Titre : Gazette nationale ou le Moniteur universel
Auteur : France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1843-01-11
Contributeur : Panckoucke, Charles-Joseph (1736-1798). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452336z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 janvier 1843 11 janvier 1843
Description : 1843/01/11 (N11). 1843/01/11 (N11).
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k44465703
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-113
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/07/2018
MINISTERE DE LA JUSTICE.
Suite du 945 e Etat.
Etat des demandât adressées à M. le garde des sceaux, pour faire déclarer l'absence ou
constater le décès des militaires ou marins ci-après dénommés.
NOMS ET PRENOMS
GRADES ET CORPS
TRIBV5ACX
devant lesquels
des militaires et marins.
dont ils faisaient partie.
la demande se poursuit.
945 e Etat.
I I
Gros (Nicolas).
Admis au service en 1811, dirigé sur les fusiliers
de la garde.
Incorporé en 1813 au 9' régiment d'infanterie de
ligne, fait prisonnier prés Bellune.
Conscrit de 1809, incoporé au 15' rég. d'infant,
de ligne.
Parti en 1814, incorporé au 40 e régiment de
ligne, fait prisonnier à Leipsick.
Entré au service en 1813, incorporé au 1" régi-
Riberac (Gironde).
Migouret (Henri).
Boullay (Jean-Louis-F ranç‘).
Valence (Drôme).
Chartres (Eure-el-I.oir).
Laselle (Jean-François).
Orléans (Loiret).
Meyer (Antoine).
Sarrebourg (Meurlhe).
ment d'artillerie à pied , Lit prisonnier à
Dresde.
Watiez (François-Théodore).
Incorporé comme tambour dans le 5* régiment
d'artillerie à pied en 1814.
Entré au service en 1809. passé aux flanqueurs-
Metz (Moselle).
Deschuttelaere (Louis).
Dunkerque (Nord).
chasseurs en 1814, prisonnier en Russie.
Vast (Olivier).
En 1815, il servait au 154' rég. d'infant, de ligne,
Arras (Pas-de-Calais).
Neubrand (Fidèle).
fait prisonnier à Leipsick.
Entré au service en 1809. incorporé au 61' ré-
Colmar (Haut-Rbin).
giment d’infanterie de ligne, sans nouvelles
depuis 1814.
I
Aubry (Dominique).
Entré au service en l’an 10, incorporé au 49* ré-1
Idem.
Dolae (Charles-Louis).
Jouet (Abel).
Tremeau (Augustin).
Pottier (Jean-Baptiste).
Baral (François-Gabriel).
Canu (François-Justin).
Ressal (Joseph-Adrien).
Barnaville (J"-Louis-Itazile\
Benoo (Charles).
Vautrin (Nicolas-Louis).
Thomas (Roch).
Boullay (Nicolas).
Schmiit (Bernard).
Bussy (Aimé-Joseph-Henri).
giment d’infanterie légère, prisonnier le 48 no
vembre 1814.
Parti en 1813 dans le 1" régiment de voltigeurs
de la garde, entré à l’hôpital de Leipsick.
Entré au régiment de l’Ile-de-Franre en 1810,
il était soldai au 4 e régiment des chasseurs de
la garde en 1814.
Parti en 1813. incorporé au 14' régiment d’in
fanterie de ligne.
Entré en 1804 dans le 11* régiment de cuirassiers,
fait prisonnier en 1814.
Incorporé au 41'régiment de ligne en 1809, resté
en arrière en Russie.
Parti en 1813, incorporé au 47* rég. d’infant,
légère, fait prisonnier à Dresde.
Entré en 1814 au 46' régiin. d'infant, légère.
Incorporé au 40' régiment de ligne en 1813, en
tré à l'hôpital de Venloo en janvier 1811.
Parti en 1814. incorporé au 141* rég. d'infant,
de ligne, tué à Leipsick en 1813.
Militaire à la 1" compagnie du 5' bat. du 7* rég.
de ligne qui faisait partie de la l r ' division,
commandée par le général Lagrange.
Soldat au 1 rr régiment de hussards en 1814, il
était à Fontenay.
Conscrit de 1814, incorporé dans la garde impé
riale le 8 janvier.
Soldat au 1 ,r régiment de cuirassiers, entré au
corps en 1808, fait prisonnier en Russie.
219 e Etat.
Embarqué sur la frégate la Syrène en 1797, si
gnalé comme étant resté à bord jusqu'au 5 fé
vrier 1799.
Paris (Seine).
Idem.
Neufchâtel (Seine-Infér”).
Meaux (Seine-et-Marne).
Abbeville (Somme).
Fontenay (Vendée).
Neufchâteau (Vosges).
Chartres (Eure-et-Loir).
Colmar (Haut-Rhin).
Paris (Seine).
PARTIE NON OFFICIELLE.
INTÉRIEUR.
Paris y le 10 janvier.
M. le maréchal président du conseil, ministre de la
guerre, a présenté aujourd'hui à la chambre des pairs un
projet de loi sur le recrutement de 1 armée, en ce qui con
cerne le remplacement, l'incorporation du contingent et
la durée du service.
M. le ministre de I nstruction publique, au nom de
M. le ministre du commerce, a présenté un projet de loi
sur les brevets d’invention.
La chambre s est ensuite retirée dans ses bureaux pour
leur organisation et pour la nomination de la commission
de l’adresse.
M. le ministre des finances a présenté à la chambre des
députés : 1° un projet de loi portant règlement définitif
des comptes de l'exercice 1810 ; 2° un projet de loi por
tant demande de crédits supplémentaires pour les exer
cices 1812-1813; 3° le budget.
M. le ministre de 1 agriculture et du commerce a pré
senté un projet de loi portant interdiction du sucre indi
gène, avec indemnité.
Le président de la chambre des députés recevra le
jeudi 12 janvier et les jeudis suivants.
Un rapport de M. le capitaine de corvette Vrignaud,
commandant la Boussole, stationnée aux îles Marquises,
rend compte d un triste événement survenu le 18 septem
bre passé.
M. Hallcy, capitaine de corvette, commandant lile
Christine, voulut exiger du chef des naturels qu’il s'é
loignât de la baie voisine du fort. Sur le refus de Joutati,
M. Halley et M. de Ladébat, lieutenant de vaisseau, en
se portant à sa rencontre, furent mortellement atteints
de deux coups de feu tirés par des naturels, embusqués
sur leur passage.
Le capitaine du Bucéphale avait pris le commandement
de l ile Christine, et se trouvait en mesure de repousser
toute agression.
La corvette de charge l'Adour, commandée par M. Ballot,
capitaine de corvette, est arrivée à Brest le 7 janvier.
Ce bâtiment vient des Antilles.
FAITS HIVERS. — PARIS. — M. Plougoulm ,
nommé procureur général près la cour royale de Nîmes,
a prêté serment aujourd’hui entre les mains du Roi.
— La l re chambre de la cour royale a entériné un brevet
d’inscription au sceau de France délivré par M. le garde des
sceaux, le 21 avril 1842, au profit de M. le baron Alexandre
Dhaumer C’avbrooke, comme ayant succédé au majorat-ba-
ronie, appartenant à feu son père et fondé par son aïeul pa
ternel.
— Une tempête extrêmement violente s’est élevée sur
Paris dans le courant de la nuit dernière et a causé des dé
gâts assez considérables dans plusieurs quartiers. Des toitures
ont clé enlevées, des cheminées renversées et des arbres dé
racinés ou brisés.
La Seine s’est considérablement accrue depuis hier; elle
est en ce moment à 3 mètres de l’étiage du Pont-Royal. Les
avant-ports forment partout niveau avec le fleuve, qui ne tend
qu’à déborder de son lit. Par suite de cette crue rapide, la
navigation va se trouver momentanément interrompue.
— Les journaux , malgré l’agrandissement progressif de
leur format, sont encore loin d’atteindre la dimension des
feuilles américaines. Nous avons vu aujourd’hui l’exemplaire
d’un journal publié aux Etats-Unis, et adressé au directeur
de VOffice de publicité. Ce journal est imprimé sur une feuille
qui a pour le moins 2 mètres de long sur 1 mètre 1/2 de
large. Ci lle feuille est pliée comme un in-octavo et forme
lf> pages. Chaque page a 12 colonnes, et chaque colonne
porte 500 lignes, et chaque ligne 47 lettres. En sorte que la
feuille entière contient 192 colonnes, 96,000 lignes. et
4,512,000 lettres.
Mais cet immense journal n’est pas le géant de la presse
américaine. Il existe une feuille qui a une dimension juste
du double, c’est-à-dire qui contient 32 pages du même for
mat, 384 colonnes, 192,000 lignes, et 9,024,000 lettres. Le
premier de ces journaux est hebdomadaire, le second ne pa
rait que deux fois par mois, tous les deux s’impriment d’un
seul coup de presse. L’un contient la matière de 15 vo
lumes in-8° ordinaire ; l’autre la matière de 30 volumes, ou
bien encore, le premier dans un de ses numéros contient la
matière de 72 numéros de nos journaux ordinaires ; le se
cond la matière de 144 numéros. Ces journaux sont impri
més en caractères fort lisibles.
DEPARTEMENTS. — Le 72 e de ligne, en garnison à Bor
deaux, a versé entre les mains du receveur général de cette
ville la somme de 945 f. 55 c., montant de la souscription
pour le monument à ériger à la mémoire de M. le duc
d’Orléans.
— On lit dans le Mémorial bordelais : Le gouvernement
fait construire, dans ce port, par MM. Courcau et Armant,
deux bateaux à vapeur de première grandeur, pouyus cha*
* cun d’une machine de la force de 400 chevaux, et ces ba-
i teaux sont bien près d’être terminés.
Ou sait qu’ils sont destinés à faire un service régulier de
Marseille à Alexandrie et retour. On leur a donné des noms
du pays vers lequel ils doivent bientôt se rendre : le Nil et
le Lnuqsor. La mise à l’eau de ces élégants navires ne peut
être tres-éloignèe, et, pour l’observateur méditatif, ce sera
un curieux et philosophique spectacle, car c’est maintenant
de la Gaule occidentale que l’Orient va recevoir un des bien
faits de la civilisation et de 11 science industrielle perfec
tionnée, cl jadis ce fut de l’Orient que la lumière intellec
tuelle vint éclairer la Gaule aquitaniqne !
— La loi du 7 août 1839 a -consacré un crédit de
2,500,000 fr. à l’exécution des travaux de défense de la
Pointe-de-Grave, à l’embouchure de la Gironde, et depuis
cette époque ces travaux difficiles ont été étudiés et commen
cés avec un zèle très-louable par les ingénieurs des poids et
I chaussées. Il a fallu, en premier lieu, faire les travaux pré
paratoires, transporter des matériaux nombreux, construire
des embarcadères, des chemins de service d’une longueur de
plus de 10,000 mètres, ainsi que des logements pour les ou
vriers. Après ces préliminaires, et beaucoup de temps consa
cré à l'examen et à l’approbation des plans présentés par les
ingénieurs à l’autorité supérieure, on a pu commencer à tra
vailler activement à leur exécution en 1841 ; pendant la cam
pagne de cette année, on mit la main a la construction des
dix épis de défense à établir sur le point de la côte le plus
menacé. Dans la campagne de 1812, on s’est plus activement
occupé des épis. Cinq étaient en cours d’exécution à la fin
de cette campagne. Un de ces épis, de la longueur de 125 mè
tres, était terminé en juillet dernier. Le second était alors
très-avancé.
Quant à la forte jetée qui doit être établie à l’extrémité de
la Pointe de Grave, pour amortir l’effet des courants, le
mode de construction en est maintenant arrêté, et il a été
décidé qu’on la formerait d’énormes blocs de béton de 15 à
18 mètres cubes. La dépense du projet de cette jetée, soumis
à l’examen de l’administration supérieure, il y a près d’un
I an, est de 800,000 fr. On attend la décision, qui sera prise
sans doute bientôt, pour pouvoir se mettre à l’œuvre au prin
temps prochain. L’ingcnieur chargé de l’exécution des pre
miers travaux de défense de la Pointe de Grave, a la plus
grande confiance dans le succès des épis d’ensablement en
voie de construction, car il a observé qu’un tronçon d’épi,
d’une très-faible longueur, et composé d’argile, de fascines
et de claies, a très-bien résisté aux tempêtes de l’hiver de
1841, et a protégé efficacement une grande étendue de la
côie naguère fortement attaquée. {Idem.)
— L'Impartial renferme un rapport de l’association géné
rale de secours et de patronage : on: y lit le passage suivant :
« La mendicité n’existe plus parmi nous. Le nombre des
mendiants admis à la maison de refuge diminue sensiblement
d’une année à l’autre, quoique nous ayons donné plus de fa-
' cililé pour les admissions. Nos secours s’adressent à tous les
âges comme aux besoins les plus pressants, aux misères les
plus grandes de la classe malheureuse de notre population.
« En même temps que les distributions de soupe et de vê
tements attirent un grand nombre d’enfants aux deux salles
d’asile, où ils reçoivent les premiers éléments de religion et
d’éducation, où ils contractent des habitudes d’ordre et de
moralité et laissent à leurs parents le temps de vaquer à leurs
travaux, les vieillards et les infirmes sans ressources et sans
famille trouvent un asile et des secours suffisants dans la mai
son de refuge.
« D’un autre côté, les distributions de pain apportent à plus
de 400 familles un complément nécessaire à leur subsistance ;
des vêtements sont donnés à des indigents dont le dénûment
est extrême ; des malades reçoivent de nous, par l’intermé
diaire des sœurs de charité, des remèdes et des bouillons qui
soulagent leurs souffrances.
« L- travail à domicile fournit de l’occupation et des salaires
à plus de 200 familles.
« 72 enfants sont placés en apprentissage et reçoivent encore
des secours.
« Enfin, un patronage religieux et éclairé s’étend sur les
jeunes détenus sortant de la maison centrale de correction,
pour les préserver de la récidive et les faire rentrer dans l’or
dre social. »
— Le vallon de la Seille, au canton de Voiteur, présentait,
le soir du jour de Noël, un coup d’œil curieux : jamais on
n’avait vu sur les hauteurs de Chàteau-Chàlon, de Ménétreux,
de Blandans, de Bréry, de Domhlans et de Voiteur, tant de
flambeaux allumés par les enfants. Cet antique usage, qui
rappelle le druidisme, notamment une fête du soleil au sol
stice d’hiver, est encore loin de s’effacer de nos mœurs.
(Franc-Comtois.)
— Le congrès archéologique de la société française pour
la conservation des monuments se tiendra cette année à Poi
tiers. Il commencera le 29 mai et se terminera le 6 juin.
■ Tout fait espérer un nombreux concours d’antiquaires. On
annonce déjà que 150 adhérents de la Vienne et des dépar
tements voisins se sont fait inscrire. (Précurseur de l'Ouest.)
— On lit dans le Journal des chemins de fer : Ainsi que
nous l’avons annoncé, à plusieurs reprises, les entrepreneurs,
MM. Brasscy et Mac Kensic, comptaient avoir terminé les
travaux du tunnel de Rolleboise pour la fin du mois de dé
cembre dernier. L’évenement a justifié leurs prévisions et les
calculs îles ingénieurs. Ce tunnel, long de 2,625 mètres, et
pratiqué dans un terrain qui n’était pas sans difficultés, est
maintenant à son dernier degré d’achèvement. Dans une réu
nion qui a eu lieu.à Bornevis, il y a quelques jours, les in
génieurs qui ont dirigé ce grand travail, et ceux des sections
voisines, ont célébré joyeusement ce nouveau pas vers l’a
chèvement total de la ligne.
COLONIES. — Le Llogd français, feuille maritime et
commerciale, publie ce matin quelques détails sur un épou
vantable ouragan qui a fait de grands ravages à terre à Pon
dichéry, en même temps qu’il a causé de nombreux sinistres
en mer. De quinze navires anglais qui ont été obligés d’appa
reiller dans la rade de Madras, six se sont perdus. Les équi
pages ont pu heureusement être sauvés. Parmi les neuf qui
sont revenus, plusieurs ont des avaries considérables.
Au moment du danger, six navires ont appareillé de la rade
de Pondichéry; quelques jours après, trois sont revenus
ayant des mâts coupés, ce sont : le Mirabeau, le Cervantes
et le Nouveau-Tropique. Le capitaine de ce dernier ayant en
gagé plusieurs fois et ayant fait couper le mât d’artimon
pour le salut commun, était occupé à faire ses réparations en
rade avec les débris des navires naufragés à Madras. Il de
mande à emprunter à la grosse un somme de 8,000 roupies
i environ. Les trois autres navires qui se trouvaient à Pondi
chéry ont péri corps et bien; ce sont : l'Antoinette, chargée
en plein pour Maurice ; le Corsaire de Padang, chargé en
partie; l'Apollon de Maurice, $ur lest.
Cet ouragan, qui a fait descendre le baromètre à 6 milli
mètres au-dessous de 27 degrés, a aussi causé de grands mal
heurs à terre. Toutes les plantations d’indigo ont été abîmées,
et beaucoup de magasins où l’on tenait en réserve les feuilles
sèches ont été renversés ou ont eu les toits emportés, de telle
sorte que toutes les feuilles ont été perdues. Cet événement
fait augmenter tous les jours le prix de l’indigo. Les nou
velles de Calcutta contribuent aussi à cette hausse. Décidé
ment la récolte du Bengale ne sera que de 75,000 maunds.
La correspondance à laquelle le Lloyd français a emprunté
; ces nouvelles est datée de Maurice le 30 novembre.
— Un jeune marin de Saint-Lô (Manche), faisant partie
de l’expédition qui a pris, au nom de la France, possession
des lies Marquises, a écrit une lettre dont le Journal de Caen
publie l’extrait suivant : Nous avons eu une petite attaque à
Vaïlahu, occasionnée par une révolte de sauvages qui vou
laient enlever les canons que l’on avait apportés à terre ; mais
on a envoyé une partie de l’équipage et l’ordre a été rétabli,
i Nous avons pris en otage le fils du roi, qui est âgé de treize
ans; nous l’avons emmené avec nous à Nouka-Hivn. On a
bâti dans celte île un fort, une caserne entourée de fossés
remplis d’eau, et nous avons transporté à terre cinq canons,
deux obusiers, deux cents fusils, une caronade et autres
armes nécessaires. Ce petit engagement, qui a eu lieu dans
la montagne, a duré une heure ; nous avons perdu deux
hommes. L’occupation des îles Marquises va fournir un point
de relâche de la plus haute importance pour notre marine.
ÉTRANGEB. — Un édit royal, publié par la Gazittepié-
montaise, établit pour l’ile de Sardaigne le système monétaire
décimal en vigueur en Savoie et en Piémont.
— On écrit de Savoie au Sud de Marseille du 7 : La pe
tite ville de Bumilly, en Savoie, vient d’être le théâtre d’une
émeute assez grave. Neuf des principaux perturbateurs ont
etc arrêtés, non sans difficulté, et sont maintenant détenus à
Annecy, chef-lieu de la province. On ignore les véritables
causes de cette échauffourée.
TRIOFINAFA. — Les héritiers de celui qui a con
tracté une obligation indivisible doivent être condamnés soli
dairement aux dépens de l’instance en payement de celte
obligation. — Cour de cassation (chambre des requêtes); pré
sidence de M. Zangiacomi ; conclusions conformes de M. De-
Suite du 945 e Etat.
Etat des demandât adressées à M. le garde des sceaux, pour faire déclarer l'absence ou
constater le décès des militaires ou marins ci-après dénommés.
NOMS ET PRENOMS
GRADES ET CORPS
TRIBV5ACX
devant lesquels
des militaires et marins.
dont ils faisaient partie.
la demande se poursuit.
945 e Etat.
I I
Gros (Nicolas).
Admis au service en 1811, dirigé sur les fusiliers
de la garde.
Incorporé en 1813 au 9' régiment d'infanterie de
ligne, fait prisonnier prés Bellune.
Conscrit de 1809, incoporé au 15' rég. d'infant,
de ligne.
Parti en 1814, incorporé au 40 e régiment de
ligne, fait prisonnier à Leipsick.
Entré au service en 1813, incorporé au 1" régi-
Riberac (Gironde).
Migouret (Henri).
Boullay (Jean-Louis-F ranç‘).
Valence (Drôme).
Chartres (Eure-el-I.oir).
Laselle (Jean-François).
Orléans (Loiret).
Meyer (Antoine).
Sarrebourg (Meurlhe).
ment d'artillerie à pied , Lit prisonnier à
Dresde.
Watiez (François-Théodore).
Incorporé comme tambour dans le 5* régiment
d'artillerie à pied en 1814.
Entré au service en 1809. passé aux flanqueurs-
Metz (Moselle).
Deschuttelaere (Louis).
Dunkerque (Nord).
chasseurs en 1814, prisonnier en Russie.
Vast (Olivier).
En 1815, il servait au 154' rég. d'infant, de ligne,
Arras (Pas-de-Calais).
Neubrand (Fidèle).
fait prisonnier à Leipsick.
Entré au service en 1809. incorporé au 61' ré-
Colmar (Haut-Rbin).
giment d’infanterie de ligne, sans nouvelles
depuis 1814.
I
Aubry (Dominique).
Entré au service en l’an 10, incorporé au 49* ré-1
Idem.
Dolae (Charles-Louis).
Jouet (Abel).
Tremeau (Augustin).
Pottier (Jean-Baptiste).
Baral (François-Gabriel).
Canu (François-Justin).
Ressal (Joseph-Adrien).
Barnaville (J"-Louis-Itazile\
Benoo (Charles).
Vautrin (Nicolas-Louis).
Thomas (Roch).
Boullay (Nicolas).
Schmiit (Bernard).
Bussy (Aimé-Joseph-Henri).
giment d’infanterie légère, prisonnier le 48 no
vembre 1814.
Parti en 1813 dans le 1" régiment de voltigeurs
de la garde, entré à l’hôpital de Leipsick.
Entré au régiment de l’Ile-de-Franre en 1810,
il était soldai au 4 e régiment des chasseurs de
la garde en 1814.
Parti en 1813. incorporé au 14' régiment d’in
fanterie de ligne.
Entré en 1804 dans le 11* régiment de cuirassiers,
fait prisonnier en 1814.
Incorporé au 41'régiment de ligne en 1809, resté
en arrière en Russie.
Parti en 1813, incorporé au 47* rég. d’infant,
légère, fait prisonnier à Dresde.
Entré en 1814 au 46' régiin. d'infant, légère.
Incorporé au 40' régiment de ligne en 1813, en
tré à l'hôpital de Venloo en janvier 1811.
Parti en 1814. incorporé au 141* rég. d'infant,
de ligne, tué à Leipsick en 1813.
Militaire à la 1" compagnie du 5' bat. du 7* rég.
de ligne qui faisait partie de la l r ' division,
commandée par le général Lagrange.
Soldat au 1 rr régiment de hussards en 1814, il
était à Fontenay.
Conscrit de 1814, incorporé dans la garde impé
riale le 8 janvier.
Soldat au 1 ,r régiment de cuirassiers, entré au
corps en 1808, fait prisonnier en Russie.
219 e Etat.
Embarqué sur la frégate la Syrène en 1797, si
gnalé comme étant resté à bord jusqu'au 5 fé
vrier 1799.
Paris (Seine).
Idem.
Neufchâtel (Seine-Infér”).
Meaux (Seine-et-Marne).
Abbeville (Somme).
Fontenay (Vendée).
Neufchâteau (Vosges).
Chartres (Eure-et-Loir).
Colmar (Haut-Rhin).
Paris (Seine).
PARTIE NON OFFICIELLE.
INTÉRIEUR.
Paris y le 10 janvier.
M. le maréchal président du conseil, ministre de la
guerre, a présenté aujourd'hui à la chambre des pairs un
projet de loi sur le recrutement de 1 armée, en ce qui con
cerne le remplacement, l'incorporation du contingent et
la durée du service.
M. le ministre de I nstruction publique, au nom de
M. le ministre du commerce, a présenté un projet de loi
sur les brevets d’invention.
La chambre s est ensuite retirée dans ses bureaux pour
leur organisation et pour la nomination de la commission
de l’adresse.
M. le ministre des finances a présenté à la chambre des
députés : 1° un projet de loi portant règlement définitif
des comptes de l'exercice 1810 ; 2° un projet de loi por
tant demande de crédits supplémentaires pour les exer
cices 1812-1813; 3° le budget.
M. le ministre de 1 agriculture et du commerce a pré
senté un projet de loi portant interdiction du sucre indi
gène, avec indemnité.
Le président de la chambre des députés recevra le
jeudi 12 janvier et les jeudis suivants.
Un rapport de M. le capitaine de corvette Vrignaud,
commandant la Boussole, stationnée aux îles Marquises,
rend compte d un triste événement survenu le 18 septem
bre passé.
M. Hallcy, capitaine de corvette, commandant lile
Christine, voulut exiger du chef des naturels qu’il s'é
loignât de la baie voisine du fort. Sur le refus de Joutati,
M. Halley et M. de Ladébat, lieutenant de vaisseau, en
se portant à sa rencontre, furent mortellement atteints
de deux coups de feu tirés par des naturels, embusqués
sur leur passage.
Le capitaine du Bucéphale avait pris le commandement
de l ile Christine, et se trouvait en mesure de repousser
toute agression.
La corvette de charge l'Adour, commandée par M. Ballot,
capitaine de corvette, est arrivée à Brest le 7 janvier.
Ce bâtiment vient des Antilles.
FAITS HIVERS. — PARIS. — M. Plougoulm ,
nommé procureur général près la cour royale de Nîmes,
a prêté serment aujourd’hui entre les mains du Roi.
— La l re chambre de la cour royale a entériné un brevet
d’inscription au sceau de France délivré par M. le garde des
sceaux, le 21 avril 1842, au profit de M. le baron Alexandre
Dhaumer C’avbrooke, comme ayant succédé au majorat-ba-
ronie, appartenant à feu son père et fondé par son aïeul pa
ternel.
— Une tempête extrêmement violente s’est élevée sur
Paris dans le courant de la nuit dernière et a causé des dé
gâts assez considérables dans plusieurs quartiers. Des toitures
ont clé enlevées, des cheminées renversées et des arbres dé
racinés ou brisés.
La Seine s’est considérablement accrue depuis hier; elle
est en ce moment à 3 mètres de l’étiage du Pont-Royal. Les
avant-ports forment partout niveau avec le fleuve, qui ne tend
qu’à déborder de son lit. Par suite de cette crue rapide, la
navigation va se trouver momentanément interrompue.
— Les journaux , malgré l’agrandissement progressif de
leur format, sont encore loin d’atteindre la dimension des
feuilles américaines. Nous avons vu aujourd’hui l’exemplaire
d’un journal publié aux Etats-Unis, et adressé au directeur
de VOffice de publicité. Ce journal est imprimé sur une feuille
qui a pour le moins 2 mètres de long sur 1 mètre 1/2 de
large. Ci lle feuille est pliée comme un in-octavo et forme
lf> pages. Chaque page a 12 colonnes, et chaque colonne
porte 500 lignes, et chaque ligne 47 lettres. En sorte que la
feuille entière contient 192 colonnes, 96,000 lignes. et
4,512,000 lettres.
Mais cet immense journal n’est pas le géant de la presse
américaine. Il existe une feuille qui a une dimension juste
du double, c’est-à-dire qui contient 32 pages du même for
mat, 384 colonnes, 192,000 lignes, et 9,024,000 lettres. Le
premier de ces journaux est hebdomadaire, le second ne pa
rait que deux fois par mois, tous les deux s’impriment d’un
seul coup de presse. L’un contient la matière de 15 vo
lumes in-8° ordinaire ; l’autre la matière de 30 volumes, ou
bien encore, le premier dans un de ses numéros contient la
matière de 72 numéros de nos journaux ordinaires ; le se
cond la matière de 144 numéros. Ces journaux sont impri
més en caractères fort lisibles.
DEPARTEMENTS. — Le 72 e de ligne, en garnison à Bor
deaux, a versé entre les mains du receveur général de cette
ville la somme de 945 f. 55 c., montant de la souscription
pour le monument à ériger à la mémoire de M. le duc
d’Orléans.
— On lit dans le Mémorial bordelais : Le gouvernement
fait construire, dans ce port, par MM. Courcau et Armant,
deux bateaux à vapeur de première grandeur, pouyus cha*
* cun d’une machine de la force de 400 chevaux, et ces ba-
i teaux sont bien près d’être terminés.
Ou sait qu’ils sont destinés à faire un service régulier de
Marseille à Alexandrie et retour. On leur a donné des noms
du pays vers lequel ils doivent bientôt se rendre : le Nil et
le Lnuqsor. La mise à l’eau de ces élégants navires ne peut
être tres-éloignèe, et, pour l’observateur méditatif, ce sera
un curieux et philosophique spectacle, car c’est maintenant
de la Gaule occidentale que l’Orient va recevoir un des bien
faits de la civilisation et de 11 science industrielle perfec
tionnée, cl jadis ce fut de l’Orient que la lumière intellec
tuelle vint éclairer la Gaule aquitaniqne !
— La loi du 7 août 1839 a -consacré un crédit de
2,500,000 fr. à l’exécution des travaux de défense de la
Pointe-de-Grave, à l’embouchure de la Gironde, et depuis
cette époque ces travaux difficiles ont été étudiés et commen
cés avec un zèle très-louable par les ingénieurs des poids et
I chaussées. Il a fallu, en premier lieu, faire les travaux pré
paratoires, transporter des matériaux nombreux, construire
des embarcadères, des chemins de service d’une longueur de
plus de 10,000 mètres, ainsi que des logements pour les ou
vriers. Après ces préliminaires, et beaucoup de temps consa
cré à l'examen et à l’approbation des plans présentés par les
ingénieurs à l’autorité supérieure, on a pu commencer à tra
vailler activement à leur exécution en 1841 ; pendant la cam
pagne de cette année, on mit la main a la construction des
dix épis de défense à établir sur le point de la côte le plus
menacé. Dans la campagne de 1812, on s’est plus activement
occupé des épis. Cinq étaient en cours d’exécution à la fin
de cette campagne. Un de ces épis, de la longueur de 125 mè
tres, était terminé en juillet dernier. Le second était alors
très-avancé.
Quant à la forte jetée qui doit être établie à l’extrémité de
la Pointe de Grave, pour amortir l’effet des courants, le
mode de construction en est maintenant arrêté, et il a été
décidé qu’on la formerait d’énormes blocs de béton de 15 à
18 mètres cubes. La dépense du projet de cette jetée, soumis
à l’examen de l’administration supérieure, il y a près d’un
I an, est de 800,000 fr. On attend la décision, qui sera prise
sans doute bientôt, pour pouvoir se mettre à l’œuvre au prin
temps prochain. L’ingcnieur chargé de l’exécution des pre
miers travaux de défense de la Pointe de Grave, a la plus
grande confiance dans le succès des épis d’ensablement en
voie de construction, car il a observé qu’un tronçon d’épi,
d’une très-faible longueur, et composé d’argile, de fascines
et de claies, a très-bien résisté aux tempêtes de l’hiver de
1841, et a protégé efficacement une grande étendue de la
côie naguère fortement attaquée. {Idem.)
— L'Impartial renferme un rapport de l’association géné
rale de secours et de patronage : on: y lit le passage suivant :
« La mendicité n’existe plus parmi nous. Le nombre des
mendiants admis à la maison de refuge diminue sensiblement
d’une année à l’autre, quoique nous ayons donné plus de fa-
' cililé pour les admissions. Nos secours s’adressent à tous les
âges comme aux besoins les plus pressants, aux misères les
plus grandes de la classe malheureuse de notre population.
« En même temps que les distributions de soupe et de vê
tements attirent un grand nombre d’enfants aux deux salles
d’asile, où ils reçoivent les premiers éléments de religion et
d’éducation, où ils contractent des habitudes d’ordre et de
moralité et laissent à leurs parents le temps de vaquer à leurs
travaux, les vieillards et les infirmes sans ressources et sans
famille trouvent un asile et des secours suffisants dans la mai
son de refuge.
« D’un autre côté, les distributions de pain apportent à plus
de 400 familles un complément nécessaire à leur subsistance ;
des vêtements sont donnés à des indigents dont le dénûment
est extrême ; des malades reçoivent de nous, par l’intermé
diaire des sœurs de charité, des remèdes et des bouillons qui
soulagent leurs souffrances.
« L- travail à domicile fournit de l’occupation et des salaires
à plus de 200 familles.
« 72 enfants sont placés en apprentissage et reçoivent encore
des secours.
« Enfin, un patronage religieux et éclairé s’étend sur les
jeunes détenus sortant de la maison centrale de correction,
pour les préserver de la récidive et les faire rentrer dans l’or
dre social. »
— Le vallon de la Seille, au canton de Voiteur, présentait,
le soir du jour de Noël, un coup d’œil curieux : jamais on
n’avait vu sur les hauteurs de Chàteau-Chàlon, de Ménétreux,
de Blandans, de Bréry, de Domhlans et de Voiteur, tant de
flambeaux allumés par les enfants. Cet antique usage, qui
rappelle le druidisme, notamment une fête du soleil au sol
stice d’hiver, est encore loin de s’effacer de nos mœurs.
(Franc-Comtois.)
— Le congrès archéologique de la société française pour
la conservation des monuments se tiendra cette année à Poi
tiers. Il commencera le 29 mai et se terminera le 6 juin.
■ Tout fait espérer un nombreux concours d’antiquaires. On
annonce déjà que 150 adhérents de la Vienne et des dépar
tements voisins se sont fait inscrire. (Précurseur de l'Ouest.)
— On lit dans le Journal des chemins de fer : Ainsi que
nous l’avons annoncé, à plusieurs reprises, les entrepreneurs,
MM. Brasscy et Mac Kensic, comptaient avoir terminé les
travaux du tunnel de Rolleboise pour la fin du mois de dé
cembre dernier. L’évenement a justifié leurs prévisions et les
calculs îles ingénieurs. Ce tunnel, long de 2,625 mètres, et
pratiqué dans un terrain qui n’était pas sans difficultés, est
maintenant à son dernier degré d’achèvement. Dans une réu
nion qui a eu lieu.à Bornevis, il y a quelques jours, les in
génieurs qui ont dirigé ce grand travail, et ceux des sections
voisines, ont célébré joyeusement ce nouveau pas vers l’a
chèvement total de la ligne.
COLONIES. — Le Llogd français, feuille maritime et
commerciale, publie ce matin quelques détails sur un épou
vantable ouragan qui a fait de grands ravages à terre à Pon
dichéry, en même temps qu’il a causé de nombreux sinistres
en mer. De quinze navires anglais qui ont été obligés d’appa
reiller dans la rade de Madras, six se sont perdus. Les équi
pages ont pu heureusement être sauvés. Parmi les neuf qui
sont revenus, plusieurs ont des avaries considérables.
Au moment du danger, six navires ont appareillé de la rade
de Pondichéry; quelques jours après, trois sont revenus
ayant des mâts coupés, ce sont : le Mirabeau, le Cervantes
et le Nouveau-Tropique. Le capitaine de ce dernier ayant en
gagé plusieurs fois et ayant fait couper le mât d’artimon
pour le salut commun, était occupé à faire ses réparations en
rade avec les débris des navires naufragés à Madras. Il de
mande à emprunter à la grosse un somme de 8,000 roupies
i environ. Les trois autres navires qui se trouvaient à Pondi
chéry ont péri corps et bien; ce sont : l'Antoinette, chargée
en plein pour Maurice ; le Corsaire de Padang, chargé en
partie; l'Apollon de Maurice, $ur lest.
Cet ouragan, qui a fait descendre le baromètre à 6 milli
mètres au-dessous de 27 degrés, a aussi causé de grands mal
heurs à terre. Toutes les plantations d’indigo ont été abîmées,
et beaucoup de magasins où l’on tenait en réserve les feuilles
sèches ont été renversés ou ont eu les toits emportés, de telle
sorte que toutes les feuilles ont été perdues. Cet événement
fait augmenter tous les jours le prix de l’indigo. Les nou
velles de Calcutta contribuent aussi à cette hausse. Décidé
ment la récolte du Bengale ne sera que de 75,000 maunds.
La correspondance à laquelle le Lloyd français a emprunté
; ces nouvelles est datée de Maurice le 30 novembre.
— Un jeune marin de Saint-Lô (Manche), faisant partie
de l’expédition qui a pris, au nom de la France, possession
des lies Marquises, a écrit une lettre dont le Journal de Caen
publie l’extrait suivant : Nous avons eu une petite attaque à
Vaïlahu, occasionnée par une révolte de sauvages qui vou
laient enlever les canons que l’on avait apportés à terre ; mais
on a envoyé une partie de l’équipage et l’ordre a été rétabli,
i Nous avons pris en otage le fils du roi, qui est âgé de treize
ans; nous l’avons emmené avec nous à Nouka-Hivn. On a
bâti dans celte île un fort, une caserne entourée de fossés
remplis d’eau, et nous avons transporté à terre cinq canons,
deux obusiers, deux cents fusils, une caronade et autres
armes nécessaires. Ce petit engagement, qui a eu lieu dans
la montagne, a duré une heure ; nous avons perdu deux
hommes. L’occupation des îles Marquises va fournir un point
de relâche de la plus haute importance pour notre marine.
ÉTRANGEB. — Un édit royal, publié par la Gazittepié-
montaise, établit pour l’ile de Sardaigne le système monétaire
décimal en vigueur en Savoie et en Piémont.
— On écrit de Savoie au Sud de Marseille du 7 : La pe
tite ville de Bumilly, en Savoie, vient d’être le théâtre d’une
émeute assez grave. Neuf des principaux perturbateurs ont
etc arrêtés, non sans difficulté, et sont maintenant détenus à
Annecy, chef-lieu de la province. On ignore les véritables
causes de cette échauffourée.
TRIOFINAFA. — Les héritiers de celui qui a con
tracté une obligation indivisible doivent être condamnés soli
dairement aux dépens de l’instance en payement de celte
obligation. — Cour de cassation (chambre des requêtes); pré
sidence de M. Zangiacomi ; conclusions conformes de M. De-
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