Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-05-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 mai 1920 29 mai 1920
Description : 1920/05/29 (N133). 1920/05/29 (N133).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4558996v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
lie numéro
40
centime»
BORDEAUX, 8, rue Porte-Dijeaax
(Téléphone : I *0
Journal hebdomadaire de tous les Sports
Dit tout oe QU/il sa.it
Sait tout o© Qii’il dit
Six mois
Abonnements | rjn ma
O fr.
1S fr.
Ré
DACTEUR
EN CHEF : HeNRY HOURSIÂNGOU
N° 133 — Samedi 29 Mai 1920
Autour d’une démission
La semaine dernière, j ai adiessc à àl.
(Gaston Vidal, président de i'U.S.F.S. A.,
la lettre suivante : . ç a
s Monsieur !e préside nt de 1 L .o.i .r?.. »,
» Monsieur le président,
» J’ai le devoir de vous remettre ma de-
mission de vice-président du Conseil de
J'U.S.l'.S.A. . _ ,
» 11 ne saurait me convenir, en ellet, cie
conserver ce titre à l’heure où je suis l’ob-
àct, ainsi que le Comité directeur de rugby,
d’attaques passionnées de la part de cer
tains membres — et non des moindres —
de ce Conseil, qui, par ailleurs met le Co
mité directeur du rugby que j’ai l’honneur
de présider, en présence du fait accompli
<1, par une manœuvre brusquée, lui inter
dit. cie faire cntcnche au Congrès de
F Union une parole que d’aucuns trouvent
sans doute gênante. . r
„ Veuillez croire, Monsieur le president,
là l’assurance de mes sentiments chstin-
{ v lKéS*
,, H. Hoursiangou. »
En publiant cette lettre, notre excellent
confrère l'Auto, la fait suivre d un petit
commentaire :
« Cette énergique riposte aux. attaques
idemt a été l’objet le président du Comité
directeur du rugby, écrit-il, apparaissait
comme inévitable. , ,
» L’Union, par scs maladresses répétées,
aura tout fait pour précipiter les événe
ments. »
Oui, elle aura tout fait cL avec cette lé
gèreté* de touche qu’on lui a reconnue de
Tout temps et que personne ne songe à
lui disputer. .
Je ne pouvais décemment continuer a
figurer meme nominalement au bureau de
l’Union d’où est partie cette sournoise of
fensive contre le Comité directeur et con
tre moi, certainement en vertu du prin
cipe de l’autonomie proclamé sacro-sainte
par les pontifes de Rossini-Street et qu ils
respectent de la façon singulière que vous
savez. . t
D’autre part, il ne m’était, pas possible
de paraître m’associer meme indirectement
au « coup du Congrès » préparé et exécuté
de mains de maîtres par les frères Jacques
et les sous FallevranJ de la politioaille
(unioniste.
Le Comité directeur du rugby a proteste
contre cette « mise en boîte » des rugby-
anen, il a demandé à l’Union de reculer la
idate de son Congrès, pour le mettre en
mesure d’étudier et de présenter à oc Con
grès les vœux de ses Commissions régio
nales et les siens propres. Que croyez-vous
qu’ait répondu l’Union ?
Simplement ceci : « Le Bureau soucieux
S’appliquer strictement comme il l’a tou-
ijjours fait (sic) îles décisions du dernier
Congrès de l’Union;
» Considérant qu’il convient, en effet,
qu’à la date du 29 mai, les nouveaux sta
tuts de l’Union, modifiés sur les directions
données par le dernier Congres soient de
finitivement fixés, afin de donner aux Con
grès particuliers des sports la compétence
et l’autorité qui leur est nécessaire pour
travailler utilement ;
» Décide de maintenir au 29 niai, la réu
nion du Congrès de l’Union. »
Vous avez bien lu, n’est-ce pas, le bu
reau de l’Union a toujours appliqué les dé
cisions du Congrès de 1919.
Voyons un peu. Il est prescrit au Con
seil de l’Union de se réunir au moins une
fois par trimestre.
Or, la première réunion du Conseil s’est
(tenue le 28 février 1920, c’est-à-dire, sept
inois après.
C’est ce que ces messieurs appellent ap
pliquer strictement les décisions du Con
grès.
Il y avait quelque chose d urgent à li
quider : l’homologation des statuts de l’au-
jtonomie des sports par le Conseil d’Etat.
En s’y prenant dès le 29 juillet 1919,
date du Congrès où cette autonomie fut
décidée, les statuts étaient mis sur pied,
yotés par le Conseil et ensuite par ras
semblée générale de l’Union — puisqu’on
a le droit d’en provoquer, chaque fois qu’il
y a urgence — et le Conseil d’Etat pou
vait le valider avant la fin de l’année.
Au lieu de cela, nous voyons que dix
mois après le Congrès, le statut de l’auto
nomie n’a même pas été soumis à la dis
cussion de l'assemblée générale.
Mieux encore. Ledit statut est présenté
ciu Conseil d’Etat trois mois avant d’avoir
été approuvé par l’assemblée générale, de
sotte qu’il est impossible, le 29 mai, d’y
introduire, si le besoin s’en faisait sentir,
lia moindre modification.
Ce n’est pas tout. L’Union invoque ce
fameux statut de l’autonomie pour avan
cer la date dp son Congrès, car elle a dé
couvert que sa connaissance donnera aux
Congrès particuliers des sports la compé
tence et l’autorité nécessaires (rcsicj ; eom-
m; si ses sports-là, ne le connaissaient pas
ce statut de l’autonomie, puisque c’est en
S’appuyant sur lui, qu’ils gèrent leurs pro
pres intérêts depuis août 1919 ü!
Qui donc les frères Jacques de l’Union
)cspèrent-ils tromper ?
Il y a un fait indéniable. L’Union a violé
les décisions du Congrès en ne réunissant
pas le Conseil au moins une fois par tri
mestre. Far contre-coup, elle a retardé —
par calcul sûrement — la reconnaissance
du statut de l’autonomie par le Conseil
d’Etat; en avançant la date de son Con
grès, elle foule aux pieds les droits les plus
élémentaires du rugby, elle lui interdit d’y
présenter autre chose que des doléances
et des protestations pour le traitement in
digne qui lui est infligé.
Enfin, lorsque le président de F U.S.F.
S. A. ose affirmer dans une circulaire
envoyée à toutes les Commissions régio- j
nalcs « que l’acceptation des statuts offi- j
ciels par le Conseil d’Etat est désormais
assurée » il abuse de la crédulité de ses
administrés. Il sait parfaitement, comme
nous le savons tous, que le Comité direc
teur de rugby n’aura pas la libre gestion
de ses finances : C’est VU.S.F.S.A, qui
les administrera
Voilà ce qu’ils appellent, rue Rossini,
l’autonomie des sports !
Je pose alors les questions suivantes :
Pourquoi le Bureau n’a-t-il pas réuni
trimestriellement le Conseil, conformément
aux règlements ?
Pourquoi a-t-on usé de moyens dilatoires
en ce qui touche la reconnaissance de l’au-
tenomie par le Conseil d’Etat ?
De quel droit baillonne-t-on le rugby au
Congrès de l’Union ?
Pourquoi le président de l’U.S.F.S.A.
affirme-t-il des choses qu’il sait inexactes?
Et finalement : Qui est responsable de
tout ce gâchis ?
Henry HOURSIANGOU .
Le Congrès
de rugby
UN AVIS AUX CLUBS
Il a été décidé que le prochain Congrès d©
rugby se tiendra à Lyon le samedi, 19 juin
19:20.* La vérification des pouvoirs aura lieu
à partir de 10 heures du matin; la séance
commencera à 14 heures précises.
Le Comité directeur rappelle que, seuls, les
Clubs ayant effectivement participé aux
championnats de la saison 1919-1920, et étaim
en possession du reçu de l’Union de leur co
tisation et de leur abonnement de l’année
courante, peuvent prendre part aux travaux
du Congrès de rugby de Lyon.
En conséquence, chaque Comité régional
est prié d’envoyer sans retard au Comité di
recteur la liste des Clubs de leur région pra
tiquant le rugby, et de donner pour chacun
d’eux le résultat d’une rencontre de cham
pionnat joué au cours de la saison écoulèo.
Nous donnons ci-dessous les premiers vœux
parvenus au Comité directeur du rugby.
Vœu du Comité du Languedoc. — Le Co
mité du Languedoc, étant donné ;
« Que îe Comité d’Armagnac-Bigorre est
favorisé pour l’accession aux éliminatoires du
championnat de France,
» Que son champion arrive aisément en
forme au moment des éliminatoires alors que
les champions des autres Comités ont déjà
eu de rudes assauts à subir et sont en ha
leine depuis novembre.
» Que le Comité d’Armagnac-Bigorre ne
pratique que le rugby.
» Demande au Comité directeur de présen
ter à 1”U.S.F.S.A. un vœu tendant à Ja mo
dification territoriale de ce Comité, soit en
lui rattachant Saint-Gaudens et Pau, soit
en lui rattachant toute autre région, de fa
çon à mettre sur pied d’égalité les champions
de tous les Comités ».
Co vœu sera transmis au prochain Congrès
de l’Union. -
Vœu du Comité de i’Atlantique, relatif à
la représentation des Comités régionaux.
L’actuel mode de représentation des Comi
tés régionaux du Comité directeur de rugby,
avec un nombre do voix exactement égal à
celui des Clubs engagés dans le champion
nat de cette région, doit avoir vécu.
Nous 11 e contestons pas le principe d’une
représentation proportionnée à l’importance
do la région, mais bien les modalités de son
application présente.
L’expérience d’une saison a prouvé com
bien la différence d’influence entre région
rendait, pour les moins prospères d’entre
el'es, la défense do leurs droits quasi impos-
sible.
Ces dernières, cependant,, ont droit à la
vio; leur faiblesse même veut qu’elles soient
protégées. Tout en donnant aux régions pros
pères une voix plus forta qu’aux autres, nous
voudrions en laisser à celles-ci une suffisan
te pour la déferiso de leurs intérêts. C’est
pourquoi nous vous présentons le projet sui
vant que nous serions heureux do voir ré
glementer la représentation des Commissions
régionales ail Comité directeur, dès la saison
prochaine.
Comités ayant moins de cinq Clubs engagés
dans le championnat : 1 voix.
Comités avant moins de G à 15 Clubs enga
gés dans le championnat : 2 voix.
Comités ayant moins do 16 h 30 Clubs en
gagés dans le championnat : 3 voix.
Comité ayant plus de 30 «Clubs dans le
championnat : 4 voix.
Vœu du Comité de Lorraine. — Une équi
pe de football rugby disputant un champion
nat ne pourra comprendre :
a) Plus de trois étrangers do même natio
nalité (le Royaume fini de Grande-Bretagne
ne formant qu’un© seule nation).
b) Plus de quatre étrangers représentant
litre eux au moins trois nationalités diffe
rentes.
Tout étranger engagé volontaire dans les
rangs do l’armée française pendant la guer-
re ; pourra se faire délivrer une licence fran
çaise.
UN SPORT NOUVEAU
Les cliampions français ci© Ioo2c©
'tk bremier concouts de Minettes
K ;
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j.y.y.vX.>>y - ■ > y.; 1 -. . : . >
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Fn haut, au centre : Georges Carpentier (mi-lcurds); en tournant à droite : Paul Hams (lourds), Juliard (mouches), Char
les Ledoux (bantams), Louis de Ponthieu (plumes), Georges Papin (légers), Francis Charles (welters) et Balzac (moyens).
De Ponthieu, qui figure au glorieux palmarès ci-dessus, a été amputé de l’avant-bras gauche à la suite d’un empoisonnement du
sang. Carpentier, Ledoux et die Ponthieu sont également Champions d’Europe. ci. Sporting
Les ponts sont rompus
La gaffe est. faite I «.
Le Comité directeur de rugby, inquiet de |
voir que le Congrès de TU.S.F.S.A. était fixé
au 29 mai, c'est-à-dire bien avant les Congrès
des différents Comités directeurs de l’Union,
fut unanime pour adresser l’ordre du jour sui
vant au président de l’U.S.F.S.A., M. Vidal :
« Le Comité directeur de rugby se trouvant
dans l'impossibilité matérielle, faute de temps,
d’étudier et de présenter les propositions de ses
Commissions régionales au Congrès de l’U.S.
F-S.A. émet le vœu que ce Congrès se réunisse
après celui des Sociétés de rugby, qui aura
lieu le 19 juin.
» D’ores et déjà, le Comité directeur de rug
by fait toutes réserves sur les décisions qui
pourraient être prises au cours de. la séance
du 29 mai 1920, si cette date était maintenue.»
Les membres du Comité directeur de rugby
espéraient que le bureau" de l’Union se rallie
rait à ce vœu plein de sagesse et de bon sens et
reporterait son Congrès après celui des Co-
mités directeurs. C’étàU mal le connaître. Le
bureau de l’U.S.F.S.A., dans sa séance de mer
credi 19 mai, n’a pas pris en considération le
vœu du G.D. de rugby et passant outre, main
tint son Congrès au 29 mai et adopta un ordre
du jour de son président, M. Vidal, ordre du
jour qui fut immédiatement adressé par M. J.
Genel, secrétaire' général, à tous les Comités
directeurs, les Comités régionaux et très pro
bablement, à tous les clubs.
Voici l'extrait du procès-verbal de celte
séance du bureau de l’Union, qui donne l’ordre
du jour en question :
« Présidence de M. Gaston Vidal.
» Présents : MM. Paul Champ, Gollçt, J.-A.
Bernard, J. Genet, Guillaume de Sàint-Cyr,
André Glarner, J.-É.-P. Maxwell, J. Frôrejac-
ques, II. G fin.
» Excusés : MM. Gh. Brc-nnus, Fernand Gi-
nesle, Marcel Dclarbre, Ch. Ilcmcry.
» Le Comité directeur do rugby demandant
un changement de date, ccttc première ques
tion est examinée.
» Après avoir entendu MM. Maxwell, Glar
ner, Vidal, M. Collet dépose l’ordre du jour
suivant, qui est adopté à mains levées ;
« Après avoir pris connaissance d’un vœu du
Comité directeur de rugby, tendant à ne réu
nir le Congrès de l’Union fixé au 29 mai, qu'a-
près îe Congrès do rugby qui doit se réunir à
Lyon le 19 juin.
» Le bureau soucieux d’appliquer stricte
ment comme il l’a toujours fait les décisions
du dernier Congrès de, l’Union;
» Considérant qu’il convient en effet qu’à la
date du 29 mai, les nouveaux statuts de l'Union,
modifiés sur les directions données par le der
nier Congrès soient définitivement fixés, afin
de donner aux Congrès particuliers des sports
la compétence et l’autorité qui leur est néces
saire pour travailler utilement.
» Décide de maintenir au 29 mai la réunion
du Congrès de l’Union. »
Et voilà ! Le bureau de l’Union refuse de
donner satisfaction au C. D. de rugby, et aus
sitôt, s’écartant du sujet, il adopte i’ordre du
jour Vidal qui est une protestation contre une
soi-disant campagne de presse — voyez
T « Auto » et 1’ « Athlète » — ^ dit se trouver
profondément peiné par les calomnies immé
ritées auxquelles il n’a jamais voulu répondre
avant le .Congrès et passe à l’ordre du jour.
On ne peut pas mieux se moquer des gens I
Sachez bien, Messieurs du bureau du Conseil
de l’Union, que ce sont vos actes, votre man
que tact et de justice, vos indécisions, vos ma
nœuvres maladroites, —- cet ordre du jour en
est encore une — en un mot, votre politique
mesquine qui s’est attiré les cinglants articles
de l’honorable M. Henry Desgrange, directeur
de 1’ » Auto », et de notre directeur Henrv
Hoursiangou.
Quant aux calomnies imméritées émanant
d’une campagne de presse, c’est à certains
membres du bureau du Conseil faisant les frè
res Jacques que cet ordre du jour aurait dû
verbalement être adressé.
N’est-ce pas ces frères Jacques qui com
mencèrent leurs attaques maladroites dès la
formation du C.D. de rugby ? Et cela dura près
d ’un an 1 Le bureau de l’Union et son prési
dent n asMsierent-ils pas, Heureux et satisfaits,
au travail maladroit et peu sportif des frères
Jacques ? Le silence de ceux qui dirigent nous
fait croire que les frères Jacques marchaient
aux ordres.
En tout cas, noys constatons que cette guer-
I.JP« ae gueriUos a porté on coup mortd au bu
reau de l’Union. Les événements nous donne
ront raison.
A ajouter à tout cela le travail de taupe fait
par le bureau de l’Union contre l’autonomie :
le Conseil d’Etat ne reconnaît que l’U.S.F.S.A.
en ce qui concerne la question financière. Cet
te décision est-elle venue toute seule ?
Le bureau de l'Union n'a-t-il pas la préten
tion de contrôler les finances du Comité di
recteur de rugby ? Diverses personnalités du
bureau de l’Union ne vont-elles pas jusqu’à
affirmer que les finances du G. D. de rugby ont
été dilapidées ? La présidence de3 banqayits
internationaux ne fut-elle pas mise en dis
cussion par le président de l’Union T Le pré
sident de l’Union ne menaça-t-il pas un jour
le C. D. de rugby de passer outre sa décision
et de prendre sur lui-même l’affectation des
rugbymen militaires de Joinville ?
Le déplacement de Dublin ne fut-il pas l’ob
jet de discussions vexatoires de la part du bu
reau de l'Union ? La campagne de délation ac
complie par des membres dudit bureau contre
certaines personnalités- du Comité directeur de
rugby, le voyage de M. Magnanou dans le Mi
di, accompli récemment ? Et nous en passons !
C’est ainsi que ces messieurs comprennent
l’autonomie ! Allons plus loin. Il nous semble
que le bureau de TUnion, chargé surtout des
rapports entre les différents Comités directeurs
et les pouvoirs publics devrait être composé
des bureaux ou des principales personnalités
des Comités directeurs; ainsi conçu, le bureau
de l’Union serait l’émanation même des Comi
tés directeurs.
Au contraire, à côté d’honorables personna
lités frétillent des quidams membres qui sc
distinguent surtout, par leur jalousie, leurs cri-
tjques injustes et déplacées, qu’ils distribuent
à tout instant à certains de leurs honorables
collègues du bureau de TUnion ainsi qu’à de
non moins honorables membres de plusieurs
Comités directeurs.
Pour résumer, M. Vidal a tort de laisser aller
cette politique de délation qui jette la pertur
bation, le découragement et la crainte dans les
Comités directeurs. Le lawn-tennis est, lui
aus^i, sur des charbons ardents. L’ordre du
jour adopté et le rejet du vœu du C. D. de rug
by no sont pas pour apaiser ces craintes; ce
qui nous oblige à dire en toute sincérité au jeu
ne M. Vidal, président de l’U.S.F.S A., que la
barrière est rompue et que le Football rugby,
le sport le plus important et qui fait l’honneur
la gloire et surtout la force de TUnion des So
ciétés françaises de sports athlétiques, ne s’a
baissera pas, ne subira plus aucune humiliation
de la part du bureau de l’Union. Il cherche
ra la tranquillité qui lui donnera force, gran
deur et prospérité, en somme, toutes les ga
ranties, en se transformant en Fédération fran
çaise de football rugby.
Voilà l’œuvre certaine du prochain Congrès
de Lyon. Voilà ce qu’aura voulu le bureau de
TUnion, dont la politique néfaste et maladroite
va entraîner la création d’autres Fédérations,
notamment celles de natation et d'athlétisme,
çt, logiquement, la fin de l’U.S.F.S.A.
VERITAS.
ESCRIME
Concours interscolaire des Lycées et collèges
de l’Académie de Bordeaux
Celte manifestation, organisée par la So
ciété d’encouragement à l’escrime de ïa Gi
ronde, qui n’avait pas eu lieu depuis 1914, a
repris cette année et nous a montré l’hon
neur et le goût qu’ont pour ce sport les élè
ves de nos établissements scolaires.'
Le jury était présidé par M. Cailhava, vice-
président de la Société d’encouragement, au
quel s’étaient joints MM. Bézian et Magne.
Voici les résultats ;
Seniors. — Lu* prix, MM. Piquemal, mé
daille de vermen; 2e prix, M. Mays, médaille
d'argent; 3e prix, M. Magnaux, médaille de
bronze; Ire mention, M. Blazy; 2e mention,
M. Duffo; prix spécial des belles armes, M.
Blazy, tous du lycée de Bordeaux.
Prix spécial des belles armes : M. Blazy.
Juniors. — 1er prix M. Gazounaud, du "ly
cée de Bordeaux, médaille de vermeil; 2e
prix, M. Delmas, du lycée de Bordeaux, mé
daille d’argent; 3e prix, M. Dubourg, du lycée
de Bordeaux, médaille de bronze; ire mention,
M. Parlol, du lycée do Bayonne; 2e mention,
M. Bloch, due lycée de Bayonne ; prix spé
cial des belles armes, M, Pelmas, du lycée de
Bordeaux,
Tablettes du grincheux
Mon
soir ;
ami le Trocquer me disait mardi
bien
Vraiment Deschanel n'est pas chic ...
Comment , pas chic ? On a pourtant
dit qu'il était en pyjama ...
— Il s'agit bien de pyjama , poursuivit
Le Trocquer... Non, mais je ne comprends
pas encore comment un homme de cet âge
peut être aussi excentrique...
— Vous êtes bon, vous ! Si vous croyez
qu'il a voulu faire un tour de force...
— J'en suis persuadé.
— Dites qu'il l'a fait exprès...
— Je vous assure, poursuivit Le Troc-
quer, qu'il l'avait fait exprès...
— ! ! !
— Ainsi, malheureux que vous êtes,
vous avez déglutiné , puis avalé, puis digé
ré les récits du poseur , du commandant,
du journaliste...
— Parfaitement ! Drouot a parlé égale
ment...
— Et vous n'avez pas senti tout ce qu'il
y avait d'invraisemblable dans le récit du
valet de chambre ?
— Oh ! d'invraisemblable ! Comme
vous y allez ! Après tout, le fait de passer
par la portière d'un wagon est banal.
C'est arrivé à des gens très bien...
— La vérité est plus simple. Elle est
pins effrayante aussi... Voici . Deschanel
est opposé à ta nationalisation des che
mins de fer... Or, j'ai déposé sur le bu
reau de la Chambre un projet de natio
nalisation. Vous me suivez ?..
— Oui... Oui...
— Depuis ce jour, Deschanel, redoutant
une victoire cherche à me faire sauter. .
— Et pour cela il « saute » lui-même ..
— Taisez-vous... Afin de me couvrir de
ridicule... afin de discréditer les efforts
que j'ai faits pour que les trains circulent
il résolut de...
Il résolut ?
Il résolut de prouver au monde que l'on
peut arriver à Montbrison à pied avant
le train de Paris.
— Ah ! bah...
— Naturellement J il ne pouvait réaliser
ce projet depuis Paris... Il ne pouvait
pas ■, non plus, quitter le train pendant un
arrêt ..Alors il l'a quitté la nuit, en marche.
— C'est, très simple. Et peut-on savoir
de qui est cette version ?
— De Drouot, qui m'est tout acquis.
— Et comment im même .connaissait-il
le projet du président ?
— Parce que Deschanel lui avait de
mandé de garder le secret de sa perfor-
mance jusqu'à l'arrivée à Montbrison !
— Et alors, Deschanel n'a rien prouvé ?
— Si, il a prouvé que lorsqu'on saute
d'un train qui marche normalement, on
doit normalement se casser la gueule...
André ALLEMENT.
Le Challenge
Saint-Marc et Barres
Au Jard-flflérignac (terrain de la VCe challenge devait se disputer diman
che au Stadiura; le terrain avait été pro
mis aux étudiants depuis déjà longtemps.
Au dernier moment, ils ont été avisés que
le « ground » n’était plus disponible en
raison de la course cycliste qui était fixée
à cette même date sur le vélodrome (car
le directeur du Stadium ne se contente pas
de posséder un champ de football non ré
glementaire; il a également une piste en
tourée de tribunes payantes).
Donc, le directeur, qui jouissait — on
ne sait pourquoi — d’une belle popularité
dans le monde universitaire, a manqué à
scs promesses; il a préféré être un homme
d affaires qu’un sportif; déplorons-le avec
les dirigeants du B.E.C. qui nous ont mani
festé leur vive indignation.
Cette mise au point préalable maintenant
faite, revenons à notre challenge- Il est
détenu, depuis 1904 , par le Bordeaux-Etu
diants-Club; une fois seulement, un club
de Paris vint se l’adjuger, mais le bronze
ne quitta pas, malgré tout, le local de la
rue du Maréchal-Jofïre.
Cette année, la liste des Sociétés enga
gées est assez longue et la valeur de leurs
athlètes nous promet une lutte palpitante.
Voici les clubs dont les engagements sont
parvenus :
1 . Bordeaux-Etudiants-Club.
2 . Club athlétique béglais (Ire et 2 e ca
tégories). ;
3 . Cercle athlétique bordelais (2e caté
gorie). ;
4 . Bordeaux Olympique ( 2 e catégorie).
5 . Sporting athlétique bordelais (Ire et
2e catégories). ’ *
6. Austerlitz-Sports ( 2 e catégorie).
7 Section burdigalienne (Ire et 2 e ca
tégories) .
à. Stade bordelais (Ire et 2 e catégories).
9 . Association sportive du Midi (Ire et
2e catégories).
Les épreuves comprennent : le 100 mè
tres, le 400 , le 1 . 500 , le 110 mètres haies, lo
saut en longueur, le disque et un relais.
UN PRONOSTIC
Malgré la grande estime que j’ai pour les
béeeistes, je ne puis en faire mes favoris;
je ne les crois pas capables de conserver
le challenge qu’ils détiennent depuis seize
ans. Le Stade bordelais m’apparaît comme
le vainqueur probable, suivi, dans le clas
sement, par la Section burdigalienne et
le B.E.C.
Edmond LETIUBUN.
N.-B. — Cette belle manifestation spor
tive se déroulera au Jard-Mérignac, sur le
magnifique terrain de la V.G.A.M., sponta
nément mis à la disposition des étudiants
par les aimables dirigeants de cette So
ciété.
CYCLISME
Revue de la semaine
Le circuit des Landes girondines, grand prix
GoilDt, se disputera le 6 juin. — Les Socié
tés uvéfistes de la Gironde monten? une
amicale, — A Lyon. - Le circuit de Pro
vence. — Tour dMtaiie, Tour de Belgique.
— Le championnat de France amateurs.
Après six ans d’arrêt, le >- ; rœut des Landes
girondines va se recourir
Quoique cette épreuve, chère au père Goil-
lot, le sympathique sportsman de Capeyron,
n’ait jamais eu besoin, avant la guerre, d’une
grande publicité pour réussir, j’ostime qu’il
est grand temps d’en parler, huit jours à pei
ne nous séparant de sa réalisation.
Partant de Capeyron, rejoignant la route de
l’Océan au Grand Louis, passant ensuite par
Saint-Médard, Salaunes, Sainte-Hélène, Làca-
nau-Ville, empruntant alors le tronçon de la
route de la Côte d’Argent menant à Mistres,
au P orge, à Lège et And er nos; ce circuit, qui
comprend environ 105 kilomètres de parcours
effectif, revient à son point de départ, par le
Las, Saint-Jean-d’Illac, Jean Maiüet.te et Mé-
rignac.
C’est donc toute la partie boisée ou cou
verte de Land.es, située à l’ouest de Bordeaux,
que vont, le 6 juin, parcourir nos coureurs,
soit en réalité une bonne partie de nos Lan
des girondines; de là, l’appellation justifiée
de ce populaire circuit.
Ceci posé, voyons quels sont les coureurs
qui vont pouvoir y prendre le départ.
Toujours hypnotisé par cette idée fixe, que
sans clubs, sans Sociétés possédant des droits
et une force indiscutée la renaissance du
sport cycliste serait, vouée à un échec cer
tain, le Bordeaux-Vélr-Club, qui assume com
me autrefois l’organisation de l’épreuve, a
décidé que seuls les coureurs de première,
deuxième catégorie et débutants, licenciés
amateurs au titre d’une Société, pourraient
seuls participer au circuit. Cette réglementa
tion implique donc l’exclusion pure et simple
des coureurs individuels, pour lesquels, la
difficulté, qui, j'en suis certain, se représen
tera à l’avenir, peut-être aplanie par leur
entrée immédiate dans une Société, puis des
prof, enfin naturellement des hors séries.
Un mot encore au sujet de ce circuit pour
avertir le lecteur qu’il trouvera par ailleurs,
à la suite de cette chronique, dans la rubri
que cycliste les renseignements concernant
les engagements, enfin la liste des prix.
*
* *
D’excellents esprits, animés envers l’Union
vélocipédique de France des meilleures in
tentions, mais désirant sous son égide, par
la légalité, préparer l’avenir et créer un lien
étroit entre les clubs, ont décidé dernièrement
la formation d’une amicale des Sociétés uvé
fistes de la Gironde.
En cette circonstance, il faut, je le répète,
dire encore et bien haut, pour couper court
aux inquiétudes que quelques esprits timorés
et chagrins pourraient avoir à l’annonce de
cette création, que l’A.S.U.G., assujettie res
pectueusement à TU.V.F., n’est pas* une ma
chine de guerre contre l’U.V.F., mais bien
une association de sportsmen sincères qui,
voulant préparer entre eux du bon travail,
veilleront autant, que possible à ce qu’aucu-
DES SOUVERAINS MODERNES
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centime»
BORDEAUX, 8, rue Porte-Dijeaax
(Téléphone : I *0
Journal hebdomadaire de tous les Sports
Dit tout oe QU/il sa.it
Sait tout o© Qii’il dit
Six mois
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O fr.
1S fr.
Ré
DACTEUR
EN CHEF : HeNRY HOURSIÂNGOU
N° 133 — Samedi 29 Mai 1920
Autour d’une démission
La semaine dernière, j ai adiessc à àl.
(Gaston Vidal, président de i'U.S.F.S. A.,
la lettre suivante : . ç a
s Monsieur !e préside nt de 1 L .o.i .r?.. »,
» Monsieur le président,
» J’ai le devoir de vous remettre ma de-
mission de vice-président du Conseil de
J'U.S.l'.S.A. . _ ,
» 11 ne saurait me convenir, en ellet, cie
conserver ce titre à l’heure où je suis l’ob-
àct, ainsi que le Comité directeur de rugby,
d’attaques passionnées de la part de cer
tains membres — et non des moindres —
de ce Conseil, qui, par ailleurs met le Co
mité directeur du rugby que j’ai l’honneur
de présider, en présence du fait accompli
<1, par une manœuvre brusquée, lui inter
dit. cie faire cntcnche au Congrès de
F Union une parole que d’aucuns trouvent
sans doute gênante. . r
„ Veuillez croire, Monsieur le president,
là l’assurance de mes sentiments chstin-
{ v lKéS*
,, H. Hoursiangou. »
En publiant cette lettre, notre excellent
confrère l'Auto, la fait suivre d un petit
commentaire :
« Cette énergique riposte aux. attaques
idemt a été l’objet le président du Comité
directeur du rugby, écrit-il, apparaissait
comme inévitable. , ,
» L’Union, par scs maladresses répétées,
aura tout fait pour précipiter les événe
ments. »
Oui, elle aura tout fait cL avec cette lé
gèreté* de touche qu’on lui a reconnue de
Tout temps et que personne ne songe à
lui disputer. .
Je ne pouvais décemment continuer a
figurer meme nominalement au bureau de
l’Union d’où est partie cette sournoise of
fensive contre le Comité directeur et con
tre moi, certainement en vertu du prin
cipe de l’autonomie proclamé sacro-sainte
par les pontifes de Rossini-Street et qu ils
respectent de la façon singulière que vous
savez. . t
D’autre part, il ne m’était, pas possible
de paraître m’associer meme indirectement
au « coup du Congrès » préparé et exécuté
de mains de maîtres par les frères Jacques
et les sous FallevranJ de la politioaille
(unioniste.
Le Comité directeur du rugby a proteste
contre cette « mise en boîte » des rugby-
anen, il a demandé à l’Union de reculer la
idate de son Congrès, pour le mettre en
mesure d’étudier et de présenter à oc Con
grès les vœux de ses Commissions régio
nales et les siens propres. Que croyez-vous
qu’ait répondu l’Union ?
Simplement ceci : « Le Bureau soucieux
S’appliquer strictement comme il l’a tou-
ijjours fait (sic) îles décisions du dernier
Congrès de l’Union;
» Considérant qu’il convient, en effet,
qu’à la date du 29 mai, les nouveaux sta
tuts de l’Union, modifiés sur les directions
données par le dernier Congres soient de
finitivement fixés, afin de donner aux Con
grès particuliers des sports la compétence
et l’autorité qui leur est nécessaire pour
travailler utilement ;
» Décide de maintenir au 29 niai, la réu
nion du Congrès de l’Union. »
Vous avez bien lu, n’est-ce pas, le bu
reau de l’Union a toujours appliqué les dé
cisions du Congrès de 1919.
Voyons un peu. Il est prescrit au Con
seil de l’Union de se réunir au moins une
fois par trimestre.
Or, la première réunion du Conseil s’est
(tenue le 28 février 1920, c’est-à-dire, sept
inois après.
C’est ce que ces messieurs appellent ap
pliquer strictement les décisions du Con
grès.
Il y avait quelque chose d urgent à li
quider : l’homologation des statuts de l’au-
jtonomie des sports par le Conseil d’Etat.
En s’y prenant dès le 29 juillet 1919,
date du Congrès où cette autonomie fut
décidée, les statuts étaient mis sur pied,
yotés par le Conseil et ensuite par ras
semblée générale de l’Union — puisqu’on
a le droit d’en provoquer, chaque fois qu’il
y a urgence — et le Conseil d’Etat pou
vait le valider avant la fin de l’année.
Au lieu de cela, nous voyons que dix
mois après le Congrès, le statut de l’auto
nomie n’a même pas été soumis à la dis
cussion de l'assemblée générale.
Mieux encore. Ledit statut est présenté
ciu Conseil d’Etat trois mois avant d’avoir
été approuvé par l’assemblée générale, de
sotte qu’il est impossible, le 29 mai, d’y
introduire, si le besoin s’en faisait sentir,
lia moindre modification.
Ce n’est pas tout. L’Union invoque ce
fameux statut de l’autonomie pour avan
cer la date dp son Congrès, car elle a dé
couvert que sa connaissance donnera aux
Congrès particuliers des sports la compé
tence et l’autorité nécessaires (rcsicj ; eom-
m; si ses sports-là, ne le connaissaient pas
ce statut de l’autonomie, puisque c’est en
S’appuyant sur lui, qu’ils gèrent leurs pro
pres intérêts depuis août 1919 ü!
Qui donc les frères Jacques de l’Union
)cspèrent-ils tromper ?
Il y a un fait indéniable. L’Union a violé
les décisions du Congrès en ne réunissant
pas le Conseil au moins une fois par tri
mestre. Far contre-coup, elle a retardé —
par calcul sûrement — la reconnaissance
du statut de l’autonomie par le Conseil
d’Etat; en avançant la date de son Con
grès, elle foule aux pieds les droits les plus
élémentaires du rugby, elle lui interdit d’y
présenter autre chose que des doléances
et des protestations pour le traitement in
digne qui lui est infligé.
Enfin, lorsque le président de F U.S.F.
S. A. ose affirmer dans une circulaire
envoyée à toutes les Commissions régio- j
nalcs « que l’acceptation des statuts offi- j
ciels par le Conseil d’Etat est désormais
assurée » il abuse de la crédulité de ses
administrés. Il sait parfaitement, comme
nous le savons tous, que le Comité direc
teur de rugby n’aura pas la libre gestion
de ses finances : C’est VU.S.F.S.A, qui
les administrera
Voilà ce qu’ils appellent, rue Rossini,
l’autonomie des sports !
Je pose alors les questions suivantes :
Pourquoi le Bureau n’a-t-il pas réuni
trimestriellement le Conseil, conformément
aux règlements ?
Pourquoi a-t-on usé de moyens dilatoires
en ce qui touche la reconnaissance de l’au-
tenomie par le Conseil d’Etat ?
De quel droit baillonne-t-on le rugby au
Congrès de l’Union ?
Pourquoi le président de l’U.S.F.S.A.
affirme-t-il des choses qu’il sait inexactes?
Et finalement : Qui est responsable de
tout ce gâchis ?
Henry HOURSIANGOU .
Le Congrès
de rugby
UN AVIS AUX CLUBS
Il a été décidé que le prochain Congrès d©
rugby se tiendra à Lyon le samedi, 19 juin
19:20.* La vérification des pouvoirs aura lieu
à partir de 10 heures du matin; la séance
commencera à 14 heures précises.
Le Comité directeur rappelle que, seuls, les
Clubs ayant effectivement participé aux
championnats de la saison 1919-1920, et étaim
en possession du reçu de l’Union de leur co
tisation et de leur abonnement de l’année
courante, peuvent prendre part aux travaux
du Congrès de rugby de Lyon.
En conséquence, chaque Comité régional
est prié d’envoyer sans retard au Comité di
recteur la liste des Clubs de leur région pra
tiquant le rugby, et de donner pour chacun
d’eux le résultat d’une rencontre de cham
pionnat joué au cours de la saison écoulèo.
Nous donnons ci-dessous les premiers vœux
parvenus au Comité directeur du rugby.
Vœu du Comité du Languedoc. — Le Co
mité du Languedoc, étant donné ;
« Que îe Comité d’Armagnac-Bigorre est
favorisé pour l’accession aux éliminatoires du
championnat de France,
» Que son champion arrive aisément en
forme au moment des éliminatoires alors que
les champions des autres Comités ont déjà
eu de rudes assauts à subir et sont en ha
leine depuis novembre.
» Que le Comité d’Armagnac-Bigorre ne
pratique que le rugby.
» Demande au Comité directeur de présen
ter à 1”U.S.F.S.A. un vœu tendant à Ja mo
dification territoriale de ce Comité, soit en
lui rattachant Saint-Gaudens et Pau, soit
en lui rattachant toute autre région, de fa
çon à mettre sur pied d’égalité les champions
de tous les Comités ».
Co vœu sera transmis au prochain Congrès
de l’Union. -
Vœu du Comité de i’Atlantique, relatif à
la représentation des Comités régionaux.
L’actuel mode de représentation des Comi
tés régionaux du Comité directeur de rugby,
avec un nombre do voix exactement égal à
celui des Clubs engagés dans le champion
nat de cette région, doit avoir vécu.
Nous 11 e contestons pas le principe d’une
représentation proportionnée à l’importance
do la région, mais bien les modalités de son
application présente.
L’expérience d’une saison a prouvé com
bien la différence d’influence entre région
rendait, pour les moins prospères d’entre
el'es, la défense do leurs droits quasi impos-
sible.
Ces dernières, cependant,, ont droit à la
vio; leur faiblesse même veut qu’elles soient
protégées. Tout en donnant aux régions pros
pères une voix plus forta qu’aux autres, nous
voudrions en laisser à celles-ci une suffisan
te pour la déferiso de leurs intérêts. C’est
pourquoi nous vous présentons le projet sui
vant que nous serions heureux do voir ré
glementer la représentation des Commissions
régionales ail Comité directeur, dès la saison
prochaine.
Comités ayant moins de cinq Clubs engagés
dans le championnat : 1 voix.
Comités avant moins de G à 15 Clubs enga
gés dans le championnat : 2 voix.
Comités ayant moins do 16 h 30 Clubs en
gagés dans le championnat : 3 voix.
Comité ayant plus de 30 «Clubs dans le
championnat : 4 voix.
Vœu du Comité de Lorraine. — Une équi
pe de football rugby disputant un champion
nat ne pourra comprendre :
a) Plus de trois étrangers do même natio
nalité (le Royaume fini de Grande-Bretagne
ne formant qu’un© seule nation).
b) Plus de quatre étrangers représentant
litre eux au moins trois nationalités diffe
rentes.
Tout étranger engagé volontaire dans les
rangs do l’armée française pendant la guer-
re ; pourra se faire délivrer une licence fran
çaise.
UN SPORT NOUVEAU
Les cliampions français ci© Ioo2c©
'tk bremier concouts de Minettes
K ;
1 f ' tel
i m t. „ vassal
wP'< WÊi'Æ
j.y.y.vX.>>y - ■ > y.; 1 -. . : . >
& " ' V '*.> . :
y y.? . -V
g - : y;. - <■'- 'f's ' < ' ■ ' ’ , '>•'
Fn haut, au centre : Georges Carpentier (mi-lcurds); en tournant à droite : Paul Hams (lourds), Juliard (mouches), Char
les Ledoux (bantams), Louis de Ponthieu (plumes), Georges Papin (légers), Francis Charles (welters) et Balzac (moyens).
De Ponthieu, qui figure au glorieux palmarès ci-dessus, a été amputé de l’avant-bras gauche à la suite d’un empoisonnement du
sang. Carpentier, Ledoux et die Ponthieu sont également Champions d’Europe. ci. Sporting
Les ponts sont rompus
La gaffe est. faite I «.
Le Comité directeur de rugby, inquiet de |
voir que le Congrès de TU.S.F.S.A. était fixé
au 29 mai, c'est-à-dire bien avant les Congrès
des différents Comités directeurs de l’Union,
fut unanime pour adresser l’ordre du jour sui
vant au président de l’U.S.F.S.A., M. Vidal :
« Le Comité directeur de rugby se trouvant
dans l'impossibilité matérielle, faute de temps,
d’étudier et de présenter les propositions de ses
Commissions régionales au Congrès de l’U.S.
F-S.A. émet le vœu que ce Congrès se réunisse
après celui des Sociétés de rugby, qui aura
lieu le 19 juin.
» D’ores et déjà, le Comité directeur de rug
by fait toutes réserves sur les décisions qui
pourraient être prises au cours de. la séance
du 29 mai 1920, si cette date était maintenue.»
Les membres du Comité directeur de rugby
espéraient que le bureau" de l’Union se rallie
rait à ce vœu plein de sagesse et de bon sens et
reporterait son Congrès après celui des Co-
mités directeurs. C’étàU mal le connaître. Le
bureau de l’U.S.F.S.A., dans sa séance de mer
credi 19 mai, n’a pas pris en considération le
vœu du G.D. de rugby et passant outre, main
tint son Congrès au 29 mai et adopta un ordre
du jour de son président, M. Vidal, ordre du
jour qui fut immédiatement adressé par M. J.
Genel, secrétaire' général, à tous les Comités
directeurs, les Comités régionaux et très pro
bablement, à tous les clubs.
Voici l'extrait du procès-verbal de celte
séance du bureau de l’Union, qui donne l’ordre
du jour en question :
« Présidence de M. Gaston Vidal.
» Présents : MM. Paul Champ, Gollçt, J.-A.
Bernard, J. Genet, Guillaume de Sàint-Cyr,
André Glarner, J.-É.-P. Maxwell, J. Frôrejac-
ques, II. G fin.
» Excusés : MM. Gh. Brc-nnus, Fernand Gi-
nesle, Marcel Dclarbre, Ch. Ilcmcry.
» Le Comité directeur do rugby demandant
un changement de date, ccttc première ques
tion est examinée.
» Après avoir entendu MM. Maxwell, Glar
ner, Vidal, M. Collet dépose l’ordre du jour
suivant, qui est adopté à mains levées ;
« Après avoir pris connaissance d’un vœu du
Comité directeur de rugby, tendant à ne réu
nir le Congrès de l’Union fixé au 29 mai, qu'a-
près îe Congrès do rugby qui doit se réunir à
Lyon le 19 juin.
» Le bureau soucieux d’appliquer stricte
ment comme il l’a toujours fait les décisions
du dernier Congrès de, l’Union;
» Considérant qu’il convient en effet qu’à la
date du 29 mai, les nouveaux statuts de l'Union,
modifiés sur les directions données par le der
nier Congrès soient définitivement fixés, afin
de donner aux Congrès particuliers des sports
la compétence et l’autorité qui leur est néces
saire pour travailler utilement.
» Décide de maintenir au 29 mai la réunion
du Congrès de l’Union. »
Et voilà ! Le bureau de l’Union refuse de
donner satisfaction au C. D. de rugby, et aus
sitôt, s’écartant du sujet, il adopte i’ordre du
jour Vidal qui est une protestation contre une
soi-disant campagne de presse — voyez
T « Auto » et 1’ « Athlète » — ^ dit se trouver
profondément peiné par les calomnies immé
ritées auxquelles il n’a jamais voulu répondre
avant le .Congrès et passe à l’ordre du jour.
On ne peut pas mieux se moquer des gens I
Sachez bien, Messieurs du bureau du Conseil
de l’Union, que ce sont vos actes, votre man
que tact et de justice, vos indécisions, vos ma
nœuvres maladroites, —- cet ordre du jour en
est encore une — en un mot, votre politique
mesquine qui s’est attiré les cinglants articles
de l’honorable M. Henry Desgrange, directeur
de 1’ » Auto », et de notre directeur Henrv
Hoursiangou.
Quant aux calomnies imméritées émanant
d’une campagne de presse, c’est à certains
membres du bureau du Conseil faisant les frè
res Jacques que cet ordre du jour aurait dû
verbalement être adressé.
N’est-ce pas ces frères Jacques qui com
mencèrent leurs attaques maladroites dès la
formation du C.D. de rugby ? Et cela dura près
d ’un an 1 Le bureau de l’Union et son prési
dent n asMsierent-ils pas, Heureux et satisfaits,
au travail maladroit et peu sportif des frères
Jacques ? Le silence de ceux qui dirigent nous
fait croire que les frères Jacques marchaient
aux ordres.
En tout cas, noys constatons que cette guer-
I.JP« ae gueriUos a porté on coup mortd au bu
reau de l’Union. Les événements nous donne
ront raison.
A ajouter à tout cela le travail de taupe fait
par le bureau de l’Union contre l’autonomie :
le Conseil d’Etat ne reconnaît que l’U.S.F.S.A.
en ce qui concerne la question financière. Cet
te décision est-elle venue toute seule ?
Le bureau de l'Union n'a-t-il pas la préten
tion de contrôler les finances du Comité di
recteur de rugby ? Diverses personnalités du
bureau de l’Union ne vont-elles pas jusqu’à
affirmer que les finances du G. D. de rugby ont
été dilapidées ? La présidence de3 banqayits
internationaux ne fut-elle pas mise en dis
cussion par le président de l’Union T Le pré
sident de l’Union ne menaça-t-il pas un jour
le C. D. de rugby de passer outre sa décision
et de prendre sur lui-même l’affectation des
rugbymen militaires de Joinville ?
Le déplacement de Dublin ne fut-il pas l’ob
jet de discussions vexatoires de la part du bu
reau de l'Union ? La campagne de délation ac
complie par des membres dudit bureau contre
certaines personnalités- du Comité directeur de
rugby, le voyage de M. Magnanou dans le Mi
di, accompli récemment ? Et nous en passons !
C’est ainsi que ces messieurs comprennent
l’autonomie ! Allons plus loin. Il nous semble
que le bureau de TUnion, chargé surtout des
rapports entre les différents Comités directeurs
et les pouvoirs publics devrait être composé
des bureaux ou des principales personnalités
des Comités directeurs; ainsi conçu, le bureau
de l’Union serait l’émanation même des Comi
tés directeurs.
Au contraire, à côté d’honorables personna
lités frétillent des quidams membres qui sc
distinguent surtout, par leur jalousie, leurs cri-
tjques injustes et déplacées, qu’ils distribuent
à tout instant à certains de leurs honorables
collègues du bureau de TUnion ainsi qu’à de
non moins honorables membres de plusieurs
Comités directeurs.
Pour résumer, M. Vidal a tort de laisser aller
cette politique de délation qui jette la pertur
bation, le découragement et la crainte dans les
Comités directeurs. Le lawn-tennis est, lui
aus^i, sur des charbons ardents. L’ordre du
jour adopté et le rejet du vœu du C. D. de rug
by no sont pas pour apaiser ces craintes; ce
qui nous oblige à dire en toute sincérité au jeu
ne M. Vidal, président de l’U.S.F.S A., que la
barrière est rompue et que le Football rugby,
le sport le plus important et qui fait l’honneur
la gloire et surtout la force de TUnion des So
ciétés françaises de sports athlétiques, ne s’a
baissera pas, ne subira plus aucune humiliation
de la part du bureau de l’Union. Il cherche
ra la tranquillité qui lui donnera force, gran
deur et prospérité, en somme, toutes les ga
ranties, en se transformant en Fédération fran
çaise de football rugby.
Voilà l’œuvre certaine du prochain Congrès
de Lyon. Voilà ce qu’aura voulu le bureau de
TUnion, dont la politique néfaste et maladroite
va entraîner la création d’autres Fédérations,
notamment celles de natation et d'athlétisme,
çt, logiquement, la fin de l’U.S.F.S.A.
VERITAS.
ESCRIME
Concours interscolaire des Lycées et collèges
de l’Académie de Bordeaux
Celte manifestation, organisée par la So
ciété d’encouragement à l’escrime de ïa Gi
ronde, qui n’avait pas eu lieu depuis 1914, a
repris cette année et nous a montré l’hon
neur et le goût qu’ont pour ce sport les élè
ves de nos établissements scolaires.'
Le jury était présidé par M. Cailhava, vice-
président de la Société d’encouragement, au
quel s’étaient joints MM. Bézian et Magne.
Voici les résultats ;
Seniors. — Lu* prix, MM. Piquemal, mé
daille de vermen; 2e prix, M. Mays, médaille
d'argent; 3e prix, M. Magnaux, médaille de
bronze; Ire mention, M. Blazy; 2e mention,
M. Duffo; prix spécial des belles armes, M.
Blazy, tous du lycée de Bordeaux.
Prix spécial des belles armes : M. Blazy.
Juniors. — 1er prix M. Gazounaud, du "ly
cée de Bordeaux, médaille de vermeil; 2e
prix, M. Delmas, du lycée de Bordeaux, mé
daille d’argent; 3e prix, M. Dubourg, du lycée
de Bordeaux, médaille de bronze; ire mention,
M. Parlol, du lycée do Bayonne; 2e mention,
M. Bloch, due lycée de Bayonne ; prix spé
cial des belles armes, M, Pelmas, du lycée de
Bordeaux,
Tablettes du grincheux
Mon
soir ;
ami le Trocquer me disait mardi
bien
Vraiment Deschanel n'est pas chic ...
Comment , pas chic ? On a pourtant
dit qu'il était en pyjama ...
— Il s'agit bien de pyjama , poursuivit
Le Trocquer... Non, mais je ne comprends
pas encore comment un homme de cet âge
peut être aussi excentrique...
— Vous êtes bon, vous ! Si vous croyez
qu'il a voulu faire un tour de force...
— J'en suis persuadé.
— Dites qu'il l'a fait exprès...
— Je vous assure, poursuivit Le Troc-
quer, qu'il l'avait fait exprès...
— ! ! !
— Ainsi, malheureux que vous êtes,
vous avez déglutiné , puis avalé, puis digé
ré les récits du poseur , du commandant,
du journaliste...
— Parfaitement ! Drouot a parlé égale
ment...
— Et vous n'avez pas senti tout ce qu'il
y avait d'invraisemblable dans le récit du
valet de chambre ?
— Oh ! d'invraisemblable ! Comme
vous y allez ! Après tout, le fait de passer
par la portière d'un wagon est banal.
C'est arrivé à des gens très bien...
— La vérité est plus simple. Elle est
pins effrayante aussi... Voici . Deschanel
est opposé à ta nationalisation des che
mins de fer... Or, j'ai déposé sur le bu
reau de la Chambre un projet de natio
nalisation. Vous me suivez ?..
— Oui... Oui...
— Depuis ce jour, Deschanel, redoutant
une victoire cherche à me faire sauter. .
— Et pour cela il « saute » lui-même ..
— Taisez-vous... Afin de me couvrir de
ridicule... afin de discréditer les efforts
que j'ai faits pour que les trains circulent
il résolut de...
Il résolut ?
Il résolut de prouver au monde que l'on
peut arriver à Montbrison à pied avant
le train de Paris.
— Ah ! bah...
— Naturellement J il ne pouvait réaliser
ce projet depuis Paris... Il ne pouvait
pas ■, non plus, quitter le train pendant un
arrêt ..Alors il l'a quitté la nuit, en marche.
— C'est, très simple. Et peut-on savoir
de qui est cette version ?
— De Drouot, qui m'est tout acquis.
— Et comment im même .connaissait-il
le projet du président ?
— Parce que Deschanel lui avait de
mandé de garder le secret de sa perfor-
mance jusqu'à l'arrivée à Montbrison !
— Et alors, Deschanel n'a rien prouvé ?
— Si, il a prouvé que lorsqu'on saute
d'un train qui marche normalement, on
doit normalement se casser la gueule...
André ALLEMENT.
Le Challenge
Saint-Marc et Barres
Au Jard-flflérignac (terrain de la V
che au Stadiura; le terrain avait été pro
mis aux étudiants depuis déjà longtemps.
Au dernier moment, ils ont été avisés que
le « ground » n’était plus disponible en
raison de la course cycliste qui était fixée
à cette même date sur le vélodrome (car
le directeur du Stadium ne se contente pas
de posséder un champ de football non ré
glementaire; il a également une piste en
tourée de tribunes payantes).
Donc, le directeur, qui jouissait — on
ne sait pourquoi — d’une belle popularité
dans le monde universitaire, a manqué à
scs promesses; il a préféré être un homme
d affaires qu’un sportif; déplorons-le avec
les dirigeants du B.E.C. qui nous ont mani
festé leur vive indignation.
Cette mise au point préalable maintenant
faite, revenons à notre challenge- Il est
détenu, depuis 1904 , par le Bordeaux-Etu
diants-Club; une fois seulement, un club
de Paris vint se l’adjuger, mais le bronze
ne quitta pas, malgré tout, le local de la
rue du Maréchal-Jofïre.
Cette année, la liste des Sociétés enga
gées est assez longue et la valeur de leurs
athlètes nous promet une lutte palpitante.
Voici les clubs dont les engagements sont
parvenus :
1 . Bordeaux-Etudiants-Club.
2 . Club athlétique béglais (Ire et 2 e ca
tégories). ;
3 . Cercle athlétique bordelais (2e caté
gorie). ;
4 . Bordeaux Olympique ( 2 e catégorie).
5 . Sporting athlétique bordelais (Ire et
2e catégories). ’ *
6. Austerlitz-Sports ( 2 e catégorie).
7 Section burdigalienne (Ire et 2 e ca
tégories) .
à. Stade bordelais (Ire et 2 e catégories).
9 . Association sportive du Midi (Ire et
2e catégories).
Les épreuves comprennent : le 100 mè
tres, le 400 , le 1 . 500 , le 110 mètres haies, lo
saut en longueur, le disque et un relais.
UN PRONOSTIC
Malgré la grande estime que j’ai pour les
béeeistes, je ne puis en faire mes favoris;
je ne les crois pas capables de conserver
le challenge qu’ils détiennent depuis seize
ans. Le Stade bordelais m’apparaît comme
le vainqueur probable, suivi, dans le clas
sement, par la Section burdigalienne et
le B.E.C.
Edmond LETIUBUN.
N.-B. — Cette belle manifestation spor
tive se déroulera au Jard-Mérignac, sur le
magnifique terrain de la V.G.A.M., sponta
nément mis à la disposition des étudiants
par les aimables dirigeants de cette So
ciété.
CYCLISME
Revue de la semaine
Le circuit des Landes girondines, grand prix
GoilDt, se disputera le 6 juin. — Les Socié
tés uvéfistes de la Gironde monten? une
amicale, — A Lyon. - Le circuit de Pro
vence. — Tour dMtaiie, Tour de Belgique.
— Le championnat de France amateurs.
Après six ans d’arrêt, le >- ; rœut des Landes
girondines va se recourir
Quoique cette épreuve, chère au père Goil-
lot, le sympathique sportsman de Capeyron,
n’ait jamais eu besoin, avant la guerre, d’une
grande publicité pour réussir, j’ostime qu’il
est grand temps d’en parler, huit jours à pei
ne nous séparant de sa réalisation.
Partant de Capeyron, rejoignant la route de
l’Océan au Grand Louis, passant ensuite par
Saint-Médard, Salaunes, Sainte-Hélène, Làca-
nau-Ville, empruntant alors le tronçon de la
route de la Côte d’Argent menant à Mistres,
au P orge, à Lège et And er nos; ce circuit, qui
comprend environ 105 kilomètres de parcours
effectif, revient à son point de départ, par le
Las, Saint-Jean-d’Illac, Jean Maiüet.te et Mé-
rignac.
C’est donc toute la partie boisée ou cou
verte de Land.es, située à l’ouest de Bordeaux,
que vont, le 6 juin, parcourir nos coureurs,
soit en réalité une bonne partie de nos Lan
des girondines; de là, l’appellation justifiée
de ce populaire circuit.
Ceci posé, voyons quels sont les coureurs
qui vont pouvoir y prendre le départ.
Toujours hypnotisé par cette idée fixe, que
sans clubs, sans Sociétés possédant des droits
et une force indiscutée la renaissance du
sport cycliste serait, vouée à un échec cer
tain, le Bordeaux-Vélr-Club, qui assume com
me autrefois l’organisation de l’épreuve, a
décidé que seuls les coureurs de première,
deuxième catégorie et débutants, licenciés
amateurs au titre d’une Société, pourraient
seuls participer au circuit. Cette réglementa
tion implique donc l’exclusion pure et simple
des coureurs individuels, pour lesquels, la
difficulté, qui, j'en suis certain, se représen
tera à l’avenir, peut-être aplanie par leur
entrée immédiate dans une Société, puis des
prof, enfin naturellement des hors séries.
Un mot encore au sujet de ce circuit pour
avertir le lecteur qu’il trouvera par ailleurs,
à la suite de cette chronique, dans la rubri
que cycliste les renseignements concernant
les engagements, enfin la liste des prix.
*
* *
D’excellents esprits, animés envers l’Union
vélocipédique de France des meilleures in
tentions, mais désirant sous son égide, par
la légalité, préparer l’avenir et créer un lien
étroit entre les clubs, ont décidé dernièrement
la formation d’une amicale des Sociétés uvé
fistes de la Gironde.
En cette circonstance, il faut, je le répète,
dire encore et bien haut, pour couper court
aux inquiétudes que quelques esprits timorés
et chagrins pourraient avoir à l’annonce de
cette création, que l’A.S.U.G., assujettie res
pectueusement à TU.V.F., n’est pas* une ma
chine de guerre contre l’U.V.F., mais bien
une association de sportsmen sincères qui,
voulant préparer entre eux du bon travail,
veilleront autant, que possible à ce qu’aucu-
DES SOUVERAINS MODERNES
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