Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-07-06
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Description : 06 juillet 1878 06 juillet 1878
Description : 1878/07/06. 1878/07/06.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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'OBÎ.-S'ABOTtNB
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P~a. 'û'. M Cf. i8tr.
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<'m4e,)tnt.«~patnepapers-ot&ce, n,<~reshamstTÈet,C.~P.O.
~N.jBeMzy, B~tM et G'<. Pimctt~ane .GotahiM,
E/G., London; MM.W~<~ttMt-~t"j)ht)n,
i86. StFaBd.W.C. Lomdon.
'ABraxeUes, & ro/~« ~~pttMMM. M, Me!4e~
T~MMetBe, dans tea Mosques~et dans tes M- y.
.JbUotMcfMa des Kar,es ()~ eheBjttM (teTer b'BM!'A Y~pM~so {ShiM), thez~M. OBMt
S~M~~ttLET
i~M.
:N.~ABONNS
.an Belgique,; en ï.t&M"~
dans te Luxembourg, en. Turftnie,
t t~gencesduMarooetdelaTuniaie,
en Chine et au J&pon,
M~meyen d'une vateurpayàNeà Paris ead<
KMH'dats-poate, aoit internatiOB~Xt eoit a'
aa~?~~rp,agne,' en Àutriçhe en Rus~ie,
f em.~Uen)agne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez.toaa~lesdirecteurs de poatcs;
et dans tous les autres pays,
.tMre~voI d'une ~aleurpayablettt~
,Ï~Mta<~S.S
'M~mt.Mchey,
~
P9LITIQUES LITT~RAI~ES
MMÎWES ET MTTEMRBS
PAJMS
yjE~jREt)! u JUILLET
.IJn correspondant du. ~t~ à Berlin,
facilement reconn.aissable pour les Pari-
siens, s'est constitué l'admirateur et l'a-
vocat ofacieux du Congrès, pour ne pas
dire .son Tyrtée. Lorsqu'il, exalte la sa-
gesse des résolutions de la haute assem-
blée, il est dans son droit et nous n'ayons
rien à y redire; c'est une aSaire d'appré-
ciation et il ne faut pas disputer des goûts.
Maïs il ne s'en tient pas là. Aujourd'hui,
par. exempte, il croit devoir administrer
une sévère mercuriale aux journaux
'dé divers pays qui ont osé discuter
et critiquer les délibérations du Con-
grès avaTit que les protocoles de
~es .séances et' .le .texte \du traité
de paix ne fussent publiés. « En Angle-
H terre, dit-il, en Russie et, chose étrange! 1
eu France même, s'est formée une sorte e
d'opinion de fantaisie qui, sans atten-
Hdre les résultats des négociations et
"sans en bien connaître les détails, a
B pris sur elle de'critiquer Fceuvredu
N: Congrès, d'exagérer les concessions
M faites, de diminuer les concessions
H obtenues. Pour blâmer ses con-
ft'eres européens, le correspondant
du .?'tM rité de celui, dit-il, « devant qui s'incline
toute l'Europe H, de M. ,de Bismarck en-
fin, avec lequel il a eu une longue conver-
sation.. Les sentimens du chancelier à l'é-
gard.de la presse sont bien connus, et
aucun des journaux qui ont discuté l'œu-
fvre du Congrès n'a eu probablement
grand espoir de trouver tout à fait grâce à
"sps yeux. Le corresponuant du ~w~
nous apprend que ces critiques, injustes
à ~on avis,'ont trouvé de l'écho dans le
.Gqngrès lui-même.et qu'elles ont eu pour
ênbt de ~embarrasser et de prolonger nés
discussions.Si,enenet, les observations de
la presse ont contribué à prolonger dâ&s;
~he certaine mesure Itcs dé!ibérations du
Congrès, non seulement il n'y a la
aucun mal, mais, au contraire, il faut
s'en. féliciter. ,,0n se plaignait jadis
des .lenteurs de la diplomatie. Nous en
sommes bien loin Aujourd'hui, la diplô-
matie'~tonne.le monde par sa rapidité.
Lorsqu'on se rappeUe les ~bienheureux
~cmps du Congrès de.Westphalie qui a
~duré plusieurs années, et même ceux du
Congrès de Vienne qui asiégé prè~de e
deux;ans, on, voi.t que. l'époque de la va-
peur et de l'électricité a singutièrement ac-
céléré rallure des assemblées diplomati-
ques. Le Congres de 'Berlin expëdte ses af-
faires &u pas de courge. Jamais problême
plus formidable et plus complexe n'a été
placé sur le tapis vert; rarement une ré-
union de diplomates a eu à résoudre à
l~fbis tantôt de si graves questions. Les
.destinées de millions d'hommes, la pro-
spérité de larges contrées, la paix.; future
du monde dépendent dé chacune de ses dé-
cisions. Le Congrès veut accomplir une
œuvre de cette grandeur en trois semai-
nes mais trois semaines seraient'a peine
sufusantes pour opérer la réorganisation
d'un établissement privé, d'une grande
banque par exemple i Si donc les 'discus-
.sions de la presse ont eu pour résultat d'a-
mener les diplomates à examiner plus
mûrement les dé~Us des questions,/à pe-
ser plus scrupuleusement les argumens
pour .et contre, e~ a éviter ainsi des réso-
lutions précipitées, contradictoires, inap-
.i~!nEï~m Ms~
DU6JUtLLETt878-
SAL~N DE i878
(Sixième M'ticle 7bM'!e./,des'3tmai,<,9,'22~t28j~n.
.MM. Detame.Berae-BeHecour. De
Neu~Ue. Protans. Dupray.
-Corôenne.–M'"°HeurieHeBrpwae.
M"" CuEO. –~MM.Destrem. –MpDtrqrt.
–Woi'DS.– Ada.Q.–Adrien Moreau.
Pomey. –Pabst.A~exandr~Lë-
!oîr.Maurice Leioir. Castres.
Boraand. Lejeupe. Nanteml-Grau-
~irac.– Y~ter.– Sam)iQ. –,Vaa
'M~rci~ Lambert. Schenck.
Oa ne trouvera qu'un très petit nom-
ybrede tableaux militaires au Salon de
cette année, et pour ma. part je ue m'en
:p!a.indra.t pas. Je crois.que les âriistes qui
etndtent des sujets de ce genre se créent
volontairement de. grandes difficultés.
Bien de moins pittoresque que le cos-
dtume du soldat moderne et gai prête
rmoins & la fantaisie de l'artiste. Il est cal-
-calé pourrutiKté etpourréconoinie.nune-
mentpour la beajuté.Mais cette pénurie
-ne prouve pas que nos artistes aient re-
.noncé à traiter les motifs militaires. Elle
est due en grande partie à une mesure ad-
ministraUve qui a. interdit l'exposition, aux
plic~~ dans ~pratique si les criti-
ques d~s.~m~ux ont éveillé lezèle, l'at-
tention, la sagacité des plénipotentiaires
qui, à. en croire ~a chronique, sommeil-
laient, àcca.blés par la chaleur, pendant
que les délégués grecs lisaient leur Mé-
morandum,– où est le mal ? La paix est
certaine on Oe risque plus de la com-
promettre; mais l'examen plus. appro-
fondi et plus sérieux .des questions
ne peut qu'être profitable à la sta-
bilité et'à la durée dés arrangemens
futurs. Si la presse a contribué en quel-
que mesure & ce résultat, elle a, rendu à
la cause de la paix un service qui com-
pense bien l'inconvénient de quelques
jours de délibération en plus. Le prince
de Bismarck presse les travaux du
Congrès parce qu'il se .sent fatigué
et .qu'il voudrait aller aux eaux. Il le
répète aux plénipotentiaires presque
à chaque séance. 'Le motif est fort res-
pectable, et il en est tenu grandement
compte; mais M. de Bisidarek lui-même
voudrait-il sacrifier à ses "~commodités
personnelles la valeur, la. consistance et
la vitalité de l'oeuvre que. l'on prépare et
dont il portera aux yeux de l'histoire la
principalerësponsabilité?
Le correspondant du jZ'~M constate
que, par suite des critiques des journaux,
on est devenu au Congrès moins coûtant,
plus difficile sur les détails; nous en
sommes fort aises, et notre confrère a tort
de le regretter « Ainsi, dit-il, ladiscus-
? sionausujetdusahdjakde Sofia, qui
H dure déjà depuis une semaine, n'a pas
a encore été terminée jusqu'à présent. Les
a Anglais ne veulent céder que la vallée
H de l'Isker, tandis que les Russes deman-
H dent'une étendue de territoire addi-
? tionnelte d'environ 100 miltes. H 'est
H bien entendu que les Anglais désirent
a conserver pour la Roumëlie le défilé
H d'Ichtiman et la ligne de défense
qu'il domine, a Si tel est le résultat des
observations de la presse qui a été una-
nime a signaler la c Russes comme exagérée et dangereuse,
it n'y a qu'à s'en applaudir. Les plénipo-
tentiaires s'en'orceQt~dëdorriger.dans les
détails ce qu'il y avait de trop hâtif dans
leur première résolution..C'est la pré-
cisément ce qu'il 's'agissait! d'obtenir,
Si, les journaux avaient attendu, pour
parler, la pub!ica.ti0n des protocoles ,du
Congrès et du texte définitif du traité
de paix, à~ quoi auraient s~rvi leurs
critiqubs. Pour exercer la part d'in-
fluencé légitime qui 'appartient à la.
presse, pour éveiller l'attention des
diplomates, il n'était pas inutile de
forcer un p'èu'ie ton des polémiques.
Les journaux avaient aussi leur campagne
à faire, et ils ont suivi leur tactique par-
ticulière. Ladiplomatienepeut plus etne
devrai), plus vouloirse soustraire à cette
intervention de la pressé. La presse et la di-
plomatie sont aujourd'hui indissolublement
liées, et l'action réciproque qu'elles exer-
cent Tune sur l'autre est profitable, en fin
décompte, à toutes les deux. Les journaux
discuteront et jugeront certainement les
protocoles du Congrès etie traité de paix
après leur publication, mais i)s le feront
alors autrement, d'après d'autres règles et
uneautreméthode.Oan'ëtudiepasI'histoire
ancienne avec les mêmes préoccupations ]
que l'histoire en cours d'exécution, sur-
tout lorsqu'on peut prendre quelque part <
à cette dernière. Quelque restreinte que
soit l'influence des journaux, elle n'est ]
Champs-Elysées comme au Champ-de-
Mars, des tableaux ayant trait à la der-
nière guerre. Nous n'avons fait, en agis-
sant ainsi, que rendre a l'Allemagne un
boa procédé et suivre, l'exemple qu'elle
nous a. donné..
Cependant deux de nos peintres militai-
res les plus distingués ont envoyé des ta-
bleaux dont les sujets 'ne pouvaient
blesser aucune susceptibilité. Sans va-
loir quelques uns de ses précédons ta-
bleaux, le j&o~p~~ est un des
bons ouvrages de M. Détaille. Il représente
l'état-m~ord~ l'armée d'Egypte parcourant
le champ de bataille après une défaite des
mameloucks. Oh y reconnaît, groupés au-
tour de Bonaparte, Ilébert, Dumas, Bès-
aières, Desaix, Ca!areHi,~ Monge, Desge-
nettes, Denon, Bertholet, etc. Des grena-
diers présentent au général en chef les
étendards pris àl'ennemi. De l'autre côté se
tient une loule de soldats français mêlés
aux fellahs, aux Arabes, aux nègres, et
en arrière quelques militaires montés sur
des chameaux. Ce mélange d'hommes de
races diverses, à demi nus ou vêtus de
leurs costumes pittoresques, donne beau-
coup de variété à cette partie de la com-
position et a fourni à l'artiste des élé-
mens d'intérêt dont il $'est habilement
servi. Tous les personnages del'état-major,
groupés de la manière la plus heureuse,
sont des portraits ûdèles, et que le pein-
tre a pependant compris d'une manière
large et dans un sentiment historique re-
marquable. On peut dire que cet ou-
vrage échappe complètement àla bana-
lité des tableaux militaires. Toutes les
qualités du talent de M. Détaille s'y trou-
vent réunies son dessin correct, précis
et très fin; son exécution ferme, large et
pourtant délicate sa couleur harmonieuse
etjuste. On remarquera les chevaux morts
au premier plan, qui sont traités d'une
manière très distinguée. Cependant je
i pas absolument iasigni~ante mais a. une
condition, c'est que les journaux padent
au jour le jour comme leur nom indique
qu'ils doivent le faire et comme leur na-
ture les y invite.. Ils ne doivent pas abdi-
quer, c'est-à-dire se taire un seul instant.
Pour en revenir au correspondant du
il, a eu avec le prince de Bis-
marck une conversation très intéres-
sante que nous reproduisons plus loin,
et qui découvre assez nettement la pen-
sée du chancelier. M. de Bismarck
s'est appliqué à faire ressortir et peut-
être à grossir.un peu les avantages
obtenus, par l'Angleterre. « L'Angleterre,
.a-t-il, dit, a eu un immense succès.
EUe a arrêté. la Bulgarie au pied des
Balkans, rendu à la Turquie tout
le rivage de la mer Egée, couve'rt
Constantinople par les Balkans, etc. II a
insisté d'un autre côté sur les ménage–
mens dont il fallait user a l'égard des
Russes. La Russie, d'après lui, est arrivée j
àl'extrêméimute de ses concessions, et
.il y aurait péril à pousser le comte Schou-
valoN'aM~MM~M?'. Il paraît que, le 21 ju~n
dernier, le fil a été tendu entre l'Angleterre
et la Russie au point qu'il a failli
se rompre. Heureusement, M. de Bis-
;mark était là et a tout réparé, tout renoué
'd'une main habile et dévouée. Ce fait est
curieux, mais il est permis de croire, d'a-
pl'ès les concessions plus apparentes que
réelles dont ils se sont contentés, que
les Anglais n'avaient pas grande envie, de
se battre. ~Reste la question de-Bato.um
sur laquelle Anglais et Russes vont en-
core se trouver en opposition. c< Les Rus-
ses, & dit M. de Bismarck, ont dans leur
poche un double engagement, celui
des étires et celui des Anglais. »
Mais il'y a chez nous un proverbe
d'après lequel « un tiens vaut mieux que
'.deux: tu.l'auras. a Toutefois, .M. de Bis-
marck espère que l'affaire pourra s'ar-
ranger à l'amiable. On a'toujours dé-
claré en Angleterre qu'on ne ferait pas
ia~uerte pour Bâtoum seulement. Les
Russes ne pourraient donc trouver d'ob-
stacle matériel que dans la résistance
de la population et peut-être aussi des
Turcs qui sont restés dans la place. S~àis
la formule .Bë<ï~ jM~M~~ est-elle ici
applicable?. Lea Turcs sont à Ba~oum, il
est vrai, et les Lazes défendent les appro-
cheà de la ville; en revanche, les Rus-
ses en sont tout près, et M. de Bismarck
leur suggère un moyen ingénieux de
s'en emparer sans le prendre d'assaut.
Il suffit, dit-il, d'occuper le territoire au-
tour de la ville et de faire a un simple
siège de patience. Tôt ou tard Bâtoum
ouvrira ses portes. Cet incident, d'a-
près M. de Bismarck, peut causer quel-
ques ennuis, quelques retards, mais ne
saurait" troubler 'la paix désormais cer-
taine.
Au sujet de la Grèce, on peut voir. par
la conversation de M. de Bismarck que
nos informations étaient exactes. Le lan
gage du chancelier ressemble de tout
point àcc que nous écrivions hier. La
Grèce mérite et obtient les sympathies
de l'Allemagne, mais ces sympathies l
sont condamnées à rester platoniques.
M. de Bismarck aime mieux les Grecs
que les Turcs. ,Le malheur est que
les Turcs sont les plus forts, et que, si
comme l'espère ,1e chancelier, ils ce- i
dent à l'Autriche qui est plus forte
qu'eux, ils résisteront a la Grèce qui
l'est moins. Que faire donc en faveur des
crois que l'artiste a adopté des dimensions
trop considérables; il perd évidemment
un peu de sa. force en grandissant ainsi
ses figures.. ,c"
~O~C ap~ .1877, par M. Bernè-Bellecoùr, est égale-
ment un bon échantillon de la manière de
ce peintre distingué. Le jour vient de se
lever, eties chevaux adroite sont encore
attachés aux piquets au centre du ta-
bleau causent en attendant d'être* relevés
quatre où cinq soldats couverts de leurs
.capotes grises un autre.à genoux allume
sa pipe à un tison qu'il a pris .dans le feu
du bivouac, tandis que'Son camarade dort
assis un peu à l'écart. On aperçoit au loin
.dans la campagne une vedette' à cheval.
C'est une scène qui semble .prise ~ur. le
.fait, tant .elle ade nature} etdc vérité. L'exé-
cution est de bonne qualité;, l'impression
matinale est très franchement rendue, et
les figures baignent bien dans l'air vif et
léger.
Cependant, si l'on veut se rendre compte
du mérite de nos peintres militaires, il
faut voir rue Chaptal, dans la galerie de
M. Goupil qui leur a donné l'hospitalité,
les tableaux exclus du Salon et de l'Ex-
position universelle. Il n'y en a pas moins
d'une quarantaine, et plusieurs d'entre
eux sont très remarquables. Je signalerai
tout particulièrement jE'% ~eo~ao'M~MC~,
par M. Détaille, qui a ëté exposé l'an
dernier 'et me paraît être son chef-
d'œuvre, et surtout un important ouvrage
de M. de Neuvillë, qui représente le Boùr-
get assailli et repris par une division de
Farinée prussienne et là défense que fit
une poignée d'hommes retranchés dans s
Ï'église.'La mise eh scène est digne des
plus grands éloges, et l'ensemble a une
extraordinaire vérité d'aspect. C'est une
peinture d'une grande puissance de ton,
très individuelle, et, en somme, l'un des
meilleurs si ce n'est le meilleur ouvrage
.t. .f
Grecs? M. de Bismarck ne conclut pas
il se contente de mentionner les dii'ncultés
et de lea donner comme & peu près insur-
montables. II est à croire que la Grèce
sera.condamnée & attendre. L'oeuvre du
Congrès restera .incomplète, imparfaite,
peu symétrique. Ce commencement; de
partage aura excité beaucoup plus qu'elle
ne les aura satisfaits ces appétits qui
viennent en mangeant que dire de l'ap-
pétit de ceux qui, après s'être crus invités
au festin, seront réduits .'à regarderies
autres? t
Les prévisions .exprimées par ..M. ,de
Bismarck au sujet de la Bosnie viennent
do ~'accomplir. Les Turcs se sont exé-
cutés plus tôt qu'on ne le pensait. Les
instructions attendues et si impérieu-
sement demandées par le chancelier-pré-
sident sont arrivées, et hier les plénipoten-
tiaires turcspnt déclaré au Congrès que,se
conformant au désir exprimé par l'Europe
.et attendu qu'il s'agissait seulement d'une
occupation limitée, la Porte se concerte-
rait directement avec le gouvernement
austro-hongrois au sujet de l'organisa-
tion administrative de la Bosnie et de
l'Herzégovine. M. de Bismarck, qui
est sévère mais qui sait aussi .quand
il veut, être très -aimable, a re-
mercié les Turcs de facUiter par.Ieur
résolution la tâche du Congrès, et a effacé
ainsi le souvenir de la petite scène avep.
JMehemet-AIi Pacha. Nous ne tarderons
pas à apprendre d'un moment à l'autre
l'entrée en Bosnie des troupes autrichien-'
nés commandées par le général Philip-'
powîtch qui est, dit-on, lui-même, Bos-
niaque d'origine. ~~M?J.M~'M/ l `
BOURSE DE PAMS
OAtMre le 4 Je S M~M~e. M~titoe.
? 0/0
Comptant. 76 C~ t6SO. ~5.
Fitcour.7()82i2 7660.221.2
.~t/O.-e/e'
Comptanucs 75 .«?.2K.
s'ot/e'
Comptantm70.tt440.30.t.
Fint;our,l'H8212tH!!S:2-?t2 2
~KTITM BOUR$a DU SOUt.
Emprunt S p/6. tUfr. 6S, 82 t/2, 77 i/~
30/6. 76fr.80, 90,80.
S 0/0 tutc. tS fr/2S, tO, 20, 17 j/2.
Egyptiennes 6~0/0.. 278 &<2, 278 fr. 7S.
Banque ottomane.. ,Florins (or). Hongrois60/0. 801/4.
Un de nos correspondans particuliers nous
adresse la dépêche suivante:
a Berlin, le S juillet, 10 h.soir.
s Le Congrès a pris hier, relativement aux~
Lieux-Saints, une décision très importante
pour la France. Elle était depuis longtemps
en possession de certains privilèges consacrés
parles Capitulations et par un long usage, mais
qui n'avaient jamais été reconnus par aucun:
traité international. Aussi la Russie s'était-
elle, depuis quelques années, fait accorder
par la Porte des priviléges à peu près sam-
Na.bles, ce qui donnait lieu à. de continuelles
contestations. Les moines grecs notamment
.ont été plusieurs fois le sujet de dinerends
assez graves, et l'on se souvient encore
du bruit qu'a fait Fanaire du mont Athos.
M. Waddington a pensé que lemomëntétait
favorable pour faire préciser la question dans
un acte diplomatique. H à rappelé le protec-
torat exercé par la France depuis de longs
siècles sur les Lieux-Saints et a été vivement
soutenu par F Autriche et l'Italie. Pour la
de l'artiste. On verra, aussi avec plaisir
d'autres toiles de MM. Détaille et de Neu-
'viïle, ainsi que de;.MM. Berne-BéIlecour,
ProtaisetDupray.
M. Coroennea représenté Bernard Pa-
lissy emprisonné à la Bastille au moment
où. Henri 111 vient tenter de lui taire ab-
jurer le calvinisme, et où le vieux potier
lui fait sa célèbre réponse « Rien ne
peut me contraindre,, car je sais mourir, o
Bernard Palissy est aasis a la gauche du ta-
bleau, la main posée sur une grosse Bible
dont il vient d'interrompre la lecture, l'au-
tre main sur .le genou. le corps et la
t~te penchés en avant. L'attitude est très
naturelle, très .vive, parlante pour
ainsi..dire, et l'ensemble. <Ïe la Sgure a
beaucoup de mouvement et d'accent. On
pourra trouver l'expression de là tête un
peu exagérée et forcée; mais je ne puis
pourtant pas trop insister sur cette ob-
servation. La pantomime du roi qui étend
symétriquement les deux mains ouvertes
est aussi très signiEcatiyë. On voit qu'il
.vient, d'employer les derniers argumens
et de dire au huguenot obstiné, qu'il est
contraint de l'abandonner, et que rien ne
pourra le soustraire au supplice. La mise
en scène et !a; distribution de la lumière
sont satisfaisantes, eti'exécution, qui n'est
pourtant pas très caractérisée, a de .la
iargeur et un bon aspect d'ensemble. `
M" Ileoriette Brôwneà envoyé deux
tableaux. L'un, intitulé CoMM~c~ec, est
une tête de jeune femme pleine de senti-
ment et d'expression dont l'exécution
manque peut-êtt'e un peu de fermeté,
de précision. Le second, (~6 ~aj'-
~'6, a. beaucoup plus d'importance.
C'est u'ne femme ployée par l'ag-e
vêtue de noir, qui se présente de face'
appuyée d'une main sur une canne et de
l'autre sur le bras de sa petite-ulle je
suppose, beUe personne très élégamment
ajustée d'uDe robe jaune gt coitTée d'un
première &is, les droits de là France vont
donc ôtre. consMEés par un acte interaa-
'.tional.
? Relativement & laBosnieet.al'Herzégo-
vine, les plénipotentiaires turcs ont nni
par céder; conformémëntà l'autorisation qu'ils
ont reçue de Constantinople. Ils.ontj.fait la
déclaration suivante
<[ Considérant tes vœux exprimes par les liantes à
puissances réunies en Congrès, relativement a
l'occupation 'de la Bosnie et de l'Herzégovine de
la part de FAutriche-Hongrie, la Subhme-Porte
ne s'oppose plus à ces vœux; elle consent a Foc-
cnpation, se réservant une entente directe aveC
l'Autriche-Hongrie sur les questions ultérieures.
Parmi ces questions se trouvent celles de
l'évacuation par les troupes ottomanes et de
l'administration du pays. Eties seront ré-
glées par un accord entre les deux gouverne-
mens. Toutes les précautions seront prises
pour que l'occupation réalise son but dès la
première heure en faisant régner l'ordre et la
régularité dans les provinces. Le comte An-
drassy paraît avoir ét6 vivement soutenu par
le prince de Bismarck dans l'ailairo de Bos-
nie. Le président du~ Congrès a usé de $on
.influence sur les autres plénipotentiaires, et
le comte Corti notamment, qui devait iaire
une interpellation relativement au mode et
la. durée de l'occupation, y a renoncé. Fina-
lement, on considère que l'Autriche a rem-
porté un grand succès qui renfoi'ce,sa position
militaire en Orient.
a Sur la question du Danube, toutes les
propositions de l'Autriche ont été adoptées.
Le mot de neutralisation à seulement été
remplacé par celui de .libre passage. Au dé-
but, la Commission, du. bas Danube rem-
plira, les fonctions de la Commission riveraine.
n'est seulement plus tard que les attributions
de, ces deux Commissions seront séparées.
L'autorité de cette Commission s'exercera
depuis Sulina jusqu'aux Poi'tea-de-Fer., Avec
'cette question du Danube se trouve épui-
sée là sphère des intérêts autrichiens.
a: Dans la séance d'aujourd'hui, le Congrès
s'est occupé exclusivement, de la question
grecque. Ainsi que je vous l'avais .fait pres-
sentir depuis quelques jours, les concessions
faites parles Turcs dans la question de Bosnie
ont décidé en retour les plénipotentiaires à ne
pas leur en demander vis-à-vis do. la Grèce.
Le Congrès asimplement recommandé à la
'Turquie d'accorder à la Grèce une rectification
de frontières depuis Ta vaUée de Salàndria
jusqu'à Eatamos. La Crôte/qui reste dans sa
situation actuelle, recevra son autonomie
administrative dans les ternies do l'arti-
cle IS du trahé de San-Stefano. L'Epire
et !a. Thessalie recevront également, en vertu
de c& même article, un règlement organique
rédigé par des commissions dans lesquelles
l'élément indigène'aura une grande part.
1 B Demain viendront en discussion les ques-
tions de l'Asie-Mineure et des Détroits. 11 est x
a pfévoirquesil'A.ngleterre cèdesurBatoum,
eUe introduira quelques restrictions dans la
question des Détroits. Relativement àSoQa, !a
Russie se range au point de vue autrichien
et cède à la Roumélie orientale le passage'
d&Traian. Quant à Batoum, la question
parait devoir ~:e terminer par une transac-i
tion entre la Russie ctl'Angleterré. Lès Russes'
garderont cette Ioeà)ité; mais ses foriiScations'
seront rasées. Batoum deviendra un port de
commerce. C'est du moins ce qui a été décidé.
dans les conférences préliminaires, car le
Congrès n'a pas encore délibéré à cet égard.
a Les membres du Congrès; ainsi que les
ministres étrangers présens à Berlin, ont reçu
aujourdhui un exposé de l'état actuel de la
Pologne. Ce travail, qui est anonyme, mais
qui. passe pour émaner des sphères les plus~
influentes de la société polonaise, est rédigé
avec une extrême modération. Il présente le
récit des faits qui se sont passés dans la Pô-
logne russe depuis quelques années et ré.
aume notamment les ukases relatifs à l'ensei- ) 1
gnoment. à l'administration de la justice, et
surtout à la propriété rurale. Sur ce dernier t
point, il démontre clairement que l'on a
cherché à exciter les convoitises des paysans <
contre les grands propriétaires. Il rappelle
également les persécutions exercées contre
les grecs-unis et conclut que l'état actuel
des Polonais, sauf en GaUicie, est un danger (
pour les sociétés comme pour les gouver-
nemens qui ont le plus grand intérêt à- ]
écouter leurs vœux au nom del'humanitê. ]
En revanche, l'attitude des députés galiiciûns
au Parlement de Vienne, le langage des jour-
naux publiés dans la Pologne autrichienne et ]
le calme qui règne dans le pays témoignent (
chapeau & larges bords avec un voile qui
vient se rattacher sous le menton. L'ensem-
ble se compose d'une manière très heu-
reuse, et la Sgure de la vieille dame, toute
absorbée, par ses souurances, étrangère
& ce qui se passe autour d'elle, est l'une
des meilleures créations de l'artiste~ La
jeune SUe mérite aussi dés éloges; le vi-
sage est agréable,et l'on sent, a sonexpres-
.sion d'anxiété, l'aS'ection qu'elle a pour la
pauvre femme/Mais j'en veux a sa robe
jaune quf me paraît d'un ton trop vif et
qui fait un contraste bien frappant avec
celle de la grahd'mère, dont l'exécution
est aussi plus poussée et plus parfaite.
F~e .MMc~ par ;M'~ Cùno, est
encore un de ces ouvrages où le sentiment
domine et que les femmes traitent avec
un tact et un bonheur tout particuliers.
C'est une toute jeune iUle, assise sur un
fauteuil trop haut pour sa taille, car ses
pieds n'atteignent pas le sol. Les deux
coudes appuyés Rux bras du fauteun, elle
tient un grand livre dressé et ouvert sur
ses genoux, et lit avec uue profonde at-
tention. Là Sgure est bien posée;. la .tête
est sinon jolie, au moins intéressante.
~fais pourquoi est-elle d'une exécution
moins poussée que le reste, du tableau?
La robe cerise, en particulier, a trop
d'importance relative elle fait sur les
genoux une sorf.e de paquet qui détourne
trop l'attention. Il y a encore des iney A_
riences dans cette jolie peintu~~nt r~
pectgénéralesttrM~
o t Hnement ,~u. et je ne demande
Hu~a peu plus de précision et de force
dan~ la facture qui est saine et honnête.
M"" Cuno a encore exposé un charmant
petit tableau de Ëeurs.
Z '~<~ général jS-Sea,c~Kc ~M Z~~M~cc, par M. Destrem,
est très satisfaisait. Le premier plan
est occupé par lesgrandsbceufs.parles
suffisamment que le peuple polonais û~ra
des élémens sérieux d'ordre social qui no
sont pas sans valeur dans une époque, aussi
trôuNéeque la nôtre. L'exposé ne formule
'aucune demande positive, mais .il recom-
mande lejréeitdes faita à l'appréciation des
hommes d'Etat réunis au Congres, a N.
Ce qui fait l'originalité de la. nouvelle
qampagne des protectionnistes contre les
métiers libres et les consommateurs, c'est
qu'ils ont, cette fois, l'air d'être d'accord
entre eux. Jusqu'à leur dernière prise
d'armes, ils se regardaient les. uns les
autres d'un œil douant et courroucé, au
moment de former leurs bataillons pour.
monter à l'assaut des tarifs de douanes.
Mais la tactique a fait des progrès par-
tout, et ils ont, eux aussi, améliore la leur.
Ils ont même su recruter, pour grossir un
moment leurs, troupes, jusque, dans les
rangs des producteurs & qui la liberté du.
travail et du commerce est le plus indis-
pensable pour vivre. Peine perdue pour-
tant, .car il commence à devenir plus que.
probable que la France ne changera pas
son régime commercial pour leur accor-
der sous le nom de droits compensateurs
les privilèges qu'elle a refusé de leur con-
server sous le nom de droits protecteura
et de prohibitions.
On n'avait pas d'abord été de si bons
amis. Sous là Restauration, ce n'était pas
tout~que d'être dateur pour s'entendre.
–VousjSIez du coton, disaient Lille et
Lavai à Rouen; mais vous n'êtes que des
intrus et des usurpateurs. Sachez bien.
que « le remplacement de la toile de liu
par le calicot est une véritable calamité
pour la France, a Nous n'inventons pas
le mot « calamité il a été prononcé à
la Chambre des Députés en 1820, contre
le coton, par M~ Leclerc de Beaulieu, et
M. Leclerc de Beaulieu, représentant de
Lavai, n'était pas moins logique alors que
ne l'ont été, depuis, les économistes .de
Rouen en trouvant qu'il est ridicule da
fabriquer tant de tissus de laine. II l'était
même davantage, car on ne peut nier que
'la matière première du calicot ne pousse
pas en France,, tandis que le lin et le
~chanvre sont des plantes a nationales .a,
qui, le Système admis, avaient droit &
une protection toute particulière.
Dix ans se passent, et le iin, le chanvre
et le coton qut oublié leur querelle. Us
avaient signé leur traité de paix, et la.
toile de lin ne se plaignait plus de n'être
que protégée quand les tissus de coton de
l'étranger étaient bel et bien prohibés. Il
s'agissait de prendre ensemble, et chacun
avec ses avantages, possession du nou-
veau règne. Les grands manufacturiers
sont les fondateurs de la dynastie de Juil-
let, disait M. Jaubert au nom des diverses
industries protégées. D'autres ajoutaient
Donnant po.ur donnant Vous avez reçu
de nous la vie laissez-nous, sans que
personne y touche, nos moyens d'exi-
stence. Mais l'union n'était intime qu'entre
un très petit nombre d'adhérens, et ja-
mais économiste libéral n'a plus maltraité
les privilégiés que Lille et Rouen, lors-
que le privilège du prochain nuisait au
leur.
Certes, les concessionnaires de mines
avaient autant que qui ,que ce soit le
droit d'être considérés comme les amis et
les soutiens delà royauté de 1.830. Voici-
néanmoins comment les Dateurs et les tis-
seurs jugeaient leur prétention de jouir en
paix du tarif de 1816 qui protégeait leurs
charbons. Ce texte est précieux, car il met
moutons avec leurs bergères, par les
gens du pays qui attendent, mains
jointes et tête nue, cette bénédiction an-
nuelle qui doit préserver les troupeaux
des contagions et autres accidens. On voit
en eQet, au fond du. tableau, près de la
modeste église, le prêtre, qui s'avance
pour .procéder a la cérémonie. C'est une
peinture placée trop haut pour qu'on
puisse en juger les détails; mais la scène.
est .bien disposée, et l'exécution paraît
large et correcte. f~.
~Le taMeau qu'expose ~M. MonUbrt
<7< ~~M <~M .~e~
a~ ~c~o~ ~~~S~, est l'un de ces ouvrages oui
frappent par leur caractère de parfaite ve-
nté Au fond, on voit une partie déjà mer
Morte qui étend ses eaux mornes
des collines basses et absolument arides
Au premier plan à gauche sont quelques
chameaux couchés ou debout au centre
un Arabe & cheval à qui -un autre Arabe
montre un obje~ui ne se trouve pas dans
e champ du tableau; en arrière, des
tentes surbaissées d'où s'échappe de la.
fumée. C'est tout. Mais quefcarac~ré
dan,s ce paysage désolé d'un aspect si
tri~ et si grand'Com~e on se~bie~
quhomn~ctb~ ~é étudiés sS
na~o, c'~ tout cela a été vu, bien vu et
""Lcuté par un artiste formé à la bonne
école et qui a autant ~de conscience que
ide savoir
M. Worms est au premier rang de ces
artistes qui amusent et intéressent les
yeux et l'esprit. Son ~M~~ es)<
une scène très vive, d'un aspect agréable,
et qui rentre bien dans les données de
la peinture de genre.. Nous sommes en
Espagne, cela va sans dire, et le barbier
est en train de raser un paysan assis sur
un banc a la porte de sa boutique. Le
brave homme a la Ëgure encore en partie
couverte de.savon. Mais te barbier s'es~
M~.
'OBÎ.-S'ABOTtNB
tM ~e M~s-SaiBt-GMm&in-FAuMKMttt, tt.
'S~B~MMMaaM<~T~
un an. Sm mois.
D6pMtemeM. M fr. <0 tr. M fr.
P~a. 'û'. M Cf. i8tr.
LM jtMnnemens pattent aes l"
<'m4e,)tnt.«
~N.jBeMzy, B~tM et G'<. Pimctt~ane .GotahiM,
E/G., London; MM.W~<~ttMt-~t"j)ht)n,
i86. StFaBd.W.C. Lomdon.
'ABraxeUes, & ro/~« ~~pttMMM. M, Me!4e~
T~MMetBe, dans tea Mosques~et dans tes M- y.
.JbUotMcfMa des Kar,es ()~ eheBjttM (teTer b'BM!
S~M~~ttLET
i~M.
:N.~ABONNS
.an Belgique,; en ï.t&M"~
dans te Luxembourg, en. Turftnie,
t
en Chine et au J&pon,
M~meyen d'une vateurpayàNeà Paris ead<
KMH'dats-poate, aoit internatiOB~Xt eoit a'
aa~?~~rp,agne,' en Àutriçhe en Rus~ie,
f em.~Uen)agne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez.toaa~lesdirecteurs de poatcs;
et dans tous les autres pays,
.tMre~voI d'une ~aleurpayablettt~
,Ï~Mta<~S.S
'M~mt.Mchey,
~
P9LITIQUES LITT~RAI~ES
MMÎWES ET MTTEMRBS
PAJMS
yjE~jREt)! u JUILLET
.IJn correspondant du. ~t~ à Berlin,
facilement reconn.aissable pour les Pari-
siens, s'est constitué l'admirateur et l'a-
vocat ofacieux du Congrès, pour ne pas
dire .son Tyrtée. Lorsqu'il, exalte la sa-
gesse des résolutions de la haute assem-
blée, il est dans son droit et nous n'ayons
rien à y redire; c'est une aSaire d'appré-
ciation et il ne faut pas disputer des goûts.
Maïs il ne s'en tient pas là. Aujourd'hui,
par. exempte, il croit devoir administrer
une sévère mercuriale aux journaux
'dé divers pays qui ont osé discuter
et critiquer les délibérations du Con-
grès avaTit que les protocoles de
~es .séances et' .le .texte \du traité
de paix ne fussent publiés. « En Angle-
H terre, dit-il, en Russie et, chose étrange! 1
eu France même, s'est formée une sorte e
d'opinion de fantaisie qui, sans atten-
Hdre les résultats des négociations et
"sans en bien connaître les détails, a
B pris sur elle de'critiquer Fceuvredu
N: Congrès, d'exagérer les concessions
M faites, de diminuer les concessions
H obtenues. Pour blâmer ses con-
ft'eres européens, le correspondant
du .?'tM
toute l'Europe H, de M. ,de Bismarck en-
fin, avec lequel il a eu une longue conver-
sation.. Les sentimens du chancelier à l'é-
gard.de la presse sont bien connus, et
aucun des journaux qui ont discuté l'œu-
fvre du Congrès n'a eu probablement
grand espoir de trouver tout à fait grâce à
"sps yeux. Le corresponuant du ~w~
nous apprend que ces critiques, injustes
à ~on avis,'ont trouvé de l'écho dans le
.Gqngrès lui-même.et qu'elles ont eu pour
ênbt de ~embarrasser et de prolonger nés
discussions.Si,enenet, les observations de
la presse ont contribué à prolonger dâ&s;
~he certaine mesure Itcs dé!ibérations du
Congrès, non seulement il n'y a la
aucun mal, mais, au contraire, il faut
s'en. féliciter. ,,0n se plaignait jadis
des .lenteurs de la diplomatie. Nous en
sommes bien loin Aujourd'hui, la diplô-
matie'~tonne.le monde par sa rapidité.
Lorsqu'on se rappeUe les ~bienheureux
~cmps du Congrès de.Westphalie qui a
~duré plusieurs années, et même ceux du
Congrès de Vienne qui asiégé prè~de e
deux;ans, on, voi.t que. l'époque de la va-
peur et de l'électricité a singutièrement ac-
céléré rallure des assemblées diplomati-
ques. Le Congres de 'Berlin expëdte ses af-
faires &u pas de courge. Jamais problême
plus formidable et plus complexe n'a été
placé sur le tapis vert; rarement une ré-
union de diplomates a eu à résoudre à
l~fbis tantôt de si graves questions. Les
.destinées de millions d'hommes, la pro-
spérité de larges contrées, la paix.; future
du monde dépendent dé chacune de ses dé-
cisions. Le Congrès veut accomplir une
œuvre de cette grandeur en trois semai-
nes mais trois semaines seraient'a peine
sufusantes pour opérer la réorganisation
d'un établissement privé, d'une grande
banque par exemple i Si donc les 'discus-
.sions de la presse ont eu pour résultat d'a-
mener les diplomates à examiner plus
mûrement les dé~Us des questions,/à pe-
ser plus scrupuleusement les argumens
pour .et contre, e~ a éviter ainsi des réso-
lutions précipitées, contradictoires, inap-
.i~!nEï~m Ms~
DU6JUtLLETt878-
SAL~N DE i878
(Sixième M'ticle 7bM'!e./
.MM. Detame.Berae-BeHecour. De
Neu~Ue. Protans. Dupray.
-Corôenne.–M'"°HeurieHeBrpwae.
M"" CuEO. –~MM.Destrem. –MpDtrqrt.
–Woi'DS.– Ada.Q.–Adrien Moreau.
Pomey. –Pabst.A~exandr~Lë-
!oîr.Maurice Leioir. Castres.
Boraand. Lejeupe. Nanteml-Grau-
~irac.– Y~ter.– Sam)iQ. –,Vaa
'M~rci~ Lambert. Schenck.
Oa ne trouvera qu'un très petit nom-
ybrede tableaux militaires au Salon de
cette année, et pour ma. part je ue m'en
:p!a.indra.t pas. Je crois.que les âriistes qui
etndtent des sujets de ce genre se créent
volontairement de. grandes difficultés.
Bien de moins pittoresque que le cos-
dtume du soldat moderne et gai prête
rmoins & la fantaisie de l'artiste. Il est cal-
-calé pourrutiKté etpourréconoinie.nune-
mentpour la beajuté.Mais cette pénurie
-ne prouve pas que nos artistes aient re-
.noncé à traiter les motifs militaires. Elle
est due en grande partie à une mesure ad-
ministraUve qui a. interdit l'exposition, aux
plic~~ dans ~pratique si les criti-
ques d~s.~m~ux ont éveillé lezèle, l'at-
tention, la sagacité des plénipotentiaires
qui, à. en croire ~a chronique, sommeil-
laient, àcca.blés par la chaleur, pendant
que les délégués grecs lisaient leur Mé-
morandum,– où est le mal ? La paix est
certaine on Oe risque plus de la com-
promettre; mais l'examen plus. appro-
fondi et plus sérieux .des questions
ne peut qu'être profitable à la sta-
bilité et'à la durée dés arrangemens
futurs. Si la presse a contribué en quel-
que mesure & ce résultat, elle a, rendu à
la cause de la paix un service qui com-
pense bien l'inconvénient de quelques
jours de délibération en plus. Le prince
de Bismarck presse les travaux du
Congrès parce qu'il se .sent fatigué
et .qu'il voudrait aller aux eaux. Il le
répète aux plénipotentiaires presque
à chaque séance. 'Le motif est fort res-
pectable, et il en est tenu grandement
compte; mais M. de Bisidarek lui-même
voudrait-il sacrifier à ses "~commodités
personnelles la valeur, la. consistance et
la vitalité de l'oeuvre que. l'on prépare et
dont il portera aux yeux de l'histoire la
principalerësponsabilité?
Le correspondant du jZ'~M constate
que, par suite des critiques des journaux,
on est devenu au Congrès moins coûtant,
plus difficile sur les détails; nous en
sommes fort aises, et notre confrère a tort
de le regretter « Ainsi, dit-il, ladiscus-
? sionausujetdusahdjakde Sofia, qui
H dure déjà depuis une semaine, n'a pas
a encore été terminée jusqu'à présent. Les
a Anglais ne veulent céder que la vallée
H de l'Isker, tandis que les Russes deman-
H dent'une étendue de territoire addi-
? tionnelte d'environ 100 miltes. H 'est
H bien entendu que les Anglais désirent
a conserver pour la Roumëlie le défilé
H d'Ichtiman et la ligne de défense
qu'il domine, a Si tel est le résultat des
observations de la presse qui a été una-
nime a signaler la c
it n'y a qu'à s'en applaudir. Les plénipo-
tentiaires s'en'orceQt~dëdorriger.dans les
détails ce qu'il y avait de trop hâtif dans
leur première résolution..C'est la pré-
cisément ce qu'il 's'agissait! d'obtenir,
Si, les journaux avaient attendu, pour
parler, la pub!ica.ti0n des protocoles ,du
Congrès et du texte définitif du traité
de paix, à~ quoi auraient s~rvi leurs
critiqubs. Pour exercer la part d'in-
fluencé légitime qui 'appartient à la.
presse, pour éveiller l'attention des
diplomates, il n'était pas inutile de
forcer un p'èu'ie ton des polémiques.
Les journaux avaient aussi leur campagne
à faire, et ils ont suivi leur tactique par-
ticulière. Ladiplomatienepeut plus etne
devrai), plus vouloirse soustraire à cette
intervention de la pressé. La presse et la di-
plomatie sont aujourd'hui indissolublement
liées, et l'action réciproque qu'elles exer-
cent Tune sur l'autre est profitable, en fin
décompte, à toutes les deux. Les journaux
discuteront et jugeront certainement les
protocoles du Congrès etie traité de paix
après leur publication, mais i)s le feront
alors autrement, d'après d'autres règles et
uneautreméthode.Oan'ëtudiepasI'histoire
ancienne avec les mêmes préoccupations ]
que l'histoire en cours d'exécution, sur-
tout lorsqu'on peut prendre quelque part <
à cette dernière. Quelque restreinte que
soit l'influence des journaux, elle n'est ]
Champs-Elysées comme au Champ-de-
Mars, des tableaux ayant trait à la der-
nière guerre. Nous n'avons fait, en agis-
sant ainsi, que rendre a l'Allemagne un
boa procédé et suivre, l'exemple qu'elle
nous a. donné..
Cependant deux de nos peintres militai-
res les plus distingués ont envoyé des ta-
bleaux dont les sujets 'ne pouvaient
blesser aucune susceptibilité. Sans va-
loir quelques uns de ses précédons ta-
bleaux, le j&o~p~~ est un des
bons ouvrages de M. Détaille. Il représente
l'état-m~ord~ l'armée d'Egypte parcourant
le champ de bataille après une défaite des
mameloucks. Oh y reconnaît, groupés au-
tour de Bonaparte, Ilébert, Dumas, Bès-
aières, Desaix, Ca!areHi,~ Monge, Desge-
nettes, Denon, Bertholet, etc. Des grena-
diers présentent au général en chef les
étendards pris àl'ennemi. De l'autre côté se
tient une loule de soldats français mêlés
aux fellahs, aux Arabes, aux nègres, et
en arrière quelques militaires montés sur
des chameaux. Ce mélange d'hommes de
races diverses, à demi nus ou vêtus de
leurs costumes pittoresques, donne beau-
coup de variété à cette partie de la com-
position et a fourni à l'artiste des élé-
mens d'intérêt dont il $'est habilement
servi. Tous les personnages del'état-major,
groupés de la manière la plus heureuse,
sont des portraits ûdèles, et que le pein-
tre a pependant compris d'une manière
large et dans un sentiment historique re-
marquable. On peut dire que cet ou-
vrage échappe complètement àla bana-
lité des tableaux militaires. Toutes les
qualités du talent de M. Détaille s'y trou-
vent réunies son dessin correct, précis
et très fin; son exécution ferme, large et
pourtant délicate sa couleur harmonieuse
etjuste. On remarquera les chevaux morts
au premier plan, qui sont traités d'une
manière très distinguée. Cependant je
i pas absolument iasigni~ante mais a. une
condition, c'est que les journaux padent
au jour le jour comme leur nom indique
qu'ils doivent le faire et comme leur na-
ture les y invite.. Ils ne doivent pas abdi-
quer, c'est-à-dire se taire un seul instant.
Pour en revenir au correspondant du
il, a eu avec le prince de Bis-
marck une conversation très intéres-
sante que nous reproduisons plus loin,
et qui découvre assez nettement la pen-
sée du chancelier. M. de Bismarck
s'est appliqué à faire ressortir et peut-
être à grossir.un peu les avantages
obtenus, par l'Angleterre. « L'Angleterre,
.a-t-il, dit, a eu un immense succès.
EUe a arrêté. la Bulgarie au pied des
Balkans, rendu à la Turquie tout
le rivage de la mer Egée, couve'rt
Constantinople par les Balkans, etc. II a
insisté d'un autre côté sur les ménage–
mens dont il fallait user a l'égard des
Russes. La Russie, d'après lui, est arrivée j
àl'extrêméimute de ses concessions, et
.il y aurait péril à pousser le comte Schou-
valoN'aM~MM~M?'. Il paraît que, le 21 ju~n
dernier, le fil a été tendu entre l'Angleterre
et la Russie au point qu'il a failli
se rompre. Heureusement, M. de Bis-
;mark était là et a tout réparé, tout renoué
'd'une main habile et dévouée. Ce fait est
curieux, mais il est permis de croire, d'a-
pl'ès les concessions plus apparentes que
réelles dont ils se sont contentés, que
les Anglais n'avaient pas grande envie, de
se battre. ~Reste la question de-Bato.um
sur laquelle Anglais et Russes vont en-
core se trouver en opposition. c< Les Rus-
ses, & dit M. de Bismarck, ont dans leur
poche un double engagement, celui
des étires et celui des Anglais. »
Mais il'y a chez nous un proverbe
d'après lequel « un tiens vaut mieux que
'.deux: tu.l'auras. a Toutefois, .M. de Bis-
marck espère que l'affaire pourra s'ar-
ranger à l'amiable. On a'toujours dé-
claré en Angleterre qu'on ne ferait pas
ia~uerte pour Bâtoum seulement. Les
Russes ne pourraient donc trouver d'ob-
stacle matériel que dans la résistance
de la population et peut-être aussi des
Turcs qui sont restés dans la place. S~àis
la formule .Bë<ï~ jM~M~~ est-elle ici
applicable?. Lea Turcs sont à Ba~oum, il
est vrai, et les Lazes défendent les appro-
cheà de la ville; en revanche, les Rus-
ses en sont tout près, et M. de Bismarck
leur suggère un moyen ingénieux de
s'en emparer sans le prendre d'assaut.
Il suffit, dit-il, d'occuper le territoire au-
tour de la ville et de faire a un simple
siège de patience. Tôt ou tard Bâtoum
ouvrira ses portes. Cet incident, d'a-
près M. de Bismarck, peut causer quel-
ques ennuis, quelques retards, mais ne
saurait" troubler 'la paix désormais cer-
taine.
Au sujet de la Grèce, on peut voir. par
la conversation de M. de Bismarck que
nos informations étaient exactes. Le lan
gage du chancelier ressemble de tout
point àcc que nous écrivions hier. La
Grèce mérite et obtient les sympathies
de l'Allemagne, mais ces sympathies l
sont condamnées à rester platoniques.
M. de Bismarck aime mieux les Grecs
que les Turcs. ,Le malheur est que
les Turcs sont les plus forts, et que, si
comme l'espère ,1e chancelier, ils ce- i
dent à l'Autriche qui est plus forte
qu'eux, ils résisteront a la Grèce qui
l'est moins. Que faire donc en faveur des
crois que l'artiste a adopté des dimensions
trop considérables; il perd évidemment
un peu de sa. force en grandissant ainsi
ses figures.. ,c"
~O~C ap~ .
ment un bon échantillon de la manière de
ce peintre distingué. Le jour vient de se
lever, eties chevaux adroite sont encore
attachés aux piquets au centre du ta-
bleau causent en attendant d'être* relevés
quatre où cinq soldats couverts de leurs
.capotes grises un autre.à genoux allume
sa pipe à un tison qu'il a pris .dans le feu
du bivouac, tandis que'Son camarade dort
assis un peu à l'écart. On aperçoit au loin
.dans la campagne une vedette' à cheval.
C'est une scène qui semble .prise ~ur. le
.fait, tant .elle ade nature} etdc vérité. L'exé-
cution est de bonne qualité;, l'impression
matinale est très franchement rendue, et
les figures baignent bien dans l'air vif et
léger.
Cependant, si l'on veut se rendre compte
du mérite de nos peintres militaires, il
faut voir rue Chaptal, dans la galerie de
M. Goupil qui leur a donné l'hospitalité,
les tableaux exclus du Salon et de l'Ex-
position universelle. Il n'y en a pas moins
d'une quarantaine, et plusieurs d'entre
eux sont très remarquables. Je signalerai
tout particulièrement jE'% ~eo~ao'M~MC~,
par M. Détaille, qui a ëté exposé l'an
dernier 'et me paraît être son chef-
d'œuvre, et surtout un important ouvrage
de M. de Neuvillë, qui représente le Boùr-
get assailli et repris par une division de
Farinée prussienne et là défense que fit
une poignée d'hommes retranchés dans s
Ï'église.'La mise eh scène est digne des
plus grands éloges, et l'ensemble a une
extraordinaire vérité d'aspect. C'est une
peinture d'une grande puissance de ton,
très individuelle, et, en somme, l'un des
meilleurs si ce n'est le meilleur ouvrage
.t. .f
Grecs? M. de Bismarck ne conclut pas
il se contente de mentionner les dii'ncultés
et de lea donner comme & peu près insur-
montables. II est à croire que la Grèce
sera.condamnée & attendre. L'oeuvre du
Congrès restera .incomplète, imparfaite,
peu symétrique. Ce commencement; de
partage aura excité beaucoup plus qu'elle
ne les aura satisfaits ces appétits qui
viennent en mangeant que dire de l'ap-
pétit de ceux qui, après s'être crus invités
au festin, seront réduits .'à regarderies
autres? t
Les prévisions .exprimées par ..M. ,de
Bismarck au sujet de la Bosnie viennent
do ~'accomplir. Les Turcs se sont exé-
cutés plus tôt qu'on ne le pensait. Les
instructions attendues et si impérieu-
sement demandées par le chancelier-pré-
sident sont arrivées, et hier les plénipoten-
tiaires turcspnt déclaré au Congrès que,se
conformant au désir exprimé par l'Europe
.et attendu qu'il s'agissait seulement d'une
occupation limitée, la Porte se concerte-
rait directement avec le gouvernement
austro-hongrois au sujet de l'organisa-
tion administrative de la Bosnie et de
l'Herzégovine. M. de Bismarck, qui
est sévère mais qui sait aussi .quand
il veut, être très -aimable, a re-
mercié les Turcs de facUiter par.Ieur
résolution la tâche du Congrès, et a effacé
ainsi le souvenir de la petite scène avep.
JMehemet-AIi Pacha. Nous ne tarderons
pas à apprendre d'un moment à l'autre
l'entrée en Bosnie des troupes autrichien-'
nés commandées par le général Philip-'
powîtch qui est, dit-on, lui-même, Bos-
niaque d'origine. ~~M?J.M~'M/ l `
BOURSE DE PAMS
OAtMre le 4 Je S M~M~e. M~titoe.
? 0/0
Comptant. 76 C~ t6SO. ~5.
Fitcour.7()82i2 7660.221.2
.~t/O.-e/e'
Comptanucs 75 .«?.2K.
s'ot/e'
Comptantm70.tt440.30.t.
Fint;our,l'H8212tH!!S:2-?t2 2
~KTITM BOUR$a DU SOUt.
Emprunt S p/6. tUfr. 6S, 82 t/2, 77 i/~
30/6. 76fr.80, 90,80.
S 0/0 tutc. tS fr/2S, tO, 20, 17 j/2.
Egyptiennes 6~0/0.. 278 &<2, 278 fr. 7S.
Banque ottomane.. ,
Un de nos correspondans particuliers nous
adresse la dépêche suivante:
a Berlin, le S juillet, 10 h.soir.
s Le Congrès a pris hier, relativement aux~
Lieux-Saints, une décision très importante
pour la France. Elle était depuis longtemps
en possession de certains privilèges consacrés
parles Capitulations et par un long usage, mais
qui n'avaient jamais été reconnus par aucun:
traité international. Aussi la Russie s'était-
elle, depuis quelques années, fait accorder
par la Porte des priviléges à peu près sam-
Na.bles, ce qui donnait lieu à. de continuelles
contestations. Les moines grecs notamment
.ont été plusieurs fois le sujet de dinerends
assez graves, et l'on se souvient encore
du bruit qu'a fait Fanaire du mont Athos.
M. Waddington a pensé que lemomëntétait
favorable pour faire préciser la question dans
un acte diplomatique. H à rappelé le protec-
torat exercé par la France depuis de longs
siècles sur les Lieux-Saints et a été vivement
soutenu par F Autriche et l'Italie. Pour la
de l'artiste. On verra, aussi avec plaisir
d'autres toiles de MM. Détaille et de Neu-
'viïle, ainsi que de;.MM. Berne-BéIlecour,
ProtaisetDupray.
M. Coroennea représenté Bernard Pa-
lissy emprisonné à la Bastille au moment
où. Henri 111 vient tenter de lui taire ab-
jurer le calvinisme, et où le vieux potier
lui fait sa célèbre réponse « Rien ne
peut me contraindre,, car je sais mourir, o
Bernard Palissy est aasis a la gauche du ta-
bleau, la main posée sur une grosse Bible
dont il vient d'interrompre la lecture, l'au-
tre main sur .le genou. le corps et la
t~te penchés en avant. L'attitude est très
naturelle, très .vive, parlante pour
ainsi..dire, et l'ensemble. <Ïe la Sgure a
beaucoup de mouvement et d'accent. On
pourra trouver l'expression de là tête un
peu exagérée et forcée; mais je ne puis
pourtant pas trop insister sur cette ob-
servation. La pantomime du roi qui étend
symétriquement les deux mains ouvertes
est aussi très signiEcatiyë. On voit qu'il
.vient, d'employer les derniers argumens
et de dire au huguenot obstiné, qu'il est
contraint de l'abandonner, et que rien ne
pourra le soustraire au supplice. La mise
en scène et !a; distribution de la lumière
sont satisfaisantes, eti'exécution, qui n'est
pourtant pas très caractérisée, a de .la
iargeur et un bon aspect d'ensemble. `
M" Ileoriette Brôwneà envoyé deux
tableaux. L'un, intitulé CoMM~c~ec, est
une tête de jeune femme pleine de senti-
ment et d'expression dont l'exécution
manque peut-êtt'e un peu de fermeté,
de précision. Le second, (~6 ~aj'-
~'6, a. beaucoup plus d'importance.
C'est u'ne femme ployée par l'ag-e
vêtue de noir, qui se présente de face'
appuyée d'une main sur une canne et de
l'autre sur le bras de sa petite-ulle je
suppose, beUe personne très élégamment
ajustée d'uDe robe jaune gt coitTée d'un
première &is, les droits de là France vont
donc ôtre. consMEés par un acte interaa-
'.tional.
? Relativement & laBosnieet.al'Herzégo-
vine, les plénipotentiaires turcs ont nni
par céder; conformémëntà l'autorisation qu'ils
ont reçue de Constantinople. Ils.ontj.fait la
déclaration suivante
<[ Considérant tes vœux exprimes par les liantes à
puissances réunies en Congrès, relativement a
l'occupation 'de la Bosnie et de l'Herzégovine de
la part de FAutriche-Hongrie, la Subhme-Porte
ne s'oppose plus à ces vœux; elle consent a Foc-
cnpation, se réservant une entente directe aveC
l'Autriche-Hongrie sur les questions ultérieures.
Parmi ces questions se trouvent celles de
l'évacuation par les troupes ottomanes et de
l'administration du pays. Eties seront ré-
glées par un accord entre les deux gouverne-
mens. Toutes les précautions seront prises
pour que l'occupation réalise son but dès la
première heure en faisant régner l'ordre et la
régularité dans les provinces. Le comte An-
drassy paraît avoir ét6 vivement soutenu par
le prince de Bismarck dans l'ailairo de Bos-
nie. Le président du~ Congrès a usé de $on
.influence sur les autres plénipotentiaires, et
le comte Corti notamment, qui devait iaire
une interpellation relativement au mode et
la. durée de l'occupation, y a renoncé. Fina-
lement, on considère que l'Autriche a rem-
porté un grand succès qui renfoi'ce,sa position
militaire en Orient.
a Sur la question du Danube, toutes les
propositions de l'Autriche ont été adoptées.
Le mot de neutralisation à seulement été
remplacé par celui de .libre passage. Au dé-
but, la Commission, du. bas Danube rem-
plira, les fonctions de la Commission riveraine.
n'est seulement plus tard que les attributions
de, ces deux Commissions seront séparées.
L'autorité de cette Commission s'exercera
depuis Sulina jusqu'aux Poi'tea-de-Fer., Avec
'cette question du Danube se trouve épui-
sée là sphère des intérêts autrichiens.
a: Dans la séance d'aujourd'hui, le Congrès
s'est occupé exclusivement, de la question
grecque. Ainsi que je vous l'avais .fait pres-
sentir depuis quelques jours, les concessions
faites parles Turcs dans la question de Bosnie
ont décidé en retour les plénipotentiaires à ne
pas leur en demander vis-à-vis do. la Grèce.
Le Congrès asimplement recommandé à la
'Turquie d'accorder à la Grèce une rectification
de frontières depuis Ta vaUée de Salàndria
jusqu'à Eatamos. La Crôte/qui reste dans sa
situation actuelle, recevra son autonomie
administrative dans les ternies do l'arti-
cle IS du trahé de San-Stefano. L'Epire
et !a. Thessalie recevront également, en vertu
de c& même article, un règlement organique
rédigé par des commissions dans lesquelles
l'élément indigène'aura une grande part.
1 B Demain viendront en discussion les ques-
tions de l'Asie-Mineure et des Détroits. 11 est x
a pfévoirquesil'A.ngleterre cèdesurBatoum,
eUe introduira quelques restrictions dans la
question des Détroits. Relativement àSoQa, !a
Russie se range au point de vue autrichien
et cède à la Roumélie orientale le passage'
d&Traian. Quant à Batoum, la question
parait devoir ~:e terminer par une transac-i
tion entre la Russie ctl'Angleterré. Lès Russes'
garderont cette Ioeà)ité; mais ses foriiScations'
seront rasées. Batoum deviendra un port de
commerce. C'est du moins ce qui a été décidé.
dans les conférences préliminaires, car le
Congrès n'a pas encore délibéré à cet égard.
a Les membres du Congrès; ainsi que les
ministres étrangers présens à Berlin, ont reçu
aujourdhui un exposé de l'état actuel de la
Pologne. Ce travail, qui est anonyme, mais
qui. passe pour émaner des sphères les plus~
influentes de la société polonaise, est rédigé
avec une extrême modération. Il présente le
récit des faits qui se sont passés dans la Pô-
logne russe depuis quelques années et ré.
aume notamment les ukases relatifs à l'ensei- ) 1
gnoment. à l'administration de la justice, et
surtout à la propriété rurale. Sur ce dernier t
point, il démontre clairement que l'on a
cherché à exciter les convoitises des paysans <
contre les grands propriétaires. Il rappelle
également les persécutions exercées contre
les grecs-unis et conclut que l'état actuel
des Polonais, sauf en GaUicie, est un danger (
pour les sociétés comme pour les gouver-
nemens qui ont le plus grand intérêt à- ]
écouter leurs vœux au nom del'humanitê. ]
En revanche, l'attitude des députés galiiciûns
au Parlement de Vienne, le langage des jour-
naux publiés dans la Pologne autrichienne et ]
le calme qui règne dans le pays témoignent (
chapeau & larges bords avec un voile qui
vient se rattacher sous le menton. L'ensem-
ble se compose d'une manière très heu-
reuse, et la Sgure de la vieille dame, toute
absorbée, par ses souurances, étrangère
& ce qui se passe autour d'elle, est l'une
des meilleures créations de l'artiste~ La
jeune SUe mérite aussi dés éloges; le vi-
sage est agréable,et l'on sent, a sonexpres-
.sion d'anxiété, l'aS'ection qu'elle a pour la
pauvre femme/Mais j'en veux a sa robe
jaune quf me paraît d'un ton trop vif et
qui fait un contraste bien frappant avec
celle de la grahd'mère, dont l'exécution
est aussi plus poussée et plus parfaite.
F~e .MMc~ par ;M'~ Cùno, est
encore un de ces ouvrages où le sentiment
domine et que les femmes traitent avec
un tact et un bonheur tout particuliers.
C'est une toute jeune iUle, assise sur un
fauteuil trop haut pour sa taille, car ses
pieds n'atteignent pas le sol. Les deux
coudes appuyés Rux bras du fauteun, elle
tient un grand livre dressé et ouvert sur
ses genoux, et lit avec uue profonde at-
tention. Là Sgure est bien posée;. la .tête
est sinon jolie, au moins intéressante.
~fais pourquoi est-elle d'une exécution
moins poussée que le reste, du tableau?
La robe cerise, en particulier, a trop
d'importance relative elle fait sur les
genoux une sorf.e de paquet qui détourne
trop l'attention. Il y a encore des iney A_
riences dans cette jolie peintu~~nt r~
pectgénéralesttrM~
o t Hnement ,~u. et je ne demande
Hu~a peu plus de précision et de force
dan~ la facture qui est saine et honnête.
M"" Cuno a encore exposé un charmant
petit tableau de Ëeurs.
Z '~<~ général jS
est très satisfaisait. Le premier plan
est occupé par lesgrandsbceufs.parles
suffisamment que le peuple polonais û~ra
des élémens sérieux d'ordre social qui no
sont pas sans valeur dans une époque, aussi
trôuNéeque la nôtre. L'exposé ne formule
'aucune demande positive, mais .il recom-
mande lejréeitdes faita à l'appréciation des
hommes d'Etat réunis au Congres, a N.
Ce qui fait l'originalité de la. nouvelle
qampagne des protectionnistes contre les
métiers libres et les consommateurs, c'est
qu'ils ont, cette fois, l'air d'être d'accord
entre eux. Jusqu'à leur dernière prise
d'armes, ils se regardaient les. uns les
autres d'un œil douant et courroucé, au
moment de former leurs bataillons pour.
monter à l'assaut des tarifs de douanes.
Mais la tactique a fait des progrès par-
tout, et ils ont, eux aussi, améliore la leur.
Ils ont même su recruter, pour grossir un
moment leurs, troupes, jusque, dans les
rangs des producteurs & qui la liberté du.
travail et du commerce est le plus indis-
pensable pour vivre. Peine perdue pour-
tant, .car il commence à devenir plus que.
probable que la France ne changera pas
son régime commercial pour leur accor-
der sous le nom de droits compensateurs
les privilèges qu'elle a refusé de leur con-
server sous le nom de droits protecteura
et de prohibitions.
On n'avait pas d'abord été de si bons
amis. Sous là Restauration, ce n'était pas
tout~que d'être dateur pour s'entendre.
–VousjSIez du coton, disaient Lille et
Lavai à Rouen; mais vous n'êtes que des
intrus et des usurpateurs. Sachez bien.
que « le remplacement de la toile de liu
par le calicot est une véritable calamité
pour la France, a Nous n'inventons pas
le mot « calamité il a été prononcé à
la Chambre des Députés en 1820, contre
le coton, par M~ Leclerc de Beaulieu, et
M. Leclerc de Beaulieu, représentant de
Lavai, n'était pas moins logique alors que
ne l'ont été, depuis, les économistes .de
Rouen en trouvant qu'il est ridicule da
fabriquer tant de tissus de laine. II l'était
même davantage, car on ne peut nier que
'la matière première du calicot ne pousse
pas en France,, tandis que le lin et le
~chanvre sont des plantes a nationales .a,
qui, le Système admis, avaient droit &
une protection toute particulière.
Dix ans se passent, et le iin, le chanvre
et le coton qut oublié leur querelle. Us
avaient signé leur traité de paix, et la.
toile de lin ne se plaignait plus de n'être
que protégée quand les tissus de coton de
l'étranger étaient bel et bien prohibés. Il
s'agissait de prendre ensemble, et chacun
avec ses avantages, possession du nou-
veau règne. Les grands manufacturiers
sont les fondateurs de la dynastie de Juil-
let, disait M. Jaubert au nom des diverses
industries protégées. D'autres ajoutaient
Donnant po.ur donnant Vous avez reçu
de nous la vie laissez-nous, sans que
personne y touche, nos moyens d'exi-
stence. Mais l'union n'était intime qu'entre
un très petit nombre d'adhérens, et ja-
mais économiste libéral n'a plus maltraité
les privilégiés que Lille et Rouen, lors-
que le privilège du prochain nuisait au
leur.
Certes, les concessionnaires de mines
avaient autant que qui ,que ce soit le
droit d'être considérés comme les amis et
les soutiens delà royauté de 1.830. Voici-
néanmoins comment les Dateurs et les tis-
seurs jugeaient leur prétention de jouir en
paix du tarif de 1816 qui protégeait leurs
charbons. Ce texte est précieux, car il met
moutons avec leurs bergères, par les
gens du pays qui attendent, mains
jointes et tête nue, cette bénédiction an-
nuelle qui doit préserver les troupeaux
des contagions et autres accidens. On voit
en eQet, au fond du. tableau, près de la
modeste église, le prêtre, qui s'avance
pour .procéder a la cérémonie. C'est une
peinture placée trop haut pour qu'on
puisse en juger les détails; mais la scène.
est .bien disposée, et l'exécution paraît
large et correcte. f~.
~Le taMeau qu'expose ~M. MonUbrt
<7< ~~M <~M .~e~
a~ ~c~o~ ~
frappent par leur caractère de parfaite ve-
nté Au fond, on voit une partie déjà mer
Morte qui étend ses eaux mornes
des collines basses et absolument arides
Au premier plan à gauche sont quelques
chameaux couchés ou debout au centre
un Arabe & cheval à qui -un autre Arabe
montre un obje~ui ne se trouve pas dans
e champ du tableau; en arrière, des
tentes surbaissées d'où s'échappe de la.
fumée. C'est tout. Mais quefcarac~ré
dan,s ce paysage désolé d'un aspect si
tri~ et si grand'Com~e on se~bie~
quhomn~ctb~ ~é étudiés sS
na~o, c'~ tout cela a été vu, bien vu et
""Lcuté par un artiste formé à la bonne
école et qui a autant ~de conscience que
ide savoir
M. Worms est au premier rang de ces
artistes qui amusent et intéressent les
yeux et l'esprit. Son ~M~~ es)<
une scène très vive, d'un aspect agréable,
et qui rentre bien dans les données de
la peinture de genre.. Nous sommes en
Espagne, cela va sans dire, et le barbier
est en train de raser un paysan assis sur
un banc a la porte de sa boutique. Le
brave homme a la Ëgure encore en partie
couverte de.savon. Mais te barbier s'es~
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