Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-10-17
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Description : 17 octobre 1878 17 octobre 1878
Description : 1878/10/17. 1878/10/17.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ÉDITION DE PARIS.
JMWAL DES DEBATS
MLmMES tt DTTtRttMS
~Bm! ~~CMRE
.3878_
ON S'ABONNE
rue des PrStres-SaintGermain-l'Auxerrois, 17.
~RtX BE < L Ano~EMEKiT
` ,Trois mois.~ f~it mois. Un an.
-T~ria.r: 18 Ïr. 36 fr.. v 72 fr.
"Dëpàrtemens. 20fr. fI'. 40 .fr, 80fr.
Umon postale
européenne. 2ifr. 42 fr. 84 fr.
–d'outre-mer. 24 fr. 48 fr. 96 &.
Les abonnemens partent des l" et i6 de
chaque mois.
farta, nn ncunero 90 eemt.
JMpartentèMS, nmnnmtéro X5 cent.
Ïn iLentton, apply to Cawie and C°, foreign
newspapersomce,l7,Greshamstreet, G. P.C.;
NtM. BeMzy, BE. C< London, MM. W.-M. Smtth et Sten,
~86,Strand,'W.C.?oBdoI~.
A Bruxelles, &0/i<<:eleine, dans les kiosques et..dans les bibUptb~y
ques de gares de chemins de fer belges.
m!M i7 MTOME
1878
ON S'ABONNE
· en Belgique, en Ita)ie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Maroc et de la. Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payabte à Paris ou do
mandats-poste, soit internationaux, soit français,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable a Paris..
LÈs annonpës sont reçues
~i'z'mMS~f&Meh'8. placedela Bourse,
etaubm'eauduMtURJWA.t.;
~lesdoiventtoujoursëtre agrôëesparlarédaction. <
PAMS
MERCREDI M OCTORRE
L'heureuse issue des négociations entre
le gouvernement anglais et le gouverne-
ment français au sujet des affaires d'E-
gypte semblerait au premier abord devoir
'contenter tout le monde. Les deux pays
se sont fait des concessions mutuelles, et
l'accord auquel ils pont arrivés est aussi ho-
Rorableetaussiprécieuxpour l'un que pour
l'autre. Gomme on l'avait annoncé depuis
iongtemps, c'est M. de Blignières qui sera
appelé à occuper le poste de ministre
des travaux publics, et, pour donner à
ses attributions une importance en rapport
avec les intérêts de la France en Egypte,
on y comprendra les canaux, les irriga-
tions, les chemins de fer et les ports. Il
sera fait néanmoins exception pour le port
d'Alexandrie, sur lequel l'Angleterre a
tenu & conserver une autorité que nous
iui avons laissée avec bonne grâce, étant
bien sûrs de n'avoir rien à craindre
d'un pays dont les principes commer-
ciaux sont les mêmes que les nôtres.
Certains journaux français reprocheront-ils
cette concession au ministre des anadres
étrangères? Nous ne le pensons pas,
quoiqu'ils fassent peut-être autorisés à le
faire par l'exemple du ;Z'MK~ qui con-
sacre aujourd'hui son leader àse plaindre
vivement des prétentions de la France et
à déclarer avec amertume qu'elles ont
complètement compromis l'œuvre de la
réforme égyptienne. Nous ne voudrions
pas attacher trop d'importance à l'article
du ~MMM. On croit, en général, que le
joarnalde la Cité traduit fidèlement les
mouvemens de l'opinion publique an-
glaise mais nous avons eu l'occa-
sion de constater qu'il cherche près-
que aussi souvent, par une inspiration
pins. ou moins spontanée, a les pro-
duire qu'à lesrepBoduire.Ii faut pourtant 'j
reconnaître qu'en cette circonstance le
j~jMM a su faire vibrer une corde très vive
de !a sensibilité anglaise car les journaux
de Londres qui lui répondent et qui criti-
quent son article ne peuvent pas s'empê- j
cher eux-mêmes de blAmer « les -appré"
hensions et les jalousies s de laFrance en- 1
vers leur paya. Il paraît que nous J
sommes « très irrités, très échauSés a sur
la question égyptienne, et que nous avons
laissé éclater dans les négociations un
« amour-propre » assez maladroit. La ¡
presse anglaise a d'ailleurs l'habitude de 1
nous reprocher la susceptibilité excessive (
que nous montrons toujours dans nos rap- (
ports avec l'Angleterre. On se rappelle
sans doute combien elle a paru étonnée
de l'impression que la convention angle-
turque du 4 juin a produite parmi nous.
Eh quoi la France pouvait être surprise,
et même un peu froissée de voir le gbu-
'vernement anglais prendre Chypre sans
la prévenir et s'emparer du protectorat (
de l'Asie-Mineure sans se tourmenter 1
le moins du monde « des intérêts sen- (
timentauxM que le peuple français a (
conservés dans ces contrées depuis des i
siècles arrosées de son sang, fécondées
de ses richesses, imprégnées de son es- t
prit et de ses traditions! Un sentiment (
aussipeunaturelsemblaittoutafaitétrange (
aux mêmes hommes qui avaient applaudi
naguère les paroles menaçantes de c
lord Pahnerston protestant avec colère (
contre l'annexion régulière et si longue- 1
ment préparée de la Savoie et du comté c
de Nice à la France. I)s eh étaient près- l
que scandalisés, et peu s'en est fallu (
qu'ils ne nous accusassent d'ingratitude i
sous prétexte que nous ne prenions pas ï
une~pài't assez vive au succès diploma- l
TEmETON M mm MS DEBATS
DU 17 OCTOBRE 1878.
EXPOSÏTIOK UMVERSEM.E <"
XII.
CNEMtSS t~Ë fEH.
t.es frètes eemttmMa
Après la vitesse et le confort, la sécu-
rité li est évident qne les chances et la
gravité des collisions augmentent à me-
sure que le tra6c s'accroît, que le maté-
riel devient plus pesant, que l'on admet,
pour le tracé des lignes, des pentes plus
accentuées, et, pour les trains, des vitesses
plus grandes. Il fallait donc se préoccuper
tout particulièrement de multiplier dans
la'même proportion les moyens les'plus
propres à éviter les accidens. L'atten-
tion des ingénieurs s'est naturellement
portée avant tout sur l'emploi de freins
nouveaux et puissans. permettant un ar-
rêt rapide sur le plus petit parcours pos-
sible. Aussi, depuis quelques années on
a mis l'essai, notamment en Amérique
et en Angleterre, uh certain nombre de
freins très~ ingénieux. On en trouvera plu-
sieurs types au Champ-de-Mars. Nous
nous proposons, d~ns cette esquisse, de les
examiner sommairement, en limitant
!i) FoM- teVM<2
i"ocMbM.
tique (Mut tM étaient si justement Sers.
Cettc~jMMe de naïveté égoïste de nos
voisins ne nous cause, ils peuvent en être
convaincus, aucun mécontentement, et, si
nous la relevons, c'est parce qu'elle forme
un trait original et instructif de leur ca-
ractère. L'article du 7'MMM mérite sous ce
rapport quelque attention. N'est-il pas cu-
rieux de voir le journal de la Cité mani-
fester une sorte de surprise indignée en
présence de ce qu'il appelle les « ambi-
tions injustes a de la France? On dirait
que nous avons cédé à une vanité dépla-
cée, à un désir orgueilleux de faire
étalage de notre puissance, lorsque
nous avons sollicité l'entrée d'un de
nos compatriotes dans le cabinet égyp-
tien, et surtout lorsque nous avons de-
mandé que le ministre français jouît d'une
autorité sérieuse et ne fût pas un simple
comparse à côté de Nubar Pacha et de
M. Rivers Wiisou. Le ~MMM insinue, en
passant, que nous pourrions bien avoir,
en Egypte comme en Asie-Mineure, des in-
térêts « uniquement sentimentaux'); puis il
se plaint longuement de l'ardeur avec la-
quelle nous avons toujours défendu ces in-
térêts. Croirait-on, par exemple, qu'après
avoir évacué l'Egypte inutilement conquise
par les victoires de Bonaparte et de Klé-
ber, nous avons mis un « soin jaloux a à
surveiller les autres puissances et à les
empêcher de s'y établir à' notre place ? `t
Une susceptibilité au«si exagérée s'ex-
plique difficilement. Plus tard, « quand
o l'Egypte est devenue la route de
H l'Inde grâce au percement de
M l'isthme de Suez H, nous avons
tourné notre vigilance du côté de l'An-
gleterre, ce qui, à coup sûr, était encore
une preuve de jalousie bien mal justifiée.
Avions-nous le droit de nous préoccuper
de l'avenir d'une route commerciale et
militaire que nous avions creusée de nos
mains et de nos capitaux, en dépit des
protestations emportées de lord Patmers-~
ton? Lejr~MMexagère cependant nos torts
si nous n'avons jamais perdu l'Egypte de
vue, nous n'avons pas éprouvé ces crain-
tes continuelles qu'il nous prête sur les
projets de l'Angleterre. Nous savons très
bien que, dansées dernières années en
particulier, le cabinet anglais a re-
poussé tous les tentateurs qui l'ont
engagé à mettre la main sur le ca-
nal de Suez; nous l'avons déclaré ici
même à différentes. reprises nous
avons parlé avec confiance des promesses
rassurantes que nous recevions de Lon-
dresetquenousaviona toujours considérées
comme absolument sincères. c< II y a deux
H ans, dit le 7'MM~, le gouvernement alle-
B mand nous a adressé de nouveau une sem-
B blable suggestion, et, quoiqu'elle fût ac-
Hcompaguée d'une offre qui équivalait aune
f promesse d'alliance défensive, le cabinet
a de lord Beaconsneld l'a énergiquement
a rejetée. H Nous n'ignorions pas ce
détail, et ceux qui ont suivi nos polé-
miques surles aSaires d'Orient n'ont point
oublié~ avec quelle sincérité nous avons
constamment refusé d'ajouter la moindre
foi aux prophéties des alarmistes qui-
nous annonçaient sans cesse que l'Angle-
terre consentirait au partage de la Tur-
quie afin de prendre l'Egypte pour sa part
du butin.
Nous avons toujours cru à la bonne foi
de l'Angleterre; nous ne lui demandons
qu'une choseënretour, c'est de croire éga-
temeht à la nôtre. L'article du ~MM tend
d'un bout à l'autre à démontrer que la.
présence d'un ministre français dans le
cabinet égyptien sera pour ce cabinet
une cause de division et d'impuissance.
3i Nubar TPacha et M. Rivers Wilson
étaient restés seuls en face du khé-
~3ette revue aux appareils qui ont déjà
fait leurs preuves soit à. l'étranger, soit
en France.
Casait qu'il n'y a pas bien longtemps
encore H fallait quelquefois près d'une
înînute pour qu'un train un peu lourd
épubât sa vitesse. On n'obtenait Farrêt
complet qu'après un parcours de 800 à
1,200 mètres. Le tender, le wagon de
queue portaient un frein à vis d'une
manœuvre as~ez longue. Le mécanicien
sii&ait aux freins, c'est-à-dire qu'il pré-
venait les agens d'avoir à serrer les freins.
Le signal pour appeler l'agent exigeait
du temps dû temps encore pour que
i'agent tournât la manivelle, pour que les
organes de transmission entrassent enjeu
du temps pour appliquer les sabots con-
tre les jantes des roues! Or, une seconde
en'exploitation de chemin de fer comme
en navigation a une valeur énorme.
En une seconde un express fait ses
20 mètres une seconde de moins, et une
collision pourrait être évitée. Les freins à
main manquent de rapidité et de puis-
sance Oh né peut mettre un frein et par
conséquent un homme à chaque voiture;
on n'enraye ainsi qu'une partie du train,
et, il faut bien le dire, les hommes em-
ployés à ce service sont assez disposés à
s'endormir et obéissent rarement au sif-
Set de là machine. M devenait indispen-
sable, avec l'accroissement de vitesse, de
mettre dans là main même du mécanicien
l~moyen d'arrêter directement le train en
supprimant touHntermédiaire.
C'est dans cette intention que furent
combinés les freins à chaîne de MM. Eber-
lain, Clarke, Webb, etc. Les freins, par
un mécanisme assez simple, étaient com-
dive, ils auraient eu une grande force
pour résister à toutes les tentatives de
retour vers les anciecs abus. Mais du mo-
ment que M. de Blignières'vient prendre
place à côté d'eux, tout est compromis,
les réformes courent les plus grands ris-
-ques, l'avenir de paix et de progrès que
la soumission du vice-roi avait fait entre-
voir à l'Europe est indéfiniment ajourné.
En effet, si le cabinet perd ce que Nubar Pa-
cha regardait comme l'élément principal de
sa force, c'est-à-dire l'homogénéité, le
khédive peut espérer de profiter des dis-
sensions des ministres et manœuvrer
habilement entre les rivaux, de manière
à faire triompher ses propres volontés.
Le plus sûr résultat des jalousies et
des soupçons de la France sera donc
un malheur irréparable pour tous les
créanciers de l'Egypte. Ce raisonnement
serait inattaquable si le ~~M pouvait
nous expliquer pourquoi M. de Blignières
se mettrait en opposition avec M. Ri-
vers Wilson, ou pourquoi M. Rivera
Wilson serait en désaccord avec M. de
Btignières. La FaM ~M marque justement que les intérêts an-
glais et les intérêts français sont abso'u-
ment les mêmes en Egypte. Elle va plus
loin « Aucun pays en Europe, dit-elle,–
pas me me l'Angleterre,–n'est aussi vive-
a ment intéressé que la France au ferme
a établissement et à l'efficacité sérieuse
H du nouveau régime en Egypte, par
a cette simple raiaon qu'aucun pays
a n'a une plus grande quantité de titres
a de la Dette égyptienne répandue dans
a sa population. M. de Blignières est donc
a plus vivement intéressé encore que
a M. Witson lui-même a garantir les
a droits des créanciers du khédive. » Et
la JPaK J~M 6'le représentant de la France en Egypte
n'aura jamais l'idée de combattre les
projets qu'a préparés le représentant de
l'Angleterre pour relever les finances dé
l'Egypte et pour assurer le paiement de
sa dette. Nous ne voyons pas non plus
sur quel point un conflit éclaterait
entre eux. Puisque le 7'MK6.? admet que
M. Rivers Wilson sera toujours en har-
monie avec Nubar Pacha, pourquoi n'ad-
mettrait-il pas qu'il le sera égale-
ment avec son confrère français? Il y a
certainement entre eux une plus grande
communauté de principes, d'idées, d'édu-
cation politique, de sentimens et d'inté-
rêts. M. Rivers Wil~on et M. de Blignières
seront unis par les liens les plus solides
dans une œuvre où tout doit les rap-
procher, et peut-être cette union ne
leur sera-t-elle pas toujours inutile pour
vaincre les résistances qu'ils pourraient
rencontrer autour d'eux. Ces deux hom-
mes d'Etat européens formeront en quel-
que sorte le lest du cabinet égyptien; ils
lui donneront le caractère qu'il doit pren-
dre et garder. C'est contre eux que vien-
dront se briser les enbrts du vice-roi pour
ressaisir le pouvoir absolu qu'il n'a peut-
être pas abandonné sans arrière-pensée. Il
pourrait être tenté de s'appuyer sur la
France pour combattre les 'plans de
l'Angleterre si l'Angleterre seule était
représentée dans son gouvernement mais
il ne lui restera plus qu'à se soumettre
lorsqu'il verra constamment la France
et l'Angleterre travailler côte a côte
dans son ministère. Nous renvoyons
au ~M~M ses accusations de « soup-
çons injustes et de jalousie déplacée, »
Pour nous servir de son propre mot,
la « légitime satisfaction » obtenue par
notre gouvernement, loin de faire cou-
rir aucun risque aux réformes égyp-
tiennes, est un nouveau gage que ces
réformes seront résolument appliquées et
mandés par une chaîne qui aboutissait à
la locomotive après avoir passe sous les.
voitures. Le mécanicien, en tirant sur
la chaîne, déterminait le calage absolu
des rauea. Ce système amenait des se-
cousses violentes achaque arrêt, et sou-
vent aussi des ruptures d'attelage. On
l"a généralement abandonné. On eut
recours à un procédé beaucoup plus
simple et bien plus ingénieux. On
songea tout bonnement à renverser
la vapeur dans les cylindres des loco-
motives. La machine, marchant immé-
diatement à contre-vapeur, arrêtait eMe-
même les voitures. Ce procédé est assez
puissant. L'expérience a montré qu'il ne
se produit aucune secousse à l'arrêt et
aucune détérioration des organes de la
machine. Malgré ses avantages, on n'em-!
ploie pas la contre-vapeur en service cou-
rant. Les mécaniciens ont contre elle un
préjugé et ils ne la considèrent guère que
comme un frein de détresse. Du reste, le
renversement de la vapeur n'évitait pas
l'emploi simultané des freins à main et ne
constituait pas une solution complète du
problème.
La première solution réellement prati-
que nous est venue du pays par excel-
lence des inventions de l'Amérique; non
pas que l'idée première soit neuve, elle
avait été déjà indiquée àplusieurs reprises
en France (2); mais nos Compagnies n'ai-
-(2) Dès <860, MM. Verdat du Tremblay et Mar-
tin. ingénieurs civils à Rouen, indiquaient dans
plusieurs brevets le principe des freins qui se-
ront décrits et qui passent pour avoir été inven-
tés en Amérique. Le premier frein à air com-
primé de'Westinghouse elle frein à vide de
Smith ont été décrits par ces ingénieurs, même
avec 'certains perfectionnemens q~. sont yenas
depuis de l'étranger.
qu'elles ouvriront & l'Egypte et aux créan-
ciers de l'Egypte l'avenir prospère qu'on
leur a promis.
BOURSE DE PARIS
CMtmre te 16 te 16 «M*oe. B~ttoe.
<$?
Comptant. 74 M )/2 7480.271/2
Fin cour. 74 60 746* S.
S 0/0
Amortissable.
Comptant. 77 !!S. 774S.10.
Fin cour. 77 M 7740 /10..
At/eo/o'
Comptantl057S.<' !M.. .78
&0/W
Comptante 50 .«2 M.
Fmcour.n2M.H2S2t/2 2i2 2
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt S 0/0. uzfr. 6S, 67 )/2, 6i 1/4.
30/0. 74fr.70,67~2.
3 0/0 amortissable. 77ir.S5.52 1/2.
SO/t~turc. 10fr.60,8S,C5..
Banque ottomane.. 46~fr..46~fr.37.
Florins (or). 603/8, )/2.
Hongrois 6 0/0. 711/2.
Egyptiennes 6 0/0.. 278 fr. 75, 279 37, 278 121/2.
Chemins égyptiens. 357 fr. SO, 3S8 fr. 75.
Notre correspondant de Berlin nous
adresse le télégramme suivant
« Berlin, le 16 octobre, 10 h. 10 m. soir.
N A l'exception des paragraphes 6 et 10 con-
cernant la suppression des imprimés pério-
diques, et du paragraphe 16 relatif à l'expul-
sion et à l'internement des détinquans, la
loi a été votée en seconde lecture à peu
près telle que la commission l'avait amen-
dée et pour une durée de deux ans et
demi. Son adoption définitive dépend main-
tenant des conservateurs. Le chancelier refuse
de se prononcer dun côté ou d& l'autre, a Je
"ne m'en môle plus. dit-it; arrangez-vous.
Ce serait là son dernier mot. Mais son grand
discours et ceux du comte Eu'enburg ne
laissent guère de doute sur ce point le gou-
vernement acceptera la loi amendéa par la
commission, et âpres les concessions qui ont
déjà été faites il nu poussera pas les Hbéraux-
nationaux dans leurs derniers retranchemens.
C'est donc aux conservateurs qu'il appartien-
dra de l'exécuter en troisième ~lecture. Les li-
béraux-nationaux leur faciliteront la transac-
tion en admettant quelque .modification de
termes insignifiante, et la loi, parachevée et
votée en entier vendredi ou samedi, n'aura
plus besoin, pour entrer en vigueur, que de
l'assentiment du Bundesrath, qui n'est qu'à
moitiécontent des changemens qu'elle a subis,
comme on a pu le voir aujourd'hui d'après
les déclarations du ministère saxon. a
T~MgMpMe p~tTée.
{Service télégraphique de l'agence Haras.)
Rome,Iei6octobre.
On assure que les bases premières des négo-
ciations entre le Vatican et l'AUemagne ont été
complètement abandonnées par suite de l'attitude
des députés du centre an Heichstag. Toutefois,
d'autres bases moins radicales ont été substi-
tuées au large plan d'ensemble du début.
On réglera autant que possible selon les lois
actuelles les rapports entre l'Eglise et l'Etat,
do façon que les choses puissent marcher sans
conMt..
Londres, le ~6 octobre.
On télégraphie de Kazanli au Daily .MMM
< La Khan est à Ali-Musjid avec 6,000 hommes de
troupes.
» Le nombre total des troupes formant la gar-
nison d~Au-Musjid est de 3t,000 hommes.
& On assure que le vice-roi insiste pour que
Sheere-Ali se présente lui-même à Peshawer.
L'envoi de simples excuses ne suffirait pas. Aussi
ne, pense-t-on pas que la guerre puisse' être
évitée. ;r.
Le yMMM publie la dépêche suivante de Vienne
« Le texte de la réponse à la circulaire turque
a été définitivement arrêté hier. Aujourd'hui,
cette réponse a été té)égraphié& à l'ambassadeur
d'Autriche a Constantinople. Elle sera communi-
quée aux autres représentans de l'Autriche à l'é-
traager.
& Le gouvernement autrichien reproche à la
Porto d'avoir présenté aux puissances d'aussi
graves accusations sans avoir préalablement de-
mandé. à Vienne même, des renseignemens qui
auraient donné à la Porte le moyen de se con-
ment pas à faire d'écoles; elles laissent
aux autres le soin de faire les premières
expériences c'est beaucoup plus éco-
nomique. Nous en étions encore aux
«freins de transition a quand on appli-
quait aux Etats-Unis les premiers freins
continus (3).
On entend par « freins continus des
freins qui permettent au mécanicien d'en-
rayer lui-m'ême et simultanément toutes
les roues d'un train sans l'intervention
d'aucun agent. On conçoit sans peine que
des appareils ainsi disposés pour caler
instantanément toutes les roues consti-
tuent un moyen d'arrêt d'une extrême
puissance. L'action porte sur tout le train,
et le ralentissement est accru dans une
proportion considérable.
En 1870, M. Westinghouse, ingénieur
américain, combina un frein continu d'une
telle simplicité, qu'il fat immédiatement
mis en service sur un grand nombre de
voitures dès principales lignes des Etats-
Unis: dès 1873, le frein Westinghouse était
appliqué à 1,500 locomotives et à 5,000 wa-
gons. On a pu en voir un spécimen à
l'Exposition devienne.
Rien de si élémentaire. Sous chaque voi-
ture d'un train est disposé horizontalement
un petit cylindre métallique avec un pistou.
La tige du piston est reliée aux organes
qui dans le système ordinaire produisent
le serrage des sabots contre les roues. Il
suf6t que le piston avance pour que le
calage des roues s'obtienne instantané-
ment. Ce petit piston remplace la main
(3) Il est juste cependaift de faire une excep-
tion en fa.veur du frein étectriqtie Achard qui fut
expérimente sur ia ligne de l'Est dès 18
vaincre facilement de la fausseté de ces accusa-
tions.
La réponse dément de la manière la plus ab-
sotueque Serajewo ait été pillé et brûlé. A ce
propos, le comte Andrassy compare .ta conduite
de l'armée autrichienne avec la conduite des
troupes d'Orner Pacha ems'Sl.
') L'armée autrichienne, ayant conscience de
son honneur, a agi conformément A l'esprit de la
proclamation publiée au début de l'occupation. »
Une dépêche de 'Vienne, adressée au ;S~M-
dard, dit que le gouvernement autrichien n'est
nullement disposé à se prêter aux désirs de la
Russie de faire des démarches collectives diplo-
matiques auprès de la Turquie.
Une dépêche de Vienne, publiée par le même
journal, annonce que le comte de Bismarck, ne-
veu du chancelier, s'est suicidé avec un revolver.
Londres, le 16 octobre.
On télégraphie de Berlin au ~MMM que, se ré-
férant à la demande soulevée par l'Alfemagne il
y a quelques semaines, la Russie a invité les
puissances européennes à insister auprès de la
Turquie afin que cette dernière exécute le traité
de Berlin..
La réponse de l'Autriche à la circulair Porte accuse la Turquie d'apporter une négligence
coupable dans l'exécution des stipulations du
traité.
Constantinople, le lo octobre, soir.
Le prince Lobanofr est attendu demain.
Gonformément aux ordres de la Porte, les Al-
banais ont remis le district de Gussini au Mon-
ténégro. et celui de Viadja à la Serbie.
Les consuls anglais de Rodosto et de Gallipoli
rapportent que les Turcs ont emprisonné des mu-
sulmans coupables de violences envers des sujets
de nationalité grecque.
On annonce que la Porte prépare un projet re-
latif à l'organisation de la Roumélie orientale et
qu'elle entend le soumettre à la commission in-
ternationale.
Hobart Pacha a eu plusieurs entrevues avec le
général Ktapka.
Le journal .TcM~cA publie un article dans le-
quel'l'auteur regrette l'attitude hostile prise par
Sheere-Ali envers l'Angleterre. Il fait observer
qu'une guerre en're l'Angleterre et l'Afghanistan
troublerait profondément chacun des empires
mahométans. Il ajoute que Sheere-Ali, en faisant
la guerre a l'Angleterre, la seule alliée de l'Islam,
encourrait les reproches non pas seulement de
tous les souverains mahométans, mais de tous
les musulmans.
.TiMMcA exprime la conviction que si Sheere-
Ali exposait franchement ses griefs à l'Angle-
terre. cette puissance ne refuserait pas de les
examiner avec une stricte impartialité.
Constantinople, le iS octobre, soir.
Le Sultan a envoyé en mission en Egypte Riza
Bey, beau-frère do Ghazi-Osman-Pacha et secré-
taire du ministre de la justice.
Une entente entre l'Autriche et la Porte relati-
vement à Noyi-Bazar est considérée comme pro-
bable..
t Bucharest, le 15 octobre, soir.
Un envoyé extraordinaire du Président des
Etats-Unis .est arrivé ici, porteur d'une lettre
autographe dans laquelle le Président Hayes fé-
licite le prince Charles de l'indépendance de la
Roumanie.
Deux ofQciers supérieurs sont partis pour la
Dobrutscha auu de prendre des dispositions pour
l'entrée des troupes roumaines.
L'armée russe fait ses préparatifs de départ sur
divers points de la Roumanie; elle enlevé ses
ponts, son matériel et ses approvisionnemens.
La session extraordinaire des Chambres sera
close demain.~
Vienne, le i6 octobre.
La Presse et le .F~M~MaM annoncent que la
réponse de l'Autriche aux représentations de Ca-
rathéodory Pacha sera prochainement remise à
destination.
Le .F~m~tMsM fait observer que, bien qù''il
soit impossible d'admettre, comme on l'a annoncé
de divers côtés, que cette réponse contienne des
menaces contre la Turquie, il n'est pas douteux
qu'elle me laisse rien à désirer au point de vue de
la fermeté et de la clarté.
Les journaux sont unanimes à annoncer que
le baron de Prétis a été chargé hier seulement
(t5 octobre) par l'empereur de la formation d'un
nouveau cabinet.
Nous ne connaissons pas de lecture
plus agréable et plus instructive que celle
d'un petit livre d'une centaine de pages
que M. le comte deMontalivetvientde
publier sous ce titre à la fois .modeste et
attrayant Cm ~eM~M; coin de terre (1).
M. deMontalivethabiteIe Sancerroisdepuis
plus de soixante ans; il fêtait, il y a quel-
ques jours, dans son château de Lagrange,
le cinquantième anniversaire de son ma-
riage il avait, invité à prendre part à
cette fête de famille tous ses voisins, c'est-
à-dire ses amis des communes de Saint-
(1) Imprimerie A. Quantm, Paris.
de l'homme. Maintenant, tous les cylindres
placés sous chaque voiture sont reliés par
un tuyau qui va:d'un bout à l'autre du
train jusqu'à la locomotive où il débouche
dans un réservoir. Dans ce réservoir, la
machine elle-même comprime de l'air.
Si l'on ouvre la communication entre
le réservoir et le tuyau, tous les cylindres
reçoivent de l'air comprimé. Les pistons,
sous la pression de l'air, progressent, les
freins fonctionnent. Si l'on rompt la com-
munication, l'air comprimé s'échappe, et
un ressort antagoniste ramène chaque
piston dans sa position première. Les
freins sont desserrés. Il suffit donc d'ou-
vrir ou de fermer un robinet pour arrêter
rapidement tout un train.
Ce système éminemment rudimentaire et
commode a été cependant abandonné de-
puis deux ans. On lui reprochait deux in-
convéniens. D'abord, il arrivait quelquefois
que, les tuyaux joignant mal ou une fuite se
déclarant, l'air comprimé ne parvenait plus
aux cylindres, et le serrage n'avait plus
lieu. Un jour, à Jersey Central, un train
ainsi désarmé arriva en gare à pleine vi-
tesse, jeta par terre les heurtoirs d'arrêt,
défonça l'embarcadère et sauta dans
une rivière. Ensuite, objecte-t-on encore,
le frein à air comprimé n'est pas
<~Mh7, ce qui. signifie qu'il n'est pas auto-
matique, et, en cas de rupture d'attelage,
il dévient impuissant. L'appareil ne peut
plus caler les roues des wagons détachés
qui restent en détresse. Si par hasard on
se trouve au sommet d'une, pente, les
voitures tedescendent, peuvent dérailler
ou aller se briser contre le premier obs-
tacle venu.
En présence de ces objections, M. Wes-
Bouize et de Couargues, et il leur a dédié
ces quelques pages, écrites pour eux,.
mais dont nous pouvons tous faire notre
profit. Les années, on le sait, n'ont pas..
eu de prise sur l'âme ardente et généreuse.
de M. de Montalivet, et nous autres, nou- (
veaux venus dans la vie politique, nous le
retrouvons à nos côtés, .hardi, connant,
prévoyant, tel qu'il s'est montré à nos
grands-pères, tel qu'il appartient déjà &
l'histoire. Il est impossible d'unir dans un
plus juste équilibre une tidélité inaltéra-
ble au passé et une intelligence plus sou-
ple et plus vive du présent. Cette belle e~
forte génération de 1830 nous a légué
ainsi un certain nombre d'exemples tou-
jours vivans qui encouragent et soutien-
nent nos pas. M. de Montativet n'est pas
une exception; nous pourrions encitep
plus d'un qui de même que lui, après~ t
avoir été de leur temps, savent être du
nôtre sans démentir leur caractère, sans <
contredire leurs principes. N'avons-nou~
pas tout près de nous un maître, un ami
qui nous permettra de le nommer respec-
tueusement M. CuvilIier-Fleury? Libé-
raux obstinés, parlementaires endurcis,
ils justifient, en ce qui les concerne, le mot;
profond Les blancs seront toujours blancs
et les bleus seront toujours bteus Ni les
intrigues des partis ni les efforts d'une
certaine critique n'ont pu ébranler leur foi r
dans l'œuvre de 89. Ils sont toujours bleus;. >
ils tiennent toujours pour la Révolution
ils sont partisans du nouveau régime et <
ils ont leurs raisons pour cela. Ils ont
vu tant de choses! Cette lente et fé-« «
conde transformation de la France
dont nous recueillons le proQt sans
avoir été à la peine, s'est pour une ,k
grande part accomplie sous leurs yeux
et par leurs mains. Précieux héritage
dont la défense nous est maintenant con-
6ée M. de Montalivet a le droit de jeter <
eh arrière un regard satisfait. Il rappelle `:
ses souvenirs de jeunesse, puis il regarde ·~
autour de lui la diSférence est grande
entre sesSouvenirs et la réalité actuelle.
Le progrès n'est'donc pas un vain mot?
Un demi-siècle ne s'est pas écoulé en vain..
'Dans l'ordre matériel et dans l'ordre mo-
rai,– nous prenons le mot dans son t
vieux sens, qui est le boa, l'en'ort
de nos devanciers ne s'est pas accom-
pli en pure perte. M. de Montalivet.
l'assure et le prouve. Il ne nous parle,
& la vérité, que de deux communes, et il les
appelle avec complaisance « un heureux;
coin de terre. H Mais ce sort heureux n'a.
pas été pour le Sancerrois un privilège
exclusif auquel le reste de la France n~a
pas pris de part. Nous serions plutôt
tentés d'écrire J~ ??faire appel à la mémoire de tant d'autres
'témoins qui pourraient nous dire comme
M. de Montalivet Voilà ce qui était jadis
et voici ce qui est aujourd'hui.
Les renseignemens que M. de Monta-
livet nous donne ont l'exactitude d'une
statistique. A ce titre, ils doivent plaire
aux esprits rigoureux et précis qui écri-
vent volontiers l'histoire avec des anec-
dotes et des chiSres. Cette lecture leur
prouvera que la Révolution n'a pas préci-
sément soufflé sur la France un vent de
sécheresse et de stérilité. Certes, le passé,
vu de loin, a un air de grandeur
et parfois de bonhomie auquel l'imagi-
nation se laisse aisément séduire; si on
l'étudié plus en détail, il mérite souvent
estime et reconnaissance en tout cas,
c'est le cachet d'un esprit étroit et d'un
petit cœur que de le traiter avec dédain,et
surtout avec injure. Pourtant, quelle pé-
nurie de ressources dans les classes infé- <
rieures! Quelle ignorance, et combien on
avait fait peu pour en sortir Quel dé- i
tinghouse s'est remis à l'œuvre et il a `
imaginé « un frein à air automatique. ~a''
C'est celui qui est appliqué aujourd'hui
en Angleterre et qui l'a été récemment en
France. H en existe plusieurs modèles &
l'Exposition.
Le nouvel appareil fonctionne parfaite-
ment. En cas de rupture d'attelage, il
serre de lui-même les freins des voitures
détachées chaque voiture peut en quel-
que sorte serrer ses sabots indépendam-
ment de tout auxiliaire. Mais ces avan-
tages n'ont été obtenus qu'au prix de
grandes complications.
Essayons de décrire le nouvel appareil
en quelques lignes. Sur la locomotive,
une pompe comprime de l'air à 4 atmo-
sphères dans un réservoir de 250 litres
mis en relation avec chacune des voitures
du train par un tuyau de communication.
On retrouve ici sous chaque wagon,
comme dans le système primitif, un cy-
lindre moteur et son piston, dont le dé-
placement commande les sabots des roues.
Mais, de plus, on a installé près de cha-
que cylindre un petit réservoir auxiliaire
qui peut communiquer soit avec le grand
réservoir d'air comprimé de la machine,
soit avec le cy!indre moteur.
Pendant la marche, chaque réservoir de
voiture est en relation avec la locomo-
tive et s'emplit d'air comprimé; au con-
traire, chaque cylindre moteur reste isolé
sans communication ni avec la locomotive
ni avec le réservoir auxiliaire. Quand on
veut serrer les freins, on rompt tout rap-
port entre la locomotive et les voitures.
Par ce fait seul, et M'aide d'un artifice ex-
trêmement ingénieux, l'air emmagasiné
dans chaque petit réservoir de voiture
JMWAL DES DEBATS
MLmMES tt DTTtRttMS
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ON S'ABONNE
rue des PrStres-SaintGermain-l'Auxerrois, 17.
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newspapersomce,l7,Greshamstreet, G. P.C.;
NtM. BeMzy, B
~86,Strand,'W.C.?oBdoI~.
A Bruxelles, &0/i<<:e
ques de gares de chemins de fer belges.
m!M i7 MTOME
1878
ON S'ABONNE
· en Belgique, en Ita)ie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
en Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Maroc et de la. Tunisie,
en Chine et au Japon,
au moyen d'une valeur payabte à Paris ou do
mandats-poste, soit internationaux, soit français,
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
par l'envoi d'une valeur payable a Paris..
LÈs annonpës sont reçues
~i'z'mMS~f&Meh'
etaubm'eauduMtURJWA.t.;
~lesdoiventtoujoursëtre agrôëesparlarédaction. <
PAMS
MERCREDI M OCTORRE
L'heureuse issue des négociations entre
le gouvernement anglais et le gouverne-
ment français au sujet des affaires d'E-
gypte semblerait au premier abord devoir
'contenter tout le monde. Les deux pays
se sont fait des concessions mutuelles, et
l'accord auquel ils pont arrivés est aussi ho-
Rorableetaussiprécieuxpour l'un que pour
l'autre. Gomme on l'avait annoncé depuis
iongtemps, c'est M. de Blignières qui sera
appelé à occuper le poste de ministre
des travaux publics, et, pour donner à
ses attributions une importance en rapport
avec les intérêts de la France en Egypte,
on y comprendra les canaux, les irriga-
tions, les chemins de fer et les ports. Il
sera fait néanmoins exception pour le port
d'Alexandrie, sur lequel l'Angleterre a
tenu & conserver une autorité que nous
iui avons laissée avec bonne grâce, étant
bien sûrs de n'avoir rien à craindre
d'un pays dont les principes commer-
ciaux sont les mêmes que les nôtres.
Certains journaux français reprocheront-ils
cette concession au ministre des anadres
étrangères? Nous ne le pensons pas,
quoiqu'ils fassent peut-être autorisés à le
faire par l'exemple du ;Z'MK~ qui con-
sacre aujourd'hui son leader àse plaindre
vivement des prétentions de la France et
à déclarer avec amertume qu'elles ont
complètement compromis l'œuvre de la
réforme égyptienne. Nous ne voudrions
pas attacher trop d'importance à l'article
du ~MMM. On croit, en général, que le
joarnalde la Cité traduit fidèlement les
mouvemens de l'opinion publique an-
glaise mais nous avons eu l'occa-
sion de constater qu'il cherche près-
que aussi souvent, par une inspiration
pins. ou moins spontanée, a les pro-
duire qu'à lesrepBoduire.Ii faut pourtant 'j
reconnaître qu'en cette circonstance le
j~jMM a su faire vibrer une corde très vive
de !a sensibilité anglaise car les journaux
de Londres qui lui répondent et qui criti-
quent son article ne peuvent pas s'empê- j
cher eux-mêmes de blAmer « les -appré"
hensions et les jalousies s de laFrance en- 1
vers leur paya. Il paraît que nous J
sommes « très irrités, très échauSés a sur
la question égyptienne, et que nous avons
laissé éclater dans les négociations un
« amour-propre » assez maladroit. La ¡
presse anglaise a d'ailleurs l'habitude de 1
nous reprocher la susceptibilité excessive (
que nous montrons toujours dans nos rap- (
ports avec l'Angleterre. On se rappelle
sans doute combien elle a paru étonnée
de l'impression que la convention angle-
turque du 4 juin a produite parmi nous.
Eh quoi la France pouvait être surprise,
et même un peu froissée de voir le gbu-
'vernement anglais prendre Chypre sans
la prévenir et s'emparer du protectorat (
de l'Asie-Mineure sans se tourmenter 1
le moins du monde « des intérêts sen- (
timentauxM que le peuple français a (
conservés dans ces contrées depuis des i
siècles arrosées de son sang, fécondées
de ses richesses, imprégnées de son es- t
prit et de ses traditions! Un sentiment (
aussipeunaturelsemblaittoutafaitétrange (
aux mêmes hommes qui avaient applaudi
naguère les paroles menaçantes de c
lord Pahnerston protestant avec colère (
contre l'annexion régulière et si longue- 1
ment préparée de la Savoie et du comté c
de Nice à la France. I)s eh étaient près- l
que scandalisés, et peu s'en est fallu (
qu'ils ne nous accusassent d'ingratitude i
sous prétexte que nous ne prenions pas ï
une~pài't assez vive au succès diploma- l
TEmETON M mm MS DEBATS
DU 17 OCTOBRE 1878.
EXPOSÏTIOK UMVERSEM.E <"
XII.
CNEMtSS t~Ë fEH.
t.es frètes eemttmMa
Après la vitesse et le confort, la sécu-
rité li est évident qne les chances et la
gravité des collisions augmentent à me-
sure que le tra6c s'accroît, que le maté-
riel devient plus pesant, que l'on admet,
pour le tracé des lignes, des pentes plus
accentuées, et, pour les trains, des vitesses
plus grandes. Il fallait donc se préoccuper
tout particulièrement de multiplier dans
la'même proportion les moyens les'plus
propres à éviter les accidens. L'atten-
tion des ingénieurs s'est naturellement
portée avant tout sur l'emploi de freins
nouveaux et puissans. permettant un ar-
rêt rapide sur le plus petit parcours pos-
sible. Aussi, depuis quelques années on
a mis l'essai, notamment en Amérique
et en Angleterre, uh certain nombre de
freins très~ ingénieux. On en trouvera plu-
sieurs types au Champ-de-Mars. Nous
nous proposons, d~ns cette esquisse, de les
examiner sommairement, en limitant
!i) FoM- teVM
i"ocMbM.
tique (Mut tM étaient si justement Sers.
Cettc~jMMe de naïveté égoïste de nos
voisins ne nous cause, ils peuvent en être
convaincus, aucun mécontentement, et, si
nous la relevons, c'est parce qu'elle forme
un trait original et instructif de leur ca-
ractère. L'article du 7'MMM mérite sous ce
rapport quelque attention. N'est-il pas cu-
rieux de voir le journal de la Cité mani-
fester une sorte de surprise indignée en
présence de ce qu'il appelle les « ambi-
tions injustes a de la France? On dirait
que nous avons cédé à une vanité dépla-
cée, à un désir orgueilleux de faire
étalage de notre puissance, lorsque
nous avons sollicité l'entrée d'un de
nos compatriotes dans le cabinet égyp-
tien, et surtout lorsque nous avons de-
mandé que le ministre français jouît d'une
autorité sérieuse et ne fût pas un simple
comparse à côté de Nubar Pacha et de
M. Rivers Wiisou. Le ~MMM insinue, en
passant, que nous pourrions bien avoir,
en Egypte comme en Asie-Mineure, des in-
térêts « uniquement sentimentaux'); puis il
se plaint longuement de l'ardeur avec la-
quelle nous avons toujours défendu ces in-
térêts. Croirait-on, par exemple, qu'après
avoir évacué l'Egypte inutilement conquise
par les victoires de Bonaparte et de Klé-
ber, nous avons mis un « soin jaloux a à
surveiller les autres puissances et à les
empêcher de s'y établir à' notre place ? `t
Une susceptibilité au«si exagérée s'ex-
plique difficilement. Plus tard, « quand
o l'Egypte est devenue la route de
H l'Inde grâce au percement de
M l'isthme de Suez H, nous avons
tourné notre vigilance du côté de l'An-
gleterre, ce qui, à coup sûr, était encore
une preuve de jalousie bien mal justifiée.
Avions-nous le droit de nous préoccuper
de l'avenir d'une route commerciale et
militaire que nous avions creusée de nos
mains et de nos capitaux, en dépit des
protestations emportées de lord Patmers-~
ton? Lejr~MMexagère cependant nos torts
si nous n'avons jamais perdu l'Egypte de
vue, nous n'avons pas éprouvé ces crain-
tes continuelles qu'il nous prête sur les
projets de l'Angleterre. Nous savons très
bien que, dansées dernières années en
particulier, le cabinet anglais a re-
poussé tous les tentateurs qui l'ont
engagé à mettre la main sur le ca-
nal de Suez; nous l'avons déclaré ici
même à différentes. reprises nous
avons parlé avec confiance des promesses
rassurantes que nous recevions de Lon-
dresetquenousaviona toujours considérées
comme absolument sincères. c< II y a deux
H ans, dit le 7'MM~, le gouvernement alle-
B mand nous a adressé de nouveau une sem-
B blable suggestion, et, quoiqu'elle fût ac-
Hcompaguée d'une offre qui équivalait aune
f promesse d'alliance défensive, le cabinet
a de lord Beaconsneld l'a énergiquement
a rejetée. H Nous n'ignorions pas ce
détail, et ceux qui ont suivi nos polé-
miques surles aSaires d'Orient n'ont point
oublié~ avec quelle sincérité nous avons
constamment refusé d'ajouter la moindre
foi aux prophéties des alarmistes qui-
nous annonçaient sans cesse que l'Angle-
terre consentirait au partage de la Tur-
quie afin de prendre l'Egypte pour sa part
du butin.
Nous avons toujours cru à la bonne foi
de l'Angleterre; nous ne lui demandons
qu'une choseënretour, c'est de croire éga-
temeht à la nôtre. L'article du ~MM tend
d'un bout à l'autre à démontrer que la.
présence d'un ministre français dans le
cabinet égyptien sera pour ce cabinet
une cause de division et d'impuissance.
3i Nubar TPacha et M. Rivers Wilson
étaient restés seuls en face du khé-
~3ette revue aux appareils qui ont déjà
fait leurs preuves soit à. l'étranger, soit
en France.
Casait qu'il n'y a pas bien longtemps
encore H fallait quelquefois près d'une
înînute pour qu'un train un peu lourd
épubât sa vitesse. On n'obtenait Farrêt
complet qu'après un parcours de 800 à
1,200 mètres. Le tender, le wagon de
queue portaient un frein à vis d'une
manœuvre as~ez longue. Le mécanicien
sii&ait aux freins, c'est-à-dire qu'il pré-
venait les agens d'avoir à serrer les freins.
Le signal pour appeler l'agent exigeait
du temps dû temps encore pour que
i'agent tournât la manivelle, pour que les
organes de transmission entrassent enjeu
du temps pour appliquer les sabots con-
tre les jantes des roues! Or, une seconde
en'exploitation de chemin de fer comme
en navigation a une valeur énorme.
En une seconde un express fait ses
20 mètres une seconde de moins, et une
collision pourrait être évitée. Les freins à
main manquent de rapidité et de puis-
sance Oh né peut mettre un frein et par
conséquent un homme à chaque voiture;
on n'enraye ainsi qu'une partie du train,
et, il faut bien le dire, les hommes em-
ployés à ce service sont assez disposés à
s'endormir et obéissent rarement au sif-
Set de là machine. M devenait indispen-
sable, avec l'accroissement de vitesse, de
mettre dans là main même du mécanicien
l~moyen d'arrêter directement le train en
supprimant touHntermédiaire.
C'est dans cette intention que furent
combinés les freins à chaîne de MM. Eber-
lain, Clarke, Webb, etc. Les freins, par
un mécanisme assez simple, étaient com-
dive, ils auraient eu une grande force
pour résister à toutes les tentatives de
retour vers les anciecs abus. Mais du mo-
ment que M. de Blignières'vient prendre
place à côté d'eux, tout est compromis,
les réformes courent les plus grands ris-
-ques, l'avenir de paix et de progrès que
la soumission du vice-roi avait fait entre-
voir à l'Europe est indéfiniment ajourné.
En effet, si le cabinet perd ce que Nubar Pa-
cha regardait comme l'élément principal de
sa force, c'est-à-dire l'homogénéité, le
khédive peut espérer de profiter des dis-
sensions des ministres et manœuvrer
habilement entre les rivaux, de manière
à faire triompher ses propres volontés.
Le plus sûr résultat des jalousies et
des soupçons de la France sera donc
un malheur irréparable pour tous les
créanciers de l'Egypte. Ce raisonnement
serait inattaquable si le ~~M pouvait
nous expliquer pourquoi M. de Blignières
se mettrait en opposition avec M. Ri-
vers Wilson, ou pourquoi M. Rivera
Wilson serait en désaccord avec M. de
Btignières. La FaM ~M
glais et les intérêts français sont abso'u-
ment les mêmes en Egypte. Elle va plus
loin « Aucun pays en Europe, dit-elle,–
pas me me l'Angleterre,–n'est aussi vive-
a ment intéressé que la France au ferme
a établissement et à l'efficacité sérieuse
H du nouveau régime en Egypte, par
a cette simple raiaon qu'aucun pays
a n'a une plus grande quantité de titres
a de la Dette égyptienne répandue dans
a sa population. M. de Blignières est donc
a plus vivement intéressé encore que
a M. Witson lui-même a garantir les
a droits des créanciers du khédive. » Et
la JPaK J~M 6'
n'aura jamais l'idée de combattre les
projets qu'a préparés le représentant de
l'Angleterre pour relever les finances dé
l'Egypte et pour assurer le paiement de
sa dette. Nous ne voyons pas non plus
sur quel point un conflit éclaterait
entre eux. Puisque le 7'MK6.? admet que
M. Rivers Wilson sera toujours en har-
monie avec Nubar Pacha, pourquoi n'ad-
mettrait-il pas qu'il le sera égale-
ment avec son confrère français? Il y a
certainement entre eux une plus grande
communauté de principes, d'idées, d'édu-
cation politique, de sentimens et d'inté-
rêts. M. Rivers Wil~on et M. de Blignières
seront unis par les liens les plus solides
dans une œuvre où tout doit les rap-
procher, et peut-être cette union ne
leur sera-t-elle pas toujours inutile pour
vaincre les résistances qu'ils pourraient
rencontrer autour d'eux. Ces deux hom-
mes d'Etat européens formeront en quel-
que sorte le lest du cabinet égyptien; ils
lui donneront le caractère qu'il doit pren-
dre et garder. C'est contre eux que vien-
dront se briser les enbrts du vice-roi pour
ressaisir le pouvoir absolu qu'il n'a peut-
être pas abandonné sans arrière-pensée. Il
pourrait être tenté de s'appuyer sur la
France pour combattre les 'plans de
l'Angleterre si l'Angleterre seule était
représentée dans son gouvernement mais
il ne lui restera plus qu'à se soumettre
lorsqu'il verra constamment la France
et l'Angleterre travailler côte a côte
dans son ministère. Nous renvoyons
au ~M~M ses accusations de « soup-
çons injustes et de jalousie déplacée, »
Pour nous servir de son propre mot,
la « légitime satisfaction » obtenue par
notre gouvernement, loin de faire cou-
rir aucun risque aux réformes égyp-
tiennes, est un nouveau gage que ces
réformes seront résolument appliquées et
mandés par une chaîne qui aboutissait à
la locomotive après avoir passe sous les.
voitures. Le mécanicien, en tirant sur
la chaîne, déterminait le calage absolu
des rauea. Ce système amenait des se-
cousses violentes achaque arrêt, et sou-
vent aussi des ruptures d'attelage. On
l"a généralement abandonné. On eut
recours à un procédé beaucoup plus
simple et bien plus ingénieux. On
songea tout bonnement à renverser
la vapeur dans les cylindres des loco-
motives. La machine, marchant immé-
diatement à contre-vapeur, arrêtait eMe-
même les voitures. Ce procédé est assez
puissant. L'expérience a montré qu'il ne
se produit aucune secousse à l'arrêt et
aucune détérioration des organes de la
machine. Malgré ses avantages, on n'em-!
ploie pas la contre-vapeur en service cou-
rant. Les mécaniciens ont contre elle un
préjugé et ils ne la considèrent guère que
comme un frein de détresse. Du reste, le
renversement de la vapeur n'évitait pas
l'emploi simultané des freins à main et ne
constituait pas une solution complète du
problème.
La première solution réellement prati-
que nous est venue du pays par excel-
lence des inventions de l'Amérique; non
pas que l'idée première soit neuve, elle
avait été déjà indiquée àplusieurs reprises
en France (2); mais nos Compagnies n'ai-
-(2) Dès <860, MM. Verdat du Tremblay et Mar-
tin. ingénieurs civils à Rouen, indiquaient dans
plusieurs brevets le principe des freins qui se-
ront décrits et qui passent pour avoir été inven-
tés en Amérique. Le premier frein à air com-
primé de'Westinghouse elle frein à vide de
Smith ont été décrits par ces ingénieurs, même
avec 'certains perfectionnemens q~. sont yenas
depuis de l'étranger.
qu'elles ouvriront & l'Egypte et aux créan-
ciers de l'Egypte l'avenir prospère qu'on
leur a promis.
BOURSE DE PARIS
CMtmre te 16 te 16 «M*oe. B~ttoe.
<$?
Comptant. 74 M )/2 7480.271/2
Fin cour. 74 60 746* S.
S 0/0
Amortissable.
Comptant. 77 !!S. 774S.10.
Fin cour. 77 M 7740 /10..
At/eo/o'
Comptantl057S.<' !M.. .78
&0/W
Comptante 50 .«2 M.
Fmcour.n2M.H2S2t/2 2i2 2
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt S 0/0. uzfr. 6S, 67 )/2, 6i 1/4.
30/0. 74fr.70,67~2.
3 0/0 amortissable. 77ir.S5.52 1/2.
SO/t~turc. 10fr.60,8S,C5..
Banque ottomane.. 46~fr..46~fr.37.
Florins (or). 603/8, )/2.
Hongrois 6 0/0. 711/2.
Egyptiennes 6 0/0.. 278 fr. 75, 279 37, 278 121/2.
Chemins égyptiens. 357 fr. SO, 3S8 fr. 75.
Notre correspondant de Berlin nous
adresse le télégramme suivant
« Berlin, le 16 octobre, 10 h. 10 m. soir.
N A l'exception des paragraphes 6 et 10 con-
cernant la suppression des imprimés pério-
diques, et du paragraphe 16 relatif à l'expul-
sion et à l'internement des détinquans, la
loi a été votée en seconde lecture à peu
près telle que la commission l'avait amen-
dée et pour une durée de deux ans et
demi. Son adoption définitive dépend main-
tenant des conservateurs. Le chancelier refuse
de se prononcer dun côté ou d& l'autre, a Je
"ne m'en môle plus. dit-it; arrangez-vous.
Ce serait là son dernier mot. Mais son grand
discours et ceux du comte Eu'enburg ne
laissent guère de doute sur ce point le gou-
vernement acceptera la loi amendéa par la
commission, et âpres les concessions qui ont
déjà été faites il nu poussera pas les Hbéraux-
nationaux dans leurs derniers retranchemens.
C'est donc aux conservateurs qu'il appartien-
dra de l'exécuter en troisième ~lecture. Les li-
béraux-nationaux leur faciliteront la transac-
tion en admettant quelque .modification de
termes insignifiante, et la loi, parachevée et
votée en entier vendredi ou samedi, n'aura
plus besoin, pour entrer en vigueur, que de
l'assentiment du Bundesrath, qui n'est qu'à
moitiécontent des changemens qu'elle a subis,
comme on a pu le voir aujourd'hui d'après
les déclarations du ministère saxon. a
T~MgMpMe p~tTée.
{Service télégraphique de l'agence Haras.)
Rome,Iei6octobre.
On assure que les bases premières des négo-
ciations entre le Vatican et l'AUemagne ont été
complètement abandonnées par suite de l'attitude
des députés du centre an Heichstag. Toutefois,
d'autres bases moins radicales ont été substi-
tuées au large plan d'ensemble du début.
On réglera autant que possible selon les lois
actuelles les rapports entre l'Eglise et l'Etat,
do façon que les choses puissent marcher sans
conMt..
Londres, le ~6 octobre.
On télégraphie de Kazanli au Daily .MMM
< La Khan est à Ali-Musjid avec 6,000 hommes de
troupes.
» Le nombre total des troupes formant la gar-
nison d~Au-Musjid est de 3t,000 hommes.
& On assure que le vice-roi insiste pour que
Sheere-Ali se présente lui-même à Peshawer.
L'envoi de simples excuses ne suffirait pas. Aussi
ne, pense-t-on pas que la guerre puisse' être
évitée. ;r.
Le yMMM publie la dépêche suivante de Vienne
« Le texte de la réponse à la circulaire turque
a été définitivement arrêté hier. Aujourd'hui,
cette réponse a été té)égraphié& à l'ambassadeur
d'Autriche a Constantinople. Elle sera communi-
quée aux autres représentans de l'Autriche à l'é-
traager.
& Le gouvernement autrichien reproche à la
Porto d'avoir présenté aux puissances d'aussi
graves accusations sans avoir préalablement de-
mandé. à Vienne même, des renseignemens qui
auraient donné à la Porte le moyen de se con-
ment pas à faire d'écoles; elles laissent
aux autres le soin de faire les premières
expériences c'est beaucoup plus éco-
nomique. Nous en étions encore aux
«freins de transition a quand on appli-
quait aux Etats-Unis les premiers freins
continus (3).
On entend par « freins continus des
freins qui permettent au mécanicien d'en-
rayer lui-m'ême et simultanément toutes
les roues d'un train sans l'intervention
d'aucun agent. On conçoit sans peine que
des appareils ainsi disposés pour caler
instantanément toutes les roues consti-
tuent un moyen d'arrêt d'une extrême
puissance. L'action porte sur tout le train,
et le ralentissement est accru dans une
proportion considérable.
En 1870, M. Westinghouse, ingénieur
américain, combina un frein continu d'une
telle simplicité, qu'il fat immédiatement
mis en service sur un grand nombre de
voitures dès principales lignes des Etats-
Unis: dès 1873, le frein Westinghouse était
appliqué à 1,500 locomotives et à 5,000 wa-
gons. On a pu en voir un spécimen à
l'Exposition devienne.
Rien de si élémentaire. Sous chaque voi-
ture d'un train est disposé horizontalement
un petit cylindre métallique avec un pistou.
La tige du piston est reliée aux organes
qui dans le système ordinaire produisent
le serrage des sabots contre les roues. Il
suf6t que le piston avance pour que le
calage des roues s'obtienne instantané-
ment. Ce petit piston remplace la main
(3) Il est juste cependaift de faire une excep-
tion en fa.veur du frein étectriqtie Achard qui fut
expérimente sur ia ligne de l'Est dès 18
vaincre facilement de la fausseté de ces accusa-
tions.
La réponse dément de la manière la plus ab-
sotueque Serajewo ait été pillé et brûlé. A ce
propos, le comte Andrassy compare .ta conduite
de l'armée autrichienne avec la conduite des
troupes d'Orner Pacha ems'Sl.
') L'armée autrichienne, ayant conscience de
son honneur, a agi conformément A l'esprit de la
proclamation publiée au début de l'occupation. »
Une dépêche de 'Vienne, adressée au ;S~M-
dard, dit que le gouvernement autrichien n'est
nullement disposé à se prêter aux désirs de la
Russie de faire des démarches collectives diplo-
matiques auprès de la Turquie.
Une dépêche de Vienne, publiée par le même
journal, annonce que le comte de Bismarck, ne-
veu du chancelier, s'est suicidé avec un revolver.
Londres, le 16 octobre.
On télégraphie de Berlin au ~MMM que, se ré-
férant à la demande soulevée par l'Alfemagne il
y a quelques semaines, la Russie a invité les
puissances européennes à insister auprès de la
Turquie afin que cette dernière exécute le traité
de Berlin..
La réponse de l'Autriche à la circulair
coupable dans l'exécution des stipulations du
traité.
Constantinople, le lo octobre, soir.
Le prince Lobanofr est attendu demain.
Gonformément aux ordres de la Porte, les Al-
banais ont remis le district de Gussini au Mon-
ténégro. et celui de Viadja à la Serbie.
Les consuls anglais de Rodosto et de Gallipoli
rapportent que les Turcs ont emprisonné des mu-
sulmans coupables de violences envers des sujets
de nationalité grecque.
On annonce que la Porte prépare un projet re-
latif à l'organisation de la Roumélie orientale et
qu'elle entend le soumettre à la commission in-
ternationale.
Hobart Pacha a eu plusieurs entrevues avec le
général Ktapka.
Le journal .TcM~cA publie un article dans le-
quel'l'auteur regrette l'attitude hostile prise par
Sheere-Ali envers l'Angleterre. Il fait observer
qu'une guerre en're l'Angleterre et l'Afghanistan
troublerait profondément chacun des empires
mahométans. Il ajoute que Sheere-Ali, en faisant
la guerre a l'Angleterre, la seule alliée de l'Islam,
encourrait les reproches non pas seulement de
tous les souverains mahométans, mais de tous
les musulmans.
.TiMMcA exprime la conviction que si Sheere-
Ali exposait franchement ses griefs à l'Angle-
terre. cette puissance ne refuserait pas de les
examiner avec une stricte impartialité.
Constantinople, le iS octobre, soir.
Le Sultan a envoyé en mission en Egypte Riza
Bey, beau-frère do Ghazi-Osman-Pacha et secré-
taire du ministre de la justice.
Une entente entre l'Autriche et la Porte relati-
vement à Noyi-Bazar est considérée comme pro-
bable..
t Bucharest, le 15 octobre, soir.
Un envoyé extraordinaire du Président des
Etats-Unis .est arrivé ici, porteur d'une lettre
autographe dans laquelle le Président Hayes fé-
licite le prince Charles de l'indépendance de la
Roumanie.
Deux ofQciers supérieurs sont partis pour la
Dobrutscha auu de prendre des dispositions pour
l'entrée des troupes roumaines.
L'armée russe fait ses préparatifs de départ sur
divers points de la Roumanie; elle enlevé ses
ponts, son matériel et ses approvisionnemens.
La session extraordinaire des Chambres sera
close demain.~
Vienne, le i6 octobre.
La Presse et le .F~M~MaM annoncent que la
réponse de l'Autriche aux représentations de Ca-
rathéodory Pacha sera prochainement remise à
destination.
Le .F~m~tMsM fait observer que, bien qù''il
soit impossible d'admettre, comme on l'a annoncé
de divers côtés, que cette réponse contienne des
menaces contre la Turquie, il n'est pas douteux
qu'elle me laisse rien à désirer au point de vue de
la fermeté et de la clarté.
Les journaux sont unanimes à annoncer que
le baron de Prétis a été chargé hier seulement
(t5 octobre) par l'empereur de la formation d'un
nouveau cabinet.
Nous ne connaissons pas de lecture
plus agréable et plus instructive que celle
d'un petit livre d'une centaine de pages
que M. le comte deMontalivetvientde
publier sous ce titre à la fois .modeste et
attrayant Cm ~eM~M; coin de terre (1).
M. deMontalivethabiteIe Sancerroisdepuis
plus de soixante ans; il fêtait, il y a quel-
ques jours, dans son château de Lagrange,
le cinquantième anniversaire de son ma-
riage il avait, invité à prendre part à
cette fête de famille tous ses voisins, c'est-
à-dire ses amis des communes de Saint-
(1) Imprimerie A. Quantm, Paris.
de l'homme. Maintenant, tous les cylindres
placés sous chaque voiture sont reliés par
un tuyau qui va:d'un bout à l'autre du
train jusqu'à la locomotive où il débouche
dans un réservoir. Dans ce réservoir, la
machine elle-même comprime de l'air.
Si l'on ouvre la communication entre
le réservoir et le tuyau, tous les cylindres
reçoivent de l'air comprimé. Les pistons,
sous la pression de l'air, progressent, les
freins fonctionnent. Si l'on rompt la com-
munication, l'air comprimé s'échappe, et
un ressort antagoniste ramène chaque
piston dans sa position première. Les
freins sont desserrés. Il suffit donc d'ou-
vrir ou de fermer un robinet pour arrêter
rapidement tout un train.
Ce système éminemment rudimentaire et
commode a été cependant abandonné de-
puis deux ans. On lui reprochait deux in-
convéniens. D'abord, il arrivait quelquefois
que, les tuyaux joignant mal ou une fuite se
déclarant, l'air comprimé ne parvenait plus
aux cylindres, et le serrage n'avait plus
lieu. Un jour, à Jersey Central, un train
ainsi désarmé arriva en gare à pleine vi-
tesse, jeta par terre les heurtoirs d'arrêt,
défonça l'embarcadère et sauta dans
une rivière. Ensuite, objecte-t-on encore,
le frein à air comprimé n'est pas
<~Mh7, ce qui. signifie qu'il n'est pas auto-
matique, et, en cas de rupture d'attelage,
il dévient impuissant. L'appareil ne peut
plus caler les roues des wagons détachés
qui restent en détresse. Si par hasard on
se trouve au sommet d'une, pente, les
voitures tedescendent, peuvent dérailler
ou aller se briser contre le premier obs-
tacle venu.
En présence de ces objections, M. Wes-
Bouize et de Couargues, et il leur a dédié
ces quelques pages, écrites pour eux,.
mais dont nous pouvons tous faire notre
profit. Les années, on le sait, n'ont pas..
eu de prise sur l'âme ardente et généreuse.
de M. de Montalivet, et nous autres, nou- (
veaux venus dans la vie politique, nous le
retrouvons à nos côtés, .hardi, connant,
prévoyant, tel qu'il s'est montré à nos
grands-pères, tel qu'il appartient déjà &
l'histoire. Il est impossible d'unir dans un
plus juste équilibre une tidélité inaltéra-
ble au passé et une intelligence plus sou-
ple et plus vive du présent. Cette belle e~
forte génération de 1830 nous a légué
ainsi un certain nombre d'exemples tou-
jours vivans qui encouragent et soutien-
nent nos pas. M. de Montativet n'est pas
une exception; nous pourrions encitep
plus d'un qui de même que lui, après~ t
avoir été de leur temps, savent être du
nôtre sans démentir leur caractère, sans <
contredire leurs principes. N'avons-nou~
pas tout près de nous un maître, un ami
qui nous permettra de le nommer respec-
tueusement M. CuvilIier-Fleury? Libé-
raux obstinés, parlementaires endurcis,
ils justifient, en ce qui les concerne, le mot;
profond Les blancs seront toujours blancs
et les bleus seront toujours bteus Ni les
intrigues des partis ni les efforts d'une
certaine critique n'ont pu ébranler leur foi r
dans l'œuvre de 89. Ils sont toujours bleus;. >
ils tiennent toujours pour la Révolution
ils sont partisans du nouveau régime et <
ils ont leurs raisons pour cela. Ils ont
vu tant de choses! Cette lente et fé-« «
conde transformation de la France
dont nous recueillons le proQt sans
avoir été à la peine, s'est pour une ,k
grande part accomplie sous leurs yeux
et par leurs mains. Précieux héritage
dont la défense nous est maintenant con-
6ée M. de Montalivet a le droit de jeter <
eh arrière un regard satisfait. Il rappelle `:
ses souvenirs de jeunesse, puis il regarde ·~
autour de lui la diSférence est grande
entre sesSouvenirs et la réalité actuelle.
Le progrès n'est'donc pas un vain mot?
Un demi-siècle ne s'est pas écoulé en vain..
'Dans l'ordre matériel et dans l'ordre mo-
rai,– nous prenons le mot dans son t
vieux sens, qui est le boa, l'en'ort
de nos devanciers ne s'est pas accom-
pli en pure perte. M. de Montalivet.
l'assure et le prouve. Il ne nous parle,
& la vérité, que de deux communes, et il les
appelle avec complaisance « un heureux;
coin de terre. H Mais ce sort heureux n'a.
pas été pour le Sancerrois un privilège
exclusif auquel le reste de la France n~a
pas pris de part. Nous serions plutôt
tentés d'écrire J~ ??faire appel à la mémoire de tant d'autres
'témoins qui pourraient nous dire comme
M. de Montalivet Voilà ce qui était jadis
et voici ce qui est aujourd'hui.
Les renseignemens que M. de Monta-
livet nous donne ont l'exactitude d'une
statistique. A ce titre, ils doivent plaire
aux esprits rigoureux et précis qui écri-
vent volontiers l'histoire avec des anec-
dotes et des chiSres. Cette lecture leur
prouvera que la Révolution n'a pas préci-
sément soufflé sur la France un vent de
sécheresse et de stérilité. Certes, le passé,
vu de loin, a un air de grandeur
et parfois de bonhomie auquel l'imagi-
nation se laisse aisément séduire; si on
l'étudié plus en détail, il mérite souvent
estime et reconnaissance en tout cas,
c'est le cachet d'un esprit étroit et d'un
petit cœur que de le traiter avec dédain,et
surtout avec injure. Pourtant, quelle pé-
nurie de ressources dans les classes infé- <
rieures! Quelle ignorance, et combien on
avait fait peu pour en sortir Quel dé- i
tinghouse s'est remis à l'œuvre et il a `
imaginé « un frein à air automatique. ~a''
C'est celui qui est appliqué aujourd'hui
en Angleterre et qui l'a été récemment en
France. H en existe plusieurs modèles &
l'Exposition.
Le nouvel appareil fonctionne parfaite-
ment. En cas de rupture d'attelage, il
serre de lui-même les freins des voitures
détachées chaque voiture peut en quel-
que sorte serrer ses sabots indépendam-
ment de tout auxiliaire. Mais ces avan-
tages n'ont été obtenus qu'au prix de
grandes complications.
Essayons de décrire le nouvel appareil
en quelques lignes. Sur la locomotive,
une pompe comprime de l'air à 4 atmo-
sphères dans un réservoir de 250 litres
mis en relation avec chacune des voitures
du train par un tuyau de communication.
On retrouve ici sous chaque wagon,
comme dans le système primitif, un cy-
lindre moteur et son piston, dont le dé-
placement commande les sabots des roues.
Mais, de plus, on a installé près de cha-
que cylindre un petit réservoir auxiliaire
qui peut communiquer soit avec le grand
réservoir d'air comprimé de la machine,
soit avec le cy!indre moteur.
Pendant la marche, chaque réservoir de
voiture est en relation avec la locomo-
tive et s'emplit d'air comprimé; au con-
traire, chaque cylindre moteur reste isolé
sans communication ni avec la locomotive
ni avec le réservoir auxiliaire. Quand on
veut serrer les freins, on rompt tout rap-
port entre la locomotive et les voitures.
Par ce fait seul, et M'aide d'un artifice ex-
trêmement ingénieux, l'air emmagasiné
dans chaque petit réservoir de voiture
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