Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-08-08
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Langue : français
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Description : 08 août 1878 08 août 1878
Description : 1878/08/08. 1878/08/08.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ÉDITION DE PARIS.
JIIM 8 AOUT
..̃••̃ HM&_
ON S'ÂBOipi
m» des PrStres-SainW^énnam-PAuxerrois, 17.
~hl~ LA~6~116"`~'
Un an. Six mois. Trois mois.
D.epartBiaçng. © Cr. 40 fir. 20" fir. -n
CCPt~eeee"e li~~ti. ~y/J ü~~ ~â~ liv ~`u
|jf f^^aiens partent $es i«« « ll'ii
chaque mois,
~~a, ~au~é~n,.»<< a~~a~
`~~ ~~t
m E>aBdoQ, apply to Cowle and G», toieign newâ-
papers af^çp, 17, Gresfcam slreet, G.P; O^;
Mm. «fèïliy, pav|e« et G», 1, Finca lane CornhlU,
^35 ç/Lô/à% nm. W.-k. Sml& et ««£
IJB Stparid, W- G. Tonaon. »
&. Bruxelles, & T0//««
fca.ga.efne, dans }eji «ioggaes et dans tes bi-
MM6ê
4 Tgp^r«ço (piillijr gle? M. ©testes L; Tbmewi '"•}
-̃ MWl 8 AOUT
1818. ̃• ̃̃;••
-̃̃̃• ̃ ON S'ABOKSf» ̃̃̃' ••̃̃•-
en Belgique, en Italie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
•II Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans 1m
régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
*u moyen d'une valeur payable à Paris ou &*
«andats-poste, soit internationaux, soit fraaçalti
•n Allemagne, en Autriche, en Rusait,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
HT i'enYOi d'une valeur payable X I» 1*.
Los annonces eom reçnes
ci« H5S. Wttwshey, liftfilte •! C,
8, place ds la Bourse,
«t »a bureau du *OÏ3Bl«AI
•aasaoïTént toujoursetreft^réSes par 1» 'tMMtlafc
JOl II V L DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
3&ABÏS
MERCREDI 7 AOUT
.ü~·
On s'explique facilement les difficultés
que lés 'Autrichiens rencontrent en Bos-
nie et en Herzégovine, provinces où
la population musùlnïane est nom-
breuse, où le fanatisme est plus dé-
veloppé que dans' 'presque toutes lès
autres parties de l'empire ottoman, et où
les troupes austrô hongroises n'ont â
compter, en somme que sur les sym-
pathies de quelques milliers de catho-
liques romains dont lé télégraphe nous
a transmis les sentimens de satisfac-
tion, de 'reconnaissance et d'espoir. On
n'ignore pas que l'organisation de là
Bosnie et de l'Herzégovine est en-
core purement féodale. L'a propriété fon-
cière appartient presque uniquement à
des begs, espèce de seigneurs terriens
qui se donnent eux-mêmes comme des
Turcs, mais qui descendent en réalité des
Slaves ijuise convertirent" à l'islamisme
à* la fin du quinzième siècle, et surtout
au commencement du seizième, pour
conserver leurs droits et leurs privi-
léges féodaux. •« Parmi leurs ancê-
» très dit M. Elisée Reclus les Turcs
» de Bosnie comptent aussi nombre de
» brigands fin eux qui se hâtèrent' de
» changer de religion pour continuer sans
» péril leur métier de pillards; enfin les
» serviteurs immédiats des chefs durent
» se convertir de force. L'apostasie donna
» aux seigneurs plus de pouvoir sur le
» pauvre peuple qu'ils n'en avaient eu
» jusqu'alors la haine de caste s'ajoutant
» à la haine religieuse, ils dépassèrent
«^bientôt en fanatisme les Turcs maho-
» métans et réduisirent les paysans chré-
» tiens à un véritable esclavage. Begs
» on spahis, les Bosniaques mahométans
» forment, l'élément le plus rétrograde de
» la Vieille Turquie, et maintes fois, no-
» tamment en 1851, ils se sont révoltés
» pour maintenir leur ancienne tyrannie
» féodale. » Rompus depuis des siècles
à la servitude, les paysans bosniaques s'y
sont habitués avec cette facilité de rési-
gnation qui caractérise la nature slave.
Quoique menant une-existence dure et
misérable, les serfs de ces^malheureu ses
coulrées sont pour la plupart attachés à
leurs maîtres, et, pour qui connaît ',bien
leurs* sentiment, il n'est pas étrange de
les voir aujourd'hui faire cause commune
avec leurs tyrans tcontre une armée qui
leur apporte la liberté et la paix.
•'On ne s'est peut-être pas assez rendu
compte-à Berlin du degré de fanatisme
qui anime les Bosniaques. Der -co-
pulations aussi ignorantes, aussi pas-
sionnées, douées d'un, tempérament aussi
violentons pouvaient pas se soumettre
sans Tésistance à des décisions diploma-
tiques dont il leur est impossible de com-
prendre là-portée. A la1 vérité, l'Autriche
est assez forte pour ,vaincre sans peine
cette résistance mais n'a-t:elle .pis à se
reprocher de lui avoir donné le temps de
se> produire? 11 fallait être prêlà entrer
eh Herzégovine et en Bosnie le lendemain
même de la ratification du trailé de
^èrlSû. L'Autriche a eu tort de laisser
preadre aux. négociations avec la Tur-
·
u.
flOLipi DU JOURML W MiW
»,>, ^Dir g AOUT 1878. ̃̃••̃><•.̃ v,
l' r,
EXPOSITION UMVÈRSÏÎLI E co ''I
a-
Pavillon de la ville dp B*arï».
.̃'̃'̃̃'̃'̃ ° VI. ̃
Allons où va la foule. Une des parties
les plus visitées de l'Exposition est sans
roElrcdit le pavillon de la ville de Paris
qui s'élève au centre dii Champ-de-Mars,
entouré d'une double ceinture de fleurs
et de parterres verdoyaus. C'est le ren-
dez-vous général des Parisiens. On re-
trouve bien en efiet dans ce pavillon
élégant, au milieu des constructions cos-
mopolites, voisines la grande ville le
Paris moderne avec ses monumeus su-
perbes et son incomparable organisation
municipale. Aucune ville au monde ne-
peutiutler avec Paris sous ce rapport.
Les services municipaux y ont atteint un
degré de perfection qu'on ne rencontre
certainement pas ailleurs.. C'est la ville
coirectemeot tenue, coquette, propre par
excellence, que ne cessent dé nous envier
les étraegers. Nos voies publiques, nos
promenades, nos., squares, nos jardins-
font leur admiration. Le Paris actuel peut
être présenté connue un ;modèle,,et,.de
fait, on essaie un peu partout d'imiter la
grande capitale dans les principales villes
de l'étranger. L'homme d'éludés «trouve
groupées dans le pavillon du Champ-de-
Mars -toutes les particularités -iiitéies-
santes de l'organisation municipale.. Les
curieux, s'y pressent parce que tes. spé-
cimens exposés- parieut aux yeux .les
modèles à échelle réduite de nos: mo-,
pumens attirent les regards; il n'est pas
jusqu'aux enfans qui ne s'arrètect ravis
devant cette ville en miniature dont ils
voudraient emporter un -petit coin, ou
!1) Voir le Journal des, J^bals Ces 20, 27 juin,
18, 18 et 2B juillet.
~r'lti'~1~A-
quie uue~tfiâportance et une extension
qu'elles ne devaient pas avoir. Du mo-
ment que le Sultan avait reconnu le traité
dë'Bèrîin, il avait reconnu le principe de
l'occupation autrichienne, et il ne restait
plus, suivant les termes mêmes des conven-
tion^ qu'à « s'entendre sur les détails. »
Or, une pareille entente ne demandait pas
plus de un où deux jours, tandis que
l'Autriche s'est laissé entraîner pâï Cara-
théodory Pacha dans des discussions qui
ne sont point encore terminées. Les jour-
naux autrichiens accusent le gouverne-
ment turc d'être l'instigateur et le
complice des révoltes qui se produi-
sent à l'arrivée de l'armée d'inva-
sion. « Convaincue que toute résis-
» tance de la'part de l'armée turque
» serait impuissante, dit la Correspondance
» politique, la Porte y a renoncé; mais
» elle excite sous main les populations
» musulmanes de la Bosnie à résister, afin
» que plus tard on puisse dire que le
» gouvernement, ottoman a cédé à la
» force, mais que les. populations ont op-
» posé une résistance héroïque et l'ont
» scellée de leur sang afin de réserver
» pour l'avenir les droits du Sultan. » La
Porte ne se fait aucune illusion sur la
portée des obligations, qu'elle a contrac-
tées mais sa faiblesse est si grande et
elle a tant à craindre des colères popu-
laires, qu'elle n'épargne lien pour garantir
sa responsabilité. Les ministres turcs
espèrent calmer l'irritation publique en
démontrant qu'ils n'ont sigué le traité
qu'à contre-cœur, qu'en faisant des ré-
serves essentielles, qu'en laissant à la
population le droit de résister si elle
en la force et si elle se croit en
mesure de tenter les chances de la lutte.
Manœuvre imprudente qui peut tourner
contre eux, mais à laquelle l'Autriche
aurait dû couper court en refusant de
discuter avec Carathéodory Pacha le
principe du mandat qu'elle a reçu de
l'Europe- et auquel- le Sultan lui-même a
souscrit. Pendant un mois, le fanatisme
mahométan, toléré, sinon excité par la
Porte, s'est réveillé en Bosnie et en Her-
zégovine. Ces lenteurs ont permis en outre
aux agitateurs serbes, monténégrins et
russes d'agir parleur comité et par leurs
agenssur les deux provinces. Les journaux
autrichiens sont également remplis, à
ce sujet, de détails instructifs. « Il ne se
» trouve pasàMoslar», écrit-on de cette
ville àla Correspondance politique, « moins
» de quatorze ageus du prince Nikita,
» ayant tous l'air des plus affairés. » Une
«utre lettre, adressée de Cettigne au jour-
nal russe JVovoïa Vr envia, (le Nouveau
Temps), nous apprend que les Monténégrins
font les plus grands efforts pour exciter
lésllerzégoviuiens contre les Autrichiens.
« II ne peut être question du désarme-
» meut de la population dans l'Herzégo-
» vine, ajoute cette correspondance, car,
» d'après un proverbe du pays « les
» femmes seules ne portent pas d'armes. »
» Les Herzégoviuiens ont bon courage,
» se souvenant qu'en 1869 les Autrichiens
» n'ont pas réussi à en finir avec les Kri-
» voschiens. Le district de Mostar pour-
» rait dès aujourd'hui mettre sur pied
» 3,000 hommes armés de fusils se char-
» géant par la culasse l'Herzégovine orien-
mettre tout au moinâ'Une' maison dans
leur poche; on en a vu plus d'un pleurer
parce qu'on ne lui donnait pas un des ar-
bres du boulevard des Italiens. « Oh ma-
man! ce petit trottoir, cette petite laa-
terne, dis, donne-moi la- lanterne » Les
gardiens de M. Alphand so-.t obligés d'éle-
ver la voix;- autrement, à côté de l'expo^
sition de la Ville, nous pourrions bien
avoir aussi une exposition de scènes pa-
risiennes qu'il n'est pas besoin de placer
sous les yeux des visiteurs.
L'exposition de la Ville a été divisée en
plusieurs sections beaux-aris, voie pu-
blique, travaux publics, eaux et égouts,
service d'architecture, services spéciaux
de la préfecture de police, enseignement
primaire, assistance publique, cimetières,
aliénés. Dans la première salle. ou a placé
les tableaux, les statues, les groupes les
plus remarquables qui ornent les édifices
municipaux et les jardins publics. Dans la
salle qui suit, on a installé un spécimen
complet des services de la voie publique,
assurément l'un des plus importans de la
préfecture delà Seine. Les principales bran-
ches du service de la voirie sont repré-
sentées. Tout le monde s'arrête devant le
modèle d'un boulevard parisien exécuté à
l'échelle de 1/80* par M. Joly. C'est sur-
tout ce modèle qui oharme les petits et
les grands enfans. L'artiste a reproduit la
rencontre d'un boulevard des Italiens
avec une rue, maisons, trottoirs, égouls,
pavage, rails de tramway, plantations,
bancs, appareils d'éclairage, bureaux
de voitures, kiosques, colonnes d'affi-
ches, etc. Les maisons sont coupées
pour qu'on puisse apercevoir l'intéiieur.
L'œil plonge indiscrètement dans les mé-
nages parisiens, depuis le rez-de-chaus-
sée jusqu'aux combles. La loge du con-
cierge, les escaliers, les antichambres,
la pâlie à manger, }e salon, la chambre à
coucher, le cabinet de travail, tout est
imité avec une perfection saisissante! Et
les ascenseurs! et. les conduites de gaz! et
les cheminées et Ips poêles Oh les jolies
petites armoires à glace,! disent ceux qui
ge>'ont des hommes dans dix ans. Jamais
» tale peut en fournir 5,000. Le prince
» Nikita fait cette promesse au peuple
« Il faut que l'Herzégovine m'appar-
» tienne » et lé peuple sait que cette pro-
» messe n'a pas encore été tenue. »
La Correspondance politique nous ap-
prend encore que la population grecque
orthodoxe presque tout entière s'unit à la
population musulmane pour contrecarrer
les entreprises de l"Autriohe. Il est facile de
comprendre que la Serbie et le Monté-
négro n'assistent pas sans amertume
à la marche de l'armée autrichienne,
et qu'ils n'épargnent rien pour es-
sayer de l'entraver en soulevant les
passions religieuses et' nationales des
Slaves. La Russie, de son côté, n'est
probablement pas fâchée des obstacles
contre lesquels l'Autriche se butte dès
ses premiers pas en Orient. On voit donc,
par ce pre"mier exemple, que l'exécution
du traité de Berlin n'inaugure peut-être
pas pour l'Europe et pour le monde celte
ère de bonheur parfait, de contentement
universel, que' lord Beaconsfield nous pré-
dit dans des discours enthousiastes. L'An-
gleterre elle-même ne rencontrera-t-elle
pas quelques petites difficultés lorsqu'elle
poursuivra son œuvre personnelle? On
peut se demander déjà si son influence sur
la Porte est toujours absolue. Nous avons
été frappés de voir Server Pacha rentrer
récemment, comme ministre de la justice,
dans le cabinet ottoman. Peut-être n'a-t-on
pas oublié que Server Pacha était ministre
des affaires étrangères au moment des
négociations pour l'armistice, et qu'il tint
alors à un correspondant du Daily News un
langage tellement violent contre la poli-
tique anglaise, que lord Derby, malgré la
faiblesse de son caractère, crut devoir exi-
ger la retraite d'un ennemi aussi déclaré
de l'Angleterre. Server Pacha était d'ail-
leurs soupçonné depuis longtemps et
non sans quelque raison de sympathies
envers la Russie. A quoi donc faut-il
attribuer sa rentrée au pouvoir? A un
réveil de l'influence russe à Constanti-
nople ? Dans ce cas, la politique anglaise
devrait surmonter bien des embarras
avant d'arriver à la conclusion des ar-
rangemens qu'elle doit prendre avec la
Porte au sujet des réformes à opérer en
Asie-Mineure. A un pardon de TABgle=
terre? Dans ce cas, le cabinet anglais ou-
blie vite, et il faut ajouter aux grandes
qualités que tout le monde lai reconnaît
aujourd'hui, une vertu réellement chré-
tienne le pardon des injures et l'amour
du pécheur.
BOURSE DE PARIS
Ctdture le 6. le 7. Oanaio. Bulase.
8 O/O
Comptant. 76 50 76 30 '20
Fin cour. 76 65 76 30 35
3 O/O
Amortissable.
Comptant: 81 2S S0 50 75
Fin cour. 81 30 80 50 .80
4k 1/» 0/0
Comptant 107 KO tes 25 75
S O/O
Comptant m 25 110 70 Kg
Fin cour. lll 55 nô 97 l 2 S7 1/2
ménage de poupée n'eut semblable mobi-
lier. Et les dessous de la maison Caves,
égouts, etc., on n'a rien oublié.
Le service de la voie publique a groupé
dans un espace réduit les modèles et les
dessins des principales machines em-
ployées pour l'entretien des chaussées de-
puis les balayeuses, les tonneaux d'arro-
sèment, lea cylindres compresseurs, jus-
qu'aux échantillons de pavés' et aux ap-
pareils ingénieux pour mesurer les coef-
ficiens d'usure de ces divers échantillons.
Paris est certainement la ville la plus
propre du monde. Ce n'est certes pas
sans efforts que ce résultat si favorable à
l'hygiène est al teint dans tous les quar-
tiers. Depuis le lor janvierl874, lebalayage
a été placé dans le service des ingénieurs,
et la charge qui incombait autrefois à
chaque propriétaire riverain a été conver-
tie en une taxe municipale obligatoire,
payable en numéraire. Le nouveau service
s'applique aune superficie de 14,500,000
mètres carrés, dont 8 millions pour le
compte des riverains et 6,5500,000 pour le
compte de la Ville (2). Le balayage géné-
ral du matin s'effectue de trois heures à
six heures en été et de quatre à sept heu-
res en hiver. Il existe en outre un nettoie-
ment supplémentaire dans le cours de la
journée. Pour faire face à ces mains-
d'œuvre diverses, les ingénieurs disposent
d'un personnel d'environ 3,000 ouvriers
2,200 hommes dont le salaire varie
de 2 fr. 50 c. à 4 fr.; 750 femmes dont le
salaire varie de 20 à 2b c. par. heure;
50 garçons gagnant 20 c, l'heure. En de-
hors de cette véritable armée fonctionnent
les balayeuses mécaniques. Chaque ba-
layeuse représente le travail effeclit d'en-
viron 10 hommes. Ainsi le personnel gé-
néral du nettoiement comprend en réa-
lité 4,900 ouvriers. •
La balayeuse mécanique est un auxi-
liaire utile. Elle nettoie 5,500 mètres car-
rés à l'heure. La Ville emploie conçue
remment les balayeuses Sohy et Blot, du
(%) Lés superffeies de 370,000 mètres des em-
pierremens et des revers pavés qui les bordent
sont livrées aux soins de cantonniers spéciaux.
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt 8 0/0. «0 fr. 92 1/2, 75, il 1/2.
î 0/0. 76 fr. 20, 22 1/2.
5 0/0 turc. 14 fr. 95, 90.
Banque ottomane.. S17 fr., 518 fr. 12, 517 fr.
Florins (or) 65 5/16,18,1/4.
Hongrois 6 0/0. 77 5/8,1/2.
Egyptiennes 6 0/0.. 254 fr., 255. fr.
Télégraphie |>a'îTëe.
ISêfTico télégraphique da rag@ncc Kavsi.)
Rome, le 7 août.
On annonce d'une façon positive que M. Ja-
cobini, nonce du Pape à" Vienne, a été mandé ici;
on ajoute qu'il est nommé secrétaire d'Etat.
Londres, le 7 août.
Le Morning Post blâme l'Autriche d'avoir fait
entrer ses troupes en Bosnie sans consulter la
population musulmane. « Le comte Andrassy,
dit-il, est responsable des crimes et des horreurs
auxquels donne lieu l'entrée des troupes autri-
chiennes en Bosnie. La paix de l'Europe est ac-
tuellement assurée mais le repos de l'Autriche
est virtuellement mis en danger. » n;
Raguse, le 6 août, soir.
Des avis de Mostar annoncent que les Autri-
chiens sont entrés le 3 août dans celte ville sans
résistance. *̃
Avant leur entrée, environ 6,000 insurgés mu-
sulmans se sont assemblés pour tenir conseil ils
ont demandé que la troupe résistât à l'entrée des
Autrichiens.. >
Les chefs du gouvernement, .s'y étant opposés, J
ont été tous massacrés, à l'exception d'Ali. Leurs
maisons ont été saccagées et les archives du
gouvernement détruites.
La Porte a demandé au gouvernement autri-
chien d'ordonner une enquête sur ces faits.
• Coristantinople, le 6 août, soir,
Mehemet-Ali est arrivé ici.
La Porte a ordonné à une flottille de surveiller
activement les côtes d'Albanie.
Des divergences persistent entre les commis-
saires des monts Rhodope.
Les Russes négocient avec les insurgés.
Londres, le 7 août!
Le Morning Advtrtiser annonce que MM.Drum-
mont et Wolf ont été nommés membres pour
l'Anglelerre de la commission européenne char-
gée d'organiser la Roumélie occidentale.
On télégraphie de Vienne au Standard
« Caratbéôdory Pacha' a reçu l'ordre de déclarer
que la Porte décline toute responsabilité pour les
événemens de Bosnie. »
On télégraphie de Constantinople au même
journal: :y
« Le bruit court que l'Autriche, croyant que
la Porte favorise les insurgés bosniaques a
menacé de retirer son ambassadeur de Constan-
tinople. »
Le Daily Telegrapli publie les deux dépêches
suivantes •
« Constantinople.. le 6. La Porte a télégraphié
lundi à Carathéodory Pacha des instructions
pour la signature de la convention avec l'Au-
triche. »
« Vienne, le 6. La plus grande partie d'une
division autrichienne a été engagée près de
̃Kosna. Les pertes des Autrichiens ont été sé-
rieuses. »
Londres, le 6 août, 8 h. 40 m. soir.
Lord Beaconsfield et le marquis de Salisbury
ont reçu aujourd'hui une nombreuse et impor-
tante députation des associations conservatrices
du Royaume-Uni.
Répondant aux félicitations qui leur ont été
adressées à cette occasion, lord Beaconsfield et
le marquis de Salisbury ont renouvelé leurs ré-
centes déclarations. Ils ont insisté sur l'impor-
tance qu'il y aurait à conserver l'organisation du
parti conservateur afin de maintenir la puissance
de l'empire anglais.
Madrid, le 6 août, 6 h. 40 m. soir.
Le roi a renoncé à aller à Riofrio, par suite de
la maladie de la reine Christine. ̃
On a constaté que 80.000 ceps de vigne avaient
été attaqués par le phylloxéra dans les environs
de Malaga.
de Le Havre, le 6 août. soir.
L'état de la reine Marie-Christine s'est sensi-
blement aggravé.
Constantinople, le 6 août, 6 h. 15 m. soir.
L'exportation des céréales par Dedeagatch est
rétablie.
prix de 1,000 fr: Une machine pèse 750
kilogrammes, et un seul cheval suffit
pour sa traction. L'entretien annuel est
de 200 fr. En somme, la dépense de ba-
layage s'élève par an à 2,920,000 fr. en-
viron.
L'enlèvement des détritus et des rési-
dus de ménage se fait à l'entreprise. On
emploie chaque jour à l'enlèvement
500 charretiers, le même nombre de tom-
bereaux et 980 chevaux. Le cube moyen
enlevé par jour est de 1,700 mètres cubes.
Depuis 1870 et 1871, les ordures ménagè-
res sont conservées à domicile et portées
au tombereau, au moment de son passage.
Cette mesure a transformé complètement
l'industrie du chiffonnage. Maintenant,
les chiffonniers nocturnes au cro-
chet et à la lanterne n'existent plus
guère; ils sont remplacés par des chiffon-
niers qui montent dans les cuisines, y
prennent les récipiens aux ordures et les
descendent au tombereau. Le personnel
de l'industrie du chiffonnage comporte
7,000 chiffonniers médaillés par la préfec-
ture de police et au moins autant de chif-
fonniers non reconnus. Leur nombre to-
tal en hommes, femmes et enfans, est de
14 à 15,000. Le produit journalier par
tête est évalué en moyenne à 1 fr. 50. Les
enfans gagnent moins; mais certains chif-
fonniers réalisent par jour jusqu'à 2 fr.,
3 fr. et plus. Le produit du chiffonnage
est d'environ 20,000 fr. par jour, ou 7 à
8 millions par an.
Le nettoiement des chaussées comporte
aussi l'enlèvement des neiges en hiver et
l'arrosage en été; L'enlèvement des neiges
se pratique avec des tombereaux; on
projette à l'égout et on emploie les ba-
layeuses pour pousser les neiges et les
eaux jusqu'à la bouche la plus voisine.
Quant àl'arrosage, il a lieu au tonneau etàla
lance. Depuis quelques années on se sert
du tonneau Sohy, de forme parallélipi-
pédique, que le cocher ouvre au moyen
d'une tringle articulée. Ce tonneau peut
renfermer Jusqu'à' 1,300 litres d'eau. Il
arrose sur une largeur de 4 mo0 et se vide
pfendant un parcours de 50D à &k mètres,
Bruxelles, le l août.
La Chambre des Représentans a adopté, par
63 voix contre S0, le projet de loi relatif à la
création d'un ministère de l'instruction publigue..
La République est une ingrate personne,
c'est convenu, et elle-même en convient.
Gommé autrefois l'Autriche, elle veut
étonner le monde par son ingratitude.
Elle est en ce moment-ci entourée de
sauveurs et de sauveteurs; c'est à qui, des
royalistes et des impérialistes, lui tendra
la perche; et cependant elle persiste à
vouloir se noyer.
Car pourquoi, je vous le demande, la
coalition pieuse et édifiante de l'année
dernière essaie-t-elle encore de se refor-
mer cette année? Ce ne peut pas être
pour recommencer la triste et malpropre
campagne du 16 mai, à laquelle il ne
manquait plus que la honte d'être reniée
et désavouée par les hommes qui en
avaient été les plus effrontés meneurs.
Non pas ce n'est plus pour eux désor-
mais que les royalistes et les bonapar-
tistes veulent travailler c'est pour la
république. Ces bons apôtres ont trouvé
une théorie nouvelle pour démontrer
l'utilité et la nécessité de leur présence'
dans le Sénat. Ils ne demandent à y rester
ou à y entrer que dans l'intérêt même
de la république. Cette pauvre république
est bien jeune, bien inexpérimentée; si
elle était trop promptement émancipée,
trop vite livrée à elle-même, elle pourrait
se jeter dans des écarts blâmables et
compromettre son avenir. Il lui faut de'
sages conseils, ou plutôt un conseil judi-
ciaire, un conseil de famille. Il n'y a que
ntfus qui soyons propres à ces fonctions
nous qui connaissons les détours du sé-
rail, nous les douairières de l'intrigue et
les doyens de la manipulation. C'est uni-
quement pour le plus grand bien de la
république que nous demandons notre
place au Sénat et toutes les autres places
de France par-dessus le marché; parce
que nous seuls sommes capables de les
remplir, parce que seuls nous en avons
l'habitude et la tradition, et que nous
sommes héréditairement nés avec l'art
d'émarger.
Franchement, nous aimions mieux le
plan de campagne de l'année dernière; il
était insolent, grossier, brutal, mais il
n'était pas aussi hypocrite. Ses inven-
teurs ont vraiment tort de le renier au-
jourd'hui et de le rejeter sur les subalter-
nes, car ils n'arrivent à prouver qu'une
chose, c'est qu'ils étaient eux-mêmes les
subalternes de leurs propres subalternes.
Grand Dieu I avoir tenu dans ses mains les
destinées de la France, nous avoir mis à
deux doigts de la guerre civile, avoir terro-
risé des milliers de malheureux serviteurs
de l'Etat, avoir corrompu tous les moyens
de gouvernement et tous les instrumens
d'administration, pour finir cette tragi co-
médie par le vulgaire mot de vaudeville
« C'est la faute à Gringalet » Voilà doue
le gouvernement qu'un moment de ca-
price, pris pour un moment d'inspira-
tion, avait imposé à la France
Voilà pourquoi il faut que nous nous
mettions une fois pour toutes à l'abri des
surprises. Nous sommes heureux de voir
ce qui correspond à une superficie arro-
sée de 2,500 mètres. Les ouvriers, à l'aide
de lances, arrosent facilement 20,000 mè-
tres carrés en trente-cinq minutes. On
obtient un jet* de 12 mètres sous une
pression de 15 mètres. Ce mode d'arro-
sage tend à se généraliser de plus en plus.
Il coûte moitié moins, que l'arrosage
au tonneau, soit 0r 000,658 par mètre carré.
On a beaucoup parlé-de l'emploi des sels
déliquescens pour abattre la poussière et
éviter au promeneur le désagrément de
l'arrosage. En 1859 et en 1862, on a fait
des essais dans les principales avenues du
bois de Boulogne avec le chlorure de cal-
cium. L'usage de ces sels est onéreux.
Pour une superficie de 10,000 mètres car-
rés, il faut jeter sur la chaussée 5,000 ki-
logrammes de sels qu'il est indispensable
de renouveler tous les trois jours. La dé-
pense, main-d'œuvre comprise est de
112 fr. La même surface arrosée au ton-
neau ne coûte que 36 fr. L'arrosement des
voies publiques grève le budget général
du nettoiement d'une dépense de 450,000 fr.
Enfin les agens de désinfection em-
ployés à Paris sont le chlorure de chaux,
le sulfate de zinc, le sulfate -de fer et l'a-
cide phénique au quarantième et au cen-
tième pour l'arrosage. L'acide phénique
n'enlève pas les odeurs désagréables, mais
il détruit les fermentations. C'est plutôt
un antiputride qu'un désinfectant. En
somme, le service du nettoiement de la
Ville impose une dépense de près de
5 millions ainsi répartis personnel,
260,000 fr. matériel et désinfectans,
250,000 fr.; balayage, 2,920,000 fr.; enlève-
ment des boues et immondices, 908,000 fr.;
arrosement, 450,000 fr.; dépenses diver-
ses, 80,000 fr. (3,).
Dans la même salle, citons en passant
les vues perspectives du bois de Boulo-
gne, toute la belle exposition des prome-
nades et des serres de la Ville, de la pé-
pinière d'Auteuil et le grand ouvragé de
M. Alphand sur les Promenades de Taris..
Un mot aussi sur lés projets étudiés par
f3) Notes delà direction des» travaux r$&* \$ nçt»
toiement.
que les comités républicains des deux
Chambres se sont clairement replacés sue
le même terrain que l'année dernière. On
s'y est bien battu, on y a été victorieux,
il faut y rester. Il faut crever à jour cette
nouvelle toile d'araignée tissée toujours
par les mêmes mains. Ce n'est plus cette
fois la doctrine de l'ordre moral, c'est la
doctrine de la pondération des pouvojrs,
là théorie de l'équilibre, l'idéal du pied
en l'air. Les sages du Sénat, les Pèreç
conscrits se déguisent en bonnes d'en-
fans ils veulent élever la république au
biberon et lui mettre des bourrelets pour
l'empêcher de se faire des bosses.
Eh bien là république sera ingrate. Elle
ne demande pas une sollicitude qui ne lui
inspire aucune confiance. Elle veut mar-
cher sans lisières elle pourra quelque-
fois se faire du mal, car la bataille de la
vie est dure pour les peuples comme pour.
les individus; mais après tout elle veut
être maîtresse et responsable d'elle-même
parce qu'elle s'appelle tout le monde. Nous
dirons donc à tous les vrais conservateurs,
à tous ceux qui veulent assurer à leur pays
la sécurité, la paix civile, la liberté, lé-tW
vail, le repos dont il a soif, nous leur di-
rons de rester serrés comme ils l'ont fait
â*ux dernières élections, et de compléter
leur œuvre en fondant dans le Sénat une
majorité gouvernementale. Nous leur di-
rons d'avoir toujours devant les yeux cette
vérité première, c'est qu'ils sont chargés
de fonder un gouvernement.
Nous qui sommes des anciens royaT
listes et des anciens conservateurs, nous
ne méconnaissons point ce qu'il y a
de vrai et d'utile dans ce qu'on appelle
la pondération des pouvoirs et leur mu-
tuel contrôle. Mais ce que nous disons,
c'est que nous ne prêtons pas, dans les
circonstances présentes de notre his-
toire, à l'application de ces doctri-
nes une grande utilité. Prenons si
l'on veut, l'exemple si souvent invo-
qué de l'Angleterre. Certainement il y
a en Angleterre un contrôle mutuel des
pouvoirs qui en fait le salutaire équili-
bre mais l'Angleterre n'en est pas à se
demander tous les iours sous quelle
forme de gouvernement elle sera le len-
demain. Elle a dans ses Parlemens une:
Opposition qui s'appelle « l'Opposition de
S. M. », parce qu'on sait que l'Opposi-
tion est aussi fidèle à. la Couronne crue
le gouvernement du jour, et que le prin-
cipe même du gouvernement n'est
pas en question.
En sommes-nous là? Notre gouverne-
ment s'appelle la république, mais il nV
a pas longtemps que tous ceux qui l'occu-
paient du haut en bas refusaient même
d'en prononcer le nom. Tous les hommes `
de bonne foi rougiraient, et tous les hom-
mes de bon sens éclateraient de rirets'ils
prétendaient que l'opposition qui existe
et qui voudrait se maintenir au Sénat
peut s'appeler l'Opposition de la républi-
que. Que ion ne perde donc pas de vue
ce point précis, c'est qu'il faut que les
nouvelles élections sénatoriales fondent
définitivement un gouvernement et nous
mettent à l'abri des expériences, des ten-
tatives et des surprises dont le poids exé-
cré pèse encore sur nous.
JOHN Lemoinne.
M. 1 ingénieur en chef Huet, des cimetières
de Méiy-sur-Oise, de Wissous, des voies
terrées destinées à desservir ces nécropo-
les, et sur les plans du chemin de fer mé-
tropolitain qui doit faciliter par son trajet
souterrain les communications entre les
quartiers excentriques et le centre de la
ville. Le dessin de la gare centrale du
Palais-Royal est à recommander aux vi-
siteurs.
Arrivons vite, tant la place nous est
Comptée, à la salle du service des eaux
et des égouts. La distribution d'eau et le
réseau d'égouts: constituent 'certainement
deux des plus grandes curiosités du: Paria
actuel. Cette œuvre gigantesque portera-
à la postérité le nom de l'ingénieur émi-
nent qui l'a exécutée, M. l'inspecteur gé-
néral Bplgrand, dont la science déplore la
perte toute récente. Les Parisiens eux-
mêmes connaissent assez mal l'origine de
l'eau dont ils se servent chaque jour On'
nous permettra d'indiquer à grands traits
les lignes principales de la distribution <
des eaux de la Ville. Le visiteur a dlail-
leurs sous les yeux à l'Exposition tous ̃
les documeri3 désirables et les modèles
des réservoirs et des usines qui les ali-
mentent.
Il est impossible d'assurer la salubrité
à une ville quand l'eau n'y circule P?s avec
abondance. En 1860, déduction faite du
service public, chaque habitant n'avait à
sa disposition que SB litres d'eau, et quelle
eau!- 1 eau de la Seine, souillée et impure.
Après de longues études, on résolut d'a-
mener à Paris les eaux des sources de la
Dhuys et de la Vanne, qui sortent des
terrains crayeux du bassin de Paris à la
limite des argiles de la Brie et de la craie
blanche de Champagne. Ce projet a été
réalisé dans son intégrité de 1861 à 187e
INous avons aujourd'hui à Paris un ser-
vice hydraulique parfaitement aménagé
qui assurff à l'habitant 227 litres par jour.
Les eaux de Seine et les eaux du canal de
1 Qqrcq sont.affectées à l'arrosage, au la-
vage, aux fontaines. Les eaux de sources
fraîches et pur.es sont réservées aux.ua*-
g*es dtim~süqu~s. ,La ~iïle disposâe de <
JIIM 8 AOUT
..̃••̃ HM&_
ON S'ÂBOipi
m» des PrStres-SainW^énnam-PAuxerrois, 17.
~hl~ LA~6~116"`~'
Un an. Six mois. Trois mois.
D.epartBiaçng. © Cr. 40 fir. 20" fir. -n
CCPt~eeee"e li~~ti. ~y/J ü~~ ~â~ liv ~`u
|jf f^^aiens partent $es i«« « ll'ii
chaque mois,
~~a, ~au~é~n,.»<< a~~a~
`~~ ~~t
m E>aBdoQ, apply to Cowle and G», toieign newâ-
papers af^çp, 17, Gresfcam slreet, G.P; O^;
Mm. «fèïliy, pav|e« et G», 1, Finca lane CornhlU,
^35 ç/Lô/à% nm. W.-k. Sml& et ««£
IJB Stparid, W- G. Tonaon. »
&. Bruxelles, & T0//««
fca.ga.efne, dans }eji «ioggaes et dans tes bi-
MM6ê
4 Tgp^r«ço (piillijr gle? M. ©testes L; Tbmewi '"•}
-̃ MWl 8 AOUT
1818. ̃• ̃̃;••
-̃̃̃• ̃ ON S'ABOKSf» ̃̃̃' ••̃̃•-
en Belgique, en Italie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
•II Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans 1m
régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
*u moyen d'une valeur payable à Paris ou &*
«andats-poste, soit internationaux, soit fraaçalti
•n Allemagne, en Autriche, en Rusait,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays,
HT i'enYOi d'une valeur payable X I» 1*.
Los annonces eom reçnes
ci« H5S. Wttwshey, liftfilte •! C,
8, place ds la Bourse,
«t »a bureau du *OÏ3Bl«AI
•aasaoïTént toujoursetreft^réSes par 1» 'tMMtlafc
JOl II V L DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
3&ABÏS
MERCREDI 7 AOUT
.ü~·
On s'explique facilement les difficultés
que lés 'Autrichiens rencontrent en Bos-
nie et en Herzégovine, provinces où
la population musùlnïane est nom-
breuse, où le fanatisme est plus dé-
veloppé que dans' 'presque toutes lès
autres parties de l'empire ottoman, et où
les troupes austrô hongroises n'ont â
compter, en somme que sur les sym-
pathies de quelques milliers de catho-
liques romains dont lé télégraphe nous
a transmis les sentimens de satisfac-
tion, de 'reconnaissance et d'espoir. On
n'ignore pas que l'organisation de là
Bosnie et de l'Herzégovine est en-
core purement féodale. L'a propriété fon-
cière appartient presque uniquement à
des begs, espèce de seigneurs terriens
qui se donnent eux-mêmes comme des
Turcs, mais qui descendent en réalité des
Slaves ijuise convertirent" à l'islamisme
à* la fin du quinzième siècle, et surtout
au commencement du seizième, pour
conserver leurs droits et leurs privi-
léges féodaux. •« Parmi leurs ancê-
» très dit M. Elisée Reclus les Turcs
» de Bosnie comptent aussi nombre de
» brigands fin eux qui se hâtèrent' de
» changer de religion pour continuer sans
» péril leur métier de pillards; enfin les
» serviteurs immédiats des chefs durent
» se convertir de force. L'apostasie donna
» aux seigneurs plus de pouvoir sur le
» pauvre peuple qu'ils n'en avaient eu
» jusqu'alors la haine de caste s'ajoutant
» à la haine religieuse, ils dépassèrent
«^bientôt en fanatisme les Turcs maho-
» métans et réduisirent les paysans chré-
» tiens à un véritable esclavage. Begs
» on spahis, les Bosniaques mahométans
» forment, l'élément le plus rétrograde de
» la Vieille Turquie, et maintes fois, no-
» tamment en 1851, ils se sont révoltés
» pour maintenir leur ancienne tyrannie
» féodale. » Rompus depuis des siècles
à la servitude, les paysans bosniaques s'y
sont habitués avec cette facilité de rési-
gnation qui caractérise la nature slave.
Quoique menant une-existence dure et
misérable, les serfs de ces^malheureu ses
coulrées sont pour la plupart attachés à
leurs maîtres, et, pour qui connaît ',bien
leurs* sentiment, il n'est pas étrange de
les voir aujourd'hui faire cause commune
avec leurs tyrans tcontre une armée qui
leur apporte la liberté et la paix.
•'On ne s'est peut-être pas assez rendu
compte-à Berlin du degré de fanatisme
qui anime les Bosniaques. Der -co-
pulations aussi ignorantes, aussi pas-
sionnées, douées d'un, tempérament aussi
violentons pouvaient pas se soumettre
sans Tésistance à des décisions diploma-
tiques dont il leur est impossible de com-
prendre là-portée. A la1 vérité, l'Autriche
est assez forte pour ,vaincre sans peine
cette résistance mais n'a-t:elle .pis à se
reprocher de lui avoir donné le temps de
se> produire? 11 fallait être prêlà entrer
eh Herzégovine et en Bosnie le lendemain
même de la ratification du trailé de
^èrlSû. L'Autriche a eu tort de laisser
preadre aux. négociations avec la Tur-
·
u.
flOLipi DU JOURML W MiW
»,>, ^Dir g AOUT 1878. ̃̃••̃><•.̃ v,
l' r,
EXPOSITION UMVÈRSÏÎLI E co ''I
a-
Pavillon de la ville dp B*arï».
.̃'̃'̃̃'̃'̃ ° VI. ̃
Allons où va la foule. Une des parties
les plus visitées de l'Exposition est sans
roElrcdit le pavillon de la ville de Paris
qui s'élève au centre dii Champ-de-Mars,
entouré d'une double ceinture de fleurs
et de parterres verdoyaus. C'est le ren-
dez-vous général des Parisiens. On re-
trouve bien en efiet dans ce pavillon
élégant, au milieu des constructions cos-
mopolites, voisines la grande ville le
Paris moderne avec ses monumeus su-
perbes et son incomparable organisation
municipale. Aucune ville au monde ne-
peutiutler avec Paris sous ce rapport.
Les services municipaux y ont atteint un
degré de perfection qu'on ne rencontre
certainement pas ailleurs.. C'est la ville
coirectemeot tenue, coquette, propre par
excellence, que ne cessent dé nous envier
les étraegers. Nos voies publiques, nos
promenades, nos., squares, nos jardins-
font leur admiration. Le Paris actuel peut
être présenté connue un ;modèle,,et,.de
fait, on essaie un peu partout d'imiter la
grande capitale dans les principales villes
de l'étranger. L'homme d'éludés «trouve
groupées dans le pavillon du Champ-de-
Mars -toutes les particularités -iiitéies-
santes de l'organisation municipale.. Les
curieux, s'y pressent parce que tes. spé-
cimens exposés- parieut aux yeux .les
modèles à échelle réduite de nos: mo-,
pumens attirent les regards; il n'est pas
jusqu'aux enfans qui ne s'arrètect ravis
devant cette ville en miniature dont ils
voudraient emporter un -petit coin, ou
!1) Voir le Journal des, J^bals Ces 20, 27 juin,
18, 18 et 2B juillet.
~r'lti'~1~A-
quie uue~tfiâportance et une extension
qu'elles ne devaient pas avoir. Du mo-
ment que le Sultan avait reconnu le traité
dë'Bèrîin, il avait reconnu le principe de
l'occupation autrichienne, et il ne restait
plus, suivant les termes mêmes des conven-
tion^ qu'à « s'entendre sur les détails. »
Or, une pareille entente ne demandait pas
plus de un où deux jours, tandis que
l'Autriche s'est laissé entraîner pâï Cara-
théodory Pacha dans des discussions qui
ne sont point encore terminées. Les jour-
naux autrichiens accusent le gouverne-
ment turc d'être l'instigateur et le
complice des révoltes qui se produi-
sent à l'arrivée de l'armée d'inva-
sion. « Convaincue que toute résis-
» tance de la'part de l'armée turque
» serait impuissante, dit la Correspondance
» politique, la Porte y a renoncé; mais
» elle excite sous main les populations
» musulmanes de la Bosnie à résister, afin
» que plus tard on puisse dire que le
» gouvernement, ottoman a cédé à la
» force, mais que les. populations ont op-
» posé une résistance héroïque et l'ont
» scellée de leur sang afin de réserver
» pour l'avenir les droits du Sultan. » La
Porte ne se fait aucune illusion sur la
portée des obligations, qu'elle a contrac-
tées mais sa faiblesse est si grande et
elle a tant à craindre des colères popu-
laires, qu'elle n'épargne lien pour garantir
sa responsabilité. Les ministres turcs
espèrent calmer l'irritation publique en
démontrant qu'ils n'ont sigué le traité
qu'à contre-cœur, qu'en faisant des ré-
serves essentielles, qu'en laissant à la
population le droit de résister si elle
en la force et si elle se croit en
mesure de tenter les chances de la lutte.
Manœuvre imprudente qui peut tourner
contre eux, mais à laquelle l'Autriche
aurait dû couper court en refusant de
discuter avec Carathéodory Pacha le
principe du mandat qu'elle a reçu de
l'Europe- et auquel- le Sultan lui-même a
souscrit. Pendant un mois, le fanatisme
mahométan, toléré, sinon excité par la
Porte, s'est réveillé en Bosnie et en Her-
zégovine. Ces lenteurs ont permis en outre
aux agitateurs serbes, monténégrins et
russes d'agir parleur comité et par leurs
agenssur les deux provinces. Les journaux
autrichiens sont également remplis, à
ce sujet, de détails instructifs. « Il ne se
» trouve pasàMoslar», écrit-on de cette
ville àla Correspondance politique, « moins
» de quatorze ageus du prince Nikita,
» ayant tous l'air des plus affairés. » Une
«utre lettre, adressée de Cettigne au jour-
nal russe JVovoïa Vr envia, (le Nouveau
Temps), nous apprend que les Monténégrins
font les plus grands efforts pour exciter
lésllerzégoviuiens contre les Autrichiens.
« II ne peut être question du désarme-
» meut de la population dans l'Herzégo-
» vine, ajoute cette correspondance, car,
» d'après un proverbe du pays « les
» femmes seules ne portent pas d'armes. »
» Les Herzégoviuiens ont bon courage,
» se souvenant qu'en 1869 les Autrichiens
» n'ont pas réussi à en finir avec les Kri-
» voschiens. Le district de Mostar pour-
» rait dès aujourd'hui mettre sur pied
» 3,000 hommes armés de fusils se char-
» géant par la culasse l'Herzégovine orien-
mettre tout au moinâ'Une' maison dans
leur poche; on en a vu plus d'un pleurer
parce qu'on ne lui donnait pas un des ar-
bres du boulevard des Italiens. « Oh ma-
man! ce petit trottoir, cette petite laa-
terne, dis, donne-moi la- lanterne » Les
gardiens de M. Alphand so-.t obligés d'éle-
ver la voix;- autrement, à côté de l'expo^
sition de la Ville, nous pourrions bien
avoir aussi une exposition de scènes pa-
risiennes qu'il n'est pas besoin de placer
sous les yeux des visiteurs.
L'exposition de la Ville a été divisée en
plusieurs sections beaux-aris, voie pu-
blique, travaux publics, eaux et égouts,
service d'architecture, services spéciaux
de la préfecture de police, enseignement
primaire, assistance publique, cimetières,
aliénés. Dans la première salle. ou a placé
les tableaux, les statues, les groupes les
plus remarquables qui ornent les édifices
municipaux et les jardins publics. Dans la
salle qui suit, on a installé un spécimen
complet des services de la voie publique,
assurément l'un des plus importans de la
préfecture delà Seine. Les principales bran-
ches du service de la voirie sont repré-
sentées. Tout le monde s'arrête devant le
modèle d'un boulevard parisien exécuté à
l'échelle de 1/80* par M. Joly. C'est sur-
tout ce modèle qui oharme les petits et
les grands enfans. L'artiste a reproduit la
rencontre d'un boulevard des Italiens
avec une rue, maisons, trottoirs, égouls,
pavage, rails de tramway, plantations,
bancs, appareils d'éclairage, bureaux
de voitures, kiosques, colonnes d'affi-
ches, etc. Les maisons sont coupées
pour qu'on puisse apercevoir l'intéiieur.
L'œil plonge indiscrètement dans les mé-
nages parisiens, depuis le rez-de-chaus-
sée jusqu'aux combles. La loge du con-
cierge, les escaliers, les antichambres,
la pâlie à manger, }e salon, la chambre à
coucher, le cabinet de travail, tout est
imité avec une perfection saisissante! Et
les ascenseurs! et. les conduites de gaz! et
les cheminées et Ips poêles Oh les jolies
petites armoires à glace,! disent ceux qui
ge>'ont des hommes dans dix ans. Jamais
» tale peut en fournir 5,000. Le prince
» Nikita fait cette promesse au peuple
« Il faut que l'Herzégovine m'appar-
» tienne » et lé peuple sait que cette pro-
» messe n'a pas encore été tenue. »
La Correspondance politique nous ap-
prend encore que la population grecque
orthodoxe presque tout entière s'unit à la
population musulmane pour contrecarrer
les entreprises de l"Autriohe. Il est facile de
comprendre que la Serbie et le Monté-
négro n'assistent pas sans amertume
à la marche de l'armée autrichienne,
et qu'ils n'épargnent rien pour es-
sayer de l'entraver en soulevant les
passions religieuses et' nationales des
Slaves. La Russie, de son côté, n'est
probablement pas fâchée des obstacles
contre lesquels l'Autriche se butte dès
ses premiers pas en Orient. On voit donc,
par ce pre"mier exemple, que l'exécution
du traité de Berlin n'inaugure peut-être
pas pour l'Europe et pour le monde celte
ère de bonheur parfait, de contentement
universel, que' lord Beaconsfield nous pré-
dit dans des discours enthousiastes. L'An-
gleterre elle-même ne rencontrera-t-elle
pas quelques petites difficultés lorsqu'elle
poursuivra son œuvre personnelle? On
peut se demander déjà si son influence sur
la Porte est toujours absolue. Nous avons
été frappés de voir Server Pacha rentrer
récemment, comme ministre de la justice,
dans le cabinet ottoman. Peut-être n'a-t-on
pas oublié que Server Pacha était ministre
des affaires étrangères au moment des
négociations pour l'armistice, et qu'il tint
alors à un correspondant du Daily News un
langage tellement violent contre la poli-
tique anglaise, que lord Derby, malgré la
faiblesse de son caractère, crut devoir exi-
ger la retraite d'un ennemi aussi déclaré
de l'Angleterre. Server Pacha était d'ail-
leurs soupçonné depuis longtemps et
non sans quelque raison de sympathies
envers la Russie. A quoi donc faut-il
attribuer sa rentrée au pouvoir? A un
réveil de l'influence russe à Constanti-
nople ? Dans ce cas, la politique anglaise
devrait surmonter bien des embarras
avant d'arriver à la conclusion des ar-
rangemens qu'elle doit prendre avec la
Porte au sujet des réformes à opérer en
Asie-Mineure. A un pardon de TABgle=
terre? Dans ce cas, le cabinet anglais ou-
blie vite, et il faut ajouter aux grandes
qualités que tout le monde lai reconnaît
aujourd'hui, une vertu réellement chré-
tienne le pardon des injures et l'amour
du pécheur.
BOURSE DE PARIS
Ctdture le 6. le 7. Oanaio. Bulase.
8 O/O
Comptant. 76 50 76 30 '20
Fin cour. 76 65 76 30 35
3 O/O
Amortissable.
Comptant: 81 2S S0 50 75
Fin cour. 81 30 80 50 .80
4k 1/» 0/0
Comptant 107 KO tes 25 75
S O/O
Comptant m 25 110 70 Kg
Fin cour. lll 55 nô 97 l 2 S7 1/2
ménage de poupée n'eut semblable mobi-
lier. Et les dessous de la maison Caves,
égouts, etc., on n'a rien oublié.
Le service de la voie publique a groupé
dans un espace réduit les modèles et les
dessins des principales machines em-
ployées pour l'entretien des chaussées de-
puis les balayeuses, les tonneaux d'arro-
sèment, lea cylindres compresseurs, jus-
qu'aux échantillons de pavés' et aux ap-
pareils ingénieux pour mesurer les coef-
ficiens d'usure de ces divers échantillons.
Paris est certainement la ville la plus
propre du monde. Ce n'est certes pas
sans efforts que ce résultat si favorable à
l'hygiène est al teint dans tous les quar-
tiers. Depuis le lor janvierl874, lebalayage
a été placé dans le service des ingénieurs,
et la charge qui incombait autrefois à
chaque propriétaire riverain a été conver-
tie en une taxe municipale obligatoire,
payable en numéraire. Le nouveau service
s'applique aune superficie de 14,500,000
mètres carrés, dont 8 millions pour le
compte des riverains et 6,5500,000 pour le
compte de la Ville (2). Le balayage géné-
ral du matin s'effectue de trois heures à
six heures en été et de quatre à sept heu-
res en hiver. Il existe en outre un nettoie-
ment supplémentaire dans le cours de la
journée. Pour faire face à ces mains-
d'œuvre diverses, les ingénieurs disposent
d'un personnel d'environ 3,000 ouvriers
2,200 hommes dont le salaire varie
de 2 fr. 50 c. à 4 fr.; 750 femmes dont le
salaire varie de 20 à 2b c. par. heure;
50 garçons gagnant 20 c, l'heure. En de-
hors de cette véritable armée fonctionnent
les balayeuses mécaniques. Chaque ba-
layeuse représente le travail effeclit d'en-
viron 10 hommes. Ainsi le personnel gé-
néral du nettoiement comprend en réa-
lité 4,900 ouvriers. •
La balayeuse mécanique est un auxi-
liaire utile. Elle nettoie 5,500 mètres car-
rés à l'heure. La Ville emploie conçue
remment les balayeuses Sohy et Blot, du
(%) Lés superffeies de 370,000 mètres des em-
pierremens et des revers pavés qui les bordent
sont livrées aux soins de cantonniers spéciaux.
PETITE BOURSE DU SOIR.
Emprunt 8 0/0. «0 fr. 92 1/2, 75, il 1/2.
î 0/0. 76 fr. 20, 22 1/2.
5 0/0 turc. 14 fr. 95, 90.
Banque ottomane.. S17 fr., 518 fr. 12, 517 fr.
Florins (or) 65 5/16,18,1/4.
Hongrois 6 0/0. 77 5/8,1/2.
Egyptiennes 6 0/0.. 254 fr., 255. fr.
Télégraphie |>a'îTëe.
ISêfTico télégraphique da rag@ncc Kavsi.)
Rome, le 7 août.
On annonce d'une façon positive que M. Ja-
cobini, nonce du Pape à" Vienne, a été mandé ici;
on ajoute qu'il est nommé secrétaire d'Etat.
Londres, le 7 août.
Le Morning Post blâme l'Autriche d'avoir fait
entrer ses troupes en Bosnie sans consulter la
population musulmane. « Le comte Andrassy,
dit-il, est responsable des crimes et des horreurs
auxquels donne lieu l'entrée des troupes autri-
chiennes en Bosnie. La paix de l'Europe est ac-
tuellement assurée mais le repos de l'Autriche
est virtuellement mis en danger. » n;
Raguse, le 6 août, soir.
Des avis de Mostar annoncent que les Autri-
chiens sont entrés le 3 août dans celte ville sans
résistance. *̃
Avant leur entrée, environ 6,000 insurgés mu-
sulmans se sont assemblés pour tenir conseil ils
ont demandé que la troupe résistât à l'entrée des
Autrichiens.. >
Les chefs du gouvernement, .s'y étant opposés, J
ont été tous massacrés, à l'exception d'Ali. Leurs
maisons ont été saccagées et les archives du
gouvernement détruites.
La Porte a demandé au gouvernement autri-
chien d'ordonner une enquête sur ces faits.
• Coristantinople, le 6 août, soir,
Mehemet-Ali est arrivé ici.
La Porte a ordonné à une flottille de surveiller
activement les côtes d'Albanie.
Des divergences persistent entre les commis-
saires des monts Rhodope.
Les Russes négocient avec les insurgés.
Londres, le 7 août!
Le Morning Advtrtiser annonce que MM.Drum-
mont et Wolf ont été nommés membres pour
l'Anglelerre de la commission européenne char-
gée d'organiser la Roumélie occidentale.
On télégraphie de Vienne au Standard
« Caratbéôdory Pacha' a reçu l'ordre de déclarer
que la Porte décline toute responsabilité pour les
événemens de Bosnie. »
On télégraphie de Constantinople au même
journal: :y
« Le bruit court que l'Autriche, croyant que
la Porte favorise les insurgés bosniaques a
menacé de retirer son ambassadeur de Constan-
tinople. »
Le Daily Telegrapli publie les deux dépêches
suivantes •
« Constantinople.. le 6. La Porte a télégraphié
lundi à Carathéodory Pacha des instructions
pour la signature de la convention avec l'Au-
triche. »
« Vienne, le 6. La plus grande partie d'une
division autrichienne a été engagée près de
̃Kosna. Les pertes des Autrichiens ont été sé-
rieuses. »
Londres, le 6 août, 8 h. 40 m. soir.
Lord Beaconsfield et le marquis de Salisbury
ont reçu aujourd'hui une nombreuse et impor-
tante députation des associations conservatrices
du Royaume-Uni.
Répondant aux félicitations qui leur ont été
adressées à cette occasion, lord Beaconsfield et
le marquis de Salisbury ont renouvelé leurs ré-
centes déclarations. Ils ont insisté sur l'impor-
tance qu'il y aurait à conserver l'organisation du
parti conservateur afin de maintenir la puissance
de l'empire anglais.
Madrid, le 6 août, 6 h. 40 m. soir.
Le roi a renoncé à aller à Riofrio, par suite de
la maladie de la reine Christine. ̃
On a constaté que 80.000 ceps de vigne avaient
été attaqués par le phylloxéra dans les environs
de Malaga.
de Le Havre, le 6 août. soir.
L'état de la reine Marie-Christine s'est sensi-
blement aggravé.
Constantinople, le 6 août, 6 h. 15 m. soir.
L'exportation des céréales par Dedeagatch est
rétablie.
prix de 1,000 fr: Une machine pèse 750
kilogrammes, et un seul cheval suffit
pour sa traction. L'entretien annuel est
de 200 fr. En somme, la dépense de ba-
layage s'élève par an à 2,920,000 fr. en-
viron.
L'enlèvement des détritus et des rési-
dus de ménage se fait à l'entreprise. On
emploie chaque jour à l'enlèvement
500 charretiers, le même nombre de tom-
bereaux et 980 chevaux. Le cube moyen
enlevé par jour est de 1,700 mètres cubes.
Depuis 1870 et 1871, les ordures ménagè-
res sont conservées à domicile et portées
au tombereau, au moment de son passage.
Cette mesure a transformé complètement
l'industrie du chiffonnage. Maintenant,
les chiffonniers nocturnes au cro-
chet et à la lanterne n'existent plus
guère; ils sont remplacés par des chiffon-
niers qui montent dans les cuisines, y
prennent les récipiens aux ordures et les
descendent au tombereau. Le personnel
de l'industrie du chiffonnage comporte
7,000 chiffonniers médaillés par la préfec-
ture de police et au moins autant de chif-
fonniers non reconnus. Leur nombre to-
tal en hommes, femmes et enfans, est de
14 à 15,000. Le produit journalier par
tête est évalué en moyenne à 1 fr. 50. Les
enfans gagnent moins; mais certains chif-
fonniers réalisent par jour jusqu'à 2 fr.,
3 fr. et plus. Le produit du chiffonnage
est d'environ 20,000 fr. par jour, ou 7 à
8 millions par an.
Le nettoiement des chaussées comporte
aussi l'enlèvement des neiges en hiver et
l'arrosage en été; L'enlèvement des neiges
se pratique avec des tombereaux; on
projette à l'égout et on emploie les ba-
layeuses pour pousser les neiges et les
eaux jusqu'à la bouche la plus voisine.
Quant àl'arrosage, il a lieu au tonneau etàla
lance. Depuis quelques années on se sert
du tonneau Sohy, de forme parallélipi-
pédique, que le cocher ouvre au moyen
d'une tringle articulée. Ce tonneau peut
renfermer Jusqu'à' 1,300 litres d'eau. Il
arrose sur une largeur de 4 mo0 et se vide
pfendant un parcours de 50D à &k mètres,
Bruxelles, le l août.
La Chambre des Représentans a adopté, par
63 voix contre S0, le projet de loi relatif à la
création d'un ministère de l'instruction publigue..
La République est une ingrate personne,
c'est convenu, et elle-même en convient.
Gommé autrefois l'Autriche, elle veut
étonner le monde par son ingratitude.
Elle est en ce moment-ci entourée de
sauveurs et de sauveteurs; c'est à qui, des
royalistes et des impérialistes, lui tendra
la perche; et cependant elle persiste à
vouloir se noyer.
Car pourquoi, je vous le demande, la
coalition pieuse et édifiante de l'année
dernière essaie-t-elle encore de se refor-
mer cette année? Ce ne peut pas être
pour recommencer la triste et malpropre
campagne du 16 mai, à laquelle il ne
manquait plus que la honte d'être reniée
et désavouée par les hommes qui en
avaient été les plus effrontés meneurs.
Non pas ce n'est plus pour eux désor-
mais que les royalistes et les bonapar-
tistes veulent travailler c'est pour la
république. Ces bons apôtres ont trouvé
une théorie nouvelle pour démontrer
l'utilité et la nécessité de leur présence'
dans le Sénat. Ils ne demandent à y rester
ou à y entrer que dans l'intérêt même
de la république. Cette pauvre république
est bien jeune, bien inexpérimentée; si
elle était trop promptement émancipée,
trop vite livrée à elle-même, elle pourrait
se jeter dans des écarts blâmables et
compromettre son avenir. Il lui faut de'
sages conseils, ou plutôt un conseil judi-
ciaire, un conseil de famille. Il n'y a que
ntfus qui soyons propres à ces fonctions
nous qui connaissons les détours du sé-
rail, nous les douairières de l'intrigue et
les doyens de la manipulation. C'est uni-
quement pour le plus grand bien de la
république que nous demandons notre
place au Sénat et toutes les autres places
de France par-dessus le marché; parce
que nous seuls sommes capables de les
remplir, parce que seuls nous en avons
l'habitude et la tradition, et que nous
sommes héréditairement nés avec l'art
d'émarger.
Franchement, nous aimions mieux le
plan de campagne de l'année dernière; il
était insolent, grossier, brutal, mais il
n'était pas aussi hypocrite. Ses inven-
teurs ont vraiment tort de le renier au-
jourd'hui et de le rejeter sur les subalter-
nes, car ils n'arrivent à prouver qu'une
chose, c'est qu'ils étaient eux-mêmes les
subalternes de leurs propres subalternes.
Grand Dieu I avoir tenu dans ses mains les
destinées de la France, nous avoir mis à
deux doigts de la guerre civile, avoir terro-
risé des milliers de malheureux serviteurs
de l'Etat, avoir corrompu tous les moyens
de gouvernement et tous les instrumens
d'administration, pour finir cette tragi co-
médie par le vulgaire mot de vaudeville
« C'est la faute à Gringalet » Voilà doue
le gouvernement qu'un moment de ca-
price, pris pour un moment d'inspira-
tion, avait imposé à la France
Voilà pourquoi il faut que nous nous
mettions une fois pour toutes à l'abri des
surprises. Nous sommes heureux de voir
ce qui correspond à une superficie arro-
sée de 2,500 mètres. Les ouvriers, à l'aide
de lances, arrosent facilement 20,000 mè-
tres carrés en trente-cinq minutes. On
obtient un jet* de 12 mètres sous une
pression de 15 mètres. Ce mode d'arro-
sage tend à se généraliser de plus en plus.
Il coûte moitié moins, que l'arrosage
au tonneau, soit 0r 000,658 par mètre carré.
On a beaucoup parlé-de l'emploi des sels
déliquescens pour abattre la poussière et
éviter au promeneur le désagrément de
l'arrosage. En 1859 et en 1862, on a fait
des essais dans les principales avenues du
bois de Boulogne avec le chlorure de cal-
cium. L'usage de ces sels est onéreux.
Pour une superficie de 10,000 mètres car-
rés, il faut jeter sur la chaussée 5,000 ki-
logrammes de sels qu'il est indispensable
de renouveler tous les trois jours. La dé-
pense, main-d'œuvre comprise est de
112 fr. La même surface arrosée au ton-
neau ne coûte que 36 fr. L'arrosement des
voies publiques grève le budget général
du nettoiement d'une dépense de 450,000 fr.
Enfin les agens de désinfection em-
ployés à Paris sont le chlorure de chaux,
le sulfate de zinc, le sulfate -de fer et l'a-
cide phénique au quarantième et au cen-
tième pour l'arrosage. L'acide phénique
n'enlève pas les odeurs désagréables, mais
il détruit les fermentations. C'est plutôt
un antiputride qu'un désinfectant. En
somme, le service du nettoiement de la
Ville impose une dépense de près de
5 millions ainsi répartis personnel,
260,000 fr. matériel et désinfectans,
250,000 fr.; balayage, 2,920,000 fr.; enlève-
ment des boues et immondices, 908,000 fr.;
arrosement, 450,000 fr.; dépenses diver-
ses, 80,000 fr. (3,).
Dans la même salle, citons en passant
les vues perspectives du bois de Boulo-
gne, toute la belle exposition des prome-
nades et des serres de la Ville, de la pé-
pinière d'Auteuil et le grand ouvragé de
M. Alphand sur les Promenades de Taris..
Un mot aussi sur lés projets étudiés par
f3) Notes delà direction des» travaux r$&* \$ nçt»
toiement.
que les comités républicains des deux
Chambres se sont clairement replacés sue
le même terrain que l'année dernière. On
s'y est bien battu, on y a été victorieux,
il faut y rester. Il faut crever à jour cette
nouvelle toile d'araignée tissée toujours
par les mêmes mains. Ce n'est plus cette
fois la doctrine de l'ordre moral, c'est la
doctrine de la pondération des pouvojrs,
là théorie de l'équilibre, l'idéal du pied
en l'air. Les sages du Sénat, les Pèreç
conscrits se déguisent en bonnes d'en-
fans ils veulent élever la république au
biberon et lui mettre des bourrelets pour
l'empêcher de se faire des bosses.
Eh bien là république sera ingrate. Elle
ne demande pas une sollicitude qui ne lui
inspire aucune confiance. Elle veut mar-
cher sans lisières elle pourra quelque-
fois se faire du mal, car la bataille de la
vie est dure pour les peuples comme pour.
les individus; mais après tout elle veut
être maîtresse et responsable d'elle-même
parce qu'elle s'appelle tout le monde. Nous
dirons donc à tous les vrais conservateurs,
à tous ceux qui veulent assurer à leur pays
la sécurité, la paix civile, la liberté, lé-tW
vail, le repos dont il a soif, nous leur di-
rons de rester serrés comme ils l'ont fait
â*ux dernières élections, et de compléter
leur œuvre en fondant dans le Sénat une
majorité gouvernementale. Nous leur di-
rons d'avoir toujours devant les yeux cette
vérité première, c'est qu'ils sont chargés
de fonder un gouvernement.
Nous qui sommes des anciens royaT
listes et des anciens conservateurs, nous
ne méconnaissons point ce qu'il y a
de vrai et d'utile dans ce qu'on appelle
la pondération des pouvoirs et leur mu-
tuel contrôle. Mais ce que nous disons,
c'est que nous ne prêtons pas, dans les
circonstances présentes de notre his-
toire, à l'application de ces doctri-
nes une grande utilité. Prenons si
l'on veut, l'exemple si souvent invo-
qué de l'Angleterre. Certainement il y
a en Angleterre un contrôle mutuel des
pouvoirs qui en fait le salutaire équili-
bre mais l'Angleterre n'en est pas à se
demander tous les iours sous quelle
forme de gouvernement elle sera le len-
demain. Elle a dans ses Parlemens une:
Opposition qui s'appelle « l'Opposition de
S. M. », parce qu'on sait que l'Opposi-
tion est aussi fidèle à. la Couronne crue
le gouvernement du jour, et que le prin-
cipe même du gouvernement n'est
pas en question.
En sommes-nous là? Notre gouverne-
ment s'appelle la république, mais il nV
a pas longtemps que tous ceux qui l'occu-
paient du haut en bas refusaient même
d'en prononcer le nom. Tous les hommes `
de bonne foi rougiraient, et tous les hom-
mes de bon sens éclateraient de rirets'ils
prétendaient que l'opposition qui existe
et qui voudrait se maintenir au Sénat
peut s'appeler l'Opposition de la républi-
que. Que ion ne perde donc pas de vue
ce point précis, c'est qu'il faut que les
nouvelles élections sénatoriales fondent
définitivement un gouvernement et nous
mettent à l'abri des expériences, des ten-
tatives et des surprises dont le poids exé-
cré pèse encore sur nous.
JOHN Lemoinne.
M. 1 ingénieur en chef Huet, des cimetières
de Méiy-sur-Oise, de Wissous, des voies
terrées destinées à desservir ces nécropo-
les, et sur les plans du chemin de fer mé-
tropolitain qui doit faciliter par son trajet
souterrain les communications entre les
quartiers excentriques et le centre de la
ville. Le dessin de la gare centrale du
Palais-Royal est à recommander aux vi-
siteurs.
Arrivons vite, tant la place nous est
Comptée, à la salle du service des eaux
et des égouts. La distribution d'eau et le
réseau d'égouts: constituent 'certainement
deux des plus grandes curiosités du: Paria
actuel. Cette œuvre gigantesque portera-
à la postérité le nom de l'ingénieur émi-
nent qui l'a exécutée, M. l'inspecteur gé-
néral Bplgrand, dont la science déplore la
perte toute récente. Les Parisiens eux-
mêmes connaissent assez mal l'origine de
l'eau dont ils se servent chaque jour On'
nous permettra d'indiquer à grands traits
les lignes principales de la distribution <
des eaux de la Ville. Le visiteur a dlail-
leurs sous les yeux à l'Exposition tous ̃
les documeri3 désirables et les modèles
des réservoirs et des usines qui les ali-
mentent.
Il est impossible d'assurer la salubrité
à une ville quand l'eau n'y circule P?s avec
abondance. En 1860, déduction faite du
service public, chaque habitant n'avait à
sa disposition que SB litres d'eau, et quelle
eau!- 1 eau de la Seine, souillée et impure.
Après de longues études, on résolut d'a-
mener à Paris les eaux des sources de la
Dhuys et de la Vanne, qui sortent des
terrains crayeux du bassin de Paris à la
limite des argiles de la Brie et de la craie
blanche de Champagne. Ce projet a été
réalisé dans son intégrité de 1861 à 187e
INous avons aujourd'hui à Paris un ser-
vice hydraulique parfaitement aménagé
qui assurff à l'habitant 227 litres par jour.
Les eaux de Seine et les eaux du canal de
1 Qqrcq sont.affectées à l'arrosage, au la-
vage, aux fontaines. Les eaux de sources
fraîches et pur.es sont réservées aux.ua*-
g*es dtim~süqu~s. ,La ~iïle disposâe de <
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