Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-11-24
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 24 novembre 1831 24 novembre 1831
Description : 1831/11/24 (Numéro 327). 1831/11/24 (Numéro 327).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267170g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
JEUDI ·
z4 NOVEMBRE i83ii
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̃ On «'abonne à Paria, au Bureau
du Journal, Cité Bekcéue, n" 11
faubourg Montinartre) cjiez tous
le» Libraires, et chez tous les Di-
recteurs et Directrices des postes
qui recevront le prix de l'abon-
aement.
Les lettres non affranchies ne se.-
ont pas reçues.
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ABOMWESTEKT ÎOTJR PARU."
Pour un mois. ¡ 6 fr.
Pour trois mois.. i5 fr.
ÏQPR I,ES DÉPARTÏMENS
Pour un mois.. 7 fr.
Pour trois moi». 18 fr.
POUR I.' ÉTRANGER.
Pour troi» moi* 1a fr. 5o e.
AH. BASILE, ivjqn MIGNON, FAISEUR DE COÛ^S D'ÉTAT, EN VOICI DU BOI5 VERT.
FléARO ¡
1: ï~G (: ',Y h "i.
ESQUISSES DE LA CHAMBRE DBS DÉPOTÉS. ']'
•̃y Séance du 23 novembre.. ̃ .< >;
Que les tribunes publiques se remplissent que l'anxiété et?
^impatience de l'attente soient parmi les curieux. Allons, que.
la foule vienne. Il y a encore ici un désappointement pour
elle. Le public depuis quir.ze mois, doit en avoir pris l'ha-
biiude. 'r
LaMancepubii~ue pour,,dwx beu -~3.
Jl est i peine une heure et demie, et les députés sont sor-
tis de leurs bureaux. On entend un' lointain bourdonnement
"de conversations qui arrive peu à peu des couloirs jusqu'à la
Ralle. Du milieu de ce bourdonnement, de teins en tems s'é-
'lèvent et se détachent des ricanemens,' des interpellations, des
tnoU jetés et relances, des exclamations et de vives apos-
trophes.
Bientôt la foule des députés déborde dans la salle ellear-
̃fiv« pèle– mêle elle se roule et se confond au milieu de l'en- '1
^ccinte. C'est u"n curieux spectacle que celui que présente la salle
•en ce moment. L'opposition et1e ministère se félicitant ironi-
niqueeneot la joie de lîi moquerié ici le rire forcé du désap-
pointement i;Y, les sarcasmes se croisant, la tristesse et l'abatr
tement chez quelques-uns^ la confusion des sentimens, des dé-
sirs et des haines partout tout «ela forme uu aspect animé, bi-
ïorre, étrange..
\»oyez. M. Sébastian! paraît et rit, Mais voyez-la aussi de
•ce côté. M. Mérithou rit à en étouffui-. M. Denrarçay rit d'un
'rire coutracté il aborde M. Casimir Périer et' il lui serre
la main on s'y perd. Cependant un indice plus sûr que
tous'les autres fait connaître le résultat de la délibération
des bureaux. M, deTracy et M. Lafayette entrent sombres et
silencieux. M. Odilpn-Barrot arrive en ce moment il va s'at-
seoir à sa place sans dire une parole il s'enfonce dans sa cra-
vate et il reste taciturne. M.Lamarque se dirige bouillant vers
le banc des nunistres-, et de là il adrçsse de pressantes interpel-
lions "accompagnées de gestes violens.
L 'Quel e# dôac le résultat de l'exsmen que l'on vient de ter-
miner dans les bureaux ? La proposition est-elle adoptée ? La
lecture et la discussion en sonl-ellcs décidées par la majorité ?
Il ne faut que l'adhésion de trois bureaux pour qu'elles aient
lieu; c'est bien peu, Saisisse qui pourra au milieu de ces chuchot-
temens, de ces sarcasmes, de ces douleurs, de ces rires sardo-
niques, la nature de la détermination qui a été prise. La fou-
dre qui grondait hier va-t-elle tomber sur le pouvoir, ou biea
s'est-elle évanouie avant même d'éclater ? On ne sait encore.
Heureusement il y a un télégraphe dans l'assemblée oui,'
un télégraphe, parlant au moyen de ses grands bras, de ses
bras qui envoient aux tribunes l'explication de ce qui se pas-
se là-bas, dans la salle au fond de ce .gouffre où les passions
politiques se pressent, s'agitent et tourbillonnent. C'est M.'
Madier-Montjeau qui est le télégraphe. Il fait des signes a
une tribune publique, il lève ses grands bras, il écarte neuf
doigts, puis il en baisse huit, n'en laissant qu'un seul de levéj
{joinprencj-Tous le langage télégraphique ? Pourquoi n'a-t-on
pas nommé M. Madier directeur des télégraphes du royaume!
Enfin on sait que là proposition a été rejetée dans les bu-
reaux le bruit s'en répand de tous col es dans les tribunes.
Bientôt il devient officiel. Sur neuf bureaux., huit se s.ont dé-
clarés contre la lecture et la discussion un seul a volé pour
qu'elles eussent lieu. jjVJ. Odilon-Barrot a, dit-on, déclaré que
dans son opinion ta mesure qui avait eu .pour ,effet la nom i-
nation des trente-six nouveaux pa're était bien légale, mais
qu'il la croyait inopportune et inconvenante. Déjà M. Dupin
qui depuis quelques jours revient à grands pas vers la popu-
larité, avait émis cette opinion dans la brochure distribuée
en son nom à ses collègues. La majorité contre la lecture a
été de deux cent vingt-sept voix contre cent trenleTtrois.
M. Coulman qui 5'était récusé en sa qualité de parent d'un a
des nouveaux pronjus n'a pas assisté à la délibération des
bureaux. On a remarqué que M. Mathieu Dumas qui hier
ne s'était pas présenté à la chambre des pairs était dans uu
des corridors de la chambre des députés pendant que la dis.–
cussion avait lieu dans les bureau*
Le retentissement de cette avaut-s«$ne de ,1a séance x'est
prolongé pendant plus d'une heure. A peine si à.trois'heun^
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