Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-07-16
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Type : texte texte
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Description : 16 juillet 1878 16 juillet 1878
Description : 1878/07/16. 1878/07/16.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDITION ~E PARIS.
MN MJMLLET
ON.'S'A~O.~NE..
tso des Bi'Btres-SainK~ermfdn-rAm~rott, i?.
~tttX BN <<'AJtmaMNNBM'e'
Un an. Siamois. Troiamcia
DépaHemam:. 80 h. ? fr~ 20 ?.
PMi!< M&. 36 &. Mtr.
Lss &bomnemeM parMnt~es i" <î t< de
chaque moia.
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iot DE
JOURN~L ~ES DÉB~TS
.ON ~ABOM~S
en Be)giqus, en Ita!i6,
dans le Luxembourg, en Turqmie,
M Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans têt
régences du Maroc et de la Ttimisi.e,
en Chine et &u Japon,
M mojen d'âne valeur pay&bîc & Pans o& ds
B&BdaM-posio, soit internationaux, soit franc~ia,
et dans tous tes pays du Kord
chez tous tes directeurs de postes;
et d&ns tons les antres paya.
ttf rsEvoi d'ime Tajear payaMe ~yï 'tt..
ft~s, eu;) BtCB~tM. ~;~paJpIat.eadem. &pp!y to €!ewtetSBd C~ fo~eign aews-
papera o~Bce, t7, €.res~am street, G. P. 0.;
MM. BeMzy, Mawte.' et G', t. Ftnch tane CotnhNt,
E. C.,London; ??. W.L SmKR et 8
tS$. Strand, W. C. Londos.
AB!-uxeUes,& re~M pw~
blndele~ie, dRns ~os Iriosc~e~ et dans 3as v ·:
Madeteiae, dfms les Masques et dans :e& bt-
bKotMqaea des (fsres d<' chemias d< fer bel~ep.~
A V&tparaiso {Chi!t}; chez M. Créâtes L. To~~o.)
PCUTKMJES ET LITTERAIRES
LMAnaonccasantrcçae:
.9&SËSSN!. Pa.ttchoy, &sfa~'et.S*,
S,plE.ce de iaBoarECt
tt Ba bu~an du ~~CRM~&t
eB~s~iYtBf toajOMaëlreas~e&pa]' ;x r6d)tcmat.
PARIS
~t~mt~JUïMET
Deux élections ont eu lieu hier diman-
che l'une daoa l'arrondissement de La
Rochelle (Charente-Inférieure), et l'autre
dans la 1~ circonscription de Guingamp
(Côtes-du-Nord). Elles ont été l'une et
Tautre à l'avantage des républicains.
À La Rochelle, M. Barbedette l'a emporté
de près de 1,200 voix sur son concurrent
M. Fournier. Cet échec sera d'autant plus
sensible aux bonapartistes que les départe-
mens des Charentes passent pour leur ap-
partenir, et qu'ils les regardent volontiers
comme une sorte de bourg pourri à leur
disposition. Toutefois ils ne négligent pas,
p.Qn de maintenir et-~assurer leur in-
8uenee, d'y travailler le suffrage universel
par tous les moyens. Pendant le 16 mai,
la pression électorale s'est exercée à La
Rochelle avec tous les abus qu'elle
comporte. L'administration a déployé un
zèle merveilleux. Elle n'a reculé devant
aucun scandale. La conscience de M. Du-
~aure qui appartient au département de
la Charente-Inférieure en a été indignée.
On n'a pas oublié la lettre que le garde
des sceaux d'aujourd'hui, alors dans l'Op-
position, écrivait à M. Barbedette pour
lui donner l'assurance que si la
Chambre nouvelle avait quelque sen-
timent de justice, elle casserait l'élection
de M. Fournier. Pour qu'un homme aussi
sobre de manifestations extérieures que
l'est M, Dufaure ait écrit cette lettre,
il faut que les excès commis par l'admi-
nistration aient dépassé la mesure ordi-
naire. Le suBra~e universel a été rendu
à lui-même, et une majorité considé-
rable s'est formée naturellement sur le
nom de M. Barbedette. Nous nous
attendions & ce succès. Quant à celui
de M. Huon, l'un des 363, dans le dé-
partement des Côtes-du-Nord, il ne pou-
vait être douteux puisque l'ancien candi-
dat réactionnaire, M. le prince de Lucinge,
avait cru prudent de se retirer de l'arène
électorale. Les journaux de la droite ont
montré de la mauvaise humeur et delà
colère. cette occasion. –Quoi! ont-ils
dit, les conservateurs désertent le com-
bat Ils faiblissent au moment de
l'action! Us prennent la fuite à la
Teille de la bataille! Là victoire se-
rait pourtant certaine si la lutte était
vaillamment soutenue. M. le prince de
Lucinge a pensé sans doute que les jour-
paux de Paris en parlaient bien à leur
aise. Ils raisonnent sur des principes
qu'ils croient vrais et ne tiennent au-
cun compte des dif6cultés, des impos-
aiblUtés pratiques au milieu desquelles le
malheureux çandulat est obligé de se dé-
battre. Les organes de la droite prennent
de plus en plus le ton des oracles niais, à
force de prédire et d'être démentis par
l'événement, ils perdent tout crédit et
toute autorité. M. le prince de Lucinge ne
les a pas crûs, il s'est défié de leurs "pro
messes, il a jugé plus sage de retirer sa
candidature et de laisser le champ libre
& son concurrent républicain, M. Huon.
Celuî-ci a été élu par 6,S81 voix.
Les nouvelles étrangères font aujour-
d' '~f"r\ tous ne pourrions que re-
ne nous avons, dit ces
t:if J fi reste, l'opinion quenous
i:n au sujet de la conven-
M;~m M ~OUMÂL m MMTS
DUl6jO!!LLETi878.
f
~EXpOSÏ~ON (U~VERSEU.E
EKMnMK. MKCSPKïHÏ MS Bmi-tBïS M HMABNt
~SCT'<9N RB.At<
< l;,
Les habHes'orga'ni~atenrs de l'Exposi-
tion rëh'ospective des Beaux-Ajts ont
.pensé et en cela nous croyons qu'ils
oît~ eu raison 'que, voulant donner
MBe sorte de vaste ?fp<)M e~oy~ sur
l'histoire gëneraTe des be&ùx àr!s, il~ de-
Taient prendre Fart dès son origine, & ces
époques qui, bien que n'appartenant pas
encore à rhistoire,nôusmontrentrhomme
~'espayant à d'informes créations artisti
ques et se confectionnant tout d'abord
des objets de parure dont !e goût lui vint
a/pantiBeme qu'il eût éprouvé'!e besoin de'
couvrir sa nudité. C'est en étendant cette
première idée à rhistoire de la fabrication
des armes et des ustensiles divers, qui à
bien des égards sont ausgi une manifesta-
tion des idées artistique~d'une civilisation;
que l'on a fait appel aux collections d'ob-
jets préhistoriques et gaulois qui meublent
ia'saU&n~l du Trocadéro.
Cette saU'e, située au-dessus du vosti-
bùle de rescaUer, vestibule dans le-
quel noW! trcuvcns quelques cippea pt
Mte~s ga!!o-roa~ains,pcut ?e d!v's?r
t~a ~(ntpes 'd'objctB g&Hche, en
.~Kmt pa~ !6 p&Uer.' r~ge deL~pieri'e.
av~& ees diverses suhdivisiQos~ droite,
Mon Q'Q"'i'"jmn. commence & être adop-
tée presque partout, et le Pra~arrcis
tée presque partout, et ~aa~M
écrit en particutier « Dans tout cela il
y a quelque vérité-; mais alors les écri-
vains de la gauche avouent donc qu'ils
ont absolument manqué, l'autre jour
de sang-froid, de mesure, et qu'i!s ont
prouvé une fois de plus leur absolue
incapacité diplomatique. Nous ne pen-
sons pas on nous permettra de le
dire modestement que ce reproche
puisse s'appliquer à nous; mais il s'ap-
plique parfaitement au T~KpSM et à ses
amis. Si quelques journaux républicains
ont exprimé avec chaleur la première im-
pression que la nouvelle de la convention
du 4 juin a produite sur l'esprit pu-
blic, les journaux réactionnaires se sont
empressés d'exagérer cette impression
afin de l'exploiter au proQt de leurs
rancunes et de leurs passions de parti.
Le véritable signe de l'incapacité diplo-
matique est cette tendance à mêler aux
choses du dehors les préoccupations in-
térieures. Rien n'est plus propre à mon-
trer qu'on ne comprend pas la gravité de
questions que l'on n'étudie pas en elles-
mêmes et pour elles-mêmes, mais par
leurs rapports avec d'autres questions &
notre avis secondaires. Les ennemis des
institutions actuelles, les adversaires du
gouvernement n'ont pas manqué une oc-
casion qui leur a paru si belle de dé-
clarer que la république nous per-
dait, nous compromettait, nous abais-
sait.'Zc .F~Mpa!M n'a pas laissé que de se
distinguer dans cette clameur bruyante.
Il n'a pas pris la peine de considérer
froidement si, oui ou non, la convention
du 4 juin portait atteinte aux intérêts et
à l'honneur de 1~ France. Et maintenant,
lorsqu'il est amené à reconnaître que
nous n'avons reçu ni une blessure maté-
rielle ni une blessure morale, ce sont les
journaux républicains qu'il accuse d'avoir
ressenti et avoué un& émotion qu'il a d'à
bord lui-même et si activement propagée.
L'opinion ne prendra pas le change. Les
journaux de la droite ont, d'ailleurs, été
obligés de modifier leur tactique ils se
sont aperçus, en enet, qu'illeur était im-
possible d'attaquer ce qui s'est passé à
Berlin sans prêter le ilanc à de justes cri-
tiques. Le dénoûment auquel nous venons
d'assister, et qui aurait pu être beaucoup
plus mauvais qu'il ne l'a été en nn de
compte, a été préparé, de longue main
par la politique française depuis le 24 mai.
Nous l'avons rappelé, et on ne nous a
rien répondu sur ce point. Zc ~SMp~M
trouve plus commode de faire de l'his-
toire ancienne et de nous rendre respon-
sables. des, fautes accumulées par la poli-
tique de l'Empire. Ces fautes, dit-il, ont
été la cause originaire d& tous les désas-
tres qui, ont suivi; or leVoK~~ ~Fc-
en a été le conseiller et le défen-
seur constant. Si F~McaM juge
qu,e cette diversion a de l'intérêt, pour ses
lecteurs, nous ne croyons pas qu'elle en
ait beaucoup pour les nôtres, et l'on nous
permettra de ne pas nous y prêter. La si-
tuation actuelle est encore asse~ compli-
quée pour absorber l'activité quotidienne
d'un journal, et nous remettons à un au-
tre temps les études rétrospectives aux-
quelles on nous convie. Nous dirons seu-
lement que, sous l'Empire, le ./o?~M~ des
2~ a eu une politique qu'on peut
juger très diversement, mais qui avait
l'avantage d'être vraiment une politique.
Elle avait dès principes, et elle a été lo-
l'âge du bronze et l'époque gauloise au
milieu, des vitrines contenant des monù-
mens appartenant à diverses civilisations,
depuis des haches de pierre polie jusqu'à
des st&tues romaines. Gomme on le voit,
l'ordre adopte n'est ni absolument chro-
nologique ni rigoureusement scientifi-
que quand on dit que les salles du Tro-
cadéro sont disposées par époques suc-
cessives, on ne parle que par à-peu-près,
et il nç faudrait pas chercher dans une
salle unique tous les objets appartenant
à telte ou telle période de l'histoire de
l'art. C'~st une observation que nous fai-
sons une fois pour toutes, sans prétendre
en tirer un motif d& critique, et persuadé
que les organisateurs du Trocadéro, pres-
sés sans doute par les exigences du local,
la dimension des objets, le légitime désir
qu'ont toujours les coliectionneurs de
grouper autant que possible ce qui leur
appartient, n'ont pu éviter cette demi-
confusion que nous signalons ici et qui
se retrouve d%ns les quinze saHes de la
galerie.
Revenons la salle n" 1 et à ses col-
lections d'objets préhistoriques.
Les personnes qui voudront avoir une
idée sommaire de la classincation admise
parles savanspour ces civilisations ru-
dimpntaires devront se transporter immé-
diatement devant là grande vitrine de
gauche, contre le mur de façade du pa-
villon, vitrine dans laquelle M. le mar-
quis de 'Vibraye a eu l'heureuse idée de
grouper scientifiquement les objets de sa
collection et de les présenter aux yeux
dans rordi'e adopté aujourd'hui par tous
!es~*e~M~o?'M~.
La pierre tail!ée,c'ea)-dire l'industrie do
ta. période dite paléoUthique pendant lx-
qncUe l'homme s'avait pas esco"e invente
ie potage de sesoGti~.oecnpenat~r~c-
mct.t.IaLp"(}K!ière p~Ac< d.~ns l'ordre chroso-
logmHe. Cette période se subdivise eUe-'
gique dans ses développemens. Une politi-
que quelconque ne saurai!, être comparée
aune révélation; elle na contient jamais
la vérité absolue et immuable, mais seu-
lement une vérité relative. La carte d'Eu-
rope a été trop profondément chan-
gée depuis quelques années pour qu'on
nous conteste le droit de modiuer nos
points de vue et de tenir un langage appro-
prié à des circonstances toutes nouvelles.
Au reste, si nous choisissons dans l'œa-
vre de nos devanciers, nous ne la dés-
avouons pas, et nous croyons toujours
qu'ils ont obéi à un sentiment très juste
en soutenant en Italie, en Rouma-
nie, en Grèce, enfin dans toute la
Méditerranée les nationalités -jeunes,
actives, intelligentes. Ce sont là les
alliés ou les cliens naturels de la France.
Les fautes de l'Empire ont eu pour résul-
tat de dénaturer même ce qu'il y avait de
bon dans quelques uns de ses actes.
Le vice originel de sa diplomatie a été
une instabilité vraiment redoutable. Nous
disions plus haut que nous avions eu ici
une politique il n'y en a pas eu dans les
conseils de l'Empire, ou plutôt il y en a
eu dix de contradictoires, ce qui équivaut
à n'en avoir point du tout. Le .F~'aKC~ a
raison de rappeler que la France, après
le traité de 1856, avait en Europe une si-
tuation admirable. La Sainte-Alliance était
dissoute; la France était rentrée active-
ment dans le concert des nations, et elle
s'appuyait à la fois sur l'Angleterre et sur
l'Autriche. Mais, au&sitôt après avoir re-
cueilli les premiers fruits de cette politi-
que, l'empereur Napoléon III y a renoncé.
II a inquiété l'Angleterre par ses coquet-
teries envers la Russie, et encore plus
l'Autriche par les tendances bientôt ma-
nifestes de sa politique en Italie. Eh bien,
soit L'empire changeait de politique il
fallait au moins suivre jusqu'au bout
celle qu'on adoptait. Mais non Après
avoir montré des velléités complaisantes
envers la Russie, l'Empire s'est compro-
mis et brouillé de nouveau avec elle
par le rôle qu'il a joué dans les af-
faires de Pologne. Après s'être lancé
dans les affaires italiennes, l'Empire n'a
pas osé ou n'a pas pu terminer son œuvre,
et il a laissé l'Italie dans une situation
révolutionnaire qui ne pouvait pas du-
rer. L'Italie a cherché naturellement l'al-
liance de l'Allemagne, et, loin de s'opposer
à cette alliance, la diplomatie impériale y
a aidé. Sadowa a éclaté. Grande surprise 1
angoisses cruelles ) 1 Nous étions au
Mexique et parfaitement impuigsans en
Europe. Nous n'avions plus pour aUiés ni
l'Angleterre, ni l'Autriche, ni l'Italie, et la
Russie était devenue l'alliée indissoluble
de la Prusse. Voilà, tracée à grands traits.
l'histoire .de la diplomatie impériale et
de sa déplorable versatilité. En som-
mes-nous responsables ? Est-ce notre
faute si l'Empire, hésitant sans cesse
entre des idées contraires, n'a jamais su
être fidèle ni à personne ni à lui'
même? La première condition d'une po-
litique étrangère sérieuse est d'avoir
des principes Sxes,etdene pas s'en laisser
détourner par les incidens qui surviennent
au jour le jour et qui sont parfois dés-
agréables. L'Empireatoujoursété àlamerci
des incidens il n'en a prévu aucun, il n'a
jamais été préparé arien, et, moins qu'à
tout le reste, à la guerre qu'il asi follement
déblarée en 1870. S'il avait suivi une
politique quelconque, il en aurait eu à la,
fois les embarras et- les avantages mais
même en quatre époques auxquelles on a
donné le nom des principauxgisemens dans
lesquels on a rencontré les types caracté-
ristiques de chacune d'eUes l'époque de
Saint-Acheulaveeses grandes haches dites,
à'cause de leur forme pai'ticalière.M~
l'époque du Moustier avec ses
silex enlevés d'an seul coup et~ retaillés
d'un seul côté l'époque de Solutré, avec
ses grandes lames en feuille de laurier
taillées des deux côtés enfin l'époque de
laMadeIaine, avec ses bois de renne sciés
et incisés, ses flèches barbelées, ses des"
sins gravés et ses sculptures sur bois de
renne et sur os, son mobilier si riche et
si varié.
Toutes ces séries, je n'ai pas besoin de
le dire, sont largement et magni&que-
ment représentées au Trocadéro. À côté
de la grande collection exposée par M. le
marquis de Vibraye, se placent en première
ligne celles'de'SLE. d'Acy, unique en ce
qui concerne le type de Saint-Aoheul,
dont il possède de superbes échantillons,
et celles de MM. ChàpIain-Duparc, E. Piette
et R. Pdtti~r, où l'on trouve les résultats
des fouines de nombreuses grottes des
Pyr&aées, du Périgord et de la vallée de
FErve (Mayenne). Gomme, complément de
ces remarquables séi'MS, je devrais parler
des objets exposés par MM. Gaillard de
la Dionnerie, Ha.my, Lecoq, Lejeuue, Re-
boax, Terninck, etc. Mais il i'aut se bor-
ner, et j'ai hâ.!e d'arriver à l'époque de la
pierre polie (néolithique) qui nous rappro-
che des tsmps MsLonques.
Ici les documcns abondent et les objets
d'industrie prcnncut enfin un véritable
caractère artistique. Quoi de plus gracieux,
eneiïet,que cette jolie collection de flèches
en pierre envoyées par le musée de Bor-
dea'tx et qui ouua montre à peu près tou-
tes les formes connues en Europe Et
comment ne pas admirer le fini de ces
haches provenant de dolmens fouiUës par
comme il les a adoptées toutes à la. fois,
il a eu les embarras de chacune et n'a
eà les avantagea d'aucune. C'est pour-
quoi l'Empire nous a conduits à une
ruine inévitable dont la. république de
M. Thiers nous a relevés. A leur tour,
les hommes du 24 mai nous préparaient
de fausses alliances et nous jetaient dans
une impasse nous espérons que ceux
d'aujourd'hui auront plus de bon sens et
de clairvoyance.
BOURSE DE PARIS
Ctatmre le 13. ie 1S. na~Me. BtatMe.
a o/o
Comptant,. 77 tS. 77 M.~ 5.
Fin cour. 77M. 773713 .t212 2
Ai/eo/o
ComptanneC75./t'tû7..J..2S.~
.a, o/o
Gomptantt!!t20.H4.70.SO./
Fincour.tl840.H490.~ .M.
PKTira BOURsa DU som.
Emprunt B 0/0. !Mfr.87i/2, 95, 7S.
30/0, 77 fr. 25, 30,20.
0/0 turc. <&fr.6'60,S!l/2.
Banque ottomane.. 508 f. 75, S091., !)08 f., ?10 fr.
Lots. 6'?fr.SO,69fr.621/2.
Ottomane 1873. 99R'.SO,~OOfr.
Hongrois 6 0/0. 7913/~6,7/8.
EgyptîennesSO/O-. Z76ff.2S.
Dans nos Numéros dea 12 février et
12 mars derniers, nous avons démontré
quelle était la valeur du nouveau 3 Q/0 0
amortissable par rapport à la rente 3 0/0.
Nous donnons aujourd'hui une nouvelle
appréciation de cette valeur, basée sur
une solution autre que les précédentes.
Ainsi, l'Etat s'endette pendant soixante-
quinze années d'une annuité de 3 fr. 3668,
comprenant l'intérêt et l'amortissement
pour chaque 100 fr. de capital nominal
emprunté en 3 0/0 amortissable.
D'un autre côté, la rente 3 0/0 vaut au-
jourd'hui 77 fr, SO c., ce. qui correspond à
un revenu de 3.87 0/0 l'an. Or, si noua
escomptons à ce même taux de 3.87 0/0
les 75 annuités du 3 0/0 amortissable, soit
75 annuités de 3 fr. 3668~ nous obtenons
81 fr. 8S c..
Nous pouvons former un petit tableau
de parité ..calculé d'après cette méthode.
Ainsi
La rente 3 0/0 valant 75 fr., le 3 0/0
amortissable vaudra 79 fr. 72 c.
La rente 3 0/0 valant 77 fr. 50 c., le 3 0/0
amortissable vaudra 81 fr. 85 c.
La rente 3 0/0 valant 80 fr,, le 3 0/0
amortissable vaudra: 84 fr. 10 c.
Il n'y a aucun doute quant à l'empres-
sement avec lequel le public accueillera
le nouveau type de rente, mais il y a
aussi des motifs spéciaux qui feront re-
chercher la rente amortissable par les
capitaux eu quête de placement.
En eRet, notre rente S 0/0 est arrivée à
un taux très élevé, et, à un moment plus
ou moins éloigné, les Chambres auront
à examiner les conditions d'une conver-
sion qui sera devenue nécessaire. Les
rentiers ont donc avantage à acquérir de
la rente 3 0/0 amortissable. Us ne seront
pas exposés à une conversion, car le-
3 0/0 amortissable ne pourra jamais être
converti il pourrait tout au plus être
remboursé par anticipation à 100 fr.
La nature même du nouveau titre est
telle qu'il ne subira que peu de fluctua-
MM. Pichon/Serres, de Caix de Saint-
Aymour et autres collectionneurs, oure-
cueiuis à fleur de terre par MM. G. Dn-
moutier, Raoul Guérin, Terninck, etc. ? `'
Mais ce qui doit certainement le plus
frapper les visiteurs, c'est la petite vitrine
plate dans laquelle, & côté des magnifi-
ques c~ac et, des bijoux néolithiques du
tumulus deTumiac (Morbihan), MM.n'Acy~
Costa de Beauregard, Desnoyers, More! et.
le musée de Bordeaux ont exposé quel-
ques uses des perles de leurs coiïectrions;
il y a là, entre autres choses, un superb&
coUier en calais du musée de Vannes qUt
fera envie, j'en suis certain, à plus d'une
visiteuse.
Nous pouvons aussi, dans cette partie
d&Ia satle n° i, nous rendre un compte
exact de la fabrication des haches, et de la
manière dont on les emmanchait pour
s'en servir. En eSet, tandis que le musée
de Neuf&hâtel-en'Bray a envoyé des silex
ébauchés et qui ont été abandonnés sans
doute par suite d'un défaut de la pierre,
–on se servait, du reste, souvent de ha-
ches taiUéea à petits coups et non desti-
nées au polissage, nous voyons au mi-
Heu de la salle un polissOtr en grès,, spé-
cimen des pierres à ~ntailtes et & cu-
vettes sur lesquelles les haches ainsi
préparées étaient achevées, polies par
un long frottement. Eo6n, dans un<
coin de la moine saUe on trouvera
une panoplie dans laquelle M. Re-
boux a restitué des emma.nchemens d'in-
stcumens préhistoriques. Procédant par
analogie avec es que font encore aujour-
d'hui les peuples sauvages du Nord, qui.
à cause du c!imat rigoureux de leur pays,
n'ont p~s plus que les hommes des â~es
de la. picrra de matièrea textiles à lear
disposition, M. Ueboux a. emm&nehé des
si!.jx authentiquer dans des morceaux.de
bois vert.; puis il a Ué cea emmanchemeas
aveu de la .peau de bc&uf fraîchement < ué~
tiens, ses cours devant avoir une tendance
à se rapprocher de ) 00 l'f. 'qui est le prix
auquel toutes les rentes amortissables
seront successivement et finalement rem-
boursées.
J. DE REYNACH.
ËLEGTKmS LÉGISLATIVES.
Scrutin du 14 juillet.
Charente-BnférieMre.
Arrondisspmfnt de La Rocheile.
Barbedettefr~p.). 9.S23é!u
Fournier(b6n.). 8,368
Aux éiections du H octobre 1877, M. Four-
nier avait été élu par 9.9S4 voix, contre 9,430
données à M. Barbedette.
Catea
Arrondissement de Guingamp.
~° circonscription.
M. Huon (383). 6,88i élu
Aux élections du'~ octobre, M. le prince
de Lucinge, qui ne s'est pas représenté, avait
été é!u à une faible majorité contre M. Huon.
TMMgrapMe privée
{SwMoe t~Mgraphtque de F&gMMa H~M.)
Berlin, le 1S juillet. t.
Le prince Gortchakon' a été reçu aujourd'hui
& une heure par l'impératrice, et a deux heures
pap- le prince impérial. Il partira probablement
mercredi pour Wildbad. Le prince de Bismarck
part ce soir pour Kissingen. Il y a eu hier, à trois
heures de l'après-midi, séance du conseil des
ministres. M. Waddington part ce soir. Lord
Russe)! et sa famille ont transforé leur résidence
à Potsdam. Sir H. Elliot est reparti hier pour
Vienne. M. de Vogué, ambassadeur de France en
Autriche, est arrivé ici hier.
Constantmdple, le 15 juillet, 9 h. soir.
Hier~ un grand conseil a été tenu sous la pré-
sidence du Sultan. `
On y a discuté la question relative à l'Epire et
à la Thessalie.
Le conseil a décidé ensuite dé prendre certaine
mesure en ce qui concerne la Grèce, et il a exa-
miné en détail la convention passée récemment
avec l'Angleterre.
Berlin, le 15 juillet, soir.
La C« Les paroles prononcées à la fin du Congrès
par le chancelier do l'empire seront lues avec
une sincère satisfaction en Europe, partout où i'on
attache quelque valeur au maintien de la paix.
f L'œuvre accomplie en commun pendant plu-
sieurs semaines par les hommes d'Etat de l'Eu-
rope et leurs relations amicales pendant la durée
du Congrès offrent des garanties telles que le
Continent n'en a pas vu de semblables pendant
la seconde moitié de ce siècle.
& Outre le comte Schouvaloff; les repréEentans
des puissances qui n'étaient pas immédiatement
intéressées dans la question d'Orient, comme la
France et l'Italie, c'est-à-dire MM. Waddington
et Cord, ont spécialement acquis un grand mé-
rite au point de vue de l'entente à obtenir, mé-
rite qui. il faut l'espérer, sera apprécié à sa juste
valeur dans leurs pays par les partis politiques,
cojimo il l'a été avec une sincère reconnais-
saace par les représentans de toutes les autres
puissances européennes. &
Vienne, le 1S juillet.
On télégraphie de Banjaiouka, le 1S, à la Cof-
~~MM~
l'ordre de faire savoir aux populations turques
que l'Autriche va entrer en Bosnie avec des in-
tentions amicales et que les rotations entre la
Turquie et l'Autriche sont restées on ne peut
plus cordiales. En faisant cette communication
aux populations bosniaques, le gouverneur de
Banjalouka a ordonné à tous les Kaïmakams du
district de recevoir les troupes autrichiennes de
la façon la plus amicale.
Les Bosniaques se montrent plus calmes et
les insurgée eux-mêmes sont, m&lgré les in-
fluences contraires, disposés à ss conMrmer aux
décisions du Congrès et à se soumettre au chef
do l'armée d'occupation, s
Constantinople, te n juillet.
Les consuls se réuniront mardi pour aviser aux
moyens de soulager la misère des réfugiés du
mont Rhodope..
Londres, le H juillet.
On télégraphie de Syra au Da:~ .A~M;
Mercredi, une grande conspiration contre le
ou des intestins également frais, et cette
matière animale, en se retirant par la
dessication, a donné tellement de cohé-
sion a cette ligature, que l'on peut, avec
desinstrumens ainsi emmanchés, fendre
du bois ou casser une tête, au besoin.
Si je n'ai encore rien dit des habitations
lacustres, dont tout le monde a plus ou
moins entendu parler, c'eat qu'elles ap-
partiennent presque toutes à la période
du bronze, à laquelle j'arrive mainte-
nant.
Il ne iau~rait pas croire que les deux
civilisations représentées par ies indus-
tries de la pierre et du bronze soient
séparées d'une manière absolue; loin de
là, elles s'enchevêtrenM'une dan& l'autre
de façon que les trouvailles de l'é-
,poque de transition contiennent à la fois
des objecta de pierre polie et des instru-
mens de bronze.
On a écrit bien des volumes sur cette
époque de transition et sur les origines
du bronze ;oa comprendra que ce n'est
pas ici le Heu d'examiner si l'usage
du bronze est indigène ou s'il est venu
d'Orient par la vallée du Danube, de Scan-
dinavie ou d'Etrurie; je préfère renvoyer
le lecteur qui voudrait approfondir la
question aux ouvrages spéciaux -sur la
matière, et je me contenterai de signaler,
comme pouvant donner quelques rensei-
gnemenssurlaaistribuiion des industries
da la pierre et du bronze dans notre
pays, la belle carte des doimens et des
tumulus de la Gaule, dressée pour le mu-
sée de Saiat-Sermain, et qui est exposée
au-dessus des vit.rinps de la salle n° 1.
Grâce aux appoits des musées d'Annecy
et de Neufch&tel-en-Bray, et de MM. Bën-
nér, Bourdet. dëBnrguet, Costa, de Beau-
regard, Gréau, Gross, de Locguy, Tou-
tain-MajeviHe, Reboux, etc. l'industrie
du bronze est largement représentée au
Trocadéro. M. le docteur Gross, notsun-
Sah
nes ont et~ arrêtées. On assure que piusieurs péi'-
sonna~es importans sont impHquCa dans cette
afraire. » j
.a~wo.a.
Le correspondant de Berlin du .Da~ A%tM
enregiatre un bruit d'après lequel l'AHemà~
gao recevrait l'ilad'Heiigoland pour prix d'à
l'acquieseemeDt de M. de Bismarck à 1~ pri)-e
de possession de n~e de Chypre par l'Angle-
terre.
Hier ont été célébrés avec un éclat mo-
deste le centenaire de Jean-Jacques Rous-
seau et l'anniversaire de la prise delà
Bastille. Rousseau, on le sait, n'est pas
mortie ~4, mais le 3 juillet, et c'est à cette
dernière date que son centenaire a été
célébré à Genève. Notre correspondant
genevois nous a rendu compte de cette
fête qui a été brillante, animée et po-
pulaire comme elle devait l'être. Rous-
seau, par son admirable talent d'écri-
vain~ par les côtés profonds de son
âme et par l'originalité de son ima-
gination, n'est pas indigne des honneura
qui lui ont été rendus par ses com-
patriotes. Faut-il l'avouer pourtant? Bi
nous avions été chargés d'organiser la c6=-
rémonie, nous aurions supprimé lès proces-
sions d'enfans. Ces processions ne ressem-
bIaient-eUes pas à un reproche amer
adressé à Jean Jacques ? Il a écrit
~B'M~ sans doute cela prouve qu'il
aimait les questions de pédagogie et
d'éducation, mais non pas qu'il aimait les
enfans. Sous ce rapport, la fête qui a en
lieu hier à Paris a été plus discrète pas
d'enfans, rien que des hommes, et des
harangues extrêmement viriles, comme il
fallait les attendre de M. Marcou et dé
M. Louis Blanc. La manifestation s'est
renfermée dans l'enceinte du Cirque
Myers elle a été mélangée d'éloquence
et de musique. Les discours ont eu quelque
analogie entre eux, l'unité d'inspiration y
a été conservée mais nous n'en dirons
pas autant de la musique. On a. joué JMarseillaise (Qu'un sang impur abreuve
nos siltons!) et des airs du Z)cp~ (~ F~-
~e (J'ai perdu mon serviteur,–J'ai perdu
tout mon bonheur, etc.). Tous les goûts
ont pu être satisfaits, et c'est bien ce
qu'il fallait attendre d'une fête éclecti-
que ou ou célébrait à la fois la chute de
la Bastille et lès amours de M"" d'Houdë-
tot, afin dé faire d'une pierre deux coups.
M. Marcou s'est particulièrement: chargé
de parler de la Bastille, et il l'a fait dana
un langage sombre, sinistre, plein d'épou-
vantes. a Tout dans cette prison respirait
l'effroi », dit-i!. «Partout l'image des sup-
plices », etc. Nous ne faisons pas un re-
proche à M. Marcou d'avoir ainsi colore
la vérité. Que signifierait la prise de
la Bastille si la Bastille n'était seule-
ment qu'une prison pour les grands sei-
gneurs, les hommes de lettres et les.
insolvables? Ce n'était pas, hier, le mo-
ment de dire non plus qu'on avait trouve
sept prisonniers seulement dans ce châ-
teau redoutable, et encore moins que la
place avait été prise sans grand enbrt, grâce
à la faiblesse du gouverneur. H est vrai,
d'ailleurs, que l'effet produit par l'évé~
nement a été immense et hors de
proportion avec l'événement lui-même-
Le vieux monde en a été ébranlé. On
connaît la réponse du duc de Liancoùrb
au roi Louis XVI qui lui disait Mais
c'est donc une révolte ? Non, Sire, e'e~t
une révolution. Le mot était dàas toa~
tes les bouches, l'idée dans tous les es-
prits. Le 14 juillet a été la première
ment, expose une collection provenant d~
ses fouilles du lac de Bienne et dou~e
cartons remplis d'objets des deux stations.
de Mœrigen et Auvernier. On trouve dai~
sà riche série une foule de choses cu-
rieuses à constater, de rapprochemeas hi~
téressans à faire.
Pour en donner un seul exempte,
musée d'Annecy, à côté de sa belle sépie
d'épingles à cheveux, & exposé une che-
velure de Tessinoise moderne, arrangée
avec des épingles de l'âge du bronze et
une photographie de la même femme por-
tant encore cette coinure qui explique si
bien la profusion de pointes de ce genre
que l'on rencontre dans les trouvailles da
cette époque/Combien d'objets tout d'à.
bord indéterminés et incompréhensible~
reçoivent ainsi une application simp'ë pt t
pratique lorsqu'au moyen de l'ethnogra-
phie on les rapproche de similaires encore
actuellement en usage
L'époque du bronze touche de près à la
civilisation gauloise dont l'aurore n'est
à vrai dire, que la dernière phase de cette
époque. A défaut d'autres documeng
nous en trouverions la preuve dans la.
précieuse vitrine d'objets en bronze et ea
or exposée par M. Puiszky au nom da
Musée national hongrois. Il est imposable
en effet, de ne pas être frappé de la rës~
semMaace qui existe entre les bijoux que
renferme cette vitrine et les produits del'é~'
poque du bronze proprement dite que
nous venons de parcourir, de même qu'avec
ceux de l'époque gauloise qu'il nous reste
& examiner. On peut seulement constat
d&n. le travail de ces objets ne a~
quelle jnfluence- orientale se traduise
par des iormes peut-être plus con~np-
nées et plus élégantes, ce qui n~ pa~
lieu d'étonner lorsqu'on sait que ces bi-
joux sont l'œuvre d'un essaim de Gauloit
qui plusieurs siècles avant JésiM-Chri~
serépamdifent vers l'Est €Ha:~fentc~
MN MJMLLET
ON.'S'A~O.~NE..
tso des Bi'Btres-SainK~ermfdn-rAm~rott, i?.
~tttX BN <<'AJtmaMNNBM'e'
Un an. Siamois. Troiamcia
DépaHemam:. 80 h. ? fr~ 20 ?.
PMi!< M&. 36 &. Mtr.
Lss &bomnemeM parMnt~es i" <î t< de
chaque moia.
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JOURN~L ~ES DÉB~TS
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M Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans têt
régences du Maroc et de la Ttimisi.e,
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M mojen d'âne valeur pay&bîc & Pans o& ds
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blndele~ie, dRns ~os Iriosc~e~ et dans 3as v ·:
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PCUTKMJES ET LITTERAIRES
LMAnaonccasantrcçae:
.9&SËSSN!. Pa.ttchoy, &sfa~'et.S*,
S,plE.ce de iaBoarECt
tt Ba bu~an du ~~CRM~&t
eB~s~iYtBf toajOMaëlreas~e&pa]' ;x r6d)tcmat.
PARIS
~t~mt~JUïMET
Deux élections ont eu lieu hier diman-
che l'une daoa l'arrondissement de La
Rochelle (Charente-Inférieure), et l'autre
dans la 1~ circonscription de Guingamp
(Côtes-du-Nord). Elles ont été l'une et
Tautre à l'avantage des républicains.
À La Rochelle, M. Barbedette l'a emporté
de près de 1,200 voix sur son concurrent
M. Fournier. Cet échec sera d'autant plus
sensible aux bonapartistes que les départe-
mens des Charentes passent pour leur ap-
partenir, et qu'ils les regardent volontiers
comme une sorte de bourg pourri à leur
disposition. Toutefois ils ne négligent pas,
p.Qn de maintenir et-~assurer leur in-
8uenee, d'y travailler le suffrage universel
par tous les moyens. Pendant le 16 mai,
la pression électorale s'est exercée à La
Rochelle avec tous les abus qu'elle
comporte. L'administration a déployé un
zèle merveilleux. Elle n'a reculé devant
aucun scandale. La conscience de M. Du-
~aure qui appartient au département de
la Charente-Inférieure en a été indignée.
On n'a pas oublié la lettre que le garde
des sceaux d'aujourd'hui, alors dans l'Op-
position, écrivait à M. Barbedette pour
lui donner l'assurance que si la
Chambre nouvelle avait quelque sen-
timent de justice, elle casserait l'élection
de M. Fournier. Pour qu'un homme aussi
sobre de manifestations extérieures que
l'est M, Dufaure ait écrit cette lettre,
il faut que les excès commis par l'admi-
nistration aient dépassé la mesure ordi-
naire. Le suBra~e universel a été rendu
à lui-même, et une majorité considé-
rable s'est formée naturellement sur le
nom de M. Barbedette. Nous nous
attendions & ce succès. Quant à celui
de M. Huon, l'un des 363, dans le dé-
partement des Côtes-du-Nord, il ne pou-
vait être douteux puisque l'ancien candi-
dat réactionnaire, M. le prince de Lucinge,
avait cru prudent de se retirer de l'arène
électorale. Les journaux de la droite ont
montré de la mauvaise humeur et delà
colère. cette occasion. –Quoi! ont-ils
dit, les conservateurs désertent le com-
bat Ils faiblissent au moment de
l'action! Us prennent la fuite à la
Teille de la bataille! Là victoire se-
rait pourtant certaine si la lutte était
vaillamment soutenue. M. le prince de
Lucinge a pensé sans doute que les jour-
paux de Paris en parlaient bien à leur
aise. Ils raisonnent sur des principes
qu'ils croient vrais et ne tiennent au-
cun compte des dif6cultés, des impos-
aiblUtés pratiques au milieu desquelles le
malheureux çandulat est obligé de se dé-
battre. Les organes de la droite prennent
de plus en plus le ton des oracles niais, à
force de prédire et d'être démentis par
l'événement, ils perdent tout crédit et
toute autorité. M. le prince de Lucinge ne
les a pas crûs, il s'est défié de leurs "pro
messes, il a jugé plus sage de retirer sa
candidature et de laisser le champ libre
& son concurrent républicain, M. Huon.
Celuî-ci a été élu par 6,S81 voix.
Les nouvelles étrangères font aujour-
d' '~f"r\ tous ne pourrions que re-
ne nous avons, dit ces
t:if J fi reste, l'opinion quenous
i:n au sujet de la conven-
M;~m M ~OUMÂL m MMTS
DUl6jO!!LLETi878.
f
~EXpOSÏ~ON (U~VERSEU.E
EKMnMK. MKCSPKïHÏ MS Bmi-tBïS M HMABNt
~SCT'<9N RB.At<
< l;,
Les habHes'orga'ni~atenrs de l'Exposi-
tion rëh'ospective des Beaux-Ajts ont
.pensé et en cela nous croyons qu'ils
oît~ eu raison 'que, voulant donner
MBe sorte de vaste ?fp<)M e~oy~ sur
l'histoire gëneraTe des be&ùx àr!s, il~ de-
Taient prendre Fart dès son origine, & ces
époques qui, bien que n'appartenant pas
encore à rhistoire,nôusmontrentrhomme
~'espayant à d'informes créations artisti
ques et se confectionnant tout d'abord
des objets de parure dont !e goût lui vint
a/pantiBeme qu'il eût éprouvé'!e besoin de'
couvrir sa nudité. C'est en étendant cette
première idée à rhistoire de la fabrication
des armes et des ustensiles divers, qui à
bien des égards sont ausgi une manifesta-
tion des idées artistique~d'une civilisation;
que l'on a fait appel aux collections d'ob-
jets préhistoriques et gaulois qui meublent
ia'saU&n~l du Trocadéro.
Cette saU'e, située au-dessus du vosti-
bùle de rescaUer, vestibule dans le-
quel noW! trcuvcns quelques cippea pt
Mte~s ga!!o-roa~ains,pcut ?e d!v's?r
t~a ~(ntpes 'd'objctB g&Hche, en
.~Kmt pa~ !6 p&Uer.' r~ge deL~pieri'e.
av~& ees diverses suhdivisiQos~ droite,
Mon Q'Q"'i'"jmn. commence & être adop-
tée presque partout, et le Pra~arrcis
tée presque partout, et ~aa~M
écrit en particutier « Dans tout cela il
y a quelque vérité-; mais alors les écri-
vains de la gauche avouent donc qu'ils
ont absolument manqué, l'autre jour
de sang-froid, de mesure, et qu'i!s ont
prouvé une fois de plus leur absolue
incapacité diplomatique. Nous ne pen-
sons pas on nous permettra de le
dire modestement que ce reproche
puisse s'appliquer à nous; mais il s'ap-
plique parfaitement au T~KpSM et à ses
amis. Si quelques journaux républicains
ont exprimé avec chaleur la première im-
pression que la nouvelle de la convention
du 4 juin a produite sur l'esprit pu-
blic, les journaux réactionnaires se sont
empressés d'exagérer cette impression
afin de l'exploiter au proQt de leurs
rancunes et de leurs passions de parti.
Le véritable signe de l'incapacité diplo-
matique est cette tendance à mêler aux
choses du dehors les préoccupations in-
térieures. Rien n'est plus propre à mon-
trer qu'on ne comprend pas la gravité de
questions que l'on n'étudie pas en elles-
mêmes et pour elles-mêmes, mais par
leurs rapports avec d'autres questions &
notre avis secondaires. Les ennemis des
institutions actuelles, les adversaires du
gouvernement n'ont pas manqué une oc-
casion qui leur a paru si belle de dé-
clarer que la république nous per-
dait, nous compromettait, nous abais-
sait.'Zc .F~Mpa!M n'a pas laissé que de se
distinguer dans cette clameur bruyante.
Il n'a pas pris la peine de considérer
froidement si, oui ou non, la convention
du 4 juin portait atteinte aux intérêts et
à l'honneur de 1~ France. Et maintenant,
lorsqu'il est amené à reconnaître que
nous n'avons reçu ni une blessure maté-
rielle ni une blessure morale, ce sont les
journaux républicains qu'il accuse d'avoir
ressenti et avoué un& émotion qu'il a d'à
bord lui-même et si activement propagée.
L'opinion ne prendra pas le change. Les
journaux de la droite ont, d'ailleurs, été
obligés de modifier leur tactique ils se
sont aperçus, en enet, qu'illeur était im-
possible d'attaquer ce qui s'est passé à
Berlin sans prêter le ilanc à de justes cri-
tiques. Le dénoûment auquel nous venons
d'assister, et qui aurait pu être beaucoup
plus mauvais qu'il ne l'a été en nn de
compte, a été préparé, de longue main
par la politique française depuis le 24 mai.
Nous l'avons rappelé, et on ne nous a
rien répondu sur ce point. Zc ~SMp~M
trouve plus commode de faire de l'his-
toire ancienne et de nous rendre respon-
sables. des, fautes accumulées par la poli-
tique de l'Empire. Ces fautes, dit-il, ont
été la cause originaire d& tous les désas-
tres qui, ont suivi; or leVoK~~ ~Fc-
en a été le conseiller et le défen-
seur constant. Si F~McaM juge
qu,e cette diversion a de l'intérêt, pour ses
lecteurs, nous ne croyons pas qu'elle en
ait beaucoup pour les nôtres, et l'on nous
permettra de ne pas nous y prêter. La si-
tuation actuelle est encore asse~ compli-
quée pour absorber l'activité quotidienne
d'un journal, et nous remettons à un au-
tre temps les études rétrospectives aux-
quelles on nous convie. Nous dirons seu-
lement que, sous l'Empire, le ./o?~M~ des
2~ a eu une politique qu'on peut
juger très diversement, mais qui avait
l'avantage d'être vraiment une politique.
Elle avait dès principes, et elle a été lo-
l'âge du bronze et l'époque gauloise au
milieu, des vitrines contenant des monù-
mens appartenant à diverses civilisations,
depuis des haches de pierre polie jusqu'à
des st&tues romaines. Gomme on le voit,
l'ordre adopte n'est ni absolument chro-
nologique ni rigoureusement scientifi-
que quand on dit que les salles du Tro-
cadéro sont disposées par époques suc-
cessives, on ne parle que par à-peu-près,
et il nç faudrait pas chercher dans une
salle unique tous les objets appartenant
à telte ou telle période de l'histoire de
l'art. C'~st une observation que nous fai-
sons une fois pour toutes, sans prétendre
en tirer un motif d& critique, et persuadé
que les organisateurs du Trocadéro, pres-
sés sans doute par les exigences du local,
la dimension des objets, le légitime désir
qu'ont toujours les coliectionneurs de
grouper autant que possible ce qui leur
appartient, n'ont pu éviter cette demi-
confusion que nous signalons ici et qui
se retrouve d%ns les quinze saHes de la
galerie.
Revenons la salle n" 1 et à ses col-
lections d'objets préhistoriques.
Les personnes qui voudront avoir une
idée sommaire de la classincation admise
parles savanspour ces civilisations ru-
dimpntaires devront se transporter immé-
diatement devant là grande vitrine de
gauche, contre le mur de façade du pa-
villon, vitrine dans laquelle M. le mar-
quis de 'Vibraye a eu l'heureuse idée de
grouper scientifiquement les objets de sa
collection et de les présenter aux yeux
dans rordi'e adopté aujourd'hui par tous
!es~*e~M~o?'M~.
La pierre tail!ée,c'ea)-dire l'industrie do
ta. période dite paléoUthique pendant lx-
qncUe l'homme s'avait pas esco"e invente
ie potage de sesoGti~.oecnpenat~r~c-
mct.t.IaLp"(}K!ière p~Ac< d.~ns l'ordre chroso-
logmHe. Cette période se subdivise eUe-'
gique dans ses développemens. Une politi-
que quelconque ne saurai!, être comparée
aune révélation; elle na contient jamais
la vérité absolue et immuable, mais seu-
lement une vérité relative. La carte d'Eu-
rope a été trop profondément chan-
gée depuis quelques années pour qu'on
nous conteste le droit de modiuer nos
points de vue et de tenir un langage appro-
prié à des circonstances toutes nouvelles.
Au reste, si nous choisissons dans l'œa-
vre de nos devanciers, nous ne la dés-
avouons pas, et nous croyons toujours
qu'ils ont obéi à un sentiment très juste
en soutenant en Italie, en Rouma-
nie, en Grèce, enfin dans toute la
Méditerranée les nationalités -jeunes,
actives, intelligentes. Ce sont là les
alliés ou les cliens naturels de la France.
Les fautes de l'Empire ont eu pour résul-
tat de dénaturer même ce qu'il y avait de
bon dans quelques uns de ses actes.
Le vice originel de sa diplomatie a été
une instabilité vraiment redoutable. Nous
disions plus haut que nous avions eu ici
une politique il n'y en a pas eu dans les
conseils de l'Empire, ou plutôt il y en a
eu dix de contradictoires, ce qui équivaut
à n'en avoir point du tout. Le .F~'aKC~ a
raison de rappeler que la France, après
le traité de 1856, avait en Europe une si-
tuation admirable. La Sainte-Alliance était
dissoute; la France était rentrée active-
ment dans le concert des nations, et elle
s'appuyait à la fois sur l'Angleterre et sur
l'Autriche. Mais, au&sitôt après avoir re-
cueilli les premiers fruits de cette politi-
que, l'empereur Napoléon III y a renoncé.
II a inquiété l'Angleterre par ses coquet-
teries envers la Russie, et encore plus
l'Autriche par les tendances bientôt ma-
nifestes de sa politique en Italie. Eh bien,
soit L'empire changeait de politique il
fallait au moins suivre jusqu'au bout
celle qu'on adoptait. Mais non Après
avoir montré des velléités complaisantes
envers la Russie, l'Empire s'est compro-
mis et brouillé de nouveau avec elle
par le rôle qu'il a joué dans les af-
faires de Pologne. Après s'être lancé
dans les affaires italiennes, l'Empire n'a
pas osé ou n'a pas pu terminer son œuvre,
et il a laissé l'Italie dans une situation
révolutionnaire qui ne pouvait pas du-
rer. L'Italie a cherché naturellement l'al-
liance de l'Allemagne, et, loin de s'opposer
à cette alliance, la diplomatie impériale y
a aidé. Sadowa a éclaté. Grande surprise 1
angoisses cruelles ) 1 Nous étions au
Mexique et parfaitement impuigsans en
Europe. Nous n'avions plus pour aUiés ni
l'Angleterre, ni l'Autriche, ni l'Italie, et la
Russie était devenue l'alliée indissoluble
de la Prusse. Voilà, tracée à grands traits.
l'histoire .de la diplomatie impériale et
de sa déplorable versatilité. En som-
mes-nous responsables ? Est-ce notre
faute si l'Empire, hésitant sans cesse
entre des idées contraires, n'a jamais su
être fidèle ni à personne ni à lui'
même? La première condition d'une po-
litique étrangère sérieuse est d'avoir
des principes Sxes,etdene pas s'en laisser
détourner par les incidens qui surviennent
au jour le jour et qui sont parfois dés-
agréables. L'Empireatoujoursété àlamerci
des incidens il n'en a prévu aucun, il n'a
jamais été préparé arien, et, moins qu'à
tout le reste, à la guerre qu'il asi follement
déblarée en 1870. S'il avait suivi une
politique quelconque, il en aurait eu à la,
fois les embarras et- les avantages mais
même en quatre époques auxquelles on a
donné le nom des principauxgisemens dans
lesquels on a rencontré les types caracté-
ristiques de chacune d'eUes l'époque de
Saint-Acheulaveeses grandes haches dites,
à'cause de leur forme pai'ticalière.M~
l'époque du Moustier avec ses
silex enlevés d'an seul coup et~ retaillés
d'un seul côté l'époque de Solutré, avec
ses grandes lames en feuille de laurier
taillées des deux côtés enfin l'époque de
laMadeIaine, avec ses bois de renne sciés
et incisés, ses flèches barbelées, ses des"
sins gravés et ses sculptures sur bois de
renne et sur os, son mobilier si riche et
si varié.
Toutes ces séries, je n'ai pas besoin de
le dire, sont largement et magni&que-
ment représentées au Trocadéro. À côté
de la grande collection exposée par M. le
marquis de Vibraye, se placent en première
ligne celles'de'SLE. d'Acy, unique en ce
qui concerne le type de Saint-Aoheul,
dont il possède de superbes échantillons,
et celles de MM. ChàpIain-Duparc, E. Piette
et R. Pdtti~r, où l'on trouve les résultats
des fouines de nombreuses grottes des
Pyr&aées, du Périgord et de la vallée de
FErve (Mayenne). Gomme, complément de
ces remarquables séi'MS, je devrais parler
des objets exposés par MM. Gaillard de
la Dionnerie, Ha.my, Lecoq, Lejeuue, Re-
boax, Terninck, etc. Mais il i'aut se bor-
ner, et j'ai hâ.!e d'arriver à l'époque de la
pierre polie (néolithique) qui nous rappro-
che des tsmps MsLonques.
Ici les documcns abondent et les objets
d'industrie prcnncut enfin un véritable
caractère artistique. Quoi de plus gracieux,
eneiïet,que cette jolie collection de flèches
en pierre envoyées par le musée de Bor-
dea'tx et qui ouua montre à peu près tou-
tes les formes connues en Europe Et
comment ne pas admirer le fini de ces
haches provenant de dolmens fouiUës par
comme il les a adoptées toutes à la. fois,
il a eu les embarras de chacune et n'a
eà les avantagea d'aucune. C'est pour-
quoi l'Empire nous a conduits à une
ruine inévitable dont la. république de
M. Thiers nous a relevés. A leur tour,
les hommes du 24 mai nous préparaient
de fausses alliances et nous jetaient dans
une impasse nous espérons que ceux
d'aujourd'hui auront plus de bon sens et
de clairvoyance.
BOURSE DE PARIS
Ctatmre le 13. ie 1S. na~Me. BtatMe.
a o/o
Comptant,. 77 tS. 77 M.~ 5.
Fin cour. 77M. 773713 .t212 2
Ai/eo/o
ComptanneC75./t'tû7..J..2S.~
.a, o/o
Gomptantt!!t20.H4.70.SO./
Fincour.tl840.H490.~ .M.
PKTira BOURsa DU som.
Emprunt B 0/0. !Mfr.87i/2, 95, 7S.
30/0, 77 fr. 25, 30,20.
0/0 turc. <&fr.6'60,S!l/2.
Banque ottomane.. 508 f. 75, S091., !)08 f., ?10 fr.
Lots. 6'?fr.SO,69fr.621/2.
Ottomane 1873. 99R'.SO,~OOfr.
Hongrois 6 0/0. 7913/~6,7/8.
EgyptîennesSO/O-. Z76ff.2S.
Dans nos Numéros dea 12 février et
12 mars derniers, nous avons démontré
quelle était la valeur du nouveau 3 Q/0 0
amortissable par rapport à la rente 3 0/0.
Nous donnons aujourd'hui une nouvelle
appréciation de cette valeur, basée sur
une solution autre que les précédentes.
Ainsi, l'Etat s'endette pendant soixante-
quinze années d'une annuité de 3 fr. 3668,
comprenant l'intérêt et l'amortissement
pour chaque 100 fr. de capital nominal
emprunté en 3 0/0 amortissable.
D'un autre côté, la rente 3 0/0 vaut au-
jourd'hui 77 fr, SO c., ce. qui correspond à
un revenu de 3.87 0/0 l'an. Or, si noua
escomptons à ce même taux de 3.87 0/0
les 75 annuités du 3 0/0 amortissable, soit
75 annuités de 3 fr. 3668~ nous obtenons
81 fr. 8S c..
Nous pouvons former un petit tableau
de parité ..calculé d'après cette méthode.
Ainsi
La rente 3 0/0 valant 75 fr., le 3 0/0
amortissable vaudra 79 fr. 72 c.
La rente 3 0/0 valant 77 fr. 50 c., le 3 0/0
amortissable vaudra 81 fr. 85 c.
La rente 3 0/0 valant 80 fr,, le 3 0/0
amortissable vaudra: 84 fr. 10 c.
Il n'y a aucun doute quant à l'empres-
sement avec lequel le public accueillera
le nouveau type de rente, mais il y a
aussi des motifs spéciaux qui feront re-
chercher la rente amortissable par les
capitaux eu quête de placement.
En eRet, notre rente S 0/0 est arrivée à
un taux très élevé, et, à un moment plus
ou moins éloigné, les Chambres auront
à examiner les conditions d'une conver-
sion qui sera devenue nécessaire. Les
rentiers ont donc avantage à acquérir de
la rente 3 0/0 amortissable. Us ne seront
pas exposés à une conversion, car le-
3 0/0 amortissable ne pourra jamais être
converti il pourrait tout au plus être
remboursé par anticipation à 100 fr.
La nature même du nouveau titre est
telle qu'il ne subira que peu de fluctua-
MM. Pichon/Serres, de Caix de Saint-
Aymour et autres collectionneurs, oure-
cueiuis à fleur de terre par MM. G. Dn-
moutier, Raoul Guérin, Terninck, etc. ? `'
Mais ce qui doit certainement le plus
frapper les visiteurs, c'est la petite vitrine
plate dans laquelle, & côté des magnifi-
ques c~ac et, des bijoux néolithiques du
tumulus deTumiac (Morbihan), MM.n'Acy~
Costa de Beauregard, Desnoyers, More! et.
le musée de Bordeaux ont exposé quel-
ques uses des perles de leurs coiïectrions;
il y a là, entre autres choses, un superb&
coUier en calais du musée de Vannes qUt
fera envie, j'en suis certain, à plus d'une
visiteuse.
Nous pouvons aussi, dans cette partie
d&Ia satle n° i, nous rendre un compte
exact de la fabrication des haches, et de la
manière dont on les emmanchait pour
s'en servir. En eSet, tandis que le musée
de Neuf&hâtel-en'Bray a envoyé des silex
ébauchés et qui ont été abandonnés sans
doute par suite d'un défaut de la pierre,
–on se servait, du reste, souvent de ha-
ches taiUéea à petits coups et non desti-
nées au polissage, nous voyons au mi-
Heu de la salle un polissOtr en grès,, spé-
cimen des pierres à ~ntailtes et & cu-
vettes sur lesquelles les haches ainsi
préparées étaient achevées, polies par
un long frottement. Eo6n, dans un<
coin de la moine saUe on trouvera
une panoplie dans laquelle M. Re-
boux a restitué des emma.nchemens d'in-
stcumens préhistoriques. Procédant par
analogie avec es que font encore aujour-
d'hui les peuples sauvages du Nord, qui.
à cause du c!imat rigoureux de leur pays,
n'ont p~s plus que les hommes des â~es
de la. picrra de matièrea textiles à lear
disposition, M. Ueboux a. emm&nehé des
si!.jx authentiquer dans des morceaux.de
bois vert.; puis il a Ué cea emmanchemeas
aveu de la .peau de bc&uf fraîchement < ué~
tiens, ses cours devant avoir une tendance
à se rapprocher de ) 00 l'f. 'qui est le prix
auquel toutes les rentes amortissables
seront successivement et finalement rem-
boursées.
J. DE REYNACH.
ËLEGTKmS LÉGISLATIVES.
Scrutin du 14 juillet.
Charente-BnférieMre.
Arrondisspmfnt de La Rocheile.
Barbedettefr~p.). 9.S23é!u
Fournier(b6n.). 8,368
Aux éiections du H octobre 1877, M. Four-
nier avait été élu par 9.9S4 voix, contre 9,430
données à M. Barbedette.
Catea
Arrondissement de Guingamp.
~° circonscription.
M. Huon (383). 6,88i élu
Aux élections du'~ octobre, M. le prince
de Lucinge, qui ne s'est pas représenté, avait
été é!u à une faible majorité contre M. Huon.
TMMgrapMe privée
{SwMoe t~Mgraphtque de F&gMMa H~M.)
Berlin, le 1S juillet. t.
Le prince Gortchakon' a été reçu aujourd'hui
& une heure par l'impératrice, et a deux heures
pap- le prince impérial. Il partira probablement
mercredi pour Wildbad. Le prince de Bismarck
part ce soir pour Kissingen. Il y a eu hier, à trois
heures de l'après-midi, séance du conseil des
ministres. M. Waddington part ce soir. Lord
Russe)! et sa famille ont transforé leur résidence
à Potsdam. Sir H. Elliot est reparti hier pour
Vienne. M. de Vogué, ambassadeur de France en
Autriche, est arrivé ici hier.
Constantmdple, le 15 juillet, 9 h. soir.
Hier~ un grand conseil a été tenu sous la pré-
sidence du Sultan. `
On y a discuté la question relative à l'Epire et
à la Thessalie.
Le conseil a décidé ensuite dé prendre certaine
mesure en ce qui concerne la Grèce, et il a exa-
miné en détail la convention passée récemment
avec l'Angleterre.
Berlin, le 15 juillet, soir.
La C
par le chancelier do l'empire seront lues avec
une sincère satisfaction en Europe, partout où i'on
attache quelque valeur au maintien de la paix.
f L'œuvre accomplie en commun pendant plu-
sieurs semaines par les hommes d'Etat de l'Eu-
rope et leurs relations amicales pendant la durée
du Congrès offrent des garanties telles que le
Continent n'en a pas vu de semblables pendant
la seconde moitié de ce siècle.
& Outre le comte Schouvaloff; les repréEentans
des puissances qui n'étaient pas immédiatement
intéressées dans la question d'Orient, comme la
France et l'Italie, c'est-à-dire MM. Waddington
et Cord, ont spécialement acquis un grand mé-
rite au point de vue de l'entente à obtenir, mé-
rite qui. il faut l'espérer, sera apprécié à sa juste
valeur dans leurs pays par les partis politiques,
cojimo il l'a été avec une sincère reconnais-
saace par les représentans de toutes les autres
puissances européennes. &
Vienne, le 1S juillet.
On télégraphie de Banjaiouka, le 1S, à la Cof-
~~MM~
que l'Autriche va entrer en Bosnie avec des in-
tentions amicales et que les rotations entre la
Turquie et l'Autriche sont restées on ne peut
plus cordiales. En faisant cette communication
aux populations bosniaques, le gouverneur de
Banjalouka a ordonné à tous les Kaïmakams du
district de recevoir les troupes autrichiennes de
la façon la plus amicale.
Les Bosniaques se montrent plus calmes et
les insurgée eux-mêmes sont, m&lgré les in-
fluences contraires, disposés à ss conMrmer aux
décisions du Congrès et à se soumettre au chef
do l'armée d'occupation, s
Constantinople, te n juillet.
Les consuls se réuniront mardi pour aviser aux
moyens de soulager la misère des réfugiés du
mont Rhodope..
Londres, le H juillet.
On télégraphie de Syra au Da:~ .A~M;
Mercredi, une grande conspiration contre le
ou des intestins également frais, et cette
matière animale, en se retirant par la
dessication, a donné tellement de cohé-
sion a cette ligature, que l'on peut, avec
desinstrumens ainsi emmanchés, fendre
du bois ou casser une tête, au besoin.
Si je n'ai encore rien dit des habitations
lacustres, dont tout le monde a plus ou
moins entendu parler, c'eat qu'elles ap-
partiennent presque toutes à la période
du bronze, à laquelle j'arrive mainte-
nant.
Il ne iau~rait pas croire que les deux
civilisations représentées par ies indus-
tries de la pierre et du bronze soient
séparées d'une manière absolue; loin de
là, elles s'enchevêtrenM'une dan& l'autre
de façon que les trouvailles de l'é-
,poque de transition contiennent à la fois
des objecta de pierre polie et des instru-
mens de bronze.
On a écrit bien des volumes sur cette
époque de transition et sur les origines
du bronze ;oa comprendra que ce n'est
pas ici le Heu d'examiner si l'usage
du bronze est indigène ou s'il est venu
d'Orient par la vallée du Danube, de Scan-
dinavie ou d'Etrurie; je préfère renvoyer
le lecteur qui voudrait approfondir la
question aux ouvrages spéciaux -sur la
matière, et je me contenterai de signaler,
comme pouvant donner quelques rensei-
gnemenssurlaaistribuiion des industries
da la pierre et du bronze dans notre
pays, la belle carte des doimens et des
tumulus de la Gaule, dressée pour le mu-
sée de Saiat-Sermain, et qui est exposée
au-dessus des vit.rinps de la salle n° 1.
Grâce aux appoits des musées d'Annecy
et de Neufch&tel-en-Bray, et de MM. Bën-
nér, Bourdet. dëBnrguet, Costa, de Beau-
regard, Gréau, Gross, de Locguy, Tou-
tain-MajeviHe, Reboux, etc. l'industrie
du bronze est largement représentée au
Trocadéro. M. le docteur Gross, notsun-
Sah
nes ont et~ arrêtées. On assure que piusieurs péi'-
sonna~es importans sont impHquCa dans cette
afraire. » j
.a~wo.a.
Le correspondant de Berlin du .Da~ A%tM
enregiatre un bruit d'après lequel l'AHemà~
gao recevrait l'ilad'Heiigoland pour prix d'à
l'acquieseemeDt de M. de Bismarck à 1~ pri)-e
de possession de n~e de Chypre par l'Angle-
terre.
Hier ont été célébrés avec un éclat mo-
deste le centenaire de Jean-Jacques Rous-
seau et l'anniversaire de la prise delà
Bastille. Rousseau, on le sait, n'est pas
mortie ~4, mais le 3 juillet, et c'est à cette
dernière date que son centenaire a été
célébré à Genève. Notre correspondant
genevois nous a rendu compte de cette
fête qui a été brillante, animée et po-
pulaire comme elle devait l'être. Rous-
seau, par son admirable talent d'écri-
vain~ par les côtés profonds de son
âme et par l'originalité de son ima-
gination, n'est pas indigne des honneura
qui lui ont été rendus par ses com-
patriotes. Faut-il l'avouer pourtant? Bi
nous avions été chargés d'organiser la c6=-
rémonie, nous aurions supprimé lès proces-
sions d'enfans. Ces processions ne ressem-
bIaient-eUes pas à un reproche amer
adressé à Jean Jacques ? Il a écrit
~B'M~ sans doute cela prouve qu'il
aimait les questions de pédagogie et
d'éducation, mais non pas qu'il aimait les
enfans. Sous ce rapport, la fête qui a en
lieu hier à Paris a été plus discrète pas
d'enfans, rien que des hommes, et des
harangues extrêmement viriles, comme il
fallait les attendre de M. Marcou et dé
M. Louis Blanc. La manifestation s'est
renfermée dans l'enceinte du Cirque
Myers elle a été mélangée d'éloquence
et de musique. Les discours ont eu quelque
analogie entre eux, l'unité d'inspiration y
a été conservée mais nous n'en dirons
pas autant de la musique. On a. joué JMarseillaise (Qu'un sang impur abreuve
nos siltons!) et des airs du Z)cp~ (~ F~-
~e (J'ai perdu mon serviteur,–J'ai perdu
tout mon bonheur, etc.). Tous les goûts
ont pu être satisfaits, et c'est bien ce
qu'il fallait attendre d'une fête éclecti-
que ou ou célébrait à la fois la chute de
la Bastille et lès amours de M"" d'Houdë-
tot, afin dé faire d'une pierre deux coups.
M. Marcou s'est particulièrement: chargé
de parler de la Bastille, et il l'a fait dana
un langage sombre, sinistre, plein d'épou-
vantes. a Tout dans cette prison respirait
l'effroi », dit-i!. «Partout l'image des sup-
plices », etc. Nous ne faisons pas un re-
proche à M. Marcou d'avoir ainsi colore
la vérité. Que signifierait la prise de
la Bastille si la Bastille n'était seule-
ment qu'une prison pour les grands sei-
gneurs, les hommes de lettres et les.
insolvables? Ce n'était pas, hier, le mo-
ment de dire non plus qu'on avait trouve
sept prisonniers seulement dans ce châ-
teau redoutable, et encore moins que la
place avait été prise sans grand enbrt, grâce
à la faiblesse du gouverneur. H est vrai,
d'ailleurs, que l'effet produit par l'évé~
nement a été immense et hors de
proportion avec l'événement lui-même-
Le vieux monde en a été ébranlé. On
connaît la réponse du duc de Liancoùrb
au roi Louis XVI qui lui disait Mais
c'est donc une révolte ? Non, Sire, e'e~t
une révolution. Le mot était dàas toa~
tes les bouches, l'idée dans tous les es-
prits. Le 14 juillet a été la première
ment, expose une collection provenant d~
ses fouilles du lac de Bienne et dou~e
cartons remplis d'objets des deux stations.
de Mœrigen et Auvernier. On trouve dai~
sà riche série une foule de choses cu-
rieuses à constater, de rapprochemeas hi~
téressans à faire.
Pour en donner un seul exempte,
musée d'Annecy, à côté de sa belle sépie
d'épingles à cheveux, & exposé une che-
velure de Tessinoise moderne, arrangée
avec des épingles de l'âge du bronze et
une photographie de la même femme por-
tant encore cette coinure qui explique si
bien la profusion de pointes de ce genre
que l'on rencontre dans les trouvailles da
cette époque/Combien d'objets tout d'à.
bord indéterminés et incompréhensible~
reçoivent ainsi une application simp'ë pt t
pratique lorsqu'au moyen de l'ethnogra-
phie on les rapproche de similaires encore
actuellement en usage
L'époque du bronze touche de près à la
civilisation gauloise dont l'aurore n'est
à vrai dire, que la dernière phase de cette
époque. A défaut d'autres documeng
nous en trouverions la preuve dans la.
précieuse vitrine d'objets en bronze et ea
or exposée par M. Puiszky au nom da
Musée national hongrois. Il est imposable
en effet, de ne pas être frappé de la rës~
semMaace qui existe entre les bijoux que
renferme cette vitrine et les produits del'é~'
poque du bronze proprement dite que
nous venons de parcourir, de même qu'avec
ceux de l'époque gauloise qu'il nous reste
& examiner. On peut seulement constat
d&n. le travail de ces objets ne a~
quelle jnfluence- orientale se traduise
par des iormes peut-être plus con~np-
nées et plus élégantes, ce qui n~ pa~
lieu d'étonner lorsqu'on sait que ces bi-
joux sont l'œuvre d'un essaim de Gauloit
qui plusieurs siècles avant JésiM-Chri~
serépamdifent vers l'Est €Ha:~fentc~
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