Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-11-29
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 29 novembre 1831 29 novembre 1831
Description : 1831/11/29 (Numéro 332). 1831/11/29 (Numéro 332).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267175c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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29 NOVEMBRE i83ti.
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On «'abonne à Paris, au Bureau
du Journal, Cite Bkbgsrb, n° «
faubourg Montmartre), chez tous
te* Libraires, et chez tout les ïh-
̃ recteurs et Directrices des postes
nement.
Les lettres non affranchies ne se-
oot pat reçues. ii j,}
VI'.AMÎfÉE. & N» 33i^
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ABàinirJBïcEMT ppra tkw!
Pour un moi». 6 fin.
Pour trois mois.. 15 fr.
PODR LBS DÉPARTEMENg'.
Pour un mois.. 7!fr.
Pour trois mois. ig'fr.
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POtm l'ÉTRAKftB».
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Pour trois mois. >> fr. 6«vt.
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àH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOIS VERT,
FIGARO ,r'`5~
ESQUISSES DE LA ™'tlBBB DES DÉPOTES.
Séance du 28 novembre.
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Adieu le mouvement,, adieu les passions, adieu le dramati-
que, Le drame, allez le chercher à jLyon ici_ il .ç»t terminé.
Aussi les députés sont-ils venus peu nombreux à la séance.
Voyez sur les bancs à moitié déserts où sont clair-semés les
représentans, pas d'agitation, pas d'émotions pas de trouble.
Le* murmures des conversations animées ne mugissent plus là-
bas, le bourdonnemeot de» discussion» privées ne s'élève plus
du fond de la salle il y a calme, calme plat. C'est à peiuesi
W consulte M. Jars, si on (juestioune M. Fukhirou; le dra-
me parlementaire a fini avec le vote de l'adresse.
M.Fulchiroo est tout joyeux et rayonnant, M. Jars tient
insouciant le Précurseur de Lyon, M. Rambuteau tire de sa
poche une toute petite proUamation. Ne pariez plus de Lyon,
l'ordre y règne. Les ouvriers eu^-mêmes montent la garde
affublés de buffleteric». Cette nouvelle Jacquerie touche» sa fin.
M. Vatout arrive avec le cou entortille dans un schal bleu
qui descend en.sautoir sur sa poitrine. Le schal, de M. Va
tout fait l'admiralioii de ses voisin» M. Vigier entre, tire sa
révérence au banc des ministres & va s'asseoir à sa place.
Son vote et quelques cris approbateurs tel est le bagage
parlementaire de Bl. Vigier. Dan» les séance* importantes
dans les grandes représentations M. Vigier entre, salue,
t'asseoit lorgne crie *iix voix se démène tout seul puis
il lorgne encore, il cric encone* aux voix c'est là toute sa vie
législative.̃
i?n/»Vçupe «}e*^ititbns. En voici nne adressée à la cham-
bré par de* lis'erau* qui se plaigaent de la concurrence im^
potiibleà soutenir des manufactures et des ateliers des prisons.
On parle des prisons et d'amélioralions philaotropiques à faire
à Uar régime MM. Dclaborde et de Tracy prennent la pa-
roie. ftlai» on parle au«i du renvoi de la pétition au minisire
d« la marine. En entendant parler de marine, M. Charles
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W17
parlât lcjmarin. Pendant son discours que nul nVconle M.(
Jay fait sa lecture habituelle de la Némésis de M. Barthé-
lémy. M/Porlalis, qui depuis quelque tems, arrangé ses che-
veux à ty Bonaparte mange et distribue des pastilles adou-
cissantes à ses voisins. M. Madier de Monljau entre a,vec unei
béquille noire.: il a quitté sa béquille jaune.
Vitvïr, une pétition des hommes de couleur. Et à ce sujet,'
les homélies philaotropiques nélBanqïïënt T*pas. En pI5fifëfiftâi~'
.cause des noirs des métis des quarterons et des griffes, M.)
Delaborde déclare qne les esclaves aux colonies sont considé-
rés non comme des hommes mais comme des choses. Il
cite du latin à propos de nègres puis il termine son plaidoyer,
en disant qu'au quatrième siècle un concile délibéra dut la
question de savoir si les femme», fesaient partie de l'espèce hu-
maine et l'affirmative fut décidée à une faible majorité. La
citation historique a fait rire on a ri sur tous. les bancs en a
ri plus encore dans les tribunes des dames.
Divers orateurs s'escriment contre les négp'ers, et pendant
qu'ils débitent leurs chaudes élucubra lions M. Kératry s'al-
longe par-dessus son banc jusqu'à l'oreille'de M. Bàrthe. TVf.
Gaëtan prend des notes, il veut monter à la tribune mais,'
non! non! aux voix! Il braye. les. cri», les murmures, tout-1
Permettez-lui de dire un seal mut qui fera plaisir à toutes les
opinions. Ce sont ses expressions. Eh bien, soit, voyons le
mot. Un Français, établi dans une île anglaise, a,écrit .Y M.
'Gaëtan que les colons chez lesquels il demeure vont donner. la
liberté aux femmes enceintes et aux enfans. L» pétition est
renvoyée au ministère. t • •̃ u: .̃! ~̃̃>
M. Caumsrtii) consacre un très-long rapport sur un* pcli-
tiondes a,ucjens gardes-français'esv vainqueurs de la Bastille,
qui réclameut la récompense qui leur a. été promise par plu-
'sieurs assemblées législatives depuis quarante-deux ans.
M. Lametb et M. Lafa jette demandent la parole; 'ils desecir-
dent tous deux de leurs bancs, et en se rencontrant dans V'en-
ceinte, ils se donnent la main et.se dirigent eusembk: vers ta
tribune.. ̃ '> -'• • <'̃•̃.
M. de LatpeJb monte le premier à la tribun*. M entfrhèr»
les litres de« y.aitBqMeuBid»!»*^1^ q»i é»^ieot*()i*re tteulé
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