Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-03-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 mars 1920 13 mars 1920
Description : 1920/03/13 (N122). 1920/03/13 (N122).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45589852
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
Le numéro
30
oentimes
91
i
Le numéro
30
centimes
1
BORDEAUX, 8, rut PorU-Dÿeaax
«Téléphone 1 1 MD
Journal hebdomadaire de tous les Soorts
jptt tout o© CLVL'il sait
Sait tout o© Qu'il dit
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Un an u tv
R ÉDACTEUR EN CHEF : H--NRY Hoursiangou
Au-dessus de la mêlée
N° 122 — Samedi 13 Mars 1920
t
Il v a auinze jours, nous eûmes un chômage
énéral clans le dan des matches amicaux.
Gravement recueillis, les sportsmen •— ceux
«ai pratiquent et ceux qui regardent 7 -. at
tendaient les résultats des six ehminatoues
le fracas do ces grandes batailles étouffait les
fusillades isolées. . , ,
Mais dimanche, ce fut la reprise de la pe
tite guerre et sur toute la ligne. .
A Bordeaux, los Olympiens de 1 engùeux,
ii s’étaient complétés sur place, essuyèrent
ou
une
cuisante défaite des mains du.b.A.tf. u
convient do s’abstenir do commentaires sur ce
résultât : la mixture des équipes s y oppose,
comme elle s’oppose à des consderations
d’ordre critique sur les 10 points a zéro que
prirent les Rochelate à Cognac et sur les
fi points à zéro que Samt-Gaudçns laissa au
début du- Stadoceste tarbais. Celui-ci a sage
ment mis au vert, pour un dimanche, quel
ques-uns de ses premiers rôles. Il s est ait
qu’à tout prendre, il vaut mieux se laisser
eo quo par les messieurs de Perpignan, t esu
assez bien raisonner, et j’imagine qu'en pré
sence do là saison plutôt déèevante des . J ar-
hais et du retour foudroyant des Pcrpigna-
nais, les sportsmen se trouvent legerement
embarrasses pour faire un choix entre ces
deux prétendants au zing de notre baint-1 ere
Brennus. . ,
Sur la forme du Stadoceste les avis sont
partagés. Par contre les critiques sont d’ac
cord pour célébrer la condition qu’fis disent
parfaite de l’U.S. perpignanaise. La façon
dont les Catalans écrasèrent lés Lyonnais
auxquels on prêtait quelques intentions bel
liqueuses, est bien faite pour consolider un
tel sentiment. , ,
11 faut bien spécifier que le match Lyon-
Perpignan fut disputé sur un terrain maréca
geux et alors les 31 points à zéro figurant au
score, prennent une saveur, une ampleur im
pressionnantes
rain qui lui permettait do déployer le maxi
mum do ses talents. Hélas ! ils n ont pas exis
té. Et c’est le pack catalan, farci de hand
ball dès sa pins tendre enfance, qui 6 est
payé le luxe do montrer aux Lyonnais com
ment on se sert de ses pieds. Une leçon de
cîribbling par los Catalans, voila 1© paiadox© 1
Un paradoxe qui a dû faire faire la grimace
aux Tarbais. „ „ . .
Si Perpignan s amuse aussi a dribbler, c est
la fin du monde; nous ne serons pas loin de
tenir en France, l’équipe au jeu absolument
complet, celle qui aura su amalgamer conve
nablement et le handball et n *e dnbb'ing, jus
qu’ici ennemis irréductibles, dans la plupart
de nos équipes
Tout cela nous montre en Perpignan, un
formidable compétiteur, peut-être le plus
formidable des six équipes encore debout dans
ce drame où les victimes ne se comptent plus.
Mais le Dacquois à l’œil noir s’arc-boute
lui lussi; Il n’a pas l’intention de faire le
mort par persuasion. S’il disparait de la
lutte, c’est qu’on jl’aura tué et c est un de ces
morts qu’il faut tuer deux fois plutôt qu une,
tant il a la vie dure. . „ , .
Dimanche, il dépensa 65 minutes a chercher
le moyen ;le placer l’estocado au Réglais. Ce
moyen-là, il l’avait d’entrée; il consistait a
ouvrir à outrance. Faute de tactique qui au
rait pu coûter la victoire au champion do la
Côte Basque, comme elle la lui coûta voici
deux ans, en éliminatoire contre Tarbes.
En footbal, il faut de la tête et des jambes
et l’on a vu souventes fois, .la tête battre les
jambes. Que Guichemerre ne l’oublie pas. ^
Saluons'en passant la vaillante équipe bé-
glaise; pour sa première percée en champion
nat, elle s’est imposée à l’attention des
sportsmen. Paris ne s’est pas bâti en un jour.
L’an prochain, grâce à ses qualités de tra
vailleur obstiné et à l’excellence de ses élé
ments. Bègles fera mieux encore que d’être
une ligne d’avants. .. •
Le Stade toulousain a pris un ultime can*
ter avec le Biarritz-Olympique. Il en profita
pour essayer de culbuter un dogme qui sem
blait intangible aux Ponts-Jumeaux, à savoir
que les arrières toulousains Sont incapables
d’attaquer proprement. L’expérience a été
concluante, dans le sens oppose. Toulousq s’est
découvert une ligne de trois-quarts capable de
marquer des essais 1
Vous voyez d’ici la stupeur des uns — les
dogmatiques — et la joyeuse surprise des
autres — les innovateurs. De sorte que dans
cette expérience, Toulouse puise une nouvelle
confiance : il avait une belle infanterie et des
trois-quarts sûrs en défense et voici que main
tenant ces trois-quarts so révèlent gens d’of
fensive. Que demande le peuple de province P
Qu’on élimine le Racing, tout simplement
afin de laisser les provinciaux s’expliquer
dans la finale.
Voilà pourquoi lo progrès constaté dans le
J 'eu des Toulousains nous réjouit et nous sou-
laitons qu’il s’accentue.
Ceci ne nous empêche pas de rendre hom
mage à l’excellente tenue des Biarrots que
l’on aurait voulu voir figurer plus avant dans
le championnat. Ils le méritaient beaucoup
plus que certains champions numéro un ou
numéro doux gisant quelque part sous les dé
combres avec des 50, des 37 et des 31 points
sur le paletot.
* \
* * *
a Hé oui ! s’écria le Président de la Bour
se des Pieds Humides, ce ne fut pas étincelant
au Bouscat, je vous l’accorde. Mais, convenez
que le S.B.U.C. a bien quelques circonstan
ces atténuantes à évoquer, à commencer par
la mixture de son équipe. J’ai lu tout à
l’heure par dessus votre épaule que vous ap
prouviez Tarbes d’avoir fait reposer des
.loueurs fatigués. Pourquoi feriez-vous grief
au Stade bordelais d’user du même procédé
prudent ?
;> Qui veut aller loin, ménage sa monture.
Et j’estime que les dirigeants du vieux Club
bordelais ont été avisés de profiter de ces
deux dimanches de répit pour laisser souffler
certains équipiers et permettre d’essayer des
remplaçants éventuels, car il faut prévoir la
casse Mais cela n’excuse nullement la mol
lesse des avants stadistes, d'autant plus fla
grante qu’elle s’exerça dimanche contre des
petits gars de Bayonne qui ne sont pas pré
cisément endormis.
» L’A.S. bayonna-se a repris à son compte
la méthode bayonnaiso que l’Aviron semble
avoir délaissé au profit du jeu classique. Elle
s'en tire avec énormément de souplesse et
d’à-propos et je ne serais pas étonné de re
trouver cette équipe en finale du champion
nat de France 2e série.
qu
de do deux drop-goals de Roë. Voyez ce petit
Club d’Orthez déjà connu par ses exploits et
qui en ajoute un autre sur le dos des fantas
sins du 49e! Voyez Pau qui culbute le Stade
tarbais ! Voyez... Je m’arrête, car il n’v a
rien à boiro ici et je crache des pièces' de
cinquante centimes. Le lyrisme a besoin d’ê
tre alimenté par des boissons généreuses. Vous
semblez l’ignorer, mon cher. Cela m’oblige h
saluer d’un pas pressé la victoire de Péri-
gueux sur Poitiers, celle des Montalbanais
sur les Brivistes, des Cadets de Casteljaloux
sur les Cheminots de Toulouse, la panne des
lanks de Jours devant Auch, la défaite ho-
iicrnble d Agen par Narbonne, le succès d’An-
gouleme sur Limoges, la revanche des Chemi-
c . on ^ I l e 1 l J > Nantaise et la pulvérisation du
R.C. bordelais dans la plaine libournaise de
Plince.
» E.xeusez-moi, ie vais établir dans le silen-
Z ' ' & V
* * 'I ï
LA FEMME DE DEMPSEY
qui a dénoncé son mari, qui s'est soustrait
au service militaire. Cl. « ' s.oorting*
POUR NOS POTACHES
LE CHALLENGE REROLLE
- e à* ma souillarde un plan d’attaque, afin de
oyager a l’œil sur Tarbes ou sur Dax, dans
m vagon à bestiaux. »
. ce
n
lin
HENRY HOURSIANGOU.
Armée française
bat Armée britannique
Ppis, mars. — Le match de football
gagné par 15 points à 6
Lettre de Sa dame
du premier rang
A M. SERRE
J’aurais bien voulu, Monsieur, vous
dire un tas de choses agréables, dans la
langue musicale des Catalans. Mais, outre
que je ne la sais point parler, vous auriez
eu, j’imagine, quelque peine à me corn*
prendre ; bien qu’étant ua des plus beaux
sujets de l’équipe die Perpignan, c’est, en
effet, le Lot qui vous vit naître et, si je ne
m’abuse, c’est à Libourne que vous fîtes
vos premières armes dê footballer.
M. Garde, à la barbe de père Kermann,
a conservé un souvenir ému de votre sé
jour dans l’équipe die l’U.A. libournaise,
et chaque fois qu’il parle de vous, sa voix
devient plus chevrotante, plus mêlé-cas-
sis, plus bitter-curaçao. Vous êtes un bel
athlète, Monsieur. Grand, élancé, allure
de lévrier, foulée souple et légère, démar
rage rapide, nez taillé en coupe-vent, vo
tre silhouette sur le terrain est celle du
trois-quart aile, tel que me l’a souvent dé
fini mon illustre époux Cléophas. Déjà,
en 1914, vous m’aviez produit une: impres
sion inoubliable. C’était à Bayonne. Vous
en souvient-il ? lorsqu’à larges enjambées
vous allâtes marquer entre les poteaux un
essai qui ne fut pas accordé par suite
d’une méprise de l’arbitre ?
Vous m’aviez enthousiasmée. C’était le
temps où la mode raffolait dès autobus
et où nos légumes officiels ne sentaient
jamais autant en sûreté notre équipe na
tionale, que lorsqu’elle s’agrémentait à
chaque aile de Irois-quairts, de Failliot et
d’André.
Depuis, la mode a changé. Lies autobus
ont été remisés au garage et on les rem
place par des lévriers. Vous en êtes un.
Monsieur, et un bon. Non seulement,
vous savez conclure une attaque en vous
servant de vos jambes rapides, mais en
core, à l’occasion, vous utilisez judicieu
sement le coup de pied de déplacement et,
en tout temps, un plaquage qui, s’il fait
la joie de votre équipe, ne fait sûrement
pas celle de l’infortuné qui le subit.
Nos amis les Anglais en ont eu quel
ques spécimens à Twickenham. Dire
qu’ils en furent enthousiasmés, serait ou
trecuidant. Mai§ les caricaturistes ont
croqué votre manière sur le vif et long
temps, de l’autre côté du oana), on par
lera de « l’assassinat de Lowry par le
Français Serre ».
Ce qui me fait surtout plaisir en vous,
c’est de savoir que vous êtes un intellec
tuel du football, un des rares pratiquants
capables de comprendre et d'explique*
que le football n’est en définitive qu’un
jeu d’échecs pour qui sait le comprendre.
Cléophas vous entendit un jour au café
de la Loge éclaircir magistralement quel
ques points d'e tactique avec, pour terrain,
la table de marbre et pour joueurs des
allumettes de contrebande.
« Ce jeune homme, me confia-t-il, joue
autant avec son cerveau qu’avec sa tête.
Il réussira. »
En effet. Monsieur, vous avez réussi à
être international et à commander l’U.S.
perpignanaise, en attendant de la mener
à l’assaut du coquetier à Brennus.
Et moi, j’irai demain à Tarbes. J’irai
revoir vos « sang et or », votre infante
rie, votre cavalerie, votre poète Beausil,
le rondouillard' Lacour, le tonitruant Zam-
bo, .mais surtout, j’irai revoir «- l’assas
sin de Lowry », celui qui déracine l’ad
versaire et le balance dans le décor à la
manière d'e... Serre.'
Je serai quelque part dans les tribunes
et j’agiterai un mouchoir aux couleurs ca
talanes pour vour rappeler que le Rous
sillon et la Catalogne attendent anxieuse
ment le résultat de cette poule. Donc, qui
tient la poule la... Serre.
Bonne chance, gentleman.
LA DAME DU PREMIER RANG.
Libres propos
Mous empiunions à tin de nos confrères
régional ces quelques lignes, dont nous .re
connaissons l'exactitude et la raison même.
Aux moniteurs d'I.P. nous accordons noire
aide et appui dans l'œuvre si belle qu'ils ont
mission d'accomplir : « La génération de la
race par l'éducation physique de la jeunes
se ».
On nous a signalé à plusieurs reprises le
mécontentement des moniteurs d’I.P., notam
ment des engagés et rengagés ayant titre
d'instructeur et possédant eux-mêmes leur
C.P.S.M.
Ces militaires dont certains ont déjà plus
d’un an de présence se plaignent de n’obte
nir aucun avancement ni encouragement
alors que dans d’autres services les nomina
tions de caporaux et de sous-officiers sont
•fréquentes parmi les militaires qui n’ont au
cune 1 aptitude spéciale.
Nos moniteurs sont cependant très méri
tants et ils ont droit à quelques avantages
en compensation de leur préparation et de
leur dévouement. Si on tient à avoir des ins
tructeurs dévoués et fidèles qu’on leur accor
de au moins quelque avancement; ce sera
leur donner davantage* de prestige et d’auto
rité auprès des jeunes gens qu’ils sont char
gés d’instruire et cela facilitera leur recrute
ment.
OU EN EST
la question des scolaires
La Commission centrale universitaire
avait décidé cette année le rétabfissement
des championnats régionaux, et au
deuxième degré une épreuve où les cham
pions locaux seraient groupés par Aca-
rnie ou groupes d’Académies. Deux mo
tifs différents expliquaient cette décision,
d’une part les difficultés matérielles de
plus en plus grandis qui s’opposent aux
déplacements des équipes et d autre part
le désir de donner satisfaction aux provi
seurs et aux chefs d’établissement qui ré
clamaient avec insistance la suppression
dans toute là mesure du possible de ces
voyages préjudiciables aux études.
Les épreuves officielles ont donc eu lieu,
et dix Académies ont désigné ou vont dé
signer bientôt leur champion. Caen, Paris,
Nancy, Lyon, Clermont, Poitiers, Rennes,
Bordeaux, Toulouse et Montpellier. Si on
sé félicitera de voir de nouveau les lycées
du Havre et de Nancy prendre part à cet
te compétition, on sera surpris de n’y voir
figurée ni les représentants de Chambéry,
md ceux de Grenoble ou de Dijon. Cela ne
tient pas du tout à la mauvaise volonté
des scolaires de ces régions, mais à la si
tuation confuse de leur administration
unioniste, pendant cette période, de transi
tion de l’état de guerre à l’état de paix.
En présence de ce succès indiscutabîil,
et des dimanches qui indiquaient le désir
unanime des jeunes joueurs de voir réta
blir le championnat de France, en son
intégrité, que devait faire la Commission ?
Elle a pensé qu’elle 11 e pouvait maintenir
sa première décision et qu’ii fallait conti
nuer à faire disputer cette compétition
si intéressante. Eïle a donc décidé d’oppo
ser au troisième tour de la Coupe des Aca
démies :
Pariâ à Caen; Nancy à Lyon, Renne à
Poitiers; Clermont à Toulouse; Montpel
lier et Bordeaux étant exempts.
Si comme tout permet de le présager, le
succès de l’épreuve s’affirme, le Comité di
recteur de rugby pourra alors venir en
aide à la caisse de la Commission univer
sitaire et organiser au quatrième tour, la
rencontre de Paris-Bordeaux, par exem
ple, à Périgueux; celle de Montpellier et
de Lyon, à Béziers, et celle de Poitiers et
de Toulouse, à Toulouse, en supposant que
Paris, Lyon, etc., sortent vainqueurs de
la bataille du troisième tour. L’initiative
du Comité directeur et de la Commission
centrale' serait la meilleure propagande en
faveur d’un jeu déjà si populaire dans
nos lycées et nos collèges.
Combien resterait-il pourtant à faire ?
Combien de régions ont désigné à côté du
lycée, chargé de les représenter, une éco
le technique ou professionnelle qui avait
une excellente équipe : écoles d’arts et mé
tiers d’Aix, de Cluny, de Ghâlons, écoles
d’électricité, école de navigation, qu’il se
rait si intéressant de voir aux prises dans
un championnat. Combien d’Universités
réclament aussi à bon droit, le rétablisse
ment du concours entre étudiants : la
Commission a déjà reçu les vœux de ceux
de Paris, de Grenoble, de Nancy et de
Bordea' *. Elle voudrait leur donner sa
tisfaction, mais ses ressources sont -limi
tées et la roinmhssion du budget ch.it fai
re face à tant de besoin ! Je peux assu
rer néanmoins les scolaires que tout ce
qui sera raisonnablement possible de leur
accorder, ce sera par les administrateurs
de l’Union, tous convaincus de l’utilité des
dépenses que nous leur demandons de
consentir.
J.-A. BERNARD,
Agrégé de VUniversitê.
Représentants des Académies, dans la
Coupe de Rugby :
Paris. — Collège Stanislas. •
Bordeaux. — Les Bleuets.
Toulouse. — La Violette.
Caen. — Lycée du Havre.
Nancy. — Lycée Poincaré.
Lyon. '— Ecoile normale de Bourg.
Poitiers. — L’Intrépide d’Angoulême ou
le lycée Gay-Lussac.
Rennes. — Ecole Chevalier, d’Angers.
Montpellier. — Ecole normaïle de Car
cassonne.
Clermont.— Les Montagnards (Aurillac.)
On monsieur qui ignore !
Le manque* de documentation de certains
rédacteurs sportifs qui ne sont plus à la pa
ge, fait écrire des choses stupides et qui mé
ritent d’être relevées. C’est ainsi que M. Da
niel Cousin, dans le journal La Presse,
fait ressortir les grosses recettes encaissées
à France-Ecosse et France-Pays de Galles et
demande que les bénéfices soient distribués
aux sports pauvres. Si seulement M. Daniel
Cousin se contentait de poser une question,
mais où il va un peu fort c’est quand il dit
que le C D. de rugby ne regarde pas à la
dépense, que sa publicité est payée, qu’il
s’offre des banquets somptueux, etc.
Il convient de relever ces allégations erro
nées. Le Comité directeur de rugby ne paie
pa^ de publiciié, il paie en tout et pour tout,
lorsque les matches ont-lieu au Vélodrome
du Parc des Princes 30 pour cent au pro
priétaire du terrain qui n’est autre que ie
journal l'Auto. Croyez-vous que le cher con
frère de la presse ne ferait pas mieux de
s’élever contre cette location exagérée plutôt
que de critiquer très injustement ceux qui
dirigent le rugby ?
Quant aux banquets offerts à l'issue des
grande matches, c’est nécessaire. Le match
France-Ecosse marquait la reprise des rela
tions rompues par l’incident Baxter. Et puis
quand nous allons en Angleterre nous som
mes royalement reçus; il est juste qu’en
.retour nous recevions « à la française » nos
amis et alliés.
Pour ceux qui ont eu l’honneur d’assister
à un de ces banquets je ne crois pas qu’ils
y aient constaté des abus. Le but de ces ban
quets est la propagande. Parmi les invités il
y a souvent de hautes personnalités politi
ques et militaires qui emportent et sèment
dans les milieux réfractaires, l’idée sportive
qui lait son chemin et cela grâce à ceux qui
savent la propager. Les bénéfices que laissent
ces grandes rencontres à recettes sont très
minimes; il faut qu’en retour nous allions
en Angleterre et en Irlande, la perte sur le
change, l’augmentation des prix de transport
(t du coût de la vie nous mènent à des dé
penses triples de celles d’avant-guerre. On
comprendra que les bénéfices 6 ont petits.
\ aurait-il même du boni aussi gras soit-il
cela ne regarde* personne que les dirigeants
du rugby qui savent ce qu’ils auront à faire
pour répartir ces -fonds.
\ou» voici éclairé Monsieur Daniel Cousin.
- - 'r KIRBY.
UNE ŒUVRE
de démocratie sportive
Le Comité directeur, dans sa dernière
séance, a adopte, comme on Fa vu dans lû
dernier numéro de F'.< Aune te » le calen
drier propose par la Commission pour lô
challenge Réroiie. Ce challenge, un bel
objet d’art d’une valeur de Z.WO francs,
est mis en compétition entre seize équipes !
rie Comités ou de groupes de Comités
constitués pour équibbrer un peu plus les
chances; mais il est bien certain que les
équipes les plus fortes seront celles des
régions où la « densité-rugby » sera la
plus grande, considérée au double point
de vue de la quantité et de la qualité des
CJubs. La palme ira au Comité le plus ri
che en rugbymen : la lutte suprême sera
donc serrée entre la Côte Basque, les Py
rénées la Côte d’Argent et le Languedoc,
sans méconnaître les» chances de Paris et
du Périgord-Agenais.
Là ce ne sera pas un Club qui portera,
seul, la chance de sa région sur les épau
les, ce sera une équipe représentant bien
la région tout entière, puisqu’elle sera
formée d'éléments recrutés par la Com
mission régionale de sélection, dans les
Clubs de toutes les séries.
Il y a là. pour les joueurs isolés dans les
petits Clubs, une occasion unique de mon
trer leur savoir faire, de se révéler à la
Commission centrale de sélection, en vue
des matches de sélection de la saison pro
chaine.
v Si l’on envisage une saison de football,
Yà prochaine, par exemple, on ne compte
pas plus de 27 dimanches, du 1er novem
bre au 1er mai. Or, six à huit, sont pris
par les championnats de France, quatre
à six par les championnats régionaux
(c est le minimum, et pour la Ire série),
quatre par les matches internationaux
(en comptant les deux se jouant le samedi
outre-Manche), quatre pour le Rérolle
(partiellement superposables aux diman
ches pris par les poules), soit 18 à 22 di
manches sans compter les matches nuis
(so méfier du T.O.E.C.), ou remis pour
intempéries ou grève.
Comme on ne peut pas commencer les
championnats régionaux avant le troisième
dimanche de novembre, nous arrivons au
chiffre de 21 à 25 dimanches employés, sur
27. En y ajoutant le mardi-gras et le 1er
janvier, il ne reste disponible que quatre
à huit dimanches ou jours chômés pour les
matches de sélection et les imprévus.
On se rend compte qu’il est difficile de
faire plus de deux matches de sélection
avant le 1er janvier. Il îaut donc arriver
à l’époque du premier d’entre eux avec
des éléments d’appréciation suffisants
pour former les deux équipes; en pleine
saison, au moment où les joueurs sont en
traînés et peuvent donner la mesure de
leurs moyens, le challenge Rérolle vient à
point étendre le champ de la sélection
pour la session prochaine.
Cette série d’épreuves, fort intéressantes
en elles-mêmes, doit avoir un résultat na
tional, celui de sortir de l’ombre les joueurs
susceptibles de défendre la chance natio
nale dans la compétition internationale,
qu’ils appartienent à de grands ou à do
petits Clubs. -
Le Rérolle est une œuvre de démocratie
sportive; c’est pourquoi les Commissions
régionales doivent le préparer avec le
plus grand soin. De lui dépendent le ren
dement de nos matches de sélection et nos
chances de succès dans les grands matches
internationaux. P.-L. SWANSEÀ.
Peu avant que les journaux ne répan
dissent la nouvelle du mariage de Carpen
tier, ils avaient annoncé , avec une cour
toise discrétion, Varrestation de Dempsey
et de son manager pour « indélicatesse
spéciale » pendant la guerre.
En vérité, je me demande, maintenant ,
ce qu'il adviendra de ce fameux cham
pionnat La situation devient inquiétante
pour tous ceux qui gravitent autour de la
rencontre. Ces pauvres millionnaires , no
tamment, doivent trembler de ne pouvoir
sauver la mise .. Quant au cinéma il est
chocolat... Où l'on vit un film, on trouve
un cheveu...
Peur ce qui est. de Carpentier je suis
bien tranquille. Je me refuse à croire que
sa moitié lui interdira l'accès du ring. Le
ring est chaste
Par contre, en ce qui concerne Dempsey,
je n'ai pas tout à fait la même assurance.
On se souvient que les anciens combat
tants américains menèrent contre lui une
vive campagne d'obstruction. Or, ces em
pêcheurs de danser en « rounds semblent
cire arrivés à leurs fins. Je ne sais si
Dempsey, qui sut éviter la paille pouilleu
se des cantonnements , moisira longtemps
sur la paille humide des cachots... Mais
sa cause est bien mauvaise. Car , ne l'ou
blions pas, nous sommes en Amérique. El
si nous plaisantons, en France , sur les
modalités du système D (Usez systèmç
Dempsey) les yankees, eux, tapent sur ie
système.
Tout ceci m'incite à croire que la partie
est compromise.
Mais voici mes pronostics.
Carpentier ne se dégonflera pas...
Dempsey sera disqualifié. Car je veux
croire que si l'on ne tint aucun compte,
avant son arrestation_ d'un facteur d'or
dre sentimental , on ne négligera pas ,
quels que soient les attendus de la Cour ,
un facteur d'ordre moral. D'ailleurs l'or
dre des facteurs peut être interverti sans
que le, produit change. Donc, Dempsey,
' blanc ou noir, ne combattra pas Carpen
tier.
Reste le cinéma . Evidemment il est lé
sé... Usé pour compte. Mais, au fait, pour
quoi ne tournerait-il pas la difficulté en la
« tournant » ? Elle me semble fournir le
plus joli scénario qui soit. « Dans un
g^ard combat pour un grand titre, on n'a
qu'un grand boxeur. Mais ce grand boxeur
fut un embusqué. Alors, les anciens com-
lattants interviennent. Dans leur cœur
sommeillent la sagesse et le souvenir... El
la grande gloire du grand pays est sacri
fcc aux nrincipes sacrés du respect aux
inorts et de la priorité des rescapés. »
Je gage qu'un tel spectacle serait aussi
édifiant que tous les « J'accuse u-ei que
tous les U-35 possibles et imaginables.
André ALTÆMENT.
Les B iarrots
au Bouscat
A la eolleetion des équipes de la Côte Ban
que qui ont défilé à Bordeaux (Bayonne, l J au,
Le Boucau et Dax), il manquait ceJe de’ Biar
ritz. Cette lacune eet comblée. En effet très
sportivement, le Biarritz-Olympique a accepta
d’être le partenaire du- Stade bordelais pour
son dernier galop avant d’affronter Tarbes eti
Perpignan.
Incontestablement, c’est le beau match.-
Biarritz débarquant au Bouscat avec son lofi
de fameulx joueurs qui ont nom Faut houx,
*0 meilleur trois-quarts d'offensive que pos
sède la France; Senmartin, F international*
actuellement dans une forme éblouissante;
Lamouret Condom, le fameux tandem de de
mis; Halcet, Bergeruc, Baptsère, Roquebert*
Henriquez, etc., va confectionner du footbal*»
de première qualité, dont l’offensive à outran
ce sera la caractéristique. Or, comme il a déjà 1
battu deux fois le Stadoceste tarbais. Fan,
le Boucau Périgueux, et tenu la dragée haute
au Stade toulousain, avec une équipe compor
tant des remplaçants, la lutte sera chaude.
Le S.B U.C., qui a besoin de faire reposer
quelques joueurs avant les grands chocs, né
pourra lui opposer sa toute première équipe,
mais comme il possède des remplaçants de va-»
leur, i] sera capable de toute iaçon do donne*
la réplique à son valeureux adversaire.
De toute façon, les sportsmen bordelais sont
assurés d’assister à un beau match.
Ils le savent bien, d’ailleurs.
DEMPSEY Cl. « Sportln? »
tourneur d'obus.
<>■ - - ■ ■ -
ï
La première journée des poules
A TARBES. — U.S. perpignanaise
contre Stadoceste tarbais
Nous voici arrivés au dénouement. Dans
chacune des poules formées par la Commission
centrale des calendriers, quatre clubs vont se
trouver aux prises demain. A Tarbes, aura lieu
une batafiie épique entie Perpignan et larbes.
Une ligne entre ces deux valeureuses équipes
est assez malaisée à établir; les points de com
paraison font à peu près défaut. Cette ligne
est d’autant moins aisée à établir, que Perpi
gnan et Tarbes ont remanié leur « quinze »
tout dernièrement, au point que pour les Ca
talans par exemple, il doit y avoir une diffé
rence notable entre son équipe qui joua con
tre Béziers et celle qui a écrasé Lyon.
D’autre part, le team tarbais, lui aussi, a
été retouché; il s’est renforcé il y a à peine
piinze jours. Par conséquent, il slcst amé iore.
jQ pronostic devient donc de plus en plus épi
neux à établir.
Si nous jaugeons la ligne d’avants de Perpi
gnan sur la tenue qui elle a eue devant Lyon
qui prétendait disposer d’un pack de premier
ordre, nous devons la qualifier de formidable.
On lui reprochait sa légèreté ; eFe s est alour
die ; elle joue bien à la main et e»lle s’est ré
vélée, paraît-il, apte à attaquer par dribblings.
C’est elle qui constituera le point d’inter
rogation. . _
Les lignes arrières jouissent d’upe solide ré
putation. Elles sont do tout premier ordre, de
puis le demi-d’ouverture jusqu’aux quatre
trois-quarts indus : deux centres scientifiques
et aux ailes, l’international Serres et Got.
Caractéristique générale de l’équipe : vites
se, adresse, _ ardeur et excellente conception
tactique du jeu.
Voyons du côté de Tarbes. 11 est mani
feste que le pack du Stadoceste est un
lack scientifique. Nous le connaissons suf-
isamment pour savoir qu’il constituera . le
•oint fort du champion d’Armagnac-Bigorre.
Toutefois, ses lignes arrières ne sont point né
gligeables. Avec Mandrct à l’ouverture, dsux
centres tels -que Ricarto et Jeangrand ©t un
ailier de la qualité de Cayrefourcq, elles cons
tituent une division d’attaque dangereuse. Il
s’agit donc de savoir quelle est la ligne
d’avants qui l’emportera d’abord en mêlée et
ensuite dans l’ensemble. Celle-là, à mon avis,
a toutes chances de gagner.
Depuis la rentrée d’Hernandez dans le pack
tarbais et. étant admis que Tarbes a toujours
eu la spécialité des mêlées bien bâties, je pen
che pour l’hypothèse du ballon aux Tarbais.
Et pariant de cette hypothèse, qui no peut
avoir que la valeur d’une hypothèse, c’est-à-
dire d’une base établie sur du sable mouvant,
jo fais du Stadoceste — mais timidement —;
mon favori, d'autant plus qu’il joue chez lui
et que ses managers avisés n’auront rien laissé
au hasard.
U.S. perpignanaise. — Arrière : Rey; trois-
quarts : Serre (oaip.), Salinié, Baillés, Got;
demis : Barrande, Dutrey; avants ; Ire ligne :
Argelès, Mauran, Heuric; 2e ligne : Vaqué.
Paillissé; 3e ligne : Constant, Casadament,
Vergés. — Remplaçants : Gaillard, Py, Leste!,
Fraixinos.
Stadoceste tarbais. — L’équipe sera choisie
parmi les joueurs suivante :
Arrière . Paillés; trois-quarts . Cayrefourcq
frères, Nicoleau, Jeangrand, Clément; demis :
Nicoleau jeune, Ricarte; avants : Nicolaï,
Hernandez, Duffour, Prat, Cassayet, Roueh,
Bombée, Galiay, Larrieu.
Arbitre, M. Bioussa ; délégué, M. Brennus.
A DAX. — Slade toulousain
contre STS. dacquo^se
3
Ici, les donnée?) sont pluB positives. On sait
ne Dax et Toulouse sont possesseurs chacun
'une splendido ligne d’avants. le de Tou
louse apparaît supérieure en poids et plus
athlétique. Mais il faut tenir compte de ’ex-
eeilente mêlée des Dacquois; ©lie a nettement
battu celle de Bayonne, et celle-ci eut le meil
leur contre le Racing, de façon magistra t.
A priori, on pourrait lui accorder ime cer
taine supériorité dans ce département du .jeu
et fort probablement en touche que Dax a tou
jours joué convenablement.
Reste le jeu ouvert- où le poid3 joue toujours
un rôle important.
Je ne sais quelle taetiqu3 adoptera Toulouse.
Mis en confiance par la façon satisfaisante dout
se comporta ses trois-quarts en attaque con
tre Biarritz, essaiera t-il de gagner avec, eux ?
Ou bien se contenter a-1-il de demander à
ses avants l’effort nécessaire à l’acquisition de
la victoire ? . , . . .
Dax aurait tort do mettre uniquement ses
espoirs en ses avants. Il a.tout intérêt à lan
cer à l’assaut se 3 belle® divisions arrières, où
abondent les hommes de classe : Verjez, Lous-
tau, Biraben, La vigne, Péducasse.
C’est, sans nul doute, cette tactique qu’em
ploiera Guichemerre. > . , • ■
Dans ces conditions, tout en ignorant à quel
parti se résoudra Struxiano, je vois très bien
Dax contrôlant la balle assez souvent pour meL
ner l’offensive par ses arrières et partant de ce
principe que la victoire doit aller à l’équipe
qui pourra attaquer le plus souvent et. le plus
efficacement, je pense que l’U.S. dacquoise
jouant chez elle gagnera difficilement, mais
gagnera
Stade toulousain. — Arrière : Martinolle;
trois-quarte Maury-Duran, Bordères, Ducous-
so, Dournac; demis : Struxiano (cap.), Nou-
gal; avants : Bioussa, Pradel, Berjaud, Lu-
bin, Puech, Prévost, Bayard, Pons.
U.S. dacquoise. — Arrière : Gastex; (rois-
quarts : Laeazedieu, Lavigne, R. Biraben,
Loustau aîné; demis : Vergez ( 0 ), Loustau
jeome (m); avants, 3e ligne : A. Guichemerre
(cap.), Dussarps, H. Fargues; 2e ligne : M.
Bimben, Lamarche; Ire ligne • Caujouan,
Larrivière (tj, CaMaing.
Arbitre, M. Gabert; délégué, M. Rernis.
• - - Tt. J¥. .
FOV& USTSPQRT ét PAR IE SPORT
))
GASTON VIDAL CI. « Spoiling
Président de l’U.S.F.S.A
Dites donc. Messieurs les équipiers pre-t
miers de l’Amicale de Caudéran, vous « ati-
gez un peu ». Ce n’est pas par une mixture!
2 et 3 du Stade que vous vous êtes fait t-
tre, mais par l’équipe 3 au complet, sauf un;
joueur de 2e équipe (l’ailier gauche pour pré
ciser. F est entendu que le match était con
clu avec l’équipe 2, mais on vous avait pré
venu que c’était la 3o qui jouerait à sa place.;
O’est en vain que dimanche l’Amicale
de Caudéran a attendu sur son terrain la 2e
édition des braves Gaulois du Bouscat. Pour
quoi ne sont-ils pas venus P La majorité pen
se qu’ils ont eu la... colique ! Mais, moi, Pt*
pelet, qui sait, voit et entend tout, je voua
dis que de leur retranchement j’ai entendu
qu’ils criaient t-ous comme un seul homme :
« Camarade ! Camarade ! » et même qu’ils
ont eu la prudence de no pas monter sur leur
parapet pour lever les bras.
Le bruit court avec conviction que lé
lévrier Labit laisserait Je O.A. béglais pôur
passer à la F.S.A.P.F.
Par contre, on l’a aperçu à l’eniraîne-
ment, dimanche, avec ses copains de clubs. Il
vient d’être atteint d’une bronco-pneumonie*
complètement remis à l’heure uctuellle.
On apprend de source autorisée que la?
Commission do la Côte d’Argent de rugby
vient de donner 8.000 fr. à la Commission
d’athlétisme du même Comité. Un petit brava
pour la Commission de rugby 1
gar* Si ] e « National » se court à Nice,-
rappelez-vous que l’équipe du Comité de la?
Côte d’Argent sera fortement amputée.
On dit que le président du C.A. bé>*
glais va organiser un banquet au profit des
crossmens. Un petit bravo !
Le bureau de la F.F.F.A. a le cœur
plus tendre que la Commission do la Coupe de’
France. Celle-ci requérait une suspension de
six mois contre le joueur Gaudicbon, qui,
ayant joué pour la Vie au Grand Air, les
championnats du Sud-Ouest, défendait, lei
mois dernier, les couleurs de i’A.S. de Cau-
nes, contre le Racing pour les 1/8 de finale
de ia Coupe do France. La F.F.F.A. commua
sa faute en un mois de suspension à dater duf
4 mar s 1920. * ^
Allô ! Pipelet ! M. \ugain attige. H
conclut un match entre l’U.S. beautiranaisa
(1) et le B.E.C. (3).Mais à l’arrivée,le B.E.C*
se casse le nez sur lin terrain où on ne voit
pas de traces d’équipiers, car tons ces mes
sieurs de l’U.S.B. se trouvaient à un banquet'
à Castres, et restaient pour le bai, leur tal
ion étant dégonflé par suite de crevaison. Et
toute la population do dire cependant :*Maig
ils vous attendent sur le terrain ». Soyez plug
sportifs, Messieurs !
L’excellent Casaraajcr, étudiant en’
droit, « en a de bonnes » Ne voilà-t-il pa*
qu’il nous annonce avoir opéré dans l’équipe
du collège de Way et qu’il so vante do le£
avoir tombées toutes (les équipes adverses,
cela s’entend !) Ah 1 ce i on et rubicond Casa-
major... au demeurant le meilleur fils du;
reonde... comme aurait dit Marot.
Il paraît qu’à la suite de leur m atoll
avec le Racing les Rayonnais 11 ’étaient pas
contents (il y avait vraiment de quoi). Mais
je suis persuadé que les mauvaises langues
exagèrent en prétendant que * ces derniers
et a'ent décidés à r efuser leur concours clans
les matches internationaux. Les Bayonna’a
sont trop sportifs pour en arriver là.
* l&~ Allieu qui a débuté au Stade bordelais
dimanche, est un ancien équipier des Bouton»
d’Or, champions de France 1912-13. Pendant»
la guerre il opéra dans le « quinze >> des Ar
tilleurs do Sathory, à ccté de Crabos
Moutis, étudiant en médecine, avait*
parié trois bouteilles de Médoc à Ragos, que
! es Jasmins, battraient les « Muguets ». Jl
assista au match et prétendit que les meil
leurs avaient perdu. Aussi l’article de Cassa*»
gneau paru dans T Athlète, le mit-il bois dei
lui, à tel m tnt qu’il «Uni » à «m 1 den n r *pu
titre d’as de l’aviation. Vous allez trop vitei
en Oosogne, Monsieur le partisan do la pèchei
à la ligne _
l«r- Ah i mon cher René Daswsé, vous n'a^
vez pas on assez de patience. En protestant»
contre les compositions (d’a’leurs erronées) 1
%
30
oentimes
91
i
Le numéro
30
centimes
1
BORDEAUX, 8, rut PorU-Dÿeaax
«Téléphone 1 1 MD
Journal hebdomadaire de tous les Soorts
jptt tout o© CLVL'il sait
Sait tout o© Qu'il dit
Abonnements |
Six mol» ® JJ-
Un an u tv
R ÉDACTEUR EN CHEF : H--NRY Hoursiangou
Au-dessus de la mêlée
N° 122 — Samedi 13 Mars 1920
t
Il v a auinze jours, nous eûmes un chômage
énéral clans le dan des matches amicaux.
Gravement recueillis, les sportsmen •— ceux
«ai pratiquent et ceux qui regardent 7 -. at
tendaient les résultats des six ehminatoues
le fracas do ces grandes batailles étouffait les
fusillades isolées. . , ,
Mais dimanche, ce fut la reprise de la pe
tite guerre et sur toute la ligne. .
A Bordeaux, los Olympiens de 1 engùeux,
ii s’étaient complétés sur place, essuyèrent
ou
une
cuisante défaite des mains du.b.A.tf. u
convient do s’abstenir do commentaires sur ce
résultât : la mixture des équipes s y oppose,
comme elle s’oppose à des consderations
d’ordre critique sur les 10 points a zéro que
prirent les Rochelate à Cognac et sur les
fi points à zéro que Samt-Gaudçns laissa au
début du- Stadoceste tarbais. Celui-ci a sage
ment mis au vert, pour un dimanche, quel
ques-uns de ses premiers rôles. Il s est ait
qu’à tout prendre, il vaut mieux se laisser
eo
assez bien raisonner, et j’imagine qu'en pré
sence do là saison plutôt déèevante des . J ar-
hais et du retour foudroyant des Pcrpigna-
nais, les sportsmen se trouvent legerement
embarrasses pour faire un choix entre ces
deux prétendants au zing de notre baint-1 ere
Brennus. . ,
Sur la forme du Stadoceste les avis sont
partagés. Par contre les critiques sont d’ac
cord pour célébrer la condition qu’fis disent
parfaite de l’U.S. perpignanaise. La façon
dont les Catalans écrasèrent lés Lyonnais
auxquels on prêtait quelques intentions bel
liqueuses, est bien faite pour consolider un
tel sentiment. , ,
11 faut bien spécifier que le match Lyon-
Perpignan fut disputé sur un terrain maréca
geux et alors les 31 points à zéro figurant au
score, prennent une saveur, une ampleur im
pressionnantes
rain qui lui permettait do déployer le maxi
mum do ses talents. Hélas ! ils n ont pas exis
té. Et c’est le pack catalan, farci de hand
ball dès sa pins tendre enfance, qui 6 est
payé le luxe do montrer aux Lyonnais com
ment on se sert de ses pieds. Une leçon de
cîribbling par los Catalans, voila 1© paiadox© 1
Un paradoxe qui a dû faire faire la grimace
aux Tarbais. „ „ . .
Si Perpignan s amuse aussi a dribbler, c est
la fin du monde; nous ne serons pas loin de
tenir en France, l’équipe au jeu absolument
complet, celle qui aura su amalgamer conve
nablement et le handball et n *e dnbb'ing, jus
qu’ici ennemis irréductibles, dans la plupart
de nos équipes
Tout cela nous montre en Perpignan, un
formidable compétiteur, peut-être le plus
formidable des six équipes encore debout dans
ce drame où les victimes ne se comptent plus.
Mais le Dacquois à l’œil noir s’arc-boute
lui lussi; Il n’a pas l’intention de faire le
mort par persuasion. S’il disparait de la
lutte, c’est qu’on jl’aura tué et c est un de ces
morts qu’il faut tuer deux fois plutôt qu une,
tant il a la vie dure. . „ , .
Dimanche, il dépensa 65 minutes a chercher
le moyen ;le placer l’estocado au Réglais. Ce
moyen-là, il l’avait d’entrée; il consistait a
ouvrir à outrance. Faute de tactique qui au
rait pu coûter la victoire au champion do la
Côte Basque, comme elle la lui coûta voici
deux ans, en éliminatoire contre Tarbes.
En footbal, il faut de la tête et des jambes
et l’on a vu souventes fois, .la tête battre les
jambes. Que Guichemerre ne l’oublie pas. ^
Saluons'en passant la vaillante équipe bé-
glaise; pour sa première percée en champion
nat, elle s’est imposée à l’attention des
sportsmen. Paris ne s’est pas bâti en un jour.
L’an prochain, grâce à ses qualités de tra
vailleur obstiné et à l’excellence de ses élé
ments. Bègles fera mieux encore que d’être
une ligne d’avants. .. •
Le Stade toulousain a pris un ultime can*
ter avec le Biarritz-Olympique. Il en profita
pour essayer de culbuter un dogme qui sem
blait intangible aux Ponts-Jumeaux, à savoir
que les arrières toulousains Sont incapables
d’attaquer proprement. L’expérience a été
concluante, dans le sens oppose. Toulousq s’est
découvert une ligne de trois-quarts capable de
marquer des essais 1
Vous voyez d’ici la stupeur des uns — les
dogmatiques — et la joyeuse surprise des
autres — les innovateurs. De sorte que dans
cette expérience, Toulouse puise une nouvelle
confiance : il avait une belle infanterie et des
trois-quarts sûrs en défense et voici que main
tenant ces trois-quarts so révèlent gens d’of
fensive. Que demande le peuple de province P
Qu’on élimine le Racing, tout simplement
afin de laisser les provinciaux s’expliquer
dans la finale.
Voilà pourquoi lo progrès constaté dans le
J 'eu des Toulousains nous réjouit et nous sou-
laitons qu’il s’accentue.
Ceci ne nous empêche pas de rendre hom
mage à l’excellente tenue des Biarrots que
l’on aurait voulu voir figurer plus avant dans
le championnat. Ils le méritaient beaucoup
plus que certains champions numéro un ou
numéro doux gisant quelque part sous les dé
combres avec des 50, des 37 et des 31 points
sur le paletot.
* \
* * *
a Hé oui ! s’écria le Président de la Bour
se des Pieds Humides, ce ne fut pas étincelant
au Bouscat, je vous l’accorde. Mais, convenez
que le S.B.U.C. a bien quelques circonstan
ces atténuantes à évoquer, à commencer par
la mixture de son équipe. J’ai lu tout à
l’heure par dessus votre épaule que vous ap
prouviez Tarbes d’avoir fait reposer des
.loueurs fatigués. Pourquoi feriez-vous grief
au Stade bordelais d’user du même procédé
prudent ?
;> Qui veut aller loin, ménage sa monture.
Et j’estime que les dirigeants du vieux Club
bordelais ont été avisés de profiter de ces
deux dimanches de répit pour laisser souffler
certains équipiers et permettre d’essayer des
remplaçants éventuels, car il faut prévoir la
casse Mais cela n’excuse nullement la mol
lesse des avants stadistes, d'autant plus fla
grante qu’elle s’exerça dimanche contre des
petits gars de Bayonne qui ne sont pas pré
cisément endormis.
» L’A.S. bayonna-se a repris à son compte
la méthode bayonnaiso que l’Aviron semble
avoir délaissé au profit du jeu classique. Elle
s'en tire avec énormément de souplesse et
d’à-propos et je ne serais pas étonné de re
trouver cette équipe en finale du champion
nat de France 2e série.
qu
de do deux drop-goals de Roë. Voyez ce petit
Club d’Orthez déjà connu par ses exploits et
qui en ajoute un autre sur le dos des fantas
sins du 49e! Voyez Pau qui culbute le Stade
tarbais ! Voyez... Je m’arrête, car il n’v a
rien à boiro ici et je crache des pièces' de
cinquante centimes. Le lyrisme a besoin d’ê
tre alimenté par des boissons généreuses. Vous
semblez l’ignorer, mon cher. Cela m’oblige h
saluer d’un pas pressé la victoire de Péri-
gueux sur Poitiers, celle des Montalbanais
sur les Brivistes, des Cadets de Casteljaloux
sur les Cheminots de Toulouse, la panne des
lanks de Jours devant Auch, la défaite ho-
iicrnble d Agen par Narbonne, le succès d’An-
gouleme sur Limoges, la revanche des Chemi-
c . on ^ I l e 1 l J > Nantaise et la pulvérisation du
R.C. bordelais dans la plaine libournaise de
Plince.
» E.xeusez-moi, ie vais établir dans le silen-
Z ' ' & V
* * 'I ï
LA FEMME DE DEMPSEY
qui a dénoncé son mari, qui s'est soustrait
au service militaire. Cl. « ' s.oorting*
POUR NOS POTACHES
LE CHALLENGE REROLLE
- e à* ma souillarde un plan d’attaque, afin de
oyager a l’œil sur Tarbes ou sur Dax, dans
m vagon à bestiaux. »
. ce
n
lin
HENRY HOURSIANGOU.
Armée française
bat Armée britannique
Ppis, mars. — Le match de football
gagné par 15 points à 6
Lettre de Sa dame
du premier rang
A M. SERRE
J’aurais bien voulu, Monsieur, vous
dire un tas de choses agréables, dans la
langue musicale des Catalans. Mais, outre
que je ne la sais point parler, vous auriez
eu, j’imagine, quelque peine à me corn*
prendre ; bien qu’étant ua des plus beaux
sujets de l’équipe die Perpignan, c’est, en
effet, le Lot qui vous vit naître et, si je ne
m’abuse, c’est à Libourne que vous fîtes
vos premières armes dê footballer.
M. Garde, à la barbe de père Kermann,
a conservé un souvenir ému de votre sé
jour dans l’équipe die l’U.A. libournaise,
et chaque fois qu’il parle de vous, sa voix
devient plus chevrotante, plus mêlé-cas-
sis, plus bitter-curaçao. Vous êtes un bel
athlète, Monsieur. Grand, élancé, allure
de lévrier, foulée souple et légère, démar
rage rapide, nez taillé en coupe-vent, vo
tre silhouette sur le terrain est celle du
trois-quart aile, tel que me l’a souvent dé
fini mon illustre époux Cléophas. Déjà,
en 1914, vous m’aviez produit une: impres
sion inoubliable. C’était à Bayonne. Vous
en souvient-il ? lorsqu’à larges enjambées
vous allâtes marquer entre les poteaux un
essai qui ne fut pas accordé par suite
d’une méprise de l’arbitre ?
Vous m’aviez enthousiasmée. C’était le
temps où la mode raffolait dès autobus
et où nos légumes officiels ne sentaient
jamais autant en sûreté notre équipe na
tionale, que lorsqu’elle s’agrémentait à
chaque aile de Irois-quairts, de Failliot et
d’André.
Depuis, la mode a changé. Lies autobus
ont été remisés au garage et on les rem
place par des lévriers. Vous en êtes un.
Monsieur, et un bon. Non seulement,
vous savez conclure une attaque en vous
servant de vos jambes rapides, mais en
core, à l’occasion, vous utilisez judicieu
sement le coup de pied de déplacement et,
en tout temps, un plaquage qui, s’il fait
la joie de votre équipe, ne fait sûrement
pas celle de l’infortuné qui le subit.
Nos amis les Anglais en ont eu quel
ques spécimens à Twickenham. Dire
qu’ils en furent enthousiasmés, serait ou
trecuidant. Mai§ les caricaturistes ont
croqué votre manière sur le vif et long
temps, de l’autre côté du oana), on par
lera de « l’assassinat de Lowry par le
Français Serre ».
Ce qui me fait surtout plaisir en vous,
c’est de savoir que vous êtes un intellec
tuel du football, un des rares pratiquants
capables de comprendre et d'explique*
que le football n’est en définitive qu’un
jeu d’échecs pour qui sait le comprendre.
Cléophas vous entendit un jour au café
de la Loge éclaircir magistralement quel
ques points d'e tactique avec, pour terrain,
la table de marbre et pour joueurs des
allumettes de contrebande.
« Ce jeune homme, me confia-t-il, joue
autant avec son cerveau qu’avec sa tête.
Il réussira. »
En effet. Monsieur, vous avez réussi à
être international et à commander l’U.S.
perpignanaise, en attendant de la mener
à l’assaut du coquetier à Brennus.
Et moi, j’irai demain à Tarbes. J’irai
revoir vos « sang et or », votre infante
rie, votre cavalerie, votre poète Beausil,
le rondouillard' Lacour, le tonitruant Zam-
bo, .mais surtout, j’irai revoir «- l’assas
sin de Lowry », celui qui déracine l’ad
versaire et le balance dans le décor à la
manière d'e... Serre.'
Je serai quelque part dans les tribunes
et j’agiterai un mouchoir aux couleurs ca
talanes pour vour rappeler que le Rous
sillon et la Catalogne attendent anxieuse
ment le résultat de cette poule. Donc, qui
tient la poule la... Serre.
Bonne chance, gentleman.
LA DAME DU PREMIER RANG.
Libres propos
Mous empiunions à tin de nos confrères
régional ces quelques lignes, dont nous .re
connaissons l'exactitude et la raison même.
Aux moniteurs d'I.P. nous accordons noire
aide et appui dans l'œuvre si belle qu'ils ont
mission d'accomplir : « La génération de la
race par l'éducation physique de la jeunes
se ».
On nous a signalé à plusieurs reprises le
mécontentement des moniteurs d’I.P., notam
ment des engagés et rengagés ayant titre
d'instructeur et possédant eux-mêmes leur
C.P.S.M.
Ces militaires dont certains ont déjà plus
d’un an de présence se plaignent de n’obte
nir aucun avancement ni encouragement
alors que dans d’autres services les nomina
tions de caporaux et de sous-officiers sont
•fréquentes parmi les militaires qui n’ont au
cune 1 aptitude spéciale.
Nos moniteurs sont cependant très méri
tants et ils ont droit à quelques avantages
en compensation de leur préparation et de
leur dévouement. Si on tient à avoir des ins
tructeurs dévoués et fidèles qu’on leur accor
de au moins quelque avancement; ce sera
leur donner davantage* de prestige et d’auto
rité auprès des jeunes gens qu’ils sont char
gés d’instruire et cela facilitera leur recrute
ment.
OU EN EST
la question des scolaires
La Commission centrale universitaire
avait décidé cette année le rétabfissement
des championnats régionaux, et au
deuxième degré une épreuve où les cham
pions locaux seraient groupés par Aca-
rnie ou groupes d’Académies. Deux mo
tifs différents expliquaient cette décision,
d’une part les difficultés matérielles de
plus en plus grandis qui s’opposent aux
déplacements des équipes et d autre part
le désir de donner satisfaction aux provi
seurs et aux chefs d’établissement qui ré
clamaient avec insistance la suppression
dans toute là mesure du possible de ces
voyages préjudiciables aux études.
Les épreuves officielles ont donc eu lieu,
et dix Académies ont désigné ou vont dé
signer bientôt leur champion. Caen, Paris,
Nancy, Lyon, Clermont, Poitiers, Rennes,
Bordeaux, Toulouse et Montpellier. Si on
sé félicitera de voir de nouveau les lycées
du Havre et de Nancy prendre part à cet
te compétition, on sera surpris de n’y voir
figurée ni les représentants de Chambéry,
md ceux de Grenoble ou de Dijon. Cela ne
tient pas du tout à la mauvaise volonté
des scolaires de ces régions, mais à la si
tuation confuse de leur administration
unioniste, pendant cette période, de transi
tion de l’état de guerre à l’état de paix.
En présence de ce succès indiscutabîil,
et des dimanches qui indiquaient le désir
unanime des jeunes joueurs de voir réta
blir le championnat de France, en son
intégrité, que devait faire la Commission ?
Elle a pensé qu’elle 11 e pouvait maintenir
sa première décision et qu’ii fallait conti
nuer à faire disputer cette compétition
si intéressante. Eïle a donc décidé d’oppo
ser au troisième tour de la Coupe des Aca
démies :
Pariâ à Caen; Nancy à Lyon, Renne à
Poitiers; Clermont à Toulouse; Montpel
lier et Bordeaux étant exempts.
Si comme tout permet de le présager, le
succès de l’épreuve s’affirme, le Comité di
recteur de rugby pourra alors venir en
aide à la caisse de la Commission univer
sitaire et organiser au quatrième tour, la
rencontre de Paris-Bordeaux, par exem
ple, à Périgueux; celle de Montpellier et
de Lyon, à Béziers, et celle de Poitiers et
de Toulouse, à Toulouse, en supposant que
Paris, Lyon, etc., sortent vainqueurs de
la bataille du troisième tour. L’initiative
du Comité directeur et de la Commission
centrale' serait la meilleure propagande en
faveur d’un jeu déjà si populaire dans
nos lycées et nos collèges.
Combien resterait-il pourtant à faire ?
Combien de régions ont désigné à côté du
lycée, chargé de les représenter, une éco
le technique ou professionnelle qui avait
une excellente équipe : écoles d’arts et mé
tiers d’Aix, de Cluny, de Ghâlons, écoles
d’électricité, école de navigation, qu’il se
rait si intéressant de voir aux prises dans
un championnat. Combien d’Universités
réclament aussi à bon droit, le rétablisse
ment du concours entre étudiants : la
Commission a déjà reçu les vœux de ceux
de Paris, de Grenoble, de Nancy et de
Bordea' *. Elle voudrait leur donner sa
tisfaction, mais ses ressources sont -limi
tées et la roinmhssion du budget ch.it fai
re face à tant de besoin ! Je peux assu
rer néanmoins les scolaires que tout ce
qui sera raisonnablement possible de leur
accorder, ce sera par les administrateurs
de l’Union, tous convaincus de l’utilité des
dépenses que nous leur demandons de
consentir.
J.-A. BERNARD,
Agrégé de VUniversitê.
Représentants des Académies, dans la
Coupe de Rugby :
Paris. — Collège Stanislas. •
Bordeaux. — Les Bleuets.
Toulouse. — La Violette.
Caen. — Lycée du Havre.
Nancy. — Lycée Poincaré.
Lyon. '— Ecoile normale de Bourg.
Poitiers. — L’Intrépide d’Angoulême ou
le lycée Gay-Lussac.
Rennes. — Ecole Chevalier, d’Angers.
Montpellier. — Ecole normaïle de Car
cassonne.
Clermont.— Les Montagnards (Aurillac.)
On monsieur qui ignore !
Le manque* de documentation de certains
rédacteurs sportifs qui ne sont plus à la pa
ge, fait écrire des choses stupides et qui mé
ritent d’être relevées. C’est ainsi que M. Da
niel Cousin, dans le journal La Presse,
fait ressortir les grosses recettes encaissées
à France-Ecosse et France-Pays de Galles et
demande que les bénéfices soient distribués
aux sports pauvres. Si seulement M. Daniel
Cousin se contentait de poser une question,
mais où il va un peu fort c’est quand il dit
que le C D. de rugby ne regarde pas à la
dépense, que sa publicité est payée, qu’il
s’offre des banquets somptueux, etc.
Il convient de relever ces allégations erro
nées. Le Comité directeur de rugby ne paie
pa^ de publiciié, il paie en tout et pour tout,
lorsque les matches ont-lieu au Vélodrome
du Parc des Princes 30 pour cent au pro
priétaire du terrain qui n’est autre que ie
journal l'Auto. Croyez-vous que le cher con
frère de la presse ne ferait pas mieux de
s’élever contre cette location exagérée plutôt
que de critiquer très injustement ceux qui
dirigent le rugby ?
Quant aux banquets offerts à l'issue des
grande matches, c’est nécessaire. Le match
France-Ecosse marquait la reprise des rela
tions rompues par l’incident Baxter. Et puis
quand nous allons en Angleterre nous som
mes royalement reçus; il est juste qu’en
.retour nous recevions « à la française » nos
amis et alliés.
Pour ceux qui ont eu l’honneur d’assister
à un de ces banquets je ne crois pas qu’ils
y aient constaté des abus. Le but de ces ban
quets est la propagande. Parmi les invités il
y a souvent de hautes personnalités politi
ques et militaires qui emportent et sèment
dans les milieux réfractaires, l’idée sportive
qui lait son chemin et cela grâce à ceux qui
savent la propager. Les bénéfices que laissent
ces grandes rencontres à recettes sont très
minimes; il faut qu’en retour nous allions
en Angleterre et en Irlande, la perte sur le
change, l’augmentation des prix de transport
(t du coût de la vie nous mènent à des dé
penses triples de celles d’avant-guerre. On
comprendra que les bénéfices 6 ont petits.
\ aurait-il même du boni aussi gras soit-il
cela ne regarde* personne que les dirigeants
du rugby qui savent ce qu’ils auront à faire
pour répartir ces -fonds.
\ou» voici éclairé Monsieur Daniel Cousin.
- - 'r KIRBY.
UNE ŒUVRE
de démocratie sportive
Le Comité directeur, dans sa dernière
séance, a adopte, comme on Fa vu dans lû
dernier numéro de F'.< Aune te » le calen
drier propose par la Commission pour lô
challenge Réroiie. Ce challenge, un bel
objet d’art d’une valeur de Z.WO francs,
est mis en compétition entre seize équipes !
rie Comités ou de groupes de Comités
constitués pour équibbrer un peu plus les
chances; mais il est bien certain que les
équipes les plus fortes seront celles des
régions où la « densité-rugby » sera la
plus grande, considérée au double point
de vue de la quantité et de la qualité des
CJubs. La palme ira au Comité le plus ri
che en rugbymen : la lutte suprême sera
donc serrée entre la Côte Basque, les Py
rénées la Côte d’Argent et le Languedoc,
sans méconnaître les» chances de Paris et
du Périgord-Agenais.
Là ce ne sera pas un Club qui portera,
seul, la chance de sa région sur les épau
les, ce sera une équipe représentant bien
la région tout entière, puisqu’elle sera
formée d'éléments recrutés par la Com
mission régionale de sélection, dans les
Clubs de toutes les séries.
Il y a là. pour les joueurs isolés dans les
petits Clubs, une occasion unique de mon
trer leur savoir faire, de se révéler à la
Commission centrale de sélection, en vue
des matches de sélection de la saison pro
chaine.
v Si l’on envisage une saison de football,
Yà prochaine, par exemple, on ne compte
pas plus de 27 dimanches, du 1er novem
bre au 1er mai. Or, six à huit, sont pris
par les championnats de France, quatre
à six par les championnats régionaux
(c est le minimum, et pour la Ire série),
quatre par les matches internationaux
(en comptant les deux se jouant le samedi
outre-Manche), quatre pour le Rérolle
(partiellement superposables aux diman
ches pris par les poules), soit 18 à 22 di
manches sans compter les matches nuis
(so méfier du T.O.E.C.), ou remis pour
intempéries ou grève.
Comme on ne peut pas commencer les
championnats régionaux avant le troisième
dimanche de novembre, nous arrivons au
chiffre de 21 à 25 dimanches employés, sur
27. En y ajoutant le mardi-gras et le 1er
janvier, il ne reste disponible que quatre
à huit dimanches ou jours chômés pour les
matches de sélection et les imprévus.
On se rend compte qu’il est difficile de
faire plus de deux matches de sélection
avant le 1er janvier. Il îaut donc arriver
à l’époque du premier d’entre eux avec
des éléments d’appréciation suffisants
pour former les deux équipes; en pleine
saison, au moment où les joueurs sont en
traînés et peuvent donner la mesure de
leurs moyens, le challenge Rérolle vient à
point étendre le champ de la sélection
pour la session prochaine.
Cette série d’épreuves, fort intéressantes
en elles-mêmes, doit avoir un résultat na
tional, celui de sortir de l’ombre les joueurs
susceptibles de défendre la chance natio
nale dans la compétition internationale,
qu’ils appartienent à de grands ou à do
petits Clubs. -
Le Rérolle est une œuvre de démocratie
sportive; c’est pourquoi les Commissions
régionales doivent le préparer avec le
plus grand soin. De lui dépendent le ren
dement de nos matches de sélection et nos
chances de succès dans les grands matches
internationaux. P.-L. SWANSEÀ.
Peu avant que les journaux ne répan
dissent la nouvelle du mariage de Carpen
tier, ils avaient annoncé , avec une cour
toise discrétion, Varrestation de Dempsey
et de son manager pour « indélicatesse
spéciale » pendant la guerre.
En vérité, je me demande, maintenant ,
ce qu'il adviendra de ce fameux cham
pionnat La situation devient inquiétante
pour tous ceux qui gravitent autour de la
rencontre. Ces pauvres millionnaires , no
tamment, doivent trembler de ne pouvoir
sauver la mise .. Quant au cinéma il est
chocolat... Où l'on vit un film, on trouve
un cheveu...
Peur ce qui est. de Carpentier je suis
bien tranquille. Je me refuse à croire que
sa moitié lui interdira l'accès du ring. Le
ring est chaste
Par contre, en ce qui concerne Dempsey,
je n'ai pas tout à fait la même assurance.
On se souvient que les anciens combat
tants américains menèrent contre lui une
vive campagne d'obstruction. Or, ces em
pêcheurs de danser en « rounds semblent
cire arrivés à leurs fins. Je ne sais si
Dempsey, qui sut éviter la paille pouilleu
se des cantonnements , moisira longtemps
sur la paille humide des cachots... Mais
sa cause est bien mauvaise. Car , ne l'ou
blions pas, nous sommes en Amérique. El
si nous plaisantons, en France , sur les
modalités du système D (Usez systèmç
Dempsey) les yankees, eux, tapent sur ie
système.
Tout ceci m'incite à croire que la partie
est compromise.
Mais voici mes pronostics.
Carpentier ne se dégonflera pas...
Dempsey sera disqualifié. Car je veux
croire que si l'on ne tint aucun compte,
avant son arrestation_ d'un facteur d'or
dre sentimental , on ne négligera pas ,
quels que soient les attendus de la Cour ,
un facteur d'ordre moral. D'ailleurs l'or
dre des facteurs peut être interverti sans
que le, produit change. Donc, Dempsey,
' blanc ou noir, ne combattra pas Carpen
tier.
Reste le cinéma . Evidemment il est lé
sé... Usé pour compte. Mais, au fait, pour
quoi ne tournerait-il pas la difficulté en la
« tournant » ? Elle me semble fournir le
plus joli scénario qui soit. « Dans un
g^ard combat pour un grand titre, on n'a
qu'un grand boxeur. Mais ce grand boxeur
fut un embusqué. Alors, les anciens com-
lattants interviennent. Dans leur cœur
sommeillent la sagesse et le souvenir... El
la grande gloire du grand pays est sacri
fcc aux nrincipes sacrés du respect aux
inorts et de la priorité des rescapés. »
Je gage qu'un tel spectacle serait aussi
édifiant que tous les « J'accuse u-ei que
tous les U-35 possibles et imaginables.
André ALTÆMENT.
Les B iarrots
au Bouscat
A la eolleetion des équipes de la Côte Ban
que qui ont défilé à Bordeaux (Bayonne, l J au,
Le Boucau et Dax), il manquait ceJe de’ Biar
ritz. Cette lacune eet comblée. En effet très
sportivement, le Biarritz-Olympique a accepta
d’être le partenaire du- Stade bordelais pour
son dernier galop avant d’affronter Tarbes eti
Perpignan.
Incontestablement, c’est le beau match.-
Biarritz débarquant au Bouscat avec son lofi
de fameulx joueurs qui ont nom Faut houx,
*0 meilleur trois-quarts d'offensive que pos
sède la France; Senmartin, F international*
actuellement dans une forme éblouissante;
Lamouret Condom, le fameux tandem de de
mis; Halcet, Bergeruc, Baptsère, Roquebert*
Henriquez, etc., va confectionner du footbal*»
de première qualité, dont l’offensive à outran
ce sera la caractéristique. Or, comme il a déjà 1
battu deux fois le Stadoceste tarbais. Fan,
le Boucau Périgueux, et tenu la dragée haute
au Stade toulousain, avec une équipe compor
tant des remplaçants, la lutte sera chaude.
Le S.B U.C., qui a besoin de faire reposer
quelques joueurs avant les grands chocs, né
pourra lui opposer sa toute première équipe,
mais comme il possède des remplaçants de va-»
leur, i] sera capable de toute iaçon do donne*
la réplique à son valeureux adversaire.
De toute façon, les sportsmen bordelais sont
assurés d’assister à un beau match.
Ils le savent bien, d’ailleurs.
DEMPSEY Cl. « Sportln? »
tourneur d'obus.
<>■ - - ■ ■ -
ï
La première journée des poules
A TARBES. — U.S. perpignanaise
contre Stadoceste tarbais
Nous voici arrivés au dénouement. Dans
chacune des poules formées par la Commission
centrale des calendriers, quatre clubs vont se
trouver aux prises demain. A Tarbes, aura lieu
une batafiie épique entie Perpignan et larbes.
Une ligne entre ces deux valeureuses équipes
est assez malaisée à établir; les points de com
paraison font à peu près défaut. Cette ligne
est d’autant moins aisée à établir, que Perpi
gnan et Tarbes ont remanié leur « quinze »
tout dernièrement, au point que pour les Ca
talans par exemple, il doit y avoir une diffé
rence notable entre son équipe qui joua con
tre Béziers et celle qui a écrasé Lyon.
D’autre part, le team tarbais, lui aussi, a
été retouché; il s’est renforcé il y a à peine
piinze jours. Par conséquent, il slcst amé iore.
jQ pronostic devient donc de plus en plus épi
neux à établir.
Si nous jaugeons la ligne d’avants de Perpi
gnan sur la tenue qui elle a eue devant Lyon
qui prétendait disposer d’un pack de premier
ordre, nous devons la qualifier de formidable.
On lui reprochait sa légèreté ; eFe s est alour
die ; elle joue bien à la main et e»lle s’est ré
vélée, paraît-il, apte à attaquer par dribblings.
C’est elle qui constituera le point d’inter
rogation. . _
Les lignes arrières jouissent d’upe solide ré
putation. Elles sont do tout premier ordre, de
puis le demi-d’ouverture jusqu’aux quatre
trois-quarts indus : deux centres scientifiques
et aux ailes, l’international Serres et Got.
Caractéristique générale de l’équipe : vites
se, adresse, _ ardeur et excellente conception
tactique du jeu.
Voyons du côté de Tarbes. 11 est mani
feste que le pack du Stadoceste est un
lack scientifique. Nous le connaissons suf-
isamment pour savoir qu’il constituera . le
•oint fort du champion d’Armagnac-Bigorre.
Toutefois, ses lignes arrières ne sont point né
gligeables. Avec Mandrct à l’ouverture, dsux
centres tels -que Ricarto et Jeangrand ©t un
ailier de la qualité de Cayrefourcq, elles cons
tituent une division d’attaque dangereuse. Il
s’agit donc de savoir quelle est la ligne
d’avants qui l’emportera d’abord en mêlée et
ensuite dans l’ensemble. Celle-là, à mon avis,
a toutes chances de gagner.
Depuis la rentrée d’Hernandez dans le pack
tarbais et. étant admis que Tarbes a toujours
eu la spécialité des mêlées bien bâties, je pen
che pour l’hypothèse du ballon aux Tarbais.
Et pariant de cette hypothèse, qui no peut
avoir que la valeur d’une hypothèse, c’est-à-
dire d’une base établie sur du sable mouvant,
jo fais du Stadoceste — mais timidement —;
mon favori, d'autant plus qu’il joue chez lui
et que ses managers avisés n’auront rien laissé
au hasard.
U.S. perpignanaise. — Arrière : Rey; trois-
quarts : Serre (oaip.), Salinié, Baillés, Got;
demis : Barrande, Dutrey; avants ; Ire ligne :
Argelès, Mauran, Heuric; 2e ligne : Vaqué.
Paillissé; 3e ligne : Constant, Casadament,
Vergés. — Remplaçants : Gaillard, Py, Leste!,
Fraixinos.
Stadoceste tarbais. — L’équipe sera choisie
parmi les joueurs suivante :
Arrière . Paillés; trois-quarts . Cayrefourcq
frères, Nicoleau, Jeangrand, Clément; demis :
Nicoleau jeune, Ricarte; avants : Nicolaï,
Hernandez, Duffour, Prat, Cassayet, Roueh,
Bombée, Galiay, Larrieu.
Arbitre, M. Bioussa ; délégué, M. Brennus.
A DAX. — Slade toulousain
contre STS. dacquo^se
3
Ici, les donnée?) sont pluB positives. On sait
ne Dax et Toulouse sont possesseurs chacun
'une splendido ligne d’avants. le de Tou
louse apparaît supérieure en poids et plus
athlétique. Mais il faut tenir compte de ’ex-
eeilente mêlée des Dacquois; ©lie a nettement
battu celle de Bayonne, et celle-ci eut le meil
leur contre le Racing, de façon magistra t.
A priori, on pourrait lui accorder ime cer
taine supériorité dans ce département du .jeu
et fort probablement en touche que Dax a tou
jours joué convenablement.
Reste le jeu ouvert- où le poid3 joue toujours
un rôle important.
Je ne sais quelle taetiqu3 adoptera Toulouse.
Mis en confiance par la façon satisfaisante dout
se comporta ses trois-quarts en attaque con
tre Biarritz, essaiera t-il de gagner avec, eux ?
Ou bien se contenter a-1-il de demander à
ses avants l’effort nécessaire à l’acquisition de
la victoire ? . , . . .
Dax aurait tort do mettre uniquement ses
espoirs en ses avants. Il a.tout intérêt à lan
cer à l’assaut se 3 belle® divisions arrières, où
abondent les hommes de classe : Verjez, Lous-
tau, Biraben, La vigne, Péducasse.
C’est, sans nul doute, cette tactique qu’em
ploiera Guichemerre. > . , • ■
Dans ces conditions, tout en ignorant à quel
parti se résoudra Struxiano, je vois très bien
Dax contrôlant la balle assez souvent pour meL
ner l’offensive par ses arrières et partant de ce
principe que la victoire doit aller à l’équipe
qui pourra attaquer le plus souvent et. le plus
efficacement, je pense que l’U.S. dacquoise
jouant chez elle gagnera difficilement, mais
gagnera
Stade toulousain. — Arrière : Martinolle;
trois-quarte Maury-Duran, Bordères, Ducous-
so, Dournac; demis : Struxiano (cap.), Nou-
gal; avants : Bioussa, Pradel, Berjaud, Lu-
bin, Puech, Prévost, Bayard, Pons.
U.S. dacquoise. — Arrière : Gastex; (rois-
quarts : Laeazedieu, Lavigne, R. Biraben,
Loustau aîné; demis : Vergez ( 0 ), Loustau
jeome (m); avants, 3e ligne : A. Guichemerre
(cap.), Dussarps, H. Fargues; 2e ligne : M.
Bimben, Lamarche; Ire ligne • Caujouan,
Larrivière (tj, CaMaing.
Arbitre, M. Gabert; délégué, M. Rernis.
• - - Tt. J¥. .
FOV& USTSPQRT ét PAR IE SPORT
))
GASTON VIDAL CI. « Spoiling
Président de l’U.S.F.S.A
Dites donc. Messieurs les équipiers pre-t
miers de l’Amicale de Caudéran, vous « ati-
gez un peu ». Ce n’est pas par une mixture!
2 et 3 du Stade que vous vous êtes fait t-
tre, mais par l’équipe 3 au complet, sauf un;
joueur de 2e équipe (l’ailier gauche pour pré
ciser. F est entendu que le match était con
clu avec l’équipe 2, mais on vous avait pré
venu que c’était la 3o qui jouerait à sa place.;
O’est en vain que dimanche l’Amicale
de Caudéran a attendu sur son terrain la 2e
édition des braves Gaulois du Bouscat. Pour
quoi ne sont-ils pas venus P La majorité pen
se qu’ils ont eu la... colique ! Mais, moi, Pt*
pelet, qui sait, voit et entend tout, je voua
dis que de leur retranchement j’ai entendu
qu’ils criaient t-ous comme un seul homme :
« Camarade ! Camarade ! » et même qu’ils
ont eu la prudence de no pas monter sur leur
parapet pour lever les bras.
Le bruit court avec conviction que lé
lévrier Labit laisserait Je O.A. béglais pôur
passer à la F.S.A.P.F.
Par contre, on l’a aperçu à l’eniraîne-
ment, dimanche, avec ses copains de clubs. Il
vient d’être atteint d’une bronco-pneumonie*
complètement remis à l’heure uctuellle.
On apprend de source autorisée que la?
Commission do la Côte d’Argent de rugby
vient de donner 8.000 fr. à la Commission
d’athlétisme du même Comité. Un petit brava
pour la Commission de rugby 1
gar* Si ] e « National » se court à Nice,-
rappelez-vous que l’équipe du Comité de la?
Côte d’Argent sera fortement amputée.
On dit que le président du C.A. bé>*
glais va organiser un banquet au profit des
crossmens. Un petit bravo !
Le bureau de la F.F.F.A. a le cœur
plus tendre que la Commission do la Coupe de’
France. Celle-ci requérait une suspension de
six mois contre le joueur Gaudicbon, qui,
ayant joué pour la Vie au Grand Air, les
championnats du Sud-Ouest, défendait, lei
mois dernier, les couleurs de i’A.S. de Cau-
nes, contre le Racing pour les 1/8 de finale
de ia Coupe do France. La F.F.F.A. commua
sa faute en un mois de suspension à dater duf
4 mar s 1920. * ^
Allô ! Pipelet ! M. \ugain attige. H
conclut un match entre l’U.S. beautiranaisa
(1) et le B.E.C. (3).Mais à l’arrivée,le B.E.C*
se casse le nez sur lin terrain où on ne voit
pas de traces d’équipiers, car tons ces mes
sieurs de l’U.S.B. se trouvaient à un banquet'
à Castres, et restaient pour le bai, leur tal
ion étant dégonflé par suite de crevaison. Et
toute la population do dire cependant :*Maig
ils vous attendent sur le terrain ». Soyez plug
sportifs, Messieurs !
L’excellent Casaraajcr, étudiant en’
droit, « en a de bonnes » Ne voilà-t-il pa*
qu’il nous annonce avoir opéré dans l’équipe
du collège de Way et qu’il so vante do le£
avoir tombées toutes (les équipes adverses,
cela s’entend !) Ah 1 ce i on et rubicond Casa-
major... au demeurant le meilleur fils du;
reonde... comme aurait dit Marot.
Il paraît qu’à la suite de leur m atoll
avec le Racing les Rayonnais 11 ’étaient pas
contents (il y avait vraiment de quoi). Mais
je suis persuadé que les mauvaises langues
exagèrent en prétendant que * ces derniers
et a'ent décidés à r efuser leur concours clans
les matches internationaux. Les Bayonna’a
sont trop sportifs pour en arriver là.
* l&~ Allieu qui a débuté au Stade bordelais
dimanche, est un ancien équipier des Bouton»
d’Or, champions de France 1912-13. Pendant»
la guerre il opéra dans le « quinze >> des Ar
tilleurs do Sathory, à ccté de Crabos
Moutis, étudiant en médecine, avait*
parié trois bouteilles de Médoc à Ragos, que
! es Jasmins, battraient les « Muguets ». Jl
assista au match et prétendit que les meil
leurs avaient perdu. Aussi l’article de Cassa*»
gneau paru dans T Athlète, le mit-il bois dei
lui, à tel m tnt qu’il «Uni » à «m 1 den n r *pu
titre d’as de l’aviation. Vous allez trop vitei
en Oosogne, Monsieur le partisan do la pèchei
à la ligne _
l«r- Ah i mon cher René Daswsé, vous n'a^
vez pas on assez de patience. En protestant»
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