous appelle-t-on le parti de l'ancien
régime? « Fi d'un tel nom disent les
césariens. Nous sommes des modernes.
Loin de repousser le suffrage universel
dont le comte de Mun faisait récemment
si. bon marché, nous sommes prêts à
montrer, à la première occasion, com-
ment nous savons jouer de cet instru-
ment. Eh bien, soit Vous êtes des bo-
napartistes. A Dieu ne plaise répon-
dent les chevaliers du roi légitime. Nous
avons combattu, sans trop nous compro-
mettre, le premier Bonaparte et même le
second. Nous ne voulons pas du troi-
sième, e–Quant au groupe qui se dit
constitutionnel, ni les légitimistes ni les
césariens ne s'accordent avec lui sur le
sens' de la Constitution qu'il faut servir,
et lui-même, le groupe des pseudo-consti-
tutionnels, n'est pas bien sûr que c'est la
Constitution de 187.5 qu'il faut aimer.
Seigneur, j'ai fait des rois, et n'ai pas voulu l'être!
Le groupe constitutionnel veut bien
faire des sénateurs bonapartistes mais
bonapartiste, il ne veut pas l'être. Es-
sayez, dans une pareille conSision, de
marquer pour les électeurs du 5 janvier
la voie qu'ils doivent suivre! Aucun des
groupes qui forment la coalition ne sup-
porté d'être baptisé par l'un ou l'autre de
ses alliés. Ils sont tous Jes trois, relative-
ment l'un à l'autre, de vrais hérésiarques,
des damnés à. tour de rôle dans lacom-
munion de leurs associés d'un jour.
Mais s'ils ne peuvent ni n'osent se
nommer eux-mêmes de l'un de leurs trois
noms, s'ils n'ont en réalité d'opinions
que celles qu'ils dissimulent, et de tacti-
que que celle de cacher leur jeu, s'ils ré-
digent en comité secret des programmes
qu'ils n'ont pas le courage de signer,
pourquoi se révoltent-ils contre les noms
que la polémique est bien ob~gée parfois
de leur donner? Sont-ils des réaction-
naires ? Rappelons-nous avec quelle vi-
vacité un des leurs, M. Robert Mitchell,
protestait récemmeut, au nom des prin-
cipes de 89, contre un des confesseurs les
plus ardens de la contre-révolution.
Oui, la contre-révolution! elle est de-
venue un, parti qui ose s'avouer à la iacé
du pays, un siècle après 89! Elle est un
parti qui a le front de dire à la tribune
du Parlement français et de se faire répé-
ter dans un Manifeste signé d'un préten-
dant «que l'avenir est aux hommes de
a foi. ne craignant pas de dire en face
aà la révolution triomphante ce qu'elle
a est dans son essence et son esprit, et à
a eoM~co~MM ce ~N (~M MM. a?MM'6 de ~M~M~ ~'<M ~M!M~ N 1
S'ils ne sont pas la réaction, les hom-
mes du parti sans nom sont-ils la con-
servation puisqu'ils s'appellent, ne sa-
chant comment'se distinguer des républi-
cains, le parti conservateur? Conserva-
teur de quoi? On ne conserve que ce qù~
existe? Est-ce la légitimité qui existe? Le
représentant de ce principe pourra vivre
longtemps; son principe est mort, « së-
a ché, comme dit le poète, jusque dans
» ses racines. Est-ce l'empire qui
existe? Oui peut-être, dans les colonnes du
.P~ et dans les espérances enflam-
mées de quelques énergumènes. Est-ce là
vivre, au sens véritable du mot ? Est-ce
une autre forme de la monarchie, la forme
élective et parlementaire, est-ce celle-là
que les constitutionnels veulent « conser-
ver ? H Que n'ont-ils pas fait depuis cinq
anp pour lui fermer l'averni'? Ne se sont-
ils pas associés, après et avant le 16 mai,
dans le Sénat, aux élections, partout et
toujours, à ceux qui pendant dix-huit ans
ont combattu, calomnié, ébranlé cette
royauté libérale, tombée à la 6n en
partie sous les efforts de leurs al-
liéa d'aujourd'hui ? Peut on se dire
conservateurs dé cette forme de la
monarchie quand on subit de pareilles
alliances? L'étaient-ils, ceuxj qui don-
naient le conseil d'aller désavouer, à
Frohsdorf, les principes sur lesquels le
trône de Juillet était fondé? Et est-ce no-
tre faute à nous, qui nous sommes ralliés
au gouvernement de la France républi-
caine, si cette autre monarchie, celle que
nous avons aimée et servie si longtemps,
a cessé non seulement d'exister, mais d'ê-
tre possible? Est-ce notre faute si les
hommes éclairés et distingués qui se di-
sent conservateurs parce qu'ils s'atta-
chent à des débris d'un passé irréparable
sont condamnés à évoquer des fantômes
et à poursuivre des chimères?
Réactionnaires, oui, nous vous laisse-
rons au besoin ce nom, s'il vous en faut
un absolument –conservateurs, jamais 1
C'est nous qui le sommes par toutes les
raisons que M. Dufaure vous a données,
non pour vous exclure du parti politique
auquel il appartient et qui est ouvert
à tout le monde, mais pour vous mon-
trer qu'il n'y a de paix possible, d'hon-
neur possible, de prospérité possible,
de conservation possible dans notre
pays, après de si longues épreuTes~ que
sous le drapeau qui a survécu à tous les
autres, celui de l'ordre social, fondé sur
la liberté politique et la souveraineté par-
lementaire. Ce drapeau, il a été fièrement
déployé et virilement porté à la tribune
nationale le 18 novembre dernier par le
président du conseil des ministres. Qu'il
soit le guide et l'inspiration des électeurs
sénatoriaux le S janvier!
L'article 18 du traité de Berlin stipu-
lait qu'immédiatement après rechange
des ratineations, une commission euro-
péenne serait chargée d'élaborer, d'accord
avec la Porte-Ottomane, l'organisation de
la Roumélie orientale, et qu'elle au-
rait à déterminer, ?? <~M
~'butions du gouverneur général, ainsi que
le régime administratif, judiciaire et fi-
nancier de la province, en "prenant pour
point de départ les différentes lois sur les
vilayets, et les propositions faites dans la
huitième séance delà Conférence de Cons-
tantinople. Nous nous sommes reportés au
protocole de cette séance tenue le 15 jan-
vier 1877, et dans laquelle le marquis de
Salisbury, au nom des représentans des
puissances garantes, a posé les principes
qui devaient régir l'organisation future
des provinces ottomanes. Il importe de
les rappeler ici D'abord, ces provinces
devaient avoir des gouverneurs généraux
nommés pour les premiers cinq ans par
la Porte, avec l'agrément préalable des
puissances. Les provinces devaient être
divisées ensandjaks, aveçdes mutessarifs
nommés par la Porte, sur la proposition
des valis, pour un terme fixe et en can-
tons (nahiés), dé 5 à 10,000 habitans, avec
des autorités cantonales librement élues
par les populations dans chaque com-
mune, et compétentes pour toutes les ques-
tions touchantlesintérêts du canton. Des as-
semblées provinciales devaient être élues,
pour un terme de quatre ans, par les con-
seils cantonaux, avec mission d'établir le
budget de la province et de nommer les
conseils administratifs provinciaux dont
les valis auraient à prendre l'avis dans
tous les cas dépassant l'application pure et
simple des dispositions légales et réglemen-
taires. Les assemblées provinciales et les
conseils cantonaux devaient être chargés
de la répartition et de la perception des
contributions, sauf les douanes, postes et
télégraphes, les taxes sur les tabacs et
spiritueux, et la régie.
En ce qui concerne la justice, la Confé-
rence demandait qu'elle fût réorganisée
dans le sens d'une plus grande indépen-
dance des magistrats les juges des tribu-
naux civils et criminels devaient êtrp
nommés par les valis, mais avec l'assen-
timent du conseil administratif; les mem-
bres de la Cour d'appel seraient à la no-
mination de la Porte, mais sur la propo-
sition de;s valis. La publicité des séan-
ces et l'enquête judiciaire seraient obli-
gatoires. Enfin, la Conférence établissait
'I~
les principes suivans i" i entière 11-~
berté de culte 2" l'usage de la langue de~
chaque pays dans les tribunaux et dans
l'administration, concurremment avec la
langue turque ~'interdiction absolue
de l'emploi de troupes irrégulières et la
formation d'une milice et d'une gendar-
merie composées de chrétiens et de mu-
sulmans proportionneltement à la popu-
lation, avec des otSciers subalternes nom-
més par les gouverneurs généraux. Nous
laissons de côté plusieurs autres clauses
moins importantes.
Tels étaient les principes posés dans la
huitième séance de la Conférence de Con-
stantinople, et qui devaient, comme nous
l'avons; dit plus haut, servir de base aux,
travaux de la commission européenne, j
Celle-ci a déjà laissé passer le délai de
trois mois qui lui était imposé par l'ar~
ticle 18 du traité de Berlin, puisque les
ratifications de ce traité, y compris celle )
de la Turquie qui n'est venue qu'en
dernier lieu, étaient accomplies avant le <
20 août. Des difficultés imprévues ont ]
entravé l'oeuvre de la commission. La
Russie a tout intérêt à prolonger le ré- ]
gime provisoire auquel est actuellement ]
soumise la Roumélie orientale. La prolon- ) 1
gation de cet état de choses n'a d'autre
but que de ~M% ou, si l'on aime
mieux, de ~~M~' cette province, <
a6n de rendre plus facile, sinon in-
évitable, son assimilation complète avec
la Bulgarie telle que l'a dénnie le traité
de Berlin ce qui amènerait tout sim-
plement le retour à la grande prin-
cipaaté bulgare du traité de San-Ste-
fano. Aussi se trouve-t-il dans la com-
mission européenne deux opinions et
deux partis bien tranchés. Les uns in-
sistent pour que l'administration actuelle
de la Roumétie, qui est entre les mains
des autorités militaires russes, soit im~-
m.édia.tement remise, en vertu du traité
de Berlin, à un gouverneur général nommé
par la Porte; ils prétendent avec raison
que ces autorités n'ont plus actuel-
lement de base légale. D'autre part,
la Russie ne se hâte pas de mettre fin à
cet état provisoire qui sert trop bien ses
intérêts, et elle paraît soutenue sinon
encouragée par le commissaire allemand.
Cette situation a uni par éveiller la juste
inquiétude de la Porte, et, pour en sortir le
plus tôt possible, elle vient de tracer un pro-
gramme d'organisation administrative pour
la Roumélie orientale. Ce projet, à l'éla-
boration duquel sir Austin Layard ne
semble pas avoir été étranger, a été pré-
senté ces jours-ci par les délégués de la
Porte à leurs collègues de la commission
européenne. En voici les principaux
traits La province de Roumélie orientale
sera divisée en sandjaks (districts)
cazas (arrondissemens), nahiés (can-
tons), et kura (communes). Elle aura
un gouverneur nommé pour cinq ans
par la Sublime-Porte, avec l'assenti-
ment des puissances, conformément à l'ar-
ticle 17 du traité de Berlin; il sera assisté
d'un secrétaire général, également nommé
par la Porte. L'administration générale de
la. province sera divisée en sept dé-
partemens ~département de la correspon-
dance, terme vague qui doit s'appliquer
probablement à ]a direction générale des
anaires 2° justice 3° Snances 4° travaux
publics et itnpôt foncier S* agriculture et
commerce; 6° domaine impérial; 7" contri-
butions indirectes. A la tête de chacun de
ces départemens, sera placé un directeur
nommé par le Sultan, et ces directeurs,
avec le secrétaire général, formeront le
conseil administratif chargé de proposer
à la nomination du gouverneur général,
suivant leurs départemens respectifs, tous
les fonctionnaires ou employés, autres
que ceux dont le choix doit être laissé à
l'élection populaire.
En dehors de ce conseil administratif,
il sera institué un conseil général dont
les deux tiers seront nommés au scrutin
par la population à raison de trois mem-
bres par caza, et l'autre tiers par le gou-
verneur. Les membres de ce conseil
élus par les cazas seront renouvelés
par moitié tous les deux ans. Il aura pour
attributions la discussion et l'adoption
de toutes les mesures présentées par le
gouverneur général. le projet ne dit
point qu'il ait le droit de les rejeter, le
vote du budget provincial, la délibé-
ration sur toutes les mesures concernant
l'agriculture, les travaux publics, le com-
merce et l'instruction; il se réunira
chaque année, une seule fois, pour une
session de deux mois au plus, mais le
gouverneur général pourra le convoquer
ëxtraordinairement; ce dernier aura aussi
la faculté de le dissoudre avec l'assenti-
ment de la Porte, mais à la condition d'en
constituer un nouveau dans le délai de
six mois. Voila, ce qui concerne le gou-
vernement central de la province.
En ce qui concerne les administra-
tions locales à divers degrés, chaque
sandjak sera administré par un mutes-
sarif assisté d'un conseil administratif
dont les attributions seront analogues
à celles du haut conseil administra.-
tif de la province. De même, à la tête
de chaque caza, sera placé un kaïmakam,
nommé par la Porte sur la présenta-~
tion du mutessarif, comme celui-ci sur
celle du gouverneur général. Quant aux
nahiés où cantons, ils doivent être
divisés en trois classes la première
ayant un mudir, sorte de sous-préfet, et
un juge de paix nommés par les autorités
supérieures, et un maire élu par les habi-
tans pour quatre ans; la seconde, un juge
de paix et un maire, ce dernier remplissant
les fonctions de mudir; et la troisième,
seulement un maire, réunissant les attri-
butions de maire, de juge de paix et de
mudir. Tous les fonctionnaires du nahié
seront assistés par un conseil municipal.
En6n, chaque karié (pluriel kura) ou
commune aura a sa tête un moukhtar élu
par les habitans.
L'administration judiciaire est réglée de
la manière suivante Dans chaque nahié,
un tribunal composé du juge de paix et
de deux assesseurs; dans chaque sand-
jak, un tribunal supérieur composé de
trois chambres civile, commerciale
et criminelle, jugeant les appels
des tribunaux de nahiés enGn,
une haute Cour d'appel siégeant à
Philippopoli, et composée également
des trois mêmes chambres. Conformé-
ment au principe posé dans la Confé-
rence de Gonstantinople dulSjanvierl877, `'
les séances de ces Cours serpntpubliques;
les témoignages seront reçus sans distinc-
tion de races et de religions; les senten-
ces xendues en langue turque, mais avec
cette condition que, si l'une des parties
est grecque ou bulgare, elle en recevra
MMM M MmM
1878
mcm 27 MEMBRE
J878
f, ON S'ABONNE
enBeIgique,enItaIie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans les
en 'régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payable à. Paris ou de
mandats-poste, soit internationaux, soit &ancais,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les'pays du Nord
chez tous les .directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable à Paris. «:
JOnmL BES BEBATS
POUTRES ET UTTEMÏRES
ON S'ABONNE
Di~ d$& Pr~tres-Saint-Germam-l'Auxerro~, M.
f~tX mE ~BO~ME~T
Troismois. Sixmois. Un an.
Paris. 18 Cf. 36 fr. 72'fr.
Départemens. 20 fr. 40'&. ~0&.
~mon postale
europ~emM. 21 fr. 42 & M fr.
–d'outr&-mér. 24 fr. 48 fr. 96 &.
t~s abçnme~ens parte&t des 1" M le d~
1 "chaque mois. `,
PM*!N, mn
In tandem, appty to Cowte and C°, fopeign
n&wspaper~ontce, i7, Gresham street, G. P. 0,;
Wt~M~eM~ n~vtMetCM. Finch laneCoFn~.
E.G. London, !t86,St.ra!id,W.C.Vo~don..
A. Bruxelles, ë.l'0/%M~w&~tM.46,ruede!%Mad&
leine, dans les mosques et d~ns les b~)~qm~-
ques de gares de chemins de fer belges~
tes~tMioncessontreçaes
chezm!MFan~hey,t.am
et au bureau du JOCB.IWA~!
elles doivent toujouriB être agréées psularedaction..
Les somacnpjteurs doat l'abonnement
expira le 30 Bovembre sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard d&ns l'envoi du Journal.
PANS
MARBÏ S€ NOVEMBRE
Le~ journaux légitimistes ont publié
hier soir une lettre adressée p~r M. le
comte de Chambord & M. le comte Albert
de Mua. Il y aurait quelque exagération à
dire que la lettre du 20 novembre 1878 a
une importance égale à celle de la lettre
du 27 octobre 1873, mais on peut consi-
dérer la seconde comme un complément
et un commentaire de la première. On
avait déjà pu alors mesurer d'un coup
d'œil toute la distance qui sépare M. le
comte de Chambord delà France moderne,
et ceux même qui avaient cru à la pos-
sibilité d'une réconciliation, ou tout au
moins à l'établissement d'un ~o~M
entre la monarchie du passé et la na-
tion agissant dans la souveraineté de son
droit et de sa volonté, s'étaient aussitôt
aperçus qu'ils avaient erré et qu'ils s'é-
taient bercés d'illusions et de chimères.
En 1873, il avait suffi de quelques lignes
venues de Frohsdorf pour faire crouler
en un instant tout cet édifice si pénible-
lïfent élevé après le 24 mai; à peine un
jour s'était écoulé depuis la publication
dans l'C~M~ de la lettre de M. le comte de
Chambord à M. Chesnelong, et déj~ il n'en
restait que les quelques pierres éparses
qui, le 20 novembre, servirent à édifier le
Septennat. Aujourd'hui, il ne s'agit plus
de décider sous quelle forme de gouver-;
nement vivra la France. La république
est légalement établie~ et, m elle est en-
core menacée par certains partis et par
certains hommes.elle n'a rien de sérieux à
craindre pour son existence. Mais elle va, le
5 .janvier, traverser une épreuve décisive
pour son repos. Les hommes qui briguent
des'sièges sénatoriaux, en revendiquant
pour eux seuj~s la défense desprincipes con-
servateurs, disent aux étecteurs On vous
tfomp& quand on nous représente ~omme
les adversaires des idées modernes; aussi
bien que les républicains nous les accep-
tons, et toute la diaérence entre eux et
nous constate en ce qu'ils sont dans l'im-
possibilité de rien fonder de stable et que
npua.nousyoulons toatmaintenir. même
ta république. Sur cedernier point on pour-
rait à la rigueur passer condamnation, car
bien évidemment cette afprmaUon ,4e
fantaisie n'a jamais été arborée que
comme un pavillon neutre destiné~ à
couvrir une marchandise qui n'est que
de la contrebande de guerre. Leur sm-
céritésurtoutle reste aurait pu n'être
pas suspectée. Mais, cette fois encore,
M. le comte de Chambord s'est chargé de
détruire toutes les équivoques. Avec leur
adm~rab~ebonsens, qui peut.parfois défaillir
sous une impression de terreur, mais qui
t_t-
ne perd jamais ses orons po.ur oien iuuë-
temps~, les populations des campagne~
n'ont cessé de voir dans une restaura-tion
légitimiste un Mtourplus ou moins dé-
guisé à l'ancien régime, ou, comme on dit
maintenant, une tentative de contre-ré VD-~
lution. Leur instinct, ne les aurait certai-
nement pas trompés le jour'du. scrutin
mais il y aurait injustice et ingratitude ,à
ne pas- reconnaître que la lettre de M. 1&
comte d&Chambpr.l est, à cepomt de vue,
le plus utile de tous les avertissemens.
.La convocation du P~ement .anglais
e~pour premier effet de jeter le.désarroi
dans le camp des adversaires du cabinet
tory en leur enlevant prestemenfTarme,
sur laquelle ils.cpQiptaientJe plus pour le
combattre. Les chefs du parti whigsasont
réunis hier. Mais, à l'exemple de la
droite du'Séhat français, ils ont décidé
de remettre à une époque indéterminée
le commencement des hostilités contre le
ministère. Ils attendront, en consé-
quence, la publication du Livre Bleu sur
les affaires afghanes, En tout cas, ils
paraissent avoir été atteints très vive-
ment par la publication de la dépêche de, r
lord Cranbrook, qui est un exposé Iu~
mineux de la. question et d'ores et déjà
ils déclarent que !a politique du cabinet
Griadstone n'a encouru aucune responsa-
bilité' relativement à la guerre avec l'Af-
ghanistan; mais c'est ce qu'il leur faudra
démontrer.
La prise de possession de la Dobrut-
schaparlestrpupes roumaines a dû avoir
lieu aujourd'hui. Le prince Charles est
allé~Braîla pour surveiller l'opération,
accompagné de M. Bratiano, président du
conseil. Cette mise en possession a été
précédée d'un échange de Notes entre le
gouvernement russe et le gouvernement
roumain, et là-conclusion de cette négo-
ciation se résume en une déclaration ainsi
conçue « Les stipulations qui règlent
N aujourd'hui le passage de l'armée russe
c à travers la Roumanie peuvent et doi-
? vent 6tre ~ussi appliquées à la Do-
B brut8ch& danB celles de leurs dis<
? positions qui ont trait au~ com-
? municutioas des troupes impériales,
o confôMDétBeat à l'~icleM du traité
? (~ 8
p~@ c~ AB~~sy~M~-Mk. 'E-<~ 1
~et 6n à un iMtdeot qui ac&us~cesjoura
derniers Quelque émotion àPesth et ail-
leurs, pela tenait surtout à ce que sps diver-
ses phase? avaient été assez inexactement
racontées, et que, par suite, son importance
avait été sensiblement exagérée. H y a in-
contestablement dans la prise deposseasion
de la Dobrutscha par la Roumanie une
marque de la volonté de l'empereur de
Russie de ne pas se soustraire à l'exé-
cution du traité de Berlin. Mais en
même temps le télégraphe annonce
que le prince DondoukoS'-KorsakoS',
revenant de Livadia, est passéà Constan-
tinople, d'où il se rend à Sofia. D'autre
part, l'Assemblée bulgare est convoquée
à Tirnova, le 27 décembre, pour élire
un prince de Bulgarie. Or, le prince Don-
doukoSLKorsakoS est l'un des candidats
à cette dignité. La disgrâce du plus com-
promettant des fonctionnaires russes ne
paraît donc pas avoir été de bien longue
durée.
B
C!
Comptant. 76S8.. 7670.<
Fin cour. 76M. '76Mt/2 ..2t/2
ao/e
Amortissable. ° `
Comptant. 79 10 7915. S.
Fincour.'79. 79.
,e~
Comptant tM M6 2S 75 .?.
tO/O
Comptttmttt236.H23!).~ 5.
Finconr.H23û.M23! S.
PBTITB BOURSB DU SOIR.
Emprunt!! 0/0. H2.tr.3& 1/4, 38~/4.
Extéiy espagnol.. H, 13 16/16.
Intérieure. i 3 3/16.
Banque ottomane.. 472 fr., 47i fr. 87 1/2.
Egyptiennes 6 0/0.. 264 &. 371/2.
~otre correspondant (le Londres nous
adresse la dépêche suivante
a Londres, le 2.6 novembre, 2 h. soir.
L'impression qui domine dans les cercles
politiques est que les dispositions du cabinet
anglais et du gouvernement russe sont con-
ciliantes. Rien ne Justine le pessimisme ex-
primé par quelques journaux. La vérité sur
la mission du comte Schouvaloft est qu'il
était simplement chargé d'amener un
échange d'idées avec l'Autriche et les autres
cabinets sur certains points de la politique
générato, et nullement de formuler des propo-
sitions d'un caractère dénni.
f Les nouvelles publiées par des journaux
sur le droit de passage des Russes à travers
la Dobrutseha sont inexactes. La Russie
s'est bornée à demander à la-Roumanie
d'étendre à la Dobrutseha, devenue territoire
roumain, la convention d'avril 187~, jusqu'à
l'accomplissement de l'évacuation. Rien de
plus, rien de moins. Je crois savoir aussi
qu'il n'y a rien de vrai dans la nouvelle don-
née par quelques journaux anglais qui dise.nt
quëlà question delà Dobrutseha a.iait l'objet
d'une discussion entre le comte SchouvàloS'
et le marquis de Salisbury, dans l'entrevue
qu'iisphteuëhiër.) n
T~Mg~ph~e pftv~è.
(Service télégraphique aë l'agence Haras.)
''ëôns'tantinople, le 25 novembre~ ~spir.
Le général .DondoukoH-Korsakoff est arrivé
Iiiër ici, revenant, ,~e Livadia..11 est. reparti au<-
jourd'hui pour Sofia.
Saint-Pétersbourg, le 26 novembre.
Le,:prince DondouSoO'-KorsakoH' a été appelé
à. Livadia parce que l'empereur désirait l'inviter
expressément à ~abstenir de tonte déclaration.
.équivoque vis-à-vis des Bulgares,et à s'en.temr
strictement aux instructions qu'il a reçues au
sujet de l'organisation de la Bulgarie, conformé-
ment au traité de Berlin.
L'empereur a. chargé le prince de ne laisser
subsister aucun' doute~sur ce point dans ses rela-
tions avec les Bulgares. On pense que les ques-
tions relatives au personnel de hauts postes ad-
ministratifs et diplomatiques seront réglées après
le retour de l'empereur a Saint-PéteMbourg.
On peut assurer dés a présent qu'il n'est pas.
.question d'une permutation ent.Te M. de Koviko'Cf
jet'Ië comte Schouvaloff.
Les nouvelles dés correspondans viennois por-
tant que la Turquie et la Russie ont renoncé a
conclure un traité de paix définitif, et que la Tur-
quie confirmera, simplement les clauses du traité
ue San-Stefano qui n'ont pas été annulées par le
traité de Berlin, sont considérées dans les cercles
btén informés' comme complètement dénuées de
fondement.
La remise de la Dobrutscha & la Roumanie
commence aujourd'hui.
Cpnstantinople, le 26 novembre.
On annonce que le général DondoukoS-Korsa-
kou, !o)'s de son passage ici. aurait déclaré que
le czar garderait une attitude expectante et que
les troupes russes conserveraient le ~a~t ~«o
jusqu'à l'aplàhissemënt des difficultés existantes.
Bucharest, le 26 novembre.
Le général Nikitine, commandant de l'armée
rus~e de réserve qui réside à Bueharest~et le chef
d'ètat-major général Tcherkasotr partiront demain
pour Odessa.
Presque tous les autres officiers russes en rési-
dence à Bucharest sont partis aujourd'hui.
Le départ du général Nikitine peut être consi-
déré comme 1& signe de l'évacuation complète de
là Roumanie,
On annonce que, la semaine prochaine, S.OOO
Russes et S.OQû chevaux arriveront a Galatz, se ren-
dant en Bulgarie.
On dit que cet effectif est l'avant-garde de trois
corps d'armée dirigés Sur la même destination.
Braïla, le ?6 novembre.
Le prince Charles est arrivé ici ce matin, ac-
compagné de M. Bratiano, président du conseil.
Il a.éte~reçu avec. enthousiasme par les popula-
tions.
Un D('Ma a été chanté en dehors de la ville,
devant le front des troupes rangées en bataille.
Le passage des troupes dans la Dobrutscha a
commencé; il doit durer trois jours.
Constantinople, le 25 novembre.
Les Russes repoussent les fonctionnaires otto-
mans dans les localités turques occupées par eux,
sous prétexte d'inexécution du traité de Berlin
par lee Turca et & cause de l'insurrection de<
Nonte ~Rhodc'po.
M. Ce~dourten a re~t de ta Ports h pro-
taMM aua' t& commis!; de d6UMit&t!ot; d~t
~
de !a semaine~ 4~11~ 1t:~Mt'a¡l~ 1
Mtdbat Paeha. e~ an'tvé & Beyrouth. )
Rome,ie26novembMt
M. ZanardeMi, ministre de l'intérieHr, a notifié
à la Chambre des Députés le changement minis-
tériel gui a eu lieu pendant les vacances parle-
mentaires.
Des interpellations sont annoncées sur la poli-
tique intérieure du gouvernement, sur les condi-
tions de la sûreté publique, sur les intentions du
gouverncmen), pour la rétablir, sur les conditions
de la sûreté publique a Florence, sur les faits qui
se sont produits à Arcidosso, à Osimo et à Jesi.
M. Mamiani doit interpeller au Sénat sur l'état
de }a sajse~pubUquB en Uatie.
Rome, le 26 novembre.
Mgr Langenieux, archevêque de Reims, sera
promu au cardinalat. On croit que le gouverne-
ment français donnera son assentiment.
Le Vatican a pris des dispositions pour en-
voyer plusieurs missionnaires en Orient.
Le Vatican est décidé a envoyer un internonce
au Pérou, si ie gouvernement péruvien ne s'y
oppose pas.,
De nouvelles instructions ont été envoyées à
Mgr Grasselli à Constantinople, a0n d'aplanir le
diCCérend relatif aux Arméniens dissidens. Quel-
ques puissances seraient disposées a oCrir tèufs
bons offices pour aider à régler ce différend.
Aussitôt que les évêques et le clergé suisses
seront parvenus à s'entendre avec le gouverne-
ment fédéral, le Vatican a l'intention de deman-
der simplement, et sans entamer d'autres négo-
ciations, l'installation d'un internonce à Berne.
Lés rapports entre la Suisse et le Vatican se trou-
veraient ainsi rétablis sans aucun engagement
de part et d'autre.
Rome, le 26 novembre.
Hier, une réunion d'environ soixante séna-
teurs a décidé d'attendre le résultat de l'instruc-
tion du procès de Passavant! pour décider s'il y a
lieu de provoquer un décret royal constituant le
S~nat en haute Cour de justice chargée de juger
Passavanti conformément aux dispositions du
Statut.
Hier soir, il y a eu, au ministère des affaires
étrangères, réception du corps diplomatique..
Londres, le 26 novembre.
Un conseil de cabinet aura lieu jeudi.
La reine Victoria n'ouvrira pas en personne le
Parlement.
Hier les chefs de l'Opposition se sont réunis.
Ils ont discuté la ligne de conduite. qu'il conte-
nait de suivre pendant la prochaine session. La
réunion a décidé d'attendre, avant d'agir, la pu-
blication du Livre Bleu relativement aux aBMres
afghanes, et elle a déclaré que la politique du ca-
binet Gladstone n'avait encouru aucune res-
ponsabilité relativement à la guerre contre l'Af-
ghanistan.
Hier, le comte Schouvaloff a eu une longue en-
trevue avec le marquis de Salisbury.
Le Times reçoit la dépêche suivante de Pesth
«Le gouvernement anglais, ainsi que les autres
cabinets des grandes puissances, font preuve d'une
grande bonne volonté pour appuyer l'initiative
du gouvernement français relativement à une
médiation en faveur des demandes de la Grèce.
Une démarche dans ce sens sera prochainement
faites
La Grèce a refusé de négocier avec la Porte
sur la base d'une cession, de territoire seulement
enThessa!ieetnonenEpire.
Le DfK~y M~ donne un démenti formel
aux bruits concernant de prétendues dissensions
qui se seraient élevées au sein du cabinet an-
glais.
Le duc de Connaught, qui est sur le point d'é-
pouser une des SUes du prince Frédéric-Charles,
est parti pour Berlin.
Londres, le 26 novembre.
Le .Pst'~ .W
dre à Lahore pour conférer avec lord Lytton sur
l'attitude ide la Russie en Chine, relativement à
Kachgar.
Un télégramme de Lahore, adressé au S<~
On télégraphie de Berlin au M~M
« A Saint-Pétersbourg, on croit que l'émir de
l'Afghanistan se réfugiera a.Hérat si son armée
est mise en déroute.
& En outre. le bruit court que le corps du gé-
néral Lamakine n'est qu'à 10 ou t2 milles de
marche de Hérat.
BomSày, le 26 novembre.
Le Fto~M~ annonce que la première brigade de
la colonne de Eurum est arrivée à Arzarpir, et
la seconde brigade à Abnandshana, L'avant-garde
est à moitié chemin du fort Kurum.
L'état sanitaire des troupes est excellent.
Constantinople, le 25 novembre, soir.
L'Assemblée bulgare, composée d'évëques, de
fonctionnaires et de notables, est convoquée à
Tirnova pour le 27 décembre. EHe achèvera l'éla-
boration des lois organiques et nommera ensuite
un prince de Bulgarie.
Saint-Pétersbourg, le 26 novembre.
Les dinérens départemens du Conseil de l'Em-
pire ont commencé la discussion des propositions
du ministre des finances, relatives aux nouveau~
impôts.
Madrid, ie 25 novembre.
Ordre a été donné aux gouverneurs des pro-
vinces d'expulser les rétngiés socialistes alle-
mands et des autres nationalités, qui ne seront
pas dignes, par leur conduite, de l'hospitalité qu'on
icuraccorde.
Saragosse, le 25 novembre.
De nombreuses arrestations ont été opérées ici
à la suite de la découverte d'un complot tendant
à troubler l'ordre public.
Le gouvernement a ordonné des mesures éner-
giques.
Valladolid, 1& 25 novembre.
Le gouverneur civil a interdit la vente du jour-
nal français,~ jP~t~~roM~, parce qu'il est in-
titulé Journal républicain, et que ce titre est v
opposé a la forme du gouvernement espagnol.
Le mot restera. Il a~fsdH
aux élections prochaines. Ze Mm~
Mo~ s'y .montrera, nous l'espérons, dans
toute l'impuissance de son action discor-
dante, dans toute la 'vanité de ses préten-
tions multiples et inconciliables.
On n'est pas un parti si on n'a pas un
nom. Un parti c'a pas le droit de prendre~
un nom s'il n'est composé de groupes qui,
différens en quelques points, s'accordent
pourtant dans un même principe et mar-
chent à un même but. C'est ainsi que les
nuances qui composent le parti républi-
cain ne font obstacle ni & son homo-
généité fondamentale ni à son bon accord.
Le principe libéral est l'inspiration com-
mune,– la forme républicaine, comme
étant la seule qui réponde désormais aux
vœux et aux besoins de la France mo-
derne, est le but de plus en plus marqué
au patriotisme et à la raison de tous.
M. Dut'aure l'a dit, le jour où il a ré-
pondu si victorieusement à M. de Four-
tou « Noua sommes les représentans de
"ce principe libérât qui, depuis 1814, a
toujoufs trouvé des organes dans nos
H Â~~e~iMëee. A ces principes libéraux
B que nos pères n~us ont transmis, ~M~
s ~[~MM y~K ~'OMc~'a~e~ ~M-
)~ ~c~M telle qu'elle a été établie par la
') Constitution de 187H. Nous sommes
D des républicains libéraux. »
Voilà, aussi, nous, ce que nous sommes 1
Mais vous, ~M~ ~QMM Maux élections sénatoriales avec trois dra-
peaux, celui de l'ancien régime, celui du
césarisme, et un troisième qui se dit va-
guement « constitutionnel )) pour ne pas
s'appeler libéral; vous qui, réunis
pour renverser le gouvernement de v.otre
pays, ne profiteriez de votre victoire que
pour le livrer à la guerre civile sous vos
trois bannières réciproquement ennemies
non, vous n'avez pas de nom dans la
langue des partis Il faut que les électeurs
du S janvier le sachent bien: vous êtes
des anonymes Ceux qui prendront vos
candidats ne sauront pas ce qu'ils pren-
dront nous. ne le saurez pas vous-
mêmes.
Vous avez beau protester contre cette
qualification négative que vous a infligée
le 'ïCînistre ~de la justice si vous n'êtes
pas un parti sans nom, dites donc ce que
vous êtes, et parmi quels noms il iaut
choisir le vôtre Si vous êtes une énigme,
aidez-nous à. la deviner.
Vous refusez successivement tous les
noms qu'on vous donne, suivant qu'on
vous considère sous une face ou sous
une autre, ou vous les acceptez en vous
moquant
Je auis oiseau; voyez mes ailes.
Je suis souris; vivent les rats!
Vous appelle-t-on le parti de l'ancien
régime? « Fi d'un tel nom disent les
césariens. Nous sommes des modernes.
Loin de repousser le suffrage universel
dont le comte de Mun faisait récemment
si. bon marché, nous sommes prêts à
montrer, à la première occasion, com-
ment nous savons jouer de cet instru-
ment. Eh bien, soit Vous êtes des bo-
napartistes. A Dieu ne plaise répon-
dent les chevaliers du roi légitime. Nous
avons combattu, sans trop nous compro-
mettre, le premier Bonaparte et même le
second. Nous ne voulons pas du troi-
sième, e–Quant au groupe qui se dit
constitutionnel, ni les légitimistes ni les
césariens ne s'accordent avec lui sur le
sens' de la Constitution qu'il faut servir,
et lui-même, le groupe des pseudo-consti-
tutionnels, n'est pas bien sûr que c'est la
Constitution de 187.5 qu'il faut aimer.
Seigneur, j'ai fait des rois, et n'ai pas voulu l'être!
Le groupe constitutionnel veut bien
faire des sénateurs bonapartistes mais
bonapartiste, il ne veut pas l'être. Es-
sayez, dans une pareille conSision, de
marquer pour les électeurs du 5 janvier
la voie qu'ils doivent suivre! Aucun des
groupes qui forment la coalition ne sup-
porté d'être baptisé par l'un ou l'autre de
ses alliés. Ils sont tous Jes trois, relative-
ment l'un à l'autre, de vrais hérésiarques,
des damnés à. tour de rôle dans lacom-
munion de leurs associés d'un jour.
Mais s'ils ne peuvent ni n'osent se
nommer eux-mêmes de l'un de leurs trois
noms, s'ils n'ont en réalité d'opinions
que celles qu'ils dissimulent, et de tacti-
que que celle de cacher leur jeu, s'ils ré-
digent en comité secret des programmes
qu'ils n'ont pas le courage de signer,
pourquoi se révoltent-ils contre les noms
que la polémique est bien ob~gée parfois
de leur donner? Sont-ils des réaction-
naires ? Rappelons-nous avec quelle vi-
vacité un des leurs, M. Robert Mitchell,
protestait récemmeut, au nom des prin-
cipes de 89, contre un des confesseurs les
plus ardens de la contre-révolution.
Oui, la contre-révolution! elle est de-
venue un, parti qui ose s'avouer à la iacé
du pays, un siècle après 89! Elle est un
parti qui a le front de dire à la tribune
du Parlement français et de se faire répé-
ter dans un Manifeste signé d'un préten-
dant «que l'avenir est aux hommes de
a foi. ne craignant pas de dire en face
aà la révolution triomphante ce qu'elle
a est dans son essence et son esprit, et à
a eoM~co~MM ce ~N (~M MM. a?MM'6 de ~M~M~ ~'<
S'ils ne sont pas la réaction, les hom-
mes du parti sans nom sont-ils la con-
servation puisqu'ils s'appellent, ne sa-
chant comment'se distinguer des républi-
cains, le parti conservateur? Conserva-
teur de quoi? On ne conserve que ce qù~
existe? Est-ce la légitimité qui existe? Le
représentant de ce principe pourra vivre
longtemps; son principe est mort, « së-
a ché, comme dit le poète, jusque dans
» ses racines. Est-ce l'empire qui
existe? Oui peut-être, dans les colonnes du
.P~ et dans les espérances enflam-
mées de quelques énergumènes. Est-ce là
vivre, au sens véritable du mot ? Est-ce
une autre forme de la monarchie, la forme
élective et parlementaire, est-ce celle-là
que les constitutionnels veulent « conser-
ver ? H Que n'ont-ils pas fait depuis cinq
anp pour lui fermer l'averni'? Ne se sont-
ils pas associés, après et avant le 16 mai,
dans le Sénat, aux élections, partout et
toujours, à ceux qui pendant dix-huit ans
ont combattu, calomnié, ébranlé cette
royauté libérale, tombée à la 6n en
partie sous les efforts de leurs al-
liéa d'aujourd'hui ? Peut on se dire
conservateurs dé cette forme de la
monarchie quand on subit de pareilles
alliances? L'étaient-ils, ceuxj qui don-
naient le conseil d'aller désavouer, à
Frohsdorf, les principes sur lesquels le
trône de Juillet était fondé? Et est-ce no-
tre faute à nous, qui nous sommes ralliés
au gouvernement de la France républi-
caine, si cette autre monarchie, celle que
nous avons aimée et servie si longtemps,
a cessé non seulement d'exister, mais d'ê-
tre possible? Est-ce notre faute si les
hommes éclairés et distingués qui se di-
sent conservateurs parce qu'ils s'atta-
chent à des débris d'un passé irréparable
sont condamnés à évoquer des fantômes
et à poursuivre des chimères?
Réactionnaires, oui, nous vous laisse-
rons au besoin ce nom, s'il vous en faut
un absolument –conservateurs, jamais 1
C'est nous qui le sommes par toutes les
raisons que M. Dufaure vous a données,
non pour vous exclure du parti politique
auquel il appartient et qui est ouvert
à tout le monde, mais pour vous mon-
trer qu'il n'y a de paix possible, d'hon-
neur possible, de prospérité possible,
de conservation possible dans notre
pays, après de si longues épreuTes~ que
sous le drapeau qui a survécu à tous les
autres, celui de l'ordre social, fondé sur
la liberté politique et la souveraineté par-
lementaire. Ce drapeau, il a été fièrement
déployé et virilement porté à la tribune
nationale le 18 novembre dernier par le
président du conseil des ministres. Qu'il
soit le guide et l'inspiration des électeurs
sénatoriaux le S janvier!
L'article 18 du traité de Berlin stipu-
lait qu'immédiatement après rechange
des ratineations, une commission euro-
péenne serait chargée d'élaborer, d'accord
avec la Porte-Ottomane, l'organisation de
la Roumélie orientale, et qu'elle au-
rait à déterminer, ?? <~M
~'butions du gouverneur général, ainsi que
le régime administratif, judiciaire et fi-
nancier de la province, en "prenant pour
point de départ les différentes lois sur les
vilayets, et les propositions faites dans la
huitième séance delà Conférence de Cons-
tantinople. Nous nous sommes reportés au
protocole de cette séance tenue le 15 jan-
vier 1877, et dans laquelle le marquis de
Salisbury, au nom des représentans des
puissances garantes, a posé les principes
qui devaient régir l'organisation future
des provinces ottomanes. Il importe de
les rappeler ici D'abord, ces provinces
devaient avoir des gouverneurs généraux
nommés pour les premiers cinq ans par
la Porte, avec l'agrément préalable des
puissances. Les provinces devaient être
divisées ensandjaks, aveçdes mutessarifs
nommés par la Porte, sur la proposition
des valis, pour un terme fixe et en can-
tons (nahiés), dé 5 à 10,000 habitans, avec
des autorités cantonales librement élues
par les populations dans chaque com-
mune, et compétentes pour toutes les ques-
tions touchantlesintérêts du canton. Des as-
semblées provinciales devaient être élues,
pour un terme de quatre ans, par les con-
seils cantonaux, avec mission d'établir le
budget de la province et de nommer les
conseils administratifs provinciaux dont
les valis auraient à prendre l'avis dans
tous les cas dépassant l'application pure et
simple des dispositions légales et réglemen-
taires. Les assemblées provinciales et les
conseils cantonaux devaient être chargés
de la répartition et de la perception des
contributions, sauf les douanes, postes et
télégraphes, les taxes sur les tabacs et
spiritueux, et la régie.
En ce qui concerne la justice, la Confé-
rence demandait qu'elle fût réorganisée
dans le sens d'une plus grande indépen-
dance des magistrats les juges des tribu-
naux civils et criminels devaient êtrp
nommés par les valis, mais avec l'assen-
timent du conseil administratif; les mem-
bres de la Cour d'appel seraient à la no-
mination de la Porte, mais sur la propo-
sition de;s valis. La publicité des séan-
ces et l'enquête judiciaire seraient obli-
gatoires. Enfin, la Conférence établissait
'I~
les principes suivans i" i entière 11-~
berté de culte 2" l'usage de la langue de~
chaque pays dans les tribunaux et dans
l'administration, concurremment avec la
langue turque ~'interdiction absolue
de l'emploi de troupes irrégulières et la
formation d'une milice et d'une gendar-
merie composées de chrétiens et de mu-
sulmans proportionneltement à la popu-
lation, avec des otSciers subalternes nom-
més par les gouverneurs généraux. Nous
laissons de côté plusieurs autres clauses
moins importantes.
Tels étaient les principes posés dans la
huitième séance de la Conférence de Con-
stantinople, et qui devaient, comme nous
l'avons; dit plus haut, servir de base aux,
travaux de la commission européenne, j
Celle-ci a déjà laissé passer le délai de
trois mois qui lui était imposé par l'ar~
ticle 18 du traité de Berlin, puisque les
ratifications de ce traité, y compris celle )
de la Turquie qui n'est venue qu'en
dernier lieu, étaient accomplies avant le <
20 août. Des difficultés imprévues ont ]
entravé l'oeuvre de la commission. La
Russie a tout intérêt à prolonger le ré- ]
gime provisoire auquel est actuellement ]
soumise la Roumélie orientale. La prolon- ) 1
gation de cet état de choses n'a d'autre
but que de ~M% ou, si l'on aime
mieux, de ~~M~' cette province, <
a6n de rendre plus facile, sinon in-
évitable, son assimilation complète avec
la Bulgarie telle que l'a dénnie le traité
de Berlin ce qui amènerait tout sim-
plement le retour à la grande prin-
cipaaté bulgare du traité de San-Ste-
fano. Aussi se trouve-t-il dans la com-
mission européenne deux opinions et
deux partis bien tranchés. Les uns in-
sistent pour que l'administration actuelle
de la Roumétie, qui est entre les mains
des autorités militaires russes, soit im~-
m.édia.tement remise, en vertu du traité
de Berlin, à un gouverneur général nommé
par la Porte; ils prétendent avec raison
que ces autorités n'ont plus actuel-
lement de base légale. D'autre part,
la Russie ne se hâte pas de mettre fin à
cet état provisoire qui sert trop bien ses
intérêts, et elle paraît soutenue sinon
encouragée par le commissaire allemand.
Cette situation a uni par éveiller la juste
inquiétude de la Porte, et, pour en sortir le
plus tôt possible, elle vient de tracer un pro-
gramme d'organisation administrative pour
la Roumélie orientale. Ce projet, à l'éla-
boration duquel sir Austin Layard ne
semble pas avoir été étranger, a été pré-
senté ces jours-ci par les délégués de la
Porte à leurs collègues de la commission
européenne. En voici les principaux
traits La province de Roumélie orientale
sera divisée en sandjaks (districts)
cazas (arrondissemens), nahiés (can-
tons), et kura (communes). Elle aura
un gouverneur nommé pour cinq ans
par la Sublime-Porte, avec l'assenti-
ment des puissances, conformément à l'ar-
ticle 17 du traité de Berlin; il sera assisté
d'un secrétaire général, également nommé
par la Porte. L'administration générale de
la. province sera divisée en sept dé-
partemens ~département de la correspon-
dance, terme vague qui doit s'appliquer
probablement à ]a direction générale des
anaires 2° justice 3° Snances 4° travaux
publics et itnpôt foncier S* agriculture et
commerce; 6° domaine impérial; 7" contri-
butions indirectes. A la tête de chacun de
ces départemens, sera placé un directeur
nommé par le Sultan, et ces directeurs,
avec le secrétaire général, formeront le
conseil administratif chargé de proposer
à la nomination du gouverneur général,
suivant leurs départemens respectifs, tous
les fonctionnaires ou employés, autres
que ceux dont le choix doit être laissé à
l'élection populaire.
En dehors de ce conseil administratif,
il sera institué un conseil général dont
les deux tiers seront nommés au scrutin
par la population à raison de trois mem-
bres par caza, et l'autre tiers par le gou-
verneur. Les membres de ce conseil
élus par les cazas seront renouvelés
par moitié tous les deux ans. Il aura pour
attributions la discussion et l'adoption
de toutes les mesures présentées par le
gouverneur général. le projet ne dit
point qu'il ait le droit de les rejeter, le
vote du budget provincial, la délibé-
ration sur toutes les mesures concernant
l'agriculture, les travaux publics, le com-
merce et l'instruction; il se réunira
chaque année, une seule fois, pour une
session de deux mois au plus, mais le
gouverneur général pourra le convoquer
ëxtraordinairement; ce dernier aura aussi
la faculté de le dissoudre avec l'assenti-
ment de la Porte, mais à la condition d'en
constituer un nouveau dans le délai de
six mois. Voila, ce qui concerne le gou-
vernement central de la province.
En ce qui concerne les administra-
tions locales à divers degrés, chaque
sandjak sera administré par un mutes-
sarif assisté d'un conseil administratif
dont les attributions seront analogues
à celles du haut conseil administra.-
tif de la province. De même, à la tête
de chaque caza, sera placé un kaïmakam,
nommé par la Porte sur la présenta-~
tion du mutessarif, comme celui-ci sur
celle du gouverneur général. Quant aux
nahiés où cantons, ils doivent être
divisés en trois classes la première
ayant un mudir, sorte de sous-préfet, et
un juge de paix nommés par les autorités
supérieures, et un maire élu par les habi-
tans pour quatre ans; la seconde, un juge
de paix et un maire, ce dernier remplissant
les fonctions de mudir; et la troisième,
seulement un maire, réunissant les attri-
butions de maire, de juge de paix et de
mudir. Tous les fonctionnaires du nahié
seront assistés par un conseil municipal.
En6n, chaque karié (pluriel kura) ou
commune aura a sa tête un moukhtar élu
par les habitans.
L'administration judiciaire est réglée de
la manière suivante Dans chaque nahié,
un tribunal composé du juge de paix et
de deux assesseurs; dans chaque sand-
jak, un tribunal supérieur composé de
trois chambres civile, commerciale
et criminelle, jugeant les appels
des tribunaux de nahiés enGn,
une haute Cour d'appel siégeant à
Philippopoli, et composée également
des trois mêmes chambres. Conformé-
ment au principe posé dans la Confé-
rence de Gonstantinople dulSjanvierl877, `'
les séances de ces Cours serpntpubliques;
les témoignages seront reçus sans distinc-
tion de races et de religions; les senten-
ces xendues en langue turque, mais avec
cette condition que, si l'une des parties
est grecque ou bulgare, elle en recevra
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