Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-04-28
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Description : 28 avril 1878 28 avril 1878
Description : 1878/04/28. 1878/04/28.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ÉDITION DE PARIS.
JOI II \\L DES DÉBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
DIMANCHE 28 AVRIL
BIMASCHE 28 AVRIL
~à0.,
:•̃ '̃-̃ ON. S'ABONNE y
;̃ en* Belgique, en Italie
dans le Luxembourg, en Turquie,
•a Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans le*
• régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon, `
rau moyen d'une valeur payable à Paris on d»1
Wangats-poste, soit internationaux, soit fronçai*
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays.,
Wr l'envoi d'une valeur payable a Parie.
ON S'ABONNE
me des Prêtres-Saint-Germain-rAuxerrois, 17.
PflfX. »B I/ABOltfi»BSSBrVS
Un an. Six mois. Trois moi»
Départemens. 80 fr. ̃ « te.' ̃ 20 fr.
Fans. 72 fr. 36 fr. ïi te.
Les aboanemens partent des 1" «t 16' d«"
chaque mois.
Parla, n» numéro. SU eent*
Départemen», nu nnméro. *5 cent.
ta EiOBdon, àpply to' "newspapers office, 17, Gresham street, G. P. 0.;
̃ïSI. Beltzy, Bavien et 0, 1, Finch lace CornhiU.
s.486, Strand, w. O., London. ̃'••̃-
A Bruxelles, à VOffict dt publicité, 46, rue de la
Madeleine, dans les kiosques et dans les bi-
bliothèques des «ares de chemins de fer beljres.
A ^valpâraiso {Chili), chez M. Orestes L. Torneio,
`, tes annonces sont reçues s V.
Ck*Z BH. WmucUej, &afQ«p et C«, x v?
8, place de la Bourse,
•t 'tu bureau du 4OCKWA& i
•U«s
Les 'sduscriipteurs dont l'abonnement
expire le 30 avril sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard dans l'envoi du journal.
PAMS
SAMEDI 27 AVRIL
.9
Le mouvement séparatiste qui a éclaté
depuis quelques mois dans le parti bo-
napartiste s'accentue de. plus, en plus.
Les .Hommes qui paraissaient vouloir ve-
nir à nous y viennent en effet, non sans
essayer de ménager la transition mais
avec une décision que nous nous plai-
sons à reconnaître. A mesure qu'ils s'é-
loignent de leurs anciens alliés, ceux-ci
s'enipressent de creuser derrière eux un
fossé profond afin de les empêcher de reve-
nirsurleurspas sila fantaisie les en prenait
tout à coup. LePays en partieuiïer n'épar-
gne rien pour rendre la séparation irrépara-
ble. On peut donc considérer dès aujour-
d'hui la rupture comme accomplie, et se
demander qu'est devenu ce parti bona-
partiste si fier autrefois de sa prétendue
homogénéité, si assuré de son prochain
triomphe.
Les hommes qui se détachent de l'em-
pire sont peut-être ceux qui lui avaient
prêté après sa chute le concours le plus
énergique et le plus empressé. M. Dugué
de la Fauconnerie avait été l'un des pre-
miers à relever le drapeau bonapartiste
en 1871. M. Raoul-Dùval, entré dans l'As-
semblée Nationale sans engagement de
parti, n'avait pas tardé à mettre au ser-
vice des espérances impérialistes sa
chaude éloquence, son esprit ardent, son
caractère aimable, son activité toujours
prête à se dépenser, M. Dugué de la Fau-
connerie et M. -Raoul-Duval s'aperçoivent
aujourd'hui qu'ils ont fait fausse route.
C'est unheureux et incontestable symp-
tôme de la décomposition d'un parti qui a
eu quelque temps une vigueur apparente,
mais dont les; forces sont définitivement
détruites et dispersées. `
M- Raoul-Duva.1 explique dans une lettre
remarquable les raisons qui le décident,
non pas encore à accepter complètement
là république, mais à se prêter de son
mieux à l'expérience loyale de ce gou-
vernement.
«Pou» t-inon compte personnel, dit-il, je ne
vois entre les partisans de la république et
ceuxTle Teaàpïrè aucune divergence essentielle
qui puisse des- "empocher :?:de s'accorder pour
le bien-dë leurjcommune patrie.
» Les-nna; comme lesautres, procèdent de
la.Bévolutian de 4789, et l'empire, comme la
république, ne peut être l'expression gouver-
nementale: que d'une société démocratique et
égalitairè." ̃ • • ̃ v
,5,l''ua jeoraœe. L'autre doit poursuivre la
cpnaolidfttioti; d'un, véritable état de liberté
politiiue, sans lequel la France resterait
comme un monstre informe, àu.milieu des
initions qui toutes jouissent de la garantie
ds,gouvernemen8- vraiment et libéralement
représentatifs., s ̃ v: :• ̃
» I>esL .plus, impérialisme et républicanisme
acceptent |e même principe, la souveraineté
nationale, le même moyen d'action, Je ««/-
(rage universels » • M ;;«, >̃-•̃ >o
Ij^es journaux bonapartistes iont été très
scandalisés de ce passage de la lettre de
M. Raoul-Duval. Il n'est pas vraij dit le
Pays, -que l'empire et la république re*-
posënt sur le mçme principe, « car l'em-
» pire est une monarchie, une monarchie
» héréditaire, et il y a un abîme entre
FÈCILLËTON DU JOURNAL DES DÉBATS
O'j>r-> :s»£u"28: AVRIL ̃Ï87&:
HE \UE AGRICOLE.
Etat* des céréales en terre. Dommages causés
aux arbres fruitiers' par la gelée. Situation
des vignes, -r Les ensemencemens de bette-
ray«s. Ventes de l'espèce ovine à Grignon,
au Haut-Tingry, à" Trappes, à la Manderie;
vepte de durhams à Laval. L'agriculture
scientifique et rationnelle. Expériences Compagnie des Voilures de Paris sur ses 10,000
chevaux; rapport de M. Bixio sur l'alimenta-
tion rationnelle du cheval rations substituées
àTfavôine et méthode de rationnement; il y a
avoine et avoine tableaux comparatifs du
poids et de la valeur nutritive de diverses
avoines utilité pratique de ces expériences au
point de vue de l'agriculture générale.
Guerre aux lapins un arrêt de la Cour de cas-
sation responsabilités différentes des proprié-
taires et des locataires de chasses. Achève-
ment des chemins vicinaux la prestation en
nature avis des conseils généraux. Cours
de droit agricole de M. Victor Lefranc à l'In-
stitut national agronomique. -̃̃*̃
Les cultivateurs sont tous très satisfaits
du temps. Le soleil vient à propos, la
pluie à son heure aussi les céréales d'Jû-
vor ont cette belle teinte verte qui an-
nonce le point de départ de leur seconde
Tégétation. La récolte s'annonce bien
mais -n'oublions pas qu'il faut compter
avec les mois de mai et de juin, de qui
dépendent; en grande partie les recollés
bonnes ou inauvaïses.
Lés gelées de la fin de mars ont été fu-
nestes pour là plupart des arbres frui-
tïerg; On" peut dire dès maiiitenaut que k
» l'hérédité impériale et l'élection républi-
» eaine. » L'abîme est moins grand que
ne l'imagine, le Pays, et ce journal se
trompe surtout lorsqu'il invoque l'his-
toire à l'appui de sa thèse. L'his-
toire démontre au contraire, que l'hé-
rédité impériale n'a jamais été qu'une
théorie assez difficile à concilier d'ail-
leurs avec l'autre théorie fondamentale
des, bonapartistes, la théorie du plébiscite.
Jamais, dans notre histoire un prince
impérial n'a succédé à son père; il y a
mieux jamais un empereur n!a usé jus-
qu'au bout de spn pouvoir viager. Et ce
qui est arrivé à Napoléon Ier et à Napo-
léon III est arrivé également à Charles X
et à Louis– Philippe, de sorte que nous
n'avons vu qu'un seul souverain, depuis
la Révolution, pratiquer en conscience la
doctrine monarchique, mourir sur le trône
et se faire enterrer à Saint-Denis. Est-il
étonnant que la France se soit habituée
peu 4 peu à la mobilité des chefs d'Etat,
qu'elle -se soit trouvée tout à coup mûre
pour la république, et qu'elle accueille
aujourd'hui avec incrédulité ceux qui vien-
nent encore lui parler des avantages de la
stabilité du pouvoir sous la monarchie?
Lorsquelés bonapartistes invoquent les
bienfaits de l'hérédité, la raison et l'his-
toire leur donnent donc un éclatant dé-
menti. La logique du parti impérialiste
devrait le conduire fatalement à recon-
naître la légitimité de la république ac-
tuelle. C'est ce que M. Raoul-Duval
et M. Dugué de la Fauconnerie avouent
aujourd'hui avec franchise « De-
» puis que vous m'avez fait l'hon-
» rieur de m'écrire, dit M. Raoul-Duval
» à son correspondant, la majorité électo-
» raie s est prononcée en faveur du gou-
» vernement républicain avec une telle
» pérsistance,qu'aucun partisan convaincu
» delà souveraineté nationale ne peut
» avoir la pensée de se cantonner dans
» une politique de résistance et d'hostilité
» systématiques, afin d'empêcher l'expé-
» rience de sefaire concluante.» M. Dugué
de la Fauconnerie raisonné absolument de
la même manière dans une brochure qu'il
vient de publier sous ce titre; Soyons
donc logiques! » napartistes, n'est-il pas vrai que le suf-
» frage universel était le principe de l'em-
» pire, qu'il s'est établi et qu'il a duré
» par la volonté nationale? » Or, si la
volonté nationale a pu fonder et mainte-
nir l'empire, pourquoi lui refuserait-on le
droit de fonder et de maintenir la répu-
bliqUÇ:?' ̃• ̃ V'; .̃•̃•̃ -V -̃.•
«Nous avons demandé sous toutes les for-
mes, dit M. Dugue de la Fauconnerie, que
le pays fût consulté. Interrogé en 1876, il
a répondu « République. » On a pensé
qu'il avait été trompé ou qu'il s'était
itrompé et on l'a appelé à se pronon-
cer de nouveau. Cette fois, rien n'a été
négligé il serait enfantin de ne pas le re-
connaître. On connaît la réponse qu'a faite
le pays. Peut-on sérieusement prétendre que
les circonstances qui ont entouré l'élection
du. 14 octobre, les efforts du gouvernement,
le zèle que. nous avons tous déployé n'ont
pas,donné à,cette élection le caractère d'une
manifestation solennelle explicite, et assez
claire, pour être incontestable, de la volonté
du pays? Peut-on sérieusement soutenir
après les élections d'octobre,, après les élec-
tions départementales, après les élections
partielles ayant toutes la même signification,
que, si le pays était directement consulté, il
dirait C'est vrai, je veux des représentons
républicains, mais je ne- veux pas de la répu-
blique?» ,•
On lie saurait mieux raisonner. Il est
évident pour tout esprit sincère que la
France consultée dans quatre scrutins suc-
cessifs adonné quatre fois la même réponse.
récolte fruitière, et en particulier celle
des fruits' à 'noyaux et des espèces hâti-
ves, sera très médiocre dans plusieurs ré-
gions centrales. La gelée a également un
peu retardé l'essor dés vignes dans l'Hé-
rault; les insectes aussi commencent à
leur faire la guerre. Au contraire, sur les
bords du Cher, la chaleur de ces derniers
jours à trop favorisé la végétation; s'il
arrivait des gelées printanières en mai,
il y aurait de grands dégâts.
T Grâce au beau temps, les ensemence-
mens de betteraves- se1 font avec une
grande activité et dans les meilleures
conditions. La surface emblavée dans le
Nord, le Pas-de-Calais et la Somme, dépas-
sera de 20 0/0 celle de l'année dernière.
Il faut, dit-on.; attribuer cette augmenta-
tion à la facilité laissée cette année aux
cultivateurs pour le choix de la graine,
les fabricans ayant craint de voir la ma-
tière première leur échapper au dernier
moment. Mais le Journal des fabricans de
sucre constate que ce retour vers la cul-
ture de îa betterave n'est pas général. On
a fait beaucoup dé lins de -colzas, d'oeil-
lettes et de blés. Il en résulte qu'on ne
peut guère, pour l'ensemble des départe-
mèns sucriers, évaluer à plus de 10 0/0
l'augmentation de surface emblavée en
betteraves.
Nous avons à signaler plusieurs ventes
importantes d'animaux de l'espèce ovine.
A Grignori, le 27 avril, vente des dishleys
et dishleys mérinos de îa bergerie du
Haut-ïingry et des béliers southdowns
et shropshires de Grignon. Au Haut-Tin-
gry, le 21;mai, il y aura vente de béliers
dishleys éldishléy-mérinos. Le, 16 mai,
se fera la vente annuelle de béliers du cé-
lèbre troupeau diphlev-rnérinos de M. Plu-
chet. Tihuiiieut agriculteur de Trappes
Jamais plébiscite n'a eu une significa-
Hj^/fftas^évidente, aussi incontestable.
« OfikâaÈaifceau faire, dit M. Dugué de la
» Fauconnerie: oubien'il laut se soumet-
» tre devant les manifestations réitérées
» du suffrage universel, ou bien il faut
» faire de l'Empire une nouvelle légiti-
» mité. » M. Raoul-Duval et M. Dugué de
la Fauconnerie ont pris le premier parti,
et il faut les en féliciter, car l'expérience
a montré ce que vaut le second et ce que
deviennent aujourd'hui les légitimités.
Nous avons répondu hier à l'article du
Français qui nous reprochait de compro-
mettre notre pays par nos polémiques sur
la question orientale. Il paraît que l'ac-
cusation était plus sérieuse que nous
ne l'avions pensé tout d'abord car
nous la retrouvons aujourd'hui dans
un journal qui est «le plus grand suc-
cès du jour », ainsi; qu'on peut le
voir sur tous les murs de Paris, et des
villes de province. Pour que le Soleil,
« grand journal, bon marché des plus ra-
res! » nous inflige à son tour un avertis-
sement, il faut à coup sûr que nous ayons
été bien coupables. Par malheur, si le
Soleil se recommande par la modicité de
son prix, il se fait moins remarquer par
la sûreté de sa logique, « Les journaux
» qui paraissent «w delà du Rhin, au delà
» des Alpes et au delà de la Manche,
» dit-il, ont tout l'air de nous convier
» à une croisade d'Orient, non plus con-
» tre les infidèles, mais contre le sla-
» visme et le germanisme. » Auriez-vous
jamais cru que la presse allemande pût
nous inviter à une expédition contre le
germanisme? Et ce n'est pas la seule dé-
couverte extraordinaire que le Soleil
offre en prime aux amis du merveilleux.
Il a découvert en outre un grand com-
plot tramé par M. de Bismarck, M. Gam-
betta et le Journal des Débats, pour priver
la France des bienfaits de l'alliance russe
dont nous jouissions pleinement sous le
ministère de M. Decazes. Il va sans dire
que M. Gambetta et le Journal des Débats
sont les dupes de M. de Bismarck, dont
le seul but est de détruire les « sym-
» pathies que le peuple et le gouver-
» nement russes professaient pour la
» France avant lacampàgne anglo-turque
» du Journal des Débats. » Nous enga-
geons charitablement notre confrère à se
méfier de ces inventions de roman-
feuilleton qui finiront par compromet-
tre son succès auprès de tous les, esprits
sérieux. L'heure est passée de représen-
ter M. de Bismarck comme un conspi-
rateur ténébreux semant des chausse-
trapes sous les pieds de la France, et les
républicains français comme les compli-
ces naïfs de ses terribles projets. Nous
engageons également le Soleil, s'il tient
à conserver les traditions orléanistes
dont il était autrefois le représentant, à
se rappeler que l'entente avec l'An-
gleterre a toujours été le principe, de
la politique extérieure de la monar-
chie de Juillet, et que c'est dans ce pays
(le liberté et de gouvernement parlemen-
taire que les princes d'Orléans ont reçu
la plus généreuse hospitalité pendant
leur long exil. Ce n'est, pas une
raison sans doute pour que le Soleil ap-
prouve aujourd'hui l'attitude du cabinet
tory, mais c'en est une pour qu'il ne sa-
srifie pas toujours l'Angleterre à son
imitié récente pour un pays de gouver-
aement personnel dont l'ambition déme-
surée est aujourd'hui un danger pour
,oule l'Europe.
(Seine-et-Oise). Le 5 mai, un autre agri-
culteur dont nous retrouvons saris cesse
le nom parmi les lauréats des concours.
M. Nouette-Delorme mettra en vente
à la Manderie, près Nogent-sur-Vèrnisson
(Loiret), des béliers jet des brebis de son
troupeau pur sang southdown.
Nous signalons ces ventes aux agri-
culteurs qui ont coutume, chaque année,
de remonter leurs bergeries avec des re-
producteurs de premier ordre. Nous leur
indiquerons aussi la vente de taureaux et
de génisses durhams qui se fera le 4 mai,
à' Laval, sous le patronage de l'Association
libre des agriculteurs de la Mayenne. Les
étables si renommées de ce département
seront presque toutes représentées à ce
marché par des sujets inscrits au Herd-
Book.
L'agriculture tend de plus en plus sortir
des voies de la routine et à devenir scien-
tifique, c'est-à-dire rationnelle. Actuelle-
ment, un agriculteur qui veut tirer tout
le parti possible du sol, s'applique d'abord
à en connaître la nature par l'analyse
puis il donne à cette terre une fois bien
connue les élémens chimiques qui lui font
défaut pour la plante qu'il en veut obte-
nir plus tard, si la plante récoltée passe
à l'étable, l'éleveur qui raisonne ajoutera
à ce fourrage des alimens de nature et de
proportions diverses, soit qu'il exige de
ses animaux de la viande ou de la laine,
soit qu'il veuille en faire des bêtes de tra-
vail. On a trouvé la formule exprimant
d'une manière mathématique la force
qu'un cheval ou un bœuf peut dé-
ployer pour le labeur des champs. En un
mot, la science a décomposé le végéta.' et
l'animal au point d'eu faire, daos Ions ¡
leurs détails,' de piffi'inslrûmèHH, escjave'3
déciles du cultivateur.'
®OURSB DB PARIS
Oldtnra 1*26. le 27 BSawsse. B»!m«.
»O/O
Comptant. 72 20 72 25 5
Fin cour 72 10 72 15 «
A I/» O/O ̃̃'
Comptant 102 102 »/̃»
s o/o •
Comptant 109 ko îoo yo .f.
Fin Opur. 109 37 1 2 109 42 1 2 !i
PETITS BOURSE DU SOIR.
Emprunt 5 0/0 ̃ 109 fr. 45, S7 1/2, 56 1/2. r
3 0/0. 72 fr. 20, 2ï. 2ï,
Extér" espagnole.. 12 3/16.
Florins {or}. B8 .1/2..
Egyptiennes 6 0/0.. 161 fr. 2;i.
TélépNspfeîe jMrihré© ̃ ;i
{Service télégraphique1 de. l'agence Havas.}
Vienne, le 27 avril.
La Correspondance politique publie une lettre
de Saint-Pétersbourg, datée du 23, d'après la-
quelle la proposition de l'Allemagne, relative au
retrait simultané des troupes russes et de la
flotte anglaise, et à la neutralisation des positions
évacuées, avait été acceptée tant à Londres qu'à
Saint-Pétersbourg. Mais, dans ces derniers temps,
les choses avaient pris une tournure moins favo-
rable par suite, d'un côté, des préparatifs mili-
taires non interrompus de l'Angleterre et, d'un
autre côté, à cause des nouvelles difficultés éle-
vées par l'Angleterre à propos de la question de
l'évacuation.
Ces difficultés avaient d'abord~5té aplanies par
une nouvelle proposition du cabinet de Berlin,
en vertu de laquelle on aurait fixé le nombre
d'heures nécessaire pour la réoccupation des
points évacués. Cependant, l'Angleterre a tout
a coup prétendu que sa flotte ne pourrait pas
sortir des Dardanelles, vu qu'un temps con-
traire et les difficultés du passage pourraient
éventuellement exiger plus de temps qu'il n'en
avait été stipulé dans la convention. Par suite
de cette prétention, l'Angleterre a renoncé au
compromis qu'elle avait accepté en principe, tout
comme elle a renoncé au principe déjà accepté de
la réunion d'une Conférence préliminaire.
Berlin, le 27 avril.
Parlant de l'armement d'une flotte cuirassée
anglaise, destinée à opérer dans la mer Baltique,
la Gazette de l'Allemagne du Nord dit qu'elle n'a
pas l'intention de faire ressortir que cette flotte
n'aura aucune base d'opération et devra, dans le
meilleur des cas, se contenter de cueillir des lau-
riers peu glorieux, en bloquant les ports russes.
Le journal officieux de Berlin ajoute qu'il ne
peut, au contraire, se dispenser d'exprimer l'o-
pinion que l'envoi d'une flotte anglaise dans la
mer Baltique, où bien des intérêts jusqu'à pré-
sent neutres seraient atteints, pourrait rendre la
situation beaucoup plus compliquée, j e
Gonstantinople, le 27 avril, 9 h. 15 m. soir.
Safvet Pacha, ministre des affaires étrangères,
est allé aujourd'hui à San-Stefano afin de confé-
rer avec le grand-duc Nicolas au sujet de la nou-
velle réclamation des Russes pour l'évacuation
de Ghoumla, de Varna et de Batoum.
La révolte des musulmans en Thrace prend
une grande extension et cause de sérieuses in-
quiétudes aux Russes.
On craint que les Grecs de la Macédoine ne se
joignent aux insurgés.
Les généraux Népqkoïtchiski et Skobeleff se-
raient les commissaires russes qui. de concert
avec les commissaires turcs, Tewflk Pacha, Wassa
Effendi et Sami Pacha, travailleront à amener la
pacification de la Roumélie..
Le général Totleben est arrivé 'à San-Stefano
et sera présenté par le grand-duc Nicolas, comme
commandant en chef, aux troupes qui seront
passées en revue à cette occasion.
Le grand-duc présentera cette semaine le gé-
néral Totleben au Sultan et prendra congé de
S. M. Le grand-duc Nicolas partira à. la fin de
cette semaine pour la Russie.
En cas de retrait simultané, les Turcs servi-
raient d'intermédiaires pour régler cette question
entre les Anglais et les Russes.
Constantinople, le-20 avril.
Le grand-duc Nicolas, en recevant les commis-
saires turcs chargés du rapatriement dés réfu-
giés, a déclaré que l'insurrection musulmane des
monts Rhodope n'était pas autre chose qu'une
série d'actes brigandages commis par des bandes
formées des débris de l'armée de Suleiman Pa-
cha, auxquels s'étaient joints les musulmans de
quelques villages.
Rome, le 26 avril.
Il Dintlo, expliquant la nouvelle qu'il a donnée
hier, dit que la médiation est exercée exclusive-
ment pari Allemagne. «Toutefois, ajoute ce jour-
nal, Pltalie ne cesse pas de manifester sa sym-
Certes, on n'a pas encore tout trouvé et
il sera toujours vrai de dire que « Dieu a
livré le monde aux disputes des hommes,
en sorte qu'ils ne découvrent pas l'œuvre
qu'il a faite depuis le commencement
jusqu'à la fin » mais les progrès inces-
sans de l'enseignement agricole à tous les
degrés, les recherches et les expériences
accomplies chaque jour dans toutes les
régions scientifiques, depuis l'Institut
jusqu'à l'école primaire et à la ferme,
font espérer que l'industrie agricole comme
l'industrie manufacturière aura bientôt
ses lois à peu près fixes, au grand profit
du producteur dont elles diminueront les
frais, et du consommateur qui, par consé-
quent, paiera moins cher les denrées
agricoles.
Ces réflexions nous sont inspirées par
l'étude d'un travail très intéressant et très
scientifique de M.. Bixio, président du
conseil d'administration de la Compagnie
générale des Voitures de Paris, sur les ex-
périences d'alimentation faites par cette
Compagnie sur ses 10,000 chevaux. Nous
avons eu l'occasion d'étudier la méthode
d'alimentation par le maïs employée par
la Compagnie des Omnibus de Paris (voir
le Journal des Débats du 30 août 1877);
nous devons faire profiter les agriculteurs,
dont le cheval, quoi qu'on fasse, demeu-
rera le plus indispensable et le plus dispen-
dieux compagnon, des expériences d'uue
grande administration qui veut obtenir le
plus de travail qu'elle peut, au meilleur
marché possible, c'est-à-dire de beaux re-
venus, sans abuser des forces de ses che-
vaux, ce qui serait un fort mauvais calcul
et déplairait justement à la Société pro-
tectrice des animaux.
.Si l'on compare les états de la Compa-
gnie générale des Voitures eu 1806 et
pathie pour les efforts faits par l'Allemagne en
faveur du maintien de la paix.» »
Londres, le 27 avril.
Le Times publie les nouvelles suivantes
Berlin, le 26. Les négociations pour le com-
promis militaire de retrait simultané n'ayant pro-
duit aucun résultat, le projet de Congrès a été
repris. Mais il n'y a aucune chance pour la ré-
union d'une Çonférenca préliminaire.
Saint-Pétersbourg, le 26. Les journaux rus-
ses d'aujourd'hui voient la situation très sombre.
Ils semblent admettre que les efforts concilia-
teurs de l'Allemagne ont complètement échoué.
II y a cependant des raisons de croire que, du-
rant ces jours derniers, il n'est rien arrivé qui
justifie cette impression.
On ne sait rien -de plus en ce qui concerne le
retrait simultané des troupes russes et de la
flotte anglaise; on ignore également si l'An-
gleterre a accepté la nouvelle formule d'invita-
tion au Congrès.
Le cabinet anglais n'insiste sur 'aucune forme
spéciale de mots; il demande simplement que le
cabinet de Saint-Pétersbourg reconnaisse d'une
manière quelconque, mais formellement, la supré-
matie de l'Europe sur tout ce qui: touche à la
question orientale, et il maintient la nécessité de
soumettre à l'Europe tout ce qui touche à cette
question, conformément à la déclaration explicite
signée par le prince Gortçhakoff en 1871, décla-
ration qui ne renferme aucune humiliation pour
la Russie.
•Belgrade, le 23.– Le colonel Leschjànin se rend
de nouveau en mission spéciale à Vienne et à
Saint-Pétersbourg. •
On télégraphie de Berlin au Standard
«La Russie, assure-t-on, a fait quelques con-
cessions sur la question du compromis militaire
de retrait; mais la nature de ces concessions
n'est pas connue. »
On' télégraphie également de Berlin au Mor-
ning Post
Un télégramme de Vienne, adressé à la &a-
zette nationale, délare que le quartier général
russe se dispose à se retirer à Andririople. »
Une dépêche de Vienne, du 26, annonce que
ce jour-là le conseil commun des ministres
d'Autriche-Hongrie a étudié la question de l'oc-
cupation de la Bosnie dans de certaines éven-
tualités. '• ̃' .̃ '•'•̃>-̃ '•-̃ i«su.aïw :.sv.
~?li! .'i-'
Parmi les clauses du traité de San-Ste-
fano qui surprirent l'opinion publique,
une de celles qui dès le premier abord
causa le plus grand étonnement était la
clause relative au paiement de l'indem-
nité de guerre. On se souvient que l'arti-
cle 19 de ce traité fixait à< 1 milliard
410 millions de roubles la somme récla-
mée de ce chef à la Turquie. S'agissait-il
de roubles en argent, l'indemnité équiva-
lait alors à 5 milliards 640 millions de
francs entendait -on au contraire se
contenter de roubles papier au cours
moyen d'avant la guerre, ce n'eût plus
été pour les débris de l'empire ottoman;
qu'une charge de 4 milliards 2 ou 30.0
millions de francs environ, -récompense
encore fort honnête pour le vainqueur.
Quand on examine le détail de l'arti-
cle 19 du traité de San-Stefano, on y dé-
couvre quelques faits intéressans et qui
sont en contradiction avec d'autres clau-
ses de la même convention. Les négocia-
teurs ont pris le souci de spécifier les mo-
tifs divers de- cette réclamation totale de
1 milliard 410 millions de roubles qu'a-
dresse la Russie victorieuse à la Turquie
vaincue a) 900 millions de roubles re-
présentent les frais de guerre proprement
dits, l'entretien de l'armée, le remplace- ;i
ment du matériel, les commandes de
guerre b) 400 millions de roubles sont la fi
représentation des dommages causés au ̃ ]
Kltoral méridional du pays, au coin- ji
inerce d'exportation,, à l'industrie set; aux j-<
chemins de fer c) 100 millions .de.f.rou-t
6les sont dus pour les dommages in-
fiigésau Caucase.par l'invasion d) 10 mil- i
lions de roubles enfin sont destinés aux .<
sujets et aux institutions russes établis i
en Turquie qui auraient eu à souffrir de ]
la guerre. Ajoutons, pour compléter l'en- <
semble des stipulations, relatives à l'in- f
demnité, que la Russie consent à se payer <
en nature, en territoire, pour la plus s
1876, on trouve qu'elle, a fait, en 1876, une
recette supérieure de près de 3 millions
de francs, avec 600,000 journées de che-
vaux de moins et 43,000 journées de voi-
tures de plus. Comment une telle éco-
nomie s'est elle produite? Par la diminu-
tion du nombre dés chevaux, avec une'
augmentation de travail, mais en même
temps par une alimentation rationnelle
donnée aux chevaux.
Il y a- quelques années, la ration, comme
quantité et comme composition, ne repo-
saitsur aucune donnée raisonnée. Les che-
vaux étaient partagés en trois catégories
petits, gros et de remise; classification
médiocrement scientifique, on en con-
viendra. La ration variait de 6 à 9 kilo-
grammes pour l'avoine, de 4 à 3- kilo-
grammes pour le foin, et de 4 à 5 kilo-
grammes pour la paille, litière comprise.
La Compagnie fit examiner ce qui se
pratiquait à l'étranger! Il se trouva qu'en
Afrique l'avoine était absolument rempla-
cée par l'orge; qu'en Amérique, et no-
tamment au Mexique, le maïs dominait;
qu'en Italie la carotte, les caroubes, les
féveroles jouaient un rôle important dans
l'alimentation des chevaux; que l'avoine,
en un mot, n'était pas considérée généra-
lement comme la nourriture fondamentale
de l'espèce chevaline. Ce qui, dans la pra-
tique, lait rechercher ce grain pour le
cheval, c'est qu'il contient, peut-être ea
plus grande quantilé que d'autres sub-
stances, les matières azotées ou pro-
téiques nécessaires au développement de
la chaleur qui produit la contraction mus-
culaire d'où naît le mouvement. Mais on
pouvait remplacer l'avoine qui souvent
coûte cher par u a mélange d'élémens nu-
tritifs moins coûteux cl renfermant la
même dose de protéine.
'Ainsi a t'ait laCoiapyguic (les 'Voitures'
a forte partie de ces différentes sommes
elle estime 'à 1 milliard 100 millions
de roubles la valeur des provinces ou
_• des districts qu'elle se fait céder 'en
i- Europe ou en Asie, de sorte que la Tuj;
u_ quie aura à payer en argent seulement
310 millions de roubles, ou 1 milliard
240 millions de francs. >i
Quand on réfléchit sur les élémens et
̃ les chiffres de cette indemnité, l'étonné-
ment n'est pas moindre qu'à la première
I impression.; D'après le droit des gens bien
< i entendu, les seules causes d'une indem^
nité de. guerre devraient être les dépenses
• directement faites par l'Etat pour les frais
r mêmes de- la lutte, et les dommages maté%
riels. directement subis par les nationaux
de l'un des belligérans, du fait des armées
ennemies. Quant aux dommages indirects >
• il i|e saurait ens être question.: Un pays
qui fait une guerre, si heureuse soit- elle,
fait toujours, au point de vue financier,
une détestable affaire; il doit prendre
son parti de se trouver après ses viçtoireg
dans une situation économique plus mau»
vaise qu'auparavant. "̃'
Ce qui nous paraît inadmissible, c'est
de faire entrer dans le calcul d'une in-
demnité de guerre des élémens qui n'ont
aucune fixité, qui ne sont susceptibles
d'aucune supputation sérieuse, qui peu-
vent être l'origine de réclamations illimi-
tées, comme celles qui figurent aux para-
graphes b et c de l'article 19.: Demander
400 millions de roubles pour les domma-
ges infligés au littoral méridional du pays,
au commerce d'exportation, à l'industrie
et aux chemins de fer, c'est faire une note
de frais indirects dont il- est. impossible
d'offrir la justification. Il en est de même
pour les 100 millions de roubles que
l'on réclame comme compensation des
dommages infligés au Caucase par l'inva-
sion., A combien, en effet, peut-on évaluer;
les souffrances causées au commerce^
d'exportation, à l'industrie et aux chemins,,
de fer? Quel statisticien pourra se chargé!^
d'une supputation, aussi hypothétique;
Puis, la Russie a-t-ellç l'intention deréÇo
partir entre les commerçans exportateurs,
entre les industriels, entre les armateurs,
les, 400 millions de roubles dont, il s'agit?-
La preuve qu'elle n'a pas ce dessein, c'est;
que. à la fin du même article 19, elle dé-
clare se contenter d'une indemnité en
argent de 310 millions de roubles, le reste^
étant payé en territoire; or, ce chiffre fie
310 millions.de roubles est assez notable*
ment inférieur aux .paragraphes b, c et d,
lesquels représentent .les réclamations
pour dommages indirects, et montent enr.!
semble à 510, millions de roubles..
Un autre principe qui n'est pas écrit
dans le droit des gens, mais qui est -év.M
demment d'ordre naturel, c'est qu'une
indemnité de guerre doit.être proportion-rr i
née aux ressources du peuple vaincu. Oa
n'admet; pas, de notr^ temps, les ancien-i
nés maximes des peuples barbares, en
vertu desquelles le peuple vainqueur sou-,
[mettait le peuple vaincu à un lourd tribufe
iperpétuej, c'est-à-dire s'adjugeait une parrr
?tie des revenus annijels de sxjn industries.
j 4e ses. terres et de;spn commerce* Les naiH
f^ons; ..petites et ̃: industrieuses seraient
£j.lors latprpie naturelle des peuples moins
civilisés et plu? guerriers.; Las guer.ee
est. encore un niode d'acquérir des tej|*
rïtoires mais elle r;n'est plus ou ne d.oit
plus être pne manière de s'enrichir, de se,*
créer dess revenus, en d'autres termes, da,-
sefaire payer des, tributs. Il en résulta
qu'une indemnité de^ guerre doit être as»
sez modique pour qu'elle puisse être, sans
de Paris. Après avoir examiné le cheval..
sous ces trois états divers celui ;où il-ne
fait rien, celui où il sort sans produire de
travail, et celui où il -produit du travail,
elle a, comnje conséquence, composé des* <
rations de trois sortes la. ration d'entre^")
tien, pour tenir, le cheval en bon ^tat>\
quand il ne quitte pas l'écurie; la ration
de transport, celle qu'il faut donner en
,plus de la ration précédente, quand le,,
cheval sort et marche sans tirer ni porter ? s
aucun fardeau, transportant simplement
son propre poids à diverses allures en-
fin la ration de travail qu'on ajoute aux
autres quand le cheval doit être employé
au travail. Si! ,V
La formation de ces différentes ra-
tions a été ensuite calculée scientifique-
ment et dételle manière qu'on a amené la?
ration .d'avoine de 7 kilogrammes à 2 ki-
logrammes, en élevant progressivement la
féverole de 150 grammes à 2 kilogram-
mes, le maïs de, 500 grammes à 4 kilo-
grammes.̃
Ce mode rationnel d'alimentation est <.
d'autant plus appréciable qu'il ne faut pas
se méprendre sur les qualités de l'avoine.
Beaucoup regardent cette denrée comme
s'il en existait un type unique contrôlé et. ̃
^estampillé. Loin de là, l'analyse chimique
d'une série d'avoines montre des différen-
ces énormes, au point de vue alimentaire,
dans la qualité des grains de divers pays ..̃̃̃
et de diverses récoltes. Il en résulte des
erreurs prodigieuses quand on se borne à
distribuer l'avoine au litre ou au poids.
M. Bixiç- a cité, des exemples. Suppo-
sons qu'on ait deux espèces d'avoine; le
poids naturel de l'une est de 38 kilogram-
mes à l'hectolitre le poids de l'autre, de
52 lviio'gTàmnies. 100 litres pesant 38 ki-
logrammes, 1 litre pèsera 380 grammes;;
pour. la deuxième avoine, 1 litre pèsera; F
JOI II \\L DES DÉBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
DIMANCHE 28 AVRIL
BIMASCHE 28 AVRIL
~à0.,
:•̃ '̃-̃ ON. S'ABONNE y
;̃ en* Belgique, en Italie
dans le Luxembourg, en Turquie,
•a Suisse, en Syrie, en Roumanie et dans le*
• régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon, `
rau moyen d'une valeur payable à Paris on d»1
Wangats-poste, soit internationaux, soit fronçai*
en Allemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays.,
Wr l'envoi d'une valeur payable a Parie.
ON S'ABONNE
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expire le 30 avril sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard dans l'envoi du journal.
PAMS
SAMEDI 27 AVRIL
.9
Le mouvement séparatiste qui a éclaté
depuis quelques mois dans le parti bo-
napartiste s'accentue de. plus, en plus.
Les .Hommes qui paraissaient vouloir ve-
nir à nous y viennent en effet, non sans
essayer de ménager la transition mais
avec une décision que nous nous plai-
sons à reconnaître. A mesure qu'ils s'é-
loignent de leurs anciens alliés, ceux-ci
s'enipressent de creuser derrière eux un
fossé profond afin de les empêcher de reve-
nirsurleurspas sila fantaisie les en prenait
tout à coup. LePays en partieuiïer n'épar-
gne rien pour rendre la séparation irrépara-
ble. On peut donc considérer dès aujour-
d'hui la rupture comme accomplie, et se
demander qu'est devenu ce parti bona-
partiste si fier autrefois de sa prétendue
homogénéité, si assuré de son prochain
triomphe.
Les hommes qui se détachent de l'em-
pire sont peut-être ceux qui lui avaient
prêté après sa chute le concours le plus
énergique et le plus empressé. M. Dugué
de la Fauconnerie avait été l'un des pre-
miers à relever le drapeau bonapartiste
en 1871. M. Raoul-Dùval, entré dans l'As-
semblée Nationale sans engagement de
parti, n'avait pas tardé à mettre au ser-
vice des espérances impérialistes sa
chaude éloquence, son esprit ardent, son
caractère aimable, son activité toujours
prête à se dépenser, M. Dugué de la Fau-
connerie et M. -Raoul-Duval s'aperçoivent
aujourd'hui qu'ils ont fait fausse route.
C'est unheureux et incontestable symp-
tôme de la décomposition d'un parti qui a
eu quelque temps une vigueur apparente,
mais dont les; forces sont définitivement
détruites et dispersées. `
M- Raoul-Duva.1 explique dans une lettre
remarquable les raisons qui le décident,
non pas encore à accepter complètement
là république, mais à se prêter de son
mieux à l'expérience loyale de ce gou-
vernement.
«Pou» t-inon compte personnel, dit-il, je ne
vois entre les partisans de la république et
ceuxTle Teaàpïrè aucune divergence essentielle
qui puisse des- "empocher :?:de s'accorder pour
le bien-dë leurjcommune patrie.
» Les-nna; comme lesautres, procèdent de
la.Bévolutian de 4789, et l'empire, comme la
république, ne peut être l'expression gouver-
nementale: que d'une société démocratique et
égalitairè." ̃ • • ̃ v
,5,l''ua jeoraœe. L'autre doit poursuivre la
cpnaolidfttioti; d'un, véritable état de liberté
politiiue, sans lequel la France resterait
comme un monstre informe, àu.milieu des
initions qui toutes jouissent de la garantie
ds,gouvernemen8- vraiment et libéralement
représentatifs., s ̃ v: :• ̃
» I>esL .plus, impérialisme et républicanisme
acceptent |e même principe, la souveraineté
nationale, le même moyen d'action, Je ««/-
(rage universels » • M ;;«, >̃-•̃ >o
Ij^es journaux bonapartistes iont été très
scandalisés de ce passage de la lettre de
M. Raoul-Duval. Il n'est pas vraij dit le
Pays, -que l'empire et la république re*-
posënt sur le mçme principe, « car l'em-
» pire est une monarchie, une monarchie
» héréditaire, et il y a un abîme entre
FÈCILLËTON DU JOURNAL DES DÉBATS
O'j>r-> :s»£u"28: AVRIL ̃Ï87&:
HE \UE AGRICOLE.
Etat* des céréales en terre. Dommages causés
aux arbres fruitiers' par la gelée. Situation
des vignes, -r Les ensemencemens de bette-
ray«s. Ventes de l'espèce ovine à Grignon,
au Haut-Tingry, à" Trappes, à la Manderie;
vepte de durhams à Laval. L'agriculture
scientifique et rationnelle. Expériences Compagnie des Voilures de Paris sur ses 10,000
chevaux; rapport de M. Bixio sur l'alimenta-
tion rationnelle du cheval rations substituées
àTfavôine et méthode de rationnement; il y a
avoine et avoine tableaux comparatifs du
poids et de la valeur nutritive de diverses
avoines utilité pratique de ces expériences au
point de vue de l'agriculture générale.
Guerre aux lapins un arrêt de la Cour de cas-
sation responsabilités différentes des proprié-
taires et des locataires de chasses. Achève-
ment des chemins vicinaux la prestation en
nature avis des conseils généraux. Cours
de droit agricole de M. Victor Lefranc à l'In-
stitut national agronomique. -̃̃*̃
Les cultivateurs sont tous très satisfaits
du temps. Le soleil vient à propos, la
pluie à son heure aussi les céréales d'Jû-
vor ont cette belle teinte verte qui an-
nonce le point de départ de leur seconde
Tégétation. La récolte s'annonce bien
mais -n'oublions pas qu'il faut compter
avec les mois de mai et de juin, de qui
dépendent; en grande partie les recollés
bonnes ou inauvaïses.
Lés gelées de la fin de mars ont été fu-
nestes pour là plupart des arbres frui-
tïerg; On" peut dire dès maiiitenaut que k
» l'hérédité impériale et l'élection républi-
» eaine. » L'abîme est moins grand que
ne l'imagine, le Pays, et ce journal se
trompe surtout lorsqu'il invoque l'his-
toire à l'appui de sa thèse. L'his-
toire démontre au contraire, que l'hé-
rédité impériale n'a jamais été qu'une
théorie assez difficile à concilier d'ail-
leurs avec l'autre théorie fondamentale
des, bonapartistes, la théorie du plébiscite.
Jamais, dans notre histoire un prince
impérial n'a succédé à son père; il y a
mieux jamais un empereur n!a usé jus-
qu'au bout de spn pouvoir viager. Et ce
qui est arrivé à Napoléon Ier et à Napo-
léon III est arrivé également à Charles X
et à Louis– Philippe, de sorte que nous
n'avons vu qu'un seul souverain, depuis
la Révolution, pratiquer en conscience la
doctrine monarchique, mourir sur le trône
et se faire enterrer à Saint-Denis. Est-il
étonnant que la France se soit habituée
peu 4 peu à la mobilité des chefs d'Etat,
qu'elle -se soit trouvée tout à coup mûre
pour la république, et qu'elle accueille
aujourd'hui avec incrédulité ceux qui vien-
nent encore lui parler des avantages de la
stabilité du pouvoir sous la monarchie?
Lorsquelés bonapartistes invoquent les
bienfaits de l'hérédité, la raison et l'his-
toire leur donnent donc un éclatant dé-
menti. La logique du parti impérialiste
devrait le conduire fatalement à recon-
naître la légitimité de la république ac-
tuelle. C'est ce que M. Raoul-Duval
et M. Dugué de la Fauconnerie avouent
aujourd'hui avec franchise « De-
» puis que vous m'avez fait l'hon-
» rieur de m'écrire, dit M. Raoul-Duval
» à son correspondant, la majorité électo-
» raie s est prononcée en faveur du gou-
» vernement républicain avec une telle
» pérsistance,qu'aucun partisan convaincu
» delà souveraineté nationale ne peut
» avoir la pensée de se cantonner dans
» une politique de résistance et d'hostilité
» systématiques, afin d'empêcher l'expé-
» rience de sefaire concluante.» M. Dugué
de la Fauconnerie raisonné absolument de
la même manière dans une brochure qu'il
vient de publier sous ce titre; Soyons
donc logiques! » napartistes, n'est-il pas vrai que le suf-
» frage universel était le principe de l'em-
» pire, qu'il s'est établi et qu'il a duré
» par la volonté nationale? » Or, si la
volonté nationale a pu fonder et mainte-
nir l'empire, pourquoi lui refuserait-on le
droit de fonder et de maintenir la répu-
bliqUÇ:?' ̃• ̃ V'; .̃•̃•̃ -V -̃.•
«Nous avons demandé sous toutes les for-
mes, dit M. Dugue de la Fauconnerie, que
le pays fût consulté. Interrogé en 1876, il
a répondu « République. » On a pensé
qu'il avait été trompé ou qu'il s'était
itrompé et on l'a appelé à se pronon-
cer de nouveau. Cette fois, rien n'a été
négligé il serait enfantin de ne pas le re-
connaître. On connaît la réponse qu'a faite
le pays. Peut-on sérieusement prétendre que
les circonstances qui ont entouré l'élection
du. 14 octobre, les efforts du gouvernement,
le zèle que. nous avons tous déployé n'ont
pas,donné à,cette élection le caractère d'une
manifestation solennelle explicite, et assez
claire, pour être incontestable, de la volonté
du pays? Peut-on sérieusement soutenir
après les élections d'octobre,, après les élec-
tions départementales, après les élections
partielles ayant toutes la même signification,
que, si le pays était directement consulté, il
dirait C'est vrai, je veux des représentons
républicains, mais je ne- veux pas de la répu-
blique?» ,•
On lie saurait mieux raisonner. Il est
évident pour tout esprit sincère que la
France consultée dans quatre scrutins suc-
cessifs adonné quatre fois la même réponse.
récolte fruitière, et en particulier celle
des fruits' à 'noyaux et des espèces hâti-
ves, sera très médiocre dans plusieurs ré-
gions centrales. La gelée a également un
peu retardé l'essor dés vignes dans l'Hé-
rault; les insectes aussi commencent à
leur faire la guerre. Au contraire, sur les
bords du Cher, la chaleur de ces derniers
jours à trop favorisé la végétation; s'il
arrivait des gelées printanières en mai,
il y aurait de grands dégâts.
T Grâce au beau temps, les ensemence-
mens de betteraves- se1 font avec une
grande activité et dans les meilleures
conditions. La surface emblavée dans le
Nord, le Pas-de-Calais et la Somme, dépas-
sera de 20 0/0 celle de l'année dernière.
Il faut, dit-on.; attribuer cette augmenta-
tion à la facilité laissée cette année aux
cultivateurs pour le choix de la graine,
les fabricans ayant craint de voir la ma-
tière première leur échapper au dernier
moment. Mais le Journal des fabricans de
sucre constate que ce retour vers la cul-
ture de îa betterave n'est pas général. On
a fait beaucoup dé lins de -colzas, d'oeil-
lettes et de blés. Il en résulte qu'on ne
peut guère, pour l'ensemble des départe-
mèns sucriers, évaluer à plus de 10 0/0
l'augmentation de surface emblavée en
betteraves.
Nous avons à signaler plusieurs ventes
importantes d'animaux de l'espèce ovine.
A Grignori, le 27 avril, vente des dishleys
et dishleys mérinos de îa bergerie du
Haut-ïingry et des béliers southdowns
et shropshires de Grignon. Au Haut-Tin-
gry, le 21;mai, il y aura vente de béliers
dishleys éldishléy-mérinos. Le, 16 mai,
se fera la vente annuelle de béliers du cé-
lèbre troupeau diphlev-rnérinos de M. Plu-
chet. Tihuiiieut agriculteur de Trappes
Jamais plébiscite n'a eu une significa-
Hj^/fftas^évidente, aussi incontestable.
« OfikâaÈaifceau faire, dit M. Dugué de la
» Fauconnerie: oubien'il laut se soumet-
» tre devant les manifestations réitérées
» du suffrage universel, ou bien il faut
» faire de l'Empire une nouvelle légiti-
» mité. » M. Raoul-Duval et M. Dugué de
la Fauconnerie ont pris le premier parti,
et il faut les en féliciter, car l'expérience
a montré ce que vaut le second et ce que
deviennent aujourd'hui les légitimités.
Nous avons répondu hier à l'article du
Français qui nous reprochait de compro-
mettre notre pays par nos polémiques sur
la question orientale. Il paraît que l'ac-
cusation était plus sérieuse que nous
ne l'avions pensé tout d'abord car
nous la retrouvons aujourd'hui dans
un journal qui est «le plus grand suc-
cès du jour », ainsi; qu'on peut le
voir sur tous les murs de Paris, et des
villes de province. Pour que le Soleil,
« grand journal, bon marché des plus ra-
res! » nous inflige à son tour un avertis-
sement, il faut à coup sûr que nous ayons
été bien coupables. Par malheur, si le
Soleil se recommande par la modicité de
son prix, il se fait moins remarquer par
la sûreté de sa logique, « Les journaux
» qui paraissent «w delà du Rhin, au delà
» des Alpes et au delà de la Manche,
» dit-il, ont tout l'air de nous convier
» à une croisade d'Orient, non plus con-
» tre les infidèles, mais contre le sla-
» visme et le germanisme. » Auriez-vous
jamais cru que la presse allemande pût
nous inviter à une expédition contre le
germanisme? Et ce n'est pas la seule dé-
couverte extraordinaire que le Soleil
offre en prime aux amis du merveilleux.
Il a découvert en outre un grand com-
plot tramé par M. de Bismarck, M. Gam-
betta et le Journal des Débats, pour priver
la France des bienfaits de l'alliance russe
dont nous jouissions pleinement sous le
ministère de M. Decazes. Il va sans dire
que M. Gambetta et le Journal des Débats
sont les dupes de M. de Bismarck, dont
le seul but est de détruire les « sym-
» pathies que le peuple et le gouver-
» nement russes professaient pour la
» France avant lacampàgne anglo-turque
» du Journal des Débats. » Nous enga-
geons charitablement notre confrère à se
méfier de ces inventions de roman-
feuilleton qui finiront par compromet-
tre son succès auprès de tous les, esprits
sérieux. L'heure est passée de représen-
ter M. de Bismarck comme un conspi-
rateur ténébreux semant des chausse-
trapes sous les pieds de la France, et les
républicains français comme les compli-
ces naïfs de ses terribles projets. Nous
engageons également le Soleil, s'il tient
à conserver les traditions orléanistes
dont il était autrefois le représentant, à
se rappeler que l'entente avec l'An-
gleterre a toujours été le principe, de
la politique extérieure de la monar-
chie de Juillet, et que c'est dans ce pays
(le liberté et de gouvernement parlemen-
taire que les princes d'Orléans ont reçu
la plus généreuse hospitalité pendant
leur long exil. Ce n'est, pas une
raison sans doute pour que le Soleil ap-
prouve aujourd'hui l'attitude du cabinet
tory, mais c'en est une pour qu'il ne sa-
srifie pas toujours l'Angleterre à son
imitié récente pour un pays de gouver-
aement personnel dont l'ambition déme-
surée est aujourd'hui un danger pour
,oule l'Europe.
(Seine-et-Oise). Le 5 mai, un autre agri-
culteur dont nous retrouvons saris cesse
le nom parmi les lauréats des concours.
M. Nouette-Delorme mettra en vente
à la Manderie, près Nogent-sur-Vèrnisson
(Loiret), des béliers jet des brebis de son
troupeau pur sang southdown.
Nous signalons ces ventes aux agri-
culteurs qui ont coutume, chaque année,
de remonter leurs bergeries avec des re-
producteurs de premier ordre. Nous leur
indiquerons aussi la vente de taureaux et
de génisses durhams qui se fera le 4 mai,
à' Laval, sous le patronage de l'Association
libre des agriculteurs de la Mayenne. Les
étables si renommées de ce département
seront presque toutes représentées à ce
marché par des sujets inscrits au Herd-
Book.
L'agriculture tend de plus en plus sortir
des voies de la routine et à devenir scien-
tifique, c'est-à-dire rationnelle. Actuelle-
ment, un agriculteur qui veut tirer tout
le parti possible du sol, s'applique d'abord
à en connaître la nature par l'analyse
puis il donne à cette terre une fois bien
connue les élémens chimiques qui lui font
défaut pour la plante qu'il en veut obte-
nir plus tard, si la plante récoltée passe
à l'étable, l'éleveur qui raisonne ajoutera
à ce fourrage des alimens de nature et de
proportions diverses, soit qu'il exige de
ses animaux de la viande ou de la laine,
soit qu'il veuille en faire des bêtes de tra-
vail. On a trouvé la formule exprimant
d'une manière mathématique la force
qu'un cheval ou un bœuf peut dé-
ployer pour le labeur des champs. En un
mot, la science a décomposé le végéta.' et
l'animal au point d'eu faire, daos Ions ¡
leurs détails,' de piffi'inslrûmèHH, escjave'3
déciles du cultivateur.'
®OURSB DB PARIS
Oldtnra 1*26. le 27 BSawsse. B»!m«.
»O/O
Comptant. 72 20 72 25 5
Fin cour 72 10 72 15 «
A I/» O/O ̃̃'
Comptant 102 102 »/̃»
s o/o •
Comptant 109 ko îoo yo .f.
Fin Opur. 109 37 1 2 109 42 1 2 !i
PETITS BOURSE DU SOIR.
Emprunt 5 0/0 ̃ 109 fr. 45, S7 1/2, 56 1/2. r
3 0/0. 72 fr. 20, 2ï. 2ï,
Extér" espagnole.. 12 3/16.
Florins {or}. B8 .1/2..
Egyptiennes 6 0/0.. 161 fr. 2;i.
TélépNspfeîe jMrihré© ̃ ;i
{Service télégraphique1 de. l'agence Havas.}
Vienne, le 27 avril.
La Correspondance politique publie une lettre
de Saint-Pétersbourg, datée du 23, d'après la-
quelle la proposition de l'Allemagne, relative au
retrait simultané des troupes russes et de la
flotte anglaise, et à la neutralisation des positions
évacuées, avait été acceptée tant à Londres qu'à
Saint-Pétersbourg. Mais, dans ces derniers temps,
les choses avaient pris une tournure moins favo-
rable par suite, d'un côté, des préparatifs mili-
taires non interrompus de l'Angleterre et, d'un
autre côté, à cause des nouvelles difficultés éle-
vées par l'Angleterre à propos de la question de
l'évacuation.
Ces difficultés avaient d'abord~5té aplanies par
une nouvelle proposition du cabinet de Berlin,
en vertu de laquelle on aurait fixé le nombre
d'heures nécessaire pour la réoccupation des
points évacués. Cependant, l'Angleterre a tout
a coup prétendu que sa flotte ne pourrait pas
sortir des Dardanelles, vu qu'un temps con-
traire et les difficultés du passage pourraient
éventuellement exiger plus de temps qu'il n'en
avait été stipulé dans la convention. Par suite
de cette prétention, l'Angleterre a renoncé au
compromis qu'elle avait accepté en principe, tout
comme elle a renoncé au principe déjà accepté de
la réunion d'une Conférence préliminaire.
Berlin, le 27 avril.
Parlant de l'armement d'une flotte cuirassée
anglaise, destinée à opérer dans la mer Baltique,
la Gazette de l'Allemagne du Nord dit qu'elle n'a
pas l'intention de faire ressortir que cette flotte
n'aura aucune base d'opération et devra, dans le
meilleur des cas, se contenter de cueillir des lau-
riers peu glorieux, en bloquant les ports russes.
Le journal officieux de Berlin ajoute qu'il ne
peut, au contraire, se dispenser d'exprimer l'o-
pinion que l'envoi d'une flotte anglaise dans la
mer Baltique, où bien des intérêts jusqu'à pré-
sent neutres seraient atteints, pourrait rendre la
situation beaucoup plus compliquée, j e
Gonstantinople, le 27 avril, 9 h. 15 m. soir.
Safvet Pacha, ministre des affaires étrangères,
est allé aujourd'hui à San-Stefano afin de confé-
rer avec le grand-duc Nicolas au sujet de la nou-
velle réclamation des Russes pour l'évacuation
de Ghoumla, de Varna et de Batoum.
La révolte des musulmans en Thrace prend
une grande extension et cause de sérieuses in-
quiétudes aux Russes.
On craint que les Grecs de la Macédoine ne se
joignent aux insurgés.
Les généraux Népqkoïtchiski et Skobeleff se-
raient les commissaires russes qui. de concert
avec les commissaires turcs, Tewflk Pacha, Wassa
Effendi et Sami Pacha, travailleront à amener la
pacification de la Roumélie..
Le général Totleben est arrivé 'à San-Stefano
et sera présenté par le grand-duc Nicolas, comme
commandant en chef, aux troupes qui seront
passées en revue à cette occasion.
Le grand-duc présentera cette semaine le gé-
néral Totleben au Sultan et prendra congé de
S. M. Le grand-duc Nicolas partira à. la fin de
cette semaine pour la Russie.
En cas de retrait simultané, les Turcs servi-
raient d'intermédiaires pour régler cette question
entre les Anglais et les Russes.
Constantinople, le-20 avril.
Le grand-duc Nicolas, en recevant les commis-
saires turcs chargés du rapatriement dés réfu-
giés, a déclaré que l'insurrection musulmane des
monts Rhodope n'était pas autre chose qu'une
série d'actes brigandages commis par des bandes
formées des débris de l'armée de Suleiman Pa-
cha, auxquels s'étaient joints les musulmans de
quelques villages.
Rome, le 26 avril.
Il Dintlo, expliquant la nouvelle qu'il a donnée
hier, dit que la médiation est exercée exclusive-
ment pari Allemagne. «Toutefois, ajoute ce jour-
nal, Pltalie ne cesse pas de manifester sa sym-
Certes, on n'a pas encore tout trouvé et
il sera toujours vrai de dire que « Dieu a
livré le monde aux disputes des hommes,
en sorte qu'ils ne découvrent pas l'œuvre
qu'il a faite depuis le commencement
jusqu'à la fin » mais les progrès inces-
sans de l'enseignement agricole à tous les
degrés, les recherches et les expériences
accomplies chaque jour dans toutes les
régions scientifiques, depuis l'Institut
jusqu'à l'école primaire et à la ferme,
font espérer que l'industrie agricole comme
l'industrie manufacturière aura bientôt
ses lois à peu près fixes, au grand profit
du producteur dont elles diminueront les
frais, et du consommateur qui, par consé-
quent, paiera moins cher les denrées
agricoles.
Ces réflexions nous sont inspirées par
l'étude d'un travail très intéressant et très
scientifique de M.. Bixio, président du
conseil d'administration de la Compagnie
générale des Voitures de Paris, sur les ex-
périences d'alimentation faites par cette
Compagnie sur ses 10,000 chevaux. Nous
avons eu l'occasion d'étudier la méthode
d'alimentation par le maïs employée par
la Compagnie des Omnibus de Paris (voir
le Journal des Débats du 30 août 1877);
nous devons faire profiter les agriculteurs,
dont le cheval, quoi qu'on fasse, demeu-
rera le plus indispensable et le plus dispen-
dieux compagnon, des expériences d'uue
grande administration qui veut obtenir le
plus de travail qu'elle peut, au meilleur
marché possible, c'est-à-dire de beaux re-
venus, sans abuser des forces de ses che-
vaux, ce qui serait un fort mauvais calcul
et déplairait justement à la Société pro-
tectrice des animaux.
.Si l'on compare les états de la Compa-
gnie générale des Voitures eu 1806 et
pathie pour les efforts faits par l'Allemagne en
faveur du maintien de la paix.» »
Londres, le 27 avril.
Le Times publie les nouvelles suivantes
Berlin, le 26. Les négociations pour le com-
promis militaire de retrait simultané n'ayant pro-
duit aucun résultat, le projet de Congrès a été
repris. Mais il n'y a aucune chance pour la ré-
union d'une Çonférenca préliminaire.
Saint-Pétersbourg, le 26. Les journaux rus-
ses d'aujourd'hui voient la situation très sombre.
Ils semblent admettre que les efforts concilia-
teurs de l'Allemagne ont complètement échoué.
II y a cependant des raisons de croire que, du-
rant ces jours derniers, il n'est rien arrivé qui
justifie cette impression.
On ne sait rien -de plus en ce qui concerne le
retrait simultané des troupes russes et de la
flotte anglaise; on ignore également si l'An-
gleterre a accepté la nouvelle formule d'invita-
tion au Congrès.
Le cabinet anglais n'insiste sur 'aucune forme
spéciale de mots; il demande simplement que le
cabinet de Saint-Pétersbourg reconnaisse d'une
manière quelconque, mais formellement, la supré-
matie de l'Europe sur tout ce qui: touche à la
question orientale, et il maintient la nécessité de
soumettre à l'Europe tout ce qui touche à cette
question, conformément à la déclaration explicite
signée par le prince Gortçhakoff en 1871, décla-
ration qui ne renferme aucune humiliation pour
la Russie.
•Belgrade, le 23.– Le colonel Leschjànin se rend
de nouveau en mission spéciale à Vienne et à
Saint-Pétersbourg. •
On télégraphie de Berlin au Standard
«La Russie, assure-t-on, a fait quelques con-
cessions sur la question du compromis militaire
de retrait; mais la nature de ces concessions
n'est pas connue. »
On' télégraphie également de Berlin au Mor-
ning Post
Un télégramme de Vienne, adressé à la &a-
zette nationale, délare que le quartier général
russe se dispose à se retirer à Andririople. »
Une dépêche de Vienne, du 26, annonce que
ce jour-là le conseil commun des ministres
d'Autriche-Hongrie a étudié la question de l'oc-
cupation de la Bosnie dans de certaines éven-
tualités. '• ̃' .̃ '•'•̃>-̃ '•-̃ i«su.aïw :.sv.
~?li! .'i-'
Parmi les clauses du traité de San-Ste-
fano qui surprirent l'opinion publique,
une de celles qui dès le premier abord
causa le plus grand étonnement était la
clause relative au paiement de l'indem-
nité de guerre. On se souvient que l'arti-
cle 19 de ce traité fixait à< 1 milliard
410 millions de roubles la somme récla-
mée de ce chef à la Turquie. S'agissait-il
de roubles en argent, l'indemnité équiva-
lait alors à 5 milliards 640 millions de
francs entendait -on au contraire se
contenter de roubles papier au cours
moyen d'avant la guerre, ce n'eût plus
été pour les débris de l'empire ottoman;
qu'une charge de 4 milliards 2 ou 30.0
millions de francs environ, -récompense
encore fort honnête pour le vainqueur.
Quand on examine le détail de l'arti-
cle 19 du traité de San-Stefano, on y dé-
couvre quelques faits intéressans et qui
sont en contradiction avec d'autres clau-
ses de la même convention. Les négocia-
teurs ont pris le souci de spécifier les mo-
tifs divers de- cette réclamation totale de
1 milliard 410 millions de roubles qu'a-
dresse la Russie victorieuse à la Turquie
vaincue a) 900 millions de roubles re-
présentent les frais de guerre proprement
dits, l'entretien de l'armée, le remplace- ;i
ment du matériel, les commandes de
guerre b) 400 millions de roubles sont la fi
représentation des dommages causés au ̃ ]
Kltoral méridional du pays, au coin- ji
inerce d'exportation,, à l'industrie set; aux j-<
chemins de fer c) 100 millions .de.f.rou-t
6les sont dus pour les dommages in-
fiigésau Caucase.par l'invasion d) 10 mil- i
lions de roubles enfin sont destinés aux .<
sujets et aux institutions russes établis i
en Turquie qui auraient eu à souffrir de ]
la guerre. Ajoutons, pour compléter l'en- <
semble des stipulations, relatives à l'in- f
demnité, que la Russie consent à se payer <
en nature, en territoire, pour la plus s
1876, on trouve qu'elle, a fait, en 1876, une
recette supérieure de près de 3 millions
de francs, avec 600,000 journées de che-
vaux de moins et 43,000 journées de voi-
tures de plus. Comment une telle éco-
nomie s'est elle produite? Par la diminu-
tion du nombre dés chevaux, avec une'
augmentation de travail, mais en même
temps par une alimentation rationnelle
donnée aux chevaux.
Il y a- quelques années, la ration, comme
quantité et comme composition, ne repo-
saitsur aucune donnée raisonnée. Les che-
vaux étaient partagés en trois catégories
petits, gros et de remise; classification
médiocrement scientifique, on en con-
viendra. La ration variait de 6 à 9 kilo-
grammes pour l'avoine, de 4 à 3- kilo-
grammes pour le foin, et de 4 à 5 kilo-
grammes pour la paille, litière comprise.
La Compagnie fit examiner ce qui se
pratiquait à l'étranger! Il se trouva qu'en
Afrique l'avoine était absolument rempla-
cée par l'orge; qu'en Amérique, et no-
tamment au Mexique, le maïs dominait;
qu'en Italie la carotte, les caroubes, les
féveroles jouaient un rôle important dans
l'alimentation des chevaux; que l'avoine,
en un mot, n'était pas considérée généra-
lement comme la nourriture fondamentale
de l'espèce chevaline. Ce qui, dans la pra-
tique, lait rechercher ce grain pour le
cheval, c'est qu'il contient, peut-être ea
plus grande quantilé que d'autres sub-
stances, les matières azotées ou pro-
téiques nécessaires au développement de
la chaleur qui produit la contraction mus-
culaire d'où naît le mouvement. Mais on
pouvait remplacer l'avoine qui souvent
coûte cher par u a mélange d'élémens nu-
tritifs moins coûteux cl renfermant la
même dose de protéine.
'Ainsi a t'ait laCoiapyguic (les 'Voitures'
a forte partie de ces différentes sommes
elle estime 'à 1 milliard 100 millions
de roubles la valeur des provinces ou
_• des districts qu'elle se fait céder 'en
i- Europe ou en Asie, de sorte que la Tuj;
u_ quie aura à payer en argent seulement
310 millions de roubles, ou 1 milliard
240 millions de francs. >i
Quand on réfléchit sur les élémens et
̃ les chiffres de cette indemnité, l'étonné-
ment n'est pas moindre qu'à la première
I impression.; D'après le droit des gens bien
< i entendu, les seules causes d'une indem^
nité de. guerre devraient être les dépenses
• directement faites par l'Etat pour les frais
r mêmes de- la lutte, et les dommages maté%
riels. directement subis par les nationaux
de l'un des belligérans, du fait des armées
ennemies. Quant aux dommages indirects >
• il i|e saurait ens être question.: Un pays
qui fait une guerre, si heureuse soit- elle,
fait toujours, au point de vue financier,
une détestable affaire; il doit prendre
son parti de se trouver après ses viçtoireg
dans une situation économique plus mau»
vaise qu'auparavant. "̃'
Ce qui nous paraît inadmissible, c'est
de faire entrer dans le calcul d'une in-
demnité de guerre des élémens qui n'ont
aucune fixité, qui ne sont susceptibles
d'aucune supputation sérieuse, qui peu-
vent être l'origine de réclamations illimi-
tées, comme celles qui figurent aux para-
graphes b et c de l'article 19.: Demander
400 millions de roubles pour les domma-
ges infligés au littoral méridional du pays,
au commerce d'exportation, à l'industrie
et aux chemins de fer, c'est faire une note
de frais indirects dont il- est. impossible
d'offrir la justification. Il en est de même
pour les 100 millions de roubles que
l'on réclame comme compensation des
dommages infligés au Caucase par l'inva-
sion., A combien, en effet, peut-on évaluer;
les souffrances causées au commerce^
d'exportation, à l'industrie et aux chemins,,
de fer? Quel statisticien pourra se chargé!^
d'une supputation, aussi hypothétique;
Puis, la Russie a-t-ellç l'intention deréÇo
partir entre les commerçans exportateurs,
entre les industriels, entre les armateurs,
les, 400 millions de roubles dont, il s'agit?-
La preuve qu'elle n'a pas ce dessein, c'est;
que. à la fin du même article 19, elle dé-
clare se contenter d'une indemnité en
argent de 310 millions de roubles, le reste^
étant payé en territoire; or, ce chiffre fie
310 millions.de roubles est assez notable*
ment inférieur aux .paragraphes b, c et d,
lesquels représentent .les réclamations
pour dommages indirects, et montent enr.!
semble à 510, millions de roubles..
Un autre principe qui n'est pas écrit
dans le droit des gens, mais qui est -év.M
demment d'ordre naturel, c'est qu'une
indemnité de guerre doit.être proportion-rr i
née aux ressources du peuple vaincu. Oa
n'admet; pas, de notr^ temps, les ancien-i
nés maximes des peuples barbares, en
vertu desquelles le peuple vainqueur sou-,
[mettait le peuple vaincu à un lourd tribufe
iperpétuej, c'est-à-dire s'adjugeait une parrr
?tie des revenus annijels de sxjn industries.
j 4e ses. terres et de;spn commerce* Les naiH
f^ons; ..petites et ̃: industrieuses seraient
£j.lors latprpie naturelle des peuples moins
civilisés et plu? guerriers.; Las guer.ee
est. encore un niode d'acquérir des tej|*
rïtoires mais elle r;n'est plus ou ne d.oit
plus être pne manière de s'enrichir, de se,*
créer dess revenus, en d'autres termes, da,-
sefaire payer des, tributs. Il en résulta
qu'une indemnité de^ guerre doit être as»
sez modique pour qu'elle puisse être, sans
de Paris. Après avoir examiné le cheval..
sous ces trois états divers celui ;où il-ne
fait rien, celui où il sort sans produire de
travail, et celui où il -produit du travail,
elle a, comnje conséquence, composé des* <
rations de trois sortes la. ration d'entre^")
tien, pour tenir, le cheval en bon ^tat>\
quand il ne quitte pas l'écurie; la ration
de transport, celle qu'il faut donner en
,plus de la ration précédente, quand le,,
cheval sort et marche sans tirer ni porter ? s
aucun fardeau, transportant simplement
son propre poids à diverses allures en-
fin la ration de travail qu'on ajoute aux
autres quand le cheval doit être employé
au travail. Si! ,V
La formation de ces différentes ra-
tions a été ensuite calculée scientifique-
ment et dételle manière qu'on a amené la?
ration .d'avoine de 7 kilogrammes à 2 ki-
logrammes, en élevant progressivement la
féverole de 150 grammes à 2 kilogram-
mes, le maïs de, 500 grammes à 4 kilo-
grammes.̃
Ce mode rationnel d'alimentation est <.
d'autant plus appréciable qu'il ne faut pas
se méprendre sur les qualités de l'avoine.
Beaucoup regardent cette denrée comme
s'il en existait un type unique contrôlé et. ̃
^estampillé. Loin de là, l'analyse chimique
d'une série d'avoines montre des différen-
ces énormes, au point de vue alimentaire,
dans la qualité des grains de divers pays ..̃̃̃
et de diverses récoltes. Il en résulte des
erreurs prodigieuses quand on se borne à
distribuer l'avoine au litre ou au poids.
M. Bixiç- a cité, des exemples. Suppo-
sons qu'on ait deux espèces d'avoine; le
poids naturel de l'une est de 38 kilogram-
mes à l'hectolitre le poids de l'autre, de
52 lviio'gTàmnies. 100 litres pesant 38 ki-
logrammes, 1 litre pèsera 380 grammes;;
pour. la deuxième avoine, 1 litre pèsera; F
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