Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-05-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 mai 1920 15 mai 1920
Description : 1920/05/15 (N131). 1920/05/15 (N131).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45589941
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
Le numéro
30
centimes
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Le numéro
30
centimes
BORDEAUX, 8, rue Porte-Dijeaax
(Téléphone î I M)
Journal hebdomadaire de tous les Sports
Dit tout O© qu'il sait
— n —
Abonnements t un an
Rédacteur en chef i Henry HOURSIANGOU
fc 5 a.lL tou
N° 131
L O© CJ.U /11 cilt,
— Samedi 15 Mai 1920
Au-dessus de la mêlée
LE CHAMPIONNAT DU MONDE ROUTIER
ATHLETISME
En raison de la température accablante
fct des menaces de mon secrétaire de la ré
daction, je serai bref. Une lois n’est pas
coutume ,
La saison officielle a eu son épilogue
Tarbes. L’équipe de sélection triompha au
tableau de l’équipe de Club. En fait, il y eut
match nul avec deux essais de chaque côté
et on doit convenir que le vaincu domina
plus souvent et plus longtemps et qu’il con
lectionna le meilleur jeu.
Mais la querelle reste pendante entre les
partisans de /équipé homogène et les parti
sans de la sélection.
U sera très difficile, je crois, de faire l’ex
nérience décisive. Si on la tente en décem
bre comment savoir quelle est la plus forte
équipe de Club ? Si vous attendez pour la
Connaître, la finale du championnat de
France, c’est trop tard : l’équipe nationale
que vous lui opposerez renfermera fatale
ment des joueurs qui auront cessé tout en
traînement depuis quelques semaines.
Le match de dimanche a confirmé l’opi
nion que le Stadoceste tarbais est, sans con
testation possible, la meilleure équipe de
Club de France.
Ceci peut et doit consoler le champion de
'la perte de la Coupe nationale.
*
* *
La journée de dimanche marqua la chute
des derniers championnats de France Celui
de J a deuxième série est enlevé de haute
lutte par l’Association Sportive bayonnaise
sur Je respectable Stade français. Ces jeunes
Bayonnais ont accompli un exploit unique
dans les annales du foot-ball. Constituée
depuis sept mois seulement, l’A.S.B. a été
constamment sur la brèche. Son premier
match date du 3 octobre 1919; il lui reste en
core deux matches de classement à jouer
contre Le Boucau et Hendaye. Aucun essai
n’a été marqué encore en championnat con
tre cette équipe.
Si on tient compte que n’ayant pas de ter
rain, elle n’a joué que deux matches chez
elle, que tous les dimanches, presque entiè
rement à leurs frais, ses équipiers se sont
déplacés que l’esprit de Club, l’amour du
sport et la camaraderie sont considérés par
eux comme une véritable religion, convenez
avec moi que ce tour de force extraordinai
re, champion de France, sept mois après la
fondation du Club, force i’admiration de
tous et mérite qu’on le donne en exemple
Volonté, travail et amour du Club, voilà les
leviers du succès en football Eux seuls va
lent aujourd’hui à l’A.S. bayonnaise, le
triomphe suprême, gage des victoires d!e de
main. Bravo, petits Bayonnais !
A Béziers, les lourds tanks du 502e ont em
bouti les fantassins du ISe de Pau. C’était
à prévoir étant donnée la valeur des avants
bitierrois.
Les Palois sont de bons sportsmen. Ils
acceptent leur défaite. Mais ce qu’ils ne di
géreront pas, c’est le procédé injuste em
ployé à leur encontre par la Commission
militaire de l’U S.F.S.A.
Béziers et Pau avaient fait deux déplace
ments chacun. D’autre part, Pau étant te
nant du championnat, méritait quelques
égards .11 demanda de jouer sur terrain,
neutre, à Toulouse La C.C. désigna le ter
rain de Béziers. Inutile d’insister.
Enfin, le lycée de. Carcassonne enlève le
■championnat scolaire.
De sorte que la récapitulation donne le
tableau suivant :
Stadoceste tarbais, champion de premiè
série; équipes deuxièmes : Aviron bayon
nais; équipes troisièmes : A.S. perpigna-
naise; équipes quatrièmes ; AS. bitterroise
Deuxième série : A.S. bayonnaise
Troisième série ; A.S.P T.T. de Bordeaux
Quatrième série : U.S. graulhetoise (Tarn).
Champion militaire : 502e tanks de Bé-
iziers.
Champion scolaire : lycée de Carcassonne
Après une telle constatation, il est tou
jours permis aux Parisiens de réclamer la
direction du rugby français.
Ils le feront plus que jamais, attendu que
'dans ce genre d’exercice, moins on a de
titres à faire valoir et plus l’on se pousse au
■premier rang.
HENRY HOURSIANGOU.
LE XXVI e BORDEAUX-PARIS
Chaque année, à l’annoncé de la course et le vétéran Gaston Rivière. Lâché, mais
Bordeaux-Paris, le cycliste, le sports
men, qu’il ait sa résidence placée de fa
çon à pouvoir vivre une légère partie des
péripéties de l’épreuve ou qu’il s’en trou
ve éloigné, ressent un frisson sportif.
Bordeaux-Paris évoque, en effet, pour
doué d’une énergie peu commune, Lin-
ton rejoignit notre compatriote au pont
de Suresnes, mais se trompa sur une lé
gère partie du parcours. Les deux hom
mes furent classés « dead heat » devant
Prévost et Marius Thé. L’entraînement
tête à Dourdan, termina devant Cornet
et Trousselier.
1907. Les Belges commencent à appa
raître avec Cyriel, Van Iiouvaert, terri
ble par temps pluvieux et qui se classe
devant Ringeval ët Garrigou.
1908. Le populaire Trousselier, Trou-
XGIO
SUR LES BORDS DE LA LOIRE. — Pe gauche à droite : le peloton de tête conduit par Pélissier traverse le pont d'Am -
A la sortie de Blois , les leaders escaladent la côte, C1 c
Chez les étudiants
Assemblée générale du B.E.C.
L’assemblée générale de cette Société s’est
tenue lundi soir dans une salle de l’Athénée
municipal, sous la présidence de M. le doyen
Sigalas, assisté du docteur Aumont, Mothe,
Cassaigneau; noté dans la salle la présence de
M. le professeur Cruchet. Le président prit
Je premier la parole, remercia les étudiants
de l’honneur et du plaisir qu’ils lui avaient
fait en l’invitant à cette reunion, reconnut
Futilité du sport, annonça que sans la guer
re une chaire d’éducation physique aurait
été créée à la Faculté de médecine, préco
nisa une union de plus en plus grande entre
professeurs et étudiants.
Guérin Alfred ou le dernier des Béécistes
examina la situation morale du Bordeaux-
Etudiants-Club, et sut démontrer la néces
sité d’une propagande plus active dans les
lycées de la région; il clama en terminant
sa foi ‘absolue dans les succès futurs de l’é
quipe universitaire. Les élections furent fai
tes et donnèrent les résultats suivants :
Président, Mothe; vice-président, Guérin,
Bocherol; secrétaire général, de Rocca Cer-
ra; commissaire général, Veisse; conserva
teur du matériel, Cantaloube; trésorier, Pom
més; trésorier-adjoint. Dalbadie.
Membres représentant les membres ho
noraires ; Caillères, Benetrix, Lassalle, doc
teur Aumont, William Martin.
Membres représentant les membres actifs:
Degos, Dourthe, Lafage, Dupuy.
Délégué des « Muguets »>, Fugalde.
Directeur du journal, Guérin.
Président de la Commission d’association,
Kieffor.
Président de la Commission d’athlétisme,
Benetrix.
Président de la Commission de tennis, Ro-
fcherol.
Présideni de la Commission d’escrime,
.Guérin.
Délégué do l’Ecole navale, Guélon.
Selon toutes probabilités, bien qu’il n’ait
pas encore été désigné, le président de la
Commisison de rugby sera le sympathique
et compétent docteur Castay.
Mothe, après avoir remercié l’assemblée
générale de son vote, exposé sa ligne de con
duite. insisté sur le sens qu’il fallait attacher
à la présence de M. le doyen Sigalas termina
en disant qu’il était nécessaire de constituer
auprès du B.E.G. un Conseil des professeurs.
Et M. le doyen Sigalas fut acclamé lorsqu’il
s’écria : « Vos maîtres doivent vous aider
sur tous les terrains ! »
, \ oilà transcrite aussi fidèlement que pos
sible, la physionomie de cette séance. Nous
sera-t-il permis d’ajouter un mot ? Nous
avons emporté de ces courtes heures passées
au milieu des étudiants, l'impression que l’an
prochain le B.E.C. était décidé à repartir sur
des bases nouvelles et à défendre, mieux que
par le passé, ses chances dans le champion
nat do la Côte d’Argent.
Edmond LETRIBUN.
L’U. S. F. S. A. hérite d’un domaine
On annonce que l’Union des Sociétés
françaises de sports athlétiques, vient de se
voir offrir par un mécène, un magnifique
domaine, comprenant pelouses, bois et un
superbe château pour qu’elle y édifie un
stade qui serait situé sur les bords de la
Manie, à J5 kilomètres de Rwris,
boise.
lui, qu’il soit cycliste, automobiliste,;
aviateur ,footballeur ou amateur des
sports athlétiques, les plus anciens, les
plus doux souvenirs.
C’est à Bordeaux-Paris que nous de
vons notre, si belle évolution sportive*»
c’est de ce véritable championnat du
monde de grand fond sur route que sont
sorties en premier lieu : les Sociétés cyr
clistes, puis l’automobile, ensuite, par
enchaînement,, l’aviation, enfin par con
tre-coup, par exemple d’imitation, se sont
développées les Sociétés de sports athlé
tiques, au résumé que nos yeux de Fran
çais se sont ouverts à la vérité, à l’idée
sportive. r . .
Questionnez les membres dirigeants les
plus anciens et les plus en vue de nos
Sociétés athlétiques, de ce football, roi
incontesté du jour dans notre région et
s’ils consentent à se rappeler leurs origi
nes, ils veus répondront franchement que
leur premier sport, leurs premières
amours sportives, furent le cyclisme.
Bordeaux-Paris ■— que de fois cette jus
te thèse a été développée par nos confrè
res sportifs de la presse parisienne —
n’est pas seulement la course reliant
deux villes sportives entre toutes, dont
es noms évoquent une multitude de faits
remarquables! accomplis sur le magnifi
que et "unique ruban routier qui les unit,
ni seulement le rappel des triomphes
que l’industrie nationale s’est assurée
avec les épreuves qui ont eu pour théâtre
cet itinéraire classique, Bordeaux-Paris
est encore la course la plus ancienne de
ville à ville et la plus renommée, elle
constitue à elle seule l’histoire de notre
cyclisme, et jamais aucune épreuve n’at
teindra le prestige qui a toujours été
l’apanage de la course que créèrent en
1891, en collaboration avec le Vélo-Sport,
deux sportsmen éminents, deux provin
ciaux, deux Bordelais, ayant eu une. clai
re vision de l’avenir : Jiel-Laval et Mau
rice Martin.
Fm cette journée de mai 1920 au mo
ment où dans quelques heures, le starter,
l'honorable Maurice Martin, va pour la
vingt-sixième fois, donner le départ du
championnat du monde routier, ayant
pour la première fois l’honneur de vous
parler de la vieille épreuve, il me plait,
au nom des sportsmen de mon âge, dont
je crois pouvoir me faire ici l’interprète
et qui, trop jeunes à cette époque, n’ont
pu voir l’aurore de cette grande mani
festation, de rendre un juste hommage à
l’homme qui, créant Bordeaux-Paris,
berça par la suite notre prime jeunesse
sportive, débordante d’enthousiasme par
les récits des incidents dont chaque
épreuve fut émaillée.
Ce soir, aux Quatre-Pavillons, ce bon
ouvrier de la plume, ce régionaliste ar
dent, ce chantre de nos Landes et de la
Côte-d’Argent auquel tant de grosses fir
mes doivent line petite part de leur fortu
ne, pourra regarder avec un légitime or
gueil les fruits de son œuvre; car dès ce
soir dans les coins les nlus reculés de
notre belle France, où pénètre notre con
frère l'Auto, la course reine sera le sujet
de toutes les conversations et demain di
manche, partout, même bien loin, au-
delà des mers et des frontières, le sports
men attendra avep impatience l’arrivée
du télégramme donnant le nom de F athlè
te qui, par sa force, son énergie et son
opiniâtreté, aura conquis de haute lutte
le droit de prendre place à la suite des
vingt-cinq lauréats de Bordeaux-Paris
Un brin d’histoire
• C’est en 1891, le 23 mai, qu’eut lieu le
premier derby de la route. Réservé aux
amateurs, ce premier Bordeaux-Paris re
vint à l’Anglais Georges Pilkington Mills
qui accomplit les 577 kilomètres du par
cours en 26 h. 34 m. 57 s., battant Hol-
bein, Edge, Bâtes, Jiel-Laval, Coullibœuf.
L’année suivante (1892) la course fut
ouverte aux professionnels et Stéphane
remporta une belle victoire sur Vigneaux.
^ 1893, vit ensuite un duel farouche entre
Stéphane et, fait extraordinaire, le sprin
ter Cottereau. Claqué, épuisé, ce dernier
trouva assez d’énergie pour battre sur le
poteau et par une simple longueur d’a
vance, le vainqueur de l’année précéden
te. ils furent suivis par Corre, Marius
Allard et Meyer.
1894 consacre la victoire, la révélation
de Lesna, devant les Anglais Luca, Sam-
son et Lumsdén .
Nous voici arrivés avec 1895 au chan
gement de mode d’entraînement qui, en
bicyclette, va se faire en tamdem et
avec deux catégories : amateurs et pro
fessionnels, le trajet de 577 est porté à
592 kilomètres. Le Danois Ch. Meyer et
l’Autrichien Gerger se classèrent respecti
vement premier dans chacune de leur ca
tégorie et ee fut le dernier nommé, l’a
mateur, qui fit le meilleur temps, soit
24 h. 12 m. 15 s.
1896. Duel fameux entre Arthur Liotofi ?
s’effectua au moyen de triplettes et de
quadruplettes.
1897-1898. Rivière triomphe ces deux
années durant, La première fois devant
Gordang et Meyer, la seconde devant M.
Garin et Robl. L’entraînement changeant
encore se fit avec dqs motocycles et le
parcours fut couvert en 20 h. 36 m., 46 s.
et 20 h. 39 m. 1 s.
1899. Exploit de Huret entraîné par
automobile et couvrant le parcours aug
menté de 2 kilomètres soit 594 kilomètres,
dans le temps fantastique de 16 h. 35 m.
47 secondes, malgré deux chutes terri
bles qu’il fit à Poitiers et à Saint-Cloud
et battant Joseph Fischer, Maurice Garin.
1900. Le mode d’entrainement à bicy
clette est repris et ne changera plus jus
qu’à nos jours. Par un temps défavora
ble l’Allemand Fischer triomphe devant
M. Garin et C. Garin.
1901. Lesna renouvelle sa victoire de!
1894 et bât Aucouturier et Jean Fischer
en couvrant Je parcours en 21 h. 53 m.
40 secondes, contre 25 h. 17 m. 7 s. en
1894.
1(902. Deux Bordeaux-Paris se 'dispu
tent ; celui du Vélo et celui de VAuto.
Tours, 339 k.; Âmboiso, 363 k.; Blois. 400 k.;
Orléans, 455 k.; Dourdan, 533 k.; Ville-
d’Avray, 575 k.; Parc des Princes, 592 k
QUEL SERA LE LAUREAT ?
Et maintenant, abordons la question épi
neuse, tâchons en cinq sec de dégager le
gagnant
De la liste des engagés, faisant une pre
mière sélection, je ne retiendrai tout d’abord
que les noms de Pélissier, Masselis, Mottiat,
Christophe, Iïensghem, Dejonghe, Thys et
Deman.
Ces huit hommes ont tous fait leurs preu
ves. Tous ont à leur actif de belles perfor
mances ou des places très honorables et
cependant de ce lot j’éliminerai en premier
lieu Masselis, ensuite Dejong'he, puis Heus-
ghera enfin, avec beaucoup d : hésitation le
vainqueur de 1913 Mottiat, car il me faut
arriver à dégager le gagnant Je reste donc
en présence de Pélissier, Christopuhe, Thys
et Deman.
Si -■nous nous reportons aux résultats
qu’ont donnés les grandes épreuves qui se
sont déroulées depuis le début de la saison,
que voyons-nous ? Thys qui frisa de si près
la victoire l’an dernier, absolument énigma
tique; Léman enlever Paris-Roubaix, Henri
Pélissier triompher dans le grand-prix de
la Loire et arriver second dans le champion
nat de France, enfin notre cher Christophe
s’adjuger Paris-Tours.
Dans ces conditions devant l’embarras où
je me trouve je concilierai et pronostiquerai
PAUL DEMAN
comme, devant être le lauréat du 26e Bor
deaux-Paris.
Gagnant sans aides la vieille épreuve en
1914, ayant effectué une rentrée sensationnel
le au début de la saison dans le 21e Paris-
Roufiaix qui souvent désigna la vedette de
l’année, s’étant depuis certainement préparé
spécialement en vue de l’épreuve de ce soir,
PAUL THYS
Dans le premier, par un temps épouvan
table, Wattelier triompha; dans le se
cond, la longueur du parcours étant des
cendue à 575 kilomètres, M. Garin établit
le record de J a distance avec entraîneurs
à bicyclette par 18 h. 41 m. 5 s.
1903. Première victoire du brave Au-
couturier devant Georget et Pasquier,
puis la veille victoire de Cadolle dans le
Bordeaux-Paris amateur touriste, le Bor
delais Sauzeau, du Racing-Club bordelais,
s’étant classé huitième.
1904. Augereau est classé en tête suivi
de Dargassies et Fleury après la disqua
lification pour fraude des quatre pre
miers.
1905. Aucouturier triomphe de nouveau,
suivi du regretté René Pottier qui, trom
pé par le manque de contrôle à Versail
les rata de peu la première place.
1906. C’est un des ex-amateurs du Véto-
Club de Levallois, pépinière autrefois de
champions ,Marcel Cadolle, qui, seul en
Trou pour les intimes, s’adjuge le record
parcourant les 575 kilomètres en 17 h.
45 m. 10 s., battant Van Houwaert et E.
Georget.
1909. Van Houwaert prend sa revanche
de l’année précédente, il lâche le peloton
à Saint-Maure et termine suivi de Trous
selier et Emile Georget.
1910. Classé dans les trois premiers des
deux Bordeaux-Paris précédents, Emile
Georget occupe enfin la première place
suivi de Trousselier et L. Georget.
1911. François Faber, énormément po
pulaire et tué pendant la guerre, appa
raît, il triomphe après une course fort
dure devant Garrigou et Masselis.
1912. I.a vieille épreuve revient à Geor
get devant Petit-Breton, tué, lui aussi,
pendant la guerre, et Garrigou.
1913. Tenaces, endurants', travailleurs,
les Belges avec Mottiat se hissent sur le
pavois, les sujets du roi au regard clair
nous battent proprement. Van Houwaert
(Belge), Vandenbergeh (Belge), suivent le
leader. Temps 19 h. 19 m. 20 s. Notre
gravoche Passerieu se classe quatrième.
1914 A la veille de nous couvrir contre
l’envahisseur, la noble Belgique avec
Paul Deman, M. Buysse, Van Houwaert
triomphe encore.
1919. Après cinq ans d’arrêt la vieille
épreuve fête son vingt-cinquième anniver
saire et notre représentant Henri Pélis
sier, en retard de trois heures sur Fhorai-
re prévu par suite de l’état déplorable des
routes, arrive premier au Parc des Prin
ces. Le favori, le Belge Philippe Thys,
ayant été mis hors de course à la suite
d’un accident survenu à la sortie d’Or
léans.
Le règlement de cette année
Le vingt-sixième Bordeaux-Paris de Bor
deaux à Châtellerault se courra : sans sui
veurs sans entraîneurs et sans soigneurs.
De Châtellerault à Paris les entraîneurs
sont autorisés, mais les voitures de suiveurs
et de soigneurs n’entreront en scène qu’à
partir d’Ingrandes seulement .
, LE DEPART DE BORDEAUX
Le contrôle de départ sera installé au
Grand Café du Commerce, allées de Tourny,
et fonctionnera sous la direction de mon ex
cellent ami Octave Bardet, correspondant de
l'Auto en notre ville, qui sera assisté de tout remie débutant offerts par le Vélo-Club
le personnel de l’U.V.F. Le contrôle sera ou- f ?hS3J.®nnaic ‘ P U
vert à 4 heures et le départ en groupe pour
HENRI PELISSIER
le Belge va mettre tout en œuvre pour triom
pher comme en 1914
Mais je vois en Christophe et en l’énig
matique Thys des hommes de taille à lui
enlever la victoire car écartant à regret Pé
lissier je crois que c’est entre ces trois là que
finalement së livrera l’ultime bataille.
CH. BIDON.
BORDEAUX - LESPARRE
( 1 e mai 1 920)
Cette course, organisé-* par le Club gaulois
bouscatais, et dont le succès va toujours en
grandissant a réuni plus de 70 engagements.
Dans nos derniers numéros, nous avons pu
blié les règlements, liste de prix, à laquelle
viennent s’ajouter : un boyan au premier
coureur passant à Pauillac, et 15 francs au
les Quatre-Pavillons s’effectuera vers cinq
heures d’où le départ définitif sera donné
vers six heures par M. Maurice Martin A
ce sujet, je ne saurais trop mettre en garde
la multitude des sporstmen auxquels . le
nouveau régime de travail « semaine an
glaise » va permettre de se rendre aux Qua
tre-Pavillons, sur l’heure du départ, l’horai
re pouvant être au dernier moment ou avan
cé ou reculé, suivant les conditions climaté
riques, comme ce fut le cas l’an dernier.
LE LOT DE 1920
Sont régulièrement engagés pour prendre
le départ
1. PELISSIER, Henri, Paris
2. HEU SG HEM, Louis, Ransart.
3. DEJONCHE, Albert, -Ostende.
4 THYS. Philippe, Anderlecht.
5. DEMAN, Paul, Mouscron.
6. CHRISTOPHE, Eugène, Malakoff,
7. MOTTIAT, Louis, Bouffioux
S. MASSELIS, Jules, Roulers.
9 DESVAGES, Pierre. Paris.
10. DAMIEN, Henri, Saumur.
11. CHEVALLIER, François,La Montagne.
12. RABOiSSON, Chalais.
13. ALIZON, Bertrand. Toulouse
14. DELABY, Jean, Issy-les-Moulineaux.
15. ORY, Henri, Paris.
16. LABRIC, Roger, Paris
17. PAUI.OIN, Firmin, Paris
18. LAMBERT, Pierre, Civrac-Médoc.
19. BRUN, Léon, Sainte-Maure.
LE PARCOURS
Voici maintenant l’itinéraire détaillé :
Bordeaux, 0 k.; Angoulême. 127 k.; Ruffec,
chartronnais.
Nous donnons aujourd’hui les dispositions
prrisres par les organisateurs en vue d’assu
rer à la course une régularité aussi parfaite
que possible.
La distribution des dossards aura lieu, de
G heures à 7 h. 15, au siège de la Sociéié,
bar Fernand, place de la Liberté, au Bouscat,
où les coureurs devront revêtir la tenue de
course et remettre leurs effets en an paquet
portant leur adresse. A 7 h. 30, appel et dé
filé en groupe obligatoire jusqu’à la borne 5,
route du Médoc, où le départ sera donné à
8 heures précises
La plus grande prudence est recommandée
aux coureurs en ce qui concerne le virage
du Vigean. à la descente du Cordicr, la tra
versée à angle droit dans Margaux.
A Beychevelle, virer à droite pour prendre
la route de Pauillac que l’on traversera par
la rue du Débarcadère, les allées Marine, où
un contrôle fixe avec ticket sera établi face
au ponton; suivre le chenal, virer à droite
jusqu’au passage à niveau que l’on devra
traverser. **
La prime Pouyaiet sera jugée au haut de
la côte du Cos d’Estournelles 1,800 mètres
environ, après le virage du Pouyalet.
En face de l’hospice do Yertheuil, virage
en S.
L’arrivée sera annoncée par deux clairons,
placés un à 300 mètres, l’autre à 100 mètres
de l’arrivée qui sera indiquée par une ban
derole placée juste au dessus de la borne 68,
à Saint-Trélody A l'arrivée, signature obli
gatoire de tous les concurrents dans leur or
dre d’arrivée. Un garage spécial avec disposi
tions pour se nettoyer est mis gracieusement
à leur disposition par le Comité des fêtes
de Saint-Trélody, et les premiers auront en
16S k. ; Couhé-Vérac, 200 k.; Poitiers] 235 k.; même temps le plaisir d'assister au couron-
Châtelic-rault, 208 k; Sainte-Maure, 304 k.: I nement de la rosière de l’endroit.
Le Challenge du Mile
Nous reviendrons dimanche sur le terrain
de Sainte-Germaine C’est, en effet, sur la
pelouse du Stade bordelais Université-Club
route du Médoc, que la ioule aimant le beau
sport de la course à pied se déplacera pour
assister une fois de plus aux superbes luttes
que nous ménagent les diverses épreuves fi
gurant au programme de cette réunion.
Avec la journée du challenge du Mile nous
entrons nettement en pleine saison d’athlé
tisme
LE PROGRAMME
Six épreuves encadreront la course dé
nommée le challenge du Mile • 100 mètres,
600 mètres, lancement du poids, sauts en
longueur ,saut à la perche, et 1.600 mètres
relais à l’américaine par quatre coureurs,
relais à volonté.
LES ENGAGEMENTS
Tous les Clubs bordelais et de la région
ont envoyé les engagements de leurs meil
leurs coureurs Nous reverrons donc aux pri
ses les Clubs dont les noms suivent ; Stade
bordelais U.-C., Section burdigalienne, Sport
athlétique bordelais, Club athlétique béglais,
Association sportive du Midi, Bordeaux
Etudiants-Club, Bordeaux Olympique, Spor-
ting-Çlub normalien, la Gironde, etc., etc.
QUELQUES PRONOSTICS
Nous savons combien sont fragiles les pro
babilités échafaudées à l’avance, surtout en
course à pied, mais puisque l’usage a con
sacré cette mode, allons-v de notre timida
pronostic.
1G0 mètres. — La victoire remportée aisé
ment dimanche dernier par Brillac (S.B.U C )
nous dispenserait d’aller chercher ailleurs la
gagnant, à moins qu’un nouvel inconnu
dont nous ne connaissons pas la valeur ne
s’aligne. Je ne pense pas que malgré Jeur
courage et leurs très bonnes qualités, Mânes,
Denamiel, Morance, Dubourg, etc., puissent
inquiéter le stadiste.
600 mètres. — Je crains encore que cette
épreuve présente un intérêt très restreint. Si
Liausu se présente, sa chance paraît de pre
mier ordre, mais le stadiste consentira-t-il
à exhiber prématurément une forme à court
d’entraînement. En son absence, la distance
me paraît trop longue aussi bien pour les
participants du 400 mètres des grands-prix
d’honneur que pour les 300 mètres des débu
tants de dimanche dernier. Il y a donc là un
inconnu. Un coureur de demi-fond ne serait-
il pas capable de remporter la victoire ? ?
Lancement du poids. — Ne connaissant
pas les concurrents il est assez difficile de se
prononcer voire même impossible Sur sa
forme de l’an passé Mock, de la Section
burdigalienne, aurait sa chance.
Saut en longueur. — Encore une épreuve
sur laquelle nous manquons de lignes A
notre avis très timide, Pratdessus (S.B.) ou
Agnié (S B,U,C.) ont une chance. Mais un
autre athlète est fort capable de les départa
ger.
Saut à la perche. — Je crois que dans cette
epreuve il vaut mieux réserver son pronos
tic à plus tard
1.600 mètres relais. — Encore une épreuve
dont la formule fort intéressante mais très
particulière ne permet pas de se prononcer;
les aléas sont trop nombreux.
Le Mile — La surprise occasionnée diman
che dernier par la victoire d’Hamelle va
certainement inciter ses concurrents à pren
dre leur revanche. Malheureusement, je
crains fort que le stadiste ne se présente* pas
au dépari. En effet, dimanche dernier les
pointes trop indiscrètes du soulier d’un de
ses concurrents lui ont fait une blessure as
sez profonde et douloureuse à la cheville, et
nous ne pensons pas que dimanche il soit
suffisamment rétabli pour défendre sa chan
ce. C’est regrettable car l’intérêt de l’épreuve
en sera considérablement diminué; la course
se réduira donc à un duel Parenteau-Laure
de la S.B dont ce dernier devrait sortir vain
queur. Je ne pense pas, en effet, qu’un con
current inconnu inquiète ces deux coureurs.
Par équipes il ne paraît pas que la Section
burdigalienne soit inquiétée surtout si le
S.B.U.C se voit privé de son meilleur hom
me. Les Béglais, s’ils présentent une équipe
entraînée sont capables de bien figurer.
Peut-être le stadiste Ducourneau s’intercale
ra-t-il dans la triplette de la SB., mais son
entraînement trop peu avancé actuellement
ne me permet pas de l’affirmer .
La réunion commencera très exactement
à 2 heures en raison du grand nombre d’en
gagements.
A. SAMENAYRE
BOROBAUX-PARIS 1019
tXé Sdudhe à droite i le peloton à Savigny, — Pélissier entraîné par son frère, -=*
'Franc is, arrê té à ^int^nnn-surA*1sle é
* SDortlnit
LE BESS0NNEAU
A HoptiLeasix:
Aujourd’hui que l’éliminatoire bordelaise
du Bessonneau de 1920 est entrée dans le
passé et après avoir ccnstaté son très grand
et légitime succès : je vais me permettre de
formuler à l’égard du réglement de cette
épreuve une critique à mon point de vue
fondamentale. Je ne crois pas d’ailleurs être
le seul à estimer que la définition du débu
tant lelle que Fa établie pour cette saison
le Comité directeur d’athlétique est loin de
réaliser la meilleure et la plus logique for
mule. Il n’est certes pas trop osé de préten
dre que l’idée primitive du généreux fonda
teur de l’épreuve n’a pas été mise en prati
que. Pourquoi en effet cette définition arbi
traire du coureur débutant Un athlète peut
parfaitement être un débutant à 25 ans voi
re même au-delà, alors qu’il y a déjà belle
lurette qu’un autre athlète de 18 à 20 ans a
passé le temps de ses débuts. Au surplus il
est assez rare de voir un jeune homme at
tendre ses 25 printemps pour pratiquer ia
course à pied. Pourquoi également préten
dre que Je vainqueur d’un vague intercliib
à Nozy-les-Oies est-il moins débutant que le
second ou le troisième d’un interclub beau
coup plus important d’un de nos grand cen
tre sportif quel que soit leur âge à tons
deux. Je suis un ennemi des formules géné
rales établies arbitrairement k l’ava«ce.
Celle qui a permis la classification du Bes-
sonneau de 1920 est loin d’être heureuse.
Sans vouloir faire de personnalités nous en
avons vu des exemples assez nombreux di
manche dernier. C’est en vain que l’on pré
tendra que la critique est aisée... car après
la critique voici à mon sens quel devrait
être l’art dans la formule à appliquer. A'
l’exemple de certaine autres sports où les
pratiquants sont catalogués en catégories,
pourquoi ne pourrait-on pas au début de
chaque saison laisser aux Commissions ré
gionales compétentes, sur la proposition des
clubs, le soin de classer les coureurs en deux
catégories (débutants ou seniors). Pourquoi
également faut-il que le Bessonneau soit là
toute première réunion do la saison d’athlé
tisme ?
Bien entendu ma formule obligerait MM.
les dirigeants à se renseigner un peu plus
exactement sur la valeur respective des pos-'
tulants au titre de débutants. Ce faisant,
cela aurait au moins l’avantage d’éviter de
grossières erreurs de technique comme celle
qui nous permit dimanche d’apprécier à sa
juste valeur certaine composition de demi-
finales des 60 mètres, telle que celle qui vit
trois hommes du même club et de valeur à
peu près égale dans la même demi-finale,
alors qu’une autre demi-finale était, vraiment
trop creuse. Ou’en dites vous Duthu, Collêde
ou Morance ?
Ceci dit je constate et j’applaudis grande
ment l’énorme succès remporté dimanche
dernier par l’éliminatoire bordelaise du Bes
sonneau Jamais l’on ne vit un tel lot de
coureurs. Pour ne pari ” que de la catégorie
débutants nous relevons plus de 90 engagés
30
centimes
atiiï TFT
■TIl JL JUL Jêuê Jfc
Le numéro
30
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BORDEAUX, 8, rue Porte-Dijeaax
(Téléphone î I M)
Journal hebdomadaire de tous les Sports
Dit tout O© qu'il sait
— n —
Abonnements t un an
Rédacteur en chef i Henry HOURSIANGOU
fc 5 a.lL tou
N° 131
L O© CJ.U /11 cilt,
— Samedi 15 Mai 1920
Au-dessus de la mêlée
LE CHAMPIONNAT DU MONDE ROUTIER
ATHLETISME
En raison de la température accablante
fct des menaces de mon secrétaire de la ré
daction, je serai bref. Une lois n’est pas
coutume ,
La saison officielle a eu son épilogue
Tarbes. L’équipe de sélection triompha au
tableau de l’équipe de Club. En fait, il y eut
match nul avec deux essais de chaque côté
et on doit convenir que le vaincu domina
plus souvent et plus longtemps et qu’il con
lectionna le meilleur jeu.
Mais la querelle reste pendante entre les
partisans de /équipé homogène et les parti
sans de la sélection.
U sera très difficile, je crois, de faire l’ex
nérience décisive. Si on la tente en décem
bre comment savoir quelle est la plus forte
équipe de Club ? Si vous attendez pour la
Connaître, la finale du championnat de
France, c’est trop tard : l’équipe nationale
que vous lui opposerez renfermera fatale
ment des joueurs qui auront cessé tout en
traînement depuis quelques semaines.
Le match de dimanche a confirmé l’opi
nion que le Stadoceste tarbais est, sans con
testation possible, la meilleure équipe de
Club de France.
Ceci peut et doit consoler le champion de
'la perte de la Coupe nationale.
*
* *
La journée de dimanche marqua la chute
des derniers championnats de France Celui
de J a deuxième série est enlevé de haute
lutte par l’Association Sportive bayonnaise
sur Je respectable Stade français. Ces jeunes
Bayonnais ont accompli un exploit unique
dans les annales du foot-ball. Constituée
depuis sept mois seulement, l’A.S.B. a été
constamment sur la brèche. Son premier
match date du 3 octobre 1919; il lui reste en
core deux matches de classement à jouer
contre Le Boucau et Hendaye. Aucun essai
n’a été marqué encore en championnat con
tre cette équipe.
Si on tient compte que n’ayant pas de ter
rain, elle n’a joué que deux matches chez
elle, que tous les dimanches, presque entiè
rement à leurs frais, ses équipiers se sont
déplacés que l’esprit de Club, l’amour du
sport et la camaraderie sont considérés par
eux comme une véritable religion, convenez
avec moi que ce tour de force extraordinai
re, champion de France, sept mois après la
fondation du Club, force i’admiration de
tous et mérite qu’on le donne en exemple
Volonté, travail et amour du Club, voilà les
leviers du succès en football Eux seuls va
lent aujourd’hui à l’A.S. bayonnaise, le
triomphe suprême, gage des victoires d!e de
main. Bravo, petits Bayonnais !
A Béziers, les lourds tanks du 502e ont em
bouti les fantassins du ISe de Pau. C’était
à prévoir étant donnée la valeur des avants
bitierrois.
Les Palois sont de bons sportsmen. Ils
acceptent leur défaite. Mais ce qu’ils ne di
géreront pas, c’est le procédé injuste em
ployé à leur encontre par la Commission
militaire de l’U S.F.S.A.
Béziers et Pau avaient fait deux déplace
ments chacun. D’autre part, Pau étant te
nant du championnat, méritait quelques
égards .11 demanda de jouer sur terrain,
neutre, à Toulouse La C.C. désigna le ter
rain de Béziers. Inutile d’insister.
Enfin, le lycée de. Carcassonne enlève le
■championnat scolaire.
De sorte que la récapitulation donne le
tableau suivant :
Stadoceste tarbais, champion de premiè
série; équipes deuxièmes : Aviron bayon
nais; équipes troisièmes : A.S. perpigna-
naise; équipes quatrièmes ; AS. bitterroise
Deuxième série : A.S. bayonnaise
Troisième série ; A.S.P T.T. de Bordeaux
Quatrième série : U.S. graulhetoise (Tarn).
Champion militaire : 502e tanks de Bé-
iziers.
Champion scolaire : lycée de Carcassonne
Après une telle constatation, il est tou
jours permis aux Parisiens de réclamer la
direction du rugby français.
Ils le feront plus que jamais, attendu que
'dans ce genre d’exercice, moins on a de
titres à faire valoir et plus l’on se pousse au
■premier rang.
HENRY HOURSIANGOU.
LE XXVI e BORDEAUX-PARIS
Chaque année, à l’annoncé de la course et le vétéran Gaston Rivière. Lâché, mais
Bordeaux-Paris, le cycliste, le sports
men, qu’il ait sa résidence placée de fa
çon à pouvoir vivre une légère partie des
péripéties de l’épreuve ou qu’il s’en trou
ve éloigné, ressent un frisson sportif.
Bordeaux-Paris évoque, en effet, pour
doué d’une énergie peu commune, Lin-
ton rejoignit notre compatriote au pont
de Suresnes, mais se trompa sur une lé
gère partie du parcours. Les deux hom
mes furent classés « dead heat » devant
Prévost et Marius Thé. L’entraînement
tête à Dourdan, termina devant Cornet
et Trousselier.
1907. Les Belges commencent à appa
raître avec Cyriel, Van Iiouvaert, terri
ble par temps pluvieux et qui se classe
devant Ringeval ët Garrigou.
1908. Le populaire Trousselier, Trou-
XGIO
SUR LES BORDS DE LA LOIRE. — Pe gauche à droite : le peloton de tête conduit par Pélissier traverse le pont d'Am -
A la sortie de Blois , les leaders escaladent la côte, C1 c
Chez les étudiants
Assemblée générale du B.E.C.
L’assemblée générale de cette Société s’est
tenue lundi soir dans une salle de l’Athénée
municipal, sous la présidence de M. le doyen
Sigalas, assisté du docteur Aumont, Mothe,
Cassaigneau; noté dans la salle la présence de
M. le professeur Cruchet. Le président prit
Je premier la parole, remercia les étudiants
de l’honneur et du plaisir qu’ils lui avaient
fait en l’invitant à cette reunion, reconnut
Futilité du sport, annonça que sans la guer
re une chaire d’éducation physique aurait
été créée à la Faculté de médecine, préco
nisa une union de plus en plus grande entre
professeurs et étudiants.
Guérin Alfred ou le dernier des Béécistes
examina la situation morale du Bordeaux-
Etudiants-Club, et sut démontrer la néces
sité d’une propagande plus active dans les
lycées de la région; il clama en terminant
sa foi ‘absolue dans les succès futurs de l’é
quipe universitaire. Les élections furent fai
tes et donnèrent les résultats suivants :
Président, Mothe; vice-président, Guérin,
Bocherol; secrétaire général, de Rocca Cer-
ra; commissaire général, Veisse; conserva
teur du matériel, Cantaloube; trésorier, Pom
més; trésorier-adjoint. Dalbadie.
Membres représentant les membres ho
noraires ; Caillères, Benetrix, Lassalle, doc
teur Aumont, William Martin.
Membres représentant les membres actifs:
Degos, Dourthe, Lafage, Dupuy.
Délégué des « Muguets »>, Fugalde.
Directeur du journal, Guérin.
Président de la Commission d’association,
Kieffor.
Président de la Commission d’athlétisme,
Benetrix.
Président de la Commission de tennis, Ro-
fcherol.
Présideni de la Commission d’escrime,
.Guérin.
Délégué do l’Ecole navale, Guélon.
Selon toutes probabilités, bien qu’il n’ait
pas encore été désigné, le président de la
Commisison de rugby sera le sympathique
et compétent docteur Castay.
Mothe, après avoir remercié l’assemblée
générale de son vote, exposé sa ligne de con
duite. insisté sur le sens qu’il fallait attacher
à la présence de M. le doyen Sigalas termina
en disant qu’il était nécessaire de constituer
auprès du B.E.G. un Conseil des professeurs.
Et M. le doyen Sigalas fut acclamé lorsqu’il
s’écria : « Vos maîtres doivent vous aider
sur tous les terrains ! »
, \ oilà transcrite aussi fidèlement que pos
sible, la physionomie de cette séance. Nous
sera-t-il permis d’ajouter un mot ? Nous
avons emporté de ces courtes heures passées
au milieu des étudiants, l'impression que l’an
prochain le B.E.C. était décidé à repartir sur
des bases nouvelles et à défendre, mieux que
par le passé, ses chances dans le champion
nat do la Côte d’Argent.
Edmond LETRIBUN.
L’U. S. F. S. A. hérite d’un domaine
On annonce que l’Union des Sociétés
françaises de sports athlétiques, vient de se
voir offrir par un mécène, un magnifique
domaine, comprenant pelouses, bois et un
superbe château pour qu’elle y édifie un
stade qui serait situé sur les bords de la
Manie, à J5 kilomètres de Rwris,
boise.
lui, qu’il soit cycliste, automobiliste,;
aviateur ,footballeur ou amateur des
sports athlétiques, les plus anciens, les
plus doux souvenirs.
C’est à Bordeaux-Paris que nous de
vons notre, si belle évolution sportive*»
c’est de ce véritable championnat du
monde de grand fond sur route que sont
sorties en premier lieu : les Sociétés cyr
clistes, puis l’automobile, ensuite, par
enchaînement,, l’aviation, enfin par con
tre-coup, par exemple d’imitation, se sont
développées les Sociétés de sports athlé
tiques, au résumé que nos yeux de Fran
çais se sont ouverts à la vérité, à l’idée
sportive. r . .
Questionnez les membres dirigeants les
plus anciens et les plus en vue de nos
Sociétés athlétiques, de ce football, roi
incontesté du jour dans notre région et
s’ils consentent à se rappeler leurs origi
nes, ils veus répondront franchement que
leur premier sport, leurs premières
amours sportives, furent le cyclisme.
Bordeaux-Paris ■— que de fois cette jus
te thèse a été développée par nos confrè
res sportifs de la presse parisienne —
n’est pas seulement la course reliant
deux villes sportives entre toutes, dont
es noms évoquent une multitude de faits
remarquables! accomplis sur le magnifi
que et "unique ruban routier qui les unit,
ni seulement le rappel des triomphes
que l’industrie nationale s’est assurée
avec les épreuves qui ont eu pour théâtre
cet itinéraire classique, Bordeaux-Paris
est encore la course la plus ancienne de
ville à ville et la plus renommée, elle
constitue à elle seule l’histoire de notre
cyclisme, et jamais aucune épreuve n’at
teindra le prestige qui a toujours été
l’apanage de la course que créèrent en
1891, en collaboration avec le Vélo-Sport,
deux sportsmen éminents, deux provin
ciaux, deux Bordelais, ayant eu une. clai
re vision de l’avenir : Jiel-Laval et Mau
rice Martin.
Fm cette journée de mai 1920 au mo
ment où dans quelques heures, le starter,
l'honorable Maurice Martin, va pour la
vingt-sixième fois, donner le départ du
championnat du monde routier, ayant
pour la première fois l’honneur de vous
parler de la vieille épreuve, il me plait,
au nom des sportsmen de mon âge, dont
je crois pouvoir me faire ici l’interprète
et qui, trop jeunes à cette époque, n’ont
pu voir l’aurore de cette grande mani
festation, de rendre un juste hommage à
l’homme qui, créant Bordeaux-Paris,
berça par la suite notre prime jeunesse
sportive, débordante d’enthousiasme par
les récits des incidents dont chaque
épreuve fut émaillée.
Ce soir, aux Quatre-Pavillons, ce bon
ouvrier de la plume, ce régionaliste ar
dent, ce chantre de nos Landes et de la
Côte-d’Argent auquel tant de grosses fir
mes doivent line petite part de leur fortu
ne, pourra regarder avec un légitime or
gueil les fruits de son œuvre; car dès ce
soir dans les coins les nlus reculés de
notre belle France, où pénètre notre con
frère l'Auto, la course reine sera le sujet
de toutes les conversations et demain di
manche, partout, même bien loin, au-
delà des mers et des frontières, le sports
men attendra avep impatience l’arrivée
du télégramme donnant le nom de F athlè
te qui, par sa force, son énergie et son
opiniâtreté, aura conquis de haute lutte
le droit de prendre place à la suite des
vingt-cinq lauréats de Bordeaux-Paris
Un brin d’histoire
• C’est en 1891, le 23 mai, qu’eut lieu le
premier derby de la route. Réservé aux
amateurs, ce premier Bordeaux-Paris re
vint à l’Anglais Georges Pilkington Mills
qui accomplit les 577 kilomètres du par
cours en 26 h. 34 m. 57 s., battant Hol-
bein, Edge, Bâtes, Jiel-Laval, Coullibœuf.
L’année suivante (1892) la course fut
ouverte aux professionnels et Stéphane
remporta une belle victoire sur Vigneaux.
^ 1893, vit ensuite un duel farouche entre
Stéphane et, fait extraordinaire, le sprin
ter Cottereau. Claqué, épuisé, ce dernier
trouva assez d’énergie pour battre sur le
poteau et par une simple longueur d’a
vance, le vainqueur de l’année précéden
te. ils furent suivis par Corre, Marius
Allard et Meyer.
1894 consacre la victoire, la révélation
de Lesna, devant les Anglais Luca, Sam-
son et Lumsdén .
Nous voici arrivés avec 1895 au chan
gement de mode d’entraînement qui, en
bicyclette, va se faire en tamdem et
avec deux catégories : amateurs et pro
fessionnels, le trajet de 577 est porté à
592 kilomètres. Le Danois Ch. Meyer et
l’Autrichien Gerger se classèrent respecti
vement premier dans chacune de leur ca
tégorie et ee fut le dernier nommé, l’a
mateur, qui fit le meilleur temps, soit
24 h. 12 m. 15 s.
1896. Duel fameux entre Arthur Liotofi ?
s’effectua au moyen de triplettes et de
quadruplettes.
1897-1898. Rivière triomphe ces deux
années durant, La première fois devant
Gordang et Meyer, la seconde devant M.
Garin et Robl. L’entraînement changeant
encore se fit avec dqs motocycles et le
parcours fut couvert en 20 h. 36 m., 46 s.
et 20 h. 39 m. 1 s.
1899. Exploit de Huret entraîné par
automobile et couvrant le parcours aug
menté de 2 kilomètres soit 594 kilomètres,
dans le temps fantastique de 16 h. 35 m.
47 secondes, malgré deux chutes terri
bles qu’il fit à Poitiers et à Saint-Cloud
et battant Joseph Fischer, Maurice Garin.
1900. Le mode d’entrainement à bicy
clette est repris et ne changera plus jus
qu’à nos jours. Par un temps défavora
ble l’Allemand Fischer triomphe devant
M. Garin et C. Garin.
1901. Lesna renouvelle sa victoire de!
1894 et bât Aucouturier et Jean Fischer
en couvrant Je parcours en 21 h. 53 m.
40 secondes, contre 25 h. 17 m. 7 s. en
1894.
1(902. Deux Bordeaux-Paris se 'dispu
tent ; celui du Vélo et celui de VAuto.
Tours, 339 k.; Âmboiso, 363 k.; Blois. 400 k.;
Orléans, 455 k.; Dourdan, 533 k.; Ville-
d’Avray, 575 k.; Parc des Princes, 592 k
QUEL SERA LE LAUREAT ?
Et maintenant, abordons la question épi
neuse, tâchons en cinq sec de dégager le
gagnant
De la liste des engagés, faisant une pre
mière sélection, je ne retiendrai tout d’abord
que les noms de Pélissier, Masselis, Mottiat,
Christophe, Iïensghem, Dejonghe, Thys et
Deman.
Ces huit hommes ont tous fait leurs preu
ves. Tous ont à leur actif de belles perfor
mances ou des places très honorables et
cependant de ce lot j’éliminerai en premier
lieu Masselis, ensuite Dejong'he, puis Heus-
ghera enfin, avec beaucoup d : hésitation le
vainqueur de 1913 Mottiat, car il me faut
arriver à dégager le gagnant Je reste donc
en présence de Pélissier, Christopuhe, Thys
et Deman.
Si -■nous nous reportons aux résultats
qu’ont donnés les grandes épreuves qui se
sont déroulées depuis le début de la saison,
que voyons-nous ? Thys qui frisa de si près
la victoire l’an dernier, absolument énigma
tique; Léman enlever Paris-Roubaix, Henri
Pélissier triompher dans le grand-prix de
la Loire et arriver second dans le champion
nat de France, enfin notre cher Christophe
s’adjuger Paris-Tours.
Dans ces conditions devant l’embarras où
je me trouve je concilierai et pronostiquerai
PAUL DEMAN
comme, devant être le lauréat du 26e Bor
deaux-Paris.
Gagnant sans aides la vieille épreuve en
1914, ayant effectué une rentrée sensationnel
le au début de la saison dans le 21e Paris-
Roufiaix qui souvent désigna la vedette de
l’année, s’étant depuis certainement préparé
spécialement en vue de l’épreuve de ce soir,
PAUL THYS
Dans le premier, par un temps épouvan
table, Wattelier triompha; dans le se
cond, la longueur du parcours étant des
cendue à 575 kilomètres, M. Garin établit
le record de J a distance avec entraîneurs
à bicyclette par 18 h. 41 m. 5 s.
1903. Première victoire du brave Au-
couturier devant Georget et Pasquier,
puis la veille victoire de Cadolle dans le
Bordeaux-Paris amateur touriste, le Bor
delais Sauzeau, du Racing-Club bordelais,
s’étant classé huitième.
1904. Augereau est classé en tête suivi
de Dargassies et Fleury après la disqua
lification pour fraude des quatre pre
miers.
1905. Aucouturier triomphe de nouveau,
suivi du regretté René Pottier qui, trom
pé par le manque de contrôle à Versail
les rata de peu la première place.
1906. C’est un des ex-amateurs du Véto-
Club de Levallois, pépinière autrefois de
champions ,Marcel Cadolle, qui, seul en
Trou pour les intimes, s’adjuge le record
parcourant les 575 kilomètres en 17 h.
45 m. 10 s., battant Van Houwaert et E.
Georget.
1909. Van Houwaert prend sa revanche
de l’année précédente, il lâche le peloton
à Saint-Maure et termine suivi de Trous
selier et Emile Georget.
1910. Classé dans les trois premiers des
deux Bordeaux-Paris précédents, Emile
Georget occupe enfin la première place
suivi de Trousselier et L. Georget.
1911. François Faber, énormément po
pulaire et tué pendant la guerre, appa
raît, il triomphe après une course fort
dure devant Garrigou et Masselis.
1912. I.a vieille épreuve revient à Geor
get devant Petit-Breton, tué, lui aussi,
pendant la guerre, et Garrigou.
1913. Tenaces, endurants', travailleurs,
les Belges avec Mottiat se hissent sur le
pavois, les sujets du roi au regard clair
nous battent proprement. Van Houwaert
(Belge), Vandenbergeh (Belge), suivent le
leader. Temps 19 h. 19 m. 20 s. Notre
gravoche Passerieu se classe quatrième.
1914 A la veille de nous couvrir contre
l’envahisseur, la noble Belgique avec
Paul Deman, M. Buysse, Van Houwaert
triomphe encore.
1919. Après cinq ans d’arrêt la vieille
épreuve fête son vingt-cinquième anniver
saire et notre représentant Henri Pélis
sier, en retard de trois heures sur Fhorai-
re prévu par suite de l’état déplorable des
routes, arrive premier au Parc des Prin
ces. Le favori, le Belge Philippe Thys,
ayant été mis hors de course à la suite
d’un accident survenu à la sortie d’Or
léans.
Le règlement de cette année
Le vingt-sixième Bordeaux-Paris de Bor
deaux à Châtellerault se courra : sans sui
veurs sans entraîneurs et sans soigneurs.
De Châtellerault à Paris les entraîneurs
sont autorisés, mais les voitures de suiveurs
et de soigneurs n’entreront en scène qu’à
partir d’Ingrandes seulement .
, LE DEPART DE BORDEAUX
Le contrôle de départ sera installé au
Grand Café du Commerce, allées de Tourny,
et fonctionnera sous la direction de mon ex
cellent ami Octave Bardet, correspondant de
l'Auto en notre ville, qui sera assisté de tout remie débutant offerts par le Vélo-Club
le personnel de l’U.V.F. Le contrôle sera ou- f ?hS3J.®nnaic ‘ P U
vert à 4 heures et le départ en groupe pour
HENRI PELISSIER
le Belge va mettre tout en œuvre pour triom
pher comme en 1914
Mais je vois en Christophe et en l’énig
matique Thys des hommes de taille à lui
enlever la victoire car écartant à regret Pé
lissier je crois que c’est entre ces trois là que
finalement së livrera l’ultime bataille.
CH. BIDON.
BORDEAUX - LESPARRE
( 1 e mai 1 920)
Cette course, organisé-* par le Club gaulois
bouscatais, et dont le succès va toujours en
grandissant a réuni plus de 70 engagements.
Dans nos derniers numéros, nous avons pu
blié les règlements, liste de prix, à laquelle
viennent s’ajouter : un boyan au premier
coureur passant à Pauillac, et 15 francs au
les Quatre-Pavillons s’effectuera vers cinq
heures d’où le départ définitif sera donné
vers six heures par M. Maurice Martin A
ce sujet, je ne saurais trop mettre en garde
la multitude des sporstmen auxquels . le
nouveau régime de travail « semaine an
glaise » va permettre de se rendre aux Qua
tre-Pavillons, sur l’heure du départ, l’horai
re pouvant être au dernier moment ou avan
cé ou reculé, suivant les conditions climaté
riques, comme ce fut le cas l’an dernier.
LE LOT DE 1920
Sont régulièrement engagés pour prendre
le départ
1. PELISSIER, Henri, Paris
2. HEU SG HEM, Louis, Ransart.
3. DEJONCHE, Albert, -Ostende.
4 THYS. Philippe, Anderlecht.
5. DEMAN, Paul, Mouscron.
6. CHRISTOPHE, Eugène, Malakoff,
7. MOTTIAT, Louis, Bouffioux
S. MASSELIS, Jules, Roulers.
9 DESVAGES, Pierre. Paris.
10. DAMIEN, Henri, Saumur.
11. CHEVALLIER, François,La Montagne.
12. RABOiSSON, Chalais.
13. ALIZON, Bertrand. Toulouse
14. DELABY, Jean, Issy-les-Moulineaux.
15. ORY, Henri, Paris.
16. LABRIC, Roger, Paris
17. PAUI.OIN, Firmin, Paris
18. LAMBERT, Pierre, Civrac-Médoc.
19. BRUN, Léon, Sainte-Maure.
LE PARCOURS
Voici maintenant l’itinéraire détaillé :
Bordeaux, 0 k.; Angoulême. 127 k.; Ruffec,
chartronnais.
Nous donnons aujourd’hui les dispositions
prrisres par les organisateurs en vue d’assu
rer à la course une régularité aussi parfaite
que possible.
La distribution des dossards aura lieu, de
G heures à 7 h. 15, au siège de la Sociéié,
bar Fernand, place de la Liberté, au Bouscat,
où les coureurs devront revêtir la tenue de
course et remettre leurs effets en an paquet
portant leur adresse. A 7 h. 30, appel et dé
filé en groupe obligatoire jusqu’à la borne 5,
route du Médoc, où le départ sera donné à
8 heures précises
La plus grande prudence est recommandée
aux coureurs en ce qui concerne le virage
du Vigean. à la descente du Cordicr, la tra
versée à angle droit dans Margaux.
A Beychevelle, virer à droite pour prendre
la route de Pauillac que l’on traversera par
la rue du Débarcadère, les allées Marine, où
un contrôle fixe avec ticket sera établi face
au ponton; suivre le chenal, virer à droite
jusqu’au passage à niveau que l’on devra
traverser. **
La prime Pouyaiet sera jugée au haut de
la côte du Cos d’Estournelles 1,800 mètres
environ, après le virage du Pouyalet.
En face de l’hospice do Yertheuil, virage
en S.
L’arrivée sera annoncée par deux clairons,
placés un à 300 mètres, l’autre à 100 mètres
de l’arrivée qui sera indiquée par une ban
derole placée juste au dessus de la borne 68,
à Saint-Trélody A l'arrivée, signature obli
gatoire de tous les concurrents dans leur or
dre d’arrivée. Un garage spécial avec disposi
tions pour se nettoyer est mis gracieusement
à leur disposition par le Comité des fêtes
de Saint-Trélody, et les premiers auront en
16S k. ; Couhé-Vérac, 200 k.; Poitiers] 235 k.; même temps le plaisir d'assister au couron-
Châtelic-rault, 208 k; Sainte-Maure, 304 k.: I nement de la rosière de l’endroit.
Le Challenge du Mile
Nous reviendrons dimanche sur le terrain
de Sainte-Germaine C’est, en effet, sur la
pelouse du Stade bordelais Université-Club
route du Médoc, que la ioule aimant le beau
sport de la course à pied se déplacera pour
assister une fois de plus aux superbes luttes
que nous ménagent les diverses épreuves fi
gurant au programme de cette réunion.
Avec la journée du challenge du Mile nous
entrons nettement en pleine saison d’athlé
tisme
LE PROGRAMME
Six épreuves encadreront la course dé
nommée le challenge du Mile • 100 mètres,
600 mètres, lancement du poids, sauts en
longueur ,saut à la perche, et 1.600 mètres
relais à l’américaine par quatre coureurs,
relais à volonté.
LES ENGAGEMENTS
Tous les Clubs bordelais et de la région
ont envoyé les engagements de leurs meil
leurs coureurs Nous reverrons donc aux pri
ses les Clubs dont les noms suivent ; Stade
bordelais U.-C., Section burdigalienne, Sport
athlétique bordelais, Club athlétique béglais,
Association sportive du Midi, Bordeaux
Etudiants-Club, Bordeaux Olympique, Spor-
ting-Çlub normalien, la Gironde, etc., etc.
QUELQUES PRONOSTICS
Nous savons combien sont fragiles les pro
babilités échafaudées à l’avance, surtout en
course à pied, mais puisque l’usage a con
sacré cette mode, allons-v de notre timida
pronostic.
1G0 mètres. — La victoire remportée aisé
ment dimanche dernier par Brillac (S.B.U C )
nous dispenserait d’aller chercher ailleurs la
gagnant, à moins qu’un nouvel inconnu
dont nous ne connaissons pas la valeur ne
s’aligne. Je ne pense pas que malgré Jeur
courage et leurs très bonnes qualités, Mânes,
Denamiel, Morance, Dubourg, etc., puissent
inquiéter le stadiste.
600 mètres. — Je crains encore que cette
épreuve présente un intérêt très restreint. Si
Liausu se présente, sa chance paraît de pre
mier ordre, mais le stadiste consentira-t-il
à exhiber prématurément une forme à court
d’entraînement. En son absence, la distance
me paraît trop longue aussi bien pour les
participants du 400 mètres des grands-prix
d’honneur que pour les 300 mètres des débu
tants de dimanche dernier. Il y a donc là un
inconnu. Un coureur de demi-fond ne serait-
il pas capable de remporter la victoire ? ?
Lancement du poids. — Ne connaissant
pas les concurrents il est assez difficile de se
prononcer voire même impossible Sur sa
forme de l’an passé Mock, de la Section
burdigalienne, aurait sa chance.
Saut en longueur. — Encore une épreuve
sur laquelle nous manquons de lignes A
notre avis très timide, Pratdessus (S.B.) ou
Agnié (S B,U,C.) ont une chance. Mais un
autre athlète est fort capable de les départa
ger.
Saut à la perche. — Je crois que dans cette
epreuve il vaut mieux réserver son pronos
tic à plus tard
1.600 mètres relais. — Encore une épreuve
dont la formule fort intéressante mais très
particulière ne permet pas de se prononcer;
les aléas sont trop nombreux.
Le Mile — La surprise occasionnée diman
che dernier par la victoire d’Hamelle va
certainement inciter ses concurrents à pren
dre leur revanche. Malheureusement, je
crains fort que le stadiste ne se présente* pas
au dépari. En effet, dimanche dernier les
pointes trop indiscrètes du soulier d’un de
ses concurrents lui ont fait une blessure as
sez profonde et douloureuse à la cheville, et
nous ne pensons pas que dimanche il soit
suffisamment rétabli pour défendre sa chan
ce. C’est regrettable car l’intérêt de l’épreuve
en sera considérablement diminué; la course
se réduira donc à un duel Parenteau-Laure
de la S.B dont ce dernier devrait sortir vain
queur. Je ne pense pas, en effet, qu’un con
current inconnu inquiète ces deux coureurs.
Par équipes il ne paraît pas que la Section
burdigalienne soit inquiétée surtout si le
S.B.U.C se voit privé de son meilleur hom
me. Les Béglais, s’ils présentent une équipe
entraînée sont capables de bien figurer.
Peut-être le stadiste Ducourneau s’intercale
ra-t-il dans la triplette de la SB., mais son
entraînement trop peu avancé actuellement
ne me permet pas de l’affirmer .
La réunion commencera très exactement
à 2 heures en raison du grand nombre d’en
gagements.
A. SAMENAYRE
BOROBAUX-PARIS 1019
tXé Sdudhe à droite i le peloton à Savigny, — Pélissier entraîné par son frère, -=*
'Franc is, arrê té à ^int^nnn-surA*1sle é
* SDortlnit
LE BESS0NNEAU
A HoptiLeasix:
Aujourd’hui que l’éliminatoire bordelaise
du Bessonneau de 1920 est entrée dans le
passé et après avoir ccnstaté son très grand
et légitime succès : je vais me permettre de
formuler à l’égard du réglement de cette
épreuve une critique à mon point de vue
fondamentale. Je ne crois pas d’ailleurs être
le seul à estimer que la définition du débu
tant lelle que Fa établie pour cette saison
le Comité directeur d’athlétique est loin de
réaliser la meilleure et la plus logique for
mule. Il n’est certes pas trop osé de préten
dre que l’idée primitive du généreux fonda
teur de l’épreuve n’a pas été mise en prati
que. Pourquoi en effet cette définition arbi
traire du coureur débutant Un athlète peut
parfaitement être un débutant à 25 ans voi
re même au-delà, alors qu’il y a déjà belle
lurette qu’un autre athlète de 18 à 20 ans a
passé le temps de ses débuts. Au surplus il
est assez rare de voir un jeune homme at
tendre ses 25 printemps pour pratiquer ia
course à pied. Pourquoi également préten
dre que Je vainqueur d’un vague intercliib
à Nozy-les-Oies est-il moins débutant que le
second ou le troisième d’un interclub beau
coup plus important d’un de nos grand cen
tre sportif quel que soit leur âge à tons
deux. Je suis un ennemi des formules géné
rales établies arbitrairement k l’ava«ce.
Celle qui a permis la classification du Bes-
sonneau de 1920 est loin d’être heureuse.
Sans vouloir faire de personnalités nous en
avons vu des exemples assez nombreux di
manche dernier. C’est en vain que l’on pré
tendra que la critique est aisée... car après
la critique voici à mon sens quel devrait
être l’art dans la formule à appliquer. A'
l’exemple de certaine autres sports où les
pratiquants sont catalogués en catégories,
pourquoi ne pourrait-on pas au début de
chaque saison laisser aux Commissions ré
gionales compétentes, sur la proposition des
clubs, le soin de classer les coureurs en deux
catégories (débutants ou seniors). Pourquoi
également faut-il que le Bessonneau soit là
toute première réunion do la saison d’athlé
tisme ?
Bien entendu ma formule obligerait MM.
les dirigeants à se renseigner un peu plus
exactement sur la valeur respective des pos-'
tulants au titre de débutants. Ce faisant,
cela aurait au moins l’avantage d’éviter de
grossières erreurs de technique comme celle
qui nous permit dimanche d’apprécier à sa
juste valeur certaine composition de demi-
finales des 60 mètres, telle que celle qui vit
trois hommes du même club et de valeur à
peu près égale dans la même demi-finale,
alors qu’une autre demi-finale était, vraiment
trop creuse. Ou’en dites vous Duthu, Collêde
ou Morance ?
Ceci dit je constate et j’applaudis grande
ment l’énorme succès remporté dimanche
dernier par l’éliminatoire bordelaise du Bes
sonneau Jamais l’on ne vit un tel lot de
coureurs. Pour ne pari ” que de la catégorie
débutants nous relevons plus de 90 engagés
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