Titre : Gazette nationale ou le Moniteur universel
Auteur : France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1794-11-28
Contributeur : Panckoucke, Charles-Joseph (1736-1798). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452336z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 novembre 1794 28 novembre 1794
Description : 1794/11/28 (N68). 1794/11/28 (N68).
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k44128754
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-113
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/07/2018
GAZETTE NATIONALE, ©u LE MONITEUR UNIVERSEL
X v 68. Oclili , S Frimaire , «an 3 de la Rêpubk F. an, a* s s une it indivisible. ( v. y8 gbr 6 1704, v. st. 1
CONVENTION NATIONALE.
Frtsidrnce de Legendre.
SUITE DF. LA SEANCE DU 3 IR! MAI RE.
Nota. C eft par erreur que la féa sce a été indi-
qure comme levée à la fin du numéro d’hier.
T e prrjtdent. Vo ci le réfnlut de l’appel nominal :
fur ,>uO .oians , 498 ont voté pour le décret d’accu-
latiou , et deux ont voté conditionnellement. Je pro
nonce que la Convention nationale a porté le décret
d’accufation contre Carrier.
RajJ on. Je demande que la Convention décrété
que Cairier fera traduit fui le champ dans la matfon
de juftirc de la Conciergerie , et qn’il fera defatmé
foig icufemcnt. ( Vifs appiaudiffemeus. )
Cette propofnion eft décrétée.
Monejlier , du Puy-de Dôme. J’invite les membres de
la C oui million des vingi-uu à fe léunir ce matin à
Il heures , ahu vie diefier l’acte d’aceufation.
N. ... La Convention cfl compofée de 760 mem
bres , et je ne vois que 3..0 votans , il n’y a cepen
dant pas 260 députés , tant en million qu’abfeus pai
conge , ou malades.
Boudin. Vous en avez fe quefLé q3.
Clauzol. Pour entrer dans les vues du préoninant,
je de mande que i’appel nominal fuit imprime. O t
iaur.1 aiufi q cls loin ceux qui , n’étant pas eu
million , n’.yant point de conge, ou n'étant point
malades , 1 c fc loin pas rendus dans le Lin de la
Convention.
Duhem. Avec les motifs.
Ces deux propofitions fout décrétées.
Du em. Je demande que l’appel nominal fuit en
voyé aux armées. C’eft une portion affvz intérel"-
i an te du Peuple Français, pour que nous devions
la faire participer ù nos feauces autant qu’il fera
poflible. J ; voudrais qu’ell- s fui!eut ici pour voir
que nous forumes tous dignes de reprfeicuter le
Peuple.
Frérou. J’appuie la propofition de Duhem. Il faut
que les motifs fuient imprimés , afin que le Peuple
Fiançais puilfe apprécier ce que c’eft que !a faeiion
dictatoriale de l'opinion publique, ( Ou lit et un
applaudit. )
La propofition de Duhem eft adoptée.
La léanee cit levée à deux heures et demie du
ma iu.
SEANCE DU 4 FRIMAIRE.
La féance s’onve à midi. De nombreufes Adrtfics
félicitent l’Aftembiec lur le decret qui terme la !a!lc
des Jacobins. D’autres vouent à l’ignominie et A 1»
vengeance des lois les noycuis , les fufi.leurs et les
tevroi iites.
Cc c diverfes Adrelfes obt ennent la mention ho-
r.urable tt l’inléilion au Bulletin.
Le repréfentant du Peuple Loifcau , chargé de
veiller à l’approvift -imemcnt de Paris , cciit qu’il
vote pour le déc. et d’aceufation contre Carrier ,
pour avoir commis des actions d’atnropophage dans
fa million à Nantes.
Iufettion au Bulletin.
Va lier et Powltier envoient Durs votes dVaccnfa-
tion cou tr • Carier; tls piéicxtent qu’une malade
les a empêchés de le trouver à l’appel nominal.
L’Afiemblée p..lfe à l’ordre du jour.
Ehrmann affine la Convention que ce r-’eft point
une maladie politique qui l’a empêché hier de le
trouver a l’appel nominal. Il de ma ode que la décla
ration qu’il remit hier par é< rit fur le bmeati , au
montent où il fut oblige de fe retirer par indifpo-
lition , l'oit inléiee au procès-ve.bal , à la fuite de
l’appel nominal.
Cette propofition eft décrétée.
La Svctioû de B ruius défile enfiite.
L orateur. Reoréfentans du Peuple Fiançais , il
appailieu 1 À nu Peuple d’émettre fou vœu avec fian-
chife et fermeté ; c’eft lurtout dans le l'ein de fa
rcptcle.itation qu’il doit épancher les craintes et fes
alarmes.
De îOiites les f ictions , celle qui menaça !c plus
la liberté publique , celte dont les fuites ntalheu-
reufes fui eut incalculables , celle qui pot ta les coups
lts plus (cufibLs au corps foci.il , c’eft fans doute
la faction Robcfpicrrc. L'ig 'orar.ee et la corruption ,
tels riaient les uniques id oles. De nombieûtes bal
tilles s'élevaient lur tous les poicr s de la Répiibl que ,
là mort moiffonnait lur 1 échafaud des mill.eis Je
vie tiques ; le commerce était protêt it , l'agriculture
méprifée *, les Ici ?nccs et les tu t s gém’lfaient fous ’a
verge de la tyrannie ; la vertu était un moyeu de
conlrt-rv vrlu'ion.
Nuit du o an 10 thermidor ! nuit 4 jamais mémo
rable ! tu v.vras dans le Panthéon de l’biftoire ! Si
un ambitieux p; ej citait encre i’alficrviffentem de fou
pays , ih le îcilou vit odtait de toi , et le tyi m ici a
abattu.
Mais , repi éfentans du Peuple , n ou s vous le
tlilons avec iratichifc , votre ouvrage tft ira par fa il ;
vous avez à la vérité tcirallé le tyran , mais fcs com
plices ex ilent encore ! Ils ne (ont pas tous tombes
lous la tnalfue nationale. La faction des hommes ue
la 11 g n’a pu voir avec indifiéi ence le triomphe des
principes et de la vertu , aufli s’elLelle agitée en tous
f ns pour f ire revivre terroiiiine : elle s’eft cua-
Lite avec tous les crin.es pour égarer l’opinion
publiât.u , pour la tenir dans une fluctuation per-
pé ucl e , ali '.enter l'anarchie et (écOuer le brandon
de la guerre civile. Mais les continuaient s font cou-
nu t , l’in iii giration publique les a lignalés ; la Fiance
enurre réclama à grands cris !ctu juft- châtimem ;
leurs efforts feiout vains ; le Peuple 1 elle;a fi 'elle
ia icprcfcutation nationale ; le Peuple n’aime pa>
plus les' ciinies des uns que les formes acerbes des
autres.
Une fotiété trop fameufe , fans doute , autrefois
foutenue , honorée , îelpectée par le Peut le\ mais
qui dès loug-tcms a perdu Ion antique gloire , en
devenant le repaire de toutes les factions ; en un
mot , la fociéte des Jacobins était le point ue réunion
des grands confplia eut s.
Ce lit t ià qu’on ofa dire, avec une impudence
dont 1’: ni j. unité étoune tous les amis de la liberté
et de Légalité, q.e tes deux paitis et â>nt en /.) èjtnct,
qn il fallait fe tenir fur 11 brèche; que le lion ne Jejail
que jorinncill r , que Jon ■éveil fer..il l môle.
Cou ne qui donc tourneraient les fut eurs , fi ce n’efi
contre le Peuple et la Convention nationale? Eli
bien ! repré'enta'is, il faut enchaîner le lion ; il
t ut que fou réved ne foit terrible qu’aux cppref-
iénrs , aux dominateurs , aux dibiiivlatturs , aux
égorgeuts , aux m veurs et aux royaliflcs.
Quant à nous , invio ab.émeut attaches 4 la Con
vention nationale , nous ne (ouHrir n» jamais qv’une
puiffance rivale s’élève à côté de toi Nous ne perdrons
jamais de vue ce grand nriucipc confite.é par l'hillone
des Peuples qui ont brillé dans l’antiquité : ()ne c'tji
la pr tique de toutes les vertus qui conduit ru vèiitable
buuhetr. Noue deruier tri fera uiv- la tl.qu! tique, une
el indivijible ! vive la Convention national,: /
Les entans de lirutus lont homm ;c à la Conven
tion d’un Républicain armé qui , Icus la conduite du
chef de brigade, Boidon-Qoeincy , vole à l’aimée
des Pyrénées orientales combatue les fatellitts du
dtfpote efpagnol. Ces deux citoyens font membres
de la S-.'cvon de Bnttus. La Section oblcrve à la
Convention que le t itoycn Boiffon-Qjte incy , chef
Je brigade , elt appelé à cette t. race par le ht ave
Dagcntmiu. Elit eft pctfuadvc d’avance que ce biave
militaire aura toutes les venus de l’.nfaiigabic
Dugorninier.
Le prêfident à la députation. Une fociété jadis f<-
metiie par fes ferviecs patriotiques , ma s qui n’était
plus qu’un raffeniblemeut de ftipotis et tic dupes ,
c eu t r fociété confjiirait contre la repi éféntatio*»
v.atloi.aic ; l’opinion publique et la Convention ont
fmveillé eufemble , e'les ont détiuit ce repaire où des
hommes féroces prêchaient la défoiganifatiun et la
calomnie contre la Convention. Quclqu étendue que
foit la carrière que la Convention et le Peuple ont
à parcourir , ils arriveront au bout. L’homme de
bien a pour fa tranquillité le témoignage de fa
confidence , il fe préfente fans crainte à la potierite ,
et il ne craint pas n’en être 1 epoulié.
Vous , guerriers, rappe ez - vous que lorfqte les
tyrans avaient b e foin de foldats , ils les remuaient au
milieu des débauches ; dans un pays libre , e eft la
vertu qui appelle 'es citoyens 4 1a rléfenfc de la
Patrie. Si vous arrivez un peu tard , f ulactz vos
frèt es ; dites-lciir que nous combattrons les entremis
du dedans avec le même co..ugc qtt’.fs combattent
ceux de dehors.
Les citoyens de ia Section de Cviillaume - Tcil
défilent enfuitc.
I.o it ur. Légifl t urs , les citoyens compofant la
Section de Cuit aume-Tc!l viennent appîuu :ii , dans
le fi-in de la Convention , au décret - u 22 bru
maire , qui fufpcnd les feanevs d’une fociété qui iiva-
lif.iit l’autorité des reprefentans du Peuple Fra- çais.
Cette foc.été fe difiait popul .ire , et le Peuple n’y
était pas admis ; elle fe difait amie de la liberté, et
les opinions étaient enchaînées par elle , et l’on y
combattait la liberté de ia ptefte; elle !c dlf.iit amie
de l’tgalité, et 1rs ruembtes qui la contpof.tient , hc.i- f
tiers des ptivilcg.ts ané .mis , étaient les l'ct.ls dif- î
tributeurs des places ; .1» le le; pai ta geai et. t , ou ne !
1rs donnaient qu’a leurs parti ans , 11 en élo g aient I
les autres citoyens : eile le vlifatt amie de la Cou- j
vê tirait , tt elle pi ot grait les confpii «leurs détnaf- î
que» par elle ; et tandis que la Convention procla- j
niait le rcgtie heureux e 1. juîtice et de l’humanité , j
elle excitait le Peuple à léelataer le tegue affreux <
de l’injuftice et de la terreur ; elle chargeait un co
mité de lui préfientev les moyens d’éluder ia loi;
elle pioclamait la guerre civile ; elle difiait que la
'ion doruiwtt . qu’il allait fe réveiller et égorger , que
les p mi- étaient en rv éfictfcc , qu’il fa lia‘t mo-'tet
lur la ht vc !.e et y périr; elle applaudirait an r fit
de. horreurs cornurilcs fur les bords Je la Loire »
et déclarait qu elle ferait un rempart aux auteurs tes crimes.
Léîiflateurs , fe Peuple dormait en effet , puîfqu’îï
a foufLi t fi loirg-tems une canfpiration contre fa
repiéfeutaliott. Les citoyens de 'a Section de Guil
laume- Tell , réveillés par la dtclartion de r terre
latte dans ia Lance ries Jacobins , le 13 brumaire t
ont enfi . Loti la uéerfiité fie fe montrer : ce n’efi
plus ce te poigne e d’hommes féroces qui , l’année
eicink e, à p.t cille époque , cil venue vous uemrm ltr
U*:0, Oo tête» ; c’eft ia mafle des cftoyeas de iaSe. tiou
uc Guillaume- f'ell , qui vient applau ’ir aux travaux
de la Convention ; c’eft nui S'ciiou du Peuple uüem»
Idée légalement , qui vient vous demanda la pun;-
t ou de ceux qui ont levé l’étendard de ia guerre
civil. , qui vient auffi vous demander des me fît.-ex
efficace: , pour qu’à l’avenir les citoyens , conv iacuis
que i i.iloueiancc et la putiiiai.imité ont fet vi foi*
tcmetii ht caufe du dernier tyran , fortent de cet
état de flupeur qui a failli perdre la République t
afin que le vœu des Sections foit h vœu de la gè
ne: alit. des citoyens qui les corapolcnt , et non pas
le vœu d’une poignée d intrigans qui les oppriment»
'{ O11 applaudit. )
Le préfuienl. Le patriote dont votre Section porte
le nom a pris à témoin les rochers de la Suit!v t
que ce n’eft pas le nombre qui lenafte la tv 1 «mj;-j t
tuais le courage et l’amour de la P..tiie. La Secll. u
U e Guillaume Tell a toujovrs montré un coui âge
qui fut avoué pat la raifort et par le patixoti'u.e»
Vos repi ci* titans auront toujours les yeux ouverts
fut les vO pub’.es ; et ii les tcno.iftes voulaient
encore lever la tête , fi un i..fiant de faible fie iun*
pendait la vengeance nationale , tous porterions nos
yeux des bords de L Seine aux bords fa tgians de
ht Lotte, vous irions aux tombes de ces v.eûmes ,
nous en exhumerions des idées qui nous donnerait:..t
.e courage de terralfer ceux qui veulent ïamenei la
ter 1 eur.
La Convention applaudit à vos fentimens ; con-
fcrvez-le» dans vos ailtn.blét- , eclaitez ceux qui ne
font qu-’éjares , dénoncez les coupables. La loi
frappera les uttniets et ménagera i’innoccAit.
Les citoyens de la Section des Gardcs-Françaifes *
en malle, fuccédcut.
l'o alcur. Citoyens reprefentans , des rnt fuies ont
été pufes d .us votre iageffe ; ces mefurcs virent-
r e u fc s ont achevé de iiavci ia liberté.
Oui , L- g llatturs , vous avez anéanti une fociété
qui a voir.li vous liV.di er ; focicté qui , célébra
par fes le t v : c c s , 11e l’e-i pas moins devenue pat
le nourbre des tr.iilr es loti s de f un 1 tri u ; teciété
qui a eu l’orgueil de ;c quaiif.ei de fociété m re ,
et qui ne ci oignait pas de clietther à Uominei?
toutes les focietés populaites , tous les citoyens
individticllerscnt , et ia Convention eî!<-a.ême.
Ad.uirateu! s de vos e lions en faveur de la li
berté , nous jurons , avec vous , guerre à mort
aux inttt - ms , à tous les canibales , et q ne noire
leul cri de radietnent fera , vii e ia République !
vive la Convention nationale !
Le p'.ifidenl. Tous ceux qui afliftaieut aux féanecs
de cette fociété ne font pis coupables ; beaucoup
étaient égalés par des hommes à réputation co-
lofLle.
Il ne faut plus fou (Fri r qu’il foit éîcvt d’idole
au milieu du Peuple Français 11 fêta heureux %
celui 4 oui le Peuple .lira 4 la fin de fia ca'neit* !
ri 1 n as bien fait ton devoir, n jufiqucs-là , ou ne
doit j.Kger le'le idemain ue ce ^u’ti a lait ia veille.
Les homme, qui égaraient la fociété des Jacobins »
ne font pas nombreux ; ils fout connus, leur f r o 11
porte le fcc au de l’ignominie ; ( Vifs apj budiffe-
mens. ) leuis crimes fout écrits dans les pages de
l’hiftoire.
Citoycss, vivez en fieres dans vos Se lions }
aimez Us lois ; maintenez le gouvernement révolu
tionnaire julqu’à ce qu’on puîlft y fublliiucr le gou
vernement répub .icaia.
Les ouvriers armaiiers de l’atelier Marat préfentent
une pétition.
11 Depuis que vous avez terraflé , difent-iîs , le
triumvirat le Q thermidor , et que vous travaillez
fans celle à éctafer les hommes rie tang , tes itnnio-
i<»u*c , les diiapidateuis , L» fripons et les muigans ;
tandis , enfin que vous proclamez l’humanité , la
terreur fè prjpige de plus en plus dans notre
atelier.
Cilov eus repréfentav.s, les dent ées augmente!:!
chaque jour, et on dm in ne la journée de pivlicms ,
pat ce qu’on exige ce qu’il eft impcfiible de ta.ie , faute
d’outils.
Nous nous léfumoos en demandant ;
l°. Que la poite de l’a.clicr relie ouverte toute
( • ,
X v 68. Oclili , S Frimaire , «an 3 de la Rêpubk
CONVENTION NATIONALE.
Frtsidrnce de Legendre.
SUITE DF. LA SEANCE DU 3 IR! MAI RE.
Nota. C eft par erreur que la féa sce a été indi-
qure comme levée à la fin du numéro d’hier.
T e prrjtdent. Vo ci le réfnlut de l’appel nominal :
fur ,>uO .oians , 498 ont voté pour le décret d’accu-
latiou , et deux ont voté conditionnellement. Je pro
nonce que la Convention nationale a porté le décret
d’accufation contre Carrier.
RajJ on. Je demande que la Convention décrété
que Cairier fera traduit fui le champ dans la matfon
de juftirc de la Conciergerie , et qn’il fera defatmé
foig icufemcnt. ( Vifs appiaudiffemeus. )
Cette propofnion eft décrétée.
Monejlier , du Puy-de Dôme. J’invite les membres de
la C oui million des vingi-uu à fe léunir ce matin à
Il heures , ahu vie diefier l’acte d’aceufation.
N. ... La Convention cfl compofée de 760 mem
bres , et je ne vois que 3..0 votans , il n’y a cepen
dant pas 260 députés , tant en million qu’abfeus pai
conge , ou malades.
Boudin. Vous en avez fe quefLé q3.
Clauzol. Pour entrer dans les vues du préoninant,
je de mande que i’appel nominal fuit imprime. O t
iaur.1 aiufi q cls loin ceux qui , n’étant pas eu
million , n’.yant point de conge, ou n'étant point
malades , 1 c fc loin pas rendus dans le Lin de la
Convention.
Duhem. Avec les motifs.
Ces deux propofitions fout décrétées.
Du em. Je demande que l’appel nominal fuit en
voyé aux armées. C’eft une portion affvz intérel"-
i an te du Peuple Français, pour que nous devions
la faire participer ù nos feauces autant qu’il fera
poflible. J ; voudrais qu’ell- s fui!eut ici pour voir
que nous forumes tous dignes de reprfeicuter le
Peuple.
Frérou. J’appuie la propofition de Duhem. Il faut
que les motifs fuient imprimés , afin que le Peuple
Fiançais puilfe apprécier ce que c’eft que !a faeiion
dictatoriale de l'opinion publique, ( Ou lit et un
applaudit. )
La propofition de Duhem eft adoptée.
La léanee cit levée à deux heures et demie du
ma iu.
SEANCE DU 4 FRIMAIRE.
La féance s’onve à midi. De nombreufes Adrtfics
félicitent l’Aftembiec lur le decret qui terme la !a!lc
des Jacobins. D’autres vouent à l’ignominie et A 1»
vengeance des lois les noycuis , les fufi.leurs et les
tevroi iites.
Cc c diverfes Adrelfes obt ennent la mention ho-
r.urable tt l’inléilion au Bulletin.
Le repréfentant du Peuple Loifcau , chargé de
veiller à l’approvift -imemcnt de Paris , cciit qu’il
vote pour le déc. et d’aceufation contre Carrier ,
pour avoir commis des actions d’atnropophage dans
fa million à Nantes.
Iufettion au Bulletin.
Va lier et Powltier envoient Durs votes dVaccnfa-
tion cou tr • Carier; tls piéicxtent qu’une malade
les a empêchés de le trouver à l’appel nominal.
L’Afiemblée p..lfe à l’ordre du jour.
Ehrmann affine la Convention que ce r-’eft point
une maladie politique qui l’a empêché hier de le
trouver a l’appel nominal. Il de ma ode que la décla
ration qu’il remit hier par é< rit fur le bmeati , au
montent où il fut oblige de fe retirer par indifpo-
lition , l'oit inléiee au procès-ve.bal , à la fuite de
l’appel nominal.
Cette propofition eft décrétée.
La Svctioû de B ruius défile enfiite.
L orateur. Reoréfentans du Peuple Fiançais , il
appailieu 1 À nu Peuple d’émettre fou vœu avec fian-
chife et fermeté ; c’eft lurtout dans le l'ein de fa
rcptcle.itation qu’il doit épancher les craintes et fes
alarmes.
De îOiites les f ictions , celle qui menaça !c plus
la liberté publique , celte dont les fuites ntalheu-
reufes fui eut incalculables , celle qui pot ta les coups
lts plus (cufibLs au corps foci.il , c’eft fans doute
la faction Robcfpicrrc. L'ig 'orar.ee et la corruption ,
tels riaient les uniques id oles. De nombieûtes bal
tilles s'élevaient lur tous les poicr s de la Répiibl que ,
là mort moiffonnait lur 1 échafaud des mill.eis Je
vie tiques ; le commerce était protêt it , l'agriculture
méprifée *, les Ici ?nccs et les tu t s gém’lfaient fous ’a
verge de la tyrannie ; la vertu était un moyeu de
conlrt-rv vrlu'ion.
Nuit du o an 10 thermidor ! nuit 4 jamais mémo
rable ! tu v.vras dans le Panthéon de l’biftoire ! Si
un ambitieux p; ej citait encre i’alficrviffentem de fou
pays , ih le îcilou vit odtait de toi , et le tyi m ici a
abattu.
Mais , repi éfentans du Peuple , n ou s vous le
tlilons avec iratichifc , votre ouvrage tft ira par fa il ;
vous avez à la vérité tcirallé le tyran , mais fcs com
plices ex ilent encore ! Ils ne (ont pas tous tombes
lous la tnalfue nationale. La faction des hommes ue
la 11 g n’a pu voir avec indifiéi ence le triomphe des
principes et de la vertu , aufli s’elLelle agitée en tous
f ns pour f ire revivre terroiiiine : elle s’eft cua-
Lite avec tous les crin.es pour égarer l’opinion
publiât.u , pour la tenir dans une fluctuation per-
pé ucl e , ali '.enter l'anarchie et (écOuer le brandon
de la guerre civile. Mais les continuaient s font cou-
nu t , l’in iii giration publique les a lignalés ; la Fiance
enurre réclama à grands cris !ctu juft- châtimem ;
leurs efforts feiout vains ; le Peuple 1 elle;a fi 'elle
ia icprcfcutation nationale ; le Peuple n’aime pa>
plus les' ciinies des uns que les formes acerbes des
autres.
Une fotiété trop fameufe , fans doute , autrefois
foutenue , honorée , îelpectée par le Peut le\ mais
qui dès loug-tcms a perdu Ion antique gloire , en
devenant le repaire de toutes les factions ; en un
mot , la fociéte des Jacobins était le point ue réunion
des grands confplia eut s.
Ce lit t ià qu’on ofa dire, avec une impudence
dont 1’: ni j. unité étoune tous les amis de la liberté
et de Légalité, q.e tes deux paitis et â>nt en /.) èjtnct,
qn il fallait fe tenir fur 11 brèche; que le lion ne Jejail
que jorinncill r , que Jon ■éveil fer..il l môle.
Cou ne qui donc tourneraient les fut eurs , fi ce n’efi
contre le Peuple et la Convention nationale? Eli
bien ! repré'enta'is, il faut enchaîner le lion ; il
t ut que fou réved ne foit terrible qu’aux cppref-
iénrs , aux dominateurs , aux dibiiivlatturs , aux
égorgeuts , aux m veurs et aux royaliflcs.
Quant à nous , invio ab.émeut attaches 4 la Con
vention nationale , nous ne (ouHrir n» jamais qv’une
puiffance rivale s’élève à côté de toi Nous ne perdrons
jamais de vue ce grand nriucipc confite.é par l'hillone
des Peuples qui ont brillé dans l’antiquité : ()ne c'tji
la pr tique de toutes les vertus qui conduit ru vèiitable
buuhetr. Noue deruier tri fera uiv- la tl.qu! tique, une
el indivijible ! vive la Convention national,: /
Les entans de lirutus lont homm ;c à la Conven
tion d’un Républicain armé qui , Icus la conduite du
chef de brigade, Boidon-Qoeincy , vole à l’aimée
des Pyrénées orientales combatue les fatellitts du
dtfpote efpagnol. Ces deux citoyens font membres
de la S-.'cvon de Bnttus. La Section oblcrve à la
Convention que le t itoycn Boiffon-Qjte incy , chef
Je brigade , elt appelé à cette t. race par le ht ave
Dagcntmiu. Elit eft pctfuadvc d’avance que ce biave
militaire aura toutes les venus de l’.nfaiigabic
Dugorninier.
Le prêfident à la députation. Une fociété jadis f<-
metiie par fes ferviecs patriotiques , ma s qui n’était
plus qu’un raffeniblemeut de ftipotis et tic dupes ,
c eu t r fociété confjiirait contre la repi éféntatio*»
v.atloi.aic ; l’opinion publique et la Convention ont
fmveillé eufemble , e'les ont détiuit ce repaire où des
hommes féroces prêchaient la défoiganifatiun et la
calomnie contre la Convention. Quclqu étendue que
foit la carrière que la Convention et le Peuple ont
à parcourir , ils arriveront au bout. L’homme de
bien a pour fa tranquillité le témoignage de fa
confidence , il fe préfente fans crainte à la potierite ,
et il ne craint pas n’en être 1 epoulié.
Vous , guerriers, rappe ez - vous que lorfqte les
tyrans avaient b e foin de foldats , ils les remuaient au
milieu des débauches ; dans un pays libre , e eft la
vertu qui appelle 'es citoyens 4 1a rléfenfc de la
Patrie. Si vous arrivez un peu tard , f ulactz vos
frèt es ; dites-lciir que nous combattrons les entremis
du dedans avec le même co..ugc qtt’.fs combattent
ceux de dehors.
Les citoyens de ia Section de Cviillaume - Tcil
défilent enfuitc.
I.o it ur. Légifl t urs , les citoyens compofant la
Section de Cuit aume-Tc!l viennent appîuu :ii , dans
le fi-in de la Convention , au décret - u 22 bru
maire , qui fufpcnd les feanevs d’une fociété qui iiva-
lif.iit l’autorité des reprefentans du Peuple Fra- çais.
Cette foc.été fe difiait popul .ire , et le Peuple n’y
était pas admis ; elle fe difait amie de la liberté, et
les opinions étaient enchaînées par elle , et l’on y
combattait la liberté de ia ptefte; elle !c dlf.iit amie
de l’tgalité, et 1rs ruembtes qui la contpof.tient , hc.i- f
tiers des ptivilcg.ts ané .mis , étaient les l'ct.ls dif- î
tributeurs des places ; .1» le le; pai ta geai et. t , ou ne !
1rs donnaient qu’a leurs parti ans , 11 en élo g aient I
les autres citoyens : eile le vlifatt amie de la Cou- j
vê tirait , tt elle pi ot grait les confpii «leurs détnaf- î
que» par elle ; et tandis que la Convention procla- j
niait le rcgtie heureux e 1. juîtice et de l’humanité , j
elle excitait le Peuple à léelataer le tegue affreux <
de l’injuftice et de la terreur ; elle chargeait un co
mité de lui préfientev les moyens d’éluder ia loi;
elle pioclamait la guerre civile ; elle difiait que la
'ion doruiwtt . qu’il allait fe réveiller et égorger , que
les p mi- étaient en rv éfictfcc , qu’il fa lia‘t mo-'tet
lur la ht vc !.e et y périr; elle applaudirait an r fit
de. horreurs cornurilcs fur les bords Je la Loire »
et déclarait qu elle ferait un rempart aux auteurs tes crimes.
Léîiflateurs , fe Peuple dormait en effet , puîfqu’îï
a foufLi t fi loirg-tems une canfpiration contre fa
repiéfeutaliott. Les citoyens de 'a Section de Guil
laume- Tell , réveillés par la dtclartion de r terre
latte dans ia Lance ries Jacobins , le 13 brumaire t
ont enfi . Loti la uéerfiité fie fe montrer : ce n’efi
plus ce te poigne e d’hommes féroces qui , l’année
eicink e, à p.t cille époque , cil venue vous uemrm ltr
U*:0, Oo tête» ; c’eft ia mafle des cftoyeas de iaSe. tiou
uc Guillaume- f'ell , qui vient applau ’ir aux travaux
de la Convention ; c’eft nui S'ciiou du Peuple uüem»
Idée légalement , qui vient vous demanda la pun;-
t ou de ceux qui ont levé l’étendard de ia guerre
civil. , qui vient auffi vous demander des me fît.-ex
efficace: , pour qu’à l’avenir les citoyens , conv iacuis
que i i.iloueiancc et la putiiiai.imité ont fet vi foi*
tcmetii ht caufe du dernier tyran , fortent de cet
état de flupeur qui a failli perdre la République t
afin que le vœu des Sections foit h vœu de la gè
ne: alit. des citoyens qui les corapolcnt , et non pas
le vœu d’une poignée d intrigans qui les oppriment»
'{ O11 applaudit. )
Le préfuienl. Le patriote dont votre Section porte
le nom a pris à témoin les rochers de la Suit!v t
que ce n’eft pas le nombre qui lenafte la tv 1 «mj;-j t
tuais le courage et l’amour de la P..tiie. La Secll. u
U e Guillaume Tell a toujovrs montré un coui âge
qui fut avoué pat la raifort et par le patixoti'u.e»
Vos repi ci* titans auront toujours les yeux ouverts
fut les vO pub’.es ; et ii les tcno.iftes voulaient
encore lever la tête , fi un i..fiant de faible fie iun*
pendait la vengeance nationale , tous porterions nos
yeux des bords de L Seine aux bords fa tgians de
ht Lotte, vous irions aux tombes de ces v.eûmes ,
nous en exhumerions des idées qui nous donnerait:..t
.e courage de terralfer ceux qui veulent ïamenei la
ter 1 eur.
La Convention applaudit à vos fentimens ; con-
fcrvez-le» dans vos ailtn.blét- , eclaitez ceux qui ne
font qu-’éjares , dénoncez les coupables. La loi
frappera les uttniets et ménagera i’innoccAit.
Les citoyens de la Section des Gardcs-Françaifes *
en malle, fuccédcut.
l'o alcur. Citoyens reprefentans , des rnt fuies ont
été pufes d .us votre iageffe ; ces mefurcs virent-
r e u fc s ont achevé de iiavci ia liberté.
Oui , L- g llatturs , vous avez anéanti une fociété
qui a voir.li vous liV.di er ; focicté qui , célébra
par fes le t v : c c s , 11e l’e-i pas moins devenue pat
le nourbre des tr.iilr es loti s de f un 1 tri u ; teciété
qui a eu l’orgueil de ;c quaiif.ei de fociété m re ,
et qui ne ci oignait pas de clietther à Uominei?
toutes les focietés populaites , tous les citoyens
individticllerscnt , et ia Convention eî!<-a.ême.
Ad.uirateu! s de vos e lions en faveur de la li
berté , nous jurons , avec vous , guerre à mort
aux inttt - ms , à tous les canibales , et q ne noire
leul cri de radietnent fera , vii e ia République !
vive la Convention nationale !
Le p'.ifidenl. Tous ceux qui afliftaieut aux féanecs
de cette fociété ne font pis coupables ; beaucoup
étaient égalés par des hommes à réputation co-
lofLle.
Il ne faut plus fou (Fri r qu’il foit éîcvt d’idole
au milieu du Peuple Français 11 fêta heureux %
celui 4 oui le Peuple .lira 4 la fin de fia ca'neit* !
ri 1 n as bien fait ton devoir, n jufiqucs-là , ou ne
doit j.Kger le'le idemain ue ce ^u’ti a lait ia veille.
Les homme, qui égaraient la fociété des Jacobins »
ne font pas nombreux ; ils fout connus, leur f r o 11
porte le fcc au de l’ignominie ; ( Vifs apj budiffe-
mens. ) leuis crimes fout écrits dans les pages de
l’hiftoire.
Citoycss, vivez en fieres dans vos Se lions }
aimez Us lois ; maintenez le gouvernement révolu
tionnaire julqu’à ce qu’on puîlft y fublliiucr le gou
vernement répub .icaia.
Les ouvriers armaiiers de l’atelier Marat préfentent
une pétition.
11 Depuis que vous avez terraflé , difent-iîs , le
triumvirat le Q thermidor , et que vous travaillez
fans celle à éctafer les hommes rie tang , tes itnnio-
i<»u*c , les diiapidateuis , L» fripons et les muigans ;
tandis , enfin que vous proclamez l’humanité , la
terreur fè prjpige de plus en plus dans notre
atelier.
Cilov eus repréfentav.s, les dent ées augmente!:!
chaque jour, et on dm in ne la journée de pivlicms ,
pat ce qu’on exige ce qu’il eft impcfiible de ta.ie , faute
d’outils.
Nous nous léfumoos en demandant ;
l°. Que la poite de l’a.clicr relie ouverte toute
( • ,
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