Presse et revues
4 pages
Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-06-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 juin 1920 12 juin 1920
Description : 1920/06/12 (N135). 1920/06/12 (N135).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4558998p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
Zi€ nnméro
40
centimes
ATHLETE
Le numéro
40
centimes
BORDEAUX, S, rue Portt-Dijeaax
iTêiêpnone • • en
Journal hebdomadaire de tous les Snorts
Dit» tout» o© qu'il sait
Sait tout o© qui'il dit
ÉDACTEUR EN CHEF s H EN R Y Hoursiangou
N° 135 — Samedi 12 Juin 1920
La Fédération de rugby
; Le mouvement étant déclanché, nous
assistons à la mobilisation de tous les ad
versaires de la Fédération de rugby. Les
plus remuants sont évidemment ceux
qui sentent leurs intérêts menacés, ceux
qui ont tout à perdre au changement, les
uns le pontificat, les autres les bénéfi
ces. 11 en est un, dit-on, qui se démène
pour 15.000 francs par an. Celui-là dé
fend son bifteack, et je l’excuse. Mais
tous ne sont pas dans le même cas, et je
comprends moins leur entêtement.
Moi aussi, j’ai été un chaud partisan
de l’autonomie. Je croyais que judicieu
sement employée par les bénéficiaires et
scrupuleusement respectée par l’Union,
elle constituait un « modus vivendi » ac
ceptable en attendant que l’épanouisse
ment des sports pauvres en les mettant
en situation de suffire à leur propre sub
sistance, nous lançât irrésistiblement
dans la Fédération par sport.
L’expérience- nous a révélé notre er
reur. L’autopsie du statut de l’autono
mie accepté l’autre jour au Congrès de
l’U.S.F.S.A., prouve clair comme le
jour que cette autonomie n’est que la
caricature de la vraie, celle de nos dé
sirs, de nos aspirations.
Aussi loyalement que j’avais combat
tu la Fédération, je combats aujourd’hui
cette autonomie trompeuse, après en
avoir fait un loyal essai. Et je me re
trouve d’accord avec Reichel. Une fois
n’est pas coutume
*
* *
J’ai donné les raisons multiples d’or
dre sportif et d’ordre moral qui nous
forcent à nous orienter vers la Fédéra
tion. Il est inutile d’y revenir. La cause
est entendue.
Malheureusement, elle n’est pas en
tendue de tous.
Les dirigeants de l’U.S.F.S.A. se sont
butés contre l’obstacle qui se dresse et
dont il était cependant facile de prévoir
l’apparition.
Ils ont tort. Je n’ai pas à leur dicter
leur conduite politique, mais il me sem
ble qu’il eût été plus malin à eux, sinon
de précéder. — car il est un peu tard, —
du moins d’accompagner le mouvement
irrésistible qui se dessine. Us auraient
pu, de la sorte, le canaliser et réaliser
au sein de l’Union, muée en superfédé-
ration, la Fédération.
Il m’avait semblé, à certaines déclara
tions de M. Gaston Vidal, que telle était
l’intention de l’U.S.F.S.A,
Ce serait sage, prudent, intelligent. Il
'est peut-être temps encore.
Mais les délais s’épuisent. Si l’Union
commet l’imprudence de courir le risque-
de subir ce qu’elle ne peut empêcher et
qu’elle aurait dû proposer elle-même,
elle sera balayée par le torrent, et le
laborieux édifice élevée par trente ans
d’efforts et de luttes, auxquelles nous
avons, tous participé, s’écroulera d’un
seul coup, par la faute de ceux-là mê
mes qui n'auront rien fait pour éviter
cette catastrophe, la leur.
HENRY HOURSIANGOU.
grands, ainsi que pour les Comités régio
naux seront considérables aussi bien au
point de vue sportif qu’au point de vue
financier. -
Ne vaut-il pas mieux voir les petits Clubs
bénéficier de l’argent dépensé inutilement
par l’Union et son personnel de propagan
de ?...
D’un autre côté, rien n’empêchera la
Fédération de rugby de subventionner les
sports pauvres .
Envisageons les conséquences du Con
grès de Lyon; admettons que la création
de la Fédération de rugby soit repoussée.
Si cela est, îa Fédération se créera quand
même et elle aura à sa tête les régions
du Sud et du Sud-Ouest les plus fortes et
les plus riches en rugby. Il se produira,
par la suite, un fait dont les conséquen
ces sont à envisager : les Clubs qui n’adhé
reront pas au mouvement se trouveront
dans l’impossibilité fie conclure des ren
contres amicales avec les Clubs de la nou
velle Fédération. La logique exige de ceux-
là la plus complète solidarité. Et petit à
petit, les Clubs se trouvant privés ^ de
match es avec ceux de la nouvelle Fédéra
tion, viendront là où leurs intérêts, le con
tact avec les grands teams fait la réputa
tion à leur équipe et à leur Club, les ap
pellent-
j’importe comment la Fédération de
rugby soit être. ,
L’Union aura beau brandir les avan
tages qu’elle prétend avoir actuellement .
les accords internationaux, la reconnais
sance d’utilité publique et 30 ans d’exis-
lence, rien ne s’opposera à ce que !a
Rugby-Union passe son traité à la nouvel
le et forte Fédération de rugby et rien ne
s’opposera à ce que l’Etat, la reconnaisse
d’utilité publique. L’exemple de la 3 F.A.
est là !
La Bastille unioniste est bien malade ’
Vive la Fédération française de football
rugby !.
VEBÎTAS.
AUX « RELAIS » DE PENSYLVAM 1 E
!Waats bat le record du monde du 1I4 de
mile (402 m.) haies de 2 pieds 6 (o m. 76 )
en 54 s. r/5. Ancien record, 54 5. 5/5 .*
Hilmann. Le record du monde du 400 m .
avec haies de o m. 90 est détenu par
Bacon en 55 secondes.
Le 2 me Congrès annuel
Le deuxième Congrès annuel de football
ruçby se tiendra le samedi 19 juin prochain
à Lyon. ,
La vérircation des pouvoirs se fera de
10 heures du matin à midi, au café de la
Brioche, 4, rue de la Barre; un apéritif sera
offert aux congressistes par la Commission de
rugby du Comité du Lyonnais.
Congrès à 14 h 30.
L'ordre du jour est le suivant :
1. Rapport de la Commission de ’• orifice. -
ton de pouvoirs
2 Allocution du président;
3 Rar ports sur la situation morale et fi
nancière
4 Propositions, questions et vœux divers
adressés au Comité directeur:
5. Questions diverses.
Représentation. •— Le bureau du Comité
directeur rappelle que, seules pourront pren
dre part aux travaux du Congrès, les Socié
tés étant en rorie avec la trésorerie de l’Union
c’est- a-dire celles ayant versé leur cotisation
de l’année courante, et avant prticipé effecti
vement aux championnats de la saison L/19-
20. Les Comités d’Annagnac-Bigorre, du
Languedoc, du Maroc et de Tunisie sont priés
de faire parvenir d’urgence au secrétariat
les comptes-rendus détaillés de leurs cham
pionnats respectifs.
Les nouveaux délégués au Comité directeur
Voici quelques noms de délégués au Comité
directeur cio rugbv que les réunions récentes
do Commissions régionales venue a t d’élire
pour !' 2C-1921 :
M. Frantz Rechel, est nommé par la
Franche-Comté, M. Pau 1 Cartoux, par la
Picardie; M. Perrin, par les Alpes; M. PI
Muhr, par le Limousin
fs?» a te» ess
JSr -Oj j seP
Cl. Sporüûg
aâux-Lescun
Avant le Congrès
de Lyon
iluit jours nous séparent “du Congrès dés
Clubs de rugby qui se tiendra samedi
prochain 18 juin, ù I yoii.
Parmi les vœux présentés, il en est un
d’une importance capitale : c’est la créa
tion de la Fédération française de foot*
bail rugby
Les plus imiportantes Commissions ré
gionales de rugby du £ud et Sud-Ouest de
la France se sont prononcées à l'unanimité
pour la création de la Fédération. Les
Commissions de Franche-Comté et de Pi
cardie ont adopté le même point de vue.
\ Il faut compter également sur de nom
breux congressistes délégués de Clubs de
Paris, Est, Centre, Ouest et Sud-Est, qui
Iront à Lyon pour soutenir le vote en fa
veur de la Fédération de rugby qui, iné
vitablement doit voir le jour au Congrès
üe Lyon.
La camarilla unioniste fait feu de toutes
F ; es pièces dans différentes régions en vue
a éviter le désastre Rien n’y fera !
L’œuvre est en marche- Le football rug
by up peut plus rester à l’U.S.F.S.A. ou
Sportivement et administrativement il est
étouffé et gêné dans son action.
Il faut donner à notre sport national les
rioyens nécessaires pour soutenir son dé
veloppement qui prend de saison en sai
son une importance considérable. Et c’est
tn créant la Fédération française do
football rugby, la 3 F.R., quo l’on, donne
ra au rugby ce dont il a besoin.
LJLps avantage^ pour les Club#*- petits et
Nos prévisions se sont réalisées, l’an
nonce de la création du Parc des Sports
de Bordeaux-] .escure a provoquée dans
tous les milieux sportifs du Sud-
Ouest un intérêt marque, mêlé à une
vive curiosité. De Bordeaux et de
la région nous recevons journellement
mes demandes de renseignements tou
chant cette vaste entreprise, 'preuve
matérielle de toute l’attention qu'elle sus
cite.
Que nos lecteurs se tranquillisent, nous
comptons bien les tenir au courant.
Etant donnée l'envergure du Parc des
Sports de Bordeaux-Lescure, nous ne pou
vions donner en une seule fois tous les
renseignements le concernant, ni traiter
dans leurs moindres détails toutes les ins
tallations qui vont y être édifiées.
Nous avons donc décidé à partir de la
semaine prochaine, de publier une. série
d'articles se rapportant au nouveau Parc
des Sports. Nous donnerons une documen
tation aussi fournie que possible sur la fa
çon dont doivent être aménagée le terrain
de football, les pelouses environnantes d’en
traînement, la piste cendrée dont nous
avons parié et qui, nous avons pu le re^
marquer, de même que la piscine, suscite
un grand intérêt.; nous donnerons les ca
ractéristiques du vélodrome, des tennis,
de bowlings, de la salle de culture physi
que, du cinéma sportif, des à-côtés du
Parc des Sports, de ses dépendances, ca
bines, douches, tribunes, etc. Enfin, nous
publierons .es noms des hautes personna
lités composant le Comité d honneur et
d : organisation du Parc des Sports de Bor
deaux-1 escure.
Toutefois ne us croirions manquer à no
tre devoir d'information en omettant d’an*
noncer fi nos lecteurs qu’une réunion à la
quelle assisteront M. le préfet et M. Philip-
part, maire de Bordeaux, doit se tenir mar
di, dans les salons de l’hôtel de ville, en
vue du nouveau Parc des Sports.
e mouvement fédératif
chez les Rugbymen
v
Le Sport sera obligatoire
On vient de distribuer au Sénat le pro
jet de loi sur l’organisation de T « éduca
tion nhysique nationale».
Ce'•que veut le projet, c’est envisager,
dès à présent, « l’obligation de l’enseigne
ment physique ».
Un examen d’aptitudes physiques sera
passé au moment du Conseil de révision.
Un livret individuel d’Education phy
sique sera prescrit pour chaque enfant.
T,es obligations de la loi seront appica-
bles à l’éducation physique de la jeune
fille et de la femme. B . r
Les communes sont tenues de mettre à
la disposition des écoles et autres établis
sements publics d’enseignement situés sur
leur territoire les terrains et locaux né
cessaires à la pratique des sports.
L’ensemble des divers organes d’études
techniques relatives à l’éducation physi
que actuellement existants ou à créer
tant à Paris qu’en province (Collège de
France, chaire ou cours dans les Facultés
de médecine, Ecole des hautes études,
Conservatoire des arts et métiers) consti
tuera l’Institut national d’éducation phy-«
sique Cet Institut aura la personnalité
civile.
Enfin, l’article 15 du projet de loi sou
mis au Sénat a un but essentiellement
pratique. L’impôt, dit-il, ne saurait at
teindre les Sociétés sportives qui n’ont
d’autre rôle que de travailler sans aucun
e«prit de lucre au développement de la
race*
Voici les vœux de la Commission de rugby
du Comité des Pyrénées, qui seront présentés
le 19 juin au Congrès national de rugby de
Lyon :
ÎVlodifications à apporter à l’article « Qualifi
cations » paru dans « Tous les Sports »,
du 18 janvier 1920. DI. 1.
QUALIFICATIONS. — Il n’est délivré par
année et par joueur qu’une seule licence, va
lable du 1er septembre au 30 août suivant.
Chaque année, du 1er juin au 1er septembre,
les joueurs de football rugby peuvent, à leur
gré et sans autorisation, choisir le club pour
lequel ils désirent jouer la saison suivante.
Iis n'ont qu’à signer une des demandes de li
cences qui, sous forme de carnets à souche,
sont mises à la disposition des clubs. Dès
qu’elles seront signées, ces demandes de li
cence devront être envoyées par le Club à la
Commission régionale de rugby, qui tiendra
un registre où seront inscrits par ordre alpha
bétique les noms de'tous les joueurs qualifiés.
La qualification compte à partir du moment
où le nom du joueur est inscrit sur le registre.
Le joueur qui, avant le 1er septembre signe
une demande de licence, pour le Club où il
jouait au rugby la saison précédente, n’a pas
à payer un nouveau droit d’affiliation et n’a
pas à envoyer deux photographies. Il n’aura
qu’à retourner à la Commission régionale son
ancienne licence accompagnée de la somme de
0 fr. 50.
A partir du 1er septembre, le joueur qui a
opté pour un Club ne peut quitter ce Club que
dans un cas de force majeure. Sa demande de
changement de Club doit être envoyée au Co
mité directeur, par l’intermédiaire de la_ Com
mission régionale. Si îa demande du joueur
n'est pas accompagnée d'un avis favorable,
délivré par le Club qu’il quitte, la Commission
régionale se livre aussitôt à une enquête dont
le. résultat sera transmis avec l’avis de cette
Commission régionale au Comité' directeur, qui
devra statuer dans les quinze jours.
Tout joueur qui n’aura pas signé sa deman
de de licence à la date du 1er septembre, sera
qualifié d’office pour le Club auquel il était
qualifié, la saison précédente.
Un joueur démissionné qui n’aurait pas
signé sa demande de licence à la date du 1er
septembre, ne pourra être qualifié que pour
le Club qu’il vient de quitter à condition de
fa.irc une nouvelle demande d’affiliation pour
ce Club.
Tout joueur qui n’est qualifié pour aucun
Club, c’est-à-dire qui n’a pas encore signé
de demande do licence peue la saison sportive j Ville
en cours, peut, à quelque date que ce soit, ' . «
opter pour un Club. Mais lorsqu’il aura signé
sa demnade il r-.e pourra changer de Club qu’a-
prôs autorisation du Comité directeur.
Il reste bien entendu que, conformément à
l’article 118 des règlements généraux de i’U-
nion, un joueur ayant participé à un cham
pionnat pour un Club ne pourra, en aucun cas,
jouer en championnat pour un autre Club,
au cours de la même saison, même si un cas
de force majeure l’obligeait à changer de ré
sidence.
jouer que dans le Club où ils jouaient la sai
son préedente, ou dans un Club de la ville
môme où le régiment est en garnison.
»
& *
« Le football rugby est régi en France par
une Fédération française de football rugby
complètement autonome et indépendante. »
(Adopté à runanimité.)
La Fédération de rugby devient nécessaire,
et ce n’est qu’après une étude approfondie de
la question que les délégués des Clubs des
Pyrénées réunis en assemble génrale le 30
mai, et représentant 50 Clubs de rugby ont
décidé à l’unanimité de faire inscrire ce vœu
à l’ordre du jour du Congrès de rugby de
Lyon.
"ils estiment, en effet, que le rugby doit
avoir son autonomie absolue et que la meilleu
re façon de la réaliser est de créer une Fédé
ration souveraine.
Ils savent fort bien cependant que l’Union
ne peut faire autrement que de reconnaître
l’autonomie du rugby dans son sein. Mais
lorsque tous les sports seront parfaitement
autonomes quel sera le rôle de l’Union, de ses
secrétaires, de son bureau, de son Congrès ?
11 restera une organisation effroyablement
onéreuse qui n’aura plus rieq à faire.
Les délégués du Comité des Pyrénées au
raient voulu que l’Union comprenne cette si
tuation ou. tout au moins, ne tienne son Con
grès qu’àprès celui du rugby afin d’examiner,
s’il n’était pas plus sage de chercher une so
lution dans la transformation de l’Union des
Sociétés en une Union de Fédérations.
11 aurait été possible de créer ainsi un orga
ne central formé de délégués des Fédérations
et de personnalités sportives.
Au lieu de cela, non seulement l’Union con
serve son organisation d’avant-guerre, alors
qu’elle dirigeait effectivement tous les sports,
mais encore elle a accru ses dépenses de telle
façon qu’il lui est impossible d’équilibrer son
budget sans imposer aux Clubs des efforts fi
nanciers exagérés.
Est-ce bien nécessaire pour une organisation
qui n’a plus rien à faire ? et ne vaut-il pas
mieux adopter dès cette année le système de
la Fédération par sport ?
Les représentants du Comité des Pyrénées
au Congrès de Lyon, exposeront la situation.
Ils le feront sans haine, soucieux uniquement
d’assurer la prospérité d’un sport qui leur est
cher.
Le Comité des Pyrénées émet le vœu que
dès la saison prochaine, un des deux mat
ches internationaux qui doivent se jouer en
être choisis que parmi les délégués ou les
suppléants des Comités régionaux, de même
que les membres des Commissions régiona
les ne pourront être choisis que parmi les
délégués des clubs.
Us devront être majeurs et do nationalité
française.
*
* *
La Commission de rugby des Pyrénées
émet le vœu que le siège du Comité directeur
soit fixé en province.
*
* *
La Commission du Comité des Pyrénées
ayant eu connaissance du vœu présenté par
M. Laporte, du Comité de l’Atlantique, sur
le mode de représentation des Commissions
régionales au Comité directeur de rugby, dé
cide de repousser ce vœu et de demander le
maintien du statu-quo. -
Il est facile de se faire idée du danger que
présente ce projet en examinant le tableau
qui suit; on s’aperçoit que le rugby en Fran
ce serait dirigé, non plus par les réglons les
plus florissantes, mais bien par une coalition
de Comités où le rugby existe à peine I
Est-ce là la logique dont parle M. Laporte ?
et ne vaut-il pas mieux laisser la majorité
aux Cômités qui ont les équipes les plus
puissantes et les plus nombreuses ?
M. Laporte dit que les'Comités où le rugby
est à peu près connu « ont droit à la vie ».
Nous n’avons jamais dit le contraire, et
nous avons tous un sentiment sportif assez
élevé pour faire tout notre possible pour ai
der les Comités peu favorisés.
Mais ne serait-il pas illogique, au dernier
point, de ne pas reconnaître à ceux qui le
méritent réellement, le droit d’oceuoer une
place prépondérante dans la direction du
rugby français ?
Comités puissants du Midi
Nombre
Languedoc
Armagnae-Bigorre
Auvergne Z
Charenles
Côte d’Argent
Côte Basque .....
Lyonnais
Pyrénées
Périgord
tie voix
3
2
2
2
3
2
3
4
3
Nombre
de club?
21
12
8
7
24
11
24
44
23
Total ■
24
174
Autres Comités
Alpes
3
17
Atlantique
2
9
Beauce
1
2
Bourgogne
1
5
Bretagne
1.
1
Centre
2
7
Franche-Comté
1
5
Limousin
2
40
Littoral
2
11
Lorraine
4
2
Basse-Normandie
4
2
Haute-Normandie
4
2
Paris
3
16
Picardie
1
2
Touraine
1
4
12 Comités dans lesquels
Il sera facile de « créer »'
une équipe de rugby
12
12
U-- ■-
35
107
174 clubs seraient représentés par 24 voix
alors que 107 clubs de valeur moindre pour
raient avoir 35 voix au Comité directeur.
vmee.
*
• *
Le Comité des Pyrénées émet le vœu que
îe président et le secrétaire général du Co
mité directeur fassent partie de droit avec
voix délibérative de toutes les Commissions.
* -
* *
Les délais de qualifications sont supprimés
et une licence peut être délivrée à un joueor
dès que son nom a paru à l’officiel « Tous
les Sports ». Les quinze jours de résidence
restent, obligatoires.
I,o droit d’affiliation d’un joueur pour un
Club est fixé à 1 franc par joueur.
Le prix de la licence annuelle de rugby est
de 0 fr. 50.
QUALIFICATIONS MILITAIRES. — Le mi
litaire peuf soit continuer à jouer pour le
Club auquel il était qualifié par sa licence
unique au cours de la saison précédente, soit
faire une demande au Comité directeur pour :
obtenir l'autorisation de jouer pour un Club de j
la ville même où son régiment est en garni- :
son (cas de force majeure).
Il reste toujours bien entendu, que si le |
joueur a participé à des championnats pour j
un Club, il ne pourra pas jouer un champion
nat pour un autre Club au cours de la môme
saison.
En aucim cas, une hospitalisation ou une
convalescence ne saurait, pour un militaire,
équivaloir à une résidence, cette dernière étant
toujours le lieu où se trouve son unité.
Le Comité des Pyrénées demande l’appli
cation stricte du règlement sur les qualifica
tions qui est ainsi conçu :
Qualifications D. Annuaire 1913, page 434.
« ... En outre, n’est qualifié pour un match
de cas championnats régionaux que tout
joueur d’équipe 2e, 3e ou 4e n’ayant pas joué
plus d’une fois une partie de championnat
dans une équipe inférieure à celle dont il
fait partie, quand ces matches régionaux se
joueront par poule. Une seule partie jouée
par un équipier le disqualifiera pour les équi
pes inférieures, quand les matches régionaux
sa joueront par éliminatoires.
Pour les championnats interrégionaux les
qualifications seront celles des championnats
régionaux. »
l
QUESTION JOINVILLE
I/appfication du règlement proposé par les
uaiifications militaires résout la question
oinville* puisque ies militaires ne pourront
*
* +
Le Congrès français de rugby se Téunira
chaque armée dans la ville du champion de
France.
*
* *
Les professionnels en d’autres sports pour
ront, sur leur demande, être admis à prati
quer le rugby comme ainaleurs, et il pourra
leur être délivré une licence.
L’autorisation sera donnée par le bureau
du Comité directeur après avis de la Com
mission régionale.
*
* •
Les membres du bureau e4 dés souAtom-
mîssions du Comité directeur ne pourront
Automobile
LE SENAT
A APPROUVÉ LES TAXES NOUVELLES
Ainsi qu’il fallait s’y attendre, le Sénat a
voté sans coup férir les taxes que la Chambre
des députés avait déjà adoptées. A propos de
l'article 98, on accepta même un amendement
de M. Babin-Chevaye qui frappe les canots
automobiles de plaisance des mêmes tarifs
que les voitures, à l’exception des canots d’une
force inférieure à 12 chevaux.
Un droit intérieur de 20 francs par hecto
litre a été établi sur les huiles minérales raf
finées ou lampantes et les essences de pétro
le. Les définitions caractéristiques de ces pro
duits seront celles suivies pour l’application
du tarif douanier aux produits importés de
l’étranger.
Sur proposition de M, Roland, les essences
imposables, mélangées .à l’alcool aux condi
tions fixées par les arrêtés du ministre des
finances, seront exemptées de l’impôt. Cet im
pôt de 20 francs par hectolitre est établi par
l’article J 03 sur les benzols, essences de houil
le pure ou en mélange dans les mêmes condi
tions que pour les essences.
L’article 104 dispose que les achats et im
portations des huiles et essences de pétrole
continueront d’être faits exclusivement par
l’Etat jusqu’au 31 décembre 1920.
Ajoutons que l’article 97 impose le permis
de conduire. Il n’y a là aucune contradiction
avec les dispositions que prévoit le nouveau
Code de la Route, puisque celui-ci n’est en
core qu’en projet.
*
* *
LE GRAND-PRIX D’INDIA NO POLIS
Cette fameuse course qui révèle toujours
les efforts et les prouesses de nos construc
teurs d’automobiles, a eu, cette fois-ci, la vé
ritable malchance qui a poursuivie nos voi
tures françaises.
^ Tout d’abord. Ralph de Palma, qui tenait la
tête avec 12 kilomètres d’avance, faisait pré
voir sa victoire, lorsque soudain sa « Ballot »
s’arrête faute d’essence.
Le mécanicien apporte un bidon d’essence.
De Palma repart, mais prend feu presque im
médiatement. Arrêt, extinction, nouveau dé
part... quatre tours sans incident, mais nou
vel incendie.
Et cette fois, le but est trop près. Quand
de Palma repartait il lui était impossible de
reprendre la place qui lui revenait, la premiè
re ?
Il faut 1’ avouer aussi, courir sur une piste
par un temps de pluie, un Palma, un Chevro
let, un Boyer pouvaient s’en accommoder
parce qu’ils la connaissaient et qu’ils ont cou
ru des centaines de fois à Indianapolis ; mais
quant à nos hommes, Thomas et Chassagne,
ils ont. été évidemment très handicapés.
LE CLASSEMENT
L G. Chevrolet (MUNROE).. 5 h. 40 m. 16 s.
(Moyenne du vainqueur ; 142 k. à l’heure.)
2. Thomas (BALLOT) 5 h. 43 m. 02 s.
3. Miüton (DUESENBERG).. 5 h. 45 m. 43 s.
4. Murphy (DUESENBERG). 5 h. 52 m. 31 s.
5. De Palma (BALLOT) 6 h-05 m. 19 s.
6. Hearne (DUESENBERG).. 6 h. 06 m. 14 s-
7. Chassagne (BALLOT)..... 6 h. 15m. 16s.
8. Joë Thomas (MUNROE)... 6 h- 21 m. 41 s.
9. Boling (RICHARDS).
10. Anderson (REVERE).
IL Muiford (MULFORD).
• m
* *
EST-CE POSSIBLE ?...
• N’avez-vcus pas vu, ces jours-ci, un bolide
couleur orange, en forme de torpille, sur les
divers points de notre ville, et vous ne savez
pas ? Son propriétaire, M. T..., rn’a chuchote
a l’oreille qu’il tenait un pari de deux cent
cinquante louis pour faire du 120 kilomètres
à l’heure sur la plage de Soulac ? Hein ?
Qu’en dites-vous ?... Avis aux amateurs l
* *i .
Vous croyez à une baissé ?
Erreur ! Quand on voit qu’une voiture G...
vaut 20.000 francs, une F... 18.500 francs, à
l’heure actuelle, je ne peux dire qu’une chose,
que l’on verra une nouvelle hausse d’ici fin
juillet.
CARTER.
Gala cycliste
et pédestre
au Stadium
Luguet et Dsibos derrière tandems
Handicap pédestre : 5.000 mètres
La direction du Stadium organise, pour
dimanche prochain 13 juin, à 15"heures, une
épreuve exclusivement régionale.
Je ne saurais Irop louer la direction du
Stadium d’avoir permis, par son geste, à nos
purs de se faire valoir.
LUGUET, DELBOS
ne sont point ces inconnus pour le public
bordelais. Aussi, la perspective d’une lutte
sincère entre deux hommes également con
sciencieux et vaillants, ne peut que donner à
cette épreuve tout le succès qu’elle mérite.
Pour encadrer cette épreuve, la direction a
mis sur pied une épreuve de vitesse, une
course de tandems réservée aur entraîneurs,
et un handicap pédestre.
TOUS LES CRACKS LOCAUX
La présence des Lanusse, Lamaison, des
frères Baylac, Apouey, Laborde, Lescouzô-
res, Magnan, M. Faucher, Moreau, Chadeau,
etc., est un sûr garant du succès, par les
belles empoignades qu'elle va provoquer.
UNE COURSE A PIED
Le handicap pédestre a réuni dix-neuf en
gagés parmi lesquels nous notons ; Laborde
Eloi (champion du S.-0. 1920); Villemiane
(premier des Bordelais au National 1920);
Gamousseigt (vainqueur du handicap premiè
re catégorie) ; Guittard (champion amateur);
Brizon (la révélation de l’année) ; Baudin
(champion du 20e corps); Chamoulleau
(première catégorie); E. Posseu (vainqueur
de Cibot 1905, champion du S.-O. 1909); A.
Ga/.eaux (vainqueur de Saint-André-Bordeaux
indépendants 1912), ete.
Par le nombre et la qualité des engagés,
les records ont besoin de se bien tenir. La
borde, qui part soratclunan, pourrait bien dire
deux mots au record détenu par U. Brin de
puis îe 2 septembre 1907, avec 16’20.
Quoi qu’il en soit, nous aurons du beau
sport et nous espérons, pour cela faire, que
le soleil voudra bien se mettre de la partie.
PRIX DES PLACES
L’orchestre Poulvelarie prêtera son concours
à cette jolie réunion sportive, pour laquelle
le prix des places a été ainsi fixé :
Tribunes, 6 fr. ; promenoir de tribunes, 5
francs; pelouse et populaire, 3 fr. ; militaires,
2 fr.
Ouverture des guichets et portes à 1 h. 39.
-—
t-08 OUI
qui détient le record de durée
1 — ■■Cjggfea—
Revue de la semaine
Ootifirmant tes pronostics, sur bicyclette
PaREV, Uantou et Fiquemal «font respective
ment premier et second dans le eirotijc des
Landes girondines. — s~e succès de I épreu
ve. — Un prodige s’est produit, asmanene,
sur la piste du e-arc. — Le Syndicat ues
coureurs parisiens tait faussa route. — La
championnat départemental des 190 kilomè
tres üs demain.
Le cinquième circuit des Landes girondines.
Grand prix Goiilot, qui se derouia, dinianuie,
sur le parcours Capeyron, bamt-Medaru, Laca-
nau, Andernos, Le Juas, Caipeyion et ne s était
pas disputé depuis 1914, n’aura pas eu u his
toire tragique, men organise, pu* ie iwideaux-
V cio-duo, celte épreuve lut favorisée par un
temps idéal. Certes, en certains enuroits, aux
approches du bassiu, vers Ares, puis au re
tour sur Bordeaux, aux environs du Las, les
routes quelque peu deaoneées, se trouvaient
poussiéreuses, mais allés étaient loin d’être
mauvaises.
C’est en partie pour cette raison que la tra
versée des pignadas et des Landes se passa
pour le mieux et que 1 arrivée de la course se
décida au sprint, a 1 avantage ue Caillou, qui
pourrait bien, malgré tout, se taire régler sous
peu de jours tout autant que son allie Pique-
mal, qui termina à une demi-longueur der
rière lui. *
Si j’émets une telle opinion, c’est qu’ayant
suivi l'épreuve en compagnie de mes vieux
amis Passet et Dumoulin, du B.V.C., à bord
d’une confortable 21) HP que pilotait M. Caus-
sèque, président d'honneur du Bordeaux-Velo-
Gliib, j ai pu me rendre compte que les deux
maîtres incontestés ne l’heure dans les cour
ses régionales routières, ont été loin, en cours
de route, d’imposer leur tactique et leur vo
lonté à certains de leurs adversaires.
Samedi, l’opinion generale dans nos milieux
cyclistes était que le circuit se trouverait in
dubitablement couru à Andernos, il n'en fut
rien.
Une fois le virage de Lacanau franchi, co
très mauvais passage ayant occasionné quel
ques chutes, d’ou l'effilochage immanquable
Si vous voulez faire des affaires,
faites de la Publicité .
Fatre de la Publicité, coûte, mais
n’en pas faire, coûte beaucoup > plus
cher .
, tactique WSÊ
bituelle, le lâchage, mais ils trouvèrent dans
le girondin Desbordes, qui fit impression, puis
surtout en Carrère, du Vélo-Club chartronnais,
dont la très belle course est à retenir; enfin,
dans les jeunes débinants Polard et richot, de
la Bastidienne, des adversaires qui ne s’en
laissèrent pas imposer.
Répondant à toutes les tentatives des deux
sabistes, les pourchassant chaque fois avec un
ensemble touchant, ces quatre hommes, tout
au long du circuit, tinrent Cantou et Pique-
mal en échec, qu’une grande connaissance du
lieu et du terrain où se Irouvait placée l’ar
rivée, avantagea sensiblement.
Aussi, est-il permis de se demander si les
nouveaux hors série n’ayant pas eu la chance
de se voir débarrasser en cours de route par-
suite d’accident de machines de certains de
leuTS concurrents, parmi lesquels je citerai La
borde, qui tomba au virage de Lacanau; puis
Perrier, Drouillard et Coiffard, nous n 'tis
sions pas assisté à l’arrivée à une lutte plus
âpre et partant à un résultat ouvrant davanta-
ge le champ pour les épreuves à venir ?
Cantou s’arrêta quelques secondes avant
Mistrès, pour moi, il ne fut ni lâché, ni vie*
time du silex, pas plus qu’il n’eut à satis
faire un besoin urgent, mais j’ai tout lieu de
croire, le vent soufflant nord-sud et le cir
cuit empruntant en ce moment oetto direc-
40
centimes
ATHLETE
Le numéro
40
centimes
BORDEAUX, S, rue Portt-Dijeaax
iTêiêpnone • • en
Journal hebdomadaire de tous les Snorts
Dit» tout» o© qu'il sait
Sait tout o© qui'il dit
ÉDACTEUR EN CHEF s H EN R Y Hoursiangou
N° 135 — Samedi 12 Juin 1920
La Fédération de rugby
; Le mouvement étant déclanché, nous
assistons à la mobilisation de tous les ad
versaires de la Fédération de rugby. Les
plus remuants sont évidemment ceux
qui sentent leurs intérêts menacés, ceux
qui ont tout à perdre au changement, les
uns le pontificat, les autres les bénéfi
ces. 11 en est un, dit-on, qui se démène
pour 15.000 francs par an. Celui-là dé
fend son bifteack, et je l’excuse. Mais
tous ne sont pas dans le même cas, et je
comprends moins leur entêtement.
Moi aussi, j’ai été un chaud partisan
de l’autonomie. Je croyais que judicieu
sement employée par les bénéficiaires et
scrupuleusement respectée par l’Union,
elle constituait un « modus vivendi » ac
ceptable en attendant que l’épanouisse
ment des sports pauvres en les mettant
en situation de suffire à leur propre sub
sistance, nous lançât irrésistiblement
dans la Fédération par sport.
L’expérience- nous a révélé notre er
reur. L’autopsie du statut de l’autono
mie accepté l’autre jour au Congrès de
l’U.S.F.S.A., prouve clair comme le
jour que cette autonomie n’est que la
caricature de la vraie, celle de nos dé
sirs, de nos aspirations.
Aussi loyalement que j’avais combat
tu la Fédération, je combats aujourd’hui
cette autonomie trompeuse, après en
avoir fait un loyal essai. Et je me re
trouve d’accord avec Reichel. Une fois
n’est pas coutume
*
* *
J’ai donné les raisons multiples d’or
dre sportif et d’ordre moral qui nous
forcent à nous orienter vers la Fédéra
tion. Il est inutile d’y revenir. La cause
est entendue.
Malheureusement, elle n’est pas en
tendue de tous.
Les dirigeants de l’U.S.F.S.A. se sont
butés contre l’obstacle qui se dresse et
dont il était cependant facile de prévoir
l’apparition.
Ils ont tort. Je n’ai pas à leur dicter
leur conduite politique, mais il me sem
ble qu’il eût été plus malin à eux, sinon
de précéder. — car il est un peu tard, —
du moins d’accompagner le mouvement
irrésistible qui se dessine. Us auraient
pu, de la sorte, le canaliser et réaliser
au sein de l’Union, muée en superfédé-
ration, la Fédération.
Il m’avait semblé, à certaines déclara
tions de M. Gaston Vidal, que telle était
l’intention de l’U.S.F.S.A,
Ce serait sage, prudent, intelligent. Il
'est peut-être temps encore.
Mais les délais s’épuisent. Si l’Union
commet l’imprudence de courir le risque-
de subir ce qu’elle ne peut empêcher et
qu’elle aurait dû proposer elle-même,
elle sera balayée par le torrent, et le
laborieux édifice élevée par trente ans
d’efforts et de luttes, auxquelles nous
avons, tous participé, s’écroulera d’un
seul coup, par la faute de ceux-là mê
mes qui n'auront rien fait pour éviter
cette catastrophe, la leur.
HENRY HOURSIANGOU.
grands, ainsi que pour les Comités régio
naux seront considérables aussi bien au
point de vue sportif qu’au point de vue
financier. -
Ne vaut-il pas mieux voir les petits Clubs
bénéficier de l’argent dépensé inutilement
par l’Union et son personnel de propagan
de ?...
D’un autre côté, rien n’empêchera la
Fédération de rugby de subventionner les
sports pauvres .
Envisageons les conséquences du Con
grès de Lyon; admettons que la création
de la Fédération de rugby soit repoussée.
Si cela est, îa Fédération se créera quand
même et elle aura à sa tête les régions
du Sud et du Sud-Ouest les plus fortes et
les plus riches en rugby. Il se produira,
par la suite, un fait dont les conséquen
ces sont à envisager : les Clubs qui n’adhé
reront pas au mouvement se trouveront
dans l’impossibilité fie conclure des ren
contres amicales avec les Clubs de la nou
velle Fédération. La logique exige de ceux-
là la plus complète solidarité. Et petit à
petit, les Clubs se trouvant privés ^ de
match es avec ceux de la nouvelle Fédéra
tion, viendront là où leurs intérêts, le con
tact avec les grands teams fait la réputa
tion à leur équipe et à leur Club, les ap
pellent-
j’importe comment la Fédération de
rugby soit être. ,
L’Union aura beau brandir les avan
tages qu’elle prétend avoir actuellement .
les accords internationaux, la reconnais
sance d’utilité publique et 30 ans d’exis-
lence, rien ne s’opposera à ce que !a
Rugby-Union passe son traité à la nouvel
le et forte Fédération de rugby et rien ne
s’opposera à ce que l’Etat, la reconnaisse
d’utilité publique. L’exemple de la 3 F.A.
est là !
La Bastille unioniste est bien malade ’
Vive la Fédération française de football
rugby !.
VEBÎTAS.
AUX « RELAIS » DE PENSYLVAM 1 E
!Waats bat le record du monde du 1I4 de
mile (402 m.) haies de 2 pieds 6 (o m. 76 )
en 54 s. r/5. Ancien record, 54 5. 5/5 .*
Hilmann. Le record du monde du 400 m .
avec haies de o m. 90 est détenu par
Bacon en 55 secondes.
Le 2 me Congrès annuel
Le deuxième Congrès annuel de football
ruçby se tiendra le samedi 19 juin prochain
à Lyon. ,
La vérircation des pouvoirs se fera de
10 heures du matin à midi, au café de la
Brioche, 4, rue de la Barre; un apéritif sera
offert aux congressistes par la Commission de
rugby du Comité du Lyonnais.
Congrès à 14 h 30.
L'ordre du jour est le suivant :
1. Rapport de la Commission de ’• orifice. -
ton de pouvoirs
2 Allocution du président;
3 Rar ports sur la situation morale et fi
nancière
4 Propositions, questions et vœux divers
adressés au Comité directeur:
5. Questions diverses.
Représentation. •— Le bureau du Comité
directeur rappelle que, seules pourront pren
dre part aux travaux du Congrès, les Socié
tés étant en rorie avec la trésorerie de l’Union
c’est- a-dire celles ayant versé leur cotisation
de l’année courante, et avant prticipé effecti
vement aux championnats de la saison L/19-
20. Les Comités d’Annagnac-Bigorre, du
Languedoc, du Maroc et de Tunisie sont priés
de faire parvenir d’urgence au secrétariat
les comptes-rendus détaillés de leurs cham
pionnats respectifs.
Les nouveaux délégués au Comité directeur
Voici quelques noms de délégués au Comité
directeur cio rugbv que les réunions récentes
do Commissions régionales venue a t d’élire
pour !' 2C-1921 :
M. Frantz Rechel, est nommé par la
Franche-Comté, M. Pau 1 Cartoux, par la
Picardie; M. Perrin, par les Alpes; M. PI
Muhr, par le Limousin
fs?» a te» ess
JSr -Oj j seP
Cl. Sporüûg
aâux-Lescun
Avant le Congrès
de Lyon
iluit jours nous séparent “du Congrès dés
Clubs de rugby qui se tiendra samedi
prochain 18 juin, ù I yoii.
Parmi les vœux présentés, il en est un
d’une importance capitale : c’est la créa
tion de la Fédération française de foot*
bail rugby
Les plus imiportantes Commissions ré
gionales de rugby du £ud et Sud-Ouest de
la France se sont prononcées à l'unanimité
pour la création de la Fédération. Les
Commissions de Franche-Comté et de Pi
cardie ont adopté le même point de vue.
\ Il faut compter également sur de nom
breux congressistes délégués de Clubs de
Paris, Est, Centre, Ouest et Sud-Est, qui
Iront à Lyon pour soutenir le vote en fa
veur de la Fédération de rugby qui, iné
vitablement doit voir le jour au Congrès
üe Lyon.
La camarilla unioniste fait feu de toutes
F ; es pièces dans différentes régions en vue
a éviter le désastre Rien n’y fera !
L’œuvre est en marche- Le football rug
by up peut plus rester à l’U.S.F.S.A. ou
Sportivement et administrativement il est
étouffé et gêné dans son action.
Il faut donner à notre sport national les
rioyens nécessaires pour soutenir son dé
veloppement qui prend de saison en sai
son une importance considérable. Et c’est
tn créant la Fédération française do
football rugby, la 3 F.R., quo l’on, donne
ra au rugby ce dont il a besoin.
LJLps avantage^ pour les Club#*- petits et
Nos prévisions se sont réalisées, l’an
nonce de la création du Parc des Sports
de Bordeaux-] .escure a provoquée dans
tous les milieux sportifs du Sud-
Ouest un intérêt marque, mêlé à une
vive curiosité. De Bordeaux et de
la région nous recevons journellement
mes demandes de renseignements tou
chant cette vaste entreprise, 'preuve
matérielle de toute l’attention qu'elle sus
cite.
Que nos lecteurs se tranquillisent, nous
comptons bien les tenir au courant.
Etant donnée l'envergure du Parc des
Sports de Bordeaux-Lescure, nous ne pou
vions donner en une seule fois tous les
renseignements le concernant, ni traiter
dans leurs moindres détails toutes les ins
tallations qui vont y être édifiées.
Nous avons donc décidé à partir de la
semaine prochaine, de publier une. série
d'articles se rapportant au nouveau Parc
des Sports. Nous donnerons une documen
tation aussi fournie que possible sur la fa
çon dont doivent être aménagée le terrain
de football, les pelouses environnantes d’en
traînement, la piste cendrée dont nous
avons parié et qui, nous avons pu le re^
marquer, de même que la piscine, suscite
un grand intérêt.; nous donnerons les ca
ractéristiques du vélodrome, des tennis,
de bowlings, de la salle de culture physi
que, du cinéma sportif, des à-côtés du
Parc des Sports, de ses dépendances, ca
bines, douches, tribunes, etc. Enfin, nous
publierons .es noms des hautes personna
lités composant le Comité d honneur et
d : organisation du Parc des Sports de Bor
deaux-1 escure.
Toutefois ne us croirions manquer à no
tre devoir d'information en omettant d’an*
noncer fi nos lecteurs qu’une réunion à la
quelle assisteront M. le préfet et M. Philip-
part, maire de Bordeaux, doit se tenir mar
di, dans les salons de l’hôtel de ville, en
vue du nouveau Parc des Sports.
e mouvement fédératif
chez les Rugbymen
v
Le Sport sera obligatoire
On vient de distribuer au Sénat le pro
jet de loi sur l’organisation de T « éduca
tion nhysique nationale».
Ce'•que veut le projet, c’est envisager,
dès à présent, « l’obligation de l’enseigne
ment physique ».
Un examen d’aptitudes physiques sera
passé au moment du Conseil de révision.
Un livret individuel d’Education phy
sique sera prescrit pour chaque enfant.
T,es obligations de la loi seront appica-
bles à l’éducation physique de la jeune
fille et de la femme. B . r
Les communes sont tenues de mettre à
la disposition des écoles et autres établis
sements publics d’enseignement situés sur
leur territoire les terrains et locaux né
cessaires à la pratique des sports.
L’ensemble des divers organes d’études
techniques relatives à l’éducation physi
que actuellement existants ou à créer
tant à Paris qu’en province (Collège de
France, chaire ou cours dans les Facultés
de médecine, Ecole des hautes études,
Conservatoire des arts et métiers) consti
tuera l’Institut national d’éducation phy-«
sique Cet Institut aura la personnalité
civile.
Enfin, l’article 15 du projet de loi sou
mis au Sénat a un but essentiellement
pratique. L’impôt, dit-il, ne saurait at
teindre les Sociétés sportives qui n’ont
d’autre rôle que de travailler sans aucun
e«prit de lucre au développement de la
race*
Voici les vœux de la Commission de rugby
du Comité des Pyrénées, qui seront présentés
le 19 juin au Congrès national de rugby de
Lyon :
ÎVlodifications à apporter à l’article « Qualifi
cations » paru dans « Tous les Sports »,
du 18 janvier 1920. DI. 1.
QUALIFICATIONS. — Il n’est délivré par
année et par joueur qu’une seule licence, va
lable du 1er septembre au 30 août suivant.
Chaque année, du 1er juin au 1er septembre,
les joueurs de football rugby peuvent, à leur
gré et sans autorisation, choisir le club pour
lequel ils désirent jouer la saison suivante.
Iis n'ont qu’à signer une des demandes de li
cences qui, sous forme de carnets à souche,
sont mises à la disposition des clubs. Dès
qu’elles seront signées, ces demandes de li
cence devront être envoyées par le Club à la
Commission régionale de rugby, qui tiendra
un registre où seront inscrits par ordre alpha
bétique les noms de'tous les joueurs qualifiés.
La qualification compte à partir du moment
où le nom du joueur est inscrit sur le registre.
Le joueur qui, avant le 1er septembre signe
une demande de licence, pour le Club où il
jouait au rugby la saison précédente, n’a pas
à payer un nouveau droit d’affiliation et n’a
pas à envoyer deux photographies. Il n’aura
qu’à retourner à la Commission régionale son
ancienne licence accompagnée de la somme de
0 fr. 50.
A partir du 1er septembre, le joueur qui a
opté pour un Club ne peut quitter ce Club que
dans un cas de force majeure. Sa demande de
changement de Club doit être envoyée au Co
mité directeur, par l’intermédiaire de la_ Com
mission régionale. Si îa demande du joueur
n'est pas accompagnée d'un avis favorable,
délivré par le Club qu’il quitte, la Commission
régionale se livre aussitôt à une enquête dont
le. résultat sera transmis avec l’avis de cette
Commission régionale au Comité' directeur, qui
devra statuer dans les quinze jours.
Tout joueur qui n’aura pas signé sa deman
de de licence à la date du 1er septembre, sera
qualifié d’office pour le Club auquel il était
qualifié, la saison précédente.
Un joueur démissionné qui n’aurait pas
signé sa demande de licence à la date du 1er
septembre, ne pourra être qualifié que pour
le Club qu’il vient de quitter à condition de
fa.irc une nouvelle demande d’affiliation pour
ce Club.
Tout joueur qui n’est qualifié pour aucun
Club, c’est-à-dire qui n’a pas encore signé
de demande do licence peue la saison sportive j Ville
en cours, peut, à quelque date que ce soit, ' . «
opter pour un Club. Mais lorsqu’il aura signé
sa demnade il r-.e pourra changer de Club qu’a-
prôs autorisation du Comité directeur.
Il reste bien entendu que, conformément à
l’article 118 des règlements généraux de i’U-
nion, un joueur ayant participé à un cham
pionnat pour un Club ne pourra, en aucun cas,
jouer en championnat pour un autre Club,
au cours de la même saison, même si un cas
de force majeure l’obligeait à changer de ré
sidence.
jouer que dans le Club où ils jouaient la sai
son préedente, ou dans un Club de la ville
môme où le régiment est en garnison.
»
& *
« Le football rugby est régi en France par
une Fédération française de football rugby
complètement autonome et indépendante. »
(Adopté à runanimité.)
La Fédération de rugby devient nécessaire,
et ce n’est qu’après une étude approfondie de
la question que les délégués des Clubs des
Pyrénées réunis en assemble génrale le 30
mai, et représentant 50 Clubs de rugby ont
décidé à l’unanimité de faire inscrire ce vœu
à l’ordre du jour du Congrès de rugby de
Lyon.
"ils estiment, en effet, que le rugby doit
avoir son autonomie absolue et que la meilleu
re façon de la réaliser est de créer une Fédé
ration souveraine.
Ils savent fort bien cependant que l’Union
ne peut faire autrement que de reconnaître
l’autonomie du rugby dans son sein. Mais
lorsque tous les sports seront parfaitement
autonomes quel sera le rôle de l’Union, de ses
secrétaires, de son bureau, de son Congrès ?
11 restera une organisation effroyablement
onéreuse qui n’aura plus rieq à faire.
Les délégués du Comité des Pyrénées au
raient voulu que l’Union comprenne cette si
tuation ou. tout au moins, ne tienne son Con
grès qu’àprès celui du rugby afin d’examiner,
s’il n’était pas plus sage de chercher une so
lution dans la transformation de l’Union des
Sociétés en une Union de Fédérations.
11 aurait été possible de créer ainsi un orga
ne central formé de délégués des Fédérations
et de personnalités sportives.
Au lieu de cela, non seulement l’Union con
serve son organisation d’avant-guerre, alors
qu’elle dirigeait effectivement tous les sports,
mais encore elle a accru ses dépenses de telle
façon qu’il lui est impossible d’équilibrer son
budget sans imposer aux Clubs des efforts fi
nanciers exagérés.
Est-ce bien nécessaire pour une organisation
qui n’a plus rien à faire ? et ne vaut-il pas
mieux adopter dès cette année le système de
la Fédération par sport ?
Les représentants du Comité des Pyrénées
au Congrès de Lyon, exposeront la situation.
Ils le feront sans haine, soucieux uniquement
d’assurer la prospérité d’un sport qui leur est
cher.
Le Comité des Pyrénées émet le vœu que
dès la saison prochaine, un des deux mat
ches internationaux qui doivent se jouer en
être choisis que parmi les délégués ou les
suppléants des Comités régionaux, de même
que les membres des Commissions régiona
les ne pourront être choisis que parmi les
délégués des clubs.
Us devront être majeurs et do nationalité
française.
*
* *
La Commission de rugby des Pyrénées
émet le vœu que le siège du Comité directeur
soit fixé en province.
*
* *
La Commission du Comité des Pyrénées
ayant eu connaissance du vœu présenté par
M. Laporte, du Comité de l’Atlantique, sur
le mode de représentation des Commissions
régionales au Comité directeur de rugby, dé
cide de repousser ce vœu et de demander le
maintien du statu-quo. -
Il est facile de se faire idée du danger que
présente ce projet en examinant le tableau
qui suit; on s’aperçoit que le rugby en Fran
ce serait dirigé, non plus par les réglons les
plus florissantes, mais bien par une coalition
de Comités où le rugby existe à peine I
Est-ce là la logique dont parle M. Laporte ?
et ne vaut-il pas mieux laisser la majorité
aux Cômités qui ont les équipes les plus
puissantes et les plus nombreuses ?
M. Laporte dit que les'Comités où le rugby
est à peu près connu « ont droit à la vie ».
Nous n’avons jamais dit le contraire, et
nous avons tous un sentiment sportif assez
élevé pour faire tout notre possible pour ai
der les Comités peu favorisés.
Mais ne serait-il pas illogique, au dernier
point, de ne pas reconnaître à ceux qui le
méritent réellement, le droit d’oceuoer une
place prépondérante dans la direction du
rugby français ?
Comités puissants du Midi
Nombre
Languedoc
Armagnae-Bigorre
Auvergne Z
Charenles
Côte d’Argent
Côte Basque .....
Lyonnais
Pyrénées
Périgord
tie voix
3
2
2
2
3
2
3
4
3
Nombre
de club?
21
12
8
7
24
11
24
44
23
Total ■
24
174
Autres Comités
Alpes
3
17
Atlantique
2
9
Beauce
1
2
Bourgogne
1
5
Bretagne
1.
1
Centre
2
7
Franche-Comté
1
5
Limousin
2
40
Littoral
2
11
Lorraine
4
2
Basse-Normandie
4
2
Haute-Normandie
4
2
Paris
3
16
Picardie
1
2
Touraine
1
4
12 Comités dans lesquels
Il sera facile de « créer »'
une équipe de rugby
12
12
U-- ■-
35
107
174 clubs seraient représentés par 24 voix
alors que 107 clubs de valeur moindre pour
raient avoir 35 voix au Comité directeur.
vmee.
*
• *
Le Comité des Pyrénées émet le vœu que
îe président et le secrétaire général du Co
mité directeur fassent partie de droit avec
voix délibérative de toutes les Commissions.
* -
* *
Les délais de qualifications sont supprimés
et une licence peut être délivrée à un joueor
dès que son nom a paru à l’officiel « Tous
les Sports ». Les quinze jours de résidence
restent, obligatoires.
I,o droit d’affiliation d’un joueur pour un
Club est fixé à 1 franc par joueur.
Le prix de la licence annuelle de rugby est
de 0 fr. 50.
QUALIFICATIONS MILITAIRES. — Le mi
litaire peuf soit continuer à jouer pour le
Club auquel il était qualifié par sa licence
unique au cours de la saison précédente, soit
faire une demande au Comité directeur pour :
obtenir l'autorisation de jouer pour un Club de j
la ville même où son régiment est en garni- :
son (cas de force majeure).
Il reste toujours bien entendu, que si le |
joueur a participé à des championnats pour j
un Club, il ne pourra pas jouer un champion
nat pour un autre Club au cours de la môme
saison.
En aucim cas, une hospitalisation ou une
convalescence ne saurait, pour un militaire,
équivaloir à une résidence, cette dernière étant
toujours le lieu où se trouve son unité.
Le Comité des Pyrénées demande l’appli
cation stricte du règlement sur les qualifica
tions qui est ainsi conçu :
Qualifications D. Annuaire 1913, page 434.
« ... En outre, n’est qualifié pour un match
de cas championnats régionaux que tout
joueur d’équipe 2e, 3e ou 4e n’ayant pas joué
plus d’une fois une partie de championnat
dans une équipe inférieure à celle dont il
fait partie, quand ces matches régionaux se
joueront par poule. Une seule partie jouée
par un équipier le disqualifiera pour les équi
pes inférieures, quand les matches régionaux
sa joueront par éliminatoires.
Pour les championnats interrégionaux les
qualifications seront celles des championnats
régionaux. »
l
QUESTION JOINVILLE
I/appfication du règlement proposé par les
uaiifications militaires résout la question
oinville* puisque ies militaires ne pourront
*
* +
Le Congrès français de rugby se Téunira
chaque armée dans la ville du champion de
France.
*
* *
Les professionnels en d’autres sports pour
ront, sur leur demande, être admis à prati
quer le rugby comme ainaleurs, et il pourra
leur être délivré une licence.
L’autorisation sera donnée par le bureau
du Comité directeur après avis de la Com
mission régionale.
*
* •
Les membres du bureau e4 dés souAtom-
mîssions du Comité directeur ne pourront
Automobile
LE SENAT
A APPROUVÉ LES TAXES NOUVELLES
Ainsi qu’il fallait s’y attendre, le Sénat a
voté sans coup férir les taxes que la Chambre
des députés avait déjà adoptées. A propos de
l'article 98, on accepta même un amendement
de M. Babin-Chevaye qui frappe les canots
automobiles de plaisance des mêmes tarifs
que les voitures, à l’exception des canots d’une
force inférieure à 12 chevaux.
Un droit intérieur de 20 francs par hecto
litre a été établi sur les huiles minérales raf
finées ou lampantes et les essences de pétro
le. Les définitions caractéristiques de ces pro
duits seront celles suivies pour l’application
du tarif douanier aux produits importés de
l’étranger.
Sur proposition de M, Roland, les essences
imposables, mélangées .à l’alcool aux condi
tions fixées par les arrêtés du ministre des
finances, seront exemptées de l’impôt. Cet im
pôt de 20 francs par hectolitre est établi par
l’article J 03 sur les benzols, essences de houil
le pure ou en mélange dans les mêmes condi
tions que pour les essences.
L’article 104 dispose que les achats et im
portations des huiles et essences de pétrole
continueront d’être faits exclusivement par
l’Etat jusqu’au 31 décembre 1920.
Ajoutons que l’article 97 impose le permis
de conduire. Il n’y a là aucune contradiction
avec les dispositions que prévoit le nouveau
Code de la Route, puisque celui-ci n’est en
core qu’en projet.
*
* *
LE GRAND-PRIX D’INDIA NO POLIS
Cette fameuse course qui révèle toujours
les efforts et les prouesses de nos construc
teurs d’automobiles, a eu, cette fois-ci, la vé
ritable malchance qui a poursuivie nos voi
tures françaises.
^ Tout d’abord. Ralph de Palma, qui tenait la
tête avec 12 kilomètres d’avance, faisait pré
voir sa victoire, lorsque soudain sa « Ballot »
s’arrête faute d’essence.
Le mécanicien apporte un bidon d’essence.
De Palma repart, mais prend feu presque im
médiatement. Arrêt, extinction, nouveau dé
part... quatre tours sans incident, mais nou
vel incendie.
Et cette fois, le but est trop près. Quand
de Palma repartait il lui était impossible de
reprendre la place qui lui revenait, la premiè
re ?
Il faut 1’ avouer aussi, courir sur une piste
par un temps de pluie, un Palma, un Chevro
let, un Boyer pouvaient s’en accommoder
parce qu’ils la connaissaient et qu’ils ont cou
ru des centaines de fois à Indianapolis ; mais
quant à nos hommes, Thomas et Chassagne,
ils ont. été évidemment très handicapés.
LE CLASSEMENT
L G. Chevrolet (MUNROE).. 5 h. 40 m. 16 s.
(Moyenne du vainqueur ; 142 k. à l’heure.)
2. Thomas (BALLOT) 5 h. 43 m. 02 s.
3. Miüton (DUESENBERG).. 5 h. 45 m. 43 s.
4. Murphy (DUESENBERG). 5 h. 52 m. 31 s.
5. De Palma (BALLOT) 6 h-05 m. 19 s.
6. Hearne (DUESENBERG).. 6 h. 06 m. 14 s-
7. Chassagne (BALLOT)..... 6 h. 15m. 16s.
8. Joë Thomas (MUNROE)... 6 h- 21 m. 41 s.
9. Boling (RICHARDS).
10. Anderson (REVERE).
IL Muiford (MULFORD).
• m
* *
EST-CE POSSIBLE ?...
• N’avez-vcus pas vu, ces jours-ci, un bolide
couleur orange, en forme de torpille, sur les
divers points de notre ville, et vous ne savez
pas ? Son propriétaire, M. T..., rn’a chuchote
a l’oreille qu’il tenait un pari de deux cent
cinquante louis pour faire du 120 kilomètres
à l’heure sur la plage de Soulac ? Hein ?
Qu’en dites-vous ?... Avis aux amateurs l
* *i .
Vous croyez à une baissé ?
Erreur ! Quand on voit qu’une voiture G...
vaut 20.000 francs, une F... 18.500 francs, à
l’heure actuelle, je ne peux dire qu’une chose,
que l’on verra une nouvelle hausse d’ici fin
juillet.
CARTER.
Gala cycliste
et pédestre
au Stadium
Luguet et Dsibos derrière tandems
Handicap pédestre : 5.000 mètres
La direction du Stadium organise, pour
dimanche prochain 13 juin, à 15"heures, une
épreuve exclusivement régionale.
Je ne saurais Irop louer la direction du
Stadium d’avoir permis, par son geste, à nos
purs de se faire valoir.
LUGUET, DELBOS
ne sont point ces inconnus pour le public
bordelais. Aussi, la perspective d’une lutte
sincère entre deux hommes également con
sciencieux et vaillants, ne peut que donner à
cette épreuve tout le succès qu’elle mérite.
Pour encadrer cette épreuve, la direction a
mis sur pied une épreuve de vitesse, une
course de tandems réservée aur entraîneurs,
et un handicap pédestre.
TOUS LES CRACKS LOCAUX
La présence des Lanusse, Lamaison, des
frères Baylac, Apouey, Laborde, Lescouzô-
res, Magnan, M. Faucher, Moreau, Chadeau,
etc., est un sûr garant du succès, par les
belles empoignades qu'elle va provoquer.
UNE COURSE A PIED
Le handicap pédestre a réuni dix-neuf en
gagés parmi lesquels nous notons ; Laborde
Eloi (champion du S.-0. 1920); Villemiane
(premier des Bordelais au National 1920);
Gamousseigt (vainqueur du handicap premiè
re catégorie) ; Guittard (champion amateur);
Brizon (la révélation de l’année) ; Baudin
(champion du 20e corps); Chamoulleau
(première catégorie); E. Posseu (vainqueur
de Cibot 1905, champion du S.-O. 1909); A.
Ga/.eaux (vainqueur de Saint-André-Bordeaux
indépendants 1912), ete.
Par le nombre et la qualité des engagés,
les records ont besoin de se bien tenir. La
borde, qui part soratclunan, pourrait bien dire
deux mots au record détenu par U. Brin de
puis îe 2 septembre 1907, avec 16’20.
Quoi qu’il en soit, nous aurons du beau
sport et nous espérons, pour cela faire, que
le soleil voudra bien se mettre de la partie.
PRIX DES PLACES
L’orchestre Poulvelarie prêtera son concours
à cette jolie réunion sportive, pour laquelle
le prix des places a été ainsi fixé :
Tribunes, 6 fr. ; promenoir de tribunes, 5
francs; pelouse et populaire, 3 fr. ; militaires,
2 fr.
Ouverture des guichets et portes à 1 h. 39.
-
t-08 OUI
qui détient le record de durée
1 — ■■Cjggfea—
Revue de la semaine
Ootifirmant tes pronostics, sur bicyclette
PaREV, Uantou et Fiquemal «font respective
ment premier et second dans le eirotijc des
Landes girondines. — s~e succès de I épreu
ve. — Un prodige s’est produit, asmanene,
sur la piste du e-arc. — Le Syndicat ues
coureurs parisiens tait faussa route. — La
championnat départemental des 190 kilomè
tres üs demain.
Le cinquième circuit des Landes girondines.
Grand prix Goiilot, qui se derouia, dinianuie,
sur le parcours Capeyron, bamt-Medaru, Laca-
nau, Andernos, Le Juas, Caipeyion et ne s était
pas disputé depuis 1914, n’aura pas eu u his
toire tragique, men organise, pu* ie iwideaux-
V cio-duo, celte épreuve lut favorisée par un
temps idéal. Certes, en certains enuroits, aux
approches du bassiu, vers Ares, puis au re
tour sur Bordeaux, aux environs du Las, les
routes quelque peu deaoneées, se trouvaient
poussiéreuses, mais allés étaient loin d’être
mauvaises.
C’est en partie pour cette raison que la tra
versée des pignadas et des Landes se passa
pour le mieux et que 1 arrivée de la course se
décida au sprint, a 1 avantage ue Caillou, qui
pourrait bien, malgré tout, se taire régler sous
peu de jours tout autant que son allie Pique-
mal, qui termina à une demi-longueur der
rière lui. *
Si j’émets une telle opinion, c’est qu’ayant
suivi l'épreuve en compagnie de mes vieux
amis Passet et Dumoulin, du B.V.C., à bord
d’une confortable 21) HP que pilotait M. Caus-
sèque, président d'honneur du Bordeaux-Velo-
Gliib, j ai pu me rendre compte que les deux
maîtres incontestés ne l’heure dans les cour
ses régionales routières, ont été loin, en cours
de route, d’imposer leur tactique et leur vo
lonté à certains de leurs adversaires.
Samedi, l’opinion generale dans nos milieux
cyclistes était que le circuit se trouverait in
dubitablement couru à Andernos, il n'en fut
rien.
Une fois le virage de Lacanau franchi, co
très mauvais passage ayant occasionné quel
ques chutes, d’ou l'effilochage immanquable
Si vous voulez faire des affaires,
faites de la Publicité .
Fatre de la Publicité, coûte, mais
n’en pas faire, coûte beaucoup > plus
cher .
, tactique WSÊ
bituelle, le lâchage, mais ils trouvèrent dans
le girondin Desbordes, qui fit impression, puis
surtout en Carrère, du Vélo-Club chartronnais,
dont la très belle course est à retenir; enfin,
dans les jeunes débinants Polard et richot, de
la Bastidienne, des adversaires qui ne s’en
laissèrent pas imposer.
Répondant à toutes les tentatives des deux
sabistes, les pourchassant chaque fois avec un
ensemble touchant, ces quatre hommes, tout
au long du circuit, tinrent Cantou et Pique-
mal en échec, qu’une grande connaissance du
lieu et du terrain où se Irouvait placée l’ar
rivée, avantagea sensiblement.
Aussi, est-il permis de se demander si les
nouveaux hors série n’ayant pas eu la chance
de se voir débarrasser en cours de route par-
suite d’accident de machines de certains de
leuTS concurrents, parmi lesquels je citerai La
borde, qui tomba au virage de Lacanau; puis
Perrier, Drouillard et Coiffard, nous n 'tis
sions pas assisté à l’arrivée à une lutte plus
âpre et partant à un résultat ouvrant davanta-
ge le champ pour les épreuves à venir ?
Cantou s’arrêta quelques secondes avant
Mistrès, pour moi, il ne fut ni lâché, ni vie*
time du silex, pas plus qu’il n’eut à satis
faire un besoin urgent, mais j’ai tout lieu de
croire, le vent soufflant nord-sud et le cir
cuit empruntant en ce moment oetto direc-
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