Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1920-01-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 janvier 1920 14 janvier 1920
Description : 1920/01/14 (N114). 1920/01/14 (N114).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4558977h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
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Six mots
Un an
6 f r
11 fp
R ÉDACTEUR EN CHEF : Henry HOURSIANGOU
N° 114 — Samedi 17 Janvier 1920
Carpentier écrase
Mac Closkey
■
Attirés par la renommée faite à) a machine
d’acier de Closkey, des naïfs comptaient que
Carpentier, de son poing, allait en tirer des
milliers d’étincil'les. Ce fut si vite fait, qu’ils
y ont vu trente-six chandelles.
La question ne se posait pas qui, de Carpen
tier ou de Closkey, aVait vaincre. On se de
mandait simplement : « Combien de^ temps
durera l’Américain de Philadelphie ? »
Quand je dis « on », je paite.de la masse.
Les initiés ne se demandaient rien du tout
Ils savaient que Closkey resterait debout au
tant, de temps que le voudrait Carpentier. En
l’occurrence, le chronomètre accusa tro s mi
nutes quarante-cinq secondes entre le moment
où CYoskey se mit en garde et le moment où
il s’étendit sur le sol, gentiment, les bras en
croix, comme un christ.
Les trois minutes quarante-cinq auraient
pu aussi bien être réduites à vingt secondes.
Carpentier ne l’a pas voulu, car if pensait au
cinéma et je trouve même que les deux
boxeurs y ont trop pensé.
Leur souci constant n’a-t-il pas été de se
camper en position favorable vis-à-vis de i’o-
pérateur et, coïncidence curieuse, Closkey lui-
ménie, aux prises avec l’anesthésie du knock-
out, ne conserva-t-il pas assez de lucidité pour
tomber avec grâce, tel un gladiateur, face à
l’objectif ?
Le scénario a été soigné; il n’y a rien man
qué, pas même fets soubresauts d’agonie de
Closkey. Le cinéma y a trouvé largement son
compte.
Et le sport ? direz-vous.
Du fait de la disparition de toute lutte, e
sport est passé à l’arrière-plan. Il fut rempla
cé par la curiosité et ceV'e-ci, du moins, a été
satisfaite. On a vu Carpentier devant un
punching-bali vivant. Il F a tambouriné à sa
gv .^9 et quand il a jugé que l’exhibition avait
assez duré, iV y a mis le poing final.
C’est, d’ailleurs, ce que Closkey attendait
avec une ceilaine impatience; il parut aux
observateurs, être venu là pour s’en tirer ai i c
fe minimum de dégâts et même pas liai de
ens ne sont pas très sûrs de l’existence du
nock-out à contorsions tragiques, qu’il s’of
frit si magnifiquement à l’épilogue.
Peu importe». Tout l e monde savait que si s
bias sont trop courts, ses poings trop -lents
et son jeu trop lourd pour affronter la vinsse,
la souplesse et la féminité que Car pu» lier in
carne.
Il était donc normal que Cbskey se retrou
vât étendu dans la résine — knocked-out ou
non — pour la troisième fois de sa vie. Je
profite de l’occasion pour couper ^es ailes à
ce canard qui présente Closkey sous les es
pèces et réalités du boxeur qu’on n’a jamais
mis knock-out. A ma connaissance, le dén m-
mé Bob Scarfon, l’endormit, en janvier 1912.
au septième round, d’un direct à la mâchoire
et, en fouillant dans ma mémoire, j’y retrou
verais le souvenir d’un deuxième knock-out,
en Amérique, par un quidam dont il me serait
facile de retrouver f'e nom de ns mes archives.
Déjà, à cetto époque-là, la mâchoire d’a
cier rendait sous le poing, le cliquetis du
verre.
Closkey pourra toujours dire : « Beekett a
été liquidé en 74 secondes, tandis que moi... »
Cela ne manquera pas de faire sourire Des-
camps.
La mora'e à tirer de cette scène sportivo-
cinématographique, c’est qu’il n’y a pas un
homme en ï rance à opposer à Carpentier.
Pour ce qui est de sa forme actuelle, de la
précision et de la force de ses coups, le match
de PAlhambra est vide de tout renseignement:
Carpentier a eu la partie si facile, il s’est
c induit si geitinent, envers son adveisair e et
le cinéma est une si belle invention 1
HENRY HOURSIANGOU.
Dans le coin des soigneurs
Il faudrait être singulièrement ingrat pour
ne garder aucune reconnaissance à Félix Fa-
vreau Le spectacle qu’il nous offrit samedi
fut vraiment éclectique.
Je craignais un peu que l’on ne sacrifiât
trop à la vedette. Je m’attendais, je l’avoue,
à des choses un peu quelconques dont l’efface
ment volontaire eut donné plus de relief à
l’apparition sensationnelle du glorieux Lensois.
11 n’en fut rien.
Il est évident que la plupart de ceux qui
étaient là vinrent pour Lui... Mais Lenaers
et notre Castaing, et Billy Roydes et Papin
furent si beau que l’on attendit patiemment...
On attendit même très patiemment.
Et Thomas et son lourd adversaire retinrent
après le choc fulgurant toute l’attenion de la
loule immense.
, * -
* *
Il me semble avoir aperçu Thomas et son
partenaire sur l’Intendance. Ceci, évidem
ment, n’a l’air de rien. Où vouliez-vous qu’ils
fussent ? Que vouliez-vous qu’ils fissent r Ce
pendant la vision de ces deux promeneurs aux
larges épaules me laissa rêveur... Pourquoi ?
Je n’en sais rien... Une impression fugitive...
Peut-être avails-je yu en eux deux ennemis fa
rouches, irréconciliables...
Au fait, lorsque, le samedi soir, vous assom
mez un do vos semblables, vous ne vous pro
menez pas avec lui le lundi.
*
* *
Après que les lampes éblouissantes furent
allumées, on déposa au milieu du ring une
boîte en carton. La venue de cet objet banal
me surprit. Mon directeur, du coin de sa ta
ble journalistique remarqua mon étonnement.
Et. je 1 ns dans ses yeux amusés qu’il rno don-
A NOS LECTEURS
La crise des transports et le manque
de matières premières forcent actuelle
ment tous Ie 9 journaux français à paraî- 1
tre dans des conditions anormales.
L’ATHLETE, victime comme ses con
frères d’une politique économique inex
plicable, qui permet aux vaincus de
lire seize pages chaque jour, tandis que
les vainqueurs doivent se contenter d’é-
chantilions de journaux, s’excuse au
près de ses lecteurs pour les imperfec
tions du présent numéro, tiré dans des
conditions qui ne lui permettent pas de
donner à ses amis les rubriques complè
tes auxquelles ils sont habitués.
FOOTBALL RUGBY
FRANCE - ANGLETERRE
Le match classique France-Angleterre aura
lieu le 31 janvier à Twickenham, près de
Londres.
Notre rencontre avec les Ecossais ne nous
a pas permis de juger l’équipe de France, car
el'e eut, ce jour-fù, à lutter contre un adver
saire favorise par le temps et' le terrain. Les
nôtres préfèrent le jeu ouvert, le handball au
dribbling.
Que feront nos joueurs contre les représen
tants de l’Angleterre ? F^st-ce pour nous un
nouveau Twickenham ? Espérons le con
traire.
Au sujet de l’équipe de France, qui jouera
’e 31 janvier contre l’Angleterre, le Comité di
recteur de rugby communique la note sui
vante, qui coupe court aux informations fan
taisistes insérées sua* la composition de l’équi
pe de France ;
« La Commission de sélection de l’U S.F.
S.A. nous informe qu’elle ne formera l’équipe
de France, qui doit matcher celle d’Angleterre
le 31 janvier, à Twickenham, qu’au cours de
sa séance du 24 janvier.
« Trente et un joueurs ont été pressentis
pour la formation de l’équipe. Ce sont : Bil-
iac, Bordes, Cambre. Campct, Cassayet, Cay-
refourcq jeune. Cnatelard, Uhilo, Constant,
Crabos, Crémail, Fauthoux. Cay, Goujon, Gui-
chemerre, laurréguy, Lamouret, Lasserre,
Laurent, Lubin, Marchand. Mauriat, Pardo,
Pons. Pueeh, Rieu, Sébédio, Souro, Soulié
St’ruxiano et Thierry ».
I.’ordre alphaibéLque de l'énumération ne
permet aucune supposition, aucune prévision
par 'trop prématurée
Parmi les joueurs pressentis, nous retrou
vons les quinze hommes de l’équipe de Fran
ce du 1er janvier, la plupart des remplaçants
de France-Ecosse, et un certain nombre de
nouveaux joueurs.
La RüSü redoutabw
(Cl. Sportif )
ih EN BAS . LE QUINZE FRANÇAIS
ky De gauche à droite, debout : M. Rutherford,
J* Pons,. Pueeh, Lubin, Laurent.
v Thierry , Cassayet, Marchand, Sebedio,
i Assis : Serre, Crabos, Struxiano (cap.), Las
serre, Jaurréguy.
A terre : Billac, Uhilo.
Avant de rencontrer la France, l’Angleterre
jouera le Pays de Galles, le 17 janvier, à
Swansea. Pour montrer que nos futurs ad
versaires se préparent, voici la composition
de l’équipe d’Angleterre, qui jouera contre le
Pays de Galles et que vient de former le
Rugby-Union :
Arrière : ILS. Cumberlege (Rlackheatb). —
Trois-quarts : S. N. Lowe (Blackheat); Jç A
Krige (Guiyls Hospital); E. Harnmett (New-,
portq W.-M Lowry (Rirkenheard 1 Park); —
Demis • C. A. Keéchaw (United Services);
H. Coverdale (Rlackheatb). — Avants :
J. E Grenwood (Cambridge Ulniversity); G.
Holford (Gloucester); F. >\V. Meilisli (Blac-
kheal); L. P B. Merrian (Blackheath); J. R.
Morgan (Cumberland); S. Smart (Gloucester);
Gapt VV. Wakefleld (Harlequins); W. H.
Wright (Plumout'h).
C’est une équipe de jeunes joueurs qui sera
sur le terrain, puisque quatre internationaux
d’avant-guerre seulement en font partie.
Devant le peu de connaissance que nous
avens pour juger de la valeur de cette équi
pe, voici l’appréciation de (notre excellent con
ifère anglais « Sporting Life » :
« La sélection du quinze d’Angleterre con
tient' deux ou trois surprises. La plus grande
est le choix de Cumberlege comme arrière
aux lieu et place de MilleR Aucun des deux
ne fut très brillant à Twickenham, néan
moins Mi'ilett réunissait un plus g'rand nom
bre de partisans. Lo ligne de trois-quarts est
celle que l’on escomptait ; Lowe s’imposait
d’une façon particulière; quoiqu’il soit bien
moins vite qu’avant la guerre, il a de nom
breux admirateurs. La place qui lui était of
ferte est méritée, étant donnée la famine de
bons ailiers gauche en Angleterre.
» Kershaw et Davies, des United Services,
nit été séparés. Covendale a été sélectionné,
et pourtant la paire des United Services s’é-
tait bien comportée à Aigburth.
» La sélection de Greenwood, Mallish, Wa-
kofield et) Holford comme avants, était prévue,
et pers? une ne discutera Smart, Wright et
Morriun, mais beaucoup préféraient White,
Woyee, du Blokiston, au nordiste Morgan,
bien qu’il soit un honnête travailleur
» Il faut noter que Harnmett, sélectionné
pour Montousbire, dispute également un
match de sélection gallois contre Clamorgan,
a Cardiff. »
Le palmarès de France-Angleterre
Twickenham ! le 'Waterloo du rugby.
TurcKenham ! 1911 : 37 à zéro.
Colombes ! 1914 : 39 à 13.
Voici le palmarès des rencontres France-
Angleterre ;
Er-. 1900, à Paris, l’Angleterre triomphe par
35 à 8.
En 19o7, à Richmond, l'Angleterre triomphe
par 19 ù zéro.
En 1909, à Leicester, l’Angleterre triomphe
par 22 û zéro.
En 1910, à Paris, l’Angleterre triomphe par
11 à 3.
En 1913, à Twickenham, l’Angleterre triom
phe par 20 h zéro.
En 1912, à Paris, l’Angleterre triomphe par
18 à 8.
Ln 1913, à Twickenham, l’Angleterre triom
phe por 20 à zéro.
En 1914, à Colombes. l’Angleterre triomphe
par 39 à 13.
Soit un total de 242 points pour l’Angleterre
contre 45 à la France.
l.’équipe de France sera accompagnée par
les sélectionneurs. Le président du Comité di
recteur Henry Hoursiangou, présidera ce dé
placement.
Léon LABARTHE.
Modification de ia loi Bernstein
Dans sa dernière séance, le Comité direc :
teur de rugby a modifié la loi Bernstein, qui
avait été votée par le Conseil de l’Union, en
décembre 1910.
Le t'exte de l’amendement voté est le sui
vant :
« Tout joueur désigné pour faire partie
d’une équipe nationale ou de sélection ne
pourra, sous peine d’une suspension de trois
mois, jouer le jour de ce raatdh, ni deux, jours
avant, ni deux jours après; toutefois, il pour
ra jouer dans une des équipes inférieures de
son club. »
Cette modification a été adoptée, afin d’évi
ter que les joueurs sélectionnés, ne pouvant
pour certaines raisons, disputer un mat’ch de
sélection pour lequel ils ont été désignés,
puissent maintenir leur forme en s’entraînant
dans une équipe inférieure de leur Société.
Nous lisons dans « Tous les Sports » :
« Comme suite au succès très complet rem
porté le 1er janvier 1920 par le match de
rugby France-Ecosse, le bureau de l’Union
est heureux d’enregistrer les remerciements
de M. Scott, président, et M. Smith, secré
taire honoraire du Scotich-Football Union,
pour la réception qui a été réservée à leur I
équipe et à ses dirigeants pendant leur séjour j
à Paris; MM. Scott et Smith ajoutent qu’ils <
ont été touchés de la façon dont le public j
français les a reçus au Parc des Princes. »
Nous avons beau chercher, mais nous ne i
voyons rien du Comité directeur de rugby \
qui, pourtant, existe un peu, beaucoup ! et j
qui assura l’organisation du match et de |
toutes les cérémonies qui l’accompagnèrent.
Est-ce que M. Magnanou, secrétaire géné
ral de l’Union, qui rédigea cet entrefilet,
ignorerait l’existence du Comité directeur du
rugby? . . , , ,
C’est la question qui sera posee a la pro
chaine séance
EN HAUT : LE TEAM ECOSSAIS
De gauche à droite : M. Scott, président la
Scottish R.U., Sloan, Kennedy, Hume,
Thom, Wemyss, Usher Patulio, Angus (cap.),
Vunean, Croie, Fahmy, Ilamilton, Gallie,
Murray, Laing.
FR.AMOES-BOOSSE
Avant le match-, M. Paul Deschanel , accompagné de MM. Gaston Viciai et Henry Pâté, serre
la main aux joueurs des deux équipes. A droite, les Ecossais, Angus, le capitaine, étant au
premier plan; à gauche, Véquipe de France, Struxiano, cap de Véquipe, étant égale
ment au premier plan. c.L. Sporting-,
m a 5
<9
fl n ÛACiPiPcR. CO nritNt PE OlOOVCï.VOU^
_ nfi hooRSianCoo nic £ 6 m OP PETIT t> fouft Utî) devins
C.L. Sporting.
Des modifications sont apportées
au calendrier du Championnat de France
DE PREMIERE SÉRIE
a—. ■ .—en»
LES PROCHAINS MATCHES
INTERNATIONAUX
Pour ses débuts, la Comité directeur dei ruig-
by, de l’Union des Sociétés françaises de
sports athlétiques a enregistré, comme réoom-
nense à ses louables efforts, une recette de
70,830 francs pour le match France-Ecosse,
joué le 1er janvier au vélodrome du Parc des
Princes, match qui constituait la reprise offi
cielle des grandes épreuves internationales
interrompues si tragiquement en 1914.
Disputé par un temps déplorable, le match,
par le public qu’il attira, nous donne la preu
ve que le football rugby est en\ France ld sport
roi et qu’il est appelé, par beau temps, à réa
liser des recettes dépassant les cent et. peut-
être même les deux cents mille francs I En
plus du match France-Ecosse qui vient de se
disputer, nous avons au calendrier officiel du
Comité directeur de rugby plusieurs grandes
rencontres internationales à disputer à Paris
et qui sont : France contre Pays de Galles, le
V février, et Armée française contre Armée
britannique, le 11 mars.
Deux autres rencontres internationales sont
à jouer par l’équipe de France dans les lies
britanniques. Ce sont : France-Angleterre, le
31 janvier, à Twickenham, et France-Irlande,
le 3 avril, Belfast ou à Dublin. On ne sait
encore la ville où se jouera France-Irlande,
Certains journaux annoncent qu’il se peut
qu’en raison des événements sinn-feiners, le
match n’ait pas lieu.
Coupons les ailes û ce canard, car M. Bux-
ton, l’honorable secrétaire général de la Irish-
Rugby-Union a fait connaître au Comité di
recteur de rugby que les événements politi
ques que traverse l’Irlande n’influent en rien
sur le match qui se disputera le 3 avril à Du
blin ou à Belfast (Ulster).
D’un autre côté, le correspondant particu
lier de o l’Auto » à Dublin Informe notre con
frère qu’une personnalité sportive irlandaise
vient dej lui confirmer quel le match aura lieu.
Passons au match Armée française-Armée
britannique qui se jouera, le 11 mars, à Paris,
au vélodrome du Parc des Princes.
Afin que l’équipe qui représentera l’arméo
française soit judicieusement constituée, la
Commission militaire de TU.S.F S.A , avec
l’aide de la Commission de sélection du Co
mité directeur de rugby, fera disputer, le
1er février, au Parc des Princes, un grand
match de sélection qui. mettra en présence les
trente meilleurs joueurs de l’armée française.
Léon LABARTHE.
Là Commission des calendriers, considérant
que le projet proposé par le Comité des Pyré
nées, au sujet de la modification à apporter
au calendrier des championnnats de France
île football rugby de première série présente
un surcroît de 37 % de kilomètres, et consi
dérant l’augmentation des tarifs de chemins
de fer, n’est pas d’avis d’accepter ce projet.
D’autre part, elle a estimé que le calen-
diier de la Commission centrale devait être
retouché et qu’il était bon que le champion
nat de France soit ouvert à tous, suivant
le vœu du Comité directeur du 31 décembre,
décide d’adopter le calendrier suivant :
Match du 15 février 1920 (premier tour).
Match I. — Bourgogne c. Franche-Comté,
en Franche-Comté.
Match II. — Languedoc c. Auvergne, en
Languedoc.
Match III. — Lyonnais II c. Alpes II, en
Alpes.
Match IV. — Atlantique c. Beauce-et-Mai-
ne, en Beauce-et-Maine.
Match V. — Paris II c. Lorraine, en Lor
raine.
Match VI. — Haute-Normandie c. Basse-
Normandie, en Haute-Normandie.
Match VII. — Limousin c. Centre, en Li
mousin.
Les Comités régionaux devront faire con
naître leur représentant avant le 1er fé
vrier 1920.
Matches du 22 février 1920 (2* tour)
Match VIII. — Paris I c. Vainqueur I.
Match IX. — Lyonnais I c. Alpes I.
Match X. — Armagnac II c. Vainqueur II.
Match XI — Pyrénées I c. Vainqueur II.
Match XII. — Côte Basque I c. Pyrénées I.
Match XIII .— Côte d’Argent II c. Vain
queur IV.
Match XIV. — Côte d’Argent I o. Tourai
ne.
Match XV. — Charenfes c. Côte Basque II.
Match XVI. — Armagnac I c. Périgord et
A gênais IL
Match XVII. — Vainqueur V c. Vain
queur VI.
Match XVIII. — Littoral c. Languedoc II.
Match XIX. — Périgord-Agenais I c. Vain
queur VII.
Matches du 29 février 1920 (3 e tour)
Match XX. — Vainqueur VIII c. Vain
queur IV.
Match XXI. —- Vainqueur X c. Vain
queur XI.
Match XXII. — Vainqueur XII c. Vain
queur XII.
Match XXIII. — Vainqueur XIV c. Vain
queur XV.
Match XXIV. — Vainqueur XVI c. Vain
queur XVII.
Match XXV. — Vainqueur XVIII c. Vain
queur XIX.
La Commission décide d’envoyer ce calen
drier aux Commissions régionales afin qu’el
les puissent donner leur avis avant le 15 jan
vier, dernier délai.
Ce calendrier sera définitivement arrêté à
la séance du Comité directeur du 24 courant,
mais il est probable qu’il y sera apporté de
nouvelles modifications en raison que les
grands Comités du Sud d’entrée ont des mat
ches très durs, et qu’ils ont, d’ores et déjà,
protesté contre la façon désinvolte dont la
Commission des calendriers s’est arrangée
pour faire sortir Paris sans douleur.
L’HUMOUR ET LE SPORT
* eiN. ■/£)*-
l ’fcy* C m, '
QdiOOi-KsiC
APRÈS FRANCE-ECOSSE
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BORDEAUX , 8, rue Porte-Dijeaux
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Journal hebdomadaire de tous les Sports
Dit tout o© QUL'il sait
Sait tout c© QvVil dit
LES DEUX EQUIPES FRANCE=ECOSSE
LES REN CONTRES DE DEMAIN
C HAMP IONNATS
AU BOUSGAT. — Stade bordelais
contre A.S. du Midi
Ce match revêtira un intérêt exceptionnel
car lui aussi peut avoir une influence capi
tale sur l'attribution du titre de champion
de la Côte d’Argent. On a beaucoup parié
jusqu’ici du S.A.B. et de Bègles, mais on a
eu tort de tenir dans l’ombre les cheminots.
Ceux-ci, après tout, comptent une victoire et
me défaire. Ils sont donc toujours en pouie
et leurs chances demouient intactes. Diman
che, ils ont battu les Etudiants après avoir
dominé largement. Leur équipe est très mo
bile; rompant avec les vieilles traditions, ils
pratiquent maintenant le jeu ouvert et non ]e
vieux jeu d’avants lent et cafouillé d’où nais-
sent toutes les laideurs du football, à com
mencer par la brutalité. Ses caractéristiques
sont : avants rapides, bien en souffle jouant
très vite et munis d’une troisième ligne com
me on en voit peu. Demi de mêlée excellent
et lignes ariières honnêtes où brille l’ailier
Bauret du Stadoceste tarbais, un des meil
leurs de Fiance.
Par sa brillante et sensationnelle victoire
sur Dax, le S.B.U.C. s’est rehissé sur le pa
rois. Son jiack d’avants a surclassé celui de
l)ax et ses trois-qüarts constituent une des
meilleures divisions d : attaque d© France.
Concluons. Le Midi faisant du jeu ouvert,
le F B.U.C. l’imitera. On assistera alors à un
très joli match où le meilleur, à notre avis
sera le Stade bordelais.
S.B.U C. — Arrière : Pépion ; — trois-
quaits : Délias, Rieu, Filippi, Gay ; — de
mis : Magret, Cassagne; — avants : Blan-
chaid, Broquart, Donnât, Liauzu, Bène,
Martin, Chanteau, Arnaudin.
A BEGLES
B.E.C* contre C.A. bégiais
Pour leur quatrième match de champion
nat, les Bégiais affronteront les Etudiants.
Cette partie devrait être plaisante à voir,
surtout si le B.E.C. contrôlait le ballon à
égalité. Mais il est à craindre pour eux que
les avants de Bègles ne les dominent à tel
noint qu’ils ne soient réduits uniquement à
la défensive
En effet, ce qui fait la force du C.A.B.
c’est encore et toujours son pack et c’est sur
lui qu’il doit compter pour gagner. Or, les
avants du B.E.C. ont été battus par ceux de
l’A.S.M. Logiquement, la victoire doit donc
revenir au C.A. bégiais. C’est ce qu’ii est
prudent de pronostiquer.
Mais pour que ce jn-onostic se réalisât, il
ne_ faudrait pas que les lignes arrières du
B.E.C. vissent trop souvent le ballon.
B.E.C. — Arrière : Fort; — trois-quarte :
Louhatié (cap.), Depons, Faure, Nacnat; —
demis : Bézian, Lhoste Uunior), — avants :
Bi ouilbet, Lhoste aîné. Pérès, Piquiral, Du-
rif Gonzalès, Pêne, Mensignac.
M ATCHES AM ICAUX
AU GRAND-LOUIS. — Section burdi-
eahenne (1) contre Sporting-Club
normalien, de St-André-de Cubzac.
Afin de compléter une ferme actuellement*
assez bonne, ses derniers matches sont là
pour le prouver, la S.B. a fait appel pour di
manche prochain, 18 janvier à l’excellente
équipe des Normaliens de Saint-André-de-Cub-
zac.
Les sportsmens qui feront le déplacement
du Grand-Louis sont sûrs d’assister à| une très
intéressante partie, les Normaliens pratiquant
en effet lé jeu rapide et élégand en usage dans
les lycées et collèges; de son côté, la Section
après avoiif surmonté la défaillance inévitable
qui sf produisit après les durs championnats
de novembre, a prouvé par ses detniers
matches que son équipe pouvait donner du
fil à retordre au meilleur et que la partie du
25, contre Libourne s’anuonçait fertile; en émo
tions.
Un service spécial de tramways, fonctionne
ra à la, barrière* de la Croix-BlanGhjs.
Prix d’entrée donnant droit aux tribunes :
t franc; militaires, 50 p. 100 de réduction.
AU STADIUM
S.A.B. contre S. saint-gaudinois
Le S.A.B., qui a fait connaître aux sports-
men bordelais les équipes de Perpignan, Bé
ziers et de l’A.S. bayonnaise, va offrir à son
fidèle public un nouveau régal.
Dimanche, le Stade saint-gaudinois vien
dra matcher le S.A.B.
Le Stade saint-gaudinois, dont les succès
ne se comptent plus, déplace son équipe toute
première.
Belle partie en perspective.
Six mots
Un an
6 f r
11 fp
R ÉDACTEUR EN CHEF : Henry HOURSIANGOU
N° 114 — Samedi 17 Janvier 1920
Carpentier écrase
Mac Closkey
■
Attirés par la renommée faite à) a machine
d’acier de Closkey, des naïfs comptaient que
Carpentier, de son poing, allait en tirer des
milliers d’étincil'les. Ce fut si vite fait, qu’ils
y ont vu trente-six chandelles.
La question ne se posait pas qui, de Carpen
tier ou de Closkey, aVait vaincre. On se de
mandait simplement : « Combien de^ temps
durera l’Américain de Philadelphie ? »
Quand je dis « on », je paite.de la masse.
Les initiés ne se demandaient rien du tout
Ils savaient que Closkey resterait debout au
tant, de temps que le voudrait Carpentier. En
l’occurrence, le chronomètre accusa tro s mi
nutes quarante-cinq secondes entre le moment
où CYoskey se mit en garde et le moment où
il s’étendit sur le sol, gentiment, les bras en
croix, comme un christ.
Les trois minutes quarante-cinq auraient
pu aussi bien être réduites à vingt secondes.
Carpentier ne l’a pas voulu, car if pensait au
cinéma et je trouve même que les deux
boxeurs y ont trop pensé.
Leur souci constant n’a-t-il pas été de se
camper en position favorable vis-à-vis de i’o-
pérateur et, coïncidence curieuse, Closkey lui-
ménie, aux prises avec l’anesthésie du knock-
out, ne conserva-t-il pas assez de lucidité pour
tomber avec grâce, tel un gladiateur, face à
l’objectif ?
Le scénario a été soigné; il n’y a rien man
qué, pas même fets soubresauts d’agonie de
Closkey. Le cinéma y a trouvé largement son
compte.
Et le sport ? direz-vous.
Du fait de la disparition de toute lutte, e
sport est passé à l’arrière-plan. Il fut rempla
cé par la curiosité et ceV'e-ci, du moins, a été
satisfaite. On a vu Carpentier devant un
punching-bali vivant. Il F a tambouriné à sa
gv .^9 et quand il a jugé que l’exhibition avait
assez duré, iV y a mis le poing final.
C’est, d’ailleurs, ce que Closkey attendait
avec une ceilaine impatience; il parut aux
observateurs, être venu là pour s’en tirer ai i c
fe minimum de dégâts et même pas liai de
ens ne sont pas très sûrs de l’existence du
nock-out à contorsions tragiques, qu’il s’of
frit si magnifiquement à l’épilogue.
Peu importe». Tout l e monde savait que si s
bias sont trop courts, ses poings trop -lents
et son jeu trop lourd pour affronter la vinsse,
la souplesse et la féminité que Car pu» lier in
carne.
Il était donc normal que Cbskey se retrou
vât étendu dans la résine — knocked-out ou
non — pour la troisième fois de sa vie. Je
profite de l’occasion pour couper ^es ailes à
ce canard qui présente Closkey sous les es
pèces et réalités du boxeur qu’on n’a jamais
mis knock-out. A ma connaissance, le dén m-
mé Bob Scarfon, l’endormit, en janvier 1912.
au septième round, d’un direct à la mâchoire
et, en fouillant dans ma mémoire, j’y retrou
verais le souvenir d’un deuxième knock-out,
en Amérique, par un quidam dont il me serait
facile de retrouver f'e nom de ns mes archives.
Déjà, à cetto époque-là, la mâchoire d’a
cier rendait sous le poing, le cliquetis du
verre.
Closkey pourra toujours dire : « Beekett a
été liquidé en 74 secondes, tandis que moi... »
Cela ne manquera pas de faire sourire Des-
camps.
La mora'e à tirer de cette scène sportivo-
cinématographique, c’est qu’il n’y a pas un
homme en ï rance à opposer à Carpentier.
Pour ce qui est de sa forme actuelle, de la
précision et de la force de ses coups, le match
de PAlhambra est vide de tout renseignement:
Carpentier a eu la partie si facile, il s’est
c induit si geitinent, envers son adveisair e et
le cinéma est une si belle invention 1
HENRY HOURSIANGOU.
Dans le coin des soigneurs
Il faudrait être singulièrement ingrat pour
ne garder aucune reconnaissance à Félix Fa-
vreau Le spectacle qu’il nous offrit samedi
fut vraiment éclectique.
Je craignais un peu que l’on ne sacrifiât
trop à la vedette. Je m’attendais, je l’avoue,
à des choses un peu quelconques dont l’efface
ment volontaire eut donné plus de relief à
l’apparition sensationnelle du glorieux Lensois.
11 n’en fut rien.
Il est évident que la plupart de ceux qui
étaient là vinrent pour Lui... Mais Lenaers
et notre Castaing, et Billy Roydes et Papin
furent si beau que l’on attendit patiemment...
On attendit même très patiemment.
Et Thomas et son lourd adversaire retinrent
après le choc fulgurant toute l’attenion de la
loule immense.
, * -
* *
Il me semble avoir aperçu Thomas et son
partenaire sur l’Intendance. Ceci, évidem
ment, n’a l’air de rien. Où vouliez-vous qu’ils
fussent ? Que vouliez-vous qu’ils fissent r Ce
pendant la vision de ces deux promeneurs aux
larges épaules me laissa rêveur... Pourquoi ?
Je n’en sais rien... Une impression fugitive...
Peut-être avails-je yu en eux deux ennemis fa
rouches, irréconciliables...
Au fait, lorsque, le samedi soir, vous assom
mez un do vos semblables, vous ne vous pro
menez pas avec lui le lundi.
*
* *
Après que les lampes éblouissantes furent
allumées, on déposa au milieu du ring une
boîte en carton. La venue de cet objet banal
me surprit. Mon directeur, du coin de sa ta
ble journalistique remarqua mon étonnement.
Et. je 1 ns dans ses yeux amusés qu’il rno don-
A NOS LECTEURS
La crise des transports et le manque
de matières premières forcent actuelle
ment tous Ie 9 journaux français à paraî- 1
tre dans des conditions anormales.
L’ATHLETE, victime comme ses con
frères d’une politique économique inex
plicable, qui permet aux vaincus de
lire seize pages chaque jour, tandis que
les vainqueurs doivent se contenter d’é-
chantilions de journaux, s’excuse au
près de ses lecteurs pour les imperfec
tions du présent numéro, tiré dans des
conditions qui ne lui permettent pas de
donner à ses amis les rubriques complè
tes auxquelles ils sont habitués.
FOOTBALL RUGBY
FRANCE - ANGLETERRE
Le match classique France-Angleterre aura
lieu le 31 janvier à Twickenham, près de
Londres.
Notre rencontre avec les Ecossais ne nous
a pas permis de juger l’équipe de France, car
el'e eut, ce jour-fù, à lutter contre un adver
saire favorise par le temps et' le terrain. Les
nôtres préfèrent le jeu ouvert, le handball au
dribbling.
Que feront nos joueurs contre les représen
tants de l’Angleterre ? F^st-ce pour nous un
nouveau Twickenham ? Espérons le con
traire.
Au sujet de l’équipe de France, qui jouera
’e 31 janvier contre l’Angleterre, le Comité di
recteur de rugby communique la note sui
vante, qui coupe court aux informations fan
taisistes insérées sua* la composition de l’équi
pe de France ;
« La Commission de sélection de l’U S.F.
S.A. nous informe qu’elle ne formera l’équipe
de France, qui doit matcher celle d’Angleterre
le 31 janvier, à Twickenham, qu’au cours de
sa séance du 24 janvier.
« Trente et un joueurs ont été pressentis
pour la formation de l’équipe. Ce sont : Bil-
iac, Bordes, Cambre. Campct, Cassayet, Cay-
refourcq jeune. Cnatelard, Uhilo, Constant,
Crabos, Crémail, Fauthoux. Cay, Goujon, Gui-
chemerre, laurréguy, Lamouret, Lasserre,
Laurent, Lubin, Marchand. Mauriat, Pardo,
Pons. Pueeh, Rieu, Sébédio, Souro, Soulié
St’ruxiano et Thierry ».
I.’ordre alphaibéLque de l'énumération ne
permet aucune supposition, aucune prévision
par 'trop prématurée
Parmi les joueurs pressentis, nous retrou
vons les quinze hommes de l’équipe de Fran
ce du 1er janvier, la plupart des remplaçants
de France-Ecosse, et un certain nombre de
nouveaux joueurs.
La RüSü redoutabw
(Cl. Sportif )
ih EN BAS . LE QUINZE FRANÇAIS
ky De gauche à droite, debout : M. Rutherford,
J* Pons,. Pueeh, Lubin, Laurent.
v Thierry , Cassayet, Marchand, Sebedio,
i Assis : Serre, Crabos, Struxiano (cap.), Las
serre, Jaurréguy.
A terre : Billac, Uhilo.
Avant de rencontrer la France, l’Angleterre
jouera le Pays de Galles, le 17 janvier, à
Swansea. Pour montrer que nos futurs ad
versaires se préparent, voici la composition
de l’équipe d’Angleterre, qui jouera contre le
Pays de Galles et que vient de former le
Rugby-Union :
Arrière : ILS. Cumberlege (Rlackheatb). —
Trois-quarts : S. N. Lowe (Blackheat); Jç A
Krige (Guiyls Hospital); E. Harnmett (New-,
portq W.-M Lowry (Rirkenheard 1 Park); —
Demis • C. A. Keéchaw (United Services);
H. Coverdale (Rlackheatb). — Avants :
J. E Grenwood (Cambridge Ulniversity); G.
Holford (Gloucester); F. >\V. Meilisli (Blac-
kheal); L. P B. Merrian (Blackheath); J. R.
Morgan (Cumberland); S. Smart (Gloucester);
Gapt VV. Wakefleld (Harlequins); W. H.
Wright (Plumout'h).
C’est une équipe de jeunes joueurs qui sera
sur le terrain, puisque quatre internationaux
d’avant-guerre seulement en font partie.
Devant le peu de connaissance que nous
avens pour juger de la valeur de cette équi
pe, voici l’appréciation de (notre excellent con
ifère anglais « Sporting Life » :
« La sélection du quinze d’Angleterre con
tient' deux ou trois surprises. La plus grande
est le choix de Cumberlege comme arrière
aux lieu et place de MilleR Aucun des deux
ne fut très brillant à Twickenham, néan
moins Mi'ilett réunissait un plus g'rand nom
bre de partisans. Lo ligne de trois-quarts est
celle que l’on escomptait ; Lowe s’imposait
d’une façon particulière; quoiqu’il soit bien
moins vite qu’avant la guerre, il a de nom
breux admirateurs. La place qui lui était of
ferte est méritée, étant donnée la famine de
bons ailiers gauche en Angleterre.
» Kershaw et Davies, des United Services,
nit été séparés. Covendale a été sélectionné,
et pourtant la paire des United Services s’é-
tait bien comportée à Aigburth.
» La sélection de Greenwood, Mallish, Wa-
kofield et) Holford comme avants, était prévue,
et pers? une ne discutera Smart, Wright et
Morriun, mais beaucoup préféraient White,
Woyee, du Blokiston, au nordiste Morgan,
bien qu’il soit un honnête travailleur
» Il faut noter que Harnmett, sélectionné
pour Montousbire, dispute également un
match de sélection gallois contre Clamorgan,
a Cardiff. »
Le palmarès de France-Angleterre
Twickenham ! le 'Waterloo du rugby.
TurcKenham ! 1911 : 37 à zéro.
Colombes ! 1914 : 39 à 13.
Voici le palmarès des rencontres France-
Angleterre ;
Er-. 1900, à Paris, l’Angleterre triomphe par
35 à 8.
En 19o7, à Richmond, l'Angleterre triomphe
par 19 ù zéro.
En 1909, à Leicester, l’Angleterre triomphe
par 22 û zéro.
En 1910, à Paris, l’Angleterre triomphe par
11 à 3.
En 1913, à Twickenham, l’Angleterre triom
phe par 20 h zéro.
En 1912, à Paris, l’Angleterre triomphe par
18 à 8.
Ln 1913, à Twickenham, l’Angleterre triom
phe por 20 à zéro.
En 1914, à Colombes. l’Angleterre triomphe
par 39 à 13.
Soit un total de 242 points pour l’Angleterre
contre 45 à la France.
l.’équipe de France sera accompagnée par
les sélectionneurs. Le président du Comité di
recteur Henry Hoursiangou, présidera ce dé
placement.
Léon LABARTHE.
Modification de ia loi Bernstein
Dans sa dernière séance, le Comité direc :
teur de rugby a modifié la loi Bernstein, qui
avait été votée par le Conseil de l’Union, en
décembre 1910.
Le t'exte de l’amendement voté est le sui
vant :
« Tout joueur désigné pour faire partie
d’une équipe nationale ou de sélection ne
pourra, sous peine d’une suspension de trois
mois, jouer le jour de ce raatdh, ni deux, jours
avant, ni deux jours après; toutefois, il pour
ra jouer dans une des équipes inférieures de
son club. »
Cette modification a été adoptée, afin d’évi
ter que les joueurs sélectionnés, ne pouvant
pour certaines raisons, disputer un mat’ch de
sélection pour lequel ils ont été désignés,
puissent maintenir leur forme en s’entraînant
dans une équipe inférieure de leur Société.
Nous lisons dans « Tous les Sports » :
« Comme suite au succès très complet rem
porté le 1er janvier 1920 par le match de
rugby France-Ecosse, le bureau de l’Union
est heureux d’enregistrer les remerciements
de M. Scott, président, et M. Smith, secré
taire honoraire du Scotich-Football Union,
pour la réception qui a été réservée à leur I
équipe et à ses dirigeants pendant leur séjour j
à Paris; MM. Scott et Smith ajoutent qu’ils <
ont été touchés de la façon dont le public j
français les a reçus au Parc des Princes. »
Nous avons beau chercher, mais nous ne i
voyons rien du Comité directeur de rugby \
qui, pourtant, existe un peu, beaucoup ! et j
qui assura l’organisation du match et de |
toutes les cérémonies qui l’accompagnèrent.
Est-ce que M. Magnanou, secrétaire géné
ral de l’Union, qui rédigea cet entrefilet,
ignorerait l’existence du Comité directeur du
rugby? . . , , ,
C’est la question qui sera posee a la pro
chaine séance
EN HAUT : LE TEAM ECOSSAIS
De gauche à droite : M. Scott, président la
Scottish R.U., Sloan, Kennedy, Hume,
Thom, Wemyss, Usher Patulio, Angus (cap.),
Vunean, Croie, Fahmy, Ilamilton, Gallie,
Murray, Laing.
FR.AMOES-BOOSSE
Avant le match-, M. Paul Deschanel , accompagné de MM. Gaston Viciai et Henry Pâté, serre
la main aux joueurs des deux équipes. A droite, les Ecossais, Angus, le capitaine, étant au
premier plan; à gauche, Véquipe de France, Struxiano, cap de Véquipe, étant égale
ment au premier plan. c.L. Sporting-,
m a 5
<9
fl n ÛACiPiPcR. CO nritNt PE OlOOVCï.VOU^
_ nfi hooRSianCoo nic £ 6
C.L. Sporting.
Des modifications sont apportées
au calendrier du Championnat de France
DE PREMIERE SÉRIE
a—. ■ .—en»
LES PROCHAINS MATCHES
INTERNATIONAUX
Pour ses débuts, la Comité directeur dei ruig-
by, de l’Union des Sociétés françaises de
sports athlétiques a enregistré, comme réoom-
nense à ses louables efforts, une recette de
70,830 francs pour le match France-Ecosse,
joué le 1er janvier au vélodrome du Parc des
Princes, match qui constituait la reprise offi
cielle des grandes épreuves internationales
interrompues si tragiquement en 1914.
Disputé par un temps déplorable, le match,
par le public qu’il attira, nous donne la preu
ve que le football rugby est en\ France ld sport
roi et qu’il est appelé, par beau temps, à réa
liser des recettes dépassant les cent et. peut-
être même les deux cents mille francs I En
plus du match France-Ecosse qui vient de se
disputer, nous avons au calendrier officiel du
Comité directeur de rugby plusieurs grandes
rencontres internationales à disputer à Paris
et qui sont : France contre Pays de Galles, le
V février, et Armée française contre Armée
britannique, le 11 mars.
Deux autres rencontres internationales sont
à jouer par l’équipe de France dans les lies
britanniques. Ce sont : France-Angleterre, le
31 janvier, à Twickenham, et France-Irlande,
le 3 avril, Belfast ou à Dublin. On ne sait
encore la ville où se jouera France-Irlande,
Certains journaux annoncent qu’il se peut
qu’en raison des événements sinn-feiners, le
match n’ait pas lieu.
Coupons les ailes û ce canard, car M. Bux-
ton, l’honorable secrétaire général de la Irish-
Rugby-Union a fait connaître au Comité di
recteur de rugby que les événements politi
ques que traverse l’Irlande n’influent en rien
sur le match qui se disputera le 3 avril à Du
blin ou à Belfast (Ulster).
D’un autre côté, le correspondant particu
lier de o l’Auto » à Dublin Informe notre con
frère qu’une personnalité sportive irlandaise
vient dej lui confirmer quel le match aura lieu.
Passons au match Armée française-Armée
britannique qui se jouera, le 11 mars, à Paris,
au vélodrome du Parc des Princes.
Afin que l’équipe qui représentera l’arméo
française soit judicieusement constituée, la
Commission militaire de TU.S.F S.A , avec
l’aide de la Commission de sélection du Co
mité directeur de rugby, fera disputer, le
1er février, au Parc des Princes, un grand
match de sélection qui. mettra en présence les
trente meilleurs joueurs de l’armée française.
Léon LABARTHE.
Là Commission des calendriers, considérant
que le projet proposé par le Comité des Pyré
nées, au sujet de la modification à apporter
au calendrier des championnnats de France
île football rugby de première série présente
un surcroît de 37 % de kilomètres, et consi
dérant l’augmentation des tarifs de chemins
de fer, n’est pas d’avis d’accepter ce projet.
D’autre part, elle a estimé que le calen-
diier de la Commission centrale devait être
retouché et qu’il était bon que le champion
nat de France soit ouvert à tous, suivant
le vœu du Comité directeur du 31 décembre,
décide d’adopter le calendrier suivant :
Match du 15 février 1920 (premier tour).
Match I. — Bourgogne c. Franche-Comté,
en Franche-Comté.
Match II. — Languedoc c. Auvergne, en
Languedoc.
Match III. — Lyonnais II c. Alpes II, en
Alpes.
Match IV. — Atlantique c. Beauce-et-Mai-
ne, en Beauce-et-Maine.
Match V. — Paris II c. Lorraine, en Lor
raine.
Match VI. — Haute-Normandie c. Basse-
Normandie, en Haute-Normandie.
Match VII. — Limousin c. Centre, en Li
mousin.
Les Comités régionaux devront faire con
naître leur représentant avant le 1er fé
vrier 1920.
Matches du 22 février 1920 (2* tour)
Match VIII. — Paris I c. Vainqueur I.
Match IX. — Lyonnais I c. Alpes I.
Match X. — Armagnac II c. Vainqueur II.
Match XI — Pyrénées I c. Vainqueur II.
Match XII. — Côte Basque I c. Pyrénées I.
Match XIII .— Côte d’Argent II c. Vain
queur IV.
Match XIV. — Côte d’Argent I o. Tourai
ne.
Match XV. — Charenfes c. Côte Basque II.
Match XVI. — Armagnac I c. Périgord et
A gênais IL
Match XVII. — Vainqueur V c. Vain
queur VI.
Match XVIII. — Littoral c. Languedoc II.
Match XIX. — Périgord-Agenais I c. Vain
queur VII.
Matches du 29 février 1920 (3 e tour)
Match XX. — Vainqueur VIII c. Vain
queur IV.
Match XXI. —- Vainqueur X c. Vain
queur XI.
Match XXII. — Vainqueur XII c. Vain
queur XII.
Match XXIII. — Vainqueur XIV c. Vain
queur XV.
Match XXIV. — Vainqueur XVI c. Vain
queur XVII.
Match XXV. — Vainqueur XVIII c. Vain
queur XIX.
La Commission décide d’envoyer ce calen
drier aux Commissions régionales afin qu’el
les puissent donner leur avis avant le 15 jan
vier, dernier délai.
Ce calendrier sera définitivement arrêté à
la séance du Comité directeur du 24 courant,
mais il est probable qu’il y sera apporté de
nouvelles modifications en raison que les
grands Comités du Sud d’entrée ont des mat
ches très durs, et qu’ils ont, d’ores et déjà,
protesté contre la façon désinvolte dont la
Commission des calendriers s’est arrangée
pour faire sortir Paris sans douleur.
L’HUMOUR ET LE SPORT
* eiN. ■/£)*-
l ’fcy* C m, '
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APRÈS FRANCE-ECOSSE
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Journal hebdomadaire de tous les Sports
Dit tout o© QUL'il sait
Sait tout c© QvVil dit
LES DEUX EQUIPES FRANCE=ECOSSE
LES REN CONTRES DE DEMAIN
C HAMP IONNATS
AU BOUSGAT. — Stade bordelais
contre A.S. du Midi
Ce match revêtira un intérêt exceptionnel
car lui aussi peut avoir une influence capi
tale sur l'attribution du titre de champion
de la Côte d’Argent. On a beaucoup parié
jusqu’ici du S.A.B. et de Bègles, mais on a
eu tort de tenir dans l’ombre les cheminots.
Ceux-ci, après tout, comptent une victoire et
me défaire. Ils sont donc toujours en pouie
et leurs chances demouient intactes. Diman
che, ils ont battu les Etudiants après avoir
dominé largement. Leur équipe est très mo
bile; rompant avec les vieilles traditions, ils
pratiquent maintenant le jeu ouvert et non ]e
vieux jeu d’avants lent et cafouillé d’où nais-
sent toutes les laideurs du football, à com
mencer par la brutalité. Ses caractéristiques
sont : avants rapides, bien en souffle jouant
très vite et munis d’une troisième ligne com
me on en voit peu. Demi de mêlée excellent
et lignes ariières honnêtes où brille l’ailier
Bauret du Stadoceste tarbais, un des meil
leurs de Fiance.
Par sa brillante et sensationnelle victoire
sur Dax, le S.B.U.C. s’est rehissé sur le pa
rois. Son jiack d’avants a surclassé celui de
l)ax et ses trois-qüarts constituent une des
meilleures divisions d : attaque d© France.
Concluons. Le Midi faisant du jeu ouvert,
le F B.U.C. l’imitera. On assistera alors à un
très joli match où le meilleur, à notre avis
sera le Stade bordelais.
S.B.U C. — Arrière : Pépion ; — trois-
quaits : Délias, Rieu, Filippi, Gay ; — de
mis : Magret, Cassagne; — avants : Blan-
chaid, Broquart, Donnât, Liauzu, Bène,
Martin, Chanteau, Arnaudin.
A BEGLES
B.E.C* contre C.A. bégiais
Pour leur quatrième match de champion
nat, les Bégiais affronteront les Etudiants.
Cette partie devrait être plaisante à voir,
surtout si le B.E.C. contrôlait le ballon à
égalité. Mais il est à craindre pour eux que
les avants de Bègles ne les dominent à tel
noint qu’ils ne soient réduits uniquement à
la défensive
En effet, ce qui fait la force du C.A.B.
c’est encore et toujours son pack et c’est sur
lui qu’il doit compter pour gagner. Or, les
avants du B.E.C. ont été battus par ceux de
l’A.S.M. Logiquement, la victoire doit donc
revenir au C.A. bégiais. C’est ce qu’ii est
prudent de pronostiquer.
Mais pour que ce jn-onostic se réalisât, il
ne_ faudrait pas que les lignes arrières du
B.E.C. vissent trop souvent le ballon.
B.E.C. — Arrière : Fort; — trois-quarte :
Louhatié (cap.), Depons, Faure, Nacnat; —
demis : Bézian, Lhoste Uunior), — avants :
Bi ouilbet, Lhoste aîné. Pérès, Piquiral, Du-
rif Gonzalès, Pêne, Mensignac.
M ATCHES AM ICAUX
AU GRAND-LOUIS. — Section burdi-
eahenne (1) contre Sporting-Club
normalien, de St-André-de Cubzac.
Afin de compléter une ferme actuellement*
assez bonne, ses derniers matches sont là
pour le prouver, la S.B. a fait appel pour di
manche prochain, 18 janvier à l’excellente
équipe des Normaliens de Saint-André-de-Cub-
zac.
Les sportsmens qui feront le déplacement
du Grand-Louis sont sûrs d’assister à| une très
intéressante partie, les Normaliens pratiquant
en effet lé jeu rapide et élégand en usage dans
les lycées et collèges; de son côté, la Section
après avoiif surmonté la défaillance inévitable
qui sf produisit après les durs championnats
de novembre, a prouvé par ses detniers
matches que son équipe pouvait donner du
fil à retordre au meilleur et que la partie du
25, contre Libourne s’anuonçait fertile; en émo
tions.
Un service spécial de tramways, fonctionne
ra à la, barrière* de la Croix-BlanGhjs.
Prix d’entrée donnant droit aux tribunes :
t franc; militaires, 50 p. 100 de réduction.
AU STADIUM
S.A.B. contre S. saint-gaudinois
Le S.A.B., qui a fait connaître aux sports-
men bordelais les équipes de Perpignan, Bé
ziers et de l’A.S. bayonnaise, va offrir à son
fidèle public un nouveau régal.
Dimanche, le Stade saint-gaudinois vien
dra matcher le S.A.B.
Le Stade saint-gaudinois, dont les succès
ne se comptent plus, déplace son équipe toute
première.
Belle partie en perspective.
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